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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




LIBERTÉ POUR L'ESPRIT, ÉGALITÉ POUR LE DROIT, FRATERNITÉ POUR LA VIE DE L’ÉCONOMIE

Conférence publique, Stuttgart, 18 juin 1919

FREIHEIT FÜR DEN GEIST, GLEICHHEIT FÜR DAS RECHT, BRÜDERLICHKEIT FÜR DAS WIRTSCHAFTSLEBEN

öffentlicher Vortrag, Stuttgart, 18. Juni 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 272-293 (1983) 18/06/1919

Original





Traducteur: FG   v. 01 -09/11/2020 Éditeur: SITE

Il est volontiers compréhensible qu'en ces jours de décisions les plus difficiles et les plus riches en conséquence, j’ai volontiers la permission de le dire, on puisse prendre la parole seulement avec une certaine angoisse profonde. Seulement, en même temps, il monte quand même dans l'âme humaine, l'idée qu'il doit être atteint pour l'Europe centrale à partir de tous autres soubassements ce qui est déterminé depuis des siècles, voire des millénaires, pour l’évolution de cette Europe centrale, qui repose dans les soubassements et doit finalement avoir un résultat, aussi quand avec des moyens matériels extérieurs aussi pleins de signification et pesant lourds, cette Europe centrale devrait être conduite économiquement à sa fin. C'est à partir de ces soubassements qu’il a donc été absolument parlé dans toute cette série de conférences que j'ai eu l'honneur de prononcer ici, et desquels devrait aussi être parlé aujourd'hui en ces jours pesants. Car ce n'est qu'à partir de ces soubassements qu’une lumière peut briller sur la question qui pèse si lourdement sur nos cœurs aujourd'hui : pouvons-nous encore espérer ?
Il y a dans la vie humaine des événements apparemment petits, apparemment sans signification, mais qui s'impriment profondément dans l'âme de celui qui se sent inséré dans cette vie avec toutes ses forces humaines, comme des symptômes extérieurs pour ce qui se passe au plus profond de l’évolution de l'humanité. J'ai eu une telle expérience il y a quelques mois lorsque j’ai parlé à Bâle sur le même objet, que j'ai maintenant eu la permission de vous présenter à plusieurs reprises. À l'époque, à Bâle, à l'invitation du corps étudiant bâlois, j'ai parlé de ce qui sous-tend en fait vraiment l'appel à la socialisation des institutions d’humanité dans le présent. Et dans la discussion, il me résonna la parole étrange qu'il ne pouvait y avoir de salut en ce qui concerne les fragiles institutions extérieures, qui nécessitent une nouvelle construction avant que Lénine puisse être le dirigeant/le dominant du monde !
Eh bien, à partir de ces mots, on pouvait toutefois entendre comment, d'une part, l'appel à la socialisation passe par l'humanité, et comment, d'autre part, les façons de voir les plus antisociales de cette socialisation prévalent dans de larges cercles. La personne qui avait fait cette déclaration était évidemment un partisan des dogmes du communisme actuel, et je ne pouvais que répondre qu'il était très significatif pour notre époque actuelle que la socialisation de l'humanité puisse être discutée d'une manière aussi peu sociale. Car si nous parlons dans l'esprit de ce qui est nécessaire pour l'humanité aujourd'hui, nous devons au moins reconnaître que la première chose dans la socialisation est la socialisation des relations de pouvoir, et que la vraie socialisation ne peut pas commencer par l'établissement de la plus ancienne forme de monarchisme sur le monde entier sous la forme d'une papauté économique.

Il y a beaucoup, beaucoup à penser qu'à notre époque, ce sont souvent tout de suite ceux qui parlent le plus incompréhensiblement de ce qui va se passer, qui croient qu'ils en parlent le plus en progressiste. Une affirmation d'une absurdité telle qu'elle m'a résonné en vis-à-vis à l'époque n'était pour moi qu'un appel résonnant vers l’extérieur, j’aimerais dire, de cercles les plus larges, exprimée par un individu, à reconnaître fondamentalement ce qui doit effectivement venir en vis-à-vis, de façon synthétiquement raisonnable et pratique, de ce qui résonne aujourd'hui à travers le monde comme un appel à la socialisation. Car ce qui doit arriver, pour le bien de ceux qui appellent, doit être fait très différemment de ce qu'ils se représentent, ou plutôt, ne se représentent pas, mais se peignent extérieurement en phrases sombres à partir de leurs émotions.


Deux choses, qui là luisent vers en haut de la récente évolution de l’humanité, devront être observées objectivement, quand on veut arriver absolument sur ce qui aspire à se réaliser à présent. Des choses les plus différentes, qui émergent ici où là de manière compréhensible ou incompréhensible, résonnent toujours deux exigences à partir du présent, qui toutefois souvent, sont justement exprimées incompréhensibles/mécompréhensibles, mais auxquelles on doit venir à leur vraie forme sur le fond, quand on veut grandir à ce qui contraint l’humanité à la réalité par un présent si lourdement éprouvant. Ces deux devises des temps récents sont premièrement Démocratie et deuxièmement Socialisme. Ceux qui formulent aujourd’hui de plus en plus l’appel après un réaménagement à partir de ressentis humains universels, ils habillent cela de leur appel dans le mot Démocratie qu’ils pensent et éprouvent plus de leur véritable vie et ses besoins, habillent à nouveau l’appel après un réaménagement dans le mot Socialisme.

Une chose est en cela jetée complètement hors de la vie publique d’une façon tout étrange dans les temps récents, comme de l’appel de Herold. Un parti a tiré ensemble les deux impulsions des temps récents, Démocratie et Socialisme, dans son nom, « sociale démocratie », et il a donc déjà délaissé dans son nom ce dont j’aimerai témoigner aujourd’hui qu’avant toute chose une réorganisation véritable, pensée sérieusement et pratique de nos rapports doit reposer à la base.
Est resté non considérée, notamment par ces deux appels, la particulière vie de l’esprit, la vie de l’esprit dans le sens englobant, dans ce sens où elle ne s’étend pas seulement sur ce qu’on assimile des concepts et des représentations les plus hauts sur toute sorte de questions scientifiques et de vision du monde, sur toute sorte d’artistique et de religieux, mais dans le sens, où elle s’étend aussi par-dessus les connaissances et prises de conscience aussi bien en rapport à la vie de l’économie, comme elle s’étend non seulement sur les forces théoriques, mais aussi pratiques de l’humanité.

On peut dire, l’humanité récente s’est développée dans les derniers siècles ainsi qu’elle avait, en rapport avec la vie publique, une forte confiance aux institutions qu’elle voulait façonner toujours plus démocratiques et démocratiques. Et dans ces efforts, à partir de l’expérience des conditions économiques modernes, se sont alors placées ces exigences qui vont vers un façonnement social de cette vie de l’économie. C’est pourquoi on peut aujourd’hui avoir le sentiment, quand aussi les conditions trompeuses et chaotiques du présent recouvrent maintes choses de ce qui aspire des soubassements, qu’est quand même existante l’aspiration après une socialisation des institutions humaines maintenue dans le sens démocratique, après une institution socialement façonnée de notre vie publique. Mais étrangement, ce qui s’est perdu, c’est la confiance dans les forces de la vie humaine de l’esprit. On croit que la démocratie peut aider, on croit plus loin que le socialisme peut aider, mais on ne croit pas que dans la vie de l’esprit elle-même, reposent des forces qui, peut-être tout de suite si elles étaient saisies de manière correcte, pourraient délier de l’être humain ce qui pour la guérison du présent et du futur proche doit être délié dans cet être humain.


Si on se regarde un peu autour dans les temps actuels où tant pousse au socialisme, ainsi on fait une étrange découverte. On aimerait presque dire que dans la mesure où l’appel à la socialisation était et sera plus fort et vigoureux, plus les pulsions humaines sont antisociales, plus antisociale deviendra la vie humaine de l’âme. Et on aimerait même dire ainsi : l’humain apprend/perçoit à partir de sa vie de l’âme antisociale combien peu il était en situation, de façonner les institutions extérieures dans le sens social, et parce qu’il est si antisocial dans l’intériorité, ainsi il appelle après un façonnement social des conditions extérieures. Seul, qui connaît la nature humaine sait que sans une certaine transformation de l’intériorité humaine le façonnement social des institutions extérieures est une impossibilité. La grande erreur, de laquelle l’humanité dans ses esprits dirigeants est déjà sortie/partie depuis longtemps, c’est – j’ai aussi déjà effleuré cela avant-hier -, que l’humain par nature à n’importe quelles particularités finies, avec lesquelles on peut compter immédiatement dans la société humaine. Certes on croit toujours au contraire, mais ce que j’ai justement dit, l’expérience de la vie humaine le montre elle-même.

Ce sur quoi au début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier je cherchais à rendre attentif dans mon livre « La philosophie de la liberté » fut que l’humain ne peut venir à sa pleine existence (NDT : Volldasein), que quand il développe vraiment cet être-pleinement-là entre naissance et mort, quand notamment ce qu’une âme doit quand même avoir, quand elle aspire à une existence/un être-là digne -, quand il délie tout d’abord la conscience de sa libre nature humaine par le développement des forces déposées dans son intériorité. Libre on peut seulement le devenir et libres peuvent seulement devenir les humains quand ils sont éduqués vers/à la liberté ou s’éduquent eux-mêmes. Qui considère cela, celui-là regardera quand même d’une manière plus profonde ce qui apparaît aujourd’hui comme appel au socialisme que cela se passe habituellement. Il demandera, n’est-ce peut-être pas ainsi que nous ne nous trouvions pas d’humain à humain socialement et démocratiquement, parce que notre vie de l’éducation ne développe pas ce qui en nous est prédisposé pour démocratie et socialisme de manière correcte ? On a besoin de motivations/de pulsions intérieures bien déterminées de la nature humaine, quand on veut installer une communauté démocratique, ou quand on veut fonder une communauté sociale de l’économie.

Et on pourrait presque dire, si on ne choquait pas avec cela une vérité malgré tout correcte chez trop d’humains du présent : ainsi que l’humain est né – le développement de l’enfant le montre clairement -, ainsi il n’a tout d’abord pas la pulsion/motivation après la démocratie et aussi pas au socialisme, celles-ci doivent d’abord être abaissées dans son âme. Elles reposent prédisposées en lui, mais elles ne peuvent sortir d’elles-mêmes. Et avant que notre système d’éducation ne soit placé sur une connaissance fondamentale et conforme à la réalité de la nature humaine, à fortiori nous ne vivrons pas que l’humain puisse se placer lui-même dans une communauté démocratique ou sociale avec une mentalité démocratique et sociale. Il cherchera à faire éclater constamment démocratie et socialisme, à partir de forces pulsionnelles/de motivations inconscientes, s’il n’est aussi pas conscient de cela. Et si des approches pour l’éducation dans un sens démocratique comme aussi un sens social ne sont pas faites, alors les humains vivront à nouveau ensemble ainsi que quelque tyrannie sera du démocratique, un quelque antisocial sera du social, comme donc très certainement du social qu’on recherche dans l’Est européen, devrait être l’antisocial dans un temps relativement court et est justement déjà là maintenant !

Par là le regard de celui qui le pense noblement aujourd’hui avec l’évolution de l’humanité, se dirige avant toute chose sur la vie de l’esprit, sur l’éducation. Et la nécessité s’en présente, de placer la vie de l’esprit et sa partie constitutive importante, l’éducation et l’enseignement sur une véritable connaissance humaine factuelle avant toute chose. On tient compte qu’ici vient d’ailleurs parfois en considération de l’instinctif, mais cette considération instinctive ne suffit pas, on doit transposer ce qui repose à la base avec un discernement fondamentalement pédagogique. On tient beaucoup trop peu compte de ce que l’humain grandissant montre, en trois périodes de vie se succédant, trois contextes de développement tout à fait différents. La première période de vie et celle qui se clôt avec le changement de dents, vers les sept ans. La deuxième est celle qui s’étend du changement de dents à la maturité sexuelle, et la troisième est celle, qui s’étend de la maturité sexuelle jusqu’à la fin de la deuxième décennie de vie humaine. Que ces trois périodes de vie de l’humain sont tout à fait différentes les unes des autres essentiellement, qu’éducation et enseignement doivent êtres construits sur ces différences, c’est quelque chose, qui doit éclairer l’humanité comme des lois de la nature, si dans l’humanité devait être éclairé de pulsions sociales et démocratiques ce qui est nécessaire à une nouvelle formation des rapports humains d’évolution.


Qui a la faculté d’observer l’enfant intérieurement dans cette importante époque de vie qui se déroule de la naissance jusqu’au changement de dents, celui-là sait que toutes les activités, toutes les manières d’agir de l’enfant orientées dans quelque direction dans ce temps d’enfant entièrement inconscient, instinctif, sont dominées par le principe de l’imitation. L’enfant a, dans cette période, absolument l’aspiration à parler, faire des grimaces, bouger les mains, faire ainsi que fait son entourage, parle, fait des grimaces, bouge les mains.
Dans cette aspiration imitative de l’enfant, à la rencontre de laquelle il faut venir par une véritable éducation pratique, réside quelque chose de hautement significatif pour la vie humaine. Il y réside que la nature humaine essaye inconsciemment, instinctivement ce qu’elle ne pourra jamais accomplir consciemment : se trouver ensemble comme humain unique avec d’autres humains. Dans le faire et l’aspirer imitatifs devrait se former un (se ?)-trouver-dedans (NDT : « ein Hineinfinden ») la société humaine, devrait se former une vie commune véritablement humaine de l’humain par attachement allant d’humain à humain.
Supposons que l’humanité pourrait se décider dans le présent, de regarder de manière radicale ce principe de l’imitation dans les premières années d’enfance. Alors pourrait, si là-dessus était placé de la diligence, être développé quelque chose pour la vie ultérieure, qui peut seulement être développée consciemment, raisonnablement, quand l’imitation règne correctement dans l’âge inconscient de l’enfant. Cette imitation, on ne la voit pas toujours dans la forme juste. Là, viennent des parents chez quelqu’un et disent : mon enfant, oh, j’ai de gros soucis, mon enfant à commis un vol, il a pris de l’argent du tiroir ! On demande : quel âge à l’enfant ? -  Cinq ans – on doit alors dire : Quand toutes les conditions d’éducation sont en ordre sinon, ainsi on n’a pas besoin de se faire un souci particulier pour cette chose particulière, car l’enfant est un imitateur, il fait ce qui sera fait dans son environnement. Il a vu comment chaque jour sa mère prend souvent ainsi et ainsi de l’argent du tiroir, et fait d’après cela. Dans cet âge enfantin des paroles qui expriment des interdits moraux n’ont encore pas d’influence sur le développement enfantin, mais seulement ce qu’on fait dans l’environnement de l’enfant.
Si nous considérons cela, alors nous posons la base d’une éducation instituée conséquemment pour ce que, quand l’humain a été éduqué de manière correcte avec orientation sur la dépendance à l’imitation conforme à la nature, que dans la période de vie consciente fleurit ce qu’on peut nommer la véritable attention, la juste évaluation des autres humains, l’effort de faire attention ainsi à l’autre humain, comme il mérite d’être considéré, simplement parce qu’il porte visage humain. Et cela est la première condition pour la véritable démocratie ! Des démocraties peuvent apparaître de manière correcte sur le sol de droit seulement parce que les humains dans les parlements démocratiques forment en loi ce qui comme rapport d’humain à humain vit comme semblable/égal. Cela se passera, si ces humains ont en eux de motivations de vie telles qu’elles vont d’après la considération humaine et qui pourront seulement être s’ils ont été élevés dans leur enfance de manière correcte conformément au principe d’imitation.


 Et quand nous jetons maintenant un coup d’œil sur la vie de l'économie : Le temps récent exige une transformation de cette vie de l’économie dans le sens que plus le profit, que plus l'acquisition de capital et l’acquisition de salaires sont ce qui donne l’impulsion, mais la consommation, la prise en compte des besoins humains sera établie sur la base d'associations libres, de coopératives, de corporations, qui devront partir des besoins de la vie humaine de l’économie, des besoins qui, vivants, sont toujours disponibles et d’après lesquels devra d'abord être établie la circulation/l’échange, la production. Ce qui aujourd'hui est placé sur l'offre aveugle et la demande aveugle du marché, cela devra être basé sur une vue dans les pendants humains, sur une vue des besoins humains de la consommation. L'expérience pratique, qui doit donc pouvoir aller aux besoins humains, elle peut seulement se développer quand les humains ont été éduqués dans leur enfance conformément au principe de l'imitation, quand ils ont appris à s'adapter aux humains inconsciemment. Quand ils ont développé pour vie publique de droit de l'État, le respect de la vie de l’humain, alors ils peuvent développer une compréhension, dans le domaine de la vie de l’économie, pour les besoins humains.


Aujourd'hui, doit être exigé que sur le domaine de la vie de l’économie, des coalitions, disons par exemple, des coopératives, soient mises en place par les conseils d'entreprise. Ces conseils d'entreprise auront une position/un état/un statut difficile, quand à l'avenir, elles auront à veiller d’après la vue dans la production et la consommation, à ce qui est actuellement confié/remis au hasard de l'offre et de la demande. Mais aucun conseil d'entreprise, aucun conseil de quelque sorte que ce soit sur le domaine de la vie de l’économie ne sera jamais bénéfique si l'éducation de l’humain n'est pas établie ainsi que les talents pour ces conseils, c'est-à-dire l'adaptation humaine, car cela s'exprime aussi dans la compréhension des besoins humains que le développement/l’évolution de ces conseils ne soit pas préparé par une éducation correcte dans la tendre enfance selon le principe de l'imitation.

La deuxième période de vie de l’humain grandissant va du changement de dents, qui signifie une bien plus grande intervention dans l’organisme d’ensemble que l’anthropologie et la physiologie actuelles le pressentent encore, parce qu’elles partent des extériorités, jusqu’à la maturité sexuelle. C’est l’âge de vie, dans lequel la nature humaine tend à cette confiance de l’humain grandissant, à l’humain grandi qui s’exprime dans le sentiment d’autorité. Aujourd’hui, où on veut au fond déployer de manière abstraite ce qui vaut pour un domaine de vie sur d’autres domaines de vie, aujourd’hui on n’aimerait pas parler d’autorité déjà aussi pour cet âge d’enfant.
Mais si dans l’éducation on laissait hors d’attention, dans cette période de vie, l’ordonnancement de cette éducation sur une saine sensation d’autorité, dans lequel se développent inconsciemment des pulsions intérieures de l’âme, qui sont nécessaire pour plus tard, alors autre chose ne pourrait en sortir dans la vie consciente et raisonnable, qui unique et seul peut faire l’humain un être social comme aussi un être démocratique. L’humain s’oriente dans une certaine mesure d’après les autres humains dans les premières années de vie par l’imitation. Dans le deuxième âge de vie, du changement de dents jusqu’à la maturité sexuelle, il veut encore plus s’adapter à l’intériorité de l’autre humain. Là il veut apprendre à comprendre l’autre humain, veut apprendre, à croire à ce que l’autre lui délivre. Là il veut expérimenter en lui, comme son vécu ce que l’autre lui exprime comme un vécu, là il veut regarder vers un humain qui peut déjà ce qui en lui aspire après l’être là. Là un humain veut s’adapter socialement instinctivement à l’autre humain. L’humain est-il alors devenu grand, se présente chez lui la pleine conscience, alors apparaîtra à nouveau la fleur de ce qui a été vécu comme autorité dans l’âge d’enfant.


Ainsi on ne peut pas se vivre de manière sociale correcte dans la communauté humaine de la démocratie, quand on n’a pas trouvé d’abord cette adaptation à l’intériorité humaine, qui se vit dans la sensation enfantine d’autorité. Personne ne sera capable de se tenir aujourd’hui sur le sol de la démocratie de droit de manière correcte, qui entre le changement de dents et la maturité sexuelle n’a pas appris à regarder vers l’autre humain qui le devance. Car seulement quand il a appris cela, lui grandira la vraie, saine sensation : nous sommes tous comme humains égaux les uns aux autres, nous devons, comme humains, vivre ensemble ainsi que l’égalité entre les humains devienne juridiquement une réalité. - Jamais ne s’établira en dernière fin dans un parlement de droit, d’État sur le sol de la démocratie quelque chose de lois, qui sont démocratiques dans un sens véritable, cela signifie fixant ce qui fait de tous les humains des égaux, quand ces humains qui font de telles lois n’ont pas rehaussé puissamment, à partir de leur intérieur, ce qu’est devenu dans l’âme, ce qu’ils ont eu dans l’enfance de sensation si bienfaisante du regarder vers un autre humain comme son autorité. On n’apprendra jamais, à reconnaître l’autre humain comme vraiment égal dans la future vie analytiquement raisonnable, consciente, quand tout d’abord on n’a pas empli de valeur humaine ce regarder-vers-le-haut à l’autre humain. Que l’égalité règne, que la démocratie devienne possible, cela dépend de ce que nous apprenons à éduquer la nature humaine d’après son essence intérieure. Car seule de la sensation d’autorité de l’enfant, qui se vit durant le temps de scolarité dans les plus différentes formes, peut fleurir dans la vie plus tardive, le sentiment correct de droit de l’égalité humaine.


Quand dans la vie de l’économie, sur le sol de la vie de l’économie vraiment, ce qu’indiquait aussi l’appel après la socialisation, à la place de cette répartition des biens, qui sera entièrement dominée dans le présent par le gain de capital et le gain de salaire, quand cette répartition de biens devrait s’introduire à cette place, qui synthétiquement raisonnable, sera guidée, ma foi, par un « système de conseils », , alors la force, laquelle créera cette juste répartition des biens, fleurira – comme la sensation de l’égalité dans la démocratie – de cet être-tiré-dedans entre humain et humain, qui dans l’enfance peut seulement grandir du sentiment d’autorité.
 (…)> Orientons-nous vers les conseils d'entreprise, les conseils de circulation, qui auront à faire avec cette distribution de biens qui est aujourd'hui dominée par les besoins de capital et de salaires, orientons-nous pour cela vers de tels conseils qui veulent réaliser la distribution/répartition des biens de manière juste, alors ceux qui effectuent cette distribution des biens doivent être imprégnés de cette compréhension de la nature humaine la plus intime qui ne peut venir que d'un sain sens de l'autorité pendant le temps d'école de l'enfant. Jamais plus n’a le droit à l’avenir d’être oublié ce qui doit être la base humaine d’âme pour toute vie démocratique et sociale.

La troisième période de vie, dans laquelle la plupart de nos jeunes humains croient déjà être de pleins humains – ils écrivent donc déjà même des feuilletons dans cette période de vie -, c’est celle de la maturité sexuelle jusqu’à peu près la fin de la deuxième décennie de vie, jusque dedans la vingtaine. Là ne naîtra pas que l’amour sexuel, là sera aussi transformé ce qui était là avant comme sensation d’autorité, dans ce qui maintenant se confirmant vraiment, est amour humain universel se ressentant. Là se dépose dans l’âme humaine par transformation à partir de l’adaptation par l’imitation et adaptation par l’autorité ce qui nous donne en fait vraiment des pulsions/motivations sociales, ce qui nous rend capables, de nous placer fraternellement, plein d’amour, comme humain à côté des humains. Le rapport amoureux sexuel n’est qu’un cas spécial de cela, qui dans cet âge de vie apparaît comme amour général des humains. Par cet âge de la vie doit aussi être donnée la possibilité à tous les humains, indifféremment qu’ils soient travailleurs manuels ou travailleurs spirituels, à côté de la formation pour le métier de la vie, d’intégrer de telles représentations, de tels concepts sur le monde et la vie, avec d’autres mots, une vision du monde telle, des connaissances telles sur la vie de la nature et de l’esprit, que de la compréhension pénètre pour tout ce qui vit, avant toute chose de l’amour, de la fraternité pour d’autres humains. Que nous ne l’ayons aujourd’hui toujours pas amené là, de donner à un apprenti qui devrait accourir vers une vie pratique, d’obtenir une vision du monde universelle, qui ne l’enferme pas dans une classe vis-à-vis des classes privilégiées, mais qui le place comme humain égal vis-à-vis des humains, c’est cela qui dans notre temps produit encore les pulsions antisociales.


Et ce qui fleurit dans ce temps en un correct éduquer à l’amour humain universel et un exercer à la fraternité pour le sol du droit, pour le sol de la démocratie, c’est ce qu’on peut nommer maintenant vraiment un actif dévouement au bien humain et à être un humain. Car la démocratie pourra seulement se développer par ce qu’à côté du ressenti pour l’égalité de tous les humains se développe aussi ce qu’on peut caractériser de manière suivante.
On regarde chaque humain comme quelque chose à quoi on veut se dévouer, qu’on veut servir. Et sur le sol de la vie de l’économie, il sera nécessaire que - je le dis encore une fois - si le hasard de l'offre et de la demande, qui repose sur l'acquisition de capital et de salaire et sur le marché, devait être remplacé par des institutions humaines synthétiquement raisonnables de coopération et de coalition, alors il sera nécessaire dans ce domaine de la vie de l’économie, que le corps des conseils, appelons-le ainsi, qui apparaîtront là, regardent si un article est, ici ou là, trop cher ou trop bon marché selon les conditions humaines générales du secteur/de l'espace économique. Ce corps de conseils devra alors s'adresser aux humains qui produisent un article à trop bas prix/trop peu cher et leur dire par l'intermédiaire de leur conseil – ce devraient donc être des conseils, qui agissent non pas par la tyrannie et la violence, mais par le conseil - que cette activité est inutile et doit donc être arrêtée. Vous devriez vous tourner vers une autre entreprise, afin que toujours soit produit dans un secteur économique fermé de manière à ce qu'aucun article ne soit trop cher ou trop bon marché ! Ainsi, les rapports réciproques corrects de prix pourront être disponibles.
Cela sera une importante institution dans la vie de l’économie de l’avenir, que les humains pourront être abordés par leur vue et leur compréhension ainsi que par leurs propres impulsions intérieures, qu’on peut éveiller, se détournent du produire placé sur la pure acquisition et se tournent sur un produire tel, qu’il sert la consommation nécessaire, le besoin nécessaire de la communauté. Mais ce qui est nécessaire pour cela, pour ici conseiller de manière correcte, pour placer les humains de manière synthétiquement raisonnable dans la vie de l’économie ainsi que les rapports de prix réciproques s’établissent par ce qu’aucun excès de travail ne soit possible d’un côté et aucun sous-travail de l’autre côté, ce qui est nécessaire pour cela, chez ceux qui devraient conseiller dans la vie de l’économie, cela peut seulement bourgeonner par ce que les humains, dans leur jeunesse, ont attiré à eux le ressenti pour la fraternité humaine, pour l’amour humain. Car, quand non pas sur des institutions extérieures, qui seraient sans utilité, mais sur la communauté intérieure humaine devra être fondée la réorganisation de notre évolution humaine, et quand on devra se plier à ces nouvelles institutions, alors à l’avenir on devra ressentir de ceux, qui vous conseillent une chose, qu’ils la conseillent à partir de l’amitié démocratique humaine : là est la fraternité ! Là, la vie sera aménagée ainsi que non pas l’un gagne seulement à la mesure du capital ou à la mesure du salaire, mais que les humains travaillent, afin que chacun puisse obtenir la satisfaction appropriée des besoins pour sa vie et son travail.
Cela montre, j’aimerais dire, comment ce qui, pris à la base, « est tombé en travers », en ce qu’on a érigé l’appel après démocratie et socialisme, comment la vie de l’esprit tout de suite doit être saisie dans une mesure particulière. Seulement par ce que la jeune Gemüt (NDT coloration particulière du concept d’âme, d’intériorité, une âme tranquille) passe par imitation, autorité et amour, l’humain sera un plein humain, ainsi que ce qui siège dans son âme peut se vivre démocratique et social dans la société humaine. Mais c’est seulement par cela que les humains aboutissent à ce que j’ai nommé avant-hier la vraie liberté humaine, qui leur sera tirée à eux éducativement par le passage par l’imitation, le sentiment d’autorité et l’amour. C’est pourquoi on ne peut pas dire qu’on promeut simplement la liberté, mais on doit admettre : notre système d’éducation doit être parcouru de ces forces qui placent l’humain comme humain libre dans la démocratie et dans la vie sociale de l’économie. (…)> Le fait que nous avons échoué, au sein de l'humanité culturelle européenne et son appendice américain, à appliquer ce principe d'éducation de l’humain pour qu'il devienne un humain libre à partir de l’expertise, cela nous a au fond amené à l’état de fait/au contexte actuel. L'humain n'est pas rempli de contenu d'âme, il regarde seulement sur la réalité extérieure. Il ne veut pas signifier purement dans la vie ce qu'il est devenu par le contenu de son âme, il veut signifier ce que l'État l'emploie à faire dans un certain endroit. Il veut signifier ce qui lui rend possible de gagner en capital ou en salaire. Par cela nous avons glissé dans quelque chose qui est toutefois trop peu pris en compte, mais qui a conduit à la pire résistance de notre culture humaine, qui a tant besoin de progrès ; nous avons glissé dans une vie qui a en fait perdu l'idée vivante, l'impulsion intérieure vivante des idées, à cause du développement sans vie de la vie de l’esprit. Nous nous sommes glissés dans le monde de la phrase. Notre vie de l’esprit est devenue puissance de la phrase, notre vie publique se développe sous la phrase. Cette phrase, vide d'idées, nous sépare de la réalité.
Et nous avons glissé vers d'autres choses dans le domaine où la démocratie doit se développer. À la place que nous nous serions mis, toujours plus, en mesure – cela ne doit pas être une critique historique, mais seulement indiquer des faits -, d’obtenir pour la démocratie, qui seul peut conduire à des lois démocratiques, la prise en compte de l’humain, foi humaine aux humains comme égaux et le dévouement aux humains -, à la place de cela nous avons développé l’obéissance aux lois et l’aspiration à nous rendre appropriés pour une quelconque position d’État. Plus important dans l’époque, dans laquelle devrait se développer l’amour universel humain, de la maturité sexuelle jusque dans les années de la vingtaine, plus important que le développement d’un fond d’âme, qui là vit entièrement dans l’atmosphère de l’amour universel humain, la est devenu ce qu’on peut nommer le système d’autorisation/de légitimité. À la place de faire l’humain plein humain, il devrait devenir un quelque fonctionnaire dans quelque État, devrait devenir celui, qui de manière capitalistique ou salariale, peut avoir de l’avancement comme dans une pure coopérative d’acquisition. Obéissant à la loi et au classement extérieur – l’humain est devenu cela parce que la vie de l’esprit a été aspirée par l’État, que l’État est devenu le moteur propulsant de la vie de l’esprit.


Quand on veut saisir intérieurement ce qui peut conduire à la véritable égalité démocratique de tous les humains dans un véritable État de droit, alors il est nécessaire qu’on parvienne à la nature et à l'essence même de l'humain. Ce désir de placer la vie spirituelle, en particulier le système d'éducation et de scolarité, placer à nouveau purement sur l'humain, et de ne pas le laisser façonné ainsi que l'État lui donne une empreinte extérieure/un tampon extérieur, devrait être le désir des cercles les plus larges possibles qui s'intéressent et s'enthousiasment pour le progrès réel de notre culture. C'est pourquoi l'« Union pour la tri-articulation de l'organisme social » s'est donné pour tâche de réunir ces humains qui ont un tel intérêt à réunir un Conseil culturel, ou comme on voudra le nommer, afin que de celui-ci naisse la libération de notre vie de l’esprit, en particulier de notre système éducatif et scolaire, et que se développent la désétatisation et la dés-économisation de l'école et du système éducatif. On peut donc comprendre que ceux qui, comme personnalités enseignantes ou éducatrices, sont impliqués dans cette vie de l’esprit craignent que l'État ne leur paye plus leur salaire. Que devraient-ils faire alors ? Oui, cela appartient à ces expériences que, malheureusement, l’on fait si fréquemment de nos jours, aux expériences que donc les humains envisagent de temps en temps qu’il est nécessaire qu'une réorganisation de nos conditions sociales intervienne -, mais qu'ils ne peuvent pas se lancer pour vouloir vraiment ce qui pourrait conduire à une telle réorganisation.
 Si ces derniers temps, on a beaucoup parlé avec des humains de la réorganisation nécessaire, aussi avec ceux qui sont en général entièrement convaincus qu'une telle réorganisation doit venir, alors ils vous demandent : oui, tu dois quand même dire d'une certaine manière ce qui arrivera à l'être humain individuel, ce qui arrivera à la profession particulière dans le futur ! - Les postiers vous demandent, quand vous parlez de socialisation : comment socialiser le postier, quelle sera sa situation ? - Il y a quelque chose de très particulier dans ces bavardages. Les humains ne regardent pas la vie actuelle, ils ont aujourd’hui encore des illusions sur la durabilité des conditions actuelles, ils ne veulent pas se lancer aux représentations d'une véritable réorganisation, et puis ils vous demandent : oui, dis-moi une fois, comment ce à quoi je suis habitué comme l’ancien sera dans le nouvel ordre ?


Dans une telle question, il n'y a en fait rien de moins que la demande : comment révolutionner le monde pour que tout reste pareil ? Et si l'on ne répond pas à la question : comment sera l'ancien dans le nouvel ordre ? Alors les gens disent : ce que tu dis là est complètement incompréhensible pour moi ! - C'est à peu près ce qui se passe lorsque ceux qui sont occupés dans le domaine de l'éducation et de la formation sont très préoccupés par comment leur position économique devrait se façonner. Aussi loin que ces humains se tiennent dans la vie de l’esprit comme enseignants ou éducateurs, la vie de l’esprit devra être établie par eux, indépendamment de l'état et de la vie de l’économie, selon des aspects purement pédagogiques didactiques et des idées spirituelles intérieures ; sinon ils sont, comme ils doivent aussi vivre, ils sont une coopérative économique dans l'organisme économique à l’intérieur de l'organisme social tri-articulée. Et exactement justement ainsi qu’une entreprise d’ouvrier d'usine sait évidemment qu’à partir de la vie économique devient ce dont il a besoin pour satisfaire ses besoins, ainsi le corps des conseils de la vie de l’économie devra également veiller à ce qu'il y ait un rapport économique correct entre le corps économique, qui est indépendant dans l'organisme social tri-articulé, et l'autre corps de l’économie, qui a à pourvoir la vie spirituelle. Et ce qui reste entre eux en tant que troisième membre de l'organisme social, l'État de droit, devra veiller à ce que ce qui est conclu dans le contrat économique libre entre le corps économique et le corps de l’esprit soit effectivement réalisé. Celui qui veut vraiment comprendre intérieurement et qui a le courage de comprendre que la vie de l’esprit doit devenir libre, que ce qui est spirituel en lui doit être placé sur son propre fondement de l'esprit pourra aussi s'appeler à comprendre comment l'aspect économique de cette partie spirituelle de l'organisme social tri-articulé se développera à l'avenir.



On voit donc que la liberté dans la vie de l’esprit doit nécessairement prévaloir. Car cette liberté dans la vie de l’esprit est donc le fondement de l'égalité dans la vie de droit, et elle est aussi le fondement pour la fraternité dans la vie de l’économie. Ce fondement doit avant toute chose être pris en compte quand il est parlé de socialisation. Sinon - oui, sinon on pourra peut-être viser des institutions extérieures de toutes sortes, mais si ces institutions extérieures partent un peu plus loin, alors elles arriveront au point où, par exemple, en Russie sous le léninisme, tout le monde a des droits égaux - dans la phrase ! Mais où aujourd'hui on est déjà si loin qu’un travailleur est payé six fois plus qu'un autre, et où certains travailleurs de l’esprit perçoivent déjà jusqu'à 200 000 roubles, et où l’on tend déjà très fort vers le vieux capitalisme.

Si l'on veut socialiser, on a besoin de répondre aux conditions de vie réelles d'un organisme social sain, et non pas se contenter de crier au monde des phrases de parti et des dogmes papaux marxistes comme seule chose pratique. La fraternité et le vrai socialisme pourront seulement vivre si, sur la base d'une véritable éducation sociale de l'être humain, il y a des humains tels qu’ils remplacent les motivations/pulsions antisociales par des motivations sociales, parce que les institutions extérieures ne feront aucun socialisme. Tout de suite dans le domaine de la vie de l’économie, il se montrera bientôt que toutes les institutions extérieures ne peuvent produire aucun socialisme quand les humains qui sont à l'intérieur de cette vie de l’économie ne comprennent pas à ordonner selon la raison synthétique et la fraternité ce qui a été fait jusqu'à présent sur ce sol selon les principes abstraits du gain de capital et de salaire, de l'offre et de la demande. Car, à partir des idées confuses selon lesquelles les conditions de production se développent d'elles-mêmes de telle manière que les humains puissent y vivre socialement, il est déjà assez clair aujourd'hui que la vie sociale doit être produite/provoquée par l'humain lui-même, l'humain social. Ce seront des corporations d’humains collaborant socialement qui produiront ce que j'ai dessiné dans mon livre " Les points essentiels de la question sociale dans les nécessités vitales du présent et de l'avenir " comme remplacement du capital.


Quand nous voyons comment le capital a fonctionné, alors il nous faut avant toute chose être clairs sur ce que ce capital a détaché l'humain de l'intérêt factuel réel à la production. Au lieu de se consacrer/s’adonner à ce que l'on produit, on le produit de telle manière qu'on met avec l'attitude : ainsi que je te fais, tu sers aux autres humains, mes semblables, que je considère fraternellement -, alors, au lieu d’accompagner ainsi les produits humains/productions humaines, aujourd'hui on regarde sur ce qu’on peut écrire dans le livre principal/le grand livre comme prix de vente du produit. C'est dans ce détachement de l'humain de l'intérêt pour la valeur humaine/valeur de l’humain que réside le dommage réel du rapport de capital et le salaire. C'est par là aussi que c’est seulement venu que le capital a été considéré comme quelque chose qui peut se détacher entièrement de la collaboration réelle, de l’immédiate collaboration directement active au sein de la communauté des humains, des œuvres des humains, et ce capital est quelque chose qui se multiplie de lui-même, qui se multiplie aussi chez celui qui ne se l'acquière pas par son propre travail.
On peut exprimer de la façon la plus simple les dégâts/dommages du système radical de capital. De manière correcte chaque capital sera, pris au fond, amené en l’état parce qu’un quelque travail intellectuel produit quelque chose qui sert aux semblables, comme production de biens. Mais à cet endroit du pendant des forces spirituelles de l'humain avec le capital quelque chose d’autre est entré, la possession privée personnelle à fond et sol/au foncier, la possession privée personnelle aux moyens de production. Dans un véritable État de droit, il ne peut jamais y avoir un droit sur le foncier en tant que possession privée. La répartition de fonds et sols/du foncier doit se faire/survenir dans la démocratie, et l'exploitation/la mise en valeur/la valorisation du capital - comme je l'ai décrit dans mon livre « Les questions clés de la question sociale » - peut seulement se passer dans le sens correct quand le moyen de production fini n'est plus vendable, mais est un bien libre. Alors ce qui est donné au capital aujourd'hui sera rendu au travail spirituel.
C'est ce à quoi nous devons aspirer, mais ce à quoi nous pouvons seulement aspirer lorsque nous comprendrons qu'il faut aussi éduquer les humains de telle sorte qu'ils sachent se placer eux-mêmes en vis-à-vis de leurs semblables avec un esprit libre, qu'ils se placent, à droit égal, ne réclamant aucun privilège, dans la communauté des humains, et que pour la vie de l’économie, qui devrait s’orienter seulement d’après la production et la consommation, créent des organisations, qui s’articulent en associations, corporations, coopératives, libres, qui sont construites sur le principe de la véritable fraternité avec la compréhension pour les besoins de la consommation de l’humain. Qui veut avoir du capital portant intérêts sans qu’il soit en relation/pendant avec un travail spirituel quelconque, celui-là peut seulement avoir reçu ce capital porteur d'intérêts par héritage ou d'une autre manière d'un humain qui a été par son travail spirituel en relation avec le capital. Mais le pendant entre le capital et l'humain est justifié seulement aussi longtemps que les facultés, le travail spirituel de l'humain, justifient le lien avec les moyens de production, qui sont en fait le capital. Socialement, la possession de capital par quelqu'un qui ne produit pas lui-même est comme si on voulait se laisser payer pour un navire qui a coulé dans l'océan. Un navire qui a coulé dans l'océan ne peut plus rien apporter aux humains. C’est parti, et un autre navire doit prendre sa place. Qui a rapport à du capital portant intérêt sans qu’il travaille, est comme s’il voulait être récompensé pour quelque chose qui vient d'un navire coulé. Avec le ne-plus-être-présent des facultés humaines et avec la mort de l'humain, le pendant entre lui et les moyens de production, c'est le capital, doit pouvoir s’éteindre.


Ce sont des choses qui éclairent encore si peu les humains aujourd'hui seulement parce qu'elles sont contraires aux pratiques et aux institutions actuelles. Le manque de compréhension provient uniquement du fait d’être habitué aux anciennes conditions, et non du fait que la chose elle-même ne serait pas compréhensible.

Maintenant on peut dire : tu prétends que les choses que tu exprimes seraient pratiques, tandis qu'elles sont idéalistes ! Oui, quiconque n’envisage pas aujourd'hui que l'idéaliste doit devenir pratique, et que nous sommes tout de suite arrivés aux conditions actuelles parce que nous avons toujours seulement cru que le pratique consiste en la routine d'être ensemble avec les institutions extérieures, qui n’envisage pas que cette croyance était trompeuse et que les idées sont aujourd'hui le pratique, celui-là ne peut pas vraiment prendre part à ce qui est nécessaire pour la reconstruction de notre évolution d’humanité. Nous vivons à une époque où l'idéalisme - si on veut appeler cela ainsi, ce qui est mis en avant ici à partir de la pratique de la vie - est la chose la plus pratique.

Avant-hier, j'ai souligné la grande différence qui existe entre la constitution humaine de l’âme de l’Orient et de l’Occident. Nous, ici, en Europe centrale, nous sommes placés entre cette constitution d’âme de l'Orient et celle de l'Occident. Si nous reconnaissons que nous avons, en tant que peuple médian, la tâche, à partir du patrimoine culturel allemand de peuple (NDT Pour « deutschen Volkstum ») d'amener une compensation/égalisation entre l'Orient et l'Occident par une formation uniforme, indépendante de la vie de l’esprit, de droit, d’État ou politique et la vie de l’économie, alors nous serons sur le terrain d'où doit émerger un avenir sûr, même si les humains de tous bords veulent retirer le sol de sous nos pieds. Ils le peuvent jusqu’à un certain degré, car nous, en tant que peuple d'Europe centrale, n'avons pas réussi pendant des décennies à nous tenir sur le terrain d'où jaillit notre véritable force en tant que peuple d'Europe centrale. Mais n’ont pas la permission d’être oubliés les liens/pendants avec ces forces de notre peuple (NDT Volkstum) d'où ont fleuri les grandes prestations idéalistes et en même temps d’humanité de Lessing, Herder, Goethe, Schiller, et ainsi de suite. N’ont pas la permission d’être oubliées ces impulsions d'Europe centrale desquelles, dans une autre période dure, Johann Gottlieb Fichte a versé du feu dans le cœur des peuples centre-européens. Ce qui repose en fait à la base de ce factum, cela les autres peuples le pressentent. Mais nous ne devrions pas purement le pressentir, nous devrions le reconnaître. Nous devrions nous dire que si les autres nous haïssent et que les autres nous font concurrence/concourent avec nous et veulent nous détruire par quelque chose, ainsi c'est ce que nous avons formé ces dernières décennies, non pas comme notre propre être, mais comme ce qui est trop semblable/égal aux autres, ce que nous avons copié d'eux comme industrialisme non allemand. Si nous reconnaissons alors où se trouvent les véritables racines de notre force, alors il y a encore de l'espoir pour nous ! Nous, Allemands, ne devons pas nous placer sur le terrain sur lequel la vie capitaliste purement extérieure de ces dernières décennies nous a mis en concurrence avec les autres. Nous devons nous tenir sur un terrain/sol spirituel. Nous devons comprendre que ce patriotisme qui a consisté à s'abandonner seulement à l'espoir que l'Allemagne triomphante apporterait encore plus de capitaux au monde des affaires/règne de l’entreprise, que ce patriotisme qui s'est maintenant remplacé par l'autre : Allons vers les autres, soyons patriotes là-bas maintenant, car le capital peut y apporter des intérêts - nous devons comprendre que ce patriotisme n'est aucun patriotisme allemand !

Nous devons être capables de nous placer sur ce terrain/sol. Nous devons pouvoir nous comprendre comme le peuple qui est placé entre l'Orient et l'Occident à une nouvelle construction de la liberté pour l'esprit, de l'égalité pour le droit, de la fraternité pour l'économie. Là-bas, dans l’Est, la lumière de l’esprit la plus forte s'est levée une première fois, dans l’Ouest, le carburant pour cette vie de l’esprit sera produit. La lumière de l’esprit de l'Est est à cesser de rougeoyer, est tombée dans le nirvana. Le carburant de l'Occident ne pourra pas briller, s'il se place seulement dans l'obscurité du rapport de capital et de salaire des humains. Nous en Europe centrale, nous devons créer notre espoir uniquement et seulement du fait que nous éveillerons au feu le combustible de l'Ouest, qui peut enflammer l'humanité, par la lumière de l'Est.

C'est notre tâche idéaliste, mais hautement pratique. C'est ce à quoi on aimerait de préférence penser en ces jours qui oppressent si terriblement pour les cœurs et les âmes, où le carburant de l'Ouest veut nous prendre ce qui nous reste de peu, où nous devrions être poussés dans le besoin matériel et la misère matérielle. Beaucoup ne le comprennent pas encore aujourd'hui, mais c'est ainsi. Ces jours-ci, l'annoncent haut et fort : il s’agit d'être et de ne pas être ! Et la chose qui devrait découler de cette connaissance qu'il s'agit d'être et de ne pas être, c'est que nous sommes appelés à allumer le combustible de l'Ouest par la lumière de l'Est. Aujourd'hui nous nous permettons, abattus/accablés dans le besoin le plus amer, de nous souvenir d'un mot de Fichte qui a aussi été prononcé dans un temps dur, où il, parlant de chemin de traverse/mauvais chemin allemand à chemin de traverse/mauvais chemin allemand, il a dit : Si vous ne vous reconnaissez pas vous-même, ne vous trouvez pas en vous-même, ainsi le monde perd ce qu'il ne peut avoir qu'à travers vous ! - Malgré toute l'oppression, si nous avons confiance en l'Esprit, malgré toutes les difficultés et la misère qui nous attendent, nous avons encore la permission de quand même lever la tête vers ceux qui veulent nous détruire et leur rétorquer : détruisez-nous, alors vous détruirez quelque chose dont vous avez besoin, quelque chose que vous ne pouvez obtenir nulle part ailleurs que de cette Europe centrale, que vous voudriez maintenant fouler dans la poussière. Vous avez appris à crier " Liberté, égalité, fraternité ", mais nous voulons donner contenu à ce qui est devenu depuis longtemps phrase de ces trois mots/paroles, donner corps/contenu de la tête, en ce que nous disions complètement, et non à moitié : liberté pour l'esprit ! Nous voulons lui donner contenu (du fond) du cœur, en ce que nous disons complètement, et non à moitié : égalité pour le droit ! Et nous voulons lui donner un contenu de l’humain entier, plein, comprenant celui-ci spirituellement et corporellement, en ce que nous disons non pas à moitié, mais entièrement : la fraternité pour l'économie ! La fraternité pour toute la coexistence/vie commune humaine !

Es ist wohl begreiflich, daß man in diesen Tagen der schwersten und folgereichsten Entscheidungen nur, ich darf wohl sagen, mit einer gewissen tiefen Beklemmung das Wort nehmen kann. Allein, es steigt doch zugleich in der menschlichen Seele die Idee auf, daß für Mitteleuropa aus ganz anderen Untergründen heraus dasjenige erreicht werden muß, was seit Jahrhunderten, ja Jahrtausenden für die Entwickelung dieses Mitteleuropa vorgezeichnet ist, was in den Untergründen liegt und zuletzt einen Erfolg haben muß, auch wenn mit noch so bedeutungsvollen, schwerwiegenden äußeren materiellen Mitteln dieses Mitteleuropa wirtschaftlich seinem Ende entgegengeführt werden soll. Aus diesen Untergründen heraus ist ja durchaus gesprochen worden in dieser ganzen Reihe von Vorträgen, die ich hier zu halten die Ehre hatte, und von denen aus auch heute in diesen schweren Tagen gesprochen werden soll. Denn allein aus diesen Untergründen heraus kann ein Licht erglänzen auf die heute so schwer auf unseren Herzen liegende Frage: Können wir noch hoffen?
Es gibt scheinbar kleine, scheinbar bedeutungslose Ereignisse im menschlichen Leben, die sich aber demjenigen, der sich in dieses Leben mit allen seinen menschlichen Kräften hineingestellt fühlt, gar tief in die Seele prägen als äußere Symptome für dasjenige, was tief im Innern der Menschheitsentwickelung vorgeht. Ein solches Erlebnis hatte ich, als ich vor einigen Monaten über denselben Gegenstand, über den ich nun wiederholt zu Ihnen sprechen durfte, auch in Basel sprach. Damals, in Basel, sprach ich auf Einladung der Basler Studentenschaft über das, was eigentlich dem Ruf nach Sozialisierung der Menschheitseinrichtungen in der Gegenwart wirklich zugrunde liegt. Und in der Diskussion tönte mir das merkwürdige Wort entgegen, es könne kein Heil erfolgen mit Bezug auf die brüchig gewordenen äußeren Einrichtungen, die einen Neubau erfordern, ehe Lenin Weltherrscher sein würde!
Nun, aus diesen Worten konnte einem allerdings entgegenklingen, wie auf der einen Seite durch die Menschheit der Ruf nach Sozialisierung geht, wie auf der anderen Seite über weite Kreise hin die aller-unsozialsten Anschauungen über diese Sozialisierung herrschen. Der Betreffende, der diesen Ausspruch getan hatte, war offenbar ein Anhänger der Dogmen des heutigen landläufigen Kommunismus, und ich konnte ihm nur erwidern, daß es höchst bezeichnend sei für unsere Gegenwart, daß in so unsozialer Weise über die Sozialisierung der Menschheit gesprochen werden könnte. Denn man müsse, wenn man aus dem Geiste dessen, was heute der Menschheit nottut, heraus spricht, doch wenigstens erkennen, daß das erste in der Sozialisierung die Sozialisierung der Herrschaftsverhältnisse sei, und daß eine wahre Sozialisierung doch nicht damit beginnen könne, daß man aufrichtet die älteste Form des Monarchismus über die ganze Erde in Form eines wirtschaftlichen Papsttums.
Es gibt viel, viel zu denken, daß in unserer Zeit gerade diejenigen oftmals am unverständigsten über das reden, was geschehen soll, die da glauben, darüber am allerfortschrittlichsten zu reden. Ein solches Unding von einer Behauptung, wie sie mir damals entgegentönte, war für mich nur, ich möchte sagen, ein aus den weitesten Kreisen herausklingender Ruf, durch einen einzelnen ausgesprochen, gründlich zu erkennen, was eigentlich dem in vernünftiger und praktischer Weise entgegenkommen muß, was heute als Ruf nach Sozialisierung durch die Welt tönt. Denn was geschehen muß, das muß wohl zum Heile der Rufenden sehr anders geschehen, als diese Rufenden sich vorstellen, oder eigentlich sich nicht vorstellen, sondern in dunklen Phrasen aus ihren Emotionen heraus sich äußerlich vor die Seele malen.


Zwei Dinge, die da aus der neueren Menschheitsentwickelung heraufleuchten, werden sachgemäß beobachtet werden müssen, wenn man überhaupt darauf kommen will, was sich gegenwärtig zu verwirklichen strebt, Aus dem Verschiedensten, was da oder dort in verständiger oder mißverständlicher Weise auftaucht, klingen immer doch zwei Forderungen der Gegenwart heraus, zwei Forderungen, die allerdings oftmals eben mißverständlich ausgesprochen werden, denen man aber in ihrer wahren Gestalt auf den Grund kommen muß, wenn man dem gewachsen sein will, was in unserer, die Menschheit so schwer prüfenden Gegenwart nach Wirklichkeit drängt. Diese zwei Devisen der neuesten Zeit sind erstens Demokratie und zweitens Sozialismus. Diejenigen, welche den Ruf nach einer Neugestaltung heute mehr erheben aus allgemein menschlichen Empfindungen heraus, sie kleiden diesen ihren Ruf in das Wort Demokratie, die, welche mehr aus dem wirklichen Leben und seinen Nöten heraus denken und empfinden, kleiden wiederum den Ruf nach einer Neugestaltung in das Wort Sozialismus.
Eines ist dabei in einer ganz merkwürdigen Art in der neueren Zeit vollständig wie aus dem Heroldsruf des öffentlichen Lebens herausgeworfen. Eine Partei hat die beiden Impulse der neueren Zeit, Demokratie und Sozialismus, zusammengezogen in ihrem Namen «Sozialdemokratie», und sie hat schon in ihrem Namen dasjenige ausgelassen, wovon ich heute beweisen möchte, daß es vor allen Dingen einem wirklichen, ernstgemeinten und praktischen Neuaufbau unserer Verhältnisse zugrunde liegen muß.
Unberücksichtigt geblieben ist nämlich bei diesen beiden Rufen das eigentliche Geistesleben, das Geistesleben im umfassendsten Sinne, in jenem Sinne, in dem es nicht nur sich erstreckt über das, was man an höheren Begriffen und Vorstellungen über allerlei wissenschaftliche und Weltanschauungsfragen, über allerlei Künstlerisches und Religiöses aufnimmt, sondern in dem Sinne, wie es sich auch erstreckt über die Erkenntnisse und Einsichten sowohl in bezug auf das Staatsleben wie in bezug auf das Wirtschaftsleben, wie es sich erstreckt nicht nur über die theoretischen, sondern auch über die praktischen Menschheitskräfte.
Man kann sagen, die neuere Menschheit hat sich in den letzten Jahrhunderten so entwickelt, daß sie mit Bezug auf das öffentliche Leben ein starkes Vertrauen hatte zu Einrichtungen, die sie immer demokratischer und demokratischer gestalten wollte. Und in diese Bestrebungen haben sich dann aus dem Erleben der modernen Wirtschaftsverhältnisse diejenigen Forderungen hineingestellt, die nach einer sozialen Gestaltung dieses Wirtschaftslebens gehen. Daher kann man heute das Gefühl haben, wenn auch die verwirrenden und chaotischen Verhältnisse der Gegenwart manches, was in den Untergründen strebt, zudecken, so ist doch das Bestreben vorhanden nach einer im demokratischen Sinne gehaltenen Sozialisierung der menschlichen Einrichtungen, nach einer sozial gestalteten demokratischen Einrichtung unseres öffentlichen Lebens. Aber merkwürdig, was verloren gegangen ist, das ist das Vertrauen zu den Kräften des menschlichen Geisteslebens. Man glaubt, daß Demokratie helfen kann, man glaubt weiter, daß Sozialismus helfen kann, aber man glaubt nicht, daß im Geistesleben selber Kräfte liegen, die vielleicht gerade, wenn sie in der rechten Weise erfaßt würden, das aus dem Menschenwesen entbinden könnten, was zum Heile der Gegenwart und der nächsten Zukunft in diesem Menschenwesen entbunden werden muß.
Sieht man sich in der heutigen Zeit, wo so viele zum Sozialismus drängen, ein wenig um, so macht man eine merkwürdige Entdeckung. Man möchte fast sagen, der Ruf nach Sozialisierung wurde und wird in dem Maße stärker und kräftiger, je antisozialer die menschlichen Triebe sind, je antisozialer das menschliche Seelenleben wird. Und man möchte sogar so sagen: Der Mensch vernimmt aus seinem antisozialen Seelenleben heraus, wie wenig er in der Lage war, die äußeren Einrichtungen im sozialen Sinne zu gestalten, und weil er im Innern so antisozial ist, so ruft er nach einer sozialen Gestaltung der äußeren Verhältnisse. Allein, wer die Menschennatur kennt, der weiß, daß ohne eine gewisse Umgestaltung des menschlichen Innern die soziale Gestaltung der äußeren Einrichtungen ein Ding der Unmöglichkeit ist. Der große Irrtum, von dem die Menschheit in ihren führenden Geistern schon lange ausgegangen ist, das ist — ich habe das auch schon vorgestern berührt —, daß der Mensch von Natur aus irgendwelche Eigenschaften fertig hat, mit denen man in der menschlichen Gesellschaft unmittelbar rechnen kann. Zwar glaubt man immer an das Gegenteil, aber das, was ich eben gesagt habe, ergibt doch die Erfahrung des Menschenlebens selbst.
Das, worauf ich im Beginne der neunziger Jahre des vorigen Jahrhunderts in meinem Buche «Die Philosophie der Freiheit» aufmerksam zu machen versuchte, war, daß der Mensch zu seinem Volldasein nur kommen kann, wenn er dieses Volldasein wirklich in seinem Werden zwischen Geburt und Tod entwickelt, wenn er namentlich dasjenige, was eine Seele doch haben muß, wenn sie ein menschenwürdiges Dasein anstrebt —, wenn er das Bewußtsein seiner freien Menschennatur durch die Entwickelung der in seinem Innern angelegten Kräfte erst entbindet. Frei kann man nur werden und frei können die Menschen nur werden, wenn sie zur Freiheit erzogen werden oder sich selbst erziehen. Wer dies durchschaut, der wird das, was heute als Ruf nach Sozialismus auftritt, doch in einer tieferen Weise anschauen, als das gewöhnlich geschieht. Er wird fragen, ist es nicht vielleicht so, daß wir uns als Mensch zu Menschen nicht sozial und demokratisch hinfinden, weil unser Erziehungsleben dasjenige in uns, was für Demokratie und Sozialismus veranlagt ist, nicht in der richtigen Weise heranentwickelt? Man braucht ganz bestimmte innere Antriebe der Menschennatur, wenn man sich in eine demokratische Gemeinschaft hineinstellen soll, oder wenn man eine soziale Wirtschaftsgemeinschaft begründen will.

Und man könnte fast sagen, wenn man damit nicht durch eine allerdings richtige Wahrheit zu viele Menschen der Gegenwart schockieren würde: So wie der Mensch geboren wird — die Entwickelung des Kindes zeigt es deutlich —, so hat er zunächst nicht die Triebe nach Demokratie und auch nicht die nach Sozialismus, die müssen erst in seine Seele hineingesenkt werden. Sie liegen veranlagt darin, aber sie kommen nicht von selbst heraus. Und ehe nicht unser Erziehungssystem auf eine gründliche und eine wirklichkeitsgemäße Erkenntnis der Menschennatur gestellt wird, eher erleben wir es nicht, daß der Mensch in eine soziale oder demokratische Gemeinschaft selber mit demokratischer und sozialer Gesinnung sich hineinstellen kann. Er wird, wenn er sich auch dessen nicht bewußt ist, aus unterbewußten Triebkräften heraus stets Demokratie und Sozialismus zu sprengen versuchen. Und werden nicht Ansätze gemacht zur Erziehung in demokratischem Sinne wie auch in sozialem Sinne, dann leben die Menschen des weiteren wiederum so zusammen, daß aus dem Demokratischen irgendeine Tyrannis, aus dem Sozialen irgend etwas Antisoziales wird, wie ja ganz gewiß aus dem Sozialen, das man im europäischen Osten anstrebt, das Antisozialste in verhältnismäßig kurzer Zeit werden mußte und eben jetzt schon da ist!
Dadurch wird der Blick desjenigen, der es heute mit der Menschheitsentwickelung ehrlich meint, vor allen Dingen auf das Geistesleben, auf die Erziehung gelenkt. Und die Notwendigkeit stellt sich heraus, auf eine wirkliche sachgemäße Menschenerkenntnis vor allen Dingen das Geistesleben und seinen wichtigsten Bestandteil, die Erziehung und den Unterricht, zu stellen. Man beachtet das hier in Betracht Kommende manchmal zwar instinktiv, aber dieses instinktive Beachten genügt nicht, man muß das, was zugrunde liegt, mit einer gründlichen pädagogischen Einsicht durchsetzen. Man beachtet viel zu wenig, daß der heranwachsende Mensch in drei aufeinanderfolgenden Lebensepochen drei ganz verschiedene Entwickelungszustände zeigt. Die erste Lebensepoche ist diejenige, die mit dem Zahnwechsel abschließt, gegen das siebente Lebensjahr. Die zweite ist die, welche sich erstreckt vom Zahnwechsel bis zur Geschlechtsreife, und die dritte ist jene, die dann von der Geschlechtsreife sich erstreckt bis zum Ende des zweiten menschlichen Lebensjahrzehntes. Daß diese drei Lebensepochen des Menschen ganz wesenhaft voneinander verschieden sind, daß Erziehung und Unterricht auf diese Verschiedenheit gebaut sein müssen, das ist etwas, was der Menschheit so einleuchten muß wie die Naturgesetze, wenn in der Menschheit dasjenige an sozialen und demokratischen Trieben aufleuchten soll, was zu einer Neubildung der menschlichen Entwickelungsverhältnisse notwendig ist.
Wer die Fähigkeit hat, innerlich das Kind in jener wichtigen Lebensepoche, in der das Leben von der Geburt bis zum Zahnwechsel abläuft, zu beobachten, der weiß, daß alle Tätigkeit, alle irgendwie gerichtete Handlungsweise des Kindes in dieser ganz unbewußten, instinktiven Kinderzeit beherrscht ist von dem Prinzip der Nachahmung. Das Kind hat in dieser Zeit durchaus das Bestreben zu sprechen, Gesichter zu machen, die Hände zu bewegen, so zu tun, wie seine Umgebung tut, spricht, Gesichter macht, die Hände bewegt. In diesem nachahmenden Bestreben des Kindes, dem man durch eine wirklich praktische Erziehung entgegenkommen muß, liegt etwas für das menschliche Leben höchst Bedeutungsvolles. Es liegt darin, daß die menschliche Natur das, was sie im späteren Leben bewußt niemals vollbringen kann, unbewußt, instinktiv versucht: sich zusammenzufinden als Einzelmensch mit anderen Menschen. Im nachahmenden Tun und Bestreben soll sich ausgestalten ein Hineinfinden in die menschliche Sozietät, soll sich ausgestalten ein wirklich menschliches, durch Bande von Mensch zu Mensch gehendes Zusammenleben der Menschen.
Nehmen wir an, die Menschheit könnte sich in der Gegenwart entschließen, in radikaler Weise hinzuschauen auf dieses Prinzip der Nachahmung in den ersten Kinderjahren. Dann würde, wenn darauf Sorgfalt gelegt würde, für das spätere Leben etwas entwickelt werden, was nur bewußt, verständig entwickelt werden kann, wenn im unbewußten Kindesalter die Nachahmung richtig waltet. Diese Nachahmung sieht man nicht immer in der richtigen Form. Da kommen Eltern zu einem und sagen: Mein Kind, oh, ich habe große Sorge, mein Kind hat einen Diebstahl begangen, es hat Geld aus der Schublade herausgenommen! — Man fragt nach: Wie alt ist das Kind? — Fünf Jahre. — Man muß dann sagen: Wenn sonst alle Erziehungsverhältnisse in Ordnung sind, so braucht man sich aus dieser Sache keine besondere Sorge zu machen, denn das Kind ist ein Nachahmer, es tut das, was in seiner Umgebung getan wird. Es hat gesehen, wie jeden Tag die Mutter soundso oft Geld aus der Schublade nimmt, und es macht dies nach. In diesem kindlichen Alter haben Worte, welche Sittengebote ausdrücken, noch keinen Einfluß auf die kindliche Entwickelung, sondern allein das, was man selbst in der Umgebung des Kindes macht.
Beachten wir dies, dann legen wir bei einer entsprechend eingerichteten Erziehung den Grund dazu, daß, wenn der Mensch in der richtigen Weise mit Hinorientierung auf die naturgemäße Nachahmungssucht erzogen worden ist, daß ihm dann im bewußten Lebensalter das aufblüht, was man nennen kann die richtige Achtung, die richtige Einschätzung des anderen Menschen, das Bestreben, den anderen Menschen so zu achten, wie er geachtet zu werden verdient, einfach deshalb, weil er Menschenantlitz trägt. Und dies ist die erste Bedingung für die richtige Ausgestaltung einer Demokratie! Demokratien können auf dem Rechtsboden nur dadurch in der richtigen Weise entstehen, daß die Menschen in den demokratischen Parlamenten in Gesetze dasjenige formen, was als Verhältnis von Mensch zu Mensch als gleichen lebt. Das wird geschehen, wenn diese Menschen in sich solche Lebensantriebe haben, die nach der Menschenachtung hingehen und die ihnen nur werden können, wenn sie in der Kindheit in der richtigen Weise gemäß dem Prinzip der Nachahmung erzogen worden sind.

Und wenn wir nun auf das Wirtschaftsleben blicken: Die neuere Zeit fordert eine Umgestaltung dieses Wirtschaftslebens in dem Sinne, daß nicht mehr der Profit, daß nicht mehr der Kapitalerwerb und der Lohnerwerb das Ausschlaggebende sind, sondern daß der Konsum, die Berücksichtigung der menschlichen Bedürfnisse eingerichtet wird auf der Grundlage freier Assoziationen, Genossenschaften, Körperschaften, die von den Bedürfnissen des menschlichen Wirtschaftslebens werden ausgehen müssen, von den Bedürfnissen, die lebendig immer vorhanden sind und nach denen der Verkehr, die Produktion erst eingerichtet werden muß. Was heute auf blindes Angebot und blinde Nachfrage des Marktes gestellt ist, das wird auf Einsicht in die Menschenzusammenhänge, auf Einsicht in die menschlichen Konsumbedürfnisse gestellt werden müssen. Die praktische Erfahrung, die ja auf die menschlichen Bedürfnisse muß eingehen können, sie kann sich nur entwickeln, wenn die Menschen in ihrer Kindheit gemäß dem Prinzip der Nachahmung erzogen worden sind, wenn sie gelernt haben, unbewußt, sich den Menschen anzupassen. Wenn sie für das öffentliche Rechtsleben des Staates die Achtung des Menschenlebens entwickelt haben, dann können sie auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens Verständnis entwickeln für die menschlichen Bedürfnisse.
Es muß heute gefordert werden, daß auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens Koalitionen, sagen wir zum Beispiel Genossenschaften, von Betriebsräten eingerichtet werden. Diese Betriebsräte werden einen schwierigen Stand haben, wenn sie künftig nach der Einsicht in Produktion und Konsumtion dasjenige werden zu besorgen haben, was heute dem Zufall von Angebot und Nachfrage überantwortet ist. Aber keine Betriebsräte, keine irgendwie gearteten Räte auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens werden jemals segenbringend sein, wenn nicht die Erziehung des Menschen so eingerichtet wird, daß die Talente für diese Räte, das heißt für die Menschenanpassung, denn die drückt sich auch aus im Verständnis der menschlichen Bedürfnisse, daß die Entwickelung dieser Räte nicht vorbereitet wird durch die richtige Erziehung im zarten Kindesalter nach dem Prinzip der Nachahmung.

Die zweite Lebensepoche des heranwachsenden Menschen geht vom Zahnwechsel, der einen viel größeren Eingriff in den Gesamtorganismus bedeutet als die heutige Anthropologie und Physiologie noch ahnen, weil sie von Äußerlichkeiten ausgehen, bis zur Geschlechtsreife. Das ist das Lebensalter, in welchem die menschliche Natur zu jenem Vertrauen neigt, vom heranwachsenden Menschen zu dem erwachsenen Menschen, das sich ausspricht in dem Autoritätsgefühl. Heute, wo man im Grunde genommen in abstrakter Art das, was für ein Lebensgebiet gilt, auch auf andere Lebensgebiete ausdehnen will, heute möchte man schon auch für dieses Kindesalter nicht gerne von der Notwendigkeit der Autorität sprechen. Aber würde man in diesem Lebensalter bei der Erziehung außer acht lassen die Hinordnung dieser Erziehung auf ein gesundes Autoritätsgefühl, in dem sich unbewußt innere Seelentriebe entwickeln, die für später notwendig sind, dann würde anderes im bewußten und verständigen Leben nicht herauskommen können, was einzig und allein den Menschen zum sozialen Wesen wie auch zum demokratischen Wesen machen kann. Der Mensch richtet sich gewissermaßen nach den anderen Menschen in den ersten Lebensjahren durch Nachahmung. Im zweiten Lebensalter, vom Zahnwechsel bis zur Geschlechtsreife, will er sich mehr noch an das Innerliche des anderen Menschen anpassen. Da will er lernen, den anderen Menschen zu verstehen, will lernen, an das zu glauben, was der andere ihm überliefert. Da will er in sich selbst erleben, als sein Erlebnis dasjenige, was der andere ihm als Erlebnis ausdrückt, da will er hinschauen zu einem Menschen, der das schon kann, was in ihm nach Dasein strebt. Da will der eine Mensch sich mit dem anderen Menschen sozial instinktiv zusammenpassen. Ist dann der Mensch erwachsen, tritt bei ihm das vollständige Bewußtsein ein, dann wird wiederum die Blüte desjenigen erstehen, was auf Autorität hin im Kindesalter erlebt worden ist.
So kann man nicht in der richtigen sozialen Weise in die Menschengemeinschaft der Demokratie sich hineinleben, wenn man nicht erst jene Anpassung an das menschliche Innere gefunden hat, die sich in dem kindlichen Autoritätsgefühl auslebt. Niemand wird heute auf dem Boden der Rechtsdemokratie in richtiger Weise zu stehen fähig, der nicht zwischen seinem Zahnwechsel und der Geschlechtsreife gelernt hat, zu dem anderen Menschen, der ihm voraus ist, hinaufzuschauen. Denn nur dann, wenn er das gelernt hat, wird ihm das wahre, gesunde Gefühl erwachsen: Wir sind alle als Menschen einander gleich, wir müssen als Menschen so miteinander leben, daß die Gleichheit unter den Menschen rechtlich eine Wirklichkeit werde. — Niemals wird letzten Endes in einem Rechts-, in einem Staatsparlament auf dem Boden der Demokratie etwas von Gesetzen zustandekommen, die im wirklichen Sinne demokratisch sind, das heißt dasjenige festsetzen, was alle Menschen zu gleichen macht, wenn jene Menschen, die solche Gesetze machen, nicht aus ihrem Innern das heraufkraftend haben, was in der Seele geworden ist, wenn sie das in der Jugend so wohltätige Gefühl des Hinaufschauens zu einem anderen Menschen als seiner Autorität gehabt hat. Man wird niemals lernen, den andern Menschen im späteren verständigen, bewußten Leben als einen wirklich gleichen anzuerkennen, wenn man nicht den Menschenwert zuerst erfühlt hat in diesem Hinaufschauen zu dem andern Menschen. Daß Gleichheit herrsche, daß Demokratie möglich werde, das hängt davon ab, daß wir die Menschennatur nach ihrer inneren Wesenheit erziehen lernen. Denn nur aus dem Autoritätsgefühl des Kindes, das sich während der Schulzeit in verschiedensten Formen auslebt, kann das rechte Rechtsgefühl von Menschengleichheit im späteren Leben erblühen.

Wenn im Wirtschaftsleben, auf dem Boden des Wirtschaftslebens wirklich, was ja auch der Aufruf nach Sozialisierung andeutete, an die Stelle jener Güterausteilung, die ganz beherrscht wird in der Gegenwart vom Kapitalgewinn und Lohngewinn, wenn an diese Stelle jene Güterverteilung treten soll, die vernünftig, meinetwillen von einem «Rätesystem», geleitet wird, dann muß die Kraft, welche diese gerechte Güterverteilung bewirkt, erblühen — wie das Gefühl der Gleichheit in der Demokratie — aus jenem Hingezogensein zwischen Mensch und Mensch, das in der Kindheit nur aus dem Autoritätsgefühl erwachsen kann. Richten wir zu den Betriebsräten, Verkehrsräten, die es zu tun haben werden mit jener Güterverteilung, die heute durch die Bedürfnisse von Kapital und Lohn beherrscht wird, richten wir dazu solche Räte ein, welche die Güterverteilung in gerechter Weise bewirken wollen, dann müssen die, welche solche Güterverteilung vornehmen, innerlieh durchdrungen sein von jenem Verständnis für die innerlichste menschliche Natur, das nur aus dem gesunden Autoritätsgefühl während der Schulzeit des Kindes kommen kann. Nimmermehr darf für die Zukunft das vergessen werden, was die menschlich-seelische Grundlage für alles demokratische und alles soziale Leben sein muß.

Das dritte Lebensalter, in welchem die meisten unserer jungen Menschen schon Vollmenschen zu sein glauben — sie schreiben ja in diesem Lebensalter sogar schon Feuilletons —, das ist das von der Geschlechtsreife bis ungefähr zum Ende des zweiten Lebensjahrzehntes, bis in die Zwanzigerjahre hineingehende. Da wird nicht nur die geschlechtliche Liebe geboren, da wird auch das, was früher als Autoritätsgefühl da war, umgewandelt in das, was nun wirklich sich betätigende, sich erfühlende allgemeine Menschenliebe ist. Da senkt sich durch Umwandlung aus Nachahmungsanpassung und Autoritätsanpassung in die menschliche Seele dasjenige, was uns eigentlich wirklich soziale Triebe gibt, was uns fähig macht, uns als Mensch neben den Menschen brüderlich liebevoll hinzustellen. Das geschlechtliche Liebesverhältnis ist nur ein Spezialfall desjenigen, was in diesem Lebensalter als allgemeine Menschenliebe auftritt. Allen Menschen, gleichgültig, ob sie Handarbeiter oder ob sie Geistesarbeiter sind, muß auch durch dieses Lebensalter hindurch neben der Ausbildung für den praktischen Lebensberuf die Möglichkeit gegeben sein, solche Vorstellungen, solche Begriffe über Welt und Leben, mit anderen Worten, eine solche Weltanschauung aufzunehmen, solche Erkenntnisse über Natur- und Geistesleben aufzunehmen, damit Verständnis eintritt für alles, was lebt, vor allen Dingen Liebe, Brüderlichkeit zu anderen Menschen. Daß wir es heute noch immer nicht dahin gebracht haben, dem Lehrling, der einem praktischen Leben zueilen soll, auch die Gelegenheit zu geben, eine allgemeine Weltanschauungsbildung zu erhalten, die ihn nicht in einer Klasse abschließt gegenüber den bevorzugten Klassen, sondern die ihn als Mensch gegenüber den Menschen gleichstellt, das ist das, was in unserer Zeit noch die antisozialen Triebe erzeugt.
Und das, was in dieser Zeit bei einem richtigen Heranerziehen und Heranschulen der allgemeinen Menschenliebe und Brüderlichkeit für den Boden des Rechtes, für den Boden der Demokratie erblüht, das ist das, was man nun die wirkliche, tätige Hingabe an Menschenwohl und Menschensein nennen kann. Denn die Demokratie wird sich auch nur dadurch entwickeln können, daß sie neben dem Gefühl für die Gleichheit aller Menschen auch das entwickelt, was man folgendermaßen charakterisieren kann. Man sieht jeden Menschen an als etwas, dem man sich hingeben soll, dem man dienen will. Und auf dem Boden des Wirtschaftslebens wird es notwendig sein, daß — ich sage das noch einmal —, wenn der Zufall von Angebot und Nachfrage, der auf Kapital- und Lohnerwerb und auf den Markt sich gründet, ersetzt werden soll durch vernünftige menschliche Genossenschafts- und Koalitionseinrichtungen, dann wird notwendig sein auf diesem Boden des Wirtschaftslebens, daß die Räteschaft, nennen wir es so, die da auftritt, darauf wird hinschauen müssen, ob irgendein Artikel da oder dort nach den allgemeinen menschlichen Verhältnissen des Wirtschaftsgebietes zu teuer oder zu billig ist. Diese Räteschaft wird dann an die Menschen, die einen Artikel zu billig erzeugen, herantreten müssen und ihnen sagen müssen durch ihren Rat — Räte sollen es ja sein, die nicht durch Tyrannis und Gewalt, sondern durch Rat wirken —, dieser Betrieb ist unnötig, er muß daher stillgelegt werden. Ihr müßt euch einem anderen Betriebe zuwenden, damit immer nur so viel in einem geschlossenen Wirtschaftsgebiete erzeugt wird, daß kein Artikel zu teuer oder zu billig ist! So werden die richtigen gegenseitigen Preisverhältnisse vorhanden sein können.
Das wird eine wichtige Einrichtung im Wirtschaftsleben der Zukunft sein, daß an die Menschen, an ihre Einsicht und an ihr Verständnis wird so herangetreten werden können, daß man sie durch ihre eigenen inneren Impulse, die man erwecken kann, von dem bloß auf Erwerb gestellten Produzieren weglenkt und auf ein solches Produzieren hinlenkt, welches dem notwendigen Konsum, dem notwendigen Bedürfnis der Allgemeinheit dient. Das aber, was dazu notwendig ist, um in richtiger Weise hier zu raten, um die Menschen so in vernünftiger Weise in das Wirtschaftsleben hineinzustellen, daß die gegenseitigen Preisverhältnisse dadurch zustande kommen, daß kein Überschuß der Arbeit auf der einen Seite und keine Unterarbeit auf der andern Seite möglich ist, was dazu notwendig ist, das kann bei denjenigen, die im Wirtschaftsleben raten sollen, nur dadurch aufsprießen, daß die Menschen in ihrer Jugend herangezogen haben das Gefühl für menschliche Brüderlichkeit, für Menschenliebe. Denn man wird, wenn nicht auf äußere Einrichtungen, die nutzlos sein würden, sondern auf die innere Menschengemeinschaft hin der Neubau unserer menschlichen Entwickelung gegründet werden soll, und wenn man sich fügen soll diesen Neueinrichtungen, dann wird man in Zukunft aus denjenigen, die einem raten, raten aus demokratischer Menschenfreundlichkeit heraus, das herausfühlen müssen: Da ist Brüderlichkeit! Da wird das Leben so eingerichtet, daß nicht der einzelne nur kapitalmäßig oder lohnmäßig verdient, sondern daß die Menschen arbeiten, damit jeder die für sein Leben und seine Arbeit angemessene Bedürfnisbefriedigung erhalten kann.
Das zeigt, wie das, was im Grunde genommen, ich möchte sagen, «zwischendurchgefallen» ist, indem man die Rufe nach Demokratie und Sozialismus erhoben hat, wie das Geistesleben gerade in besonderem Maße in Angriff genommen werden muß. Nur dadurch, daß das jugendliche Gemüt durch Nachahmung, Autorität und Liebe hindurchgeht, wird der Mensch ein Vollmensch, so daß das, was in seiner Seele sitzt, sich demokratisch und sozial in der menschlichen Gemeinschaft ausleben kann. Dadurch aber allein gelangen die Menschen zu dem, was ich vorgestern genannt habe die wahre Menschenfreiheit, die heranerzogen wird durch den Durchgang durch Nachahmung, Autoritätsgefühl und Liebe. Deshalb kann man nicht sagen, man fordert einfach Freiheit, sondern man muß sich gestehen: Es muß unser Erziehungswesen durchdrungen werden von denjenigen Kräften, die den Menschen als freien Menschen in die Demokratie und in das soziale Wirtschaftsleben hineinstellen. Daß wir versäumt haben innerhalb der europäischen Kulturmenschheit und ihrem amerikanischen Anhang dieses Prinzip, den Menschen zum freien Menschen aus Sacherkenntnis heraus zu erziehen, das hat uns im Grunde genommen den heutigen Zustand gebracht. Der Mensch ist nicht erfüllt von Seeleninhalt, er sieht nur auf die äußere Wirklichkeit. Er will nicht im Leben bloß das bedeuten, was er durch seinen Seeleninhalt geworden ist, er will das bedeuten, als was ihn der Staat an einer bestimmten Stelle anstellt. Er will das bedeuten, was ihm möglich macht, kapitalistisch oder lohnmäßig zu gewinnen. Dadurch sind wir in etwas hineingeglitten, was allerdings zu wenig beachtet wird, was aber zu den schlimmsten Widerständen unserer so sehr fortschrittsbedürftigen Menschheitskultur geführt hat, wir sind hineingeglitten in ein Leben, das eigentlich wegen der unlebendigen Entwickelung des Geisteslebens verloren hat die lebendige Idee, den lebendigen inneren Ideenimpuls. Wir sind hinabgeglitten in die Welt der Phrase. Unser Geistesleben ist phrasenhaft geworden, unter der Phrase entwickelt sich unser öffentliches Leben. Diese Phrase, die ideenleer ist, trennt uns von der Wirklichkeit.
Und wir sind auf dem Gebiete, auf dem sich die Demokratie entwickeln soll, in anderes hinabgeglitten. Statt daß wir uns immer mehr instand gesetzt hätten — das soll keine geschichtliche Kritik, sondern nur ein Aufweisen von Tatsachen sein —, uns für die Demokratie das zu erwerben, was allein zu demokratischen Gesetzen führen kann, Menschenachtung, Menschenglaube an die Menschen als gleiche und Menschenhingabe —, statt dessen haben wir Gesetzesgehorsam entwickelt und das Streben, uns für irgendwelche Staatsstellung geeignet zu machen. Wichtiger in dem Zeitalter, in dem sich die allgemeine Menschenliebe entwickeln sollte, von der Geschlechtsreife bis in die Zwanzigerjahre hinein, wichtiger als diese Entwickelung eines Seelenfonds, der da ganz in der Atmosphäre der allgemeinen Menschenliebe lebt, ist das geworden, was man das Berechtigungswesen nennen kann. Statt den Menschen zum Vollmenschen zu machen, soll er irgendein Beamter werden in irgendeinem Staate, soll er derjenige werden, der kapitalistisch oder lohnmäßig in entsprechender Weise, wie in einer reinen Erwerbsgenossenschaft sich fortbringen kann. Gesetzesgehorsam und äußerliche Einordnung — das ist dem Menschen dadurch geworden, daß das Geistesleben aufgesogen worden ist vom Staate, daß der Staat der treibende Motor des Geisteslebens geworden ist.

Wenn man innerlich dasjenige ergreifen will, was zur wirklichen demokratischen Gleichheit aller Menschen in einem wirklichen Rechtsstaate führen kann, dann ist notwendig, daß man auf die innere Natur und Wesenheit des Menschen eingeht. Dieses Bestreben, das geistige Leben, insbesondere das Erziehungs- und Schulwesen, wiederum bloß auf den Menschen zu stellen und es nicht so gestaltet sein zu lassen, daß der Staat ihm einen äußeren Stempel aufdrückt, das müßte in der Gegenwart das Bestreben weitester Kreise sein, die an dem wirklichen Fortschreiten unserer Kultur ein Interesse und dafür eine Begeisterung haben. Deshalb hat sich der «Bund für Dreigliederung des sozialen Organismus» die Aufgabe gestellt, diejenigen Menschen, die ein solches Interesse haben, zusammenzurufen zu einem Kulturrat, oder wie man es nun nennen will, damit aus diesem heraus die Befreiung unseres Geisteslebens, namentlich unseres Erziehungs- und Schulwesens, erwachsen könne, daß erwachsen könne die Entstaatlichung und die Entwirtschaftung des Schul- und Erziehungswesens. Man kann es ja begreifen, daß die, welche als lehrende oder erziehende Persönlichkeiten in diesem Geistesleben drinnen stehen, eine gewisse Angst haben, wenn ihnen der Staat nicht mehr ihre Löhnung auszahlte. Was sollen sie dann machen? Ja, das gehört zu jenen Erfahrungen, die man leider in der Gegenwart so häufig macht, zu den Erfahrungen, daß ja die Menschen ab und zu einsehen, es ist notwendig, daß eine Neugestaltung unserer sozialen Verhältnisse eintrete —, aber daß sie sich nicht dazu aufschwingen können, dasjenige wirklich zu wollen, was zu einer solchen Neugestaltung führen könnte. Wenn man in der letzten Zeit viel mit Menschen über die notwendige Neugestaltung gesprochen hat, auch mit denen, die im allgemeinen ganz überzeugt sind, daß eine solche Neugestaltung kommen muß, dann fragen sie einen: Ja, du mußt doch aber in bestimmter Weise sagen, was mit dem einzelnen Menschen, was mit dem einzelnen Beruf in der Zukunft geschieht! — Postbeamte fragen einen, wenn von Sozialisierung die Rede ist: Wie sozialisiert man den Postbeamten, wie wird seine Lage sein? — Diesen Redereien liegt etwas höchst Eigentümliches zugrunde. Die Menschen sehen nicht das gegenwärtige Leben an, sie haben heute noch Illusionen über die Haltbarkeit der jetzigen Verhältnisse, sie wollen sich nicht aufschwingen zu Vorstellungen von einer wirklichen Neugestaltung, und dann fragen sie einen: Ja, sage mir einmal, wie wird sich das, was ich als das Alte gewohnt bin, in der Neuordnung ausnehmen?
In einer solchen Frage liegt eigentlich nichts Geringeres, als die Forderung: Wie revolutionieren wir die Welt so, daß alles beim alten bleibt? Und wenn man keine Antwort gibt auf die Frage: Wie wird sich das Alte in der Neuordnung ausnehmen? dann sagen die Leute: Was du da sagst, das ist mir ganz unverständlich! — So ungefähr ist es auch, wenn nun diejenigen, die im Erziehungs- und Unterrichtswesen beschäftigt sind, ihre große Sorge damit haben, wie sich ihre wirtschaftliche Position gestalten soll. Insofern diejenigen Menschen im Geistesleben als Unterrichtende oder Erziehende stehen, wird das Geistesleben von innen, unabhängig vom Staats- und Wirtschaftsleben, nach rein pädagogisch-didaktischen Gesichtspunkten und innerlichen geistigen Ideen einzurichten sein; sonst sind sie, da sie ja auch leben müssen, eine Wirtschaftsgenossenschaft im Wirtschaftsorganismus innerhalb des dreigliedrigen sozialen Organismus. Und genau ebenso, wie ein Betrieb von Fabrikarbeitern selbstverständlich weiß, daß ihm aus dem Wirtschaftsleben heraus dasjenige wird, was er braucht, um seine Bedürfnisse zu befriedigen, so wird die Räteschaft des Wirtschaftslebens auch dafür zu sorgen haben, daß in der richtigen Weise ein wirtschaftliches Verhältnis besteht zwischen dem Wirtschaftskörper, der selbständig ist im dreigliedrigen sozialen Organismus, und dem andern Wirtschaftskörper, der das geistige Leben zu besorgen hat. Und was zwischen drinnen als das dritte Glied des sozialen Organismus bleibt, der Rechtsstaat, der wird dafür zu sorgen haben, daß dasjenige, was im freien Wirtschaftsvertrag geschlossen wird zwischen dem Wirtschaftskörper und dem Geistkörper, daß das auch wirklich ausgeführt werde. Wer wirklich innerlich verstehen will und den Mut hat zum Verstehen, daß das Geistesleben frei werden muß, daß das, was in ihm geistig ist, auf die eigene Grundlage des Geistes gestellt werden muß, der wird sich auch zum Verständnis aufrufen können, wie das Wirtschaftliche dieses geistigen Teiles des dreigliederigen sozialen Organismus sich in Zukunft gestaltet.
So sieht man, daß unbedingt Freiheit im Geistesleben herrschen muß. Denn diese Freiheit im Geistesleben ist ja die Grundlage für die Gleichheit des Rechtslebens, und sie ist auch die Grundlage für die Brüderlichkeit des Wirtschaftslebens. Diese Grundlage muß vor allen Dingen, wenn von Sozialisierung die Rede ist, berücksichtigt werden. Sonst — ja, sonst wird man vielleicht äußere Einrichtungen von allerlei Art treffen können, wird aber, wenn diese äußeren Einrichtungen ein wenig weiter fortgehen, dann so weit kommen, wie man zum Beispiel in Rußland unter dem Leninismus gekommen ist, wo man gleiches Recht für alle hat — in der Phrase! Wo man aber heute schon so weit ist, daß der eine Arbeiter eile sechsmal höhere Entlohnung hat als der andere, und wo gewisse Geistesarbeiter bereits bis zu 200 000 Rubel beziehen, und wo man bereits sehr stark zum alten Kapitalismus hinneigt.
Wenn man sozialisieren will, dann hat man notwendig, auf die wirklichen Lebensbedingungen des gesunden sozialen Organismus einzugehen, nicht bloß Parteiphrasen und marxistische Papstdogmen als das allein Praktische in die Welt zu schreien. Brüderlichkeit und wahrer Sozialismus werden sich nur ausleben können, wenn auf der Grundlage einer wirklichen sozialen Menschenerziehung solche Menschen da sein können, welche an die Stelle der antisozialen Triebe die sozialen Triebe setzen, denn die äußeren Einrichtungen werden keinen Sozialismus machen. Gerade auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens wird sich sehr bald zeigen, daß alle äußeren Einrichtungen keinen Sozialismus hervorbringen können, wenn nicht die Menschen, die in diesem Wirtschaftsleben drinnen stehen, dasjenige nach Vernunft und Brüderlichkeit zu ordnen verstehen, was bisher nach den abstrakten Prinzipien der Kapital- und Lohngewinnung, des Angebotes und der Nachfrage auf diesem Boden besorgt worden ist. Denn aus den verworrenen Ideen, daß sich die Produktionsverhältnisse von selber so entwickeln, daß die Menschen in ihnen sozial leben können, aus diesen verworrenen Ideen hebt sich heute schon klar genug ab, daß das soziale Leben durch den Menschen selbst, den sozialen Menschen hervorgebracht werden müsse. Körperschaften von sozial zusammenwirkenden Menschen werden es sein, welche dasjenige hervorbringen, was ich in meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft» als Ablösung des Kapitals gezeichnet habe.
Wenn wir sehen, wie das Kapital gewirkt hat, dann müssen wir uns vor allen Dingen darüber klar sein, daß dieses Kapital den Menschen loslöste von dem wirklichen sachlichen Interesse an der Produktion. Statt daß man sich hingab an das, was man hervorbringt, es so hervorbringt, daß man ihm die Gesinnung mitgibt: So, wie ich dich mache, dienst du den anderen Menschen, meinen Mitmenschen, die ich brüderlich betrachte —, anstatt dies den menschlichen Erzeugnissen mitzugeben, sieht man heute auf das, was man als den Verkaufspreis des Erzeugnisses ins Hauptbuch schreiben kann. In dieser Loslösung des Menschen vom Interesse am Menschenwert liegt der eigentliche Schaden des Kapital- und Lohnverhältnisses. Dadurch ist es auch nur gekommen, daß das Kapital als etwas angesehen worden ist, was sich ganz loslösen kann von dem wirklichen Mitarbeiten, dem unmittelbar tätigen Mitarbeiten innerhalb der Menschengemeinschaft, der Menschenwerke, und daß das Kapital etwas ist, was sich von selbst vermehrt, was sich auch bei demjenigen vermehrt, der es sich nicht selber durch seine Arbeit erwirbt.
Man kann in höchst einfacher Art den Schaden des radikalen Kapitalsystems ausdrücken. Gerechterweise wird im Grunde genommen jedes Kapital dadurch zustande gebracht, daß irgendeine geistige Arbeit etwas produziert, was den Mitmenschen dient, als Güterproduktion dient. Aber an die Stelle dieses Zusammenhanges der geistigen Kräfte des Menschen mit dem Kapital ist etwas anderes getreten, ist getreten der persönliche private Besitz an Grund und Boden, der persönliche private Besitz an den Produktionsmitteln. Niemals kann in einem wirklichen Rechtsstaat ein Recht bestehen auf Grund und Boden als Privatbesitz. Die Verteilung des Grundes und Bodens muß in der Demokratie erfolgen, und die Kapitalverwertung — so wie ich es in meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage» dargestellt habe — kann nur im richtigen Sinne geschehen, wenn das fertige Produktionsmittel nicht mehr verkäuflich ist, sondern freies Gut ist. Dann wird das, was heute dem Kapital gegeben ist, wieder zurückgegeben an die geistige Arbeit.
Das ist es, was wir anstreben müssen, was wir aber nur anstreben können, wenn wir verstehen werden, die Menschen auch so zu erziehen, daß sie mit freiem Geiste sich selber ihren Mitmenschen gegenüberzustellen wissen, daß sie sich, gleiches Recht, keine Vorrechte verlangend, in die Menschengemeinschaft hineinstellen, und daß sie für das Wirtschaftsleben, das sich nur richten soll nach Produktion und Konsumtion, Organisationen schaffen, die sich in freie Assoziationen, Körperschaften, Genossenschaften gliedern, die auf dem Prinzip wahrhafter Brüderlichkeit mit dem Verständnis für die Bedürfnisse des Konsums der Menschen aufgebaut sind. Wer Kapital verzinst haben will, ohne daß er in Zusammenhang mit irgendeiner geistigen Arbeit ist, der kann dies zu verzinsende Kapital nur überkommen haben durch Erbschaft oder auf eine andere Weise von einem Menschen, der durch seine geistige Arbeit mit dem Kapital in Beziehung gestanden hat. Aber nur so lange ist der Zusammenhang zwischen Kapital und Menschen gerechtfertigt, solange die Fähigkeiten, die geistige Arbeit des Menschen, den Zusammenhang mit den Produktionsmitteln, die eigentlich das Kapital sind, rechtfertigen. Sozial ist der Besitz von Kapital durch einen, der nicht selbst produziert, so, wie wenn man sich bezahlen lassen wollte für ein Schiff, das in den Ozean versunken ist. Ein Schiff, das in den Ozean versunken ist, kann den Menschen nicht mehr irgend etwas bringen. Das ist weg, und es muß ein anderes Schiff an seine Stelle treten. Wer Kapitalzinsbezug hat, ohne daß er arbeitet, der ist so, wie wenn er sich das vergelten lassen wollte, was von einem gesunkenen Schiffe herrührt. Mit dem Nicht-mehr-Anwesendsein der menschlichen Fähigkeiten und mit dem Tode des Menschen muß der Zusammenhang zwischen ihm und den Produktionsmitteln, das ist dem Kapital, erlöschen können.
Das sind Dinge, die den Menschen heute nur deshalb noch so wenig einleuchten, weil sie den gegenwärtigen Gepflogenheiten und den gegenwärtigen Einrichtungen zuwiderlaufen. Nur aus dem Eingewohntsein in die alten Verhältnisse rührt das Unverständnis her, nicht davon, daß die Sache selber nicht zu verstehen wäre.
Nun kann man sagen: Du behauptest, die Dinge, die du aussprichst, seien praktisch, während es doch idealistische sind! Ja, wer heute nicht einsieht, daß das Idealistische praktisch werden muß, und daß wir gerade deshalb zu den heutigen Zuständen gekommen sind, weil wir immer nur geglaubt haben, das Praktische bestehe in der Routine des Zusammenseins mit den äußeren Einrichtungen, wer nicht einsieht, daß dieser Glaube trügerisch war und die Ideen heute das Praktische sind, der kann nicht wirklich teilnehmen an dem, was für den Neuaufbau unserer Menschheitsentwickelung notwendig ist. Wir leben in einer Zeit, wo der Idealismus -- wenn man das so nennen will, was hier aus der Lebenspraxis vorgebracht wird — das Allerpraktischste ist.


Vorgestern habe ich hingewiesen auf den großen Unterschied, welcher besteht in der menschlichen Seelenverfassung des Orients und des Okzidents. Wir hier in Mitteleuropa sind zwischen diese Seelenverfassung des Orients und die des Okzidents hineingestellt. Erkennen wir, daß wir als das Mittelvolk die Aufgabe haben, aus dem deutschen Volkstum heraus durch eine gleichmäßige, durch eine selbständige Ausbildung des Geisteslebens, des Rechts-, Staats- oder politischen Lebens und des Wirtschaftslebens auch die Ausgleichung zwischen Orient und Okzident zu bringen, dann stellen wir uns auf den Boden, aus dem uns Zukunftssicheres hervorgehen muß, auch wenn von allen Seiten her die Menschen uns heute den Boden unter den Füßen entziehen wollen. Das können sie bis zu einem gewissen Grade, weil wir als Volk Mitteleuropas durch Jahrzehnte versäumt haben, uns auf den Boden zu stellen, aus dem heraus unsere eigentliche Kraft als mitteleuropäisches Volk hervorquillt. Aber nicht vergessen werden dürfen die Zusammenhänge mit denjenigen Kräften unseres Volkstums, aus denen hervorgeblüht sind die großen idealistischen und zugleich größten Menschheitsleistungen der Lessing, Herder, Goethe, Schiller und so weiter. Nicht vergessen werden dürfen diejenigen mitteleuropäischen Impulse, aus denen in einer anderen harten Zeit Johann Gottlieb Fichte Feuer in die Herzen der mitteleuropäischen Völker gegossen hat. Was diesem Faktum eigentlich zugrunde liegt, das ahnen die anderen Völker. Aber wir sollten es nicht bloß ahnen, wir sollten es erkennen. Wir sollten uns sagen, hassen uns die anderen, und konkurrieren die anderen mit uns und wollen uns durch etwas vernichten, so ist es das, was wir ausgebildet haben in den letzten Jahrzehnten nicht als unser ureigenes Wesen, sondern als das, was zu stark den andern gleich ist, was wir ihnen nachgemacht haben als undeutschen Industrialismus. Erkennen wir dann, wo die wahren Wurzeln unserer Kraft sind, dann ist noch Hoffnung für uns! Wir Deutschen dürfen uns nicht auf den Boden stellen, auf den uns das bloß äußere kapitalistische Leben der letzten Jahrzehnte in den Konkurrenzkampf mit den andern gestellt hat. Wir müssen uns auf einen geistigen Boden stellen. Wir müssen es verstehen, daß jener Patriotismus, der darin bestanden hat, sich nur der Hoffnung hinzugeben, daß Deutschland siegend dem Unternehmertum noch mehr Kapital bringen werde, daß jener Patriotismus, der sich nun ersetzt durch den andern: Gehen wir hinüber zu den andern, seien wir jetzt dort Patrioten, weil dorther das Kapital Zins bringen kann, — wir müssen verstehen, daß dieser Patriotismus kein deutscher Patriotismus ist!

Wir müssen uns auf diesen Boden stellen können. Wir müssen uns begreifen können als das Volk, das zwischen Orient und Okzident hineingestellt ist zu einem Neuaufbau aus der Freiheit für den Geist, aus der Gleichheit für das Recht, aus der Brüderlichkeit für die Wirtschaft. Da drüben im Osten ist einstmals das stärkste Geisteslicht aufgegangen, im Westen wird der Brennstoff für dieses Geistesleben erzeugt. Das Geisteslicht des Ostens ist im Abglimmen, ist in Nirwana verfallen. Der Brennstoff des Westens wird nicht leuchten können, wenn er sich bloß in die Dunkelheit des Kapital- und Lohnverhältnisses der Menschen hineinstellt. Wir in Mitteleuropa müssen unsere Hoffnung einzig und allein daraus schöpfen, daß wir den Brennstoff des Westens durch das Licht des Ostens zum Feuer, das die Menschheit befeuern kann, erwecken.
Das ist unsere idealistische, aber höchst praktische Aufgabe. Das ist das, woran man am liebsten denken möchte in diesen Tagen, welche die Herzen und Seelen so furchtbar beklemmen, wo der Brennstoff des Westens uns das nehmen will, was wir noch weniges haben, wo wir hineingestoßen werden sollen in materielle Not und in materielles Elend. Viele begreifen es heute noch nicht, aber es ist so. Diese Tage kündigen es laut: Es geht auf Sein und Nichtsein! Und dasjenige, was aus dieser Erkenntnis, daß es auf Sein und Nichtsein geht, hervorquellen soll, das ist, daß wir berufen sind, den Brennstoff des Westens zu entzünden durch das Licht des Ostens. Wir dürfen uns heute, niedergedrückt in die bitterste Not, an ein Fichtewort erinnern, das auch in harter Zeit gesprochen worden ist, wo er, von Deutschen schlechtweg zu Deutschen schlechtweg sprechend, gesagt hat: Wenn ihr euch nicht selber erkennt, euch nicht in euch selber findet, so verliert die Welt das, was sie nur durch euch haben kann! — Wir dürfen, trotz allem Niederdrückenden, wenn wir Vertrauen in den Geist haben, trotz aller Not und allen Elends, die uns erwarten, doch das Haupt erheben zu denen, die uns vernichten wollen, und ihnen entgegenrufen: Vernichtet ihr uns, dann vernichtet ihr etwas, was ihr braucht, was ihr von sonst nirgends als von diesem Mitteleuropa her erhalten könnt, das ihr jetzt in den Staub treten wollt. Ihr habt rufen gelernt «Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit», wir aber wollen dem, was längst in diesen drei Worten zur Phrase geworden ist, Inhalt geben, Inhalt geben aus dem Kopfe, indem wir ganz, nicht halb sagen: Freiheit für den Geist! Wir wollen ihm Inhalt geben aus dem Herzen, indem wir ganz, nicht halb sagen: Gleichheit für das Recht! Und wir wollen ihm Inhalt geben aus dem ganzen, aus dem vollen Menschen, diesen geistig und leiblich begreifend, indem wir sprechen nicht halb, sondern ganz: Brüderlichkeit für die Wirtschaft! Brüderlichkeit für alles menschliche Zusammenleben!