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                                         Conférence précédente
 Celui qui entend aujourd'hui de la science de l’esprit anthroposophique,
                                            telle qu'elle est pensée ici dans
                                            ces réflexions, se forme très
                                            souvent à partir de ceci ou de cela
                                            qu'il apprend sur la chose, le
                                            jugement qu'il aurait à faire avec
                                            quelque chose qui veut se placer
                                            dans la vie de l’esprit du présent
                                            d'une manière sectaire ou similaire.
                                            En particulier depuis que pour le
                                            soin  de
                                            cette orientation de science de
                                            l’esprit l’édifice de Dornach, près
                                            de Bâle, a été pris en grippe, on a
                                            associé aussi volontiers à ce
                                            bâtiment qu’à l'ensemble de la
                                            science de l’esprit, le cliché – on
                                            a tellement besoin de clichés
                                            aujourd'hui - d'un mouvement
                                            spirituel sectaire. Et il est
                                            difficile de commencer quoi que ce
                                            soit contre de tels préjugés. Ils se
                                            nichent toujours de plus en plus, et
                                            j’aimerais presque dire : plus
                                            sera fait contre cela, plus ils
                                            apparaissent intenses et plus
                                            fortement ils trouvent foi. 
 
   J’aimerais seulement remarquer aujourd'hui à la manière d’une introduction
                                            que ce qui repose à la base de la
                                            science de l’esprit à orientation
                                            anthroposophique n'a rien à voir
                                            avec une tendance sectaire ou un but
                                            sectaire. Oui, comme on entend ici
                                            cette science de l’esprit à
                                            orientation anthroposophique, elle
                                            ne s'est absolument pas développée à
                                            partir d'une impulsion religieuse au
                                            départ, mais elle se tient au point
                                            de vue que ce qu'elle veut, est un
                                            effort nécessaire pour l’époque,
                                            surtout au vu des grandes et
                                            significatives réalisations de la
                                            pensée de science de la nature au
                                            cours des siècles passés et surtout
                                            ces derniers temps.   
 
 La pensée de science de la nature, qui a fourni tant de grandes choses d’un
                                            certain côté, s'avère chez une
                                            véritable compagnie de connaisseurs
                                            comme incapable d'entrer dans les
                                            véritables questions énigmatiques de
                                            l'humanité concernant le domaine de
                                            l'esprit. C'est tout de suite alors
                                            que cette pensée de science de la
                                            nature s'avère incapable, quand dans
                                            son domaine elle fourni la chose la plus excellente, la plus
                                            significative, la plus appropriée.
                                            Et il y a une nécessité historique :
                                            à côté de cette science de la
                                            nature, mais avec le même sérieux
                                            que la science de la nature
                                            elle-même procède, de placer de la
                                            recherche en science de l’esprit
                                            dans le temps moderne.   
 Et c'est donc alors aussi ainsi que la foi et l'aspiration tout de suite de
                                            cette science de l’esprit à
                                            orientation anthroposophique, ne
                                            s’immisce n’absolument pas dans un
                                            quelque mouvement religieux,
                                            n’interfére absolument pas dans un
                                            quelque mouvement religieux, dans
                                            telle ou telle conviction religieuse
                                            de telle ou telle personne ; au
                                            contraire, elle conduira à nouveau
                                            les personnes qui ont abandonné de
                                            se tenir à l'intérieur d’une vie
                                            religieuse à cette vie religieuse. –
                                            Cela quand-même au passage. 
 Mais, comme je l'ai dit, j'aimerais seulement indiquer à la manière d’une
                                            introduction, sur maintes choses en
                                            cette relation, car, au moins
                                            intérieurement, elle n'est pas
                                            entièrement sans relation avec le
                                            thème de ce soir. J'ai souvent souligné ici et là que les convictions religieuses de personne
                                            ne sont affectées par ce qui
                                            apparaît comme une science de
                                            l’esprit. Combien de fois a été
                                            souligné en particulier que la
                                            science de l'esprit ne se mélange
                                            pas avec les mouvements religieux et
                                            avant toutes choses ne veut pas être
                                            cela et aussi ne peut pas être à
                                            partir de l'ensemble des conditions
                                            d’époque du présent, ce que l'on
                                            appelle quelque peu la fondation
                                            d'une nouvelle religion ou d'une
                                            nouvelle secte ou du genre - combien
                                            de fois cela a été souligné !
                                            Seulement tout de suite lorsqu’on
                                            souligne cela, sera souvent soulevé
                                            un reproche d’un certain côté, qui
                                            sonne quelque peu comme : qu’on
                                            regarde seulement une fois cette
                                            science de l’esprit, elle n'a rien à
                                            dire sur telle ou telle impulsion
                                            religieuse. - Et puis on lui
                                            reproche alors de ne pas avoir ceci
                                            ou cela à dire. Tandis que le
                                            discours vide émerge précisément de
                                            la tendance que les représentants
                                            des confessions religieuses
                                            elles-mêmes ne seront pas gênés dans
                                            ce qu'ils ont à fournir dans leur
                                            travail. On ne veut tout de suite
                                            pas convaincre l'autre. Et on peut
                                            alors facilement forger une arme à
                                            partir de ce qui n'est pas fait afin
                                            de ne pas violer un droit.
                                            Naturellement, si on fait le
                                            contraire, une opposition est aussi
                                            construite à partir de cela. Maintenant, je voulais seulement souligner que quiconque poursuit l'origine
                                            des aspirations de science de
                                            l’esprit trouvera qu'elles se
                                            donnent en droite évolution
                                            d'exigences que la science de la
                                            nature correctement comprise pose
                                            elle-même. Seulement en examinant de plus exactement de telles conditions préalables,
                                            telles qu'elles ont été discutées
                                            ici avant-hier, il se montre
                                            clairement que cette orientation de
                                            science de la nature doit à nouveau
                                            être insuffisante pour les questions
                                            de la vie morale-sociale, tout de
                                            suite pour des questions telles
                                            qu’elle devraient former l'objet des
                                            disputes d'aujourd'hui, pour les
                                            questions de vie morale-sociale. 
 
 
 On entend souvent aujourd'hui d'un côté ou de l'autre que ce que la science
                                            de la nature a apporté de grand, ce
                                            qu'elle a fourni, devrait aussi être
                                            rendu fécond pour la manière de voir
                                            sociale ou sociologique, rendu
                                            fécond pour la manière de voir de
                                            l'intégration des idées éthiques,
                                            morales dans la société humaine, et
                                            ainsi de suite.   Maintenant, j'aimais prendre ma sortie de quelque chose que l'on entend très
                                            souvent aujourd'hui. Aujourd'hui, le
                                            jugement des humains est
                                            provoqué/défié par l'événement
                                            tragique et catastrophique dans
                                            lequel est entrée l'humanité entière
                                            de la Terre - on peut déjà le dire
                                            ainsi aujourd'hui - le jugement des
                                            humains est remis en question/défié
                                            de différentes manières pour se
                                            former un jugement sur ceci ou cela
                                            qu’apportent les grands événements
                                            profondément incisifs et tristes.
                                            L’un a besoin de se former un
                                            jugement sur ceci ou cela
                                            qu’apportent les tristes événements
                                            par position et profession ; l'autre
                                            se le formera purement de bon cœur,
                                            de compassion avec/pour le sort de
                                            toute l'humanité. Et c'est
                                            précisément de ces événements
                                            significatifs et profonds qu'a éclot
                                            la nécessité pour certains de se
                                            forger un jugement sur ce que nous
                                            pouvons appeler, dans un sens
                                            étendu, la vie sociale de
                                            l'humanité, la vie de l'humanité
                                            dans la société humaine elle-même.   
 Là on entend de nouveau très souvent quand les questions émergent ainsi :
                                            Que peut-on penser sur ceci ou cela
                                            ? Comment telles choses ou telles
                                            choses peuvent-elles être décidées
                                            sous l'influence des tristes
                                            événements d'aujourd'hui ? – là on
                                            entend très souvent le
                                            jugement/verdict : l'histoire
                                            enseigne ceci ou cela. Après tout,
                                            l'histoire n'est finalement rien
                                            d'autre que l'énumération de ce que
                                            les gens pensent savoir sur le cours
                                            de la vie sociale jusqu'à
                                            aujourd'hui. Pour beaucoup de gens, de manière compréhensible, l'histoire est ce dont ils
                                            veulent se former un jugement de
                                            comment les événements qui se sont
                                            développés dans la vie humaine
                                            jusqu'à ce stade pourraient
                                            continuer à se développer dans tel
                                            ou tel domaine.   Qui se tient pleinement impliqués dans les événements de notre temps avec
                                            part d’esprit et d’âme devra en fait
                                            se dire que ces événements ne font
                                            pas l'impression sur beaucoup que
                                            des choses complètement nouvelles
                                            doivent être apprises d'eux, qu'en
                                            bien des relations on aurait besoin
                                            de ne pas rester debout aux
                                            jugements que l'on avait il y a
                                            quatre ou cinq ans sur les
                                            impulsions de la vie humaine. Celui qui se tient profondément dans ces événements avec sa part d’âme devra
                                            se former ce jugement à partir du
                                            réapprentissage/de la reconversion.
                                            C'est peut-être tout de suite l'un
                                            des symptômes les plus tristes que
                                            ce verdict/jugement de la
                                            reconversion n’a pas encore saisi
                                            une place dans de larges couches
                                            aujourd'hui, malgré que ces tristes
                                            événements existent depuis si
                                            longtemps qu'il y a encore tant
                                            d’humains aujourd'hui qui croient
                                            qu'ils peuvent appliquer le même
                                            verdict sur certaines choses qu'ils
                                            pouvaient donner comme verdict il y
                                            a quatre ou cinq ans. Les signes des
                                            temps pourraient nous apprendre
                                            beaucoup de choses à cet égard.   J’aimerais seulement donner d'abord un exemple d'histoire contemporaine,
                                            puis un exemple tiré d’une
                                            étendue/un contexte plus large de
                                            l'histoire.   Ceux qui s'intéressent à l'histoire contemporaine savent que les gens dits
                                            compréhensifs, ceux qui se sont
                                            établit leur jugement à partir de la
                                            poursuite/du déroulement apparent
                                            des faits, ont cru pouvoir dire en
                                            toute compétence lorsque cette
                                            guerre a éclaté : cette guerre ne
                                            peut durer plus de quatre, au plus
                                            six mois, selon les conditions
                                            économiques et sociales générales
                                            qui se sont développées dans
                                            l'humanité en tant que structure
                                            sociale. - Ce ne sont pas des gens
                                            vraiment insignifiants qui ont
                                            choisi ce jugement en tant que tel,
                                            dont ils ont cru qu'il serait
                                            profondément pris d'une façon de
                                            voir appropriée sur ce qu'un
                                            connaisseur des circonstances
                                            pouvait observer.   
 
 De quelle manière les événements eux-mêmes ont réfuté un tel jugement
                                            apparemment correct ! Combien peu
                                            sommes-nous encore enclins à nous
                                            dire : de tels jugements appropriés
                                            ont été réfutés, et nous devons nous
                                            reconvertir. En ce genre de choses,
                                            on a à se reconvertir. – On n’a pas
                                            simplement la permission de s'en
                                            tenir aux préjugés compréhensibles
                                            qui restent disponibles, que
                                            l'histoire enseigne ceci ou cela.
                                            L'histoire nous a enseigné que la
                                            guerre ne peut durer plus de quatre
                                            à six mois ; mais comment l'histoire
                                            rencontre la réalité a été enseignée
                                            par cette réalité elle-même ! Un autre exemple tiré d'un contexte historique plus large : En 1789, on peut
                                            dire, au cours de cette époque où la
                                            science de l'histoire telle que nous
                                            la connaissons aujourd'hui vient
                                            tout juste d'émerger - car elle
                                            n'est pas aussi ancienne qu'on le
                                            croit habituellement ; la science de
                                            l'histoire telle que nous la
                                            comprenons aujourd'hui n'a guère
                                            plus de cent ans, comme très peu de
                                            gens le savent - un grand homme a
                                            vraiment pris son poste d'enseignant
                                            historique à l’aube de la
                                            contemplation historique moderne :
                                            Schiller à Jena. Et le discours avec
                                            lequel il a pris son poste
                                            d'enseignant historique est devenu
                                            célèbre : « Sur la tête
                                            philosophique et l'érudit de
                                            pain ». Dans ce discours, en
                                            1789, Schiller a prononcé une phrase
                                            très, très, très étrange comme sa
                                            conviction, comme celle qui devrait
                                            traverser sa vision historique.
                                            Cette phrase sonne comme suit : la
                                            société européenne des États semble
                                            transformée en une grande famille ;
                                            les camarades de la maison peuvent
                                            être hostiles les uns envers les
                                            autres, mais, espérons-le, ne plus
                                            se déchirer les uns les autres. -
                                            Cette phrase est prononcée par
                                            quelqu'un qui a essayé de pénétrer
                                            ce que l'histoire enseigne avec
                                            génialité, et qui avait aussi un peu
                                            de génialité, ce que l'on ne niera
                                            pas. Elle est prononcée à l'époque
                                            qui a immédiatement suivi la
                                            Révolution française avec tout ce
                                            qui l'a suivie. Maintenant, si l'on considère même les périodes plus longues qui ont suivi –
                                            comment se comporte ce que Schiller
                                            a appris de l'histoire - que les
                                            peuples européens, que les États
                                            européens se seraient transformé en
                                            une grande famille, ressembleraient
                                            à une grande famille, qu'ils peuvent
                                            être hostiles mais ne peuvent plus
                                            se déchirer eux-mêmes ? Quelque
                                            chose doit découler de ce que les
                                            signes des temps enseignent
                                            aujourd'hui. C'est qu'on apprenne
                                            vraiment quelque chose d'eux. 
 
 
 Maintenant, comment cela se fait-il réellement avec ce qui repose à la base,
                                            avec la phrase : L'histoire enseigne
                                            ceci ou cela ? – Avant toutes
                                            choses, il faut être clair que l'on
                                            ne peut pas juger la vie d’après ses
                                            simples symptômes externes. C'est
                                            tout de suite ce que veut la science
                                            de l’esprit : s'éloigner de la
                                            surface, pénétrer les soubassements
                                            de la vie. On ne peut pas juger la
                                            vie d'après ses symptômes externes.
                                            Ce qui est apparu comme un mode de
                                            pensée de science de la nature -
                                            comme je l'ai dit, je le tiens en
                                            haute estime - a émergé des
                                            habitudes de pensée, des impulsions
                                            de pensée qui se sont hissées dans
                                            l'humanité au cours des derniers
                                            siècles. C'est l'expression de ces
                                            impulsions de pensée. Et pas
                                            seulement la pensée de science de la
                                            nature, mais toute la pensée de
                                            l'humanité a été attirée dans ces
                                            habitudes de pensée, de sorte que
                                            ces habitudes de pensée n'ont pas
                                            seulement un effet bénéfique dans la
                                            science de la nature, mais qu'elles
                                            doivent aussi travailler dans
                                            d'autres domaines de la vie. On peut
                                            déjà dire : on s’est donné du mal
                                            pour porter dans d'autres domaines
                                            de la vie humaine ce qui a rendu
                                            grande la science de la nature,
                                            comme direction de la pensée, comme
                                            impulsion de la pensée. La
                                            sociologique, la morale devrait de
                                            préférence nous occuper aujourd'hui.
                                            Mais les impulsions ont eu un effet
                                            différent. 
 
 
 Celui qui est capable de suivre l'histoire contemporaine dans un sens plus
                                            profond sait combien intimement ce
                                            que ces impulsions ont exprimé en
                                            tant qu'effets dans le cours du
                                            temps, est pendant à l'événement
                                            catastrophique dans lequel nous
                                            vivons aujourd'hui.  Je veux seulement mentionner comme point de départ que tout de suite
                                            des penseurs exceptionnels se sont
                                            efforcés de transférer aussi dans le
                                            domaine sociologique, à la
                                            contemplation qui débouche
                                            finalement dans l'histoire, la vie
                                            historique de l'humanité, ce qui
                                            s’est donné plein de signification
                                            comme mode de représentation de
                                            science de la nature. 
 Ce serait un exemple dans cette direction, mais des centaines et des
                                            centaines d'exemples pourraient être
                                            mentionnés. Le grand philosophe
                                            anglais Herbert Spencer a essayé
                                            d'appliquer des concepts,
                                            représentations biologiques, issues
                                            de la vision scientifique de la vie,
                                            à la coexistence/vie commune sociale des humains. Le concept d’évolution a donc été
                                            appliqué à tout. Elle a aussi été
                                            appliquée a bon droit à la vie de
                                            l’être humain. 
 
 
 Maintenant Herbert Spencer a dit : On voit l’évolution même dans la vie
                                            organique, dans la vie des animaux,
                                            dans la vie des humains ; l'être
                                            vivant individuel/particulier se
                                            développe ainsi qu'il provient des
                                            germes, d'une triple couche
                                            cellulaire, l'ectoderme, le
                                            mésoderme et l'endoderme ainsi
                                            nommés. Il y a trois couches
                                            cellulaires à partir desquelles se
                                            développent les divers organes des
                                            animaux et des humains. Herbert
                                            Spencer, le Herbert Spencer habitué
                                            aux représentations de science de la
                                            nature, essaie maintenant
                                            d'appliquer cette façon de saisir un
                                            processus de science de la nature à
                                            la vie historico-sociale. Il essaie
                                            de saisir ce qui se développe dans
                                            la vie humaine, dans la vie morale,
                                            historique, sociale, de telle sorte
                                            qu'elle se développe aussi à partir
                                            d'une triple stratification. Très
                                            intéressant, il transfère tous ces
                                            systèmes organiques qui se
                                            développent chez les humains et les
                                            animaux de l'ectoderme au fait que,
                                            dans la vie sociale, le faire, le
                                            travail de ceux qui appartiennent à
                                            l'état militaire se développerait à
                                            partir de l'ectoderme quasi social,
                                            ceux qui appartiennent à l'état
                                            industrieux, de l'endoderme social,
                                            et ceux qui appartiennent à l'état
                                            mercantile/marchand, l'état
                                            médiateur dans le social, du
                                            mésoderme. Alors c'est seulement une
                                            conséquence nécessaire que le grand
                                            philosophe anglais Herbert Spencer
                                            continue : « Parce que le
                                            système nerveux et le cerveau se
                                            développent à partir de l'ectoderme
                                            dans l'organisation, le meilleurs se
                                            développe aussi à partir de
                                            l'ectoderme social. - Bien sûr, je
                                            n'aurai pas cette vision militariste
                                            du philosophe Herbert Spencer à
                                            représenter, je ne veux pas
                                            m’exprimer sur ce point de vue en
                                            détail ici pour des raisons
                                            facilement compréhensibles ; mais
                                            c'est seulement une conséquence
                                            nécessaire pour lui qu'il dit alors
                                            que les cercles dirigeants de tout
                                            État doivent nécessairement émerger
                                            de la position militaire, car sinon
                                            l'État n'aurait pas de système
                                            nerveux, pas de système de tête, pas
                                            de têtes, mais seulement les organes
                                            subordonnés.   
 
 
 Ce n'est qu'à titre d'exemple, des centaines et des centaines pourraient
                                            être cités, pour la tentative, si
                                            souvent faite, de transférer
                                            directement la pensée de science de
                                            la nature à la compréhension de la
                                            vie sociale-historique. 
 Quiconque a un sentiment pour de telles choses - je parle tout d’abord
                                            seulement de sentiments pour les
                                            choses - verra comment toutes ces
                                            tentatives ne montrent qu'une
                                            seule chose : qu’avec de telles
                                            représentations, qui réalisent de si
                                            grandes choses dans la science de la
                                            nature, on ne peut pas du tout
                                            approcher ce qui est efficace dans
                                            la vie sociale, ce qui est efficace
                                            dans la vie sociétale. On n’arrive
                                            pas approcher ces choses. La grande
                                            question se pose : Pourquoi
                                            n’approche-t-on pas ces choses ? Je vais maintenant sembler devoir partir de quelque chose de très, très
                                            lointain pour permettre à nos
                                            réflexions de déboucher dans le
                                            domaine moral-social. Mais dans la
                                            science de l’esprit, parce qu’elle
                                            ambitionne une sorte connaissance
                                            essentiellement autre que l’est
                                            celle de science de la nature,
                                            maintes choses doivent justement
                                            être apportées beaucoup plus loin
                                            aujourd'hui. La première chose sur quoi j’ai à rendre attentif en pendant de ce que j'ai
                                            dit avant-hier, c'est que les
                                            humains d'aujourd'hui sont peu
                                            enclins à inclure toute la vie de
                                            l'humain dans leur connaissance. Ce
                                            qui est inclus dans la connaissance
                                            est ce qui est enfermé dans la vie
                                            éveillée de jour.     
 Maintenant, ceux qui ont suivi mes explications avant-hier ne soupçonneront
                                            pas de vouloir introduire des choses
                                            fantastiques et oniriques dans les
                                            considérations de science de
                                            l’esprit ; mais cela doit être
                                            souligné : Toute la vie humaine est
                                            constituée de ce que l'humain - par
                                            souci de brièveté, je ne peux pas
                                            aller sur d'autres êtres aujourd'hui
                                            - ce que l'humain expérimente dans
                                            la vie éveillée de jour, et ce qui
                                            se place dans cette vie pendant le
                                            sommeil et pendant le rêve, qui tout
                                            d’abord ondoie de la vie de sommeil
                                            en des images chaotiques. Ce sont
                                            donc les vues les plus étranges, les
                                            plus particulières façons de voir
                                            tout de suite dans le domaine de la
                                            façon de représenter selon la
                                            science de la nature, qui ont été
                                            formées aussi en rapport avec la vie
                                            de sommeil et de rêve. Il serait
                                            très intéressant d'en parler à un
                                            moment donné. Seulement, je dois
                                            être bref sur ces choses, dont il
                                            faut seulement tenir compte. Avant
                                            toutes choses, en ce qui concerne ce
                                            qui devrait être le cas quand on
                                            dort, on a vraiment des
                                            représentations bien étranges. Je
                                            dois quand-même attirer l'attention
                                            sur celles-ci. 
 
 Qui ne sera pas souvent convaincu aujourd'hui, même en tant que
                                            scientifique, que le sommeil vient
                                            de la fatigue, que l'homme est
                                            simplement fatigué et que le sommeil
                                            doit se produire. Tout le monde peut
                                            facilement se permettre de réfuter
                                            cette théorie de la fatigue en se
                                            rappelant que le retraité bien
                                            nourri qui, d'une manière ou d'une
                                            autre, se débarrasse de lui-même
                                            lors d'un concert ou d'une
                                            conférence et s'endort après les
                                            cinq premières minutes n'a pas
                                            besoin de s'endormir de fatigue,
                                            mais qu'il doit y avoir des raisons
                                            complètement différentes. 
 Celui qui explore ces choses verra que la fatigue se produit par le sommeil
                                            plutôt que le sommeil par la
                                            fatigue. Dormir et veiller sont
                                            maintenant vraiment un rythme de vie
                                            qui doit alterner, car l'un est
                                            aussi nécessaire à la vie humaine
                                            que l'autre. 
 Maintenant, comme je l'ai dit, je ne peux pas entrer dans les
                                            caractéristiques réelles de ce
                                            rythme de vie ; ce qui est
                                            important, cependant, c'est que la
                                            science de l’esprit, d'une part, est
                                            forcée de poursuivre réellement cet
                                            autre côté de la vie humaine, le
                                            sommeil, avec sa révélation dans les
                                            rêves, et, d'autre part, est forcée
                                            de réaliser que ce que nous appelons
                                            le sommeil et le rêve est beaucoup
                                            plus répandu dans la vie humaine
                                            qu'on ne le suppose habituellement
                                            dans un jugement trivial. 
 La science de l'esprit n'a rien à voir avec l'acceptation de vieux préjugés
                                            superstitieux. Et il appartient
                                            certainement aux vieux préjugés
                                            superstitieux, par exemple, si l'on
                                            attache une signification
                                            prophétique au rêve pour quelque
                                            chose dans le futur. Mais dans une
                                            telle vieille superstition, il y a
                                            parfois un noyau raisonnable (NDT raison synthétique). Mais on ne
                                            doit pas le prendre comme
                                            d'habitude. 
 Lorsque j'ai récemment donné un cycle de conférences et que j'ai pu parler
                                            plus exactement de certaines choses
                                            qu'ici, où j'avais moins de temps
                                            disponible, j'ai également attiré
                                            l'attention sur la façon dont le
                                            problème du sommeil, des rêves,
                                            devait être pris en compte par la
                                            science de l’esprit. A ceci a été
                                            répondu par le côté qui pratique la
                                            psychanalyse que cette science de
                                            l’esprit orientée
                                            anthroposophiquement parlerait d'une
                                            certaine connaissance plus élevée,
                                            qui se laisserait volontiers
                                            comparer en rapport à la force avec
                                            laquelle elle travaille dans la
                                            conscience, avec les représentation
                                            de rêve présentes dans la
                                            conscience, mais que la
                                            psychanalyse, qui veut être si
                                            éclairé, si de science de la nature,
                                            atteindrait la chose correcte dans
                                            cette relation, parce qu'elle
                                            utilise seulement ce que l'homme
                                            rêverait pour l'exploration de la
                                            nature humaine d'une telle manière
                                            qu'elle voit purement du symbolique
                                            dans les expressions du rêve, dans
                                            tout ce qui apparaît en dehors de la
                                            conscience ordinaire, dans le
                                            subconscient ainsi nommé, seulement
                                            du symbolique ; alors que, par
                                            exemple, en tant que représentant de
                                            la science de l’esprit, je prends
                                            comme réalité ce qui se passe sinon
                                            dans le subconscient. Maintenant, quelque chose de moins exact, quelque chose de plus équivoque on
                                            ne pourrait exposer. Car dans la
                                            vraie science de l’esprit à
                                            orientation anthroposophique, ne
                                            viendrait à personne de considérer
                                            ce que le rêve offre, ce qui est le
                                            contenu immédiat du rêve aussi comme
                                            seulement symbolique. On peut dire
                                            en toute tranquillité : si la
                                            psychanalyse pense être au-delà de
                                            la science de l’esprit en ce sens
                                            qu'elle considère le rêve comme
                                            quelque chose de symbolique, ainsi
                                            la science de l’esprit n’en est pas
                                            quelque peu à regarder le contenu du
                                            rêve comme une réalité, mais elle
                                            montre même que ce qui est le
                                            contenu du rêve n'a aucune valeur
                                            réelle, aucune signification réelle.
                                            Elle dit par contre : Ce qui vit
                                            dans le rêve, ce qui opère dans le
                                            rêve, est pendant à ce dont j'ai
                                            parlé avant-hier, ce que l'humain
                                            apprend à connaître comme son noyau
                                            originel éternel. Quand l'humain
                                            travaille en rêve - si on a la
                                            permission d'appeler cela travailler
                                            – ainsi travaille un excès de sa
                                            conscience ordinaire dans le rêve,
                                            cet excès de sa conscience
                                            ordinaire, cet excès de sa
                                            conscience ordinaire qui, s'il est
                                            regardé exactement par une
                                            connaissance à discuter aussi à
                                            nouveau justement en principe
                                            immédiatement après, s'avère être
                                            pendante au noyau originel éternel
                                            essentiel de l'humain, qui entre
                                            dans la vie spirituelle après la
                                            mort par la porte de la mort. Ce qui
                                            vit dans le rêve est aussi ce qui
                                            travaille maintenant dans notre
                                            avenir. Mais ce que l’humain vit
                                            dans le rêve, les images qu'il vit,
                                            elles n'ont rien du tout à voir avec
                                            la réalité qui repose à la base du
                                            rêve.   
 
 
 C’est pourquoi, le chercheur de l’esprit ne regardera jamais le rêve d'une
                                            manière telle qu'il ne tiendra pas
                                            compte de ce qui suit : Quand
                                            quelqu'un rêve quelque chose, le
                                            rêve est basé sur un fait spirituel,
                                            mais les images du rêve qui sont
                                            vécues, racontées comme vécues dans
                                            les rêves pourraient être
                                            complètement différentes. Un humain
                                            peut vivre la même chose qu'un autre
                                            dans un rêve ; mais il peut raconter
                                            le rêve d'une manière complètement
                                            différente, radicalement différente,
                                            parce que ses images de rêve ont des
                                            significations complètement
                                            différentes. De quoi s’agit-il pour
                                            le chercheur de l’esprit lors du
                                            rêve ? Il ne s’agit pas pour lui de
                                            suivre les images du rêve en tant
                                            que telles - qu'on les saisisse dans
                                            leur réalité ou dans leur symbolisme
                                            - mais du drame intérieur du rêve :
                                            comment une image suit l'autre, si
                                            une image remplace/détache l'autre,
                                            c'est-à-dire est une détente ou un
                                            apeurement et ainsi de suite. Cette
                                            dramatique intérieure, que l'âme
                                            expérimente complètement
                                            inconsciemment, n'est révélé à la
                                            conscience ordinaire que par le fait
                                            que ce qui a été expérimenté
                                            inconsciemment est revêtu des
                                            réminiscences de la vie quotidienne.
                                            Ce qui travaille là dans son
                                            subconscient comme la dramatique
                                            d’âme en ces images, se déguise en
                                            images. La même expérience peut se déguiser autrement pour des centaines, en des
                                            centaines d'autres images. Celui qui
                                            apprend à connaître un rêve en tant
                                            que chercheur de l’esprit sait donc
                                            qu'il n'a pas à écouter le rêve
                                            d'une manière telle qu'il regarde
                                            son contenu, mais le comment en lui,
                                            sur la façon et la manière dont les
                                            images ondoient. C'est là
                                            l'essentiel. Je mentionne ceci parce que j’ai à dire en pendant avec cela que lorsque,
                                            par des exercices de l’âme, par le
                                            renforcement des pouvoirs
                                            particuliers de l'âme comme cela a
                                            été mentionné ici avant-hier,
                                            l'humain arrive sur contempler son
                                            noyau d’être originel éternel,
                                            l'humain reconnaît alors ce qui est
                                            réellement dans le sommeil et le
                                            rêve. Ces choses sont des processus
                                            de conscience, et elles doivent
                                            aussi être reconnues dans le champ
                                            de la conscience. Le chercheur de
                                            l’esprit qui explore la conscience
                                            d'une manière telle que je l'ai
                                            déclaré avant-hier arrive à la
                                            conclusion que ce qui est si souvent
                                            mal compris ces derniers temps,
                                            auquel aucune pensée de science de
                                            la nature ne peut arriver, est
                                            témoigné précisément par
                                            d'excellents physiologistes
                                            psychiques comme Ziehen et d'autres
                                            : que l'humain peut avoir
                                            l'expérience-Je, le vécu-Je, comme
                                            il l'a, seulement parce qu’il est
                                            enserré dans le rythme de vie de la
                                            veille et du sommeil. 
 
 
 Si l'on apprend à reconnaître ce qu'est l'âme, ainsi on apprend aussi à
                                            reconnaître que l’humain sait
                                            seulement d'un Je qu'il n'est pas
                                            toujours fiché, entre la naissance
                                            et la mort, à l'intérieur de la vie
                                            éveillée. Qu’on se pense
                                            hypothétiquement la vie éveillée
                                            étendue sur toute la vie humaine
                                            entre la naissance et la mort ;
                                            qu’on se pense qu'on ne pourrait
                                            jamais dormir : alors on n'aurait
                                            jamais cette rébellion/butée à
                                            laquelle le Je prend conscience de
                                            lui-même dans le temps. Par ce qu’on
                                            peut dormir, qu’on vit avec cette
                                            conscience, qui s’active dans le
                                            monde sensoriel extérieur et avec la
                                            raison analytique/les raisons, qu’on
                                            peut cet échanger ceci avec une
                                            conscience entre s'endormir et se
                                            réveiller, différencie le rien parce
                                            que c'est vague, par cela on a sa
                                            conscience-Je. L'humain
                                            n'apprendrait pas à se dire "je"
                                            s'il n'était pas pris dans le rythme
                                            de la vie entre dormir et veiller. 
 
   C'est étrange à quel point on est peu enclin à se lancer dans ce genre de
                                            choses. Le grand esthète Friedrich
                                            Theodor Vischer, dit V-Vischer,
                                            s'est lancé dans un examen de la vie
                                            de rêve. Il a critiqué le livre
                                            intéressant de Johannes Volkelt sur
                                            la fantaisie du rêve et a écrit un
                                            traité à ce sujet. On avait une
                                            tendance à faire de lui un
                                            spiritualiste, bien qu'il ne se
                                            laisse certainement pas aller à de
                                            telles choses en un faux sens
                                            mystique. Maintenant que ne fait-on
                                            pas de l’humain quand on veut lui
                                            nuire en quelque chose ? Mais
                                            Vischer savait que les humains
                                            pouvaient bien dire pendant
                                            longtemps : Ce qui s’extériorise
                                            dans les rêves est chose
                                            fantastique. - Certes, c'est chose
                                            fantastique, mais dans cette chose
                                            fantastique vit ce qui est le noyau
                                            essentiel originel éternel même de
                                            l'âme. Et quand l’humain n'est pas
                                            prêt à développer lors de la vie de
                                            jour pleinement éveillé, par la vie
                                            de jour pleinement éveillée, par ce
                                            que l'on peut appeler conscience
                                            visionnaire, des représentations
                                            d'une force telle, que sinon le rêve
                                            a, alors il n'est absolument pas en
                                            état de regarder dans l'éternité de
                                            l'âme humaine. Si l'on veut regarder
                                            dans l'éternité de l'âme humaine,
                                            ainsi on doit être en état d'élever
                                            ce qui travaille involontaire dans
                                            le rêve à la conscience volontaire,
                                            pleinement libre. 
 
   Mais à cette époque, Friedrich Theodor Vischer a attiré l'attention d'une
                                            manière très intéressante sur
                                            quelque chose qui, correctement
                                            poursuivi, jette une énorme lumière
                                            sur la vie humaine. Il a fait
                                            remarquer que celui qui ne peut pas
                                            comprendre correctement le rêve ne
                                            comprend aussi absolument pas la vie
                                            humaine des affects, la vie
                                            passionnelle, la vie de
                                            sensation/sentiment. Pourquoi cela ?
                                            Friedrich Theodor Vischer a en effet
                                            complètement atteint ce qui est
                                            correct ! Exactement justement ainsi
                                            que l'âme est active dans les rêves,
                                            seulement qu'elle
                                            se vit là dans des images qui sont
                                            des réminiscences de la vie,
                                            justement ainsi l'âme humaine est
                                            active dans la vie des sensations,
                                            des affects, et des passions pendant
                                            de la vie éveillée de jour. Nous rêvons dans nos sensations/sentiments, dans nos affects, dans nos
                                            passions. Et celui qui est en état
                                            de suivre véritablement la vie de
                                            l'âme sait : le même degré
                                            d'intensité et de qualité de vie de
                                            l'âme qui s’extériorise dans le
                                            rêve, ma foi d'une manière anormale,
                                            elle s’extériorise pendant la vie
                                            éveillée de jour dans tout ce qui
                                            vit sinon dans les sentiments
                                            humains. La recherche de l’esprit
                                            montre tout de suite par le fait
                                            qu'elle observe réellement l'âme
                                            avec ses méthodes que l'humain a
                                            seulement sa vie de jour pleinement
                                            éveillé pour l'observation externe
                                            des sens et pour la vie de
                                            représentation. C'est seulement en
                                            rapport aux perceptions sensorielles
                                            et à la vie de représentation que
                                            nous sommes vraiment éveillés,
                                            pendant que le rêve s’introduit dans
                                            la vie éveillée de jour. Il
                                            s’introduit dans la vie éveillée de
                                            jour, de sorte qu’est rêvé ce que
                                            nous expérimentons émotionnellement,
                                            ce qui est d’impulsions
                                            émotionnelles en nous. Tandis que la
                                            vie éveillée de jour se déroule dans
                                            les perceptions sensorielles et les
                                            représentations, le sous-courant de
                                            la vie subconsciente, qui peut
                                            cependant être élevé dans la
                                            conscience par la science de
                                            l’esprit, le courant de la vie
                                            subconsciente continue comme un
                                            courant de rêve dans le sentiment,
                                            dans la vie de passion ; nous
                                            continuons à rêver en veillant. Et
                                            avant toutes choses : Nous
                                            continuons à dormir en ce que nous
                                            veillons. Nous ne rêvons pas
                                            seulement, nous continuons à dormir
                                            en veillant. Tout ce qui vit dans nos sentiments/sensations, nous le rêvons pendant la
                                            veille. Ce qui vit dans notre
                                            volonté, cela ne nous est pas plus conscients dans notre vie éveillée de jour, que la conscience
                                            sourde, justement pas perceptible
                                            pendant le sommeil. C'est tout de
                                            suite pourquoi les humains dans les
                                            domaines philosophiques ont toujours
                                            discutés si la volonté pouvait être
                                            libre ou non, parce qu'avec la
                                            conscience ordinaire, peu importe à
                                            quel point ils sont des philosophes
                                            éclairés, ils ne peuvent pas
                                            regarder dans la pulsion de l'âme
                                            quand elle s'exprime dans la
                                            volonté, tout comme ils ne peuvent
                                            pas regarder dans ce que l'âme
                                            expérimente pendant le sommeil sans
                                            rêve le plus profond. Car la vie de
                                            la volonté dans ses secrets réels ne
                                            sera pas seulement rêvée, elle sera
                                            endormie dans la conscience
                                            ordinaire. Nous ne savons rien de
                                            plus de quelque action que nous
                                            commettons, de n’importe quoi ce que
                                            nous mettons dans la vie que ce qui
                                            va de la perception sensorielle à la
                                            représentation. Vous pouvez vous
                                            convaincre par vous-même que des
                                            psycho-physiologistes réfléchissant
                                            selon la science de la nature sont
                                            déjà arrivés sur cette chose, si
                                            vous étudiez le très important livre
                                            de Theodor Ziehen sur la psychologie
                                            : qu'il faut s'arrêter à la
                                            disposition de la volonté, à
                                            l'impulsion de la volonté, à l'idée
                                            que l'on ne peut pas descendre plus
                                            bas. Alors en premier monte l'action
                                            terminée qui entre à nouveau dans la
                                            représentation. Ce qui se repose
                                            entre l'action achevée et la
                                            représentation, c’est justement
                                            immergé ainsi dans la torpeur de la
                                            conscience lors de la vie éveillée
                                            de jour comme est immergé dans
                                            l'obscurité, ce que l’humain vit
                                            entre endormissement et réveil,
                                            quand aucun rêve ne passe par son
                                            sommeil. 
   Ainsi nous continuons à rêver pendant notre vie éveillée de jour, ainsi nous
                                            continuons à dormir. De notre vie de
                                            rêve, qui traverse notre veille,
                                            proviennent les impulsions de
                                            sentiment, de la vie de sommeil
                                            pénétrant/traversant la vie éveillée
                                            de jour, les impulsions de volonté.
                                            Ainsi, ce qui s'exprime dans la vie
                                            sociale, ce qui s'exprime dans
                                            l'histoire, provient de nos vies de
                                            rêve et de sommeil. Si l'on examine ces choses, on a toutefois besoin – j’en ai parlé avant-hier
                                            - d'un patrimoine de connaissance
                                            qui active l'âme d'une manière
                                            complètement différente que n’en est
                                            en l’état la conscience ordinaire,
                                            et qui rend vraiment capable de
                                            regarder/contempler la vie d’âme en
                                            tant que telle par ce qui est d’âme.   Aujourd'hui aussi, j’aimerais ajouter quelque chose que la conscience doit
                                            faire avec elle-même pour arriver à
                                            la vue de ces choses. Parce
                                            qu'émergera toujours de nouveau et à
                                            nouveau le malentendu que le
                                            chercheur de l’esprit ne prouve pas
                                            ses choses. Il les prouve en
                                            montrant ce que l'âme accomplit pour
                                            venir à la vue de ces choses. 
 Mais on ne peut pas venir toutefois à la vue des choses quand on s’attire
                                            seulement le conseil de la
                                            conscience ordinaire. Comme je l'ai
                                            dit, j'en ai parlé avant-hier. Vous
                                            trouverez plus de détails dans mes
                                            livres, comme dans « Science
                                            secrète » et « Comment
                                            obtient-on des connaissances des
                                            mondes supérieurs ? », ou
                                            résumés dans mon livre "Vom
                                            Menschenrätsel"(NDT : « Des énigmes de l’humain »), de nouveau maintenant dans mon livre le plus récent, qui paraîtra ces
                                            jours-ci : "Von Seelenrätseln" (NDT : « Des énigmes de l’âme »). Mais J’aimerais souligner une chose qui peut revêtir une importance
                                            particulière pour notre
                                            considération d'aujourd'hui : La
                                            façon de représenter, qui est
                                            pleinement justifiée pour les
                                            pensées de science de la nature,
                                            doit devenir tout à fait différente
                                            si l'humain veut saisir pleinement
                                            de l’œil ce que j'ai dit maintenant
                                            et ce que je vais encore dire. Elle
                                            n'est pas à saisir avec une pensée
                                            aussi façonnée qu'on l'utilise à
                                            juste titre lorsqu'il s'agit de la
                                            vie ordinaire de jour. On ne descend
                                            pas, par exemple, dans les domaines
                                            où se trouvent les impulsions de la
                                            vie sociale, morale, juridique,
                                            éthique. On a besoin là de concepts
                                            qui sont beaucoup plus étroitement
                                            familiers à la réalité que les
                                            concepts de science de la nature.
                                            Les concepts de science de la nature
                                            se caractérisent tout de suite par
                                            cela que le fait de l’être est en
                                            dehors d'eux, que d’une certaine
                                            manière ils ne sont pas du tout
                                            assignés à immerger dans l’objet, à
                                            immerger dans l'objectivité
                                            elle-même. Avec ces concepts on ne
                                            peut pas pénétrer la science de
                                            l’esprit. Pour pénétrer la science
                                            de l’esprit, il est nécessaire que
                                            les concepts grandissent avec la
                                            vie, qu'ils s'immergent dans la vie,
                                            afin qu'ils aient de telles
                                            expériences en eux-mêmes, qu'ils
                                            ressentent vibrer de telles
                                            expériences en eux-mêmes, comme cela
                                            va de soi à l'intérieur des choses
                                            elles-mêmes. On peut atteindre cela
                                            seulement en se libérant de la façon
                                            dont on se tient dans la conscience
                                            ordinaire avec ses représentations
                                            sur les choses. Mais cette
                                            conscience ordinaire s'est étendue à
                                            juste titre/avec droit sur
                                            l'ensemble de la vision de la
                                            nature, car ce n'est que par cela
                                            que les brillants progrès de la
                                            science de la nature peuvent être
                                            atteints.   Quand l'humain entre dans l’observation de science de l’esprit, ses
                                            représentations deviennent quelque
                                            chose d’entièrement différent. Vous
                                            voyez, si on regarde un arbre de
                                            quatre côtés - j'ai déjà exposé
                                            l'exemple ici - photographié de
                                            quatre côtés, alors ces quatre côtés
                                            sont très différents les uns des
                                            autres, et vous aurez quand-même
                                            toujours le même arbre. On ne peut
                                            pas voir ce qu'est l'arbre à partir
                                            d'une photographie. 
 Dans la vie ordinaire, l'homme est satisfait quand il a un
                                            concept comme une image d'un quelque
                                            processus ou d'une entité, quand il
                                            peut exprimer purement une loi de la
                                            nature. Aussitôt que l'on entre dans
                                            la science de l’esprit, des concepts
                                            tels que ces photographies doivent
                                            être appliqués de quatre côtés. On
                                            ne peut jamais recevoir une
                                            représentation d'un être ou d'un
                                            fait du monde spirituel réel si l'on
                                            forme seulement un
                                            concept. On doit former ses concepts
                                            de telle sorte qu'ils tournent
                                            autour de la chose, pour ainsi dire,
                                            qu'ils considèrent la chose aussi
                                            loin que possible de différents
                                            côtés, je peux maintenant dire, bien
                                            que le concept soit seulement pensé
                                            symboliquement. Dans la vie
                                            extérieure, les humains sont
                                            panthéistes, monadistes, monadistes
                                            ou monistes ou n’importe quel autre
                                            « iste ». On croit pouvoir
                                            explorer correctement quelque chose
                                            de la réalité avec une telle
                                            représentation. Le scientifique de
                                            l’esprit sait que ce n'est pas
                                            possible. Quand il s'agit d'un
                                            domaine spirituel, ce n'est pas
                                            possible de faire de la recherche
                                            panthéiste, de regarder l'arbre d'un
                                            seul côté. En même temps, on doit
                                            être monadiste, photographier
                                            l'arbre d'un autre côté et ainsi de
                                            suite, on doit rendre ses concepts
                                            mobiles intérieurement. 
 Mais cela vous donne la possibilité de vraiment plonger dans la pleine vie.
                                            Par cela, comme je l'ai montré dans
                                            mon livre "Vom Menschenrätsel", vous
                                            devenez conforme à la réalité dans
                                            vos concepts. Et il est nécessaire
                                            de devenir de plus en plus réaliste
                                            et réaliste dans ses concepts. C'est
                                            ce qu’ambitionne le chercheur de
                                            l’esprit. J’aimerais me rendre clair
                                            par un d'exemple. Vous voyez, le chercheur de la nature a tout à fait raison quand il reste
                                            dans la sphère de la conscience
                                            ordinaire avec ses concepts. Des
                                            choses significatives sont atteintes
                                            dans son domaine légitime quand il
                                            prend ces concepts tels que la
                                            conscience ordinaire les rend
                                            visibles par la vie, car là ils
                                            s'avèrent être appropriés pour
                                            saisir les faits qui tombent sous
                                            les sens. Quand toutefois le
                                            chercheur de la nature veut alors
                                            déployer ces concepts au-delà des
                                            faits tombant sous les sens, alors
                                            il doit être conscient qu'il entre
                                            peut-être dans un vide, qu'il ne
                                            reste plus conforme à la réalité.
                                            L'exemple suivant est très
                                            intéressant à ce sujet. 
 Le professeur Dewar, un grand penseur de science de la nature de notre
                                            temps, a très bien et
                                            significativement dépeint, de ce que
                                            le chercheur peut observer
                                            aujourd'hui comme processus, comment
                                            sera l'état final de la terre après
                                            des millions d'années. En procédant
                                            correctement physiquement, tout
                                            comme un bon physicien tire tout en
                                            conseil, de se former des façon de
                                            voir sur comment au cours de courtes
                                            périodes de temps se transforment
                                            certains rapports/certaines
                                            conditions. Alors on calcule, dans
                                            une certaine mesure, en prolongeant
                                            le changement dans un temps plus
                                            court sur une grande période de
                                            temps, à quoi ressemble la chose
                                            après des millions d'années. Le
                                            professeur décrit de façon très
                                            intéressante comment un temps peut
                                            alors se produire où, par exemple,
                                            le lait sera solide. - Je ne sais
                                            pas comment il viendra alors au
                                            jour; c'est une autre chose ! - Il
                                            décrit comment on enduira les murs
                                            de la pièce de ce blanc de lait ; le
                                            lait sera si ferme. Toutefois, il
                                            fera alors plusieurs centaines de
                                            degrés de moins qu'aujourd'hui. Mais
                                            il n'y aura pas de lait liquide, le
                                            lait sera solide. Les choses sont
                                            toutes conçues avec une grande
                                            perspicacité de science de la
                                            nature, et il n'y a pas d'objection
                                            à ce que de telles hypothèses soient
                                            avancées sur un sol de science de la
                                            nature. 
 Pour le chercheur de l'esprit, une autre pensée s’ajoute immédiatement,
                                            parce qu'il pense de façon vivante,
                                            réelle et non abstraite. On peut
                                            donc même bien prendre l'exemple
                                            d'un jeune humain de quatorze ans,
                                            comment il a changé jusqu'à la
                                            dix-huitième année, puis mettre ces
                                            petits changements ensemble, selon
                                            la méthode du professeur Dewar, et
                                            maintenant calculer comment cet
                                            organisme humain doit être après
                                            trois cents ans. C'est entièrement
                                            la même méthode. Mais après trois
                                            cents ans en tant que qu’humain
                                            physique, l'humain ne vit plus ! Au
                                            chercheur de l'esprit, cela se
                                            présente immédiatement. L'approche
                                            est tout à fait correcte et reprend
                                            toutes les chicanes
                                            scientifiques-physiques. Il n'y a
                                            rien à objecter à cela, elle est
                                            tout à fait correcte. On n’a pas la
                                            permission de la présenter comme
                                            fausse, mais elle n'est pas
                                            réaliste, elle ne pénètre pas le
                                            réel. On pourrait aussi revenir sur
                                            les changements que subit
                                            l'organisme humain et se demander
                                            comment était-ce il y a trois cents
                                            ans ? On en recevrait quelque chose
                                            de très beau - seulement l'humain
                                            n'a pas vécu il y a trois cents ans
                                            ! Mais selon ce modèle, celui qui
                                            forme des théories, forme ses
                                            exemples. La théorie de Kant-Laplace
                                            du brouillard primitif - elle a subi
                                            de multiples modifications, que l'on
                                            peut toutes connaître -, mais ce qui
                                            la sous-tend en principe est une
                                            pensée illicite/non autorisé pour le
                                            chercheur de l’esprit, car tout
                                            comme l'humain n'a pas vécu
                                            physiquement il y a trois cents ans,
                                            quand aussi son état antérieur et
                                            postérieur a été calculé
                                            correctement, et la terre n'a pas
                                            vécu à l'époque pour laquelle la
                                            théorie de Kant-Laplace sur le
                                            brouillard primitif est établie ; et
                                            le système solaire n’était pas
                                            disponible. Je n'ai donné ceci qu'à
                                            titre d'exemple de la manière dont
                                            les idées peuvent être tout à fait
                                            justes, peuvent être absolument
                                            dérivées des bonnes fondations, mais
                                            n'ont pas besoin d'être conformes à
                                            la réalité. 
 
 
 
   C'est tout de suite ce que le chercheur de l’esprit atteint à travers ses
                                            exercices pour arriver à de telles
                                            représentations qui sont conformes à
                                            la réalité, avec lesquelles il
                                            saisit ce qui peut seulement être
                                            saisi lorsqu'on s'immerge dans la
                                            réalité. Et à travers une telle
                                            immersion, on apprend a connaître
                                            comment le Je serait alors dans sa
                                            conscience ordinaire si l'homme ne
                                            pouvait pas dormir. La conscience de
                                            soi ou la conscience-Je ne serait
                                            même pas disponible dans la
                                            conscience humaine, si l'humain ne
                                            vivait pas dans le rythme temporel
                                            du sommeil et de la veille. On
                                            apprend aussi, par façon de voir
                                            immédiate, à connaître comment les
                                            caractéristiques/particularités de
                                            sentiment sont en fait rêvées,
                                            comment les caractéristiques de
                                            volonté sont en fait dormies. Entre parenthèses, pour ainsi dire, j’aimerais ajouter quelque chose ici,
                                            parce que j'ai été rendu attentif de
                                            plusieurs côtés à ce qui fait
                                            référence à une remarque que j'ai
                                            faite avant-hier. J'ai dit : Ce que
                                            le chercheur spirituel expérimente
                                            peut être transformé en concepts ;
                                            mais l'expérience elle-même, la
                                            perception directe du spirituel, ne
                                            peut pas être mémorisée, mais doit
                                            être vécue nouvelle encore et
                                            encore. On peut apparemment objecter tout à fait correctement : Comment peut-on
                                            alors savoir qu'une expérience
                                            spirituelle est nouvelle si on ne se
                                            souvient pas ? On ne peut pas se
                                            souvenir de l'expérience spirituelle
                                            justement aussi peu, qu’on peut se
                                            souvenir de certaines personnes que
                                            l’on n'a pas devant soi. L'événement
                                            spirituel, cela disparaît, cela
                                            n'est pas gardé en mémoire. Ce n'est
                                            que lorsqu’on l'a transformé en
                                            concepts, en représentations, qu’on
                                            se souvient des représentations.
                                            Pour éviter seulement tout
                                            malentendu, je voulais le dire entre
                                            parenthèses. 
   Mais maintenant j’aimerais aussi encore effleurer l'autre côté de la
                                            conscience humaine avec une courte
                                            remarque. Que se passe-t-il alors,
                                            quand l'humain élève réellement ce
                                            qui autrement reste toujours dans le
                                            subconscient, ce qui sera
                                            « enrêvé », ce qui sera
                                            endormi, quand il le fait vraiment à
                                            travers des processus intérieurs
                                            tels que vous les trouvez décrits
                                            dans mes livres ? Lorsqu'une
                                            conscience apparaît là-dessus, ainsi
                                            qu'elle est seulement disponible
                                            dans la conscience ordinaire de jour
                                            pour la vie des sens et de
                                            représentation, là l'humain apprend
                                            alors effectivement par exemple à
                                            connaître autrement, ce qui dans ses
                                            impulsions de volonté sera sinon
                                            seulement endormi. Mais comme on
                                            apprend, quand on s’oriente sur la
                                            vie de sommeil, que la conscience-Je
                                            est dépendante de la vie de sommeil,
                                            ainsi on apprend, d'une autre
                                            manière, par l'élévation réelle de
                                            la vie de volonté du subconscient à
                                            la conscience, qu’alors, quand on
                                            avait toujours eu cette vie de
                                            volonté devant soi, si on ne dormait
                                            pas la vie de volonté, on aurait une
                                            tout autre conscience, que la
                                            conscience que développe vraiment le
                                            chercheur de l’esprit d'une certaine
                                            manière. Ce qui veut en nous, et à
                                            certains égards aussi ce qui
                                            correspond à notre sentiment, ce qui
                                            vit dans les impulsions du
                                            sentiment, cela, si l'homme l'avait
                                            devant lui comme sa vie de
                                            représentation, agirait sur lui
                                            comme un autre, comme s'il avait un
                                            second, un autre humain en lui.
                                            L'humain se baladerait alentour avec
                                            un autre humain. Et on peut dire :
                                            c’est arrangé dans le plan de
                                            d’évolution rempli de sagesse de
                                            telle sorte que la conscience
                                            uniforme/unitaire, dont l'humain a
                                            besoin pour sa vie entre la
                                            naissance et la mort, est rendue
                                            possible par le fait que la vie de
                                            la volonté est poussée vers le bas
                                            dans le sommeil, de sorte qu'il
                                            n'est pas séparé en deux par le fait
                                            qu'il doit continuellement regarder
                                            l'autre qui veut en fait en lui. Cet
                                            autre est à son tour pendant à
                                            nouveau avec le noyau essentiel
                                            originel éternel de l'humain, avec
                                            le noyau essentiel originel éternel
                                            libre du corps de l'humain, avec ce
                                            qui ne fonctionne pas à travers la
                                            corporéité. 
 
 
 C’est pourquoi, si le chercheur de l’esprit y arrive vraiment - j'ai dit
                                            avant-hier que je ne me laisserai
                                            pas décourager par une quelconque
                                            timidité pour attirer l'attention
                                            sur les choses qui émergent
                                            réellement du domaine de la
                                            recherche de l’esprit avec une
                                            exactitude scientifique, comme les
                                            lois de la science de la nature dans
                                            le domaine de science de la nature
                                            -, quand le chercheur de l’esprit
                                            arrive vraiment à élever la vie de
                                            volonté et la vie sensation dans la
                                            conscience, quand il renforce son
                                            activité intérieure ainsi qu'il ne
                                            peut pas purement rendre vivante en
                                            soi la vie des sens et de
                                            représentation soi, mais peut rendre
                                            vivant la vie émotionnelle et la vie
                                            de volonté en soi, alors le monde
                                            est complété par l'autre côté, par
                                            le côté spirituel ; alors l'humain
                                            expérimente comme une réalité que
                                            nous sommes séparés de ces âmes qui
                                            ont perdu le corps par la mort,
                                            seulement par notre vie des sens et
                                            par notre vie de représentation. A
                                            l’instant où nous entrons
                                            consciemment dans notre vie de
                                            sensation et de volonté, nous
                                            entrons dans une région où nous nous
                                            tenons en domaine commun avec les
                                            âmes qui sont passées par la porte
                                            de la mort. 
 
 L’être-séparé entre les soi-disant âmes humaines vivantes et les soi-disant
                                            âmes humaines décédées est comblé
                                            par la science de l’esprit. Il est
                                            ponté par la science de l’esprit
                                            d'une manière très exacte. Par une
                                            manière d’observer très exacte, la
                                            vie de l'âme devra toutefois être
                                            transformée à nouveau. Quand des
                                            perceptions réelles veulent être
                                            faites dans ce domaine dans lequel
                                            l'homme entre - les rêves viennent
                                            involontairement, ce qui est
                                            expérimenté dans les rêves vient
                                            involontairement - quand l'humain
                                            veut amener quelque chose dans sa
                                            conscience qui vient réellement du
                                            domaine dans lequel les morts
                                            vivent, alors il doit faire face aux
                                            objets dans le monde spirituel avec
                                            les mêmes représentation
                                            arbitraires, mais maintenant des
                                            représentation plus élevées que
                                            celles de la conscience éveillé de
                                            jour, parce que ces représentations
                                            doivent embrasser la vie de
                                            sentiment et de volonté, il doit
                                            faire face aux objets dans le monde
                                            spirituel avec les mêmes
                                            représentations arbitraires comme on
                                            fait face aux objets dans le monde
                                            sensoriel. Dans le rêve ordinaire,
                                            on ne peut pas distinguer entre ce
                                            qui vous force à représenter et
                                            soi-même. Cette distinction est
                                            disponible lorsque le chercheur de
                                            l'esprit s'approche de la vie à
                                            laquelle appartiennent aussi les
                                            âmes qui sont passées par la mort. 
 C’est pourquoi, les rêves qui viennent involontairement, aussi quand ils
                                            nous apportent des messages
                                            apparents d'un monde suprasensible,
                                            doivent toujours être reçus avec
                                            prudence. Le chercheur de l'esprit
                                            peut seulement reconnaître comme son
                                            observation réelle qu'il veut
                                            réaliser avec le plein arbitraire.
                                            Par conséquent, si le chercheur veut
                                            entrer en lien avec une âme
                                            appartenant à la vie spirituelle qui
                                            est peut être passé déjà depuis
                                            longtemps par la porte de la mort,
                                            alors il peut venir en lien avec
                                            elle parce qu’il ajoute de sa
                                            volonté ce qu’il vit avec l’âme
                                            concernée, pas dans une manière
                                            involontaire telle que cela se passe
                                            par le rêve. 
   Voyez-vous, la recherche de l’esprit nous conduit à reconnaître comment un
                                            autre monde se dresse dans notre
                                            monde, mais qui a une signification
                                            profonde et intense pour notre
                                            monde, pour la simple raison que
                                            notre vie de sensation, que notre
                                            vie de volonté appartient à ce
                                            monde. Pour le monde maintenant qui est enfermé dans les sens, qui devrait être
                                            englobé par des lois tirées de ces
                                            sens, bref pour le monde que regarde
                                            la science de la nature, les
                                            représentations abstraites de la
                                            conscience éveillée et ordinaire
                                            sont suffisantes. Pour le monde de
                                            la vie sociale-morale, on a besoin
                                            de représentations conformes à la
                                            réalité. Des représentations comme
                                            la théorie de Kant-Laplace, comme
                                            les représentations sur l'état final
                                            de la terre, peuvent seulement
                                            conduire à l'erreur. Elles peuvent
                                            être des représentations justifiées
                                            quand on reste dans le champ des
                                            discussions théoriques. A l’instant
                                            où, à partir de la science, on
                                            introduit dans la vie sociale, dans
                                            la structure politique, des
                                            représentations qui sont abstraites,
                                            non conformes à la réalité, on œuvre
                                            avec un effet destructeur, on cause
                                            des catastrophes dans cette réalité.
                                            Là des conceptions qui ne sont pas
                                            conformes à la réalité ont une
                                            signification entièrement autre. 
 Maintenant il s'avère que quand on veut regarder ce qui se passe réellement
                                            au cours de l'histoire humaine, ce
                                            qui continue la vie historique,
                                            alors on ne peut pas le regarder
                                            avec le représenter de science de la
                                            nature ; parce que cette vie
                                            historique n'est pas
                                            expérimentée/vécue dans un tel
                                            domaine, où les représentations de
                                            science de la nature sont à
                                            appliquer, toute l'histoire n'est
                                            pas vraiment impulsée par l'humain
                                            avec des représentations éveillées,
                                            mais elle est rêvée. C'est la chose
                                            importante qui peut être envisagé -
                                            une vérité encore entièrement
                                            paradoxale aujourd'hui, comme le
                                            copernicianisme était un paradoxe
                                            lorsqu'il est apparu - la vie
                                            historique n'est pas créée à partir
                                            de représentations telles que celles
                                            auxquelles nous sommes habitués dans
                                            la science de la nature. La vie
                                            sociologique, sociale ne provient
                                            pas d'une impulsion telle que nous
                                            la saisissons avec la science de la
                                            nature, mais elle sera rêvée.
                                            L'humain rêve la vie sociétale. 
 
 Cela m’a toujours été intéressant – j’ai la permission de faire cette
                                            remarque personnelle ; cela fait
                                            maintenant plus de trente ans que je
                                            m’occupe intensivement de ce
                                            problème, que j'ai cherché à
                                            l'explorer de tous les côtés – il
                                            m’a été intéressant comment des
                                            lumières rayonnantes ont été jetées
                                            sur une énigme quand Herman Grimm
                                            disait souvent dans les
                                            conversations avec moi : Si l'on
                                            applique les concepts habituels, les
                                            concepts de science de la nature à
                                            la vie historique, ainsi qu'ils
                                            devraient être appropriés, ainsi on
                                            n’arrive pas un pas plus loin. Si
                                            l'on veut saisir la vie historique,
                                            si on veut regarder dans les
                                            impulsions qui y travaillent, alors
                                            on le peut seulement avec la
                                            fantaisie. Herman Grimm n'était pas
                                            encore un chercheur de l’esprit, il
                                            rejetait les choses ; mais il
                                            pensait qu'on peut seulement saisir
                                            cette vie historique avec la
                                            fantaisie. Maintenant, avec la
                                            fantaisie on ne peut aussi pas la
                                            saisir. Mais Grimm était au moins
                                            une personnalité qui savait qu'on ne
                                            peut pas entrer dans la vie
                                            historique avec les concepts
                                            habituels.   Mais tout de suite la science de l’esprit peut entrer en ajoutant, à la
                                            conscience ordinaire, la conscience
                                            imaginative, la conscience inspirée
                                            et la conscience intuitive, trois
                                            façons suprasensibles de représenter
                                            de la conscience
                                            visionnaire/contemplative. La
                                            science de l'esprit élève dans la
                                            conscience, ce qui sinon sera rêvé,
                                            ce qui sinon sera dormi. 
 
 Dans les siècles et les millénaires précédents, - j'ai déjà mentionné cela
                                            avant-hier -, les humains avaient
                                            une certaine conscience instinctive
                                            des faits spirituels. Mais cette
                                            conscience instinctive devait être
                                            perdue. Elle a été perdue et le sera
                                            de plus en plus à mesure que les
                                            brillantes réalisations de la
                                            science de la nature feront leurs
                                            preuves dans leur domaine. 
  A partir de l'autre côté, doit
                                            revenir ce qui s’est perdu à la
                                            conscience instinctive. C’est pourquoi, on peut dire : Pendant la vie instinctive humaine, les idées
                                            morales-sociales, les idées
                                            éthiques, les idées juridiques
                                            pouvaient s'écouler dans la vie
                                            historique, dans la vie sociale,
                                            dans la vie sociétale, qui sont on
                                            rêvées ; et ainsi l'humanité peut
                                            maintenat encore vivre de ce qui est
                                            venu de la conscience instinctive.   
 
 Mais cette époque est montée dans laquelle l'humanité doit entrer en pleine
                                            conscience, dans laquelle l'humanité
                                            doit atteindre la pleine liberté. La
                                            vieille conscience instinctive ne
                                            suffira plus. Nous sommes à cette
                                            époque où, à la manière de la
                                            science de l’esprit, doivent être
                                            remontées ces forces qui doivent
                                            être efficaces dans la dotation de
                                            structure sociale de la société,
                                            dans la dotation de structure
                                            éthique de la société, dans la vie
                                            politique. Il ne sera jamais
                                            possible de pouvoir saisir ce qui
                                            vit dans la vie sociale avec les
                                            concepts qui sont pris seulement des
                                            perceptions sensorielles, qui sont
                                            absolument prises seulement de la
                                            conscience éveillée de jour, de la
                                            conscience ordinaire.   
 Herman Grimm avait tout à fait raison - mais il ne connaissait que la moitié
                                            de la chose- lorsqu'il a dit :
                                            Pourquoi l'historien anglais Gibbon
                                            est-il si significatif lorsqu'il
                                            décrit les premiers siècles
                                            chrétiens, dans la description de ce
                                            qui déclinait là ? Et pourquoi ne
                                            trouve-t-on rien du tout dans sa
                                            présentation de l'histoire de la
                                            croissance et du devenir
                                            significatifs qui sont entrés dans
                                            l’évolution humaine par les
                                            impulsions chrétiennes ? Pour cette
                                            raison que Gibbon prend aussi les
                                            concepts habituels, les concepts de
                                            conscience éveillée de jour. Mais
                                            ils peuvent seulement saisir ce qui
                                            décline, ils peuvent seulement
                                            saisir le cadavre. Ce qui devient, qui grandit/croit, cela sera rêvé, dormi. Et cela pourra
                                            seulement être reconnu et compris
                                            par la science de l’esprit. Parce
                                            que les impulsions politiques
                                            doivent devenir conscientes, parce
                                            qu'elles ne peuvent plus être
                                            simplement instinctives, elles
                                            doivent donc être comprises à
                                            l'avenir selon la science de
                                            l’esprit. 
 C'est ce qui doit être reconnu à partir des signes des temps sur un domaine
                                            profondément pendant à l'âme humaine
                                            ; même à partir de choses
                                            extérieures, on peut reconnaître de
                                            telles choses aujourd'hui. Prenons
                                            un exemple très courant aujourd'hui. Parlant de cet exemple, ne croyons pas que la science de l’esprit voudrait
                                            être unilatérale d'un côté ou d'un
                                            autre, qu'elle voudrait prendre
                                            parti dans une direction ou dans une
                                            autre, mais qu'elle prend pleinement
                                            au sérieux, qu'avec n'importe quel
                                            concept on illumine une chose d'un
                                            seul côté et qu'on fait donc quelque
                                            chose d’incorrect quand on veut
                                            introduire ce concept immédiatement
                                            dans la réalité. Si je prends, par
                                            exemple, la façon de voir
                                            matérialiste, historico-sociologique
                                            que Karl Marx et d'autres personnes
                                            semblables ont donnée de la vie
                                            sociale de l'humanité et du cours
                                            historique, ce qui est donc
                                            brillamment clair pour maints
                                            humains. Si l'on suit cette manière
                                            de voir sociale-démocratique, on
                                            suit avec Marx comment il veut
                                            vraiment décrire avec une certaine
                                            perspicacité que tout ce qui se
                                            passe historiquement prend forme à
                                            travers certaines luttes de classe,
                                            que des impulsions matérielles
                                            déterminent la vie historique dans
                                            sa structure, alors on remarque : on
                                            peut comprendre seulement ce que
                                            Karl Marx dit dans ce domaine quand
                                            on sait qu'il décrit des réalités,
                                            toutefois d'un seul côté. Mais
                                            quelles sont les réalités qu'il
                                            décrit ? Il décrit les réalités qui
                                            étaient passées jadis quand il a
                                            écrit ses livres !   
 
 À partir du XVIe siècle, commence en fait dans la vie européenne et celle
                                            appartenant à l’européenne que, à
                                            côté de ce qu’on racontait sinon
                                            conventionnellement dans l'histoire
                                            - l'histoire est donc quand même le
                                            plus souvent une fable convenue (NDT :
                                              en français dans le texte) telle qu'elle est
                                            enseignée dans les écoles - qu'à
                                            côté de ce qu’on raconte ainsi comme
                                            histoire réelle, des luttes de
                                            classe sont là, des impulsions
                                            matérielles sont là. Ce qui est
                                            monté jusqu'à l'âge où Karl Marx
                                            décrit - il décrit unilatéralement,
                                            mais pas complètement à tort - ce
                                            qui, au moment où il essaie d'y
                                            appliquer les concepts de conscience
                                            ordinaire était jadis déjà rêvé par
                                            l'humanité, ce qui était jadis
                                            réalité, lorsque l'humanité a rêvé,
                                            cela sera saisi/résumé en concepts
                                            ordinaires. Mais maintenant, il
                                            s'avère que : Si la méthode de la
                                            science de l’esprit, qui provient de
                                            la réalité, n'est pas appliquée,
                                            alors on trouve de ce que l'on veut
                                            saisir ainsi avec la conscience
                                            ordinaire, rien dans les processus
                                            sociaux pour ce qui peut continuer;
                                            on ne trouve rien d'applicable pour
                                            vivre plu loin. La description de
                                            Karl Marx est juste pour une
                                            certaine unilatéralité de la vie,
                                            pour les derniers siècles. Elle ne
                                            peut plus être appliquée après que
                                            l'humanité ait fini de rêver, fini
                                            de dormir ce qu'il décrit. C'est
                                            effectivement ainsi : quand on gagne
                                            des concepts conformes à la réalité,
                                            ainsi on ne peut pas dire que l'on
                                            peut lire ce dont il s’agit à partir
                                            de l'expérience extérieure, comme la
                                            science de la nature doit le faire.
                                            Quiconque doit intervenir dans
                                            n'importe quel rang de la vie, dans
                                            n'importe quelle position de la vie,
                                            doit avoir des concepts conformes à
                                            la réalité. 
 
 Mais ces concepts conformes à la réalité ne peuvent pas être lus de la vie.
                                            De la vie peut seulement être lu ce
                                            que la conscience ordinaire saisit.   On doit se tenir dans la vie sociale quand on ne veut pas avoir à faire avec
                                            une réalité manquante, mais avec des
                                            concepts vivants. On doit se tenir
                                            de telle sorte que l'on ne dépende
                                            pas de ce que cette vie donne
                                            quelque chose, mais que l'on connaît
                                            les lois qui sinon prévalent/règnent
                                            seulement dans le subconscient, et
                                            que l'on soit capable de les
                                            introduire dans la vie. De la
                                            connaissance imaginative, de cette
                                            connaissance que le représenté
                                            abstrait ordinaire peut élever à la
                                            vivacité intérieure de telle sorte
                                            que ces représentations sont
                                            picturales/à force d’image, mais
                                            pour cela plongent dans la réalité,
                                            de cette connaissance imaginative
                                            proviennent tous ces concepts qui
                                            peuvent être efficaces dans le futur
                                            en rapport avec la structure
                                            sociale. Les tentatives sociales sont restées si dépourvues de consolation, elles ont
                                            à cause de cela provoqués/cauusé
                                            tant d'erreurs réelles parce que
                                            l'on croyait pouvoir saisir les
                                            concepts sociaux ainsi que l’on met
                                            en place les concepts de science de
                                            la nature, parce que l'on mettait
                                            ces concepts en place de façon
                                            étrangère à la vie. De
                                            l'imagination, de l'immersion dans
                                            ce qui est vécu sinon par la
                                            conscience ordinaire seulement comme
                                            dans le rêve, ces impulsions
                                            pourront seulement être apportées
                                            ici par celui qui en a besoin, qui a
                                            quelque chose a exprimer qui veut
                                            valoir comme une idée sociale.
                                            Chaque temps est un temps de
                                            transition. C'est naturellement une
                                            vérité triviale de dire encore et
                                            encore qu'un temps est une période
                                            de transition, il s’agit seulement
                                            de ce qui passe/transite. Mais à notre époque, la conscience
                                            instinctive passe dans conscience
                                            libre, pleine qui vit sous l’idée de
                                            la liberté. Là les vieilles
                                            impulsions issues de la conscience
                                            instinctive - le droit romain lui
                                            appartient aussi - devront être
                                            dissoutes par ce que donne
                                            l'imagination pour la vie sociale,
                                            donne l’inspiration pour la vie
                                            éthique-morale, donne l'intuition
                                            pour la vie de droit. Cela n'est
                                            toutefois pas aussi commode que
                                            quand on veut construire toutes
                                            sortes de concepts de droit à partir
                                            de l'abstrait et sait, parce qu’on
                                            est un humain intelligent, comment
                                            le monde entier devrait être. Cela,
                                            on le sait ! 
 
 
 En tant que chercheur de l’esprit, on n'est pas dans cette situation ; là,
                                            on doit pénétrer la réalité partout.
                                            On n'a pas du tout aujourd’hui
                                            beaucoup de concept de comment cela
                                            se passe. Depuis des décennies, sera
                                            agit dans ce domaine à partir de
                                            l'abstrait. On ne sait pas comment,
                                            par exemple, les peuples occidentaux
                                            d'Europe - en tant que peuples, pas
                                            en tant qu'individus ! - ont
                                            certaines particularités d'âme, les
                                            peuples d'Europe centrale, les
                                            peuples d'Europe de l'Est, l'Asie,
                                            ont certaines autres particularités
                                            d'âme, comment ces particularités
                                            d'âme sont pendantes à ce que sont
                                            ces peuples. Aujourd'hui, en ces
                                            temps catastrophiques, quand nous
                                            regardons plus profondément, nous
                                            voyons souvent ce que la recherche
                                            de l’esprit seule est capable de
                                            voir, nous voyons un événement
                                            triste qui est incompréhensible pour
                                            la conscience extérieure qui passe
                                            par l'humanité dans le monde, dont
                                            les signes parlent si clairement,
                                            dans lequel l'humanité peut
                                            seulement trouver son chemin
                                            correctement si elle veut chercher
                                            des concepts conformes à la réalité.
                                            Les concepts conformes à la réalité
                                            ne sont pas ceux qui sont faits
                                            selon le modèle de la science de la
                                            nature ou selon le modèle de la
                                            conscience éveillée de jour quand il
                                            s'agit de la vie sociale, morale, de
                                            la vie de droit. (NDT : RS donne ici un
                                              exemple. Comme on cherche toujours
                                              à en donner. Les exemples sont
                                              toujours à la mesure de la
                                              compréhension qu’on a. Surtout
                                              quand celle-ci reste
                                              superficielle, appartient déjà au
                                              devenu et n’est pas accompagné
                                              d’une perspective de devenir).   Ici, en Suisse, a été fait un début, un bon départ en rapports aux concepts
                                            de droit, il a été essayé de faire
                                            ressortir les concepts du rapport de
                                            contrat ordinaire de la réalité
                                            concrète. Dans son excellent livre
                                            récemment publié "Der
                                            Gesamtarbeitsvertrag nach
                                            Schweizerischem Recht"(« Le
                                            contrat général de travail d’après
                                            le droit suisse »), le Dr.
                                            Roman Boos a, pour la première fois
                                            à notre époque, fait le début avec
                                            commencer à chercher à partir de la
                                            réalité concrète ce qui appartient à
                                            la structure de droit. Cette façon d'éclairer dans la vie juridique d'une manière sociale, morale
                                            et libérale, elle doit se poursuivre
                                            si nous voulons chercher des
                                            concepts conformes à la réalité. Il
                                            y a un moyen simple - il y aurait un
                                            moyen simple - qui serait très utile
                                            si, dans sa forme radicale, on
                                            essayait de montrer quelque part
                                            comment les concepts de conscience
                                            ordinaire, qui se comportent de
                                            manière si magnifiques dans le
                                            domaine de science de la nature,
                                            comment ces concepts sont incapables
                                            d'intervenir dans la vie
                                            morale-sociale. On aurait besoin
                                            seulement de faire l’essai de réunir
                                            un parlement d’humains tels qui sont
                                            tout de suite grands dans le domaine
                                            de la réflexion philosophique sur le
                                            monde avec les concepts tirés
                                            uniquement de la conscience
                                            ordinaire, que l’on appelle aussi la
                                            scientifique. Un tel Parlement
                                            serait le mieux placé pour détruire
                                            la communauté à laquelle appartient
                                            ce Parlement dans les plus brefs
                                            délais, parce qu'un tel Parlement ne
                                            verrait que les impulsions de
                                            déclin.   
 
 
 A la vie créative appartiennent ceux qui peuvent élever dans la conscience
                                            ce qui sinon dans la vie réelle
                                            extérieure et dans l'histoire rêve
                                            seulement, ce qui a sombré dans le
                                            sommeil. 
 C'est pourquoi les utopies sont si démoralisantes (NDT : lit :
                                              dépourvues de consolations). Les utopies sont vraiment comme si on voulait utiliser
                                            une partie d'échecs étudiée, sans
                                            considération du partenaire. Former
                                            des utopies signifie saisir ce qui
                                            devrait vivre dans les formes
                                            abstraites de la raison (NDT :
                                              analytique). C’est pourquoi une utopie ne peut jamais contenir autre
                                            chose que ce qui peut détruire une
                                            communauté, mais pas ce qui peut
                                            l’édifier. Car ce qui peut édifier
                                            la réalité, cela ne peut pas être
                                            saisi selon des concepts rationnels,
                                            cela œuvre seulement dans des
                                            imaginations vivantes et a dans
                                            l'action immédiate quelque chose qui
                                            est apparenté mais n’est pas la même
                                            chose - je vous prie explicitement
                                            de le remarquer - qui est apparenté
                                            à une action artistique. La plus
                                            multiple vous est révélée quand tout
                                            de suite on regarde cette vie
                                            sociale, cette vie morale du point
                                            de vue de la science de l’esprit. 
 
 Avant toutes choses, lorsque ce qui s'exprime de cette manière en tant
                                            qu'idées sociales-morales, en tant
                                            qu'idées juridiques, entre dans la
                                            vie, pourra toujours culminer dans
                                            la liberté humaine. Cette liberté
                                            humaine ne peut jamais être comprise
                                            en science de la nature, parce que
                                            la science de la nature ne peut pas
                                            aller à la liberté dans l'humain ;
                                            pour la science de la nature,
                                            l'humain ne peut pas être un être
                                            libre. Mais la science de l’esprit
                                            montre le noyau essentiel originel
                                            éternel de l’humain dont je vous ai
                                            dit, c'est comme une autre humain
                                            dans l’humain. La science de la
                                            nature montre seulement l’un, pas
                                            l'autre ; mais l'autre est le libre.
                                            L'humain libre vit aussi dans
                                            l'humain. Mais à travers la vie
                                            sociale-morale, à travers la vie
                                            étatique, à travers la vie éthique,
                                            l'homme libre sera sorti/extrait.   
 La manière moderne de voir, telle qu'elle devrait maintenant être réfutée
                                            par les faits, si on pouvait
                                            observer correctement, la manière
                                            moderne de voir conduit en fait
                                            partout, déjà en théorie, à
                                            l'expulsion de la liberté. 
 En conclusion, laissez-moi encore exposer cela. Il y a donc toujours eu ces
                                            derniers temps - et même aujourd'hui
                                            cela émerge et fait sensation - de
                                            telles considérations de vie
                                            sociale-morale, et
                                            étatique-politique qui comparent
                                            l'état, par exemple, à un organisme,
                                            à une forme de vie. Un excellent
                                            chercheur, que j'apprécie beaucoup,
                                            a publié un livre sensationnel :
                                            « L'État comme forme de
                                            vie ». Mais c'est tout à fait
                                            un exemple de ce qui doit être
                                            surmonté. Maints ont tentés ces
                                            analogies, de comparer l'état avec
                                            un organisme. On peut tout comparer.
                                            S'il s'agissait de comparer, on
                                            pourrait très bien faire des
                                            comparaisons entre une pêche et un
                                            bâton de marche/de promenade ; il
                                            s’agit seulement que l'on soit assez
                                            spirituel pour cela ! De
                                            comparaisons il ne s’agit pas du
                                            tout, mais il s’agit que la
                                            comparaison soit aussi conforme à la
                                            réalité si elle devait déjà être
                                            utilisée.     
 
 
 Maintenant, je ne peux pas entrer dans les détails aujourd'hui parce que le
                                            temps ne suffit pas. Mais si on
                                            compare vraiment ce qui pulse dans
                                            la vie sociale-morale avec ce qui
                                            est présent dans la vie organique,
                                            alors la comparaison vaut seulement
                                            aussi loin qu’on doit comparer
                                            l'état particulier, oui, la
                                            communauté particulière, avec une
                                            cellule. Et quand on veut comparer
                                            une accumulation de cellules, comme
                                            l'est l’organisme, alors on peut
                                            seulement utiliser l’ensemble de la
                                            vie sur toute la Terre pour la
                                            comparaison avec l'organisme. Comme je l'ai dit, le livre de Kjeilen, « L'État comme forme de
                                            vie », est absolument
                                            impossible pour la raison qu'il
                                            utilise cette comparaison sous une
                                            forme tout à fait impossible. Mais
                                            si la comparaison est utilisée
                                            correctement, on peut comparer
                                            l'état individuel avec la cellule et
                                            la vie entière à travers la terre,
                                            par exemple, avec un organisme
                                            composé de cellules particulières.
                                            Alors dans cet organisme encore rien
                                            du tout est contenu de ce qui se
                                            développe dans l'organisme en tant
                                            qu'âme, en tant qu'esprit. Mais il
                                            s’agit de ce qui se développe dans
                                            l'organisme en tant qu'âme, en tant
                                            qu'esprit ; il s’agit même beaucoup
                                            que l'esprit soit ajouté à la vie
                                            globale de la terre. Et seule une
                                            telle structure sociale de la terre
                                            sera correctement pensée, qui ne
                                            nourrit pas l'opinion/la mentalité
                                            du purement externe lors de
                                            l’observation afin de pouvoir aussi
                                            englober l'être humain d’ensemble. 
 Aussi peu qu'on peut embrasser l'âme, aussi peu qu'on peut embrasser
                                            l'esprit dans l'organisme, aussi
                                            quand on étend la vision organique
                                            sur toute la terre, aussi peu on
                                            peut embrasser dans la pure vie
                                            étatique, ce qui est enraciné dans
                                            la liberté humaine. Parce que la
                                            liberté humaine dépasse
                                            l'organisation.   C'est quelque chose qui vous livre la preuve, si vous l’embrassez pleinement
                                            du regard, que même cette réflexion
                                            qui porte la forme habituelle
                                            abstraite de la conscience dans la
                                            considération de la vie étatique,
                                            doit exclure le concept de liberté. 
 La science de l'esprit, en ce qu'elle saisit de l’œil la vie qui est libre
                                            de la corporéité, qui ne se laisse
                                            pas comparer avec un organisme, sera
                                            seule appelée aussi à introduire le
                                            concept de l'âme humaine libre dans
                                            la vie.   J'ai fait le début avec cela déjà en 1894, lorsque j'ai écrit ma
                                            « Philosophie de la
                                            liberté » - qui est
                                            malheureusement épuisée depuis si
                                            longtemps - en ce que j’essayais de
                                            montrer comment par ce que l’humain
                                            développe une libre vie de l'âme,
                                            qui se détache comme une autre chose
                                            du concept causal, qui est purement
                                            considéré avec droit dans la science
                                            de la nature, comment par cela
                                            l'humain parvient à vivre sa
                                            liberté. Aussi longtemps que l'on
                                            n’est pas de l’avis que la science
                                            aurait entièrement raison
                                            lorsqu'elle nie la liberté dans son
                                            domaine, parce qu'elle n'a à voir
                                            qu'avec ce où il n'y a pas de
                                            liberté – aussi longtemps qu’on ne
                                            considère pas cela, on ne considère
                                            aussi que ce sur quoi la liberté
                                            s’étend n'est aussi pas à saisir par
                                            la science de la nature. 
 Mais la science de l’esprit atteint cela en ce qu’elle montre que l'humain a
                                            son spirituel à côté de son corps,
                                            qui d'après l’un des côtés est une
                                            expression de son âme et de son
                                            esprit, qui peut seulement être
                                            saisi par la conscience
                                            visionnaire/contemplative, par la
                                            conscience suprasensible : par la
                                            conscience imaginative, dont
                                            coulent/fluent aussi les idées
                                            sociales, par la conscience
                                            inspirée, dont fluent les idées
                                            morales, qui dans la vie ordinaire
                                            se vivent dans la compassion, dans
                                            le vivre-avec des autres humains,
                                            dont, en ce que ça devient/deviendra
                                            conscience intuitive, les idées
                                            juridiques fluent, par ce que dans
                                            la conscience intuitive l'humain ne
                                            pénètre pas seulement dans ce qu'est
                                            l'autre être, mais par cette
                                            conscience intuitive vit l'autre
                                            être aussi en lui-même jusqu’à un
                                            certain degré. Et en ce que la
                                            science de l’esprit pénètre dans ce
                                            qui est éternel dans l'humain et qui
                                            ne peut seulement être saisi par une
                                            conscience imaginative, inspirée et
                                            intuitive, la science de l’esprit
                                            avance aussi à ce qui peut pulser
                                            sous la lumière, sous le soleil de
                                            la liberté dans la vie humaine. 
 
 
 Aujourd'hui encore, il est assez paradoxal de dire, pour décrire la réalité,
                                            que les impulsions du sommeil et du
                                            rêve pulsent dans l'histoire, dans
                                            la vie sociale, dans la vie morale,
                                            dans la vie juridique, dans la vie
                                            de liberté et que ce qui y palpite
                                            peut seulement être trouvé avec la
                                            science de l’esprit. Mais je dois
                                            toujours mentionner de nouveau et à
                                            nouveau : Ce qui doit apporter la
                                            science de l’esprit dans le monde
                                            d'aujourd'hui en tant que paradoxe
                                            peut être mis en relation avec le
                                            paradoxe qui a amené Copernic dans
                                            le monde quand les gens croyaient
                                            que la terre était immobile, que le
                                            soleil et les étoiles se déplacent
                                            autour d'elle. Il l'a remplacé par
                                            le contraire. Ce n'est qu'en 1822
                                            qu'une certaine église a permis de
                                            croire au copernicanisme !
                                            Maintenant, combien de temps
                                            faudra-t-il pour que les érudits et
                                            les soi-disant éduqués d'aujourd'hui
                                            autoriseront ou n'auront plus honte
                                            d’accepter comme une superstition
                                            que la science de l’esprit explique
                                            la vie, élargit à des concepts
                                            conformes à la réalité, qu'elle
                                            conduit à des concepts fructueux,
                                            cela devra être attendu. Mais les
                                            signes des temps parlent si fort que
                                            l'on aimerait avoir le souhait que
                                            cela puisse se faire correctement,
                                            très bientôt ! Mais des esprits
                                            éclairés et exceptionnels ont
                                            toujours, même si ce n'est que par
                                            des éclairs individuels
                                            d'inspiration, vu ce qu'est la
                                            vérité. La science de l’esprit n'est
                                            aussi loin rien de nouveau en fait.
                                            Elle résume seulement de manière
                                            systématique et par une
                                            contemplation conforme à la réalité
                                            ce sur quoi les éclairs d’esprits
                                            des personnalités les plus
                                            remarquables de l'humanité ont
                                            toujours été. 
   Et comme j'ai mentionné hier, à la fin, un tel esprit d'éternité, que soit
                                            mentionner le même aujourd'hui :
                                            Goethe. Il s’est aussi occupé
                                            d'histoire, avec la façon de voir
                                            dans l'histoire. Il a senti, bien
                                            qu'il n'y ait pas encore eu de
                                            science de l’esprit à cette époque –
                                            le temps pour cela n'était pas
                                            encore arrivé à son époque - que
                                            dans ce qui palpite dans la vie
                                            historique n’est pas contenu ce qui
                                            peut être introduit dans les
                                            concepts qui s'ouvrent dans le
                                            représenter ordinaire et la
                                            perception sensorielle ordinaire. Il
                                            a senti que ce qui vit dans
                                            l'histoire, y compris la grande
                                            chose qui vit dans l'histoire,
                                            contient des impulsions qui sont
                                            autres que le représenter abstrait
                                            de la vie de l’esprit ordinaire.
                                            C'est pourquoi Goethe a prononcé la
                                            parole significative sur l'histoire
                                            : « La meilleure chose que nous
                                            avons de l'histoire est
                                            l'enthousiasme qu'elle
                                            suscite » - un sentiment
                                            qu’elle suscite quand on peut
                                            plonger dans le devenir historique
                                            et ne cherche pas en bas quelque
                                            chose comme les théoriciens de la
                                            conscience ordinaire, mais quand on
                                            en fait sortir quelque chose qui ne
                                            parle pas purement au représenter et
                                            percevoir par les sens, mais qui
                                            parle à ce qui est rêvé dans les
                                            impulsions émotionnelles/à mesure de
                                            sensation, ce qui sera même dormi
                                            dans les impulsions à mesure de
                                            volonté. Alors on a ce qui vit dans
                                            l'histoire, pas le cadavre de
                                            l'histoire. 
 
   Et en rapport à la vie sociale-morale, en rapport à la vie de liberté et
                                            juridique, on aimerait dire :
                                            l'humanité devra réaliser qu'elle
                                            doit parvenir à une telle
                                            compréhension de la réalité de ces
                                            choses, à laquelle participe
                                            l’humain entier, même ce qui
                                            autrement dort dans la conscience
                                            éveillée, car sinon l'humain reste
                                            absolument inconscient sur le
                                            domaine de la vie sociale et morale.   Et ainsi il s'agira de ce que tout de suite ce qui n'est pas théorique dans
                                            l'humain peut être stimulé et
                                            motivé/incité et encouragé, ce qui
                                            est semblable à l'enthousiasme, ce
                                            qui œuvre comme l'art - comme l'art, dis-je! Et ainsi, à la conclusion d'une telle
                                            contemplation/considération, on
                                            devra probablement volontiers
                                            prononcer les paroles qui sont
                                            semblables à la parole de Goethe,
                                            que j’ai justement introduite, et
                                            qui résument d'une certaine manière
                                            ce qui pouvait seulement être
                                            suggéré, mais qui voulait aussi
                                            seulement être suggéré, le résumé de
                                            ce que/dont je crois, doit être
                                            prononcé si nécessairement
                                            aujourd'hui sous l'influence des
                                            signes du temps. Il s'agit de ce que
                                            l'humain trouve l'humain tout entier
                                            pour œuvrer d'une manière appropriée
                                            dans la vie socio-morale afin de
                                            contribuer davantage à la formation
                                            de la structure socio-morale et de
                                            la vie politique. Il s'agit de ce
                                            que l'humain n'arrive pas seulement
                                            à des idées abstraites dans ce
                                            domaine, pas seulement à une vue
                                            physiologique, mais aussi à avoir
                                            des forces réelles, enthousiastes,
                                            des forces de la vie réelle. Le
                                            temps les attend, ce triste, ce
                                            catastrophique, temps d'épreuve !     
 
 
 La
                                          science de l'esprit veut seulement
                                          donner la réponse à ce que qui veut
                                          reposer comme le correct à la base de
                                          cet enthousiasme, et la science de
                                          l’esprit est convaincue que quand
                                          l'humanité trouve à nouveau son chemin
                                          vers son éternel, vers son immortel,
                                          vers cette partie de la vie de
                                          l’humain d'où jaillit l'impulsion de
                                          la liberté, alors cette humanité
                                          trouvera aussi les bonnes lignes pour
                                          sortir du chaos dans lequel elle est
                                          tombée, en réalité, non purement par
                                          illusion.
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 Wer heute von
                                            anthroposophischer
                                            Geisteswissenschaft hört, so wie sie
                                            in diesen Betrachtungen hier gemeint
                                            ist, der bildet sich sehr häufig aus
                                            dem oder jenem, das er über die
                                            Sache vernimmt, das Urteil, daß er
                                            es zu tun habe mit irgend etwas, das
                                            sich in sektiererischer oder
                                            ähnlicher Weise in das Geistesleben
                                            der Gegenwart hineinstellen will.
                                            Insbesondere seit zur Pflege dieser
                                            geisteswissenschaftlichen Richtung
                                            der Bau in Dornach bei Basel in
                                            Angriff genommen worden ist, hat man
                                            sowohl diesen Bau wie die ganze
                                            Geisteswissenschaft in die Schablone
                                            -Schablonen braucht man ja heute so
                                            sehr — einer sektiererischen
                                            Geistesbewegung hineingefügt. Und es
                                            ist schwierig, gerade solchen
                                            Vorurteilen gegenüber irgend etwas
                                            anzufangen. Sie nisten sich immer
                                            mehr und mehr ein, und ich möchte
                                            fast sagen: Je mehr dagegen getan
                                            wird, mit desto größerer Heftigkeit
                                            treten sie auf und desto stärkeren
                                            Glauben finden sie.    Ich möchte
                                            dagegen einleitungsweise heute nur
                                            bemerken, daß dasjenige, was der
                                            anthroposophisch orientierten
                                            Geisteswissenschaft zugrunde liegt,
                                            nicht im allerentferntesten irgend
                                            etwas zu tun hat mit einer
                                            sektiererischen Tendenz oder einem
                                            sektiererischen Ziele. Ja, so wie
                                            diese anthroposophisch orientierte
                                            Geisteswissenschaft hier gemeint
                                            ist, hat sie sich überhaupt nicht
                                            herausentwickelt aus irgendeinem
                                            zunächst religiösen Impuls, sondern
                                            sie steht auf dem Standpunkte, daß
                                            dasjenige, was sie will, eine
                                            notwendige Zeitbestrebung ist,
                                            gerade in Anbetracht der großen,
                                            bedeutsamen Errungenschaften des
                                            naturwissenschaftlichen Denkens im
                                            Laufe der letzten Jahrhunderte und
                                            insbesondere der neueren Zeit. Das
                                            naturwissenschaftliche Denken, das
                                            so Großes nach einer gewissen Seite
                                            hin geleistet hat, erweist sich bei
                                            wirklicher Kennerschaft als
                                            unbefähigt, einzutreten in die
                                            eigentlichen, das Gebiet des Geistes
                                            betreffenden Rätselfragen der
                                            Menschheit. Gerade dann erweist sich
                                            dieses naturwissenschaftliche Denken
                                            unbefähigt dazu, wenn es auf seinem
                                              Gebiete das Aller
                                            ausgezeichnetste, das Bedeutendste,
                                            das Treffendste leistet. Und eine
                                            geschichtliche Notwendigkeit liegt
                                            vor, daß sich neben diese
                                            Naturwissenschaft, aber mit
                                            demselben Ernst, mit dem die
                                            Naturwissenschaft selber vorgeht,
                                            geisteswissenschaftliche Forschung
                                            in der neueren Zeit hinstellt.     Und so ist es denn
                                            auch der Glaube und das Bestreben
                                            gerade dieser anthroposophisch
                                            orientierten Geisteswissenschaft,
                                            sich absolut nicht hineinzumischen
                                            in irgendeine religiöse Bewegung,
                                            absolut nicht zu beeinträchtigen
                                            irgendeine religiöse Bewegung, diese
                                            oder jene religiöse Überzeugung
                                            dieses oder jenes Menschen; im
                                            Gegenteil, sie wird die Menschen,
                                            die abgekommen sind vom
                                            Drinnenstehen im religiösen Leben,
                                            wiederum hinführen zu diesem
                                            religiösen Leben. - Doch dies nur
                                            nebenbei. Aber, wie gesagt,
                                            nur einleitungsweise möchte ich auf
                                            manches in dieser Beziehung
                                            hinweisen, weil es, wenigstens
                                            innerlich, nicht ganz ohne Beziehung
                                            zu dem Thema des heutigen Abends
                                            steht.   Oft ist da oder dort von
                                            mir betont worden, daß niemand
                                            beeinträchtigt wird in seiner
                                            religiösen Überzeugung durch
                                            dasjenige, was als
                                            Geisteswissenschaft auftritt. Wie
                                            oft ist insbesondere betont worden,
                                            daß Geisteswissenschaft sich nicht
                                            mischt in die religiösen Bewegungen
                                            und vor allen Dingen das nicht sein
                                            will und auch nicht sein kann aus
                                            den ganzen Zeitbedingungen der
                                            Gegenwart heraus, was man etwa als
                                            Gründung einer neuen Religion oder
                                            einer neuen Sekte oder dergleichen
                                            bezeichnet - wie oft ist das betont
                                            worden! Allein, gerade wenn man
                                            dieses betont, so wird sehr häufig
                                            von gewisser Seite her ein Vorwurf
                                            erhoben, der etwa so lautet, daß man
                                            sagt: Man sehe sich nur einmal diese
                                            Geisteswissenschaft an, sie hat über
                                            diesen oder jenen religiösen Impuls
                                            nichts zu sagen. - Und man tadelt
                                            dann, daß sie dieses oder jenes
                                            nicht zu sagen habe. Während das
                                            Nichtsagen gerade hervorgeht aus der
                                            Tendenz, daß die Vertreter der
                                            religiösen Bekenntnisse ihrerseits
                                            nicht beeinträchtigt werden in dem,
                                            was sie als ihre Arbeit zu leisten
                                            haben. Man will gerade den anderen
                                            nicht hineinreden. Und man kann dann
                                            leicht eine Waffe schmieden aus dem,
                                            was, um nicht irgendein Recht zu
                                            verletzen, nicht unternommen wird.
                                            Natürlich wird auch, wenn man das
                                            Gegenteil unternimmt, eine
                                            Gegnerschaft daraus konstruiert. Nun, ich wollte nur
                                            hinweisen darauf, daß, wer den
                                            Ursprung der
                                            geisteswissenschaftlichen
                                            Bestrebungen verfolgt, finden wird,
                                            daß sie sich in gerader Entwickelung
                                            heraus ergeben aus Forderungen, die
                                            die richtig verstandene
                                            Naturwissenschaft selber stellt. Allein, bei genauerem
                                            Eingehen gerade auf solche
                                            Voraussetzungen, wie sie vorgestern
                                            hier besprochen worden sind, zeigt
                                            sich, daß diese
                                            naturwissenschaftliche Richtung
                                            durch dasjenige, wodurch sie groß
                                            ist, wiederum ungenügend sein muß
                                            gerade für solche Fragen, wie sie
                                            den Gegenstand der heutigen
                                            Auseinandersetzungen bilden sollen,
                                            für die Fragen des sittlich-sozialen
                                            Lebens. Man hört heute
                                            vielfach von dieser oder jener
                                            Seite: Dasjenige, was
                                            Naturwissenschaft großgezogen hat,
                                            was sie geleistet hat, müsse auch
                                            fruchtbar gemacht werden für die
                                            soziale oder soziologische
                                            Betrachtungsweise, fruchtbar gemacht
                                            werden für die Betrachtungsweise des
                                            Einlebens der ethischen, der
                                            moralischen Ideen in die menschliche
                                            Gesellschaft und so weiter. Nun mochte ich
                                            meinen Ausgang nehmen von etwas, was
                                            man heute sehr häufig hört. Heute
                                            wird ja das Urteil der Menschen
                                            durch das tragische, katastrophale
                                            Ereignis, in das die
                                            Gesamtmenschheit der Erde
                                            eingetreten ist — man kann schon so
                                            sagen heute —, es wird das Urteil
                                            der Menschen in mannigfaltigster
                                            Weise herausgefordert, über dieses
                                            oder jenes, was die großen, tief
                                            einschneidenden, traurigen
                                            Ereignisse bringen, sich ein Urteil
                                            zu bilden. Der eine hat nötig, durch
                                            Stellung und Beruf über dies oder
                                            jenes, was die traurigen Ereignisse
                                            bringen, sich ein Urteil zu bilden;
                                            der andere wird es sich bilden rein
                                            aus gutem Herzen, aus dem Mitfühlen
                                            mit dem Schicksal der gesamten
                                            Menschheit heraus. Und gerade aus
                                            diesen bedeutsamen, tief
                                            einschneidenden Ereignissen ist für
                                            manchen die Notwendigkeit
                                            entsprossen, sich ein Urteil zu
                                            bilden über dasjenige, was wir im
                                            weitesten Umfange das soziale Leben
                                            der Menschheit nennen können, das
                                            Leben der Menschheit in der
                                            menschlichen Gesellschaft selbst.   
 Da hört man
                                            wiederum sehr häufig, wenn so die
                                            Fragen auftauchen: Was kann man über
                                            das oder jenes denken? Wie können
                                            diese oder jene Dinge unter dem
                                            Einfluß der heutigen traurigen
                                            Ereignisse entschieden werden? —, da
                                            hört man sehr häufig das Urteil: Die
                                            Geschichte lehrt das oder jenes.
                                            Geschichte ist ja schließlich nichts
                                            anderes als die Aufzählung
                                            desjenigen, was die Menschen zu
                                            wissen vermeinen über den Hergang
                                            des sozialen Lebens bis zur
                                            Gegenwart.  Geschichte
                                            ist in begreiflicher Weise für viele
                                            dasjenige, woraus sie sich ein
                                            Urteil bilden wollen, wie die
                                            Ereignisse, die sich im
                                            Menschenleben bis zu dieser Stufe
                                            entwickelt haben auf diesem oder
                                            jenem Gebiete, sich weiterentwickeln
                                            könnten.     Wer mit vollem
                                            Geistes- und Seelenanteil in den
                                            Ereignissen der heutigen Zeit
                                            drinnensteht, wird sich tatsächlich
                                            sagen müssen, daß diese Ereignisse
                                            nicht den Eindruck machen auf viele,
                                            daß aus ihnen ganz Neues gelernt
                                            werden müsse, daß in vieler
                                            Beziehung man nötig habe, nicht bei
                                            den Urteilen stehenzubleiben, die
                                            man vor vier, fünf Jahren über die
                                            Impulse des Menschenlebens gehabt
                                            hat.     Derjenige, der tief
                                            drinnensteht in diesen Ereignissen
                                            mit seinem Seelenanteil, wird sich
                                            dieses Urteil vom Umlernen
                                            bilden müssen. Das ist vielleicht
                                            gerade eines der traurigsten
                                            Symptome, daß dieses Urteil vom
                                            Umlernen heute noch nicht in breiten
                                            Schichten Platz gegriffen hat,
                                            trotzdem schon so lange Zeit diese
                                            traurigen Ereignisse bestehen, daß
                                            es heute noch so viele Menschen
                                            gibt, die da glauben, über gewisse
                                            Dinge können sie heute dasselbe
                                            Urteil anwenden, das sie vor vier
                                            oder fünf Jahren als Urteil geben
                                            konnten. Gerade die Zeichen der Zeit
                                            könnten in dieser Beziehung sehr,
                                            sehr viel lehren.  Ich möchte
                                            nur zunächst ein Beispiel der
                                            zeitgenössischen Geschichte anführen
                                            und dann eines aus dem größeren
                                            Umfange der Geschichte heraus.   Diejenigen, die
                                            sich mit der Zeitgeschichte
                                            befassen, wissen, daß sogenannte
                                            einsichtige Leute, Leute, die sich
                                            ihr Urteil aus einem scheinbaren
                                            Verfolgen der Tatsachen festgesetzt
                                            haben, in völliger Sachkenntnis
                                            glaubten sagen zu können, als dieser
                                            Krieg ausbrach: Dieser Krieg kann,
                                            nach den allgemeinen
                                            wirtschaftlichen und sozialen
                                            Verhältnissen, die nun in der
                                            Menschheit sich einmal als soziale
                                            Struktur herausgebildet haben, keine
                                            längere Dauer als vier, höchstens
                                            sechs Monate haben. - Es sind
                                            wahrhaftig nicht unbedeutende
                                            Menschen, die dieses Urteil als ein
                                            solches gewählt haben, von dem sie
                                            geglaubt haben, daß es tief
                                            herausgegriffen sei aus einer
                                            sachgemäßen Anschauung über
                                            dasjenige, was ein Kenner der
                                            Verhältnisse beobachten könne. In welcher Weise
                                            haben die Ereignisse selbst ein
                                            solches scheinbar sachgemäßes Urteil
                                            widerlegt! Wie wenig ist man noch
                                            geneigt, sich zu sagen: Solche
                                            sachgemäßen Urteile sind widerlegt,
                                            und man hat umzulernen. In solchen
                                            Dingen hat man umzulernen. - Man
                                            darf nicht einfach bei dem ja
                                            begreiflicherweise vorhandenen
                                            Vorurteile bleiben, die Geschichte
                                            lehre das oder jenes. Die Geschichte
                                            hat es gelehrt, daß der Krieg nicht
                                            länger als vier bis sechs Monate
                                            dauern kann; aber wie die Geschichte
                                            die Wirklichkeit trifft, das hat
                                            diese Wirklichkeit selber gelehrt!Ein anderes Beispiel, das
                                          aus einem größeren geschichtlichen
                                          Zusammenhange herausgegriffen ist: Im
                                          Jahre 1789, man kann sagen, im
                                          Aufgange derjenigen Zeit, in welcher
                                          eigentlich sich die Wissenschaft der
                                          Geschichte, wie wir sie heute kennen,
                                          erst herausgebildet hat - denn sie ist
                                          nicht so alt, wie man gewöhnlich
                                          glaubt; die Wissenschaft der
                                          Geschichte, wie wir sie heute
                                          auffassen, ist kaum älter als hundert
                                          Jahre, das wissen nur sehr wenige
                                          Menschen—, im Aufgange der
                                          neuzeitlichen Geschichtsbetrachtung
                                          trat ein wahrhaft großer Mann sein
                                          historisches Lehramt an: Schiller in
                                          Jena. Und berühmt geworden ist ja die
                                          Rede, mit der er sein historisches
                                          Lehramt antrat: «Über den
                                          philosophischen Kopf und den
                                          Brotgelehrten». In dieser Rede, 1789,
                                          sprach Schiller einen sehr, sehr
                                          merkwürdigen Satz als seine
                                          Überzeugung aus, als dasjenige, was
                                          durchziehen sollte seine historische
                                          Auffassung. Dieser Satz lautet: Die
                                          europäische Staatengesellschaft
                                          scheint in eine große Familie
                                          verwandelt; die Hausgenossen können
                                          einander anfeinden, aber hoffentlich
                                          nicht mehr zerfleischen. - Dieser Satz
                                          ist ausgesprochen von jemandem, der
                                          mit Genialität versuchte einzudringen
                                          in das, was die Geschichte lehrt, und
                                          der auch, was man nicht leugnen wird,
                                          ein wenig Genialität hatte. Es ist
                                          ausgesprochen in der Zeit, welcher
                                          unmittelbar folgte die Französische
                                          Revolution mit allem, was sie dann
                                          selbst wiederum im Gefolge hatte. Nun, wenn man gar
                                            die längeren Zeiträume, die nachher
                                            gekommen sind, ins Auge faßt - wie
                                            nimmt sich das aus, was Schiller aus
                                            der Geschichte gelernt hat, daß sich
                                            die europäischen Völker, daß sich
                                            die europäischen Staaten in eine
                                            große Familie verwandelt hätten, wie
                                            eine große Familie ausnähmen, daß
                                            sie sich zwar anfeinden, aber nicht
                                            mehr zerfleischen können? Etwas muß
                                            folgen aus dem, was heute die
                                            Zeichen der Zeit lehren. Das ist,
                                            daß man wirklich von ihnen etwas
                                            lernt.   Nun, wie verhält es sich
                                            denn eigentlich mit dem, was da
                                            zugrunde liegt, mit dem Satz: Die
                                            Geschichte lehrt dies oder jenes? —
                                            Vor allen Dingen muß man sich klar
                                            darüber sein, daß man das Leben
                                            nicht nach seinen bloßen äußeren
                                            Symptomen beurteilen kann. Gerade
                                            das will Geisteswissenschaft: von
                                            der Oberfläche fort, in die tieferen
                                            Untergründe des Lebens eindringen.
                                            Man kann das Leben nicht nach seinen
                                            äußeren Symptomen beurteilen.
                                            Dasjenige, was heraufgekommen ist
                                            als naturwissenschaftliche Denkweise
                                            — wie gesagt, ich schätze sie aufs
                                            allerhöchste -, das hat sich
                                            herausgebildet aus den
                                            Denkgewohnheiten, den Denkimpulsen,
                                            die in den letzten Jahrhunderten in
                                            der Menschheit heraufgezogen sind.
                                            Das ist der Ausdruck dieser
                                            Denkimpulse. Und nicht nur das
                                            naturwissenschaftliche Denken,
                                            sondern alles Denken der Menschheit
                                            ist in diese Denkgewohnheiten
                                            hineingezogen worden, so daß diese
                                            Denkgewohnheiten nicht nur in der
                                            Naturwissenschaft segensreich
                                            wirken, sondern daß sie wirken
                                            müssen auch auf anderen Gebieten des
                                            Lebens. Man kann schon sagen: Mühe,
                                            Mühe hat man sich gegeben,
                                            dasjenige, was die Naturwissenschaft
                                            groß gemacht hat, auch
                                            hineinzutragen als Gedankenrichtung,
                                            als Gedankenimpuls in andere Gebiete
                                            des menschlichen Lebens. Die
                                            soziologischen, die sittlichen
                                            sollen uns heute vorzugsweise
                                            beschäftigen. Aber die Impulse haben
                                            da anders gewirkt. 
 Derjenige, der in
                                            tieferem Sinne die Zeitgeschichte zu
                                            verfolgen vermag, weiß, wie innig
                                            zusammenhängt das, was diese Impulse
                                            als ihre Wirkungen im Laufe der Zeit
                                            geäußert haben, mit dem
                                            katastrophalen Ereignis, in dem wir
                                            heute leben. Ich will nur als
                                            Ausgangspunkt anführen, daß sich
                                            gerade hervorragende Denker bemüht
                                            haben, dasjenige, was sich so
                                            bedeutungsvoll ergeben hat als
                                            naturwissenschaftliche
                                            Vorstellungsweise, auch auf das
                                            soziologische Gebiet zu übertragen,
                                            auf die Betrachtung anzuwenden, die
                                            zuletzt in die Geschichte, das
                                            geschichtliche Leben der Menschheit
                                            einmündet. Es sei ein Beispiel
                                            nach dieser Richtung erwähnt, aber
                                            Hunderte und Hunderte von Beispielen
                                            könnten erwähnt werden. Der große
                                            englische Philosoph Herbert Spencer
                                            versuchte, biologische Begriffe,
                                            Vorstellungen, die aus der
                                            naturwissenschaftlichen Betrachtung
                                            des Lebens herkommen, anzuwenden auf
                                            das soziale Zusammenleben der
                                            Menschen. Der Begriff der
                                            Entwickelung ist ja auf alles
                                            angewendet worden. Mit Recht ist er
                                            angewendet worden auch auf das Leben
                                            der Menschen.   Nun sagte Herbert
                                            Spencer: Man sieht im organischen
                                            Leben, im Leben der Tiere, im Leben
                                            der Menschen selber Entwickelung; es
                                            entwickelt sich das einzelne
                                            Lebewesen so, daß es aus dem Keime
                                            hervorgeht, aus einer dreifachen
                                            Zellenlage, dem sogenannten
                                            Ektoderm, Esoderm und Entoderm. Es
                                            sind drei Zellagen, aus denen sich
                                            die verschiedenen Organe der Tiere
                                            und des Menschen entwickeln. Diese
                                            Art, einen naturwissenschaftlichen
                                            Vorgang zu erfassen, den versucht
                                            Herbert Spencer, der in die
                                            naturwissenschaftlichen
                                            Vorstellungen hineingewöhnte Herbert
                                            Spencer, nun auch auf das
                                            geschichtlich-soziale Leben
                                            anzuwenden. Er versucht, das, was
                                            sich im Menschenleben, im
                                            sittlichen, im geschichtlichen,
                                            sozialen Leben entwickelt, so zu
                                            fassen, daß es auch gleichsam aus
                                            einer dreifachen Schichtung heraus
                                            sich entwickle. Sehr interessant
                                            überträgt er alle diejenigen
                                            organischen Systeme, die sich beim
                                            Menschen und beim Tiere aus dem
                                            Ektoderm herausentwickeln, darauf,
                                            daß sich im sozialen Leben das Tun,
                                            das Wirken derjenigen Menschen, die
                                            dem militärischen Stande angehören,
                                            aus dem gleichsam sozialen Ektoderm
                                            entwickeln würde, diejenigen
                                            Menschen, die dem arbeitsamen Stande
                                            angehören, aus dem sozialen
                                            Entoderm, und diejenigen Menschen,
                                            die dem Kaufmanns-, dem
                                            vermittelnden Stande im Sozialen
                                            angehören, aus dem Esoderm. Dann ist
                                            es ja nur eine notwendige
                                            Konsequenz, daß der große englische
                                            Philosoph Herbert Spencer weiter
                                            sagt: Weil aus dem Ektoderm in der
                                            Organisation das Nervensystem und
                                            das Gehirn sich entwickelt,
                                            entwickelte sich auch aus dem
                                            sozialen Ektoderm heraus das Beste.
                                            - Ich werde selbstverständlich diese
                                            militaristische Anschauung des
                                              Philosophen Herbert Spencer
                                            nicht zu vertreten haben, will auch
                                            hier aus leicht begreiflichen
                                            Gründen nicht über diese Anschauung
                                            mich eingehend äußern; aber es ist
                                            für ihn nur eine notwendige
                                            Konsequenz, daß er dann sagt, die
                                            regierenden Kreise irgendeines
                                            Staates müßten notwendigerweise aus
                                            dem Militärstande hervorgehen, weil
                                            sonst der Staat ja kein
                                            Nervensystem, kein Kopf System
                                            hätte, keine Kopfe, sondern nur die
                                            untergeordneten Organe. Dies nur als ein
                                            Beispiel, es könnten Hunderte und
                                            Hunderte angeführt werden, für den
                                            Versuch, der so oft gemacht worden
                                            ist, unmittelbar
                                            naturwissenschaftliche Denkweise zu
                                            übertragen auf das Begreifen des
                                            sozialgeschichtlichen Lebens. Wer ein Gefühl für
                                            solche Dinge hat - ich rede zunächst
                                            nur von Gefühlen für die Dinge -,
                                            der wird sehen, wie alle diese
                                            Versuche nur das eine
                                              zeigen, daß man mit solchen
                                            Vorstellungen, die in der
                                            Naturwissenschaft so Großes leisten,
                                            überhaupt nicht herankommen kann an
                                            dasjenige, was im sozialen, was im
                                            gesellschaftlichen Leben wirksam
                                            ist. Man kommt nicht heran an diese
                                            Dinge. Die große Frage entsteht:
                                            Warum kommt man nicht an diese Dinge
                                            heran?   
 Ich werde nun
                                            scheinbar von etwas sehr, sehr weit
                                            Entlegenem ausgehen müssen, um dann
                                            unsere Betrachtungen einmünden zu
                                            lassen in das sittlich-soziale
                                            Gebiet. Aber es muß eben in der
                                            Geisteswissenschaft, da sie eine
                                            wesentlich andere Erkenntnisart
                                            anstreben muß, als es die
                                            naturwissenschaftliche ist, heute
                                            manches von sehr weit hergeführt
                                            werden.   
 Dasjenige, worauf
                                            ich zunächst aufmerksam zu machen
                                            habe im Zusammenhang mit dem, was
                                            ich vorgestern vorgebracht habe,
                                            ist, daß die Menschen heute wenig
                                            geneigt sind, das gesamte Leben des
                                            Menschen in ihre Erkenntnis
                                            hereinzubeziehen. Was in die
                                            Erkenntnis hereinbezogen wird, ist
                                            das, was sich einschließt in das
                                            wache Tagesleben. Nun, wer vorgestern
                                            meinen Auseinandersetzungen gefolgt
                                            ist, wird mich nicht in dem Verdacht
                                            haben, daß ich irgendwelche
                                            phantastische, traumhafte Dinge in
                                            die geisteswissenschaftlichen
                                            Betrachtungen einführen will; aber
                                            das muß betont werden: Das gesamte
                                            Menschenleben setzt sich zusammen
                                            aus demjenigen, was der Mensch - auf
                                            andere Wesen kann ich heute der
                                            Kürze der Zeit halber nicht eingehen
                                            -, was der Mensch erlebt im wachen
                                            Tagesleben, und dem, was sich in
                                            dieses Leben hereinstellt während
                                            des Schlafens und während des
                                            Träumens, das in chaotischen Bildern
                                            zunächst auf und ab wogt aus dem
                                            Schlafesleben. Es sind ja die
                                            merkwürdigsten, sonderbarsten
                                            Anschauungen gerade auf dem Gebiete
                                            naturwissenschaftlicher
                                            Vorstellungsart gebildet worden auch
                                            in bezug auf das Schlaf-, auf das
                                            Traumleben. Es würde sehr
                                            interessant sein, einmal darauf auch
                                            einzugehen. Allein, ich muß mich in
                                            bezug auf diese Dinge, die ja nur
                                            herangezogen werden sollen, kurz
                                            fassen. Vor allen Dingen hat man mit
                                            Bezug auf dasjenige, was der Fall
                                            sein soll beim Schlaf, wirklich
                                            recht merkwürdige Vorstellungen. Auf
                                            dieses muß ich doch aufmerksam
                                            machen. Wer wird heute nicht
                                            oftmals auch als Wissenschafter
                                            überzeugt sein davon, daß der Schlaf
                                            von der Ermüdung kommt, daß der
                                            Mensch eben ermüdet werde und dann
                                            der Schlaf eintreten müsse. Jeder
                                            kann sich selbst die Widerlegung
                                            dieser Ermüdungstheorie sehr leicht
                                            leisten, indem er sich daran
                                            erinnert, daß der wohlgenährte
                                            Rentner, der irgendwie in ein
                                            Konzert oder in eine Vorlesung sich
                                            verfügt und nach den ersten fünf
                                            Minuten einschläft, durchaus nicht
                                            aus Ermüdung in den Schlaf versinken
                                            muß, sondern daß da ganz andere
                                            Gründe vorhanden sein müssen.   Derjenige, der
                                            diese Dinge erforscht, wird sehen,
                                            daß vielmehr die
                                              Ermüdung durch den Schlaf
                                            eintritt als Schlaf durch die
                                            Ermüdung. Schlafen und Wachen sind
                                            nun wirklich ein Rhythmus des
                                            Lebens, die abwechseln müssen, weil
                                            das eine ebenso notwendig ist für
                                            das menschliche Leben wie das
                                            andere. Nun, wie gesagt,
                                            auf die eigentliche Charakteristik
                                            dieses Lebensrhythmus kann ich nicht
                                            eingehen; was aber wichtig ist, das
                                            ist, daß Geisteswissenschaft auf der
                                            einen Seite genötigt ist, wirklich
                                            diese andere Seite des menschlichen
                                            Lebens, den Schlaf, mit seiner
                                            Offenbarung im Traume zu verfolgen,
                                            und auf der anderen Seite genötigt
                                            ist, festzustellen, daß dasjenige,
                                            was wir Schlaf und Traum nennen,
                                            viel ausgebreiteter im menschlichen
                                            Leben ist, als man gewöhnlich im
                                            trivialen Urteil eigentlich annimmt.   Geisteswissenschaft
                                            ist ganz und gar nicht darauf aus,
                                            alte abergläubische Vorurteile
                                            aufzunehmen. Und es gehört ganz
                                            gewiß zu den alten abergläubischen
                                            Vorurteilen, wenn man zum Beispiel
                                            dem Traum irgendwelche prophetische
                                            Bedeutung beimißt für irgend etwas
                                            Zukünftiges. Aber in solch altem
                                            Aberglauben steckt zuweilen ein
                                            vernünftiger Kern. Nur muß man ihn
                                            nicht so nehmen, wie man ihn
                                            gewöhnlich nimmt. Als ich kürzlich
                                            einen Zyklus von Vorträgen gehalten
                                            habe und daher über manches genauer
                                            sprechen konnte als hier, wo mir
                                            weniger Zeit zur Verfügung steht,
                                            habe ich auch darauf aufmerksam
                                            gemacht, wie Geisteswissenschaft das
                                            Problem des Schlafes, des Traumes
                                            ins Auge fassen müsse. Darauf wurde
                                            erwidert von derjenigen Seite, die
                                            die Psychoanalyse betreibt, daß
                                            diese anthroposophisch orientierte
                                            Geisteswissenschaft von einer
                                            gewissen höheren Erkenntnis spreche,
                                            die sich wohl vergleichen ließe in
                                            bezug auf die Stärke, mit der sie im
                                            Bewußtsein wirkt, mit den im
                                            Bewußtsein anwesenden
                                            Traumesvorstellungen, daß aber die
                                            Psychoanalyse, die ja so aufgeklärt,
                                            naturwissenschaftlich sein will, in
                                            dieser Beziehung das Richtige
                                            treffe, weil sie dasjenige, was der
                                            Mensch träume, zu der Erforschung
                                            der menschlichen Natur nur so
                                            verwende, daß sie in den Äußerungen
                                            des Traumes bloß Symbolisches sehe,
                                            in alledem, was außer dem
                                            gewöhnlichen Bewußtsein auftrete, im
                                            sogenannten Unterbewußtsein, nur
                                            Symbolisches sehe; während ich zum
                                            Beispiel als Vertreter der
                                            Geisteswissenschaft dasjenige, was
                                            sonst im Unterbewußtsein auftritt,
                                            als eine Wirklichkeit nehme.  Nun, etwas weniger
                                            Zutreffendes, etwas in höherem Grade
                                            Mißverständlicheres könnte man gar
                                            nicht vorbringen. Denn niemals wird
                                            in der wirklichen anthroposophisch
                                            orientierten Geisteswissenschaft
                                            jemandem einfallen, dasjenige, was
                                            der Traum darbietet, was unmittelbar
                                            Inhalt des Traumes ist, auch nur als
                                            symbolisch zu betrachten. Man kann
                                            getrost sagen: Wenn Psychoanalyse
                                            meint, dadurch hinaus zu sein über
                                            die Geisteswissenschaft, daß sie den
                                            Traum als etwas Symbolisches
                                            betrachtet, so ist
                                            Geisteswissenschaft nicht etwa
                                            darauf aus, den Inhalt des Traumes
                                            als eine Wirklichkeit zu betrachten,
                                            sondern sie zeigt sogar, daß
                                            dasjenige, was Inhalt des Traumes
                                            ist, überhaupt keinen realen Wert,
                                            keine reale Bedeutung hat. Dagegen
                                            sagt sie: Was im Traume lebt, was im
                                            Traume sich betätigt, das hängt
                                            zusammen mit dem, wovon ich
                                            vorgestern gesprochen habe, was der
                                            Mensch kennenlernt als seinen
                                            urewigen Wesenskern. Wenn der Mensch
                                            im Traume arbeitet - wenn man das
                                            arbeiten nennen darf—, so arbeitet
                                            ein Überschuß seines gewöhnlichen
                                            Bewußtseins im Traume, jener
                                            Überschuß seines gewöhnlichen
                                            Bewußtseins, der, wenn er durch eine
                                            gleich nachher auch wiederum eben
                                            prinzipiell zu besprechende
                                            Erkenntnis genau angeschaut wird,
                                            sich als zusammenhängend erweist mit
                                            dem urewigen Wesenskern des
                                            Menschen, welcher durch die Pforte des
                                              Todes in das geistige Leben
                                            eintritt nach dem Tode. Was im
                                            Traume lebt, ist auch dasjenige, was
                                            nun in unsere Zukunft
                                            hineinarbeitet. Aber dasjenige, was
                                            der Mensch im Traume erlebt, die
                                            Bilder, die er erlebt, die haben gar
                                            nichts zu tun mit der dem Traume
                                            zugrundeliegenden Wirklichkeit. Daher wird der
                                            Geistesforscher den Traum niemals so
                                            betrachten, daß er folgendes außer
                                            acht lassen wird: Wenn jemand etwas
                                            träumt, so liegt dem Traume ein
                                            geistiges Faktum zugrunde, aber die
                                            Traumbilder, die erlebt werden, als
                                            im Traume erlebt erzählt werden, die
                                            könnten ganz andere sein. Ein Mensch
                                            kann dasselbe erleben wie ein
                                            anderer im Traume; aber er kann den
                                            Traum ganz anders, radikal anders
                                            erzählen, weil seine Traumbilder
                                            ganz andere Bedeutung haben. Auf was
                                            kommt es beim Traume dem
                                            Geistesforscher an? Nicht darauf
                                            kommt es ihm an, die Traumbilder als
                                            solche zu verfolgen - ob man sie nun
                                            in ihrer Wirklichkeit oder in ihrer
                                            Symbolik erfaßt—, sondern auf die
                                            innere Dramatik des Traumes: wie ein
                                            Bild auf das andere folgt, ob ein
                                            Bild das nächste ablöst, also eine
                                            Entspannung ist oder eine
                                            Beängstigung und dergleichen. Diese
                                            innere Dramatik, die die Seele ganz
                                            unterbewußt durchlebt, gibt sich nur
                                            dadurch dem gewöhnlichen Bewußtsein
                                            kund, daß sich das unterbewußt
                                            Erlebte in die Reminiszenzen des
                                            Alltagslebens kleidet. In Bildern
                                            umkleidet sich dasjenige, was da in
                                            seinem Unterbewußten als die
                                            seelische Dramatik in diesen Bildern
                                            arbeitet.Dasselbe Erlebnis
                                          kann sich für Hunderte anders, in
                                          hunderterlei andere Bilder kleiden.
                                          Wer als Geistesforscher einen Traum
                                          kennenlernt, weiß daher, daß er dem
                                          Traum nicht so zuzuhören hat, daß er
                                          auf seinen Inhalt sieht, sondern auf
                                          das Wie in ihm, auf die Art und Weise,
                                          wie die Bilder wogen. Darinnen steckt
                                          das Wesentliche.   Ich erwähne dieses,
                                            weil ich im Zusammenhange damit zu
                                            sagen habe, daß, wenn durch
                                            seelische Übungen, durch Erstarkung
                                            der besonderen Seelenkräfte in der
                                            Art, wie das vorgestern hier erwähnt
                                            worden ist, der Mensch darauf kommt,
                                            seinen urewigen Wesenskern zu
                                            schauen, der Mensch dann erkennt,
                                            was im Schlaf und Traum eigentlich
                                            ist. Diese Dinge sind
                                            Bewußtseinsvorgänge, und sie müssen
                                            auch innerhalb des Bewußtseinsfeldes
                                            erkannt werden. Der Geistesforscher,
                                            der in solcher Weise das Bewußtsein
                                            durchforscht, wie ich es vorgestern
                                            angegeben habe, kommt darauf, daß
                                            dasjenige, was in der neueren Zeit
                                            so vielfach verkannt wird, worauf
                                            keine naturwissenschaftliche
                                            Vorstellungsweise kommen kann,
                                            gerade solche ausgezeichnete
                                            psychische Physiologen wie Ziehen
                                            und andere bezeugen: Daß der Mensch
                                            die Ich-Erfahrung, das Ich-Erlebnis,
                                            so wie er es hat, nur dadurch haben
                                            kann, daß er in den Lebensrhythmus
                                            des Wachens und des Schlafens
                                            eingespannt ist. Lernt man erkennen, was
                                            die Seele ist, so lernt man auch
                                            erkennen, daß nur dadurch der Mensch
                                            weiß von einem Ich, daß er zwischen
                                            Geburt und Tod nicht immer
                                            drinnensteckt im wachen Leben. Man
                                            denke sich hypothetisch das wache
                                            Leben ausgedehnt über das gesamte
                                            Menschenleben zwischen Geburt und
                                            Tod; man denke sich, daß man niemals
                                            schlafen könnte: dann hätte man
                                            niemals jene Widerlage, an welcher
                                            das Ich in der Zeit sich selber
                                            gewahr wird. Dadurch, daß man
                                            schlafen kann, daß man dieses
                                            Bewußtsein, das in der äußeren
                                            Sinneswelt und mit dem Verstände,
                                            der sich in der Sinneswelt betätigt,
                                            lebt, daß man dieses vertauschen
                                            kann mit einem Bewußtsein zwischen
                                            Einschlafen und Aufwachen, das
                                            nichts unterscheidet, weil es dumpf
                                            ist, dadurch hat man sein
                                            Ich-Bewußtsein. Der Mensch würde
                                            nicht lernen, zu sich «Ich» zu
                                            sagen, wenn er nicht in den
                                            Lebensrhythmus zwischen Schlafen und
                                            Wachen eingespannt wäre.   Es ist merkwürdig, wie
                                            wenig man geneigt ist, auf solche
                                            Dinge einzugehen. Der große
                                            Ästhetiker Friedrich Theodor
                                            Vischer, der sogenannte V-Vischer,
                                            hat sich eingelassen auf eine
                                            Betrachtung des Traumlebens. Er hat
                                            das interessante Buch über die
                                            Traumphantasie von Johannes Volkelt
                                            kritisiert und eine Abhandlung
                                            darüber geschrieben. Da war man
                                            flugs geneigt, ihn zum Spiritisten
                                            zu machen, obwohl er gewiß nicht im
                                            falsch mystischen Sinn sich auf
                                            solche Sachen einließ. Nun, was
                                            macht man nicht alles aus dem
                                            Menschen, wenn man ihm irgend etwas
                                            anhaben will. Aber Vischer wußte,
                                            daß die Menschen lange gut sagen
                                            können: Was sich im Traume äußert,
                                            ist phantastisches Zeug. - Gewiß ist
                                            es phantastisches Zeug, aber in
                                            diesem phantastischen Zeug lebt
                                            dasjenige, was urewiger Wesenskern
                                            der Seele ist. Und wenn der Mensch
                                            nicht bereit ist, bei vollem wachen
                                            Tagesleben, durch das wache
                                            Tagesleben, durch das, was man
                                            schauendes Bewußtsein nennen kann,
                                            Vorstellungen von solcher Stärke zu
                                            entwickeln, wie sie sonst nur der
                                            Traum hat, dann ist er überhaupt
                                            nicht imstande, in das Ewige der
                                            Menschenseele hineinzuschauen. Will
                                            man in das Ewige der Menschenseele
                                            hineinschauen, so muß man imstande
                                            sein, dasjenige, was im Traume
                                            unwillkürlich arbeitet, zum
                                            willkürlichen, zum völlig freien
                                            Bewußtsein zu erheben. Aber Friedrich
                                            Theodor Vischer hat dazumal in sehr
                                            interessanter Weise auf etwas
                                            aufmerksam gemacht, das, richtig
                                            verfolgt, ungeheures Licht wirft auf
                                            das Menschenleben. Er hat aufmerksam
                                            darauf gemacht, daß derjenige, der
                                            den Traum nicht richtig verstehen
                                            kann, auch das menschliche
                                            Affektleben, das Leidenschaftsleben,
                                            das Gefühlsleben überhaupt, nicht
                                            richtig versteht. Warum das?
                                            Friedrich Theodor Vischer hat
                                            nämlich vollständig das Richtige
                                            getroffen! Genau ebenso, wie die
                                            Seele im Traume tätig ist, nur daß sie
                                              sich da in Bildern auslebt,
                                            die Reminiszenzen aus dem Leben
                                            sind, genau so ist während des
                                            wachen Tageslebens die Menschenseele
                                            tätig im Gefühls-, im Affekt-, im
                                            Leidenschaftsleben.  Wir träumen in
                                            unseren Gefühlen, in unseren
                                            Affekten, in unseren Leidenschaften.
                                            Und wer imstande ist, das
                                            Seelenleben wirklich zu verfolgen,
                                            der weiß: Derselbe Grad von
                                            Intensität und dieselbe Qualität des
                                            Seelenlebens, die sich äußert in dem
                                            Traume, meinetwillen auf abnorme
                                            Weise, die äußert sich während des
                                            wachen Tageslebens in all dem, was
                                            in menschlichen Gefühlen sonst lebt.
                                            Geistesforschung zeigt gerade
                                            dadurch, daß sie mit ihren Methoden
                                            die Seele wirklich beobachtet, daß
                                            der Mensch sein volles waches
                                            Tagesleben nur hat für die äußere
                                            Sinnesbeobachtung und für das
                                            Vorstellungsleben. Nur in bezug auf
                                            die Sinneswahrnehmungen und auf das
                                            Vorstellungsleben sind wir wirklich
                                            wach, während sich in das wache
                                            Tagesleben hineinzieht der Traum. Er
                                            zieht sich hinein in das wache
                                            Tagesleben, so daß dasjenige, was
                                            wir gefühlsmäßig erleben, was an
                                            gefühlsmäßigen Impulsen in uns ist,
                                            geträumt wird. Während das wache
                                            Tagesleben in den
                                            Sinneswahrnehmungen und in den
                                            Vorstellungen abläuft, geht der
                                            Unterstrom unterbewußten Lebens, der
                                            aber durch die Geisteswissenschaft
                                            in das Bewußtsein heraufgehoben
                                            werden kann, geht der Strom des
                                            unterbewußten Lebens als ein
                                            Traumstrom fort im Gefühl, im
                                            Leidenschaftsleben; wir träumen
                                            fort, indem wir wachen. Und vor
                                            allen Dingen: Wir schlafen fort,
                                            indem wir wachen. Wir träumen nicht
                                            nur, wir schlafen fort, indem wir
                                            wachen. Alles das, was in
                                            unserem Gefühle lebt, das träumen
                                            wir während des Wachens. Was in
                                            unserem Willen lebt, das ist uns im
                                            wachen Tagesleben nicht mehr
                                              bewußt, als das dumpfe, eben
                                            gar nicht mehr wahrnehmbare
                                            Bewußtsein während des Schlafes.
                                            Gerade deshalb haben die Menschen
                                            auf philosophischem Gebiete sich
                                            immer gestritten, ob der Wille frei
                                            sein könne oder nicht frei sein
                                            könne, weil sie mit dem gewöhnlichen
                                            Bewußtsein, auch wenn sie noch so
                                            erleuchtete Philosophen sind, in das
                                            Getriebe der Seele, wenn sie sich im
                                            Willen äußert, ebensowenig
                                            hineinschauen können, wie sie in
                                            dasjenige hineinschauen, was die
                                            Seele erlebt während des tiefsten
                                            traumlosen Schlafes. Denn das
                                            Willensleben in seinem eigentlichen
                                            Geheimnisse wird tatsächlich nicht
                                            nur verträumt, es wird im
                                            gewöhnlichen Bewußtsein verschlafen.
                                            Wir wissen nichts weiter von
                                            irgendeiner Handlung, die wir
                                            begehen, von irgend etwas, das wir
                                            hineinstellen in das Leben, als was
                                            von der Sinneswahrnehmung bis zum
                                            Vorstellen reicht. Sie können sich
                                            selbst davon überzeugen, daß
                                            naturwissenschaftlich gründlich
                                            denkende Psycho-Physiologen auf
                                            diese Sache schon gekommen sind,
                                            wenn sie das sehr bedeutende Buch
                                            über Psychologie von Theodor Ziehen
                                            studieren: daß man stehenbleiben muß
                                            bei der Willensanlage, beim
                                            Willensimpuls, bei der Vorstellung;
                                            daß man weiter nicht hinunter kann.
                                            Dann erst tritt auf die fertige
                                            Handlung, die wieder in die
                                            Vorstellung eintritt. Was zwischen
                                            der fertigen Handlung und der
                                            Vorstellung liegt, das ist ebenso in
                                            die Dumpfheit des Bewußtseins
                                            eingetaucht beim wachen Tagesleben,
                                            wie das in die Finsternis
                                            eingetaucht ist, was der Mensch
                                            zwischen dem Einschlafen und
                                            Aufwachen erlebt, wenn kein Traum
                                            durch seinen Schlaf zieht.  So träumen
                                            wir fort während unseres wachen
                                            Tageslebens, so schlafen wir fort.
                                            Aus unserem Traumesleben, das das
                                            Wachen durchzieht, gehen die
                                            Gefühlsimpulse hervor, aus dem das
                                            wache Tagesleben druchdringenden
                                            Schlafesleben die Willensimpulse.
                                            Dasjenige also, was sich im sozialen
                                            Leben, was sich in der Geschichte
                                            äußert, geht aus unserem Traum- und
                                            Schlafesleben hervor.  Untersucht
                                            man diese Dinge, so braucht man
                                            allerdings dazu — ich habe
                                            vorgestern darüber gesprochen - ein
                                            Erkenntnisvermögen, das durch eine
                                            ganz andere Art die Seele betätigt,
                                            als das gewöhnliche Bewußtsein dazu
                                            imstande ist, und das einen
                                            befähigt, wirklich das seelische
                                            Leben als solches durch das
                                            Seelische anzuschauen.   Ich möchte auch heute
                                            etwas einfügen, was das Bewußtsein
                                            mit sich machen muß, um zu der
                                            Anschauung dieser Dinge zu kommen.
                                            Denn immer wieder und wiederum wird
                                            das Mißverständnis auftauchen, daß
                                            der Geistforscher seine Dinge nicht
                                            beweist. Er beweist sie dadurch, daß
                                            er zeigt, was die Seele vollbringt,
                                            um zu der Anschauung dieser Dinge zu
                                            kommen. Zu der Anschauung
                                            der Dinge kann man aber allerdings
                                            nicht kommen, wenn man nur das
                                            gewöhnliche Bewußtsein zu Rate
                                            zieht. Wie gesagt, ich habe
                                            vorgestern darüber gesprochen. Das
                                            Genauere finden Sie in meinen
                                            Büchern, wie in der
                                            «GeheimWissenschaft» und «Wie
                                            erlangt man Erkenntnisse der höheren
                                            Welten?», oder zusammengefaßt in
                                            meinem Buche «Vom Menschenrätsel»,
                                            auch wiederum jetzt in meinem
                                            neuesten Buche, das in diesen Tagen
                                            erscheinen wird: «Von
                                            Seelenrätseln». Aber eines möchte
                                            ich hervorheben, was gerade für
                                            unsere heutige Betrachtung
                                            wesentlich sein kann: Die Art des
                                            Vorstellens, die für die
                                            naturwissenschaftlichen Gedanken
                                            voll gerechtfertigt ist, muß eine
                                            ganz andere werden, wenn der Mensch
                                            voll ins Auge fassen will, was ich
                                            jetzt gesagt habe und noch sagen
                                            werde. Es ist nicht mit einem so
                                            geformten Denken zu erfassen, wie
                                            man es mit Recht anwendet, wenn man
                                            es mit dem gewöhnlichen Tagesleben
                                            zu tun hat. Da reicht man nicht
                                            hinunter zum Beispiel in die
                                            Gebiete, in denen die Impulse des
                                            sozialen, sittlichen, juristischen,
                                            ethischen Lebens liegen. Man braucht
                                            da Begriffe, welche in viel
                                            intensiverer Weise mit der
                                            Wirklichkeit verwandt sind als die
                                            naturwissenschaftlichen Begriffe.
                                            Naturwissenschaftliche Begriffe
                                            zeichnen sich gerade dadurch aus,
                                            daß die Tatsache, das Wesen außer
                                            ihnen ist, daß sie in einer gewissen
                                            Weise gar nicht darauf angewiesen
                                            sind, unterzutauchen in das Objekt,
                                            unterzutauchen in die Objektivität
                                            selbst. Mit diesen Begriffen kann
                                            man nicht in Geisteswissenschaft
                                            eindringen. Um in
                                            Geisteswissenschaft einzudringen,
                                            ist nötig, daß die Begriffe
                                            zusammenwachsen mit dem Leben, daß
                                            sie untertauchen in das Leben, so
                                            daß sie in sich selber solches
                                            Erleben haben, in sich selber
                                            solches Erleben vibrieren fühlen,
                                            wie es in den Dingen selber drinnen
                                            vor sich geht. Das kann man nur
                                            dadurch erreichen, daß man sich
                                            loslöst von der Art, wie man im
                                            gewöhnlichen Bewußtsein mit seinen
                                            Vorstellungen zu den Dingen steht.
                                            Aber mit Recht hat dieses
                                            gewöhnliche Bewußtsein sich über die
                                            ganze Naturbetrachtung ausgedehnt,
                                            denn nur dadurch sind die glänzenden
                                            Fortschritte der Naturwissenschaft
                                            zu erreichen.  Wenn der
                                            Mensch eintritt in die
                                            geisteswissenschaftliche
                                            Betrachtung, so werden seine
                                            Vorstellungen etwas ganz anderes.
                                            Sehen Sie, wenn man einen Baum von
                                            vier Seiten betrachtet - ich habe
                                            das Beispiel auch hier schon
                                            angeführt —, von vier Seiten
                                            fotografiert, dann sind diese vier
                                            Seiten ganz verschieden voneinander,
                                            und Sie werden doch immer denselben
                                            Baum haben. Aus einer
                                              Fotografie kann man nicht
                                            sehen, wie der Baum eigentlich ist. Im gewöhnlichen Leben ist
                                            der Mensch zufrieden, wenn er einen
                                              Begriff wie ein Abbild
                                            irgendeines Vorganges oder einer
                                            Wesenheit hat, wenn er rein ein
                                            Naturgesetz aussprechen kann. Sobald
                                            man in die Geisteswissenschaft
                                            eintritt, müssen Begriffe wie diese
                                            Fotografien von vier Seiten
                                            angewandt werden. Man kann niemals
                                            von einem Wesen oder einer Tatsache
                                            der wirklichen geistigen Welt eine
                                            Vorstellung bekommen, wenn man sich
                                            nur einen Begriff bildet. Man muß seine Begriffe so bilden, daß sie
                                            gewissermaßen um das Ding
                                            herumgehen, daß sie das Ding
                                            möglichst von den verschiedenen
                                            Seiten aus, ich darf jetzt sagen,
                                            ins Auge fassen, obwohl der Begriff
                                            nur symbolisch gemeint ist. Im
                                            äußeren Leben sind die Menschen
                                            Pantheisten, Monadisten oder
                                            Monisten oder irgendwelche andere
                                            «Isten». Man glaubt, mit einer
                                            solchen Vorstellung so recht irgend
                                            etwas von der Wirklichkeit zu
                                            erforschen. Der Geistesforscher
                                            weiß, daß das nicht möglich ist.
                                            Wenn es sich um geistiges Gebiet
                                            handelt, ist es nicht möglich, daß
                                            man pantheistisch forscht, den Baum
                                            nur von einer Seite betrachtet. Man
                                            muß zu gleicher Zeit Monadist sein,
                                            den Baum auch von einer anderen
                                            Seite fotografieren und so weiter,
                                            man muß seine Begriffe innerlich
                                            beweglich machen.Dadurch aber
                                          erlangen Sie die Möglichkeit, wirklich
                                          unterzutauchen in das volle Leben.
                                          Dadurch werden Sie, wie ich es in
                                          meinem Buche «Vom Menschenrätsel»
                                          gezeigt habe, wirklichkeitsgemäß in
                                          Ihren Begriffen. Und es ist nötig, in
                                          seinen Begriffen immer
                                          wirklichkeitsgemäßer und
                                          wirklichkeitsgemäßer zu werden. Das
                                          strebt der Geistesforscher an. Ich
                                          möchte mich durch ein Beispiel
                                          klarmachen. Sehen Sie, der
                                            Naturforscher hat ganz recht, wenn
                                            er mit seinen Begriffen in der
                                            Sphäre des gewöhnlichen Bewußtseins
                                            bleibt. Bei ihm wird gerade dann
                                            Bedeutsames in seinem berechtigten
                                            Gebiete erreicht, wenn er diese
                                            Begriffe so nimmt, wie sie das
                                            gewöhnliche Bewußtsein darlebt ;
                                            denn da stellen sie sich als
                                            geeignet heraus, die sinnenfälligen
                                            Tatsachen zu ergreifen. Wenn
                                            allerdings dann der Naturforscher
                                            diese Begriffe ausdehnen will über
                                            die sinnenfälligen Tatsachen hinaus,
                                            dann muß er sich bewußt sein, daß er
                                            vielleicht in eine Leere
                                            hineinkommt, daß er nicht mehr
                                            wirklichkeitsgemäß bleibt. Dazu ist
                                            das folgende Beispiel sehr
                                            interessant.  Es hat
                                            Professor Dewar, ein großer
                                            naturwissenschaftlicher Denker
                                            unserer Zeit, sehr gut und
                                            bedeutungsvoll aus dem, was der
                                            Forscher heute als Vorgänge
                                            beobachten kann, ausgemalt, wie der
                                            Endzustand der Erde sein wird nach
                                            Millionen von Jahren. Man kann,
                                            indem man ganz richtig physikalisch
                                            vorgeht, gerade als ein guter
                                            Physiker alles zu Rate zieht, sich
                                            Anschauungen darüber bilden, wie
                                            sich im Verlaufe von kurzen
                                            Zeiträumen gewisse Verhältnisse
                                            ändern. Dann rechnet man
                                            gewissermaßen aus, indem man das in
                                            der kürzeren Zeit sich Ändernde
                                            ausdehnt über einen großen Zeitraum,
                                            wie nach Millionen von Jahren die
                                            Sache aussieht. Da beschreibt der
                                            Professor sehr interessant, wie dann
                                            eine Zeit eintreten kann, wo zum
                                            Beispiel die Milch fest sein wird. -
                                            Ich weiß nicht, wie sie dann zutage
                                            treten wird; das ist eine andere
                                            Sache! — Er beschreibt, wie man die
                                            Wände des Zimmers mit diesem Weiß
                                            der Milch bestreichen wird; so fest
                                            wird die Milch sein. Allerdings wird
                                            es dann viele hundert Grade kälter
                                            sein als jetzt. Aber es wird keine
                                            flüssige Milch geben, die Milch wird
                                            fest sein. Die Dinge sind alle mit
                                            großem naturwissenschaftlichem
                                            Scharfsinn gedacht, und es ist gar
                                            nichts einzuwenden gegen die
                                            Aufstellung von solchen Hypothesen
                                            auf naturwissenschaftlichem Boden.  Für den
                                            Geistesforscher stellt sich sogleich
                                            ein anderer Gedanke hin, weil er
                                            lebendig, wirklich denkt und nicht
                                            abstrakt. Man kann ja sogar ganz gut
                                            das Beispiel von einem jungen
                                            Menschen nehmen von vierzehn Jahren,
                                            wie er sich verändert hat bis zum
                                            achtzehnten Jahre, und so diese
                                            kleinen Veränderungen dann
                                            zusammenstellen, nach der Methode,
                                            wie es Professor Dewar gemacht hat,
                                            und nun ausrechnen, wie dieser
                                            Menschenorganismus sein muß nach
                                            dreihundert Jahren. Es ist ganz
                                            dieselbe Methode. Nur lebt der
                                            Mensch nach dreihundert Jahren als
                                            physischer Mensch nicht mehr! Dem
                                            Geistesforscher stellt sich dies
                                            sogleich hin. Die Betrachtungsweise
                                            ist ganz richtig, nimmt alle
                                            naturwissenschaftlich-physikalischen
                                            Schikanen in Anspruch. Es ist gar
                                            nichts dagegen einzuwenden, sie ist
                                            ganz richtig. Man darf sie nicht als
                                            falsch hinstellen, aber sie ist
                                            nicht wirklichkeitsgemäß, dringt
                                            nicht ein in das Wirkliche. Ebenso
                                            könnte man zurückgehen von den
                                            Veränderungen, die der menschliche
                                            Organismus durchmacht, und dann von
                                            diesen Veränderungen aus sich
                                            fragen: Wie war das vor dreihundert
                                            Jahren? Man wird etwas sehr Nettes
                                            herausbekommen — nur hat der Mensch
                                            nicht gelebt vor dreihundert Jahren!
                                            Aber nach diesem Muster bildet sich
                                            derjenige, der Theorien bildet,
                                            seine Beispiele. Die
                                            Kant-Laplacesche Theorie von dem
                                            Urnebel — sie hat ja mannigfaltige
                                            Modifikationen erfahren, die man
                                            alle kennen kann—, aber dasjenige,
                                            was ihr prinzipiell zugrunde liegt,
                                            das ist für den Geistesforscher ein
                                            unerlaubter Gedanke, weil
                                            ebensowenig, wie der Mensch vor
                                            dreihundert Jahren physisch gelebt
                                            hat, wenn man auch seinen früheren
                                            und späteren Zustand ganz richtig
                                            berechnet hat, ebensowenig die Erde
                                            gelebt hat in der Zeit, für die die
                                            Kant-Laplacesche Theorie vom Urnebel
                                            aufgestellt wird; und das
                                            Sonnensystem nicht vorhanden war.
                                            Das habe ich nur als Beispiel
                                            angeführt, wie Vorstellungen ganz
                                            richtig sein können, absolut aus
                                            richtigen Grundlagen abgeleitet sein
                                            können, wie sie aber trotzdem nicht
                                            Wirklichkeitsgemäß zu sein brauchen. Das erreicht gerade
                                            der Geistesforscher durch seine
                                            Übungen, zu solchen Vorstellungen zu
                                            kommen, die wirklichkeitsgemäß sind,
                                            mit denen er dasjenige ergreift, was
                                            man nur ergreifen kann, wenn man in
                                            die Wirklichkeit untertaucht. Und
                                            durch solches Untertauchen lernt man
                                            erkennen, wie das Ich dann wäre in
                                            seinem gewöhnlichen Bewußtsein, wenn
                                            der Mensch nicht schlafen könnte. Es
                                            wäre eben gar nicht im menschlichen
                                            Bewußtsein vorhanden das
                                            Selbstbewußtsein oder
                                            Ich-Bewußtsein, wenn der Mensch
                                            nicht im zeitlichen Rhythmus von
                                            Schlafen und Wachen leben würde. Man
                                            lernt auch durch unmittelbare
                                            Anschauung erkennen, wie die
                                            Gefühlseigenschaften eigentlich
                                            geträumt werden, wie die
                                            Willenseigenschaften eigentlich
                                            geschlafen werden.  In Parenthese
                                            gleichsam möchte ich hier etwas
                                            einfügen, weil ich von mehreren
                                            Seiten darauf aufmerksam gemacht
                                            worden bin, was sich auf eine
                                            Bemerkung bezieht, die ich
                                            vorgestern gemacht habe. Ich sagte:
                                            Dasjenige, was der Geistesforscher
                                            erlebt, kann umgewandelt werden in
                                            Begriffe; aber das Erlebnis selber,
                                            die unmittelbare Wahrnehmung des
                                            Geistigen, die kann nicht erinnert
                                            werden, sondern muß immer wieder neu
                                            erfahren werden. Man kann scheinbar
                                            ganz richtig einwenden: Wie kann man
                                            denn überhaupt wissen, daß
                                            irgendeine geistige Erfahrung neu
                                            ist, wenn man sich nicht erinnert?
                                            An die geistige Erfahrung kann man
                                            sich ebensowenig erinnern, wie man
                                            sich nicht an gewisse Menschen
                                            erinnert, die man nicht vor sich
                                            hat. Das geistige Ereignis, das
                                            entschwindet, das wird nicht in der
                                            Erinnerung aufbewahrt. Nur dann,
                                            wenn man es umgewandelt hat in
                                            Begriffe, in Vorstellungen, erinnert
                                            man sich an die Vorstellungen. Nur
                                            damit kein Mißverständnis eintritt,
                                            wollte ich dies gewissermaßen in
                                            Parenthese sagen.  Nun aber
                                            möchte ich auch noch die andere
                                            Seite des menschlichen Bewußtseins
                                            mit einer kurzen Bemerkung streifen.
                                            Was geschieht denn, wenn der Mensch
                                            nun wirklich dasjenige, was sonst
                                            immer im Unterbewußten bleibt, was
                                            verträumt,
                                            was verschlafen wird, wenn er das
                                            durch solche inneren Vorgänge, wie
                                            Sie sie geschildert finden in meinen
                                            Büchern, nun wirklich ins Bewußten
                                            heraufhebt? Wenn darüber ein
                                            Bewußtsein entsteht, so wie es im
                                            gewöhnlichen Bewußtsein des Tages
                                            nur vorhanden ist für das Sinnes-
                                            und Vorstellungsleben, da lernt der
                                            Mensch dann tatsächlich zum Beispiel
                                            dasjenige kennen, was in seinen
                                            Willensimpulsen sonst nur
                                            verschlafen wird. Aber wie man, wenn
                                            man auf das Schlafleben sich
                                            hinrichtet, erkennen lernt, daß das
                                            Ich-Bewußtsein abhängig ist vom
                                            Schlafesleben, so lernt man, in
                                            einer anderen Weise, durch die
                                            wirkliche Heraufhebung des
                                            Willenslebens aus dem Unterbewußten
                                            ins Bewußte erkennen, daß man dann,
                                            wenn man dieses Willensleben immer
                                            vor sich hätte, wenn man das
                                            Willensleben nicht verschlafen
                                            würde, ein ganz anderes Bewußtsein
                                            hätte, jenes Bewußtsein, das
                                            wirklich in einer gewissen Weise der
                                            Geistesforscher entwickelt. Das, was
                                            in uns will, und in gewisser
                                            Beziehung auch dasjenige, was
                                            unserem Fühlen entspricht, was in
                                            den Gefühlsimpulsen lebt, das würde,
                                            wenn der Mensch es so vor sich hätte
                                            wie sein Vorstellungsleben, auf ihn
                                            wirken wie ein anderer, wie wenn er
                                            einen zweiten, einen anderen
                                            Menschen in sich hätte. Der Mensch
                                            würde mit einem anderen Menschen
                                            herumgehen. Und man kann sagen: Es
                                            ist im weisheitsvollen
                                            Entwickelungsplan so eingerichtet,
                                            daß das einheitliche Bewußtsein, das
                                            der Mensch braucht für sein Leben
                                            zwischen Geburt und Tod, möglich
                                            gemacht wird dadurch, daß das
                                            Willensleben hinunter in den Schlaf
                                            gedrängt ist, er also nicht
                                            entzweigespalten wird dadurch, daß
                                            er den anderen immerfort anzuschauen
                                            hat, der eigentlich in ihm will.
                                            Dieser andere hängt nämlich wiederum
                                            zusammen mit dem urewigen Wesenskern
                                            des Menschen, mit dem von der
                                            Leiblichkeit freien, urewigen
                                            Wesenskern des Menschen, mit dem,
                                            was nicht durch die Leiblichkeit
                                            wirkt.Daher, wenn der
                                          Geistesforscher wirklich dazu gelangt
                                          — ich habe schon vorgestern gesagt,
                                          ich lasse mich nicht abhalten durch
                                          irgendeine Scheu, auf die Dinge
                                          aufmerksam zu machen, die wirklich aus
                                          dem Gebiete der Geistesforschung
                                          hervorgehen mit wissenschaftlicher
                                          Exaktheit, wie die
                                          naturwissenschaftlichen Gesetze auf
                                          naturwissenschaftlichem Gebiete -,
                                          wenn der Geistesforscher wirklich dazu
                                          gelangt, das Willensleben und das
                                          Gefühlsleben heraufzuholen in das
                                          Bewußtsein, wenn er seine innere
                                          Aktivität so verstärkt, daß er nicht
                                          bloß das Sinnes- und Vorstellungsleben
                                          in sich lebendig machen kann, sondern
                                          in sich lebendig machen kann das
                                          Gefühls- und Willensleben, dann wird
                                          die Welt ergänzt durch die andere
                                          Seite, durch die geistige Seite; dann
                                          erlebt der Mensch als eine
                                          Wirklichkeit, daß wir von denjenigen
                                          Seelen, welche den Leib verloren haben
                                          durch den Tod, nur durch unser Sinnes-
                                          und durch unser Vorstellungsleben
                                          getrennt sind. In dem Augenblick, wo
                                          wir bewußt eintreten in unser Gefühls-
                                          und Willensleben, treten wir in eine
                                          Region ein, wo wir auf gemeinsamem
                                          Gebiet auch mit den Seelen stehen, die
                                          durch die Pforte des Todes gegangen
                                          sind. Das Getrenntsein zwischen
                                            den sogenannten lebenden
                                            Menschenseelen und den sogenannten
                                            gestorbenen Menschenseelen
                                            überbrückt sich durch
                                            Geisteswissenschaft. Es überbrückt
                                            sich durch Geisteswissenschaft auf
                                            eine ganz exakte Weise. Durch eine
                                            ganz exakte Betrachtungsweise muß
                                            allerdings das Seelenleben wiederum
                                            umgestaltet werden. Wenn auf diesem
                                            Gebiete, in das da der Mensch
                                            eintritt, wirklich reale
                                            Wahrnehmungen gemacht werden wollen
                                            - Träume kommen unwillkürlich,
                                            dasjenige, was im Traume erlebt
                                            wird, kommt unwillkürlich -, wenn
                                            der Mensch etwas in sein Bewußtsein
                                            hereinbringen will, das wirklich aus
                                            dem Gebiete kommt, in dem die Toten
                                            leben, dann muß er mit ebensolchen
                                            willkürlichen Vorstellungen, aber
                                            jetzt höheren Vorstellungen, als die
                                            des
                                              wachen Tagesbewußtseins sind,
                                            weil diese Vorstellungen das
                                            Fühlens- und Willensleben umfassen
                                            müssen, er muß mit ebenso
                                            willkürlichen Vorstellungen den
                                            Objekten in der geistigen Welt
                                            gegenüberstehen, wie man sonst den
                                            Objekten in der Sinneswelt
                                            gegenübersteht. Im gewöhnlichen
                                            Traume kann man nicht unterscheiden
                                            das, was einen zwingt vorzustellen,
                                            und sich selber. Diese
                                            Unterscheidung ist vorhanden, wenn
                                            der Geistesforscher dem Leben naht,
                                            dem auch die durch den Tod
                                            gegangenen Seelen angehören.Daher sind Träume,
                                          die unwillkürlich kommen, auch wenn
                                          sie uns scheinbare Botschaften bringen
                                          aus einer übersinnlichen Welt, immer
                                          mit Vorsicht aufzunehmen. Der
                                          Geistesforscher kann nur dasjenige als
                                          seine wirkliche Beobachtung
                                          anerkennen, das er mit voller Willkür
                                          herbeiführen will. Will der Forscher
                                          daher in Verbindung kommen mit
                                          irgendeiner Seele, die dem geistigen
                                          Leben angehört, die vielleicht schon
                                          lange durch die Pforte des Todes
                                          gegangen ist, dann kann er dadurch in
                                          Verbindung kommen, daß er von seinem
                                          Willen aus dasjenige herbeiführt, was
                                          er mit der betreffenden Seele erlebt,
                                          nicht in solcher unwillkürlichen
                                          Weise, wie es durch den Traum
                                          geschieht.   Sehen Sie,
                                            Geistesforschung führt uns dahin,
                                            anzuerkennen, wie eine andere Welt
                                            hereinragt in unsere Welt, die aber
                                            für unsere Welt eine tiefe, eine
                                            intensive Bedeutung hat, aus dem
                                            einfachen Grunde, weil unser
                                            Gefühls-, weil unser Willensleben
                                            dieser Welt angehört.  Für die Welt
                                            nun, die in den Sinnen beschlossen
                                            ist, die mit Gesetzen umfaßt werden
                                            soll, die diesen Sinnen entnommen
                                            sind, kurz für die Welt, die die
                                            Naturwissenschaft betrachtet,
                                            reichen die abstrakten Vorstellungen
                                            des wachen und gewöhnlichen
                                            Bewußtseins aus. Für die Welt des
                                            sozial-sittlichen Lebens braucht man
                                            wirklichkeitsgemäße Vorstellungen.
                                            Vorstellungen, wie die
                                            Kant-Laplacesche Theorie, wie die
                                            Vorstellungen über den Endzustand
                                            der Erde, können nur zum Irrtum
                                            führen. Sie können berechtigte
                                            Vorstellungen sein, wenn man im
                                            Gebiete der theoretischen
                                            Diskussionen bleibt. In dem
                                            Augenblick, wo man in das soziale
                                            Leben, in die politische Struktur
                                            von der Wissenschaft her
                                            Vorstellungen einführt, die
                                            abstrakt, nicht wirklichkeitsgemäß
                                            sind, wirkt man zerstörend, bewirkt
                                            man Katastrophen innerhalb dieser
                                            Wirklichkeit. Da haben
                                            Vorstellungen, die nicht
                                            wirklichkeitsgemäß sind, eine ganz
                                            andere Bedeutung.   Nun stellt sich heraus,
                                            wenn man dasjenige, was im Laufe der
                                            menschlichen Geschichte wirklich
                                            geschieht, was das geschichtliche
                                            Leben weitertreibt, betrachten will,
                                            so kann man es nicht betrachten mit
                                            dem naturwissenschaftlichen
                                            Vorstellen; denn dieses
                                            geschichtliche Leben wird nicht auf
                                            einem solchen Felde erlebt, auf dem
                                            die naturwissenschaftlichen
                                            Vorstellungen anzuwenden sind, die
                                            ganze Geschichte wird von dem
                                            Menschen nicht mit wachen
                                            Vorstellungen wirklich impulsiert,
                                            sondern sie wird geträumt. Das ist
                                            das Wichtige, das ins Auge gefaßt
                                            werden kann - heute noch eine ganz
                                            paradoxe Wahrheit, wie der
                                            Kopernikanismus ein Paradoxon war,
                                            als er aufgetreten ist-, das
                                            geschichtliche Leben wird nicht
                                            geschaffen aus solchen Vorstellungen
                                            heraus, wie wir sie eben im
                                            Naturwissenschaftlichen gewöhnt
                                            sind. Das Soziologische, das soziale
                                            Leben geht nicht hervor aus einem
                                            solchen Impulse, wie wir ihn mit der
                                            Naturwissenschaft erfassen, sondern
                                            es wird erträumt.
                                            Der Mensch träumt das
                                            gesellschaftliche Leben.Interessant war mir
                                          immer — ich darf diese persönliche
                                          Bemerkung machen; es sind jetzt mehr
                                          als dreißig Jahre, daß ich mich
                                          intensiv mit diesem Problem befasse,
                                          es von allen Seiten zu erforschen
                                          gesucht habe -, interessant war mir,
                                          wie es strahlende Lichter hingeworfen
                                          hat auf ein Rätsel, wenn Herman Grimm
                                          im Gespräche mit mir öfter gesagt hat:
                                          Wendet man die gewöhnlichen Begriffe,
                                          die naturwissenschaftlichen Begriffe
                                          auf das geschichtliche Leben an, so
                                          daß sie
                                            tauglich sein sollen, so kommt
                                          man keinen Schritt weiter. Will man
                                          das geschichtliche Leben erfassen,
                                          will man hineinschauen in die Impulse,
                                          die darin wirken, dann kann man das nur mit der Phantasie. Herman
                                          Grimm war noch kein Geistesforscher,
                                          lehnte die Dinge ab; aber er meinte,
                                          man kann dieses geschichtliche Leben
                                          nur ergreifen mit der Phantasie. Nun,
                                          mit der Phantasie kann man es auch
                                          nicht ergreifen. Aber Grimm war doch
                                          wenigstens eine Persönlichkeit, die
                                          wußte: Man kann nicht mit den
                                          gewöhnlichen Begriffen hineinkommen in
                                          das geschichtliche Leben.    Aber gerade
                                            Geisteswissenschaft kann
                                            hineinkommen, indem sie hinzufügt zu
                                            dem gewöhnlichen Bewußtsein das
                                            imaginative Bewußtsein, das
                                            inspirierte Bewußtsein und das
                                            intuitive Bewußtsein, drei
                                            übersinnliche Vorstellungsarten des
                                            schauenden Bewußtseins.
                                            Geisteswissenschaft hebt dasjenige
                                            herauf ins Bewußtsein, was sonst
                                            verträumt, was sonst verschlafen
                                            wird.   In früheren
                                            Jahrhunderten und Jahrtausenden
                                            hatten die Menschen - ich habe das
                                            auch schon vorgestern erwähnt - über
                                            die geistigen Tatsachen ein gewisses
                                            instinktives Bewußtsein. Aber dieses
                                            instinktive Bewußtsein mußte
                                            verlorengehen. Es ging verloren und
                                            wird immer mehr und mehr
                                            verlorengehen, je mehr sich die
                                            glänzenden Errungenschaften der
                                            Naturwissenschaft auf ihrem Gebiete
                                            gut bewähren werden. Von der anderen
                                            Seite her muß das wiederkommen, was
                                            dem instinktiven Bewußtsein
                                            verlorengegangen ist. Daher kann man
                                            sagen: Während des menschlichen
                                            Instinktlebens konnten die
                                            sittlich-sozialen Ideen, die
                                            ethischen Ideen, die juristischen
                                            Ideen in das geschichtliche, in das
                                            soziale Leben, in das
                                            gesellschaftliche Leben
                                            hineinfließen, die geträumt sind;
                                            und so kann die Menschheit jetzt
                                            noch immer zehren von dem, was aus
                                            dem instinktiven Bewußtsein gekommen
                                            ist. Aber heraufgekommen
                                            ist dieses Zeitalter, in dem die
                                            Menschheit ins volle Bewußtsein
                                            hineintreten muß, in dem die
                                            Menschheit zur vollen Freiheit
                                            gelangen muß. Da wird das alte
                                            instinktive Bewußtsein nicht mehr
                                            ausreichen. Wir stehen in jener
                                            Epoche, in welcher
                                            geisteswissenschaftlich diejenigen
                                            Kräfte heraufgeholt werden müssen,
                                            welche in der sozialen
                                            Strukturgebung der Gesellschaft, in
                                            der ethischen Strukturgebung der
                                            Gesellschaft, im politischen Leben
                                            wirksam sein müssen. Niemals wird
                                            dasjenige, was im sozialen Leben
                                            lebt, erfaßt werden können mit den
                                            Begriffen, die nur den
                                            Sinneswahrnehmungen, die überhaupt
                                            nur dem wachen Tagesbewußtsein, dem
                                            gewöhnlichen Bewußtsein entnommen
                                            sind. Herman Grimm hatte
                                            ganz recht - aber er wußte nur die
                                            Hälfte der Sache -, wenn er sagte:
                                            Warum ist der englische
                                            Geschichtsforscher Gibbon so
                                            bedeutend, wenn er die ersten
                                            christlichen Jahrhunderte schildert,
                                            in der Schilderung desjenigen, was
                                            da unterging? Und warum findet man
                                            in seiner Geschichtsdarstellung gar
                                            nichts von dem bedeutenden Wachstum
                                            und Werden, das durch die
                                            christlichen Impulse in die
                                            Menschheitsentwikkelung
                                            hineingekommen ist? Aus dem Grunde,
                                            weil Gibbon eben auch die
                                            gewöhnlichen Begriffe nimmt, die
                                            Begriffe des wachen
                                            Tagesbewußtseins. Die können aber
                                            auch nur dasjenige erfassen, was
                                            untergeht, die können nur den
                                            Leichnam erfassen. Dasjenige, was
                                            wird, was wächst, das wird geträumt,
                                            verschlafen. Und das kann nur durch
                                            Geisteswissenschaft erkannt,
                                            durchschaut werden. Weil die
                                            politischen Impulse bewußt werden
                                            müssen, weil sie nicht mehr bloß
                                            instinktiv sein können, deshalb
                                            müssen sie geisteswissenschaftlich
                                            verstanden werden in der Zukunft.  Das ist es,
                                            was gerade auf einem tief mit der
                                            Menschenseele zusammenhängenden
                                            Gebiete aus den Zeichen der Zeit
                                            erkannt werden muß; selbst aus
                                            äußerlichen Dingen kann man heute
                                            solches erkennen. Nehmen wir ein
                                            heute sehr weitverbreitetes
                                            Beispiel. Indem ich von diesem
                                            Beispiel spreche, möge man nur ja
                                            nicht glauben, daß
                                            Geisteswissenschaft einseitig nach
                                            irgendeiner Richtung sein wolle,
                                            Partei ergreifen wolle nach der
                                            einen oder anderen Richtung, sondern
                                            das nimmt sie völlig ernst, daß man
                                            mit irgendeinem Begriff nur von
                                            einer Seite eine Sache beleuchtet
                                            und daß man daher etwas Unrechtes
                                            tut, wenn man diesen Begriff
                                            unmittelbar in die Wirklichkeit
                                            einführen will. Nehme ich zum
                                            Beispiel die ja manchen Menschen
                                            glänzend einleuchtende
                                            materialistische,
                                            geschichtlich-soziologische
                                            Auffassung, die Karl Marx und
                                            ähnliche Leute über das soziale
                                            Leben der Menschheit und den
                                            geschichtlichen Verlauf gegeben
                                            haben. Verfolgt man diese
                                            sozialdemokratische
                                            Betrachtungsweise, verfolgt man bei
                                            Marx, wie er wirklich mit einem
                                            gewissen Scharfsinn darstellen will,
                                            daß alles dasjenige, was
                                            geschichtlich geschieht, durch
                                            gewisse Klassenkämpfe sich auslebt,
                                            daß materielle Impulse das
                                            geschichtliche Leben in seiner
                                            Struktur bestimmen, dann merkt man:
                                            Verstehen kann man dasjenige, was
                                            Karl Marx auf diesem Gebiete sagt,
                                            nur dann, wenn man weiß, daß er,
                                            allerdings einseitig, Wirklichkeiten
                                            schildert. Aber was für
                                            Wirklichkeiten schildert er? Die
                                            Wirklichkeiten schildert er, die
                                            damals vergangen waren, als er seine
                                            Bücher geschrieben hat! Vom 16. Jahrhundert
                                            ab beginnt in der Tat das
                                            europäische und das zum Europäischen
                                            gehörende Leben so, daß neben dem,
                                            was man sonst konventionell in der
                                            Geschichte erzählte - Geschichte ist
                                            ja doch meist eine Fable convenue,
                                            wie sie in den Schulen gelehrt wird
                                            -, daß neben dem, was man so erzählt
                                            als wirkliche Geschichte,
                                            Klassenkämpfe da sind, materielle
                                            Impulse da sind. Das, was
                                            heraufgekommen ist bis in das
                                            Zeitalter, wo Karl Marx schildert -
                                            er schildert einseitig, aber er
                                            schildert nicht ganz mit Unrecht -,
                                            das, was in dem Augenblicke, wo er
                                            versucht, Begriffe des gewöhnlichen
                                            Bewußtseins darauf anzuwenden, schon
                                            ausgeträumt war von der Menschheit,
                                            was damals Wirklichkeit war, als die
                                            Menschheit geträumt hat, das wird in
                                            gewöhnliche Begriffe gefaßt. Aber
                                            nun stellt sich heraus: Wird nicht
                                            angewendet die Methode der
                                            Geisteswissenschaft, die aus der
                                            Wirklichkeit heraus ist, dann findet
                                            man aus dem, was man so mit
                                            gewöhnlichem Bewußtsein erfassen
                                            will, nichts in den sozialen
                                            Vorgängen für das, was weitergehen
                                            kann; man findet nichts Anwendbares
                                            für das Weiterleben. Karl Marx'
                                            Schilderung ist richtig für eine
                                            gewisse Einseitigkeit des Lebens,
                                            für die letzten Jahrhunderte. Sie
                                            ist nicht mehr anwendbar, nachdem
                                            die Menschheit ausgeträumt,
                                            dasjenige ausgeschlafen hat, was er
                                            schildert. Es ist tatsächlich so:
                                            Wenn man wirklichkeitsgemäße
                                            Begriffe gewinnt, so kann man nicht
                                            sagen, daß man das, worauf es
                                            ankommt, aus der äußeren Erfahrung
                                            ablesen könne, wie es die
                                            Naturwissenschaft machen muß. Wer in
                                            irgendeiner Stellung des Lebens, in
                                            irgendeiner Position des Lebens
                                            eingreifen muß in die soziale
                                            Struktur, der muß
                                            wirklichkeitsgemäße Begriffe haben.  Aber diese
                                            wirklichkeitsgemäßen Begriffe können
                                            nicht vom Leben abgelesen werden.
                                            Vom Leben abgelesen werden kann nur
                                            das, was das gewöhnliche Bewußtsein
                                            erfaßt. Man muß im sozialen
                                            Leben drinnenstehen, wenn man es
                                            nicht mit fehlender Wirklichkeit,
                                            sondern mit lebendigen Begriffen zu
                                            tun haben will. Man muß so
                                            drinnenstehen, daß man nicht
                                            angewiesen ist darauf, daß einem
                                            dieses Leben etwas gibt, sondern daß
                                            man die Gesetze kennt, die sonst nur
                                            im Unterbewußten walten, und daß man
                                            sie
                                              einzuführen vermag in das
                                            Leben. Aus der imaginativen
                                            Erkenntnis, aus derjenigen
                                            Erkenntnis, welche das gewöhnliche
                                            abstrakte Vorstellen zu innerer
                                            Lebendigkeit so zu erheben vermag,
                                            daß diese Vorstellungen zwar
                                            bildhaft sind, aber dafür in die
                                            Wirklichkeit untertauchen, aus
                                            dieser imaginativen Erkenntnis gehen
                                            alle diejenigen Begriffe hervor,
                                            welche in der Zukunft wirksam sein
                                            können in bezug auf die soziale
                                            Struktur. Die sozialen
                                            Versuche sind deshalb so trostlos
                                            geblieben, sie haben deshalb so
                                            viele reale Irrtümer hervorgerufen,
                                            weil man glaubte, die sozialen
                                            Begriffe so auffassen zu können, wie
                                            man naturwissenschaftliche Begriffe
                                            aufstellt, weil man
                                            wirklichkeitsfremd diese Begriffe
                                            aufstellte. Aus der Imagination, aus
                                            dem Untertauchen in dasjenige, was
                                            sonst von dem gewöhnlichen
                                            Bewußtsein nur wie im Traume erlebt
                                            wird, können diejenigen Impulse nur
                                            hergeholt werden, die der braucht,
                                            der irgend etwas, was als soziale
                                            Idee gelten will, auszusprechen hat.
                                            Jede Zeit ist eine Übergangszeit. Es
                                            ist natürlich eine triviale
                                            Wahrheit, wenn immer wieder und
                                            wieder gesagt wird, eine Zeit ist
                                            eine Übergangszeit, es kommt nur
                                            darauf an, was
                                              übergeht. Aber in unserer Zeit
                                            geht das instinktive Bewußtsein über
                                            in das freie, in das volle
                                            Bewußtsein, das unter der Idee der
                                            Freiheit lebt. Da müssen die alten
                                            Impulse, die aus dem instinktiven
                                            Bewußtsein gekommen sind - auch das
                                            römische Recht gehört noch dazu-,
                                            sie müssen abgelöst werden von dem,
                                            was für das soziale Leben
                                            Imagination, für das
                                            ethischsittliche Leben die
                                            Inspiration ergibt, was für das
                                            Rechtsleben die Intuition ergibt.
                                            Das ist allerdings nicht so bequem,
                                            wie wenn man aus dem Abstrakten
                                            heraus allerlei Rechtsbegriffe
                                            konstruieren will und weiß, weil man
                                            ja ein gescheiter Mensch ist, wie
                                            die ganze Welt beschaffen sein soll.
                                            Das weiß man!  Als Geistesforscher
                                            ist man nicht in dieser Lage; da muß
                                            man überall in die Wirklichkeit
                                            eindringen. Man hat heute gar nicht
                                            viel Begriff davon, wie dieses
                                            geschieht. Durch Jahrzehnte hindurch
                                            wird auf diesem Gebiete so, aus dem
                                            Abstrakten heraus, gehandelt. Man
                                            weiß nicht, wie zum Beispiel die
                                            westlichen Völker Europas - als
                                            Völker, nicht als einzelne Menschen!
                                            - gewisse Seeleneigentümlichkeiten
                                            haben, die Völker Mitteleuropas, die
                                            Völker Osteuropas, Asiens, gewisse
                                            andere Seeleneigentümlichkeiten
                                            haben, wie diese
                                            Seeleneigentümlichkeiten
                                            zusammenhängen mit dem, was diese
                                            Völker sind. Heute in dieser
                                            katastrophalen Zeit sehen wir, wenn
                                            wir tiefer blicken, vielfach
                                            dasjenige, was die Geistesforschung
                                            allein zu sehen vermag, sehen ein
                                            für das äußere Bewußtsein nicht
                                            verständliches, trauriges Ereignis
                                            durch die Menschheit gehen in der
                                            Welt, deren Zeichen so deutlich
                                            sprechen, in der sich die Menschheit
                                            nur zurechtfinden kann, wenn sie
                                            wirklichkeitsgemäße Begriffe suchen
                                            will. Wirklichkeitsgemäße Begriffe
                                            sind nicht diejenigen, die nach dem
                                            Muster der Naturwissenschaft gemacht
                                            sind oder nach dem Muster des wachen
                                            Tagesbewußtseins, wenn es sich um
                                            das Soziale, das Sittliche, um das
                                            Rechtsleben handelt.    
        Hier in der Schweiz
                                            ist ein Anfang gemacht worden, ein
                                            schöner Anfang in bezug auf
                                            Rechtsbegriffe, es ist versucht
                                            worden, die Begriffe des
                                            gewöhnlichen Vertragsverhältnisses
                                            aus der konkreten Wirklichkeit
                                            herauszuholen. Dr. Roman Boos hat in
                                            seinem ausgezeichneten, vor kurzem
                                            erschienenen Buch «Der
                                            Gesamtarbeitsvertrag nach
                                            Schweizerischem Recht»
                                            zum ersten Mal in der heutigen
                                            Zeit den Anfang damit gemacht, aus
                                            der konkreten Wirklichkeit heraus
                                            etwas zu suchen, was zur
                                            Rechtsstruktur gehört. Diese Art, in sozialer, in
                                            sittlicher, in freiheitlicher Weise
                                            ins juristische Leben
                                            hineinzuleuchten, die muß ihren
                                            Fortgang nehmen, wenn wir die
                                            wirklichkeitsgemäßen Begriffe suchen
                                            wollen. Es gibt ein einfaches Mittel
                                            — gäbe ein einfaches Mittel -, das
                                            sehr hilfreich wäre, wenn in seiner
                                            radikalen Form versucht werden
                                            würde, irgendwo zu zeigen, wie die
                                            Begriffe des gewöhnlichen
                                            Bewußtseins, die sich so großartig
                                            ausnehmen auf
                                            naturwissenschaftlichem Gebiet, wie
                                            diese Begriffe unvermögend sind, in
                                            das sittlich-soziale Leben
                                            einzugreifen. Man brauchte nur den
                                            Versuch zu machen, einmal ein
                                            Parlament zusammenzusetzen aus
                                            solchen Menschen, die gerade groß
                                            sind auf dem Gebiete philosophischen
                                            Nachdenkens über die Welt mit den
                                            Begriffen, die nur dem gewöhnlichen
                                            Bewußtsein, das man auch das
                                            wissenschaftliche nennt, entnommen
                                            sind. Ein solches Parlament wäre am
                                            geeignetsten, das Gemeinwesen, zu
                                            dem dieses Parlament gehört, in der
                                            kürzesten Zeit zugrunde zu richten,
                                            weil ein solches Parlament nur die
                                            untergehenden Impulse sehen würde. Zum schaffenden
                                            Leben gehören diejenigen, welche in
                                            das Bewußtsein heraufheben können,
                                            was sonst im äußeren realen Leben
                                            und in der Geschichte nur träumt,
                                            was in den Schlaf hinuntergesunken
                                            ist. Daher sind auch
                                            Utopien so trostlos. Utopien sind
                                            wirklich so, wie wenn man eine
                                            ausstudierte Schachpartie anwenden
                                            wollte, ohne Rücksicht auf den
                                            Partner. Utopien bilden heißt,
                                            dasjenige, was leben sollte, in die
                                            abstrakten Verstandesformen fassen.
                                            Daher kann eine Utopie niemals etwas
                                            anderes enthalten, als was ein
                                            Gemeinwesen zugrunde richten kann,
                                            nicht aber, was es aufbauen kann.
                                            Denn was die Wirklichkeit aufbauen
                                            kann, das kann nicht im Anschlüsse
                                            an verstandesmäßige Begriffe gefaßt
                                            werden, das wirkt nur in lebendigen
                                            Imaginationen und hat im
                                            unmittelbaren Wirken etwas, was
                                            verwandt ist, aber nicht dasselbe
                                            ist - ich bitte das ausdrüclich zu
                                            bemerken -, was verwandt ist mit einem künstlerischen
                                            Wirken. Das mannigfaltigste wird
                                            einem geoffenbart, wenn man gerade
                                            dieses soziale, dieses sittliche
                                            Leben betrachtet vom Gesichtspunkt
                                            der Geisteswissenschaft.   Vor allen Dingen wird,
                                            wenn dasjenige, was sich auf diese
                                            Weise als sozial-sittliche Ideen,
                                            als juristische Ideen ausprägt, ins
                                            Leben hineingeht, immer gipfeln
                                            können in der menschlichen Freiheit.
                                            Diese menschliche Freiheit kann
                                            naturwissenschaftlich nie begriffen
                                            werden, weil Naturwissenschaft nicht
                                            auf das Freie im Menschen gehen
                                            kann; für die Naturwissenschaft kann
                                            der Mensch kein freies Wesen sein.
                                            Geisteswissenschaft zeigt aber den
                                            urewigen Wesenskern des Menschen,
                                            von dem ich Ihnen gesagt habe, das
                                            ist wie ein anderer Mensch im
                                            Menschen. Naturwissenschaft zeigt
                                            nur den einen, nicht den anderen
                                            Menschen; der andere ist aber der
                                            freie. Der freie Mensch lebt auch in
                                            dem Menschen. Aber durch das
                                            sozial-sittliche Leben, durch das
                                            staatliche Leben, durch das ethische
                                            Leben wird der freie Mensch
                                            herausgeholt. Moderne Betrachtungsweise, wie sie
                                          jetzt durch die Tatsachen widerlegt
                                          werden sollte, wenn man richtig
                                          beobachten könnte, moderne
                                          Betrachtungsweise führt eigentlich
                                          überall schon in der Theorie zum
                                          Austreiben der Freiheit.
   Lassen Sie mich am
                                            Schlüsse dieses noch anführen. Es
                                            hat ja immer gegeben in der neueren
                                            Zeit - und auch jetzt tritt es
                                            hervor und macht Aufsehen - solche
                                            Betrachtungen des sozial-sittlichen
                                            und des Staats- und politischen
                                            Lebens, welche den Staat zum
                                            Beispiel vergleichen mit einem
                                            Organismus, mit einer Lebensform.
                                            Von einem ausgezeichneten Forscher,
                                            den ich sehr schätze, ist ein
                                            aufsehenerregendes Buch erschienen:
                                            «Der Staat als Lebensform». Aber es
                                            ist so recht ein Beispiel für
                                            dasjenige, was überwunden werden
                                            muß. Manche haben versucht, diese
                                            Analogien zu bilden, den Staat zu
                                            vergleichen mit einem Organismus.
                                            Vergleichen kann man alles. Wenn es
                                            auf das Vergleichen ankäme, so
                                            könnte man ganz gut Vergleiche
                                            anführen zwischen einem Pfirsich und
                                            einem Spazierstock; es kommt nur
                                            darauf an, daß man geistreich genug
                                            dazu ist! Auf Vergleiche kommt gar
                                            nichts an, sondern darauf kommt es
                                            an, daß der Vergleich auch
                                            wirklichkeitsgemäß ist, wenn er
                                            schon gebraucht werden soll Nun, ich kann im einzelnen
                                            die Sache heute nicht durchführen,
                                            weil die Zeit dazu nicht ausreicht.
                                            Aber vergleicht man wirklich das,
                                            was im sozial-sittlichen Leben
                                            pulsiert, mit dem, was im
                                            organischen Leben vorhanden ist,
                                            dann gilt der Vergleich nur
                                            insofern, als man den einzelnen
                                            Staat, ja, das einzelne Gemeinwesen
                                            vergleichen muß mit einer Zelle. Und
                                            wenn man eine Ansammlung von Zellen,
                                            wie es der Organismus ist,
                                            vergleichen will, so kann man nur
                                            das gesamte Leben auf der ganzen
                                            Erde zum Vergleich mit dem
                                            Organismus verwenden.   Wie gesagt, das
                                            genannte Buch, «Der Staat als
                                            Lebensform», von Kjeilen ist absolut
                                            unmöglich, aus dem Grunde, weil es
                                            diesen Vergleich in ganz unmöglicher
                                            Form gebraucht. Man kann aber, wenn
                                            man den Vergleich richtig gebraucht,
                                            den einzelnen Staat mit der Zelle
                                            vergleichen und das gesamte Leben
                                            über die Erde hin etwa mit einem aus
                                            einzelnen Zellen aufgebauten
                                            Organismus. Dann ist in diesem
                                            Organismus noch gar nicht dasjenige
                                            drinnen enthalten, was sich im
                                            Organismus als Seele, als Geist
                                            entwickelt. Aber auf das, was sich
                                            im Organismus als Seele, als Geist
                                            entwickelt, kommt es an; darauf
                                            kommt es sogar sehr an, daß zu dem
                                            Gesamtleben der Erde Geist
                                            hinzukommt. Und nur eine solche
                                            soziale Struktur der Erde wird
                                            richtig gedacht sein, welche nicht
                                            bei der Betrachtung des rein
                                            Äußerlichen die Meinung hegt, damit
                                            auch den Gesamtmenschen umfassen zu
                                            können.     So wenig man im
                                            Organismus die Seele umfassen kann,
                                            den Geist umfassen kann, so wenig
                                            kann man, auch wenn man die
                                            organische Betrachtung über die
                                            ganze Erde ausdehnt, im bloßen
                                            staatlichen Leben dasjenige
                                            umfassen, in dem menschliche
                                            Freiheit wurzelt. Denn menschliche
                                            Freiheit ragt über die Organisation
                                            hinaus. Das ist etwas, was
                                            einem den Beweis liefern kann, wenn
                                            Sie es vollständig durchschauen, daß
                                            sogar dasjenige Nachdenken, welches
                                            die gewöhnliche abstrakte
                                            Bewußtseinsform hineinträgt in die
                                            Betrachtung des staatlichen Lebens,
                                            den Freiheitsbegriff ausschließen
                                            muß.  Geisteswissenschaft,
                                            indem sie das Leben ins Auge faßt,
                                            das frei ist von der Leiblichkeit,
                                            das sich nicht vergleichen läßt mit
                                            einem Organismus, wird allein
                                            berufen sein, auch wiederum den
                                            Begriff der freien menschlichen
                                            Seele einzuführen in das Leben. Ich habe den Anfang
                                            damit gemacht schon 1894, als ich
                                            meine «Philosophie der Freiheit» -
                                            die leider schon so lange vergriffen
                                            ist - verfaßt habe, indem ich
                                            versuchte zu zeigen, wie dadurch,
                                            daß der Mensch tatsächlich ein
                                            freies Seelenleben entwickelt, das
                                            sich als ein anderes loslöst von dem
                                            in der Naturwissenschaft mit Recht
                                            bloß betrachteten Kausal-Begriff,
                                            wie dadurch der Mensch zu dem
                                            Ausleben seiner Freiheit kommt.
                                            Solange man nicht der Ansicht ist,
                                            Naturwissenschaft habe ganz recht,
                                            wenn sie Freiheit leugne auf ihrem
                                            Gebiete, weil sie es nur zu tun hat
                                            mit demjenigen, wo keine Freiheit
                                            ist - solange man das nicht
                                            einsieht, sieht man auch nicht ein,
                                            daß dasjenige, worauf sich Freiheit
                                            bezieht, auch nicht durch
                                            Naturwissenschaft zu erfassen ist. Das aber erreicht
                                          Geisteswissenschaft, indem sie zeigt,
                                          daß der Mensch neben seinem Leib, der
                                          nach der einen Seite ein Ausdruck
                                          seiner Seele und seines Geistes ist,
                                          sein Geistiges hat, das nur erfaßt
                                          werden kann vom schauenden Bewußtsein,
                                          vom übersinnlichen Bewußtsein: vom
                                          imaginativen Bewußtsein, aus dem auch
                                          die sozialen Ideen fließen, vom
                                          inspirierten Bewußtsein, aus dem die
                                          sittlichen Ideen fließen, die sich im
                                          gewöhnlichen Leben im Mitgefühl, im
                                          Miterleben der anderen Menschen
                                          ausleben, aus dem, indem es intuitives
                                          Bewußtsein wird, die juristischen
                                          Ideen fließen, dadurch, daß im
                                          intuitiven Bewußtsein der Mensch nicht
                                          nur eindringt in das, was das andere
                                          Wesen ist, sondern durch dieses
                                          intuitive Bewußtsein das andere Wesen
                                          bis zu einem gewissen Grade auch in
                                          sich selber durchlebt. Und indem
                                          Geisteswissenschaft eindringt in das,
                                          was ewig ist im Menschen und was nur
                                          erfaßt werden kann durch imaginatives,
                                          inspiriertes, intuitives Bewußtsein,
                                          dringt Geisteswissenschaft auch vor zu
                                          dem, was unter dem Lichte, unter der
                                          Sonne der Freiheit im menschlichen
                                          Leben pulsieren kann.
   Heute ist es noch recht
                                            paradox, wenn man, um die
                                            Wirklichkeit zu schildern, in die
                                            Lage kommt, zu sagen, daß Schlaf-
                                            und Traumimpulse in der Geschichte,
                                            im sozialen Leben, im sittlichen
                                            Leben, im rechtlichen Leben, im
                                            Freiheitsleben pulsieren und daß
                                            dasjenige, was da pulsiert, nur
                                            gefunden werden kann mit
                                            Geisteswissenschaft. Aber ich muß
                                            immer wiederum erwähnen: Dasjenige,
                                            was Geisteswissenschaft für die
                                            heutige Zeit als ein Paradoxon in
                                            die Welt bringen muß, das läßt sich
                                            eben zusammenstellen mit dem
                                            Paradoxon, das Kopernikus in die
                                            Welt brachte, als die Menschen
                                            geglaubt haben, die Erde stehe
                                            still, die Sonne und die Sterne
                                            bewegen sich um sie herum. Er hat
                                            das Entgegengesetzte an die Stelle
                                            gesetzt. 1822 erst hat eine gewisse
                                            Kirche erlaubt, daß einer an den
                                            Kopernikanismus glauben dürfe! Nun,
                                            wie lange es dauern wird, bis die
                                            Gelehrten und die sogenannten
                                            Gebildeten der heutigen Zeit
                                            erlauben werden oder sich nicht mehr
                                            schämen werden wie eines
                                            Aberglaubens, anzunehmen, daß
                                            Geisteswissenschaft das Leben
                                            erklärt, erweitert zu
                                            wirklichkeitsgemäßen Begriffen, daß
                                            sie zu fruchttragenden Begriffen
                                            führt, das muß abgewartet werden.
                                            Aber die Zeichen der Zeit sprechen
                                            so stark, daß man den Wunsch haben
                                            möchte, es könne recht, recht bald
                                            geschehen! Aber erleuchtete,
                                            hervorragende Geister haben ja
                                            immer, wenn auch nur in einzelnen
                                            Geistesblitzen, dasjenige geschaut,
                                            was die Wahrheit ist.
                                            Geisteswissenschaft ist insoferne
                                            eigentlich nichts Neues. Sie faßt
                                            nur systematisch und durch
                                            wirklichkeitsgemäßes Schauen
                                            zusammen, worauf die Geistesblitze
                                            der hervorragendsten
                                            Persönlichkeiten der Menschheit
                                            immer gegangen sind.   Und wie ich gestern am
                                            Schlüsse einen solchen
                                            Ewigkeitsgeist erwähnte, so sei
                                            heute derselbe erwähnt: Goethe. Er
                                            hat sich auch mit Geschichte befaßt,
                                            mit der Anschauung in der
                                            Geschichte. Er hat gefühlt, obwohl
                                            er noch nicht Geisteswissenschaft
                                            gehabt hat dazumal - die Zeit dazu
                                            war noch nicht gekommen in seinem
                                            Zeitalter -: In dem, was im
                                            geschichtlichen Leben pulsiert, ist
                                            nicht dasjenige enthalten, was in
                                            die Begriffe hineingebracht werden
                                            kann, die sich im gewöhnlichen
                                            Vorstellen und gewöhnlichen Sinnes
                                            wahrnehmen eröffnen. Er hat gefühlt:
                                            Was in der Geschichte lebt, auch das
                                            Große, was in der Geschichte lebt,
                                            enthält Impulse, die anders sind als
                                            das abstrakte Vorstellen des
                                            gewöhnlichen Geisteslebens. Deshalb
                                            hat Goethe das bedeutende Wort über
                                            die Geschichte ausgesprochen: «Das
                                            Beste, was wir von der Geschichte
                                            haben, ist der Enthusiasmus, den sie
                                            erregt» -, ein Gefühl, das sie
                                            erregt, wenn man untertauchen kann
                                            in das geschichtliche Werden und
                                            nicht etwas herunterholt wie die
                                            Theoretiker des gewöhnlichen
                                            Bewußtseins, sondern wenn man
                                            solches hervorholt, das nicht bloß
                                            zum Vorstellen und Sinneswahrnehmen
                                            spricht, sondern das zu dem spricht,
                                            was in den gefühlsmäßigen Impulsen
                                            erträumt, was in den willensmäßigen
                                            Impulsen sogar verschlafen wird.
                                            Dann hat man das, was in der
                                            Geschichte lebt, nicht den Leichnam
                                            der Geschichte. Und mit Bezug auf
                                            das sozial-sittliche Leben, mit
                                            Bezug auf das Freiheits- und
                                            juristische Leben möchte man sagen:
                                            Es wird die Menschheit einsehen
                                            müssen, daß sie zu einem solchen
                                            Erfassen der Wirklichkeit dieser
                                            Dinge zu kommen hat, bei dem sich
                                            der ganze Mensch beteiligt, auch
                                            dasjenige, was sonst im wachen
                                            Bewußtsein schläft, weil der Mensch
                                            sonst überhaupt unbewußt bleibt über
                                            das Gebiet des sozialen und des
                                            sittlichen Lebens. Und so wird es sich darum
                                            handeln, daß gerade dasjenige, was
                                            nicht theoretisch im Menschen ist,
                                            angeregt und angespornt und
                                            angefeuert werden kann, dasjenige,
                                            was dem Enthusiasmus ähnlich ist,
                                            was wirkt wie Kunst - wie Kunst, sage ich! Und so wird man wohl am Schlüsse einer solchen
                                            Betrachtung die Worte aussprechen
                                            müssen, die dem Goethewort, das ich
                                            eben angeführt habe, ähnlich sind
                                            und die in einer gewissen Weise
                                            zusammenfassen das, was in einer
                                            kurzen Betrachtung heute nur
                                            angeregt werden konnte, aber auch
                                            nur angeregt werden wollte, die
                                            Zusammenfassung desjenigen, von dem
                                            ich glaube, daß es heute so
                                            notwendig unter dem Einfluß der
                                            Zeichen der Zeit gesprochen werden
                                            muß. Es handelt sich darum, daß der
                                            Mensch finde den ganzen Menschen, um
                                            im sozial-sittlichen Leben in
                                            entsprechender Weise zu wirken, um
                                            an der Gestaltung der
                                            sozial-sittlichen Struktur und des
                                            politischen Lebens weiteres zu
                                            leisten. Es handelt sich darum, daß
                                            der Mensch nicht nur zu abstrakten
                                            Ideen auf diesem Gebiete komme,
                                            nicht nur zu einem physiologischen
                                            Betrachten, sondern dazu komme, von
                                            Enthusiasmus durchdrungene, reale
                                            Kräfte, lebenswirkliche Kräfte zu
                                            haben. Auf die wartet die Zeit,
                                            diese traurige, diese katastrophale,
                                            diese Prüfungszeit!Geisteswissenschaft
                                          will nur die Antwort geben
                                          dahingehend, was als das Rechte diesem
                                          Enthusiasmus zugrunde liegen will, und
                                          Geisteswissenschaft ist der
                                          Überzeugung, daß, wenn die Menschheit
                                          den Weg wiederum finden wird zu ihrem
                                          Ewigen, zu ihrem Unsterblichen, zu
                                          demjenigen Teil im Menschenleben, aus
                                          dem der Impuls der Freiheit quillt,
                                          dann wird diese Menschheit auch die
                                          richtigen Linien finden, um aus dem
                                          Chaos, in das sie geraten ist, in
                                          Wirklichkeit, nicht bloß durch
                                          Illusion, herauszufinden |