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Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




CONFÉRENCE PUBLIQUE POUR LA RÉUNION DES SIGNATAIRES DE L'APPEL « AU PEUPLE ALLEMAND ET AU MONDE DE LA CULTURE »

Stuttgart, le mardi 22 avril 1919

ÖFFENTLICHER VORTRAG FÜR DIE VERSAMMLUNG DER UNTERZEICHNER DES AUFRUFES «AN DAS DEUTSCHE VOLK UND AN DIE KULTURWELT»

Stuttgart, 22. April 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 013-054 (1983) 22/04/1919

Original





Traducteur: FG v.01 14/12/2019 Éditeur: SITE

Conformément au programme de la réunion d'aujourd'hui, il m'incombera tout particulièrement ce soir de parler de l'appel « Au peuple allemand et au monde de la culture » qui est entre vos mains. Vous me permettrez de m'exprimer avec plus d'aphorisme aujourd'hui, alors que je dois m'adresser à une assemblée qui est essentiellement familière avec le contenu de l'appel. À cet égard, je devrai parler des façons de voir sociales qui sous-tendent l'appel et de mon livre sur la question sociale, qui sera publié dans quelques jours, lundi prochain. Ce qui aujourd'hui, par des impulsions compatissantes à l'humanité, peut conduire à un tel appel comme il vous a été présenté, ce ne sont vraiment pas n’importes quelles idées de programme auxquelles on tend à partir de tel ou tel intérêt, non, ce sont les faits parlant forts, forts et clairement qui se sont développés suite à la terrible catastrophe mondiale que nous avons traversée ces dernières années. Quand on regarde attentivement ces faits avec une âme alerte, alors on en vient surtout à une certaine impression. Je voudrais caractériser cette impression de la manière suivante.



Nous l'avons souvent entendu : Au cours des années de terreur que nous avons vécues dans cette catastrophe mondiale qui a frappé l'humanité, quelque chose s'est produit sans précédent dans l'histoire de l’évolution humaine, qu’on considère généralement comme tel. Dans les cercles les plus larges, on avait le sentiment que quelque chose comme cela n'avait pas encore été là dans toute la grande période de temps que l’on décrit comme l'histoire. S'il n'y avait pas eu cette autre chose, qui toutefois, il me semble, n'a pas encore été provoquée jusqu’à présent pleinement, - le sentiment que les choses sont maintenant aussi nécessaires pour une refonte des relations mondiales, qui sont aussi, pour ainsi dire, issues des impulsions humaines, qui sont radicalement nouvelles, qui rompent radicalement, non seulement avec les anciennes institutions, mais surtout avec les anciennes habitudes de penser. Ne devons nous pas, en ce que nous regardons les faits qui parlent fortement, nous dire avant toutes choses que des ombres se répandent sur des grandes parties du monde civilisé qui en fait ont été laissées chaotiques à l'actuelle humanité par celle qui l’a précédé. Pouvons-nous, dire vis-à-vis de cela, que de l'enchevêtrement, du chaos, de telles idées, de telles pensées se sont déjà données qui ont grandies à ces faits ? Ne nous vient-il pas, lorsque nous regardons ces faits avec coup d’œil sobre, que nous devons nous dire à nous-mêmes : Les vieilles opinions de partis sont là, de vieilles façons de voir la société sont là, certaines pensées, de comment cela devrait être parmi les humains, sont là, mais tout cela ne suffit pas à conduire d'une certaine façon au remodelage de ce qui est resté dans notre présent du passé le plus immédiat.

Cela pose de grandes tâches globales pour ce présent. Nous leur satisferons peut-être le plus facilement quand-même quand nous demandons complètement ouverts et honnêtes - car l'ouverture et l'honnêteté seront les seuls moyens de nous porter dans l'avenir -, lorsque nous nous demandons ouvertement et honnêtement : Par quoi sommes-nous réellement arrivés dans ces circonstances ? Si je dois décrire le phénomène le plus significatif du présent et que je voulais demander quelque peu :  de quoi se sont en fait données les conditions actuelles ?, ainsi je ne peux pas indiquer qu'elles se sont purement données des aberrations de l'une ou l'autre classe humaine. J’aimerais dire que ce qui se joue en fait aujourd'hui se brise vers en haut comme d'un abîme. Qu'est-ce que c'est que cet abîme ? C'est un abîme qui s'est ouvert au cours des trois ou quatre derniers siècles entre les classes dirigeantes de l'humanité jusqu’à ce jour et ceux qui s’efforce hors de l’être-conduit et qui aujourd'hui dressent leurs revendications. Ce n'est pas d'un côté ou de l'autre que viennent les troubles, mais de les troubles vienne de ce qui repose entre. Ce n'est pas une remarque pédante, c'est une chose dont je crois, qu’elle se laisse profondément justifier et, en même temps, jette de la lumière sur ce en fait a réellement à se passer. D'un côté, nous avons les cercles dirigeants de l'humanité jusqu'à présent qui, pris au fond - admettons-le tous ouvertement et honnêtement - se sont développés au cours des siècles passés, et en particulier du siècle dernier, de telle sorte qu'ils ont montré peu de volonté à regarder d'une manière ou d'une autre dans le futur, d'avoir un quelque pressentiment de ce qui peut réellement reposer au sein de l'ordre sociétal à l’intérieur duquel ils vivent.




Quand on regarde ce qui est devenu sous l'influence des pensées, des sentiments, de la direction de la volonté, de l'action de ces cercles jusqu’à présent dirigeants de l'humanité, alors on se souvient du degré de perspicacité, du degré de puissance de frappe de la pensée qui était là, maintenant, disons, au printemps 1914. Au printemps 1914, lors d'une réunion qui devait au moins être éclairée sur le plan politique, lors d'une réunion des hommes à qui la direction du peuple avait été confiée à l'époque, le ministre des Affaires étrangères de l'époque a déclaré qu'il pouvait informer les messieurs du Reichstag allemand que la détente générale en Europe faisait de grands progrès. Les relations du Reich allemand avec la Russie étaient les plus satisfaisantes pensables, car le gouvernement de Pétersbourg ne serait pas du tout enclin à écouter le forçage de la presse ; les relations amicales et de voisinage entre le Reich allemand et la Russie promettaient le meilleur. En outre, il a déclaré que des négociations avaient été engagées avec l'Angleterre, qui n'avaient pas encore été conclues, mais qui promettaient que les meilleures relations seraient établies avec ce pays.



Oui, précisément si l'on veut considérer ouvertement et honnêtement quel était la puissance de la pensée des cercles dirigeants et de ceux choisis dans ces cercles dirigeants à ce moment décisif, alors il faut déjà pointer ces choses. Ce qui est évoqué pourrait être dit dans les semaines qui ont immédiatement précédé cette terrible époque, au cours de laquelle, en Europe, calculé a minima, dix à douze millions de personnes ont été tuées et trois fois plus ont été battues estropiées ! Sur ces choses doit être regardé, car il s'agit aujourd'hui de s'éloigner enfin de ce que l'on a habituellement appelé la pratique de vie ces derniers temps et gagner de la confiance en ce qui est capable d'une véritable compréhension des faits. Si nous ne nous décidons pas à regarder courageusement et sans embuscade ce à quoi nous avons été amenés - avouons-le - par l'insouciance/l’absence de pensées de ce que le présent porte en son sein pour l'avenir, nous ne pouvons avancer. C'est ce qu'il faut considérer aujourd'hui. Je ne veux vraiment pas vous parler de quelque chose de personnel ce soir, mais je me permets peut-être d’indiquer quand même une chose en manière d’introduction.


En même temps que les dirigeants parlaient des choses que je viens de mentionner, de la « détente générale » et du genre, j'ai dû résumer dans une petite réunion à Vienne ce que je m’était former comme représentation à travers des décennies sur les possibilités futures de la vie européenne, moderne civilisée absolument. Devant une petite société, j'ai dû le dire à l'époque - une société plus grande se serait probablement moquée de moi, parce que tous ceux qui avaient la direction de l'humanité en mains à l'époque étaient seulement enclins à considérer de telles choses comme de la fantaisie. Ce que j'avais à dire à l'époque, je l'ai saisi dans les mots suivants, ne faisant que répéter ce que j'avais déjà dit sous une forme ou une autre au cours des dernières décennies :


Les tendances de vie régnant dans le présent deviendront toujours plus fortes, jusqu'à ce qu'elles se détruisent finalement en elles-mêmes. Celui qui voit spirituellement à travers la vie sociale, voit comment partout des tendances terribles se transforment en formations sociales d’abcès. C'est le grand souci de culture qui se présente pour ceux qui voient à travers l'existence/l’être-là. C'est la chose terrible qui œuvre si oppressante, et qui même si l'on pouvait réprimer tout enthousiasme sinon pour la connaissance des processus de  vie par le moyen d'une science esprit-connaissant, devrait vous amener à parler des remèdes, a crier le remède au monde pour ainsi dire en vis-à-vis pour ce qui est déjà si fortement en costume et qui deviendra toujours plus fort et plus fort. Ce qui doit être ainsi dans un champ, dans une sphère, comme la nature crée par la surabondance dans la libre concurrence - dans la diffusion des vérités spirituelles – cela devient formation de cancer quand cela entre dans la culture sociale de la manière décrite.

Il me semble qu'avec ces arguments, ce qui a suivi le printemps de l'année 1914, où ces paroles ont été prononcées, est plus précisément décrit qu'avec toutes les paroles prononcées par ceux qui se considéraient alors comme des praticiens de la vie, qui croyaient puiser dans les réalités, alors qu'ils ne puisaient que dans leurs illusions politiques, dans celles de leur vie.
Si je devais décrire brièvement ce qui a conduit à de telles choses, c'est précisément le manque de prévoyance, le manque de volonté de prévoir ce qui se trouve sur les genoux du présent comme semences d’évolution de l'avenir. Ne devait être dénoncer - purement caractériser !
Si on regarde ce qui est graduellement monté au cours des derniers siècles dans les couches dirigeantes qui sont finalement entré dans la classe sociale dite bourgeoise, ainsi on doit dire que l'on a cherché beaucoup de choses extraordinairement louables, beaucoup qui ne peuvent être décrites autrement que : des progrès énormes ont été réalisés dans la culture humaine générale jusqu'à nos jours. Mais qu'est-ce qui a rendu ces progrès nécessaires ? Ils ont rendu nécessaire qu’on s'enchevêtre dans une terrible contradiction dans la vie. On avait simplement besoin de la technologie moderne et de ses accessoires nécessaires au capitalisme moderne, d'un côté, et, de l'autre côté, de la vision du monde moderne, qui va en parallèle avec le développement capitaliste et technique, d'un certain élargissement de l'éducation. Je vais devoir dire quelque chose de très paradoxal, seules les vérités, qui nous sont nécessaires aujourd'hui, semblent peut-être encore un peu paradoxales par rapport aux habitudes de pensée de l'époque. Je connais parmi ceux qui se sont exprimés de manière remarquable, en fait seulement un homme qui a dit de la manière correcte comment le monde devrait être en fait traité si cela devait se poursuivre comme cela a été fait  dans ces cercles dirigeant, guidant depuis des siècles ; je connais un homme, qui a exprimé ce que, s'ils étaient cohérents, ces cercles dirigeant, guidant devraient en fait faire. Et cet homme, c'est le paradoxe, c'est le chef du Saint Synode, comme on l'appelle en Russie, c'est le procureur en chef Pobjedonoszew. Il y a un écrit de cet homme qui condamne radicalement, d'une manière extraordinairement forte et spirituelle, tout le parlementarisme des temps récents, condamne radicalement la démocratie, mais avant toute chose la presse du monde occidental.



Pobjedonoszew était assez prévoyant pour savoir qu'il fallait mettre un terme à ces choses, parlementarisme, presse, démocratie, ou que nous en arriverions à la destruction de ce que les cercles dirigeants croient être la bonne chose pour les temps modernes. Bien sûr, seul un tel président du Saint-Synode a eu le courage de parler d'une manière aussi radicale. Ce qui vivait dans l'âme des personnes les plus progressistes des cercles dirigeants, guidants était une contradiction intérieure. Il s'agissait essentiellement déjà d'une opposition à l'invention de l'art de l'imprimerie. Il était impossible, à travers toutes les nouvelles institutions, d'appeler les cercles plus larges à l'auto-jugement, à la réflexion éclairée et, en même temps, de continuer à gérer comme on l'avait fait. Cela devait nécessairement conduire à ce à quoi ça a conduit : à l'autodestruction de cette culture. Ça c'est d'un côté. Si on avait tiré la conséquence du procureur en chef Pobjedonoszew dans les cercles les plus larges, alors on se serait dit, depuis longtemps déjà : Quelque chose de différent, quelque chose de radicalement différent est nécessaire que ce que nous avons laissé surgir dans les siècles passés. C'est ce qui est à dire d'un côté. Je dis cela sans accusation, seulement comme caractéristique. Aux explications du procureur général, bien qu'elles étaient absurdes pour les temps récents, on pouvait voir qu'on avait besoin d’une conversion radicale. Car on aurait en fait seulement pu se tenir, si on avais pensé comme lui. C'est le paradoxe, qui est à dire d'abord d’après un côté. Cela se tient d'un côté de l'abîme. Alors vient l'abîme, et de l'autre côté se tiennent les prolétaires émergents, ceux qui ont été appelés d'autres cercles de vie, au cours des derniers siècles, à la machine, aux usines, ainsi que leur vie a été placé dans le capitalisme moderne désertifiant l’âme pour eux. De leurs âmes se sont dressées ces exigences/revendications qui aujourd'hui ne sont pas purement des questions de pain, elles sont cela aussi - mais ce qui est important aujourd'hui n'est pas la question du pain, parce que celle-ci est fondamentalement justifié pour tous les humains en Europe centrale – mais c’est une question englobante d’économique, de droit et d’esprit, comme nous allons bientôt le voir. Mais examinons-la maintenant du point de vue que je veux adopter ici en ce qui concerne les caractéristiques tout de suite de ce côté-ci, de l'autre côté de l'abîme. Regardons ce qui se profile dans le monde prolétarien. Vraiment, c'était quelque chose de significatif de faire l'expérience de ce qui s'y développait. Alors que, d'un côté, les cercles bourgeois formaient la classe supérieure et façonnaient une certaine culture qui ne pouvait se développer que sur la sous-structure du prolétariat, tandis que la classe supérieure de la bourgeoisie développait sa propre culture, on pouvait voir comment pendant des décennies le court temps que le prolétariat mettait de côté en plus de son travail était rempli pour lui de la recherche d'une façon sociale de voir sur le monde et la vie. Elle a grandi de soubassements complètement différents de la culture bourgeoise. On sait seulement ce que cela signifie si on a appris à penser non seulement au prolétariat mais aussi avec le prolétariat à travers le destin de la vie. C'est ce qui est important aujourd'hui pour juger de ce côté-ci. Et que voyons-nous sur cette page ? Eh bien, il y a déjà aujourd'hui des régions du monde autrefois civilisé où le prolétariat est appelé à mettre de l'ordre dans le chaos. Nous l'avons vu se développer, vraiment à travers toute l'ingéniosité qui correspond à l'intellect non utilisé du prolétariat, auquel je crois, - nous l'avons vu, l'idée, l'idée de la vision sociale du prolétariat, dotée d'un formidable élan. Nous l’avons vu se développer jusqu'à l'éclatement de la catastrophe mondiale. Nous savons comment, au sein du prolétariat, des vues d'ensemble sur ce qui devrait se passer ont émergé. Aujourd'hui, beaucoup de ceux qui ont formé ces idées à leur manière, qui croient qu'ils ont accepté une vision du monde prolétarienne, se tiennent debout de telle manière qu'ils pourraient réaliser cette vision du monde, maintenant certaines institutions leur ont été transmises dans de grandes parties de l'Europe. Voyons-nous qu'ils le peuvent ? Nous voyons qu’aussi de ce côté-ci, les pensées sont beaucoup trop courtes pour ces faits.






Nous voyons comment, d’un côté, une conception du monde qui nous pousse au déclin vit, comment, de l’autre côté, un certain courant monde-courant d’humanité n'a pu arriver, au moment décisif, à trouver ces impulsions, ces impulsions sociales qui peuvent conduire à une réorganisation. Entre les deux repose l'abîme, et de cet abîme déferle vers le haut ce qui nous frappe déjà aujourd'hui, et qui viendra véritablement frapper l'humanité, la bourgeoisie et le prolétariat toujours plus fort, si cette humanité ne trouve pas l'inclination de comprendre ce dont le présent et le futur proche ont besoin à partir des nécessités de la vie de l’évolution de l’humanité. On peut regarder vers ces nécessités de la vie quand tout de suite on observe le mouvement prolétarien comme il monte, quand on voit comment il s'est progressivement formé.



On peut dire que ce qui vit dans l'âme prolétarienne se développe dans trois domaines de la vie, mais ce qui se développe aussi, c'est ce qui s'affirme comme une exigence à satisfaire inéluctablement pour le présent et le futur. Dans trois domaines de la vie. Ceux qui son devenu un peu familiers de la vision prolétarienne du monde et de la vie des dernières décennies, qui a été résumée à maintes reprises par les humains sensés de ce mouvement dans les mots : « Cela ne peut pas continuer ainsi, comme c'est devenu -, ils ont trouvé avant tout combien une idée a profondément frappé les esprits prolétariens des temps nouveaux qui émanait de ce dirigeant prolétarien, dont le nom vit depuis soixante dix ans dans le prolétariat européen et américain, et qui malgré tous ses successeurs n'a pas encore été dépassé/battu, qui est partie de Karl Marx. On doit seulement savoir comment, dans les âmes tranquilles modernes qui, stressés par le travail, voulaient s'éclairer dans leurs réunions du soir sur ce qui devait se passer, a frappé tout ce qui est lié au mot « plus-value ». Cela remua les sentiments les plus profonds du prolétariat. Mais cela n'a pas seulement remué les sentiments les plus profonds du prolétariat, non, cela a remué en même temps les exigences les plus intenses de l’évolution humaine moderne. Mais si l'on veut vraiment comprendre de telles choses, il faut regarder plus profondément que ce que les gens se disent avec leur raison analytique, avec leur conscience de tête. Dans les profondeurs de l'âme humaine, repose souvent encore quelque chose de complètement, complètement autre, que ce que les gens savent consciemment rendre clair. Des choses infiniment significatives ont été remuées dans l'âme du prolétaire quand était parlé de plus-value. Infiniment beaucoup a été agité de ce dont le prolétaire n'a aucune représentation consciente claire, mais qui vit en lui et qui éclate maintenant avec une violence élémentaire, et qui doit être compris si l'on veut trouver une quelque issue à la confusion. - Peu importe que la doctrine de la « plus-value » au sens de Karl Marx puisse persister devant l'évaluation de la science d’économie de peuple. Même si cette idée était basée sur de l'erreur, son effet social, son effet d'agitation sociale dans la classe ouvrière devrait être considéré comme un phénomène historique.




Qu'est-ce qui a réellement vécu les plus profonds soubassements de l'âme du prolétaire, quand était parlé de plus-value ? Eh bien, les cercles dirigeants, guidants, ils parlaient de l’évolution de l'humanité, ils se sentaient eux-mêmes dans cette évolution de l'humanité. Oui, quand ils voulaient exprimer ce qui repose en fait à la base de cette évolution de l'humanité, alors ils diraient, selon leurs besoins, gouvernement divin mondial, ordre moral mondial, idées historiques ou du genre. Le prolétaire qui, avec la montée à l’horizon du nouvel âge, dans la rougeur du matin/l'aube de cet âge plus nouveau avait repris comme héritage de cette vision bourgeoise du monde, à lui furent offert certains concepts qui s'étaient développés au fil du temps. Mais il ne pouvait rien voir quand il regardait les cercles dirigeants, d’une révélation de ce dont ces cercles de direction parlaient en tant que guidance divine du monde, ordre moral mondial et idées historiques. Pourquoi ne pouvait-il rien voir ? Eh bien, il n’était attelé - ce n'est que récemment que cela s'est quelque peu amélioré et vraiment pas par les mérites des cercles dirigeants -, il n’était attelé dans aucun ordre moral mondial ou ordre divin mondial, mais dans le joug de l'ordre économique le plus récent. Et il regardait sur ce qui s'était développé comme la vie de l’esprit chez les classes dirigeantes. Qu'a-t-il ressenti là ? Il ressentait le seul rapport qu'il avait en vérité - car il ne pouvait pas avoir l'autre - à cette vision de la culture, à ce bien culturel des cercles dirigeants, guidant. Quel rapport avait-il avec cela ? Il produisait ce à ceux que ce bien culturel coûtait, il a produit de la plus-value pour d’autres, cela seul il comprenait.


Et ce que l'on voulait lui donner de ce bien culturel dans toutes sortes de distractions folkloriques/de peuple, de représentations de théâtre de peuple, de cours de peuple, dans des représentations artistiques de peuple d'autres sortes, c'était seulement quelque chose à quoi il ne pouvait gagner un rapport intérieur. Car on ne peut gagner cela que si l'on se tient vivant socialement dans la vie de l’esprit correspondante. Mais l'abîme entre les deux classes s'était ouvert, et c'était fondamentalement une non-vérité quand le prolétaire ressentait quelque chose dans ce qui lui avait été jeté comme un morceau de bien culturel. Et c'est ainsi qu’une chose monta - je veux seulement le décrire brièvement aujourd'hui, lundi je vais en dire un peu plus à ce sujet -, une chose est apparue, qui a profondément coupé dans le cœur des personnes culturellement sensées, quand lui, comme celui qui est autorisé à parler devant vous aujourd'hui, a prit part à la vie prolétarienne et aux aspirations prolétariennes. Cela monta qu'à l’intérieur du prolétariat, la vision désertifiant l'âme s’incrustait que toute vie de l’esprit, art, religion, coutume, , droit, toute science ne sont pris au fond rien que le reflet de la vie économique. Parmi les prolétaires sensés, on pouvait entendait toujours de nouveau un mot pour décrire toute la vie de l’esprit, le mot idéologie. Ce que le prolétarien ressentait en regardant l'art, la science des temps modernes, la religion, la coutume et le droit, n'était pour lui rien d'autre que quelque chose qui s'élève comme une fumée de la seule réelle, la vie économique matérielle, l'idéologie. Et c'est ainsi que naquit la vision/façon de voir, cette façon de voir qui vous coupe profondément dans le cœur, cette façon de voir qui saisit toute la vie spirituelle, tout le contenu de l'esprit humain comme une idéologie. On peut théoriquement, et les prolétaires modernes l’ont fait, en particulier leurs dirigeants, on peut avoir cette façon de voir : Toute vie de l’esprit est au fond seulement prenant sa source des pensées humaines irréelles qui proviennent des conditions de la vie de l’économie - on peut aussi prouver cette façon de voir strictement scientifiquement. Oh, qu’est-ce qui se laisse prouver strictement de manière scientifique ! Nous en avons beaucoup appris ces derniers temps. Évidemment, cette façon de voir se laisse prouver aussi strictement que possible scientifiquement, mais une chose ne se laisse pas prouver avec cette façon de voir : elle ne se laisse pas vivre avec elle. Et c'est le grand destin tragique des temps récents que le prolétariat a fait preuve d'une dernière grande confiance dans la classe sociale bourgeoise en reprenant ce qu'est devenue la vie de l’esprit dans l'ordre social bourgeois ces derniers temps. Ce qui est devenu là, ça a été repris par le prolétariat, et ça a été éprouvé comme un tissage vide de pensées, comme de la fumée, aimerait-on dire, qui s’élève  des conditions/rapports économiques. Mais avec la vie de l’esprit se laisse seulement vivre quand on la vit ainsi qu'on est fortement porté par elle-même dans son âme la plus profonde. Sinon, l'âme deviendra déserte, sinon l'âme deviendra vide.
Et personne ne comprend les dommages terribles de la nouvelle culture, qui ne peut pas indiqué sur ce subconscient, qui n'a pas de perspicacité dans ce subconscient, qui ne sait pas que tout de suite sous cette vision apparemment si facilement prouvable de la vie de l'idéologie de la vie de l’esprit l'âme devait se désertifier et que de cette désolation elle est donc sortie, justement au désespoir à quelque d’autre dans la vie que tout au plus à une amélioration des conditions matérielles extérieures/rapports matériels extérieurs. Cela repose à la base de ce qu'on doit décrire comme les réelles exigences d’esprit du prolétariat moderne.



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C’est ce qui ne peut être caractérisé autrement qu’on dise, l’ordre de société bourgeois des temps récents a délivré un contenu d’âme, un contenu d’esprit au prolétariat, qui ne peut anoblir l’âme et l’esprit de l’humain, et maintenant, ce qui est devenu des âmes sclérosées, des âmes laissées vides, cela frappe en retour cet ordre bourgeois de société. On a dû les appeler, ces âmes, avec la nécessité à l’élargissement de la démocratie, à la participation à la formation. On n’avait pas la permission et ne pouvait les exclure et ne le voulait évidemment pas aussi.
Mais on les a appelées à une sensation de la vie de l’esprit moderne, dont on n’a pas tiré la conséquence soi-même parce qu’on n’avait pas besoin de la tirer soi-même.
On vivait encore dans les impulsions de vieilles représentations religieuses, de façons de voir morales ou esthétiques qui remontaient à d’anciens temps, quand on était membre de la classe sociale bourgeoise. Le prolétaire fut placé à la machine, parqué dans la fabrique, dans le capitalisme. De cela ne lui grandit pas ce qui pouvait répondre à la grande question : qu’ai-je comme valeur comme humain dans le monde ? Il put seulement se tourner seul à ce qu’était l’orientation scientifique dans les temps récents. La vie de l’esprit lui devint idéologie, quelque chose sclérosant/désertifiant l’âme. De cela surgirent ses exigences/revendications toujours encore indéterminées assurément jusqu’à aujourd’hui.
Seule la compréhension de ce fait peut conduire à un chemin salutaire dans l'avenir. Les choses sont beaucoup plus graves et dans d'autres domaines que nous ne le pensons habituellement aujourd'hui.
Le prolétaire, de son côté, a bien vu de proche en proche comment, ces derniers temps, ce qui était vie de l’esprit - le temps ne suffirait pas aujourd'hui pour mener la pensée à son terme - jaillissait de l'ordre économique des cercles bourgeois. Comme les gens étaient placés, comme étaient aussi leur existence et leurs rapports économiques, ainsi étaient leur vie de l’esprit. Je me permets quand je raconte ces choses, de peut-être indiquer sur une expérience personnelle, car je tiens cette expérience personnelle pour extraordinairement caractéristique. Pendant de nombreuses années, j'ai été professeur des différentes branches du savoir à l'école de formation des travailleurs fondée par Wilhelm Liebknecht. J'étais là aussi professeur d'exercices d'élocution. En m'occupant des élèves qui se tiennent maintenant dans la vie de parti, qui jouent aussi un rôle ici et là, j'ai pu voir ce qui tout de suite était devenu grand au tournant des XIXe et XXe siècles. À l'époque, je me suis efforcé, en ce que j’exposais aussi l’histoire de rendre clair à mes élèves, qui le comprenait aussi, ce qui a fait de la vie de l’esprit une idéologie, et c’est justement la vie de l’économie des quatre derniers siècles. Et en ce que le prolétaire et le théoricien prolétarien se limitent essentiellement aux observations de la vie au cours des quatre derniers siècles, il en vient à envisager toute la vie de l’esprit comme une idéologie. Mais elle est devenue cela qu'au cours des quatre derniers siècles. La conception prolétarienne du monde vit sous cette erreur qu'elle prend un fait des quatre derniers siècles pour un fait de toute l’évolution humaine. J'ai toujours de nouveau dit que c'est vrai pour les quatre derniers siècles, mais nous nous tenons maintenant devant l’exigence du temps de remplacer à nouveau l'idéologie par une vie de l’esprit réelle portant l'âme humaine. Ce n'est pas dans le constater de ce que la vie de l’esprit est idéologie que réside le salutaire, mais dans la volonté de créer à nouveau une vie de l’esprit qui n'est pas idéologie. Car cette idéologie est l'héritage tout de suite de l'ordre bourgeois de société. A cette époque, j'ai été poussé hors de l'école par les dirigeants de parti, malgré que les élèves eux-mêmes étaient pour moi et m'avaient compris. Il n'était pas si facile de se procurer de la compréhension avec ces idées qui quand-même devaient être avant toutes choses les idées porteuses d'une réorganisation sociale quand tout d’abord on considère la question sociale comme une question de l'esprit.





La deuxième chose que nous voyons comme le domaine de la vie à partir duquel s’est développé vers le haut ce qui vient au jour dans les revendications prolétariennes, cela réside dans le domaine de/du droit, dans le domaine qui, comme le dit l’Appel, devrait être le domaine réel de l’État. 05330025027198322041919
Qu’est-ce qu’en fait le droit ? Oui, je me suis vraiment efforcé des dizaines d’années durant de voir clair tout de suite sur les différentes façons de voir des humains sur les idées du droit. Je dois avouer, lorsque l’on s’approche de cela conformément à la vie, conformément à la réalité donc pas théoriquement, alors on se dit finalement : le droit est quelque chose, qui comme un originel, un élémentaire, provient de chaque poitrine humaine saine. Tout comme la faculté de voir bleu ou rouge comme couleur, par des yeux sains, et ainsi que l’on ne peut jamais apporter la représentation de la couleur bleue ou rouge à quelqu’un qui a un œil malade ou aveugle, ainsi on ne peut apporter à quelqu’un, ce qui est droit dans un domaine concret particulier, si ne vit en lui la conscience de droit, qui est quelque chose d’élémentaire, d’originel, comme voir de la couleur ou entendre du son est quelque chose d’élémentaire. Cette conscience du droit prend sa source, j’aimerai dire, d’un tout autre coin de la vie de l’âme que tout ce qui sera fait sinon dans la vie de l’esprit dans l’évolution de l’humanité, tout cela repose sur du talent. La conscience de droit n’a au fond rien à faire avec le talent. C’est quelque chose qui se développe élémentairement de la nature humaine, mais seulement dans la fréquentation avec des humains, tout comme on peut aussi apprendre le langage dans la fréquentation des humains.
Cette conscience du droit, qu’elle parle forte et clairement, qu’elle surgisse obscure de l’âme humaine, c’est quelque chose, que l’âme humaine veut former en soi. Comme le prolétaire a prit part aux vies de l’esprit et de droit universelles/générales, par les conditions/rapports d’éducation modernes, par la démocratie, là apparut aussi chez lui la question après le droit. Mais il trouva, en ce qu’il demanda après le droit – oui, que trouvât-il ? Voyez-vous à l’intérieur de son âme, alors vous trouvez la réponse à cette question. Il trouva, lorsqu’il jugea de son point de vue le point du droit, non des droits, mais des privilèges, conditionnés par les différences de classes de l’humanité. Il trouva, que ce qui s’était fixé comme droits positifs, n’avait au fond que découlé des privilèges des classes favorisées, comme discrimination chez les classes non possédantes. Il trouva sur le sol du droit la lutte des classes à la place de l’expression du droit. Cela l’emplit avec la conscience, qu’il pouvait aussi seulement percer de l’avant s’il est un prolétaire conscient de sa classe, s’il se cherche un droit à partir de cette classe. Cela le conduit au deuxième membre de sa conception du monde : surmonter les différences de classe, afin que puissent apparaître les structures de la vie d’état de droit sur le sol où ces différences de classe se sont données au cours de l’évolution historique.



Le troisième domaine, d'où éclosent ces revendications qui sont à la fois des revendications prolétariennes et des exigences nécessaires du présent, est le domaine de l’économie. Ce domaine de l’économie, comme il a si clairement pris forme par l'ordre mondial capitaliste et par la technique moderne, comment a-t-il atteint le prolétaire ? Comment cet ordre de l’économie, ce cycle de l’économie a-t-il atteint le prolétaire ? Eh bien, il l’a atteint qu’il s’est pleinement vu attelé dans ce cycle de l’économie. Les autres, ils avaient la vie de l’esprit, qu'il considérait toutefois comme une idéologie, à laquelle participer était en fait un mensonge pour lui, parce qu'il n'était pas dans le contexte/pendant social d'où elle avait jailli. Les cercles bourgeois, ils avaient leurs privilèges particuliers et leurs atouts/biens culturels, et ils avaient une vie de l’économie qui allait de pair. Pour eux, la vie était divisée en trois parties, même s'ils la combinaient en un état unitaire. Mais lui, le prolétaire, avec toute sa personnalité, il se sentait attelé dans cette vie de l’économie. Pourquoi ? Là-dessus, on obtient à nouveau une réponse quand on regarde les sentiments - partout, si l'on veut comprendre ces choses, il faut regarder la vie réelle qui s'est développée toujours plus violemment dans l'âme prolétarienne moderne au cours des six à sept dernières décennies. Justement ainsi qu'il est devenu clair au prolétaire qu'il n'a rien de la vie de l’esprit, qu'il n'avait pas d'autre relation avec cela que d’avoir la permission de produire la plus-value pour cela, ainsi il reçut de la nouvelle vie de l’économie évidemment le sentiment que dans cette vie de l’économie est quelque chose qui n’a pas la permission d’y être si, comme prolétariat, il veut obtenir une réponse digne de l’humain tout de suite à cette question: Que vaut la vie humaine dans le contexte humain mondial ?


Pour l’essentiel, dans le cycle de vie de l’économie, seul se meut en fait ce qui à la permission d’être décrit avec marchandise ou prestation humaine. La production de marchandise, la circulation de marchandises, la consommation de marchandises, c'est, pris au fond, la vie de l’économie. Pour les cercles dirigeants, guidant, c'était aussi ainsi, mais pour le prolétaire, c'était différent. Sa force de travail était attelée dans ce cycle de l’économie. Justement ainsi qu’on achetait des marchandises sur le marché des marchandises, ainsi on achetait la force humaine de travail au prolétaire. Comme la marchandise avait son prix, ainsi la force humaine de travail avait son prix sur le marché du travail sous la forme du salaire. C'est à nouveau quelque chose qui a touché les sensations inconscientes de l'âme prolétaire, de nouveau quelque chose qui n'avait pas du tout besoin nécessairement besoin d'arriver à une pleine clarté consciente, mais qui a été tout de suite vécu d'une manière élémentaire dans les grands faits significatifs et bruyants de l'époque actuelle.

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C’est pourquoi cela parla profondément à l’âme de prolétaire lorsque Karl Marx laissa raisonner les mots de la « marchandise force de travail humain ». Pris à la base le prolétaire se tenait regardant en arrière dans l’évolution historique de l’humanité, en ce qu’il comprit ces mots du travail humain marchandise en son sens. Dans l’antiquité la culture économique avait besoin d’esclaves. L’humain entier était vendu comme une marchandise ou comme un animal. Ensuite dans un autre ordre de l’économique vint le servage. Déjà moins était vendu de l’humain, mais malgré tout encore beaucoup. Maintenant monta l’époque plus récente, laquelle, afin qu’elle put se former capitalistiquement, devait appeler la large masse du prolétariat à une certaine formation scolaire, laquelle devait cultiver d’une certaine manière la démocratie. Et ne fut pas compris à temps, de voir ce qui comme un germe pour l’avenir reposait sur les genoux du présent. Ne fut pas observé à temps, combien il est nécessaire, d’extraire l’achat et la vente de la force humaine de travail du cycle de l’économie. Qu’il doive vendre sa force de travail sur le marché du travail d’après l’offre et la demande, comme on achète et vend des marchandises, le prolétariat moderne éprouva cela comme une transplantation du vieil esclavage. Ainsi, il se sentit attelé au processus de l’économie, ne se sentit pas se distinguant de celui-ci, comme les autres couches de la population. Il se sentit entièrement placé en lui. Car si on doit vendre sa force de travail, ainsi on vend quand-même l’humain entier, car on doit donc porter l’humain entier, là où l’on vend la force de travail. Le temps était venu, où l’on aurait dû considérer, que la force humaine de travail devait être articulée ainsi à l’organisme social, qu’elle ne soit pas une marchandise, où le vieux rapport de salaire n’ai pas la permission de subsister plus longtemps. On n’a pas vu cela. C’est la tragédie de la vision bourgeoise de la vie que partout le moment correct ait été manqué, qu’ait été manqué, ce qui était nécessaire dans l’évolution capitaliste et démocratique moderne. C'est ce qui, en fin de compte, a causé le chaos actuel, non pas d'en bas du prolétariat vers en haut, mais de l'incompréhension du temps, du sein de la bourgeoisie. « Ma faute, ma grande faute", devraient se dire souvent les cercles dirigeants, alors de ce sentiment découlerait un sentiment clair de ce qui a réellement à se passer. Avec cela est caractérisé ce qui a fait naître ce présent, ce qui brûle maintenant de l'abîme vers en haut comme une triple exigence, comme une exigence d’esprit, une exigence de droit, une exigence de l’économie. Et n’a pas la permission d’être continué à construire sur l'erreur que tout salut pourrait venir de l'ordre de l’économie. Car c'est tout de suite le pire, la chose nuisible, que le prolétariat moderne a été entièrement asservi dans l'ordre de l’économie. Il doit sortir de l'ordre de l’économie !





Je pouvais seulement donner une esquisse de ce qui s'est développé historiquement. Celui qui, au cours des derniers temps, a suivi, avec un œil averti, ces choses telles qu'elles sont apparues, qui a une bonne volonté et la sincérité intérieure et l'honnêteté de voir ce qui est réel à travers tous les jugements d’économie nationale, historiques et sinon du temps présent, il vient tout de suite, de ce qui s'est ainsi développé au cours du temps, uniquement par l'observation des circonstances, surtout des trois ou quatre dernières décennies, sur la nécessité de cette tri-articulation dont l'appel parle.

Le prolétaire a seulement vu, en rapport à la vie de l’esprit, que celle-ci est dépendante de la vie de l’économie. De cela, il s’est formé la représentation que toute vie de l’esprit devait être dépendante de la vie de l’économie. Il ne pouvait ignorer que cette vie de l’esprit, par sa faiblesse intérieure, par le fait qu'elle n'avait plus la force de propulsion des anciennes visions du monde, s’est elle-même condamnée à être un appendice de la vie de l’économie. C'est ainsi qu'il en est venu à sa vision de l'idéologie. Le prolétaire avait accordé moins d'attention à autre chose, mais pour la même raison mentionnée est restée invisible pour les bourgeois, comment la vie de l’esprit aussi arrivée en dépendance de la vie d'État. Je veux même voir la justification historique de cette dépendance, ces derniers temps, comme quelque chose de nécessaire. Mais cela aussi est nécessaire de tirer en considération le moment correct dans lequel cette vie de l’esprit doit être émancipée, non seulement de la vie de l’économie, mais aussi de la vie d'État. Au cours des quatre derniers siècles, la vie de l’esprit du monde civilisé est devenue toujours plus dépendante de la vie d'État. On a considéré cela comme un progrès de ces derniers temps. Certes, c'était nécessaire pour sortir la vie de l’esprit des chaînes de l'Église, mais maintenant ce n'est plus nécessaire. On l’a considéré comme un progrès de placer la vie de l’esprit entièrement sous l'aile de la vie de l'État. Comme on a pu se moquer du Moyen Âge, que nous ne voulons vraiment pas faire monter de nouveau, comment on pouvait se moquer de la philosophie de l'époque, c'est-à-dire de la science du Moyen Âge en général, qui avait traîné les pieds derrière la théologie. Maintenant, c’en est donc venu à ce qu'au moins la science moderne ne suit pas partout la voie de la théologie. Mais la science en est venue à autre chose, la vie de l’esprit est venue à autre chose : à la dépendance de cette vie de l’esprit des besoins de la vie de l'État, qui a été établie de proche en proche - la catastrophe de la guerre mondiale notamment l'a montré - entièrement selon les besoins de la vie moderne de l’économique, qui n'étaient généralement pas des besoins humains. C'est tout de suite la catastrophe de la guerre qui nous en a fait prendre conscience en Allemagne par des phénomènes particuliers, j’aimerais dire symptomatiques. Certes, je pourrais multiplier le symptôme au centuple, voire au millier de fois, mais vous me comprendrez si je pointe ce qui est venu d'une certaine érudition, tout de suite pendant le temps de guerre, qui a donc tout amené à l'extrême. Mais la chose a toujours été là. Un scientifique de la nature très significatif du passé récent, pour lequel j'ai naturellement le plus grand respect en tant que scientifique de la nature, a prononcé une parole qui est particulièrement caractéristique de la dépendance de la science vis-à-vis de l'État moderne, il a prononcé une parole en tant que secrétaire général de l'Académie des sciences de Berlin, avec lequel il a appelé cette Académie des sciences « Le groupe de protection des Hohenzollern ». Maintenant, on n'as pas besoin d'aller tour de suite si loin. En ce qui concerne les mathématiques et la chimie, le fait correspondant est très caché, mais il existe quand-même aussi là. Mais montez dans les domaines qui touchent à une grande question de la vie de la conception du monde, dans le domaine de l'histoire, là, ces derniers temps, la vie de l’esprit est devenue rien d’autre que le pouvoir de protection scientifique de l'État moderne. Mais on ne peut pas cultiver la vie de l’esprit dans son être intérieur en donnant des lois sur la liberté d'enseignement, sur la science libre et l'enseignement libre. Les lois n'ont aucune influence sur la vie de l’esprit, car la vie de l’esprit repose sur des talents humains élémentaires. Et qui connaît la vie officielle de l’esprit des temps récents, il sait, même si cela sonne paradoxal - je ne le dis pas une fois volontiers, parce que j'ai dû me battre avec une certaine réticence pour arriver à cette conviction - que cette vie de l’esprit officielle moderne a développé de proche en proche une certaine haine sur les talents et une certaine préférence pour la production de la moyenne dans la nature humaine. Mais toute vie de l’esprit doit reposer sur les talents humains originels.




Quiconque se penche sur le pendant entre les talents humains et individuels avec l'ordre social humain de la société sait que la vie de l’esprit peut en réalité seulement faire ses preuves si elle est contrainte de prouver cette réalité à partir de sa propre essence, si elle est placée sur elle-même des écoles les plus basses jusqu’en haut aux écoles supérieures, de ce qui est aujourd'hui pour ainsi dire éprouvé comme un appendice de l'État jusqu’à la libre formation de l'artistique, et ainsi de suite. Jusqu'à présent, la social-démocratie a seulement trouvé l'occasion de faire de la revendication à partir de sentiments qui peuvent être erronés, et cela ne devrait pas être évalué ici : La religion doit être une affaire privée. De la même manière, toute la vie de l’esprit doit devenir une affaire privée vis-à-vis de l'État et de l'ordre de l’économie si elle veut continuellement prouver sa propre réalité. Cette réalité peut seulement être prouvée si cette vie de l’esprit est placée sur elle-même. Cette vie de l’esprit, si elle est placée sur elle-même, ne fera d'ailleurs plus le mal qu'elle a fait en s'imbriquant, par exemple, dans l'ordre de droit de l'État. Il faudra reconnaître le monstrueux, qui consiste dans le fait que dans un parlement d'État, comme c'était le Reichstag allemand, un parti basé uniquement sur des soubassement spirituels - on peut penser à son contenu comme bon nous semble - comme le centre, s’est introduit en douce, où seuls des droits humains devraient être énoncés et du genre. A l’instant où un tel parti entre dans la vie de l'état, cette vie d'état est nécessairement obscurcie d'un côté, du côté spirituel. Car, dans la vie d'État, peut seulement s'épanouir ce dans quoi tous les humains sont égaux, tout comme ils le sont, dans une certaine mesure, dans la langue. A l’intérieur de la vie de l'État peut seulement prospérer ce qui n'est pas basé sur un talent humain particulier, mais ce qui est convenu d'humain à humain à partir de la conscience originelle du droit.



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Il s'établit autant par la considération de la vie de l’esprit que la considération des conditions, qui sont apparues dans les temps récents de l'amalgame de la vie de l’esprit avec l'état, l'exigence, de séparer pleinement la vie de l’esprit comme organisation autonome et la placer sur elle même. On n'a pas besoin de craindre, ce qui est particulièrement craint du côté socialiste, que par exemple l'école unique, qui est exigée de ce côté, puisse être menacée en ce que déjà l'école la plus basse soit placée sur les propres bases de la vie de l’esprit, dans une administration spirituelle autonome. Les conditions de la vie sociale deviendront telles dans l'avenir, que des écoles particulières à des états/ordes et des classes ne pourront pas apparaître.
Dès lors que le plus bas professeur n'est pas serviteur de l'état, mais seulement dépendant d'une administration spirituelle, alors ne peut rien en surgir d'autre que l'école unique. Car par quoi sont apparu les états/ordres? Tout de suite parce ce que furent amalgamé la vie de l’esprit avec la vie de l’état.

De l’autre côté, la vie de l’économique doit être détachée de la vie de l'État. En ce qu’on dresse une telle exigence, on se tient encore plus profondément dans la vie pratique. Car pris au fond, on peut dire que la vie de l’économie, en s'étant développée ces derniers temps, a quelque chose de si arbitrairement contraignant qu'elle est allée au-delà des représentations vieillies de l'État et sinon. Sur cela, les humains ne se font pas aujourd’hui encore beaucoup de concepts, parce que tout de suite ils ne regardent pas aux exigences nécessaires des temps modernes. Permettez-moi de vous présenter un exemple concret, un exemple qui pourrait être multiplié par cent, et qui montre comment la vie de l’économie s'est émancipée des autres domaines, de la vie de l’esprit et de la vie de droit, dans l’évolution humaine moderne. Je veux indiquer sur la nécessité de l'extraction de la fonte brute au début des années soixante du XIXe siècle. L'industrie sidérurgique allemande avait besoin d'environ 799 000 tonnes de fonte brute, qui ont été extraites par un peu plus de 20 000 travailleurs. Au cours de la période relativement courte qui s'est écoulée jusqu'à la fin des années 80, l'industrie sidérurgique allemande avait besoin de 4 500 000 tonnes de fonte brute, contre 799 000 tonnes auparavant. Ces 4 500 000 tonnes de fonte brute ont été extraites par à peu près le même nombre de 20 000 ouvriers, une différence minime. Qu'est-ce que ça veut dire ? Cela signifie que malgré tout ce qui s'est passé dans le développement de l'humanité, malgré ce qui s'est passé dans le développement humain, avec 20 000 humains produites par des améliorations purement techniques, par une conception technique, à la fin des années 80, environ cinq fois plus de fer a été exigé que dans les années 60. En d'autres termes, ce qui appartient au domaine technico-économique s’est rendu indépendant, cela s'est distingué du reste du développement humain. Mais on n’a pas été attentif à cela, on ne l’a pas vu - et cet exemple pouvait être centuplé - comment la vie de l’économie s'émancipait. Nulle part n'a été suivi ce que les humains ont fait dans le domaine économique lui-même, les progrès qui ont été réalisés dans la vie économique grâce à la technique. – Qu’on ne sous-estime pas l’opinion de ce qui a été exposé ici. Cette opinion est que la technologie peut être avancée, mais qu'il n'y avait aucune idée que le progrès technique devrait être accompagné par un progrès social correspondant. - Celui qui sait observer les faits sait que cette vie moderne de l’économique s'est émancipée et que, si l'on exige cette émancipation de la vie de l’État, on n'exige rien d'autre que ce que les humains l'admettent et devraient prendre des aménagements tels qu'ils se sont formé d’eux-mêmes. Ainsi, s’en suit encore de maints exemples, que moi ou d'autres ne pensons pas, que dans les faits eux-mêmes vit la nécessité de l'émancipation de la vie de l’économie. C'est ce que les faits exigent. Mais quel en sera la conséquence ?






Eh bien, une exigence de base, une exigence fondamentale de la vie moderne peut seulement être satisfaite par le démembrement de la vie de l’économie de la vie de l'État. L’évolution doit progresser ici dans le sens inverse où le pensent maints penseurs socialistes des temps récents. Pendant que beaucoup de penseurs socialistes pensent que la vie économique doit se développer comme dans une grande coopérative, qu'elle doit aussi englober la vie de l’esprit et la vie de l'État, la vie de l’économie doit tout de suite se séparer et seulement se dérouler dans le cycle de production de marchandises , circulation de marchandises et consommation de marchandises. C'est pourtant ce qui, seul, peut conduire à la satisfaction des exigences de la vie du présent.

Voyez-vous, la vie de l’économie, d’un côté, confine aux conditions naturelles. Nous pouvons seulement maîtriser les conditions naturelles à un certain degré. Qu'une région soit fertile, que le sol contienne des matières premières pour l'industrie, qu'il y ait des années fertiles ou infertiles, ce sont des conditions naturelles qui sous-tendent la vie de l’économie. Ceci se construit comme un soubassement d'un côté. De l'autre côté, elle doit à l'avenir reposer sur quelque chose d'autre qui peut justement aussi peu être régulé  à l’intérieur de la vie de l’économie que la force de nature dans le sol. Aucune prescription ne peut donc être faite sur les forces de la nature. De l’autre côté, la vie économique doit confiner à la vie de droit de l'État.05330035037198322041919
Ainsi que donc la vie de l’économie jouxte à la frontière des conditions naturelles, ainsi elle doit jouxter de l’autre côté à la vie de droit de l’État. À cela appartiennent aussi les conditions/rapports de possession, les conditions/rapports de travail, le droit du travail. Aujourd’hui, la chose est ainsi que le travailleur est encore toujours attelé avec sa force de travail dans le cycle de la vie de l’économie malgré le contrat de travail. Cette force de travail doit sortir du cycle de la vie de l’économie, malgré la peur de Walther Rathenau. Et d'ailleurs, elle doit sortir ainsi, que sur le sol de droit de l’État, qui est pleinement indépendant de la vie de l’économie, mesure, temps, façon du travail soient ordonnés à partir de pures conditions/purs rapports démocratiques de droit. Le travailleur aura alors, avant qu’il pénètre la vie de l’économie, pris part lui-même à la détermination, à partir de l’ordre démocratique d’état, de la mesure, du temps et de la façon de son travail. Comment est décidé cette mesure, cette façon, ce caractère de la force de travail, cela reposera à la base de la vie de l’économie d’un côté, comme les conditions de la nature lui sont à la base de l’autre. Dans la vie de l’économie, rien ne sera en mesure de déployer le caractère de base de cette vie de l’économie sur la force humaine de travail. Le caractère de base de la vie économique est de fabriquer des marchandises, pour utiliser/consommer des marchandises. Cela est la seule chose saine de la vie de l’économie. Et la vie de l’économie a tout de suite l’essence interne que ce qui est attelé à son cycle doit être consommé jusqu'à sa dernière fin. Si la force de travaille humaine est attelée dans le processus économique, alors elle sera consommée. La force humaine de travail n’a cependant pas le droit d’être consommée sans reste, et de ce fait n’a pas le droit d’être marchandise. Elle doit être décidée sur le sol de la vie de droit de l’État indépendante de la vie de l’économie, comme en bas un sol est formé pour cette vie de l’économie par les forces naturelles indépendantes du cycle de l’économie. Avant que le travailleur commence à travailler, il a déterminé, à partir de la vie de droit, la façon et la mesure et le temps de son travail.

Je connais toutes les objections qui peuvent être faites contre ce qui est dit. On pourra objecter une chose avant tout. Comme conséquence nécessaire de cette vue se donne donc quand-même, pourrait-on dire, que ce que l’on appelle la prospérité nationale, vienne en dépendance de ce qu’est le droit du travail. Oui, cela arrivera aussi, mais ce sera une saine dépendance. Ce sera une telle dépendance qui ne demande pas après produire et produire et toujours de nouveau produire, mais qui demande : comment l’humain qui doit intervenir dans le processus économique, se maintient-il sain de corps et d’âme malgré le processus de l’économie ? Comment lui est assurée à côté de la consommation de sa force de travail la disponibilité de l’arrêt du travail, afin qu’il puisse prendre part à l’universelle vie de l’esprit, qui doit devenir une vie de l’esprit universellement humaine, pas une vie de l’esprit de classe ? Pour cela il a besoin de l’arrêt du travail. Et seulement alors, quant apparaît autant de conscience sociale, que l’arrêt du travail satisfait aussi les besoins purement humains du prolétariat, quand sera envisagé, que cet arrêt du travail appartient justement ainsi au travailler, à la vie sociale comme la force de travail, alors nous sortons de l’erreur et du chaos contemporain. C’est déjà nécessaire, que ceux, pour qui ce qui est signifié est un mordre dans une pomme acide, mordent quand même dedans. Sinon ils seront rendu attentifs d’une tout autre manière, sur ce que signifient les exigences modernes, qui ne surgissent pas seules des âmes humaines ou des têtes humaines, mais du devenir historique de l’humanité lui-même. Alors, quand cette exigence en rapport au droit du travail sera remplie, alors chaque formation de prix sera dépendante de manière saine du droit du travail et pas inversement, comme cela l’est encore aujourd’hui malgré maintes législations de protection des travailleurs, le salaire, cela signifie, le prix de la force humaine de travail, dépendra sinon des autres conditions du cycle de l’économie (NDT : ou «  des conditions habituelles du… »). L’humain deviendra déterminant pour ce qui pourra être là dans la vie de l’économie. Toutefois, on devra être raisonnable synthétiquement, dans une certaine direction, justement ainsi que vis-à-vis de la nature, dont on vient à bout par des aménagements techniques seulement dans une mesure limitée, dans la détermination du droit du travail et des conditions/rapports de possession. Mais dans son ensemble la vie de l’économie doit être attelée entre la vie de droit et les conditions de la nature.(Et 05330035036198322041919)
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Cette vie de l'économie elle-même, elle doit être construite sur de pures forces économiques, sur des associations qui se formeront pour part à partir des situations/ordres/états de métier, mais notamment de l'harmonie entre consommation et production.

(.…)>Aujourd'hui, par manque de temps, je ne peux pas aborder les causes des grandes crises économiques, notamment pas sur la manière dont elles ont conduit finalement à la grande catastrophe, le chemin de fer de Bagdad et du genre, mais il est quand-même nécessaire de considérer - et on peut le montrer concrètement - comment ces choses devraient être envisagées en fait.
Voyez-vous une vie de l'économie saine peut seulement se donner quand les rapports de consommation seront regardés comme prépondérants (NDT : lit. : comme donnant le coup d’envoi), pas les rapports de production. Maintenant j'ai peut-être la permission de mentionner quelque chose, qui a été une fois entrepris comme tentative, ce qui seulement n'a pas réussi, parce que justement à l'intérieur de la toute vieille ordonnance de l’économie une telle tentative doit échouer. Elle peut pour la première fois réussir quand de manière radicale l'ordre de l’économie est émancipé de l'autre vie. Dans une société, que donc la plupart de vous n'aiment pas beaucoup, parce qu'elle a été beaucoup calomniée, nous tentions, avant que la catastrophe guerrière arrivât, sur un petit domaine, sur le petit domaine de la production de pain, de réussir à faire quelque chose qui aménagé, naturellement énormément aménagé, devra devenir ordre économique de l'avenir. Nous étions une société, nous pouvions mettre à disposition des consommateurs pour du pain. Les consommateurs étaient tout d'abord là, et il s'agissait de ce que serait produit d'après le besoin de la consommation. De différentes raisons la chose a échoué, mais particulièrement pendant la catastrophe guerrière où de telles choses n'étaient pas possibles. Mais prenez un autre exemple, qui vous paraîtra peut-être curieux parce que vis-à-vis l'« idéalisme » des temps actuels de manière injustifiée pour beaucoup – les idéalistes du matérialisme sont de si curieuses personnes – il rattache la vie de l'esprit avec la vie de l’économie. Dans la même société, qui, comme dit, beaucoup de vous n'aimeront pas, je tentais aussi toujours de placer l'élément économique de la production spirituelle sur une base saine. Réfléchissez seulement une fois sur quelles bases malsaines, économiquement pensé, se tient diversement l'actuelle production spirituelle. Elle est dans cette relation véritablement valable comme modèle pour ce qui ne devrait aussi pas régner sur les plus larges domaines de notre vie de l'économie. Celui-ci ou celui-là – maintenant qui n'est donc pas écrivain aujourd’hui ? - écrit un livre ou des livres. Un tel livre sera imprimé dans une édition de mille exemplaire. Maintenant il y a bien véritablement aujourd'hui de nombreux livres, qui seront imprimés en de telles éditions, mais de cela environ cinquante seront vendus, les autres seront mis au pilon. Qu'est-ce qui s'est en fait passé quand 950 seront mis au pilon ? Là tant et tant de typographes, tant et tant de relieurs ont travaillé improductifs, il a été fourni du travail pour lequel pas le moindre besoin n'était disponible. Cela se passe sur le domaine spirituel en rapport à la vie de l'économie, en rapport au matériel. Je croyais que ce qui est sain serait que tout d'abord les besoins devraient être créés. Et à l'intérieur de cette société, qui avec droit ou non-droit/tort beaucoup de vous n'aiment pas, est apparue la nécessité de fonder une librairie où un livre ne paraît que quand on est sûr qu'il trouve preneur, où seulement autant d'exemplaires seront produits que de besoin est là, ainsi que ne vole pas en éclat du travail humain de typographes et relieurs, mais où ce qui est créer est adapté aux besoins humains, que ma foi on aimerait trouver injustes. Et c'est cela qui a à se passer, que la production devra être adaptée aux besoins. Mais cela peut seulement se passer quand la vie de l'économie sera construite sur base d'associations de la façon décrite.

Citation supplémentaire chez Boos dans sa collection « Les associations de l'économie »

J'ai (en rapport à la production de livres) commencé avec cela de créer les consommateurs. Aussi avec les « Points fondamentaux » nous aurons un secteur commercial prêt. Après mes conférences les gens réclament maintenant la brochure. Quand sera parlé de « réclame », ainsi il ne s'agit pas d'une réclame ordinaire. On compte tout d'abord avec les besoins. Aussi pour le spirituel on doit pouvoir penser purement économique. Les besoins n'ont pas le droit d'être dogmatisés : « Tel ou tel spirituel est injustifié ! » Cela devra être laissé à l'organisation spirituelle. (…) La réclame a alors d'abord le droit d'intervenir quand la consommation est assurée. On rend alors les gens seulement attentifs là dessus (...)
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Depuis le XVIIIe siècle, la vie sociale moderne a été influencée par la triple devise : liberté, égalité, fraternité. A qui ces trois mots n'ont pas sonné dans le cœur humain de telle manière qu'il sache que de grandes choses sont dites avec eux. Mais il y a eu des gens intelligents tout au long du XIXe siècle qui ont prouvé que ces trois impulsions humaines se contredisent. Elles se contredisent aussi vraiment. Trois chères devises humaines se contredisent. Pourquoi alors ? Parce qu'elles sont nées à une époque dans laquelle, aussi loin que ces devises entre en considération, on éprouvait de réelles impulsions humaines, mais où l'on était encore hypnotisé par l'État unitaire. On ne pouvait pas encore voir à travers que le salut de l'avenir pouvait seulement reposer dans la tri-articulation en un organisme spirituel, un organisme de l’économie, un organisme d'État. Et ainsi on croyait pouvoir réaliser la liberté, l'égalité et la fraternité dans un État unitaire. Là, ils se contredisent. Si vous structurez/articulez l'organisme social sain en ses trois membres conformes à la nature, alors vous avez la solution pour ce que l'âme humaine a ruminé pendant plus d'un siècle : La liberté est l'impulsion de base de la vie spirituelle, où doit être construit sur la liberté des facultés humaines individuelles. L'égalité est l'impulsion de base de la vie d’état et de droit, où tout doit provenir de la conscience de l'égalité des droits humains. La fraternité est ce qui doit régner en grand style dans le domaine de la vie économique; cette fraternité se développera des associations. Ces trois mots reçoivent soudain un sens, un sens insoupçonné, si l'on laisse tomber le préjugés de l'État unitaire et se résout à la conviction de la nécessité de la tri-articulation.


Je peux seulement suggérer toutes ces choses, et je peux comprendre quand beaucoup disent encore aujourd'hui : ces choses me semblent incompréhensibles. Je me suis toujours efforcé à chercher la raison de l'incompréhension réelle dans l’appel. Et beaucoup étaient parmi ceux qui disaient là, qu'ils le trouvaient incompréhensible, chez lesquels par exemple, je ne peux pas bien comprendre, comment ils veulent alors justifier tout ce qu'ils ont compris, quand cela leur a été ordonné de le comprendre dans les dernières quatre années et demi. Là, les gens ont compris maintes choses que je n'ai vraiment pas comprises. Mais avec cet appel, quelque chose presse à l'âme humaine qu'elle devrait comprendre de sa résolution la plus intérieure la plus libre. Cependant, cela requerra la force intérieure de l'âme. Mais cette force intérieure de l'âme sera nécessaire si nous voulons sortir du chaos et des troubles de cette époque. L'appel avait d'abord été tenté au milieu de la période terrible dans laquelle nous nous trouvions, car il était d'abord pensé – maintenant nous sommes entrés dans une autre phase - à servir de base pour une politique étrangère telle, que je pouvais supposer, ce qui aurait été possible, avec une certaine vivification des idées de cet appel, malgré qu’elles semblent seulement des idées politiques intérieures, qu'elles auraient retenti dans le grondement du canon ces dernières années. Alors quelque chose aurait jailli de l'Europe centrale et on aurait pu croire que cela aurait sonné ainsi dans le monde que cela aurait grandi aux ainsi nommés Quatorze Points de Woodrow Wilson. Ces quatorze points, qui sont vraiment d'un tout autre intérêt que celui de l'Europe centrale, auraient dû être mis en opposition avec l'intérêt de l'Europe centrale. Alors une possibilité aurait été de parler de compréhension/d’entente, pendant que tout autre discours de compréhension était creux. C'est ce qui a d'abord été essayé là où cela aurait pu avoir un effet. Mais on prêchait des oreilles sourdes. A ces gens qui avaient encore de l'influence à l'époque, ceux qui étaient les successeurs de ceux qui ont parlé des « progrès de la détente générale » avant le massacre de dix à douze millions, à eux fut dit : vous avez le choix, soit accepter maintenant la raison synthétique ou attendre quelque chose de funeste.  Ce qui se trouve dans cet appel, j'ai donc parlé ainsi en 1917 à un moment décisif, ce n'est pas l'idée soudaine d'un être humain, c’est apparu d’une observation dévouée des nécessités d’évolution de l'Europe centrale et orientale. Vous avez le choix, soit placer, par raison synthétique, tout d’abord devant l’humanité ce qui veut se réaliser, afin que cette humanité d'Europe centrale ait à nouveau un but et puisse en parler comme les humains occidentaux, ou vous vous tenez devant les cataclysmes et les révolutions les plus terribles. On écoutait de telles choses à ce moment-là, on les comprenait aussi ; mais on n'avait pas la volonté, ou mieux dit, on ne trouvait pas le pont de la compréhension de raison analytique jusqu’au déploiement de la volonté. Aujourd'hui, les faits parlent haut et fort de ce que ces ponts doivent être trouvés de la compréhension à la volonté. C'est ce qui devrait être dit par cet appel à l'humanité. Cet appel doit être compris à partir d'une résolution intérieure libre. C'est à comprendre à partir de la volonté de penser.

Ce que je peux y contribuer à travers le livre "Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft" (« Les points fondamentaux de la question sociale dans les nécessités de la vie du présent et de l’avenir »), qui paraîtra ces jours-ci, je le ferai pour cela. Mais l'humanité devra admettre que des façons de penser complètement nouvelles sont nécessaires pour la nouvelle construction, qu'il faut quelque chose qui n'a pas été pensé d'une telle manière ni à gauche et ni à droite. On ne devrait pas prendre les choses à la légère. L'humanité devra s’accommoder à cela. A cela, elle s’accommode donc, forcée extérieurement par les faits, d’envisager que le temps a passé où l'on faisait gober à l'humanité : Heureux, content, socialement viable, vous ne pouvez être que si le trône et l'autel sont en ordre. De l'est de l'Europe résonne aujourd'hui une autre chanson : « Trône et autel » devraient être remplacés par « Comptoir et fabrique ». Sur les genoux de ce qui naîtra par « comptoir et fabrique » repose quelque chose de très semblable à ce qui est né sous l'influence du trône et de l'autel. C'est uniquement et seulement lorsque nous nous accommodons à ne regarder ni à gauche, ni à droite, mais seulement aux grandes nécessités historiques de l’évolution, que nous trouverons la voie par laquelle nous arrivons à ce dont nous avons besoin, à savoir, rien d'extra-humain, ni trône et autel ni comptoir et fabrique, mais l'humain libéré. Car en tri-articulant l'organisme social, vous laissez l'humain prendre part aux trois membres. Il se tient dans la vie de l’économie, il se tient dans l'État démocratique, il se tient dans la vie de l’esprit ou il a un certain rapport à cela. Il ne sera pas fragmenté, mais il sera le membre de liaison des trois domaines. Il ne s'agit pas de remettre debout les vieilles différences de classe/d’états, mais de tout de suite surmonter les vieilles différences de classe, d’un vivre pleinement de l'humain libre, par le fait que l'organisme social lui-même organise/structure/articule la vie extérieure de l’humain d'une manière saine. C'est ce dont il s’agit à l'avenir. Nous pouvons seulement libérer l'humain, nous pouvons seulement le placer sur lui-même quand nous le plaçons ainsi dans le monde que, sans que son humanité soit fragmentée, il se tienne à l'intérieur dans les trois domaines.

On peut toutefois voir à quel point ces choses sont encore très difficiles à comprendre aujourd'hui. Récemment, j'ai aussi donné une conférence sur ces choses dans une ville de Suisse. Un intervenant s'est levé et a dit qu'il ne comprenait pas bien la tri-articulation, parce que la justice ne se développerait alors que sur le terrain de l'État, elle devrait quand-même aussi imprégner la vie de l’esprit, la vie de l’économie, et donc la justice devrait être développée dans les trois domaines. J'ai répondu par une comparaison pour clarifier la chose. J'ai dit : Supposons qu'une communauté familiale rurale se compose du monsieur, de la femme, d’enfants, de servantes et de serviteurs et de trois vaches. Toute la famille a besoin de lait pour vivre, mais il n'est pas nécessaire pour toute la famille de produire du lait, si les trois vaches produisent du lait, toute la famille aura du lait. - Ainsi, la justice sera rendue dans les trois domaines de l'organisme social lorsque la justice sera produite sur la base légale, sur la base de l'État émancipé. Il s'agit de retourner des pensées et des idées intelligentes aux pensées simples de la réalité et aux idées de la réalité. Je suis de la conviction que cet appel n'est pas compris pour la raison que les gens ne le prennent pas assez simplement. Ceux qui le prennent simplement verront comment l'aspiration veut parler d'elle et de ses idées, que nous sortons progressivement des troubles du présent, du chaos du présent, des épreuves du présent, à une vie dans laquelle tout de suite par la tri-articulation de l'organisme social l’humain
sain unitaire, sain d’âme, de corps, d’esprit peut se développer.



Conclusion/mot de la fin après la discussion
Quelqu'un pose au Dr Steiner la question de savoir où, dans notre vie allemande actuelle, sous la forme dans laquelle le gouvernement actuel existe, est la meilleure possibilité de traduire les idées exprimées en réalité. L'espoir est-il disponible que l'on puisse attendre que lors d’un  coup d'État plus soit à attendre du nouveau gouvernement pour les idées qui ont été avancées ici ce soir, ou sera plus à attendre pour l'expansion de ces idées si le gouvernement socialiste majoritaire actuel reste en place ?
DR. STEINER : Quiconque tente d'approfondir la portée de cet appel n'aura, je crois, aucune difficulté à trouver la direction dans laquelle sont posées les questions importantes et substantielles de l'orateur précédent. J’aimerais répondre en quelques mots au phénomène historique évoqué par l'orateur précédent. --03330043043198322041919
Voyez-vous, je l'ai fait seulement a deux endroits dans la conférence, seul je crois, que la vie publique actuelle pour celui qui vraiment essaye de pénétrer dans la même chose et celui qui ose, qui se fie à oser parler, que cette vie publique doit déjà avoir jeté ses images miroir/reflets dans le vécu personnel d'une certaine manière. - J'ai seulement amené du personnel à deux endroits, seul j'ai peut être la permission de dire tout de suite me rattachant à cette question : je suis donc en fait moi-même sorti de cercles prolétariens, et je sais me rappeler aujourd'hui, comment comme enfant j'ai regardé par la fenêtre lorsque les premiers sociaux-démocrates autrichiens passaient en grands chapeaux sociaux-démocrates, pour tenir la première assemblée autrichienne dans le bois libre voisin. C'étaient pour la plus grande part des mineurs. À partir de là je pouvais en fait, participer à tout ce qui s'est joué à l'intérieur du mouvement socialiste de la façon dont je l'ai caractérisé dans la conférence et comme cela se donne quand on est déterminé par le destin, pas purement à penser sur le prolétariat, mais avec le prolétariat, ce en quoi on peut encore toujours se préservé un regard libre sur la vie et domaines particuliers de la vie. Peut-être ai-je tout de suite déposé un bulletin pour cela en 1892 alors que j'ai écrit ma « Philosophie de la liberté », qui véritablement tout de suite a pris fait et cause pour cette structure de la vie sociale humaine laquelle aujourd'hui est vue par moi comme nécessaire tout de suite pour le développement des talents humains.


Maintenant, voyez-vous, dans les années 80 du siècle dernier, on pouvait prendre part à de nombreuses discussions et d'autres semblables au sein du mouvement social dans lesquelles se reflétaient les idées socialistes qui avaient germées. J’aimerais dire qu'il y avait un certain ton de base dans tout cela.
Cela irait naturellement trop loin d'en parler, parce que l'histoire du socialisme moderne est une très grande histoire ; cela conduirait trop loin, si je voulais être plus détaillé sur ce chapitre, de ce fait ce que je dis sera déjà soumis au destin qu’on doit dans une certaine mesure caractériser comme ça. Dans tout ce qui vivait dans la vision du monde prolétarienne-socialiste, il y avait quelque chose que je voudrais appeler la critique de société. C'était quelque chose qui pouvait pointer avec une acuité extraordinaire, avec l'acuité de l'expérience de l'être humain, tout le processus de la vie moderne pendant quatre siècles. On a fait l'expérience des impossibilités sociales du présent. Même si l'on parlait en petits cercles de ces choses, les plus avertis, les plus actifs -- je cite l'exemple de Viktor Adler et E. Pernerstorf récemment décédé -, les plus avertis arrêtèrent avec la discussion à un certain instant, alors quand il a fallu développer des représentations sur ce qui devait se passer, quand la conséquence intérieure à laquelle on faisait référence, la conséquence intérieure de l'ordre économique moderne, a conduit à sa dissolution, ce qu'on appelait « l'expropriation des expropriateurs » (NDT : quasiment en français dans le texte). Que devait-t-il se passer alors ? Si l'on considérait que la réponse à cette question était nulle, que devait-il alors se passer, on pouvait avoir une certaine souci de culture, car on pourrait déjà cette fois là jeter un coup d’œil dans un avenir, qui est en fait maintenant là. Dans cet avenir où ceux qui pensaient comme les gens ont pensé à l'époque sont appelés à créer positivement. Ceux qui sont maintenant issus de ces façon de voir, qui ont causé de telles soucis culturels - on n'avait vraiment pas besoin d'être un bourgeois fanatique pour avoir ce souci culturel dans la discussion avec les sociaux-démocrates, cela pouvait provenir d'une pensée et d'une volonté humaines honnêtes - les descendants de ces gens sont précisément les actuels socialistes majoritaires, et le souci culturel est actuellement conduit devant les faits. Cela est d'un côté.

 De l'autre côté, tous les gens qui ont parlé ainsi ont dit : laissez nous venir à la rame/au gouvernail, alors le reste se donnera déjà. – Quand on ne pouvait pas croire que « le reste se donneraient déjà », on devenait plus ou moins le prophète de ce devant quoi on se tient aujourd'hui : devant la perplexité des successeurs de ces gens vis-à-vis des faits. À l'époque, on était un gars fanatique quand on montrait du doigt ce qui s’est introduit aujourd'hui.

Véritablement, j'admire Karl Marx à cause son acuité de pensée, à cause de son coup d’œil historique global, pour son grandiose sentiment des impulsions prolétariennes de ces derniers temps, pour sa formidable vision critique du processus d'auto-décomposition du capitalisme moderne, et pour ses nombreuses particularités géniales. Mais celui qui le connaît sait que Karl Marx était fondamentalement le grand critique social, mais qu'il laisse toujours de côté ce qui devrait être signalé sur ce qui doit réellement se passer. C'est déjà là que se trouve l'origine de ce que nous considérons aujourd'hui comme des faits, c'est-à-dire l'incapacité d'en arriver à une construction positive. Aujourd'hui, nous voyons non seulement la conséquence des faits, mais aussi la conséquence des opinions. Vous voyez, lorsque j'ai récemment donné une conférence à un autre endroit, également à Bâle, mais devant un public différent auquel je pensais à tout à l'heure, un orateur de la discussion a répondu qu'il serait avant tout nécessaire que Lénine devienne le dirigeant mondial si nous voulions réussir. Les autres affaires sociales seraient nationales. International serait que Lénine devait devenir le dirigeant du monde. Eh bien, j'ai dû me permettre de dire ce qui suit au sujet d'une telle remarque : Comme nous saisissons aussi le concept de socialisation, plus ou moins l'un par intuition, l'autre par préférence ou sous la contrainte des faits - soyons quand-même un peu conséquent dans ces choses aussi. Quand on veut socialiser, alors je crois que la première chose à socialiser ce doit être les rapports de pouvoir. Quiconque promeut un dirigeant mondial, il aimerait socialiser dans maints domaines, mais il ne socialise certainement pas dans le domaine des rapports de pouvoir. La socialisation de la domination est ce qui est d'abord vraiment une exigence de base. Ainsi, vous voyez, aujourd'hui, on peut aujourd’hui être radical et fondamentalement conservateur, même terriblement réactionnaire. Ainsi sont souvent ceux qui sont montés par ce que j'ai caractérisé.


Aujourd'hui, il faut penser paradoxalement en beaucoup de choses, car ce qui est vrai contredit tellement les habitudes de pensée que les gens préfèrent aujourd'hui présenter des contradictions plutôt que de simples vérités. Mais nous avons aussi besoin de la conséquence des opinions. Considérons une fois l'opinion d'un penseur aussi cohérent – qu’on aimerait se positionner à lui comme on veut -, que Lénine l'est. Car conséquent, il est déjà, il l'est aussi par rapport à une certaine action. Si l'on regarde sa façon de voir, ainsi on doit  d'abord dire, il est d’après son opinion entièrement fixé, plus que tous les autres, avant tout plus que les socialistes majoritaires, sur ce qu'est le marxisme. Et dans un de ses livres, c’est très intéressant, il fait tout de suite une remarque très intéressante à partir du marxisme. C'est d'autant plus intéressant, du moins en relation formelle, lorsqu’elle n'est pas faite par quelqu'un qui écrit sur les partis socialistes dans ses quatre murs, ou par quelqu'un qui est peut-être ministre ou autre dans une charge publique, mais par un homme tout puissant. Il discute chaque façon de voir du marxisme dans lesquelles sera indiqué comment l'ancien État bourgeois doit passer dans l'État prolétarien, comment cet État prolétarien cependant n'a pour tâche que de se tuer progressivement. En d'autres termes, la fondation d'un État qui fait des lois telles qu’elles finissent par le tuer. Dans cet état, il y aura un ordre social par lequel tous les hommes seront égaux non seulement en rapport à la loi, mais aussi en rapport à des rapports économiques et spirituels. Oh, les travailleurs spirituels n'auront pas un sou de plus que les travailleurs physiques. Mais en même temps, Lénine est tout à fait d'avis qu'il ne s'agit que d'une transition. Car cela devrait en venir, et cela il le tire aussi du marxisme, après que l'État prolétarien aura été tué, c'est-à-dire après que tout ce qu'il s'efforce de faire aujourd'hui, aura péri, alors l'autre viendra, le grand idéal réel qui s'y manifestera, qu'il y aura un ordre de société dans lequel chacun aura, maintenant non plus comme l'autre, mais où chacun aura selon son talent et ses besoins. Mais - maintenant réfléchissez ce grand mais -, mais, dit Lénine, cet état des choses ne peut être atteint avec les humains actuels, là doit d'abord venir une nouvelle race d'humains. Vous voyez, c'est aussi, dans une certaine relation, une pensée juste/correcte, seulement d'une manière particulière, une pensée juste. Là vous avez d'un côté, le négatif et de l'autre côté, le négatif, ce qui a conduit à la conséquence actuelle des faits, où les gens sont confrontés à des tâches qu'ils ne peuvent pas maîtriser à partir de vieilles théories, à partir de vieux dogmes. Ils ont la conséquence de l'opinion. Il devrait être fait quelque chose, mais pour des humains qui ne sont pas encore là.


Maintenant, chers présents, vis-à-vis de tout cela, notre appel essaie quelque chose pour des humains qui sont là. Et tout de suite par cela notre appel se distingue de tout autre, qu'il est radicalement différent de tout ce qui se passe actuellement dans ce domaine. Que se passe-t-il d'autre ? Programmes ! Les programmes sont aujourd'hui aussi bon marché que les mûres. On fonde une société, un parti, fait un programme, c'est très facile. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Cet appel ne repose pas sur des fondements théoriques et dogmatiques, mais sur un fond de réalité, sur un fond véritablement pratique. Il ne s'oriente donc pas à des programmes, mais à des humains.
On dit souvent et souvent que lorsqu'un humain est transférée seul sur une île dès sa naissance, il n'apprend jamais à parler, il apprend seulement à parler dans la société d’humains. Ainsi, les impulsions sociales ne peuvent jamais se développer chez les humains particuliers, mais seulement dans la vie commune avec d'autres humains. Elles se développent chez l'être humain individuel d'une manière particulière. Une preuve de cela. Aujourd'hui, vous connaissez Lénine, Trotsky et ainsi de suite parmi les bolcheviks. Je veux vous citer un autre bolchevique auquel vous n'avez peut-être pas encore pensé, et dont vous serez très surpris si je l'appelle bolchevique. Ce bolcheviste est Johann Gottlieb Fichte ! Personne ne peut avoir plus de respect pour Johann Gottlieb Fichte que moi, mais lisez son "Geschloßnen Handelsstaat"(État commercial fermé), lisez l'ordre de société qu'il esquisse là dedans. Vraiment, il est réalisé en Russie. Qu’est ce qui repose au fond de tout cela ? Fichte était un grand philosophe, un grand penseur, on peut dire que tous ces chemins spirituels qu'il a parcourus, on les parcourt à juste titre si l'on amène à déploiement ce qui est prédisposé en l'intérieur humain, qui découle du talent humain. Mais le temps plus récent a placé l'humain au sommet de sa personnalité individuelle. D’un côté, nous devons développer cette personnalité aujourd'hui, mais d’elle sort justement aussi peu un ordre social, tout comme le langage vient de l'humain particulier quand il se développe seul. Les idées sociales, les impulsions sociales, les institutions sociales peuvent seulement se développer dans la société elle-même. C’est pourquoi on ne devrait mettre en place aucuns programmes sociaux, mais purement trouver : Comment les humains doivent-ils être organisé socialement, comment doivent-ils vivre ensemble, afin de trouver les impulsions sociales correcte dans cette vie en commun ? C'est ce qui est cherché dans cet appel. C'est ce dont il s’agit : comment les humains doivent être structurés/articulés dans l'organisme social, afin qu'ils puissent trouver les impulsions sociales dans le contexte/pendant qui résulte de l’articulation correcte. Cet appel ne croit pas à l'idée, si répandue chez les penseurs sociaux, que l'on serait plus intelligent que tous les autres humains. Ce n'est pas ce que s’imagine celui qui a écrit l'appel ; mais il croit qu'avec cet appel, il a conduit à un point brûlant de la réalité. Aux humains auxquelles j'ai souvent parlé dans des cercles plus restreints, j'ai répété à plusieurs reprises : j'ai pu imaginer qu'il ne reste aucune pierre sur l'autre de ce qui sous-tend l’appel, que tout devient différent de ce qui avait été initialement pensé, mais il ne s’agit pas de cela. Ce dont il s’agit, c'est qu’on s’attaque à la réalité telle que c'est pensé ici, alors les humains qui attaquent la réalité telle qu'elle est pensée ici découvriront quelque chose qui sera également conforme à la réalité. Ce qui m'importe, ce n'est pas un programme, ce ne sont pas les détails, mais le fait que les humains travaillent ensemble de telle sorte que les impulsions sociales se trouvent dans la collaboration. C'est ce qui doit être à la base d'une pensée conforme à la réalité aujourd'hui : amener les humains dans le rapport correct. Si l'humain veut filer hors de lui-même n'importe quel programme socialiste, comme Lénine, comme Trotsky, comme aussi Fichte ont fait, alors rien n'en sortira, car la volonté socialiste peut seulement se développer dans le contexte/pendant social.



Par conséquent, on a à rechercher la structure correcte, le façonnement correct, de l'organisme social sain. Ce qui vit aujourd'hui comme théorie socialiste rappelle de vieilles superstitions, que Goethe a traitées dans le « Faust », il rappelle comment, au Moyen Age, on voulait rassembler certaines substances du monde à partir d'idées pures de la raison analytique pour produire un homunculus. Aujourd'hui, nous considérons à juste titre qu'il s'agit d'une superstition médiévale. Mais dans l’évolution humaine, il semble que la superstition fuit d'un domaine dans un autre. Les homoncules, on ne les cherche plus dans la cornue, mais on essaie de dresser un tableau idéal de l'ordre social à partir de toutes sortes d'ingrédients de la pensée. C'est la formation sociale d'homuncule, l'alchimie sociale. Aujourd'hui, le monde souffre sous cette superstition. Cette superstition doit disparaître. Il doit devenir clair que la réalité devra être saisie, que doit être indiqué comment les humains doivent se tenir dans l'organisme social. C'est pourquoi j'ai dit : après tout, peu m'importe comment s’appellent ceux qui participeront à la reconstruction ici ou là. Peu importe quelles classes et quels cercles sociaux anciens seront impliqués dans la reconstruction. Peu importe qu'ils appellent ce qui est nécessaire d'une manière ou d'une autre, qu'il s'agisse d'une dictature d'individus en période de transition, que ce soit déjà une démocratie généralisée, toutes ces questions sont après tout secondaires. Ce dont il s'agit, c'est que l'on pense la chose correcte, que l'on ressente la chose correcte, que l'on veuille la chose correcte. Je voudrais souligner toujours de nouveau qu’on peut avoir toutes sortes de belles pensées sur les institutions sociales, on doit aujourd’hui se consacrer à la réorganisation des institutions sociales partout où on le peut, c’est tout à fait juste. Mais celui qui voit plus profondément dans les rapports/circonstances doit aussi accepter que ce qui suit lui sera révélé à partir de ces circonstances.




Si vous faites de si bonnes organisations, même aujourd'hui, mais que vous laissez les habitudes de pensée des humains telles qu'elles sont, alors dans dix ans, vous n'aurez rien de ces organisations. Aussi paradoxal que ça sonne, ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce sont d'autres têtes sur nos épaules ! Des têtes dans lesquelles il y a de nouvelles idées ! Parce que les vieilles idées nous ont plongés dans le chaos. Cela doit être envisagé. C'est pourquoi il s'agit aujourd'hui de diffuser les explications sur les conditions de vie de l'organisme social sain dans les cercles les plus larges. Il est important de commencer aujourd'hui par la vie libre de l’esprit, de commencer par élargir partout les possibilités de faire comprendre aux gens les conditions saines de l'organisme social. Avant tout, nous avons besoin d’humains qui ne sont pas des moteurs de l'alchimie sociale, de l'homunculisme social, mais des humains qui créent à partir de la réalité sociale. C'est pourquoi je ne crois pas que, même si un coup d'État précédent est suivi d'un autre coup d'État et d'un autre coup d'État et encore d'un autre et d'un autre, sans un réapprentissage approfondi en rapport aux pensées, qu'un coup d'État apporte quelque chose de salutaire. Ce n'est qu'au moment, où l'idéal sera de répondre à l'organisation saine de la vie de l’esprit, à la diffusion d'idées saines, à l'éveil de sentiments sains, qu'il y aura des humains - peu importe comment ils s'affirmeront, que ce soit dans le gouvernement des conseils ou dans quelque chose d’autre - qui seront en état de provoquer à la guérison de l'organisme social. Je tiens cela pour la chose la plus importante. La chose la plus importante est la révolution du monde humain de la pensée, des sentiments et de la volonté. C'est sur cette base que seule peut se donner ce à quoi l'orateur précédent aspire. Je ne crois pas que sans ces fondations, le salut puisse venir par une quelque autre chose. Parce que j'examine la question avec tant de sérieux, je me suis rendu dans le domaine qui a trouvé son expression dans l’appel. Ce n'est que si se trouvent de plus en plus d’humains qui ont la volonté honnête et le courage de comprendre d'abord et de mettre en œuvre ensuite cette tri-articulation de manière radicale - elle est à mettre en œuvre à partir chaque point de la vie pratique actuelle -, lorsque suffisamment d’humains avec de nouvelles pensées remplacent les humains avec de vieilles pensées infructueuses, alors, d'une manière quelconque, deviendra ce qui doit se passer pour la guérison des humains et la libération des humains.



Un orateur communiste doute que la socialisation puisse se faire sous la forme d'une conférence avec les humains d'aujourd'hui.
DR. STEINER : En gros, il n'y a probablement pas grand-chose à dire au sujet de ce qu'a dit le vénéré orateur précédent, et ce pour la raison qu'il s'est finalement prononcé en faveur de la tri-articulation et n'a en fait travaillé que sur un certain pessimisme, à savoir sur le pessimisme que les humains seraient aujourd'hui immatures à cette tri-articulation et doivent d’abord passer par le communisme, dans le sens de Lénine et Trotski. Cela a été dit comme si cela avait été discuté ici d'une manière telle qu'ils n'en sont pas venus à leurs droits. J'ai seulement dit : « on peut penser là-dessus comme on veut », c'est tout ce que j'ai dit sur le contenu. J'ai seulement caractérisé la forme. Il me semble qu’en fait le vénéré orateur précédent ne croit pas vraiment que l'humanité pourrait vraiment être amenée spirituellement à placer d'autres têtes sur les épaules. Eh bien, voyez-vous, nous avons tous fait l'expérience qu'il y a cinq mois, les gens voulaient encore la guerre mondiale et ainsi de suite. Mais, très chers présents, je crois qu'il y a un enseignant extraordinaire pour tout ce qui peut être dit par des humains aujourd'hui : c'est le monde des faits lui-même. C'est la terrible catastrophe mondiale elle-même. Mais je ne crois toutefois pas qu'il y ait eu assez de temps pour que tout les humains ré-apprenne depuis que la catastrophe de la guerre mondiale est entrée dans une nouvelle phase. Mais je ne peux pas me joindre au pessimisme de l'orateur précédent, dans la forme où il l'a, pour des raisons bien précises. Je ne peux pas le faire à partir des raisons bien particulières. Voyez-vous, si la chose était si simple qu'il n'y ait pas d'autre moyen d'atteindre la tri-articulation qu'en faisant un détour par le communisme - croyez-moi, je ne souffre vraiment d'aucune mesquinerie ou faiblesse envers ce qui est nécessaire - alors on pourrait aussi accepter cela. Si seulement ce que l'orateur précédent a décrit était possible, d’arriver à la tri-articulation par le communisme, je penserais immédiatement que la voie doit être prise. Mais je n'ai pas dit la chose du trône et de l'autel d’un côté, du comptoir et la fabrique de l’autre côté, sans réfléchir, mais par des décennies d'expérience de vie. Vous voyez, je suis peut-être deux fois et demie plus vieux que l'orateur précédent.



Eh bien, même à cet âge, et je veux juste en parler en quelques mots, on a certes l'avis qu'une bonne partie de ce qui devrait être fait peut seulement être fait par la jeunesse. J’ai l’opinion que l'on peut se lever à la fin de la sixième décennie et avoir une âme aussi jeune que l'orateur précédent. C'est peut-être égoïste. Mais j'ai très bien considéré ce que j'ai dit sur le trône et l'autel d'un côté, le comptoir et la fabrique de l'autre côté.


Vous voyez, la chose repose simplement ainsi : quand on crée une quelque structure sociale, on ne crée rien pour toute éternité dans un contexte stable ou même aussi pour de longues périodes de temps, mais on crée quelque chose qui est en train de devenir, quelque chose qui pousse/croit. Et pour celui qui s’est acquis l'expérience de vie nécessaire, le fait est qu'il sait bien que quand on est enfant et qu'on grandit, on prend une autre forme quand on a grandit. Ainsi, lorsque l'on tient compte des conditions de vie de l'organisme social, on a aussi une certaine idée de la façon dont il devient et croit. D'un côté, je vois quelque chose qui est devenu vieux, qui provient de communautés plus anciennes : l'administration économique privée des temps modernes, le capitalisme des temps modernes avec sa terrible nocivité. Nous avons fait l'expérience de cette décomposition sous le trône et l'autel. Aujourd'hui, nous commençons à nouveau avec le communisme, mais sous une forme quelque peu différente, non sous la devise « trône et autel », mais sous la devise « comptoir et fabrique ».


Très bien, recommençons à zéro. Après un certain temps, on ne sera pas à la tri-articulation, mais à une autre forme, à une forme terriblement bureaucratisée sous la devise « comptoir et fabrique », sous ce qui est préparé aujourd'hui dans le communisme. Là, il n'y aura pas ce que le dépourvu de possession vit aujourd'hui à travers le possesseur. La il y aura, vous pouvez le croire maintenant ou pas, la chasse aux positions pour obtenir par la chasse de position déterminées, ce qu’aujourd'hui on chasse par le profit capitaliste. Il y aura un énorme règne des indicateurs, des espions au lieu des dégâts d'aujourd'hui. Ceux qui aujourd'hui veulent établir un ordre de société passé à partir de courtes pensées pour repartir à zéro, et peuvent ensuite croire que lorsqu'on commence avec ce qu'on a déjà essayé, de la vieillesse que nous avons atteinte, on arrive à d'autres contextes. Certes, au vu de ce que nous avons vécu, comme tant d’humains ont cru en ce qu'on leur a ordonné, tandis qu'ils ont du mal à s'approcher de quelque chose comme l'appel, on peut déjà devenir pessimiste. Je comprends parfaitement le pessimisme comme un phénomène de l'époque. Et d'une certaine manière, en parlant de ces choses depuis des mois, j'ai aussi ressenti quelque chose qui semble être comme une tragédie de l'époque, que si peu peut être discuté avec des personnalités bourgeoises. Je considère cela comme un phénomène très significatif. C'est quelque chose qui appelle beaucoup, beaucoup au pessimisme. Là on vit ainsi maintes choses. Par exemple, l'autre jour, dans une ville du sud, j'ai vu dans une revue de journal que des particuliers ont dit, eh bien, il a fait de très bonnes remarques sur la vie de l’esprit dans la première partie de sa conférence, mais on aurait souhaité qu'aurait émergé un orateur qui considère la capitalistique privée économique comme son affaire et l’aurait défendue, car on pourrait déjà la défendre. Il serait triste qu'aucun orateur de ce genre ne soit apparu. Là on aimerait croire que l'ordre capitaliste serait parvenu à sa fin. -- Une pelote de contradictions. Premièrement, nous devons admettre que l'administration capitaliste privée, l'ordre économique capitaliste privé, doive être défendue, elle doit donc quand-même représenter quelque chose de conservable. La seconde, cependant, est que l'auteur lui-même en doute, parce qu'aucun orateur ne s'est trouvé à le défendre. La troisième, si l'expéditeur lui-même était là, pourquoi n'a-t-il pas parlé ?






C'est comme si les gens allaient eux-mêmes s’éteindre et prouver ainsi combien ils sont arrivés dans la nullité. Je peux aussi comprendre tout cela, mais pourtant, pour celui qui ne pense pas pessimiste, il n'y a qu'une chose : comment trouver le plus d’humains possible qui comprennent cette structure tri-articulation, alors nous pourrons la réaliser en fait en très peu de temps. je n’ai dit nulle part qu'elle sera en premier à réaliser dans dix ans. Non, aujourd'hui déjà, cette tri-articulation se laisse réaliser de chaque point. Et c'est pourquoi, afin qu’elle entre dans les têtes, nous voulons les prendre toutes assez profondément et travailler pour elles. Mais pour pouvoir participer au salut des humains, on ne doit pas être pessimiste, mais croire en son travail. Nous devons avoir le courage de penser vraiment que nous sommes capables de réaliser ce que nous pensons être correct. Je considère que c'est de l'autodestruction quand quelqu'un dit : nous avons des idées qui peuvent être réalisées, mais je n'y crois pas. Je ne tiens pas cette question pour une question de réalité, mais seulement celle : Que faisons-nous pour qu'une idée réaliste se réalise le plus rapidement possible ? Ne pensons pas à ce que sont les têtes aujourd'hui, mais comment elles doivent devenir.

Prenons courage, et nous n'aurons pas à attendre une nouvelle race d’humains, mais nous trouverons déjà ceux qui ont été déprimés par la violence de ces dernières années, et qui amèneront les nouvelles têtes sur leurs épaules d'une manière différente que maints le pensent. Donc ne pas être pessimistes, mais travailler et œuvrer, alors nous verrons si les idées vont se répandre ou si nous avons des raisons au pessimisme. Si tel était le cas, je pense toutefois que les dix années de transition ne conduiraient pas à la tri-articulation, mais à autre chose. Nous avons beaucoup ruiné et nous ruinerions encore plus, et avant que dix ans ne se soient écoulés, nous serions confrontés à la possibilité de ne plus rien pouvoir ruiner, car tout est ruiné. C'est pourquoi il vaut mieux travailler que de tomber dans le découragement.

Gemäß dem Programm der heutigen Versammlung wird es an diesem Abend besonders meine Aufgabe sein, einiges zu sprechen über den Aufruf «An das deutsche Volk und an die Kulturwelt», der in Ihren Händen ist. Sie werden mir gestatten, daß ich heute, wo ich zu einer Versammlung zu sprechen habe, die im wesentlichen mit dem Inhalt des Aufrufes bekannt ist, mehr aphoristisch spreche. Im Zusammenhange werde ich über die sozialen Anschauungen, die dem Aufruf und meinem in einigen Tagen erscheinenden Buche über die soziale Frage zugrunde liegen, dann am nächsten Montag zu sprechen haben. Dasjenige, was heute aus mit der Menschheit mitfühlenden Impulsen heraus zu einem solchen Aufruf, wie er Ihnen vorgelegt worden ist, führen kann, das sind wahrhaftig nicht irgendwelche Programmideen, zu denen man aus diesen oder jenen Interessen hinneigt, nein, das sind die laut, laut und deutlich sprechenden Tatsachen, welche sich herausentwickelt haben aus der furchtbaren Weltkatastrophe, die wir in den letzten Jahren durchgemacht haben. Wenn man mit wachender Seele auf diese Tatsachen den aufmerksamen Blick richtet, dann wird man vor allen Dingen zu einem ganz bestimmten Eindruck kommen. Ich möchte diesen Eindruck in der folgenden Weise charakterisieren.
Wir haben es oftmals gehört: In den Schreckensjahren, die wir durchgemacht haben in dieser Weltkatastrophe, die über die Menschheit hereingebrochen ist, ist etwas geschehen, was ohne Beispiel dasteht in dem geschichtlichen Verlauf der Menschheitsentwickelung, den man gewöhnlich als solchen überblickt. Man hatte in weitesten Kreisen die Empfindung, so etwas war in der ganzen großen Zeitspanne, die man als Geschichte bezeichnet, noch nicht da. Sollte nun nicht auch das andere hervorgerufen werden, das allerdings, wie mir scheint, bisher noch nicht völlig hervorgerufen ist, - das Gefühl, daß nun auch für eine Neugestaltung der Weltverhältnisse Dinge notwendig sind, die auch gewissermaßen hervorgeholt werden aus Menschheitsimpulsen, die in radikaler Weise neu sind, die in radikaler Weise brechen, nicht nur mit alten Einrichtungen, sondern die brechen vor allen Dingen mit alten Denkgewohnheiten. Müssen wir nicht, indem wir hinblicken auf die laut sprechenden Tatsachen, uns vor allen Dingen sagen: Über große Partien der zivilisierten Welt breiten sich Schatten aus, die eigentlich chaotisch der jetzigen Menschheit von ihrer Vormenschheit überlassen worden sind. Können wir demgegenüber sagen, daß sich aus dem Gewirr heraus, aus dem Chaos heraus, solche Ideen, solche Gedanken schon ergeben haben, die diesen Tatsachen gewachsen sind? Kommt es uns nicht, wenn wir mit nüchternem Blick diese Tatsachen überschauen, so vor, daß wir uns sagen müssen: Alte Parteimeinungen sind da, alte Gesellschaftsanschauungen sind da, gewisse Gedanken, wie es sein soll unter den Menschen, sind da, aber alles das genügt nicht, um irgendwie zu einer Neugestaltung desjenigen zu führen, was aus der unmittelbarsten Vergangenheit in unsere Gegenwart herein zurückgeblieben ist.
Das stellt für diese Gegenwart große, umfassende Aufgaben. Wir werden ihnen vielleicht doch am leichtesten gerecht, wenn wir ganz offen und ehrlich — denn Offenheit und Ehrlichkeit werden dasjenige sein, was allein uns in die Zukunft tragen kann —, wenn wir uns offen und ehrlich fragen: Wodurch sind wir eigentlich in diese Verhältnisse hineingekommen? Wenn ich die bedeutsamste Erscheinung der Gegenwart bezeichnen soll und etwa fragen wollte: Woraus eigentlich haben sich die gegenwärtigen Zustände ergeben?, so kann ich nicht hinweisen darauf, daß sie sich bloß ergeben haben aus den Verirrungen der einen oder der anderen Menschenklasse. Ich möchte sagen: Was sich eigentlich heute abspielt, es brandet herauf wie aus einem Abgrund. Was ist das für ein Abgrund? Ein Abgrund ist es, der sich aufgetan hat im Laufe der letzten drei bis vier Jahrhunderte zwischen den bisher führenden Klassen der Menschheit und denjenigen, welche heraufstreben aus dem Geführtwerden und heute ihre Forderungen erheben. Nicht von der einen Seite und nicht von der anderen Seite kommen im Grunde genommen die Wirren, aber aus dem kommen die Wirren, was dazwischen liegt. Das ist keine pedantische Bemerkung, das ist etwas, von dem ich glaube, daß es sich tief begründen läßt und zugleich Licht wirft auf das, was eigentlich zu geschehen hat. Auf der einen Seite haben wir die bisher führenden Kreise der Menschheit, die im Grunde genommen — gestehen wir es uns nur alle offen und ehrlich — im Laufe der letzten Jahrhunderte und insbesondere des letzten Jahrhunderts sich so entwickelten, daß sie nur wenig Geneigtheit erwiesen haben, irgendwie in die Zukunft zu blicken, irgendeine Ahnung davon zu haben, was im Schoße der gesellschaftlichen Ordnung eigentlich liegen kann, innerhalb welcher sie leben.


Wenn man hinblickt auf das, was unter dem Einfluß der Gedanken, der Empfindungen, der Willensrichtung, des Handelns dieser bisher führenden Kreise der Menschheit geworden ist, dann erinnert man sich an den Grad von Einsicht, an den Grad von Gedankenschlagkraft, der da war, nun, sagen wir, im Frühjahr des Jahres 1914. Es ist schon notwendig, auf solche Dinge heute hinzuweisen. Im Frühling des Jahres 1914 konnten wir hören, daß zu einer Versammlung, die wenigstens in bezug auf politische Dinge erleuchtet sein sollte, zu einer Versammlung derjenigen Männer, denen dazumal die Führung des Volkes anvertraut war, der damalige Außenminister sagte, er könne den Herren des Deutschen Reichstages mitteilen, daß die allgemeine Entspannung Europas große Fortschritte mache. Die Beziehungen des Deutschen Reiches zu Rußland seien die denkbar befriedigendsten, denn die Petersburger Regierung sei gar nicht geneigt, hinzuhorchen auf die Treibereien der Presse; die freundnachbarlichen Beziehungen zwischen dem Deutschen Reiche und Rußland versprächen das Allerbeste. Ferner sagte er, es seien Verhandlungen angeknüpft worden mit England, welche zwar noch nicht zum Abschluß gekommen seien, die aber versprächen, daß das beste Verhältnis mit England eintreten werde.
Ja, eben gerade, wenn man offen und ehrlich dasjenige ins Auge fassen will, was Gedankenschlagkraft der führenden Kreise und der aus diesen führenden Kreisen Auserlesenen in jener entscheidungsvollen Zeit war, dann muß man schon auf solche Dinge hinweisen. Das Angedeutete konnte gesagt werden in den Wochen, die unmittelbar vorangingen jener furchtbaren Zeit, in welcher innerhalb Europas, gering gerechnet, zehn bis zwölf Millionen Menschen getötet und dreimal soviel zu Krüppeln geschlagen worden sind! Auf diese Dinge muß hingeschaut werden, denn heute kommt es darauf an, von dem, was man in den letzten Zeiten gewöhnlich die Lebenspraxis genannt hat, endlich abzukommen und Vertrauen zu gewinnen zu dem, was wirkliche Einsicht in die Tatsachen vermag. Wenn wir uns nicht entschließen, mutig und ohne Hinterhalt auf dasjenige hinzublicken, wozu wir — nun, lassen Sie es uns gestehen — durch die Gedankenlosigkeit gegenüber dem, was die Gegenwart für die Zukunft in ihrem Schoße trägt, geführt worden sind, so können wir nicht vorwärtskommen. Das ist es, was heute ins Auge gefaßt werden muß. Ich will wahrhaftig am heutigen Abend nichts Persönliches zu Ihnen sprechen, aber ich darf vielleicht einleitungsweise doch auf eines hinweisen.
In derselben Zeit, in der von den führenden Leuten solche Dinge, wie ich sie eben angeführt habe, von der «allgemeinen Entspannung» und dergleichen gesprochen worden sind, mußte ich in einer kleinen Versammlung in Wien dasjenige zusammenfassen, was ich mir als Vorstellung gebildet hatte durch Jahrzehnte hindurch über die Zukunftsmöglichkeiten des europäischen, des modernen zivilisierten Lebens überhaupt. Vor einer kleinen Gesellschaft mußte ich es damals sagen — eine größere hätte mich wahrscheinlich ausgelacht, denn alle die, die dazumal die Führung der Menschheit in Händen hatten, die waren nur geneigt, solche Dinge als Phantasterei anzusehen. Was ich damals zu sagen hatte, habe ich in folgende Worte gefaßt, nur wiederholend, was ich im Laufe der letzten Jahrzehnte in der einen oder anderen Form bereits ausgesprochen hatte:
Die in der Gegenwart herrschenden Lebenstendenzen werden immer stärker werden, bis sie sich zuletzt in sich selbst vernichten werden. Da schaut derjenige, der das soziale Leben geistig durchblickt, wie überall furchtbare Anlagen zu sozialen Geschwürbildungen aufsprossen. Das ist die große Kultursorge, die auftritt für denjenigen, der das Dasein durchschaut. Das ist das Furchtbare, was so bedrückend wirkt, und was selbst dann, wenn man allen Enthusiasmus sonst für das Erkennen der Lebensvorgänge durch die Mittel einer geist-erkennenden Wissenschaft unterdrücken könnte, einen dazu bringen müßte, von dem Heilmittel zu sprechen, das Heilmittel der Welt gleichsam entgegen-zuschreien für das, was so stark schon im Anzug ist und was immer stärker und stärker werden wird. Was auf einem Felde, in einer Sphäre so sein muß, wie die Natur schafft durch Überfluß in freier Konkurrenz — in dem Verbreiten geistiger Wahrheiten — das wird zur Krebsbildung, wenn es in der geschilderten Weise in die soziale Kultur eintritt.
Mir scheint, daß mit diesen Auseinandersetzungen genauer getroffen ist, was auf den Frühling des Jahres 1914 folgte, wo diese Worte gesprochen worden sind, als mit all den Worten, welche die sprachen, die sich dazumal für Lebenspraktiker hielten, die da glaubten, daß sie aus den Wirklichkeiten heraus schöpften, während sie nur aus ihren politischen, aus ihren Lebensillusionen heraus schöpften.
Wenn ich kurz bezeichnen soll, was zu solchen Dingen geführt hat, nun, es ist eben der Mangel einer jeglichen Voraussicht, der Mangel eines Willens zur Voraussicht in dasjenige, was im Schoße der Gegenwart liegt als Entwickelungskeime der Zukunft. Nicht angeklagt — bloß charakterisiert soll werden!
Überblickt man, was in den letzten Jahrhunderten allmählich heraufgekommen ist in jenen führenden Schichten, die zuletzt eingelaufen sind in die sogenannte bürgerliche Gesellschaftsklasse, so muß man sagen: Es ist ja viel außerordentlich Löbliches angestrebt worden, vieles, das man nicht anders bezeichnen kann als: es sind gewaltige Fortschritte gemacht worden in der allgemein menschlichen Kultur bis zur Gegenwart. Aber was haben gerade diese Fortschritte notwendig gemacht? Sie haben notwendig gemacht, daß man sich in einen furchtbaren Lebenswiderspruch hineinverwickelt hat. Man brauchte einfach, als in der neueren Zeit heraufkam auf der einen Seite die moderne Technik mit ihrem notwendigen Zubehör des modernen Kapitalismus, und auf der anderen Seite die moderne Weltanschauung, die parallel geht der kapitalistischen und technischen Entwickelung, man brauchte notwendig eine gewisse Verbreiterung der Bildung. Ich werde etwas sehr Paradoxes sagen müssen, allein die Wahrheiten, die uns heute notwendig sind, klingen vielleicht den Denkgewohnheiten der Zeit noch etwas paradox. Ich kenne unter denjenigen, die in hervorragender Weise sich geäußert haben, eigentlich nur einen Mann, der in der richtigen Weise gesagt hat, wie eigentlich die Welt behandelt werden müßte, wenn es so fortgehen sollte, wie es in diesen leitenden, führenden Kreisen seit Jahrhunderten gemacht worden ist; einen Mann kenne ich, der ausgesprochen hat, was, wenn sie konsequent wären, diese leitenden, führenden Kreise eigentlich tun müßten. Und dieser Mann, eben das ist das Paradoxe, ist das Oberhaupt des Heiligen Synods, wie er in Rußland heißt, es ist der Oberprokurator Pobjedonoszew. Es gibt eine Schrift dieses Mannes, welche in einer außerordentlich eindringlichen und geistvollen Weise radikal verurteilt allen Parlamentarismus der neueren Zeit, radikal verurteilt die Demokratie, vor allen Dingen aber die Presse der westlichen Welt. Pobjedonoszew war voraussichtig genug, zu wissen, daß man entweder diese Dinge aus der Welt schaffen muß, Parlamentarismus, Presse, Demokratie, oder daß man zum Vernichten desjenigen kommen werde, wovon die leitenden, führenden Kreise glauben, daß es das Richtige für die neuere Zeit sei. Selbstverständlich hatte nur ein solcher Vorsitzender des Heiligen Synods den Mut, in solch radikaler Weise zu sprechen. Dasjenige, was in den Seelen der Menschen, die am fortschrittlichsten dachten, in den leitenden, führenden Kreisen lebte, es war ein innerer Widerspruch. Es war im Grunde genommen ein Widerspruch schon gegen die Erfindung der Buchdruckerkunst. Unmöglich war es, durch all die neueren Einrichtungen die weiteren Kreise zum Selbsturteil, zum einsichtigen Denken heranzurufen und zugleich in der Weise weiter zu wirtschaften, wie man gewirtschaftet hatte. Das mußte notwendig führen zu dem, wozu es geführt hat: zur Selbstvernichtung dieser Kultur. Das ist auf der einen Seite. Hätte man in den weitesten Kreisen die Konsequenz des Oberprokurators Pobjedonoszew gezogen, dann hätte man sich gesagt, lange schon gesagt: Etwas anderes, etwas radikal anderes ist notwendig als das, was wir haben heraufkommen lassen in den letzten Jahrhunderten. Das ist zu sagen auf der einen Seite. Ohne Anklage sage ich das, nur zur Charakteristik. An den Ausführungen des Oberprokurators konnte man sehen, wenn sie auch für die neuere Zeit selbstverständlich ein Unsinn waren, daß man eine radikale Umkehr notwendig habe. Denn eigentlich hätte man sich nur halten können, wenn man so gedacht hätte wie er. Das ist das Paradoxe, was zunächst nach der einen Seite hin zu sagen ist. Das steht auf der einen Seite des Abgrundes. Dann kommt der Abgrund, und auf der anderen Seite stehen die heraufziehenden Proletarier, diejenigen, die aus anderen Lebenskreisen herangerufen worden sind im Laufe der letzten Jahrhunderte zur Maschine, in die Fabriken; gerufen worden sind so, daß ihr Leben hineingestellt worden ist in den für sie seelenverödenden modernen Kapitalismus. Aus ihrer Seele heraus erhoben sich jene Forderungen, die heute wahrhaftig keine Brotfragen bloß sind; sie sind das auch — aber das Wichtige ist heute nicht die Brotfrage, denn die ist im Grunde genommen in Mitteleuropa für alle Menschen berechtigt —, sondern es ist, wie wir gleich sehen werden, eine umfassende Wirtschafts-, Rechts- und Geistesfrage. Aber sehen wir uns nun von einem Standpunkte aus, wie ich ihn hier einnehmen will bezüglich der Charakteristik gerade dieser Seite, die andere Seite des Abgrundes an. Sehen wir dasjenige an, was in der proletarischen Welt heraufkommt. Wahrhaftig, es war etwas Bedeutsames, das mitzuerleben, was sich da entwickelte. Während auf der einen Seite die bürgerlichen Kreise die Oberschicht bildeten und eine gewisse Kultur ausgestalteten, die sich nur entwickeln konnte auf dem Unterbau des Proletariats, während also die Oberschicht des Bürgertums ihre eigene Kultur entwickelte, konnte man sehen, wie schon seit Jahrzehnten die geringe Zeit, die der Proletarier neben seiner Arbeit erübrigte, für ihn ausgefüllt war mit dem Erstreben einer sozialen Welt- und Lebensanschauung. Die ist aus ganz andern Untergründen erwachsen als die bürgerliche Kultur. Was das bedeutet, das weiß man nur, wenn man gelernt hat, durch Lebensschicksale, nicht nur über das Proletariat zu denken, sondern mit dem Proletariat zu denken. Das ist es, worauf es heute ankommt, um diese Seite zu beurteilen. Und was sehen wir auf dieser Seite? Nun, es gibt heute schon Gegenden der bisher zivilisierten Welt, wo das Proletariat aufgerufen ist, aus dem Chaos heraus Ordnung zu machen. Wir haben sie sich entwickeln gesehen, wahrhaftig durch allen Scharfsinn, der dem unverbrauchten Intellekt des Proletariats, an den ich glaube, entspricht, — wir haben sie gesehen, die Idee, die mit ungeheurer Stoßkraft begabte Idee der sozialen Weltanschauung des Proletariats. Wir haben sie sich entwickeln gesehen bis zum Ausbruch der Weltkatastrophe. Wir wissen es, wie innerhalb des Proletariats umfassende Anschauungen entstanden sind über dasjenige, was geschehen soll. Jetzt stehen zahlreiche von denen, welche sich diese Ideen in ihrer Weise gebildet haben, welche glauben, sich durchgerungen zu haben zu einer proletarischen Weltanschauung, jetzt stehen sie so, daß sie diese Weltanschauung ausführen könnten, jetzt sind ihnen gewisse Einrichtungen überliefert über große Teile Europas hin. Sehen wir, daß sie es können? Wir sehen, daß auch von dieser Seite die Gedanken viel zu kurz sind für diese Tatsachen.
Wir sehen, wie auf der einen Seite eine wie in den Niedergang hineintreibende Weltanschauung lebt, wie auf der anderen Seite eine gewisse Welten-Menschheitsströmung nicht hat dazu kommen können, im entscheidenden Augenblick diejenigen Impulse, diejenigen sozialen Impulse zu finden, welche zu einer Neugestaltung führen können. Zwischen den beiden liegt der Abgrund, und aus diesem Abgrund herauf brandet dasjenige, was uns heute schon entgegenschlägt und was wahrhaftig der Menschheit, der bürgerlichen und der proletarischen, immer stärker entgegenschlagen wird, wenn diese Menschheit nicht die Hinneigung finden wird zum Begreifen desjenigen, was die Gegenwart und die nächste Zukunft aus den Lebensnotwendigkeiten der Menschheitsentwickelung heraus nötig haben. Auf diese Lebensnotwendigkeiten kann man hinblicken, wenn man gerade die proletarische Bewegung, wie sie heraufkommt, beobachtet, wenn man sieht, wie sie sich allmählich gebildet hat.
Man kann sagen, in drei Lebensgebieten entwickelt sich, was in der proletarischen Seele lebt, entwickelt sich aber auch, was als unweigerlich zu befriedigende Forderung der Gegenwart und der nächsten Zukunft sich geltend macht. In drei Lebensgebieten. Diejenigen, die etwas bekannt geworden sind mit der proletarischen Welt- und Lebensauffassung der letzten Jahrzehnte, die von den einsichtigen Menschen dieser Bewegung immer wieder zusammengefaßt wurde in die Worte: So kann es nicht weitergehen, wie es geworden ist —, die fanden vor allen Dingen, wie tief eingeschlagen hat in die proletarischen Gemüter der neueren Zeit eine Idee, welche ausging von demjenigen Proletarierführer, dessen Name seit siebzig Jahren im europäischen und amerikanischen Proletariat lebt, und der trotz all seiner Nachfolger noch nicht überboten ist, welche ausgegangen ist von Karl Marx. Man muß nur wissen, wie in die modernen Gemüter, die, von der Arbeit abgehetzt, in ihren Abendversammlungen sich aufklären wollten über das, was geschehen soll, eingeschlagen hat alles dasjenige, was zusammenhängt mit dem Worte Mehrwert. Das rührte an die tiefsten Empfindungen des Proletariats. Aber das rührte nicht nur an die tiefsten Empfindungen des Proletariats, nein, es rührte zu gleicher Zeit an die intensivsten Forderungen der neuzeitlichen Menschheitsentwickelung. Nur muß man, wenn man solche Dinge wirklich verstehen will, tiefer blicken als nur in dasjenige hinein, was sich die Menschen mit ihrem Verstand, mit ihrem Kopfbewußtsein sagen. In den Tiefen der Menschenseele ruht oft noch etwas ganz, ganz anderes als das, was sich die Menschen bewußt klar zu machen wissen. Unendlich Bedeutungsvolles wurde aufgerührt in der Proletarierseele, wenn von Mehrwert gesprochen wurde. Unendlich viel wurde aufgerührt von dem, wovon der Proletarier sich keine klar bewußten Vorstellungen macht, was aber in ihm lebt und was jetzt zum Ausbruch kommt mit elementarischer Gewalt, und was verstanden werden muß, wenn man zu irgendeinem Ausweg aus den Wirren kommen will. — Ob vor der Beurteilung der volkswirtschaftlichen Wissenschaft die Lehre vom «Mehrwert» im Sinne von Karl Marx bestehen kann, darauf kommt es für das Gemeinte nicht an. Auch wenn diese Idee auf Irrtum beruhte, müßte ihre soziale, ihre sozialagitatorische Wirkung in der Arbeiterklasse als geschichtliche Erscheinung ins Auge gefaßt werden.

Was lebte denn eigentlich in den tiefsten Untergründen der Proletarierseele, wenn von Mehrwert gesprochen wurde? Nun, die führenden, leitenden Kreise, sie sprachen von der Entwickelung der Menschheit, sie fühlten sich in dieser Entwickelung der Menschheit darin. Ja, wenn sie ausdrücken wollten, was eigentlich zugrunde liegt dieser Entwickelung der Menschheit, dann sagten sie, je nach ihrem Bedürfnis, göttliche Weltregierung, sittliche Weltordnung, geschichtliche Ideen oder dergleichen. Der Proletarier, der mit dem Heraufdämmern der neuen Zeit, in der Morgenröte dieser neueren Zeit übernommen hatte als ein Erbgut diese bürgerliche Weltanschauung, dem wurden gewisse Begriffe geboten, die sich im Laufe der Zeit ausgebildet hatten. Aber er konnte nichts sehen, wenn er hinschaute auf die führenden Kreise, von einer Offenbarung desjenigen, wovon diese führenden Kreise als von göttlicher Weltenlenkung, sittlicher Weltordnung und geschichtlichen Ideen sprachen. Warum konnte er nichts sehen? Nun, er war eingespannt — das ist ja erst in der letzten Zeit und wahrhaftig nicht durch die Verdienste der führenden Kreise etwas besser geworden —, er war eingespannt in keine sittliche Weltordnung oder göttliche Weltordnung, sondern in das Joch der neueren Wirtschaftsordnung. Und er sah hin auf dasjenige, was sich als Geistesleben entwickelte bei den führenden Klassen. Was empfand er da? Er empfand das einzige Verhältnis, das er in Wahrheit hatte — denn das andere konnte er nicht haben — zu dieser Kulturanschauung, zu diesem Kulturgut der leitenden, führenden Kreise. Was hatte er für ein Verhältnis dazu? Er produzierte an demjenigen, was dieses Kulturgut kostete, er produzierte für andere Mehrwert, das allein verstand er.

Und was man ihm geben wollte von diesem Kulturgut so in allerlei Volksunterhaltungen, Volkstheatervorstellungen, in Volkskursen, in künstlerischen Volksdarbietungen anderer Art, das war doch nur etwas, wozu er ein inneres Verhältnis nicht gewinnen konnte. Denn das kann man nur gewinnen, wenn man lebendig sozial in dem entsprechenden Geistesleben drinnen steht. Aber der Abgrund zwischen den beiden Klassen hatte sich aufgetan, und im Grunde genommen war es eine Unwahrheit, wenn der Proletarier irgend etwas empfand in dem, was ihm da als Kulturgutbrocken zugeworfen worden ist. Und so kam eines herauf — ich will es heute nur kurz bezeichnen, am Montag werde ich etwas mehr darüber sagen —, eines kam herauf, was dem Kultureinsichtigen tief ins Herz schnitt, wenn er, wie derjenige, der heute vor Ihnen sprechen darf, teilgenommen hat an dem proletarischen Leben und proletarischen Streben. Das kam herauf, daß innerhalb des Proletariats sich festsetzte die seelenverödende Anschauung, daß alles Geistesleben, Kunst, Religion, Sitte, Recht, alle Wissenschaft im Grunde genommen nichts sind als das Spiegelbild des Wirtschaftslebens. Unter den einsichtigen Proletariern konnte man ein Wort immer wieder hören zur Bezeichnung alles Geisteslebens, das Wort Ideologie. Dasjenige, was der Proletarier empfand, indem er hinschaute auf Kunst, auf Wissenschaft der neueren Zeit, auf Religion, Sitte und Recht, das war für ihn nichts anderes als etwas, was wie ein Rauch aufsteigt aus dem einzig wirklichen, dem materiellen wirtschaftlichen Leben — Ideologie. Und die Anschauung entstand, jene Anschauung, die einem eben tief ins Herz schnitt, jene Anschauung, welche alles geistige Leben, den gesamten Inhalt des menschlichen Geistes als Ideologie auffaßte. Man kann theoretisch, und das taten die modernen Proletarier, namentlich ihre Führer —, man kann diese Anschauung haben: Alles Geistesleben ist im Grunde genommen nur entspringend aus den unwirklichen menschlichen Gedanken, die aufsteigen aus den Bedingungen des Wirtschaftslebens —, man kann diese Anschauung auch streng wissenschaftlich beweisen. Oh, was läßt sich nicht alles streng wissenschaftlich beweisen! Wir haben in der neueren Zeit viel davon gelernt. Selbstverständlich läßt sich so streng wie nur möglich diese Anschauung auch wissenschaftlich beweisen, aber eines läßt sich nicht mit dieser Anschauung: es läßt sich nicht mit ihr leben. Und das ist das große tragische Geschick der neueren Zeit, daß das Proletariertum ein letztes großes Vertrauen entgegengebracht hat der bürgerlichen Gesellschaftsklasse, indem es übernommen hat, was in der neueren Zeit innerhalb der bürgerlichen Gesellschaftsordnung aus dem Geistesleben geworden ist. Das, was da geworden ist, es wurde übernommen von dem Proletariat, und es wurde als ein leeres Gewebe von Gedanken empfunden, wie Rauch, möchte man sagen, der aufsteigt aus den wirtschaftlichen Verhältnissen. Mit dem Geistesleben läßt sich aber nur leben, wenn man es so erlebt, daß man durch dasselbe in seiner tiefsten Seele kräftig getragen wird. Sonst verödet die Seele, sonst wird die Seele leer.
Und niemand versteht die furchtbaren Schäden der neueren Kultur, der nicht hinweisen kann auf dieses Unterbewußte, der nicht Einsicht hat in dieses Unterbewußte, der nicht weiß, daß gerade unter dieser scheinbar so leicht zu beweisenden Lebensauffassung von der Ideologie des Geisteslebens die Seele veröden mußte und diese daher aus der Verödung heraus dazu kam, eben zu verzweifeln an irgend etwas anderem im Leben als höchstens an einer Aufbesserung der äußeren materiellen Verhältnisse. Das liegt zugrunde dem, was man bezeichnen muß als die eigentlichen Geistesforderungen des modernen Proletariats.




Das ist dasjenige, was nicht anders gekennzeichnet werden kann als daß man sagt, die bürgerliche Gesellschaftsordnung der neueren Zeit hat an das Proletariat einen Seeleninhalt, einen Geistesinhalt überliefert, der Seele und Geist des Menschen nicht adeln kann, und jetzt schlägt dieser bürgerlichen Gesellschaftsordnung das entgegen, was aus den verödeten Seelen, aus den leergelassenen Seelen geworden ist. Man hat sie herbeirufen müssen, diese Seelen, mit der notwendig zu verbreitenden Demokratie zur Teilnahme an der Bildung. Man durfte und konnte sie nicht ausschließen und wollte es auch selbstverständlich nicht. Aber man hat sie gerufen zu einer Empfindung von dem modernen Geistesleben, deren Konsequenz man nicht selber gezogen hat, weil man sie nicht selber zu ziehen brauchte. Man lebte, wenn man Angehöriger der bürgerlichen Gesellschaftsklasse war, noch in den Impulsen, die von alten religiösen Vorstellungen, von alten sittlichen oder ästhetischen Anschauungen heraufkamen aus alten Zeiten. Der Proletarier wurde hingestellt an die Maschine, wurde eingepfercht in die Fabrik, in den Kapitalismus. Daraus erwuchs ihm nichts, was ihm die große Frage beantworten konnte: Was bin ich eigentlich wert als Mensch in der Welt? Er konnte sich nur allein an das wenden, was die wissenschaftliche Orientierung in der neueren Zeit war. Das Geistesleben wurde ihm zur Ideologie, zu etwas Seelenverödendem. Daraus entsprangen seine bis heute allerdings noch immer unbestimmten Forderungen. Nur das Verständnis dieser Tatsache kann dazu bringen, einen heilsamen Weg in die Zukunft zu gehen. Die Dinge liegen viel ernster und auf ganz anderem Gebiete, als man heute gewöhnlich glaubt.
Der Proletarier hat nun seinerseits nach und nach gar wohl gesehen, wie in der neueren Zeit dasjenige entsprang, was Geistesleben war — es würde heute die Zeit nicht ausreichen, um den Gedanken voll zu Ende zu führen —, aus der Wirtschaftsordnung der bürgerlichen Kreise. Wie die Leute gestellt waren, wie ihre Existenz und ihre wirtschaftlichen Verhältnisse waren, so war auch ihr Geistesleben. Ich darf gerade, wenn ich diese Dinge erzähle, vielleicht auf ein persönliches Erlebnis hinweisen, denn ich halte dieses persönliche Erlebnis für außerordentlich charakteristisch. Ich war lange Jahre an der von Wilhelm Liebknecht gegründeten Arbeiterbildungsschule Lehrer der verschiedensten Zweige des menschlichen Wissens. Ich war da auch Lehrer der Redeübungen. Im Umgang mit den Schülern, die heute im Parteileben drinnen stehen, die da und dort auch eine Rolle spielen, konnte ich viel von dem sehen, was gerade um die Wende des neunzehnten und zwanzigsten Jahrhunderts groß geworden ist. Ich habe mich dazumal, indem ich auch Geschichte vortrug, um eines bemüht, ich habe mich bemüht, meinen Schülern, die es auch verstanden, klarzumachen, was das Geistesleben zur Ideologie gemacht hat, und das ist eben das Wirtschaftsleben der letzten vier Jahrhunderte. Und indem der Proletarier und der proletarische Theoretiker sich im wesentlichen beschränkt auf die Beobachtungen des Lebens in den letzten vier Jahrhunderten, kommt er dazu, das ganze Geistesleben als Ideologie anzusehen. Aber dazu ist es eigentlich erst in den letzten vier Jahrhunderten geworden. Unter diesem Irrtum lebt die proletarische Weltanschauung, daß sie eine Tatsache der letzten vier Jahrhunderte für eine Tatsache der ganzen menschheitlichen Entwickelung nimmt. Ich habe immer wieder gesagt: Für die letzten vier Jahrhunderte ist das richtig, aber wir stehen jetzt eben vor der Zeitforderung, an die Stelle der Ideologie wiederum wirkliches, die menschliche Seele tragendes Geistesleben setzen zu müssen. Nicht in dem Konstatieren dessen, daß das Geistesleben Ideologie ist, liegt das Heilsame, sondern in dem Willen, wieder ein Geistesleben zu schaffen, das nicht Ideologie ist. Denn diese Ideologie ist das Erbgut gerade der bürgerlichen Gesellschaftsordnung. Ich wurde dazumal von den Parteiführern aus der Schule hinausgedrängt, trotzdem die Schüler selber für mich waren und mich auch verstanden hatten. Man konnte sich nicht so leicht Verständnis mit denjenigen Ideen verschaffen, die doch vor allen Dingen die tragenden Ideen einer sozialen Neugestaltung sein müssen, wenn man zunächst auf die soziale Frage als auf eine Geistesfrage blickt.

Das zweite, was wir sehen als Lebensgebiet, aus dem sich heraufentwickelt hat, was in den proletarischen Forderungen zutage tritt, das liegt auf dem Rechtsgebiet, auf demjenigen Gebiet, welches, wie der Aufruf besagt, das eigentliche Staatsgebiet sein soll. Was ist denn eigentlich Recht? Ja, ich habe mich wahrlich bemüht, durch Jahrzehnte hindurch, die verschiedenen Anschauungen der Menschen gerade über die Ideen des Rechtes zu durchschauen. Ich muß gestehen, wenn man lebensgemäß, wirklichkeitsgemäß, also nicht theoretisch an das herantritt, was man unter dem Recht versteht, so sagt man sich zuletzt: Das Recht ist etwas, was als ein Ursprüngliches, als ein Elementares aus jeder gesunden Menschenbrust kommt. So wie die Fähigkeit, blau oder rot als Farbe zu sehen, aus dem gesunden Auge kommt, und so wie man niemals jemand, der ein krankes oder blindes Auge hat, die Vorstellung der blauen oder roten Farbe beibringen kann, so kann man niemand das beibringen, was auf irgendeinem konkreten Gebiete Recht ist, wenn nicht das Rechtsbewußtsein, das etwas Elementares, etwas Ursprüngliches ist, wie das Farbe-Sehen oder Ton-Hören etwas Elementares ist, in ihm lebt. Dieses Rechtsbewußtsein quillt, ich möchte sagen, aus einer ganz anderen Ecke des Seelenlebens hervor als alles, was sonst im Geistesleben in der Entwickelung der Menschheit geschaffen wird. Was sonst im Geistesleben geschaffen wird, das beruht alles auf Begabung. Das Rechtsbewußtsein hat im Grunde genommen mit der Begabung nichts zu tun. Es ist etwas, was sich aus der menschlichen Natur elementar entwickelt, aber nur im Umgange mit Menschen, so wie man auch die Sprache nur im Umgang mit Menschen lernen kann. Dieses Rechtsbewußtsein, ob es laut und deutlich spricht, ob es dunkel aus der menschlichen Seele hervorquillt, das ist etwas, was die menschliche Seele in sich ausbilden will. Als der Proletarier durch die modernen Bildungsverhältnisse, durch die Demokratie, teilnahm an dem allgemeinen Geistes- und Rechtsleben, Rechtsstaatsleben, da entstand auch bei ihm die Frage nach dem Rechte. Er aber fand, indem er nach dem Rechte fragte — ja, was fand er? Sehen Sie hinein in seine Seele, dann finden Sie die Antwort auf diese Frage. Er fand, wenn er von seinem Gesichtspunkte aus den Rechtspunkt beurteilte, nicht Rechte, sondern Vorrechte, bedingt durch die Unterschiede der Klassen der Menschheit. Er fand, daß dasjenige, was sich als positive Rechte festgesetzt hatte, eigentlich nur hervorgegangen war aus Vorrechten der bevorzugten Klasse, als Benachteiligung des Rechtes bei den besitzlosen Klassen. Er fand auf dem Rechtsboden den Klassenkampf anstatt der Auslebung des Rechtes. Das erfüllte ihn mit dem Bewußtsein, daß er auch nur vorwärts dringen könne, wenn er ein klassenbewußter Proletarier ist, wenn er aus dieser Klasse heraus sich sein Recht suche. Das führt ihn zu dem zweiten Gliede seiner Weltanschauung: die Klassenunterschiede zu überwinden, damit auf dem Boden, auf dem sich im Laufe der geschichtlichen Entwickelung diese Klassenunterschiede ergeben haben, die Struktur des Rechtsstaatslebens entstehen könne.

Das dritte Gebiet, aus dem hervorsprossen diejenigen Forderungen, die die proletarischen Forderungen und zu gleicher Zeit notwendige Forderungen der Gegenwart sind, das ist das Wirtschaftsgebiet. Dieses Wirtschaftsgebiet, wie es sich so deutlich herausgebildet hat durch die kapitalistische Weltordnung und durch die moderne Technik, wie traf es den Proletarier? Wie traf diese Wirtschaftsordnung, dieser Wirtschaftskreislauf den Proletarier? Nun, so traf es ihn, daß er sich völlig eingesponnen sah in diesem Wirtschaftskreislauf. Die anderen, sie hatten das Geistesleben, das er allerdings als Ideologie ansah, an dem teilzunehmen für ihn eigentlich eine Lüge war, weil er nicht in dem sozialen Zusammenhang stand, aus dem es entsprungen war. Die bürgerlichen Kreise, sie hatten ihre besonderen Vorrechte und Kulturgüter, und sie hatten ein Wirtschaftsleben, das nebenher ging. Für sie war das Leben dreigeteilt, wenn sie es auch zusammenfaßten in den Einheitsstaat. Er aber, der Proletarier, er fühlte sich mit seiner ganzen Persönlichkeit eingespannt in dieses Wirtschaftsleben. Wieso? Darauf bekommt man wiederum eine Antwort, wenn man hinschaut auf die Empfindungen — überall muß man, wenn man diese Dinge verstehen will, auf das reale Leben hinschauen die sich in der modernen Proletarierseele im Laufe der letzten sechs bis sieben Jahrzehnte immer heftiger entwickelten. Ebenso wie dem Proletarier klar wurde, daß er von dem Geistesleben nichts hat, daß er keine anderen Beziehungen dazu hat, als daß er den Mehrwert dafür produzieren darf, so bekam er von dem neuen Wirtschaftsleben selbstverständlich die Empfindung, daß in diesem Wirtschaftsleben etwas darinnen ist, was nicht darin sein darf, wenn er als Proletarier eine menschenwürdige Antwort gerade auf diese Frage bekommen will: Was ist das menschliche Leben wert im menschlichen Weltzusammenhang?
Im wesentlichen bewegt sich im Wirtschaftslebenskreislauf eigentlich nur das, was mit Ware oder menschlicher Leistung bezeichnet werden darf. Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenverbrauch, das ist im Grunde genommen das Wirtschaftsleben. Für die leitenden, führenden Kreise war es auch so, für den Proletarier aber war es anders. Eingesponnen war in diesem Wirtschaftskreislauf seine Arbeitskraft. Ebenso, wie man Waren kaufte auf dem Warenmarkte, so kaufte man die menschliche Arbeitskraft dem Proletarier ab. Wie die Ware ihren Preis hatte, so hatte die menschliche Arbeitskraft in Form des Lohnes ihren Preis auf dem Arbeitsmarkte. Das ist wiederum etwas, was an die unbewußten Empfindungen der Proletarierseele rührte, wieder etwas, was gar nicht notwendigerweise zur voll bewußten Klarheit zu kommen brauchte, was aber gerade in elementarer Weise in den großen, bedeutenden, laut sprechenden Tatsachen der Gegenwart sich auslebte.




Zum Tiefsten der Proletarierseele sprach es daher, als Karl Marx die Worte anklingen ließ von der «Ware Arbeitskraft». Im Grunde genommen stand der Proletarier rückschauend in der geschichtlichen Entwickelung der Menschheit drinnen, indem er diese Worte von der Ware Arbeitskraft in seinem Sinne verstand. Im Altertum brauchte die Wirtschaftskultur Sklaven. Der ganze Mensch wurde verkauft wie eine Ware oder wie ein Tier. Nachher kam in einer anderen Wirtschaftsordnung die Leibeigenschaft. Weniger schon wurde verkauft vom Menschen, aber immerhin noch viel. Nun kam die neuere Zeit herauf, welche, damit sie sich kapitalistisch ausgestalten konnte, die breite Masse des Proletariats zu einer gewissen Schulbildung herbeirufen mußte, welche kultivieren mußte in einer gewissen Weise die Demokratie. Und nicht zur rechten Zeit wurde verstanden, dasjenige zu sehen, was als Keim für die Zukunft im Schoße der Gegenwart ruht. Nicht zur rechten Zeit wurde beobachtet, wie es notwendig ist, den Kauf und Verkauf der menschlichen Arbeitskraft herauszureißen aus dem Wirtschaftskreislauf. Als eine Fortsetzung des alten Sklaventums empfand der moderne Proletarier die Tatsache, daß er seine Arbeitskraft auf dem Arbeitsmarkte verkaufen mußte nach Angebot und Nachfrage, wie man Ware kauft und verkauft. So fühlte er sich in den Wirtschaftsprozeß eingesponnen, fühlte sich nicht aus diesem herausragend, wie die anderen Schichten der Bevölkerung. Er fühlte sich ganz in ihn hineingestellt. Denn muß man seine Arbeitskraft verkaufen, so verkauft man doch den ganzen Menschen, denn man muß ja den ganzen Menschen dahin tragen, wo man die Arbeitskraft verkauft. Die Zeit war gekommen, wo man hätte einsehen sollen, daß die menschliche Arbeitskraft so eingegliedert werden mußte in den sozialen Organismus, daß sie nicht Ware ist, wo das alte Lohnverhältnis nicht weiter bestehen durfte. Das hat man übersehen. Das ist die Tragik der bürgerlichen Lebensanschauung, daß überall der richtige Zeitpunkt verpaßt worden ist, daß verpaßt worden ist, was notwendig war im Laufe der modernen kapitalistischen und demokratischen Entwickelung. Das ist dasjenige, was schließlich, nicht von unten aus dem Proletariat herauf, sondern aus dem Nichtverstehen der Zeit, aus dem Schoße des Bürgertums, das gegenwärtige Chaos im Grunde genommen hervorgerufen hat. «Meine Schuld, meine große Schuld», sollten sich die leitenden Kreise gar oftmals sagen, dann würde aus dieser Empfindung heraus das deutliche Gefühl fließen von dem, was eigentlich zu geschehen hat. Damit ist das gekennzeichnet, was heraufgeführt hat diese Gegenwart, das, was jetzt aus dem Abgrund heraufbrandet als eine dreifache Forderung, als eine Geistesforderung, eine Rechtsforderung, eine Wirtschaftsforderung. Und nicht darf weitergebaut werden auf den Irrtum, daß aus der Wirtschaftsordnung alles Heil kommen könne. Denn das ist gerade das Schlimme, das Schädliche, daß der moderne Proletarier ganz in die Wirtschaftsordnung hinein versklavt worden ist. Heraus muß er aus der Wirtschaftsordnung!
Ich konnte nur eine Skizze geben desjenigen, was sich geschichtlich entwickelt hat. Wer diese Dinge, wie sie sich ergeben haben im Laufe der neueren Zeit, mit einem einsichtigen Blick verfolgt, wer den guten Willen und die innere Aufrichtigkeit und Ehrlichkeit hat, über alle nationalökonomischen, geschichtlichen und sonstigen Urteile der Gegenwart hin auf das Wirkliche zu sehen, der kommt gerade aus dem, was so in der Zeit sich entwickelt hat, einzig und allein durch die Beobachtung der Verhältnisse namentlich der letzten drei bis vier Jahrzehnte, auf die Notwendigkeit dieser Dreigliederung, von der der Aufruf spricht.
Der Proletarier hat in bezug auf das Geistesleben nur gesehen, daß dieses von dem Wirtschaftsleben abhängig ist. Er hat sich daraus die Vorstellung gebildet, daß alles Geistesleben von dem Wirtschaftsleben abhängig sein müsse. Er konnte nicht übersehen, daß dieses Geistesleben durch seine innere Schwäche, durch die Tatsache, daß es nicht mehr die Stoßkraft der alten Weltanschauungen hatte, sich selbst verurteilt hat, ein Anhängsel des Wirtschaftslebens zu sein. So kam er zu seiner Anschauung von der Ideologie. Der Proletarier hatte etwas anderes weniger beachtet, was aber aus dem angeführten Grunde auch auf seiten der Bürgerlichen ungesehen geblieben ist, wie das Geistesleben auch in Abhängigkeit gekommen ist von dem Staatsleben. Ich will sogar die historische Berechtigung dieser Abhängigkeit in der neueren Zeit als etwas Notwendiges ansehen. Aber auch das ist notwendig, den richtigen Zeitpunkt in Betracht zu ziehen, in dem dieses Geistesleben emanzipiert werden muß, nicht nur von dem Wirtschaftsleben, sondern auch von dem Staatsleben. Im Laufe der letzten vier Jahrhunderte ist das Geistesleben der zivilisierten Welt immer abhängiger geworden von dem Staatsleben. Man hat dies geradezu als einen Fortschritt der neueren Zeit angesehen. Gewiß, das war notwendig, um das Geistesleben herauszuheben aus den Fesseln der Kirche; jetzt aber ist dies nicht mehr notwendig. Man hat es als Fortschritt angesehen, das Geistesleben ganz unter die Fittiche des Staatslebens zu stellen. Wie konnte man spotten über das Mittelalter, das wir wahrhaftig nicht wieder heraufführen wollen, wie konnte man darüber spotten, wie damals die Philosophie, das heißt für das Mittelalter die Wissenschaft überhaupt, die Schleppe nachgetragen habe der Theologie. Nun, dazu ist es ja gekommen, daß wenigstens nicht überall die moderne Wissenschaft die Schleppe nachträgt der Theologie. Aber zu etwas anderem ist die Wissenschaft gekommen, ist das Geistesleben gekommen: zu der Abhängigkeit dieses Geisteslebens von den Bedürfnissen des Staatslebens, das eingerichtet wurde nach und nach -- das hat insbesondere die Weltkriegskatastrophe gezeigt — ganz nach den Bedürfnissen des modernen Wirtschaftslebens, die nicht allgemein menschliche Bedürfnisse waren. Gerade die Kriegskatastrophe hat uns das in Deutschland an einzelnen Erscheinungen sehr zum Bewußtsein gebracht, ich möchte sagen symptomatisch. Gewiß, ich könnte das Symptom verhundertfachen, ja vertausendfachen, aber Sie werden mich verstehen, wenn ich hinweise auf dasjenige, was aus einem gewissen Gelehrtentum hervorgegangen ist gerade während der Kriegszeit, die ja alles zum Extrem brachte. Die Sache war aber schon immer da. Ein sehr bedeutender Naturforscher der jüngsten Vergangenheit, vor dem ich als Naturforscher selbstverständlich den allergrößten Respekt habe, hat ein Wort gesprochen, das ganz besonders bezeichnend ist für die Abhängigkeit der Wissenschaft vom modernen Staate, er hat ein Wort gesprochen als Generalsekretär der Berliner Akademie der Wissenschaften, mit dem er diese Akademie der Wissenschaften nannte «Die wissenschaftliche Schutztruppe der Hohenzollern». Nun, man braucht nicht überall gerade so weit zu gehen. Mit Bezug auf Mathematik und Chemie ist die entsprechende Tatsache sehr kaschiert, doch auch da ist sie vorhanden. Aber gehen Sie hinauf in diejenigen Gebiete, die eine große Lebensfrage der Weltanschauung berühren, auf das Geschichtsgebiet, da ist in der neueren Zeit das Geistesleben wahrhaftig nichts anderes geworden als die wissenschaftliche Schutzmacht für den modernen Staat. Das Geistesleben aber kann man nicht in seinem inneren Wesen kultivieren dadurch, daß man Gesetze gibt über Lehrfreiheit, über freie Wissenschaft und freie Lehre. Gesetze haben auf das Geistesleben gar keinen Einfluß, denn das Geistesleben ruht auf den elementaren menschlichen Begabungen. Und wer das offizielle Geistesleben der neueren Zeit kennt, der weiß, wenn das auch paradox klingt — ich sage es nicht einmal gerne, denn ich habe mich mit einem gewissen Widerwillen zu dieser Überzeugung durchringen müssen —, daß dieses moderne offizielle Geistesleben nach und nach entwickelt hat einen gewissen Haß auf die Begabungen und eine gewisse Vorliebe für Produktion des Durchschnittlichen in der menschlichen Natur. Alles Geistesleben aber muß auf den ursprünglichen menschlichen Begabungen beruhen.
Wer hineinsieht in den Zusammenhang der menschlichen und individuellen Begabungen mit der sozialen menschlichen Gesellschaftsordnung, der weiß, daß das Geistesleben sich in Wirklichkeit nur beweisen kann, wenn es genötigt ist, aus seinem eigenen Wesen heraus diese Wirklichkeit zu beweisen, wenn es auf sich selbst gestellt ist von der niedersten Schule an bis hinauf zu den Hochschulen, von dem, was heute geradezu als Anhängsel des Staates empfunden wird bis zur freien Gestaltung des Künstlerischen und so weiter. Die Sozialdemokratie hat bisher nur Gelegenheit gefunden, aus Empfindungen heraus, die vielleicht verkehrt sind, das soll hier nicht taxiert werden, die Forderung aufzustellen: Religion muß Privatsache sein. In einer ähnlichen Weise muß alles Geistesleben gegenüber der Staats- und Wirtschaftsordnung Privatsache werden, wenn es seine eigene Wirklichkeit fortwährend beweisen will. Diese Wirklichkeit kann nur bewiesen werden, wenn dieses Geistesleben auf sich selbst gestellt ist. Dieses Geistesleben, wenn es auf sich selbst gestellt wird, wird ferner nicht mehr jenen Unfug treiben, den es getrieben hat, indem es sich hineingenistet hat zum Beispiel in die Rechtsordnung des Staates. Man wird das Ungeheuerliche einsehen müssen, das darin besteht, daß in ein Staatsparlament, wie es der Deutsche Reichstag war, eine bloß auf geistigen Untergründen — man mag über sie denken dem Inhalt nach, wie man will — basierte Partei wie das Zentrum, sich hineingeschlichen hat, da hinein, wo nur Menschenrechte formuliert werden sollten und dergleichen. In dem Augenblick, wo in das Staatsleben eine solche Partei hineinkommt, wird dieses Staatsleben unbedingt von der einen Seite, von der geistigen Seite her, getrübt. Denn im Staatsleben kann nur das gedeihen, worin alle Menschen gleich sind, so wie sie bis zu einem gewissen Grade in der Sprache gleich sind. Innerhalb des Staatslebens kann nur das gedeihen, was nicht auf besonderer menschlicher Begabung beruht, sondern was von Mensch zu Mensch aus dem ursprünglichen Rechtsbewußtsein heraus ausgemacht wird. Es entsteht sowohl aus dem Durchschauen des Geisteslebens wie aus dem Durchschauen der Zustände, die in der neueren Zeit entstanden sind aus der Verquickung des Geisteslebens mit dem Staate, die Forderung, das Geistesleben als eigene Organisation völlig abzutrennen und auf sich selbst zu stellen. Man braucht nicht zu befürchten, was besonders auf sozialistischer Seite gefürchtet werden wird, daß zum Beispiel die Einheitsschule, die von dieser Seite gefordert wird, dadurch gefährdet werden könnte, daß schon die niederste Schule auf die eigene Grundlage des Geisteslebens, in eine selbständige geistige Verwaltung, gestellt wird. Die Bedingungen des sozialen Lebens werden so sein in der Zukunft, daß nicht Sonderschulen für Stände und Klassen werden entstehen können. Gerade wenn der niederste Lehrer nicht Staatsdiener ist, sondern nur von einer geistigen Verwaltung abhängig ist, dann wird daraus nichts anderes entstehen können als die Einheitsschule. Denn wodurch sind die Stände entstanden? Gerade dadurch, daß verquickt wurde das Geistesleben mit dem Staatsleben.
Auf der anderen Seite muß losgelöst werden von dem Staatsleben das Wirtschaftsleben. Indem man eine solche Forderung erhebt, steht man erst recht tief im praktischen Leben drinnen. Denn im Grunde genommen kann man sagen, das Wirtschaftsleben hat, indem es sich in der neueren Zeit entwickelt hat, etwas so eigenmächtig Zwingendes, daß es hinweggeschritten ist über die veralteten Staats- und sonstigen Vorstellungen. Darüber machen sich allerdings die Menschen heute noch nicht viel Begriffe, weil sie gerade auf das nicht hinschauen, was die notwendigen Forderungen der neueren Zeit sind. Lassen Sie mich Ihnen ein konkretes Beispiel vorführen, ein Beispiel, das aber verhundertfacht werden könnte, und das zeigt, wie sich das Wirtschaftsleben in sich emanzipiert hat von den anderen Gebieten, von dem Geistesleben und dem Rechtsleben, in der modernen menschlichen Entwickelung. Ich will hinweisen auf die notwendige Gewinnung von Roheisen im Beginn der sechziger Jahre des neunzehnten Jahrhunderts. Da brauchte man für die deutsche Eisenindustrie ungefähr 799 000 Tonnen Roheisen, die von etwas mehr als 20 000 Arbeitern zutage gefördert wurden. In der verhältnismäßig kurzen Zeit bis zum Ende der achtziger Jahre brauchte man für die deutsche Eisenindustrie gegenüber den früheren 799 000 Tonnen Roheisen schon 4 500 000 Tonnen Roheisen. Diese 4 500 000 Tonnen Roheisen wurden ungefähr — es ist nur ein ganz geringer Unterschied — von derselben Anzahl, von 20 000 Arbeitern zutage gefördert. Was heißt das? Das heißt, daß unbeschadet alles desjenigen, was sonst in der Menschheitsentwickelung vorgegangen ist, unbeschadet dessen, was sich abgespielt hat in der menschheitlichen Entwickelung, mit 20 000 Menschen rein durch technische Verbesserungen, durch technische Ausgestaltungen Ende der achtziger Jahre ungefähr fünfmal mehr Eisen gefördert wurde als in den sechziger Jahren. Das heißt, das, was dem Technisch-Wirtschaftlichen angehört, das hat sich selbständig gemacht, das hat sich herausgehoben aus der übrigen menschheitlichen Entwickelung. Aber man war nicht aufmerksam darauf, man hat es gar nicht gesehen — und dieses Beispiel könnte verhundertfacht werden —, wie das Wirtschaftsleben sich emanzipierte. Nirgends ist gefolgt dasjenige, was Menschen getan haben auf dem wirtschaftlichen Gebiete selber, dem Fortschritte, der innerhalb des Wirtschaftslebens durch die Technik geschehen war. -- Man verkenne nicht die Meinung des hier Ausgeführten. Diese Meinung ist, daß wohl die Technik fortgeschritten ist, daß aber nicht auch eine Idee dafür vorhanden war, den technischen Fortschritt von einem entsprechenden sozialen Fortschritt begleitet sein zu lassen. — Derjenige, der Tatsachen zu beobachten versteht, der weiß, daß dieses moderne Wirtschaftsleben sich emanzipiert hat, und daß, wenn man dieses Emanzipieren vom Staatsleben fordert, man nichts anderes fordert, als daß die Menschen das zugestehen und solche Einrichtungen treffen sollen, wie sie sich von selbst ausgestaltet haben. So folgt noch aus manchem Beispiel, das nicht ich oder andere erdenken, das in den Tatsachen selbst lebt, die Notwendigkeit der Emanzipation des Wirtschaftslebens. Es ist das, was die Tatsachen fordern. Was wird aber die Folge sein?
Nun, eine Grundforderung, eine Fundamentalforderung des modernen Lebens kann nur erfüllt werden durch die Abgliederung des Wirtschaftslebens von dem Staatsleben. In entgegengesetztem Sinne als mancher sozialistische Denker der neueren Zeit denkt, muß hier die Entwickelung vorschreiten. Während mancher sozialistische Denker denkt, daß das Wirtschaftsleben sich entwickeln muß wie in einer großen Genossenschaft, daß es umfassen muß auch das Geistesleben und Staatsleben, muß gerade das Wirtschaftsleben sich absondern und nur verlaufen in dem Kreislauf Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsum. Das ist es aber, was allein zu einer Befriedigung notwendiger Lebensforderungen der Gegenwart führen kann.

Sehen Sie, das Wirtschaftsleben grenzt auf der einen Seite an die Naturbedingungen. Die Naturbedingungen können wir nur bis zu einem gewissen Grade meistern. Ob eine Gegend fruchtbar ist, ob der Boden Rohstoffe für die Industrie enthält, ob fruchtbare oder unfruchtbare Jahre da sind, das sind Naturbedingungen; die liegen dem Wirtschaftsleben zugrunde. Dieses baut sich als auf eine Unterlage von der einen Seite her darauf auf. Von der anderen Seite her muß es sich in Zukunft auf etwas anderem aufbauen, was ebensowenig innerhalb des Wirtschaftslebens geregelt werden kann wie die Naturkraft im Boden. Über die Naturkräfte kann man ja keine Verordnungen machen. Auf der anderen Seite muß das Wirtschaftsleben angrenzen an das Rechtsleben des Staates. So wie also das Wirtschaftsleben auf der einen Seite an die Naturbedingungen angrenzt, so muß es angrenzen auf der anderen Seite an das Rechtsleben des Staates. Dazu gehören auch die Besitzverhältnisse, gehören die Arbeitsverhältnisse, das Arbeitsrecht. Heute steht die Sache so, daß der Arbeiter noch immer trotz des Arbeitsvertrages in den Kreislauf des Wirtschaftslebens mit seiner Arbeitskraft eingespannt ist. Diese Arbeitskraft muß heraus aus dem Kreislauf des Wirtschaftslebens, trotz der Angst Walther Rathenaus. Und zwar so muß sie heraus, daß auf dem Rechtsboden des Staates, der völlig unabhängig ist vom Wirtschaftsleben, Maß, Zeit, Art der Arbeit aus rein demokratischen Rechtsverhältnissen heraus geordnet werden. Der Arbeiter wird dann, bevor er in das Wirtschaftsleben eintritt, aus der demokratischen Staatsordnung heraus Maß, Zeit und Art seiner Arbeit selbst mitbestimmt haben. Wie dieses Maß, diese Art, dieser Charakter der Arbeitskraft bestimmt ist, das wird zugrunde liegen dem Wirtschaftsleben von der einen Seite, wie ihm die Naturbedingungen zugrunde liegen von der anderen Seite. Nichts wird im Wirtschaftsleben imstande sein, den Grundcharakter dieses Wirtschaftslebens auszudehnen auf die menschliche Arbeitskraft. Der Grundcharakter des Wirtschaftslebens ist, Ware zu erzeugen, um Ware zu verbrauchen. Das ist das einzig Gesunde des Wirtschaftslebens. Und das Wirtschaftsleben hat gerade das innere Wesen, daß dasjenige, was in seinem Kreislauf eingespannt ist, bis zum letzten Ende verbraucht werden muß. Wird die menschliche Arbeitskraft eingespannt in den Wirtschaftsprozeß, dann wird sie verbraucht. Menschliche Arbeitskraft darf aber nicht restlos verbraucht werden, darf daher nicht Ware sein. Sie muß auf dem Boden des vom Wirtschaftsleben unabhängigen Rechtslebens des Staates bestimmt werden, wie unten im Boden durch die vom Wirtschaftskreislauf unabhängigen Naturkräfte eine Grundlage für dieses Wirtschaftsleben geschaffen ist. Bevor der Arbeiter anfängt zu arbeiten, hat er aus dem Rechtsleben heraus Art und Maß und Zeit seiner Arbeit bestimmt.

Ich kenne alle Einwände, die gegen das Gesagte gemacht werden können. Eines wird man einwenden können vor allem. Als eine notwendige Konsequenz dieser Anschauung ergibt sich ja doch, wird man sagen können, daß dasjenige, was man Nationalwohlstand nennt, in Abhängigkeit kommt von dem, was Arbeitsrecht ist. Ja, das wird auch geschehen, aber das wird eine gesunde Abhängigkeit sein. Das wird eine solche Abhängigkeit sein, die nicht fragt nach Produzieren und Produzieren und immer wieder Produzieren, sondern die fragt: Wie erhält sich der Mensch, der in den Wirtschaftsprozeß eingreifen muß, an Leib und Seele gesund trotz dem Wirtschaftsprozeß? Wie wird ihm neben dem Verbrauch der Arbeitskraft gesichert das Vorhandensein der Arbeitsruhe, damit er teilnehmen kann an dem allgemeinen Geistesleben, das ein allgemein menschliches Geistesleben werden muß, nicht ein Klassengeistesleben? Dazu braucht er die Arbeitsruhe. Und nur dann, wenn so viel soziales Bewußtsein entsteht, daß die Arbeitsruhe auch die rein menschlichen Bedürfnisse des Proletariats befriedigt, wenn eingesehen wird, daß diese Arbeitsruhe ebenso zum Arbeiten, zum sozialen Leben gehört wie die Arbeitskraft, dann kommen wir aus den Wirren und aus dem Chaos der Gegenwart heraus. Es ist schon notwendig, daß diejenigen, für die das Angedeutete das Beißen in einen sauren Apfel ist, doch darein beißen. Sonst werden sie auf ganz andere Weise gewahr werden, was die modernen Forderungen bedeuten, die nicht aus Menschenseelen allein entspringen oder aus menschlichen Köpfen, sondern aus dem geschichtlichen Werden der Menschheit selber. Dann, wenn diese Forderung bezüglich des Arbeitsrechtes erfüllt wird, dann wird jegliche Preisbildung in gesunder Weise abhängig sein von dem Arbeitsrechte und nicht umgekehrt, wie es heute trotz mancher Arbeiterschutzgesetzgebung noch ist, wird der Lohn, das heißt, der Preis der menschlichen Arbeitskraft, von den sonstigen Verhältnissen des Wirtschaftskreislaufes abhängen. Der Mensch wird bestimmend werden für dasjenige, was im Wirtschaftsleben da sein kann. Allerdings wird man nach einer gewissen Richtung hin ebenso wie der Natur gegenüber, der man durch technische Einrichtungen nur in beschränktem Maße beikommt, vernünftig sein müssen in der Bestimmung des Arbeitsrechtes und der Besitzverhältnisse. Aber im ganzen muß das Wirtschaftsleben eingespannt sein zwischen dem Rechtsleben und den Naturbedingungen.

Dieses Wirtschaftsleben selber, es muß aufgebaut werden auf den rein wirtschaftlichen Kräften, auf Assoziationen, die zum Teil aus den Berufsständen heraus sich bilden werden, aber namentlich aus der Harmonie von Konsumtion und Produktion.

Ich kann heute aus Mangel an Zeit nicht eingehen auf die Ursachen der großen Wirtschaftskrisen, namentlich nicht darauf, wie sie zuletzt hineingeführt haben in die große Katastrophe, Bagdadbahn und dergleichen, aber notwendig ist doch, zu betrachten — und man kann es konkret zeigen —, wie diese Dinge eigentlich gedacht werden müssen.

Sehen Sie, ein gesundes Wirtschaftsleben kann sich nur ergeben, wenn die Konsumtionsverhältnisse als das Ausschlaggebende betrachtet werden, nicht die Produktionsverhältnisse. Nun darf ich vielleicht etwas anführen, was als Versuch einmal unternommen worden ist, was nur deshalb nicht gelungen ist, weil eben innerhalb der ganzen alten Wirtschaftsordnung solch ein einzelner Versuch scheitern muß. Er kann erst gelingen, wenn in radikaler Weise die Wirtschaftsordnung emanzipiert ist von dem anderen Leben. In einer Gesellschaft, die ja die meisten von Ihnen nicht sehr lieben, weil sie viel verleumdet worden ist, versuchten wir, bevor die Kriegskatastrophe herankam, auf einem kleinen Gebiete, auf dem Gebiete der Brotproduktion, einiges von dem zu bewerkstelligen, was ausgebaut, natürlich unermeßlich ausgebaut, Wirtschaftsordnung der Zukunft werden muß. Wir waren eine Gesellschaft, wir konnten Konsumenten für Brot zur Verfügung stellen. Die Konsumenten waren zuerst da, und es handelte sich darum, daß nach dem Bedarf der Konsumtion produziert wurde. Aus verschiedenen Gründen ist die Sache gescheitert, besonders aber während der Kriegskatastrophe, wo solche Dinge nicht möglich waren. Nehmen Sie aber ein anderes Beispiel, das Ihnen vielleicht sonderbar erscheinen wird, weil es gegenüber dem «Idealismus» der heutigen Zeit in ungerechtfertigter Weise für viele — die Idealisten des Materialismus sind ja sonderbare Leute — das Geistesleben mit dem Wirtschaftsleben verquickt. In derselben Gesellschaft, die, wie gesagt, viele von Ihnen nicht lieben werden, versuchte ich auch immer das wirtschaftliche Element der geistigen Produktion auf eine gesunde Basis zu stellen. Bedenken Sie nur einmal, auf welcher ungesunden Basis, wirtschaftlich gedacht, die heutige geistige Produktion vielfach steht. Sie ist in dieser Beziehung wahrhaftig mustergültig für das, was auch auf den breitesten Gebieten unseres Wirtschaftslebens nicht herrschen sollte. Der oder jener — nun, wer ist denn heute nicht Schriftsteller? — schreibt ein Buch oder Bücher. Solch ein Buch wird in der Auflage von tausend Exemplaren gedruckt. Nun gibt es heute wahrhaftig recht viele Bücher, die in solcher Auflage gedruckt werden, von denen aber etwa fünfzig verkauft werden, die anderen werden makuliert. Was ist da eigentlich geschehen, wenn 950 Bücher makuliert werden? Da haben soundso viele Setzer, soundso viele Buchbinder unproduktiv gearbeitet, es wurde Arbeit geleistet, zu der nicht das geringste Bedürfnis vorlag. Das geschieht auf dem geistigen Gebiet in bezug auf das Wirtschaftsleben, in bezug auf das Materielle. Ich glaubte, daß das Gesunde dieses sei: daß selbstverständlich zuerst die Bedürfnisse geschaffen werden müssen. Und innerhalb dieser Gesellschaft, die mit Recht oder mit Unrecht viele von Ihnen nicht lieben, ist die Notwendigkeit eingetreten, eine solche Buchhandlung zu begründen, wo ein Buch nur dann erscheint, wenn man sicher ist, daß es Abnehmer findet, wo nur so viel Exemplare produziert werden, als Bedürfnis da ist, so daß nicht menschliche Arbeit von Setzern und Buchbindern in das Nichts zersplittert wird, sondern wo das, was geschaffen wird, den menschlichen Bedürfnissen, die man meinetwillen unrecht finden mag, angepaßt ist. Und das ist es, was zu geschehen hat, daß die Produktion den Bedürfnissen angepaßt werden muß. Das kann aber nur geschehen, wenn auf Grundlage von Assoziationen in der geschilderten Art das Wirtschaftsleben aufgebaut wird.














Seit dem achtzehnten Jahrhundert tönt herein in das moderne soziale Leben die dreifache Devise: Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit. Wem tönten diese drei Worte nicht so in das menschliche Herz hinein, daß er weiß, mit ihnen ist Großes gesagt. Aber es hat gescheite Leute im Laufe des neunzehnten Jahrhunderts gegeben, die bewiesen haben, diese drei menschlichen Impulse widersprechen sich. Sie widersprechen sich auch wirklich. Drei teure menschliche Devisen widersprechen sich. Warum denn? Weil sie entstanden sind in einer Zeit, in der man, soweit diese Devisen in Betracht kommen, richtige menschliche Impulse empfand, aber in der man noch hypnotisiert war vom Einheitsstaat. Man konnte noch nicht durchschauen, daß nur in der Dreigliederung in einen geistigen Organismus, einen Wirtschaftsorganismus, einen Staatsorganismus das Heil der Zukunft liegen kann. Und so glaubte man in einem Einheitsstaat Freiheit, Gleichheit und Brüderlichkeit verwirklichen zu können. Da widersprechen sie sich. Gliedern Sie den gesunden sozialen Organismus in seine drei naturgemäßen Glieder, dann haben Sie die Lösung für dasjenige, woran die Menschenseele brütet seit mehr als einem Jahrhundert: Freiheit ist der Grundimpuls des geistigen Lebens, wo auf die Freiheit der individuellen menschlichen Fähigkeiten gebaut werden muß. Gleichheit ist der Grundimpuls des Staats- und Rechtslebens, wo alles hervorgehen muß aus dem Bewußtsein der Gleichheit der menschlichen Rechte. Brüderlichkeit ist das, was auf dem wirtschaftlichen Lebensgebiet herrschen muß im großen Stile; aus den Assoziationen wird diese Brüderlichkeit sich entwickeln. Einen Sinn bekommen plötzlich diese drei Worte, einen ungeahnten Sinn, wenn man das Vorurteil von dem Einheitsstaat fallen läßt und sich durchringt zu der Überzeugung von der Notwendigkeit der Dreigliederung.
Alle diese Dinge kann ich ja nur andeuten, und ich kann verstehen, wenn heute noch viele sagen: diese Dinge erscheinen mir unverständlich. Ich habe mich immer wieder bemüht, in dem Aufrufe den Grund des eigentlichen Nichtverstehens zu suchen. Und viele waren unter denen, die da sagten, daß sie ihn unverständlich finden, bei denen ich zum Beispiel nicht recht verstehen kann, wie sie dann rechtfertigen wollen, was sie alles verstanden haben, wenn es ihnen zu verstehen befohlen worden ist in den letzten viereinhalb Jahren. Da haben die Leute manches verstanden, was ich wahrhaftig nicht verstanden habe. Aber mit diesem Aufruf dringt etwas an die Menschenseele, das sie verstehen soll aus ihrer freiesten innersten Entschließung heraus. Dazu bedarf es allerdings der inneren Kraft der Seele. Aber dieser inneren Kraft der Seele wird es bedürfen, wenn wir herauskommen wollen aus dem Chaos und den Wirren dieser Zeit. Der Aufruf war zunächst versucht worden mitten in der furchtbaren Zeit drinnen, in der wir standen, denn er war zuerst gedacht — jetzt sind wir ja in ein anderes Stadium eingetreten — als Grundlage für eine solche auswärtige Politik, von der ich annehmen konnte, daß bei einer gewissen Belebung der Ideen dieses Aufrufes, trotzdem sie nur scheinen wie innerpolitische Ideen, es möglich gewesen wäre, daß sie hineingetönt hätten in den Donner der Kanonen in den letzten Jahren. Dann wäre von Mitteleuropa etwas ausgeflossen, wovon man hätte glauben können, es hätte so in die Welt hinausgetönt, daß es gewachsen gewesen wäre den sogenannten Vierzehn Punkten Woodrow Wilsons. Diesen vierzehn Punkten, die wahrhaftig in einem ganz anderen als im mitteleuropäischen Interesse gefaßt sind, hätte das mitteleuropäische Interesse entgegengestellt werden müssen. Dann wäre eine Möglichkeit gewesen, von Verständigung zu sprechen, während alles andere Verständigungsgerede hohl war. Das ist es, was zuerst versucht worden ist da, wo es hätte Wirkung haben können. Aber man predigte tauben Ohren. Diejenigen Leute, die dazumal noch Einfluß hatten, diejenigen, die die Nachfolger derer waren, die von den «Fortschritten der allgemeinen Entspannung» vor dem Hinmorden von zehn bis zwölf Millionen Menschen gesprochen haben, ihnen wurde gesagt: Sie haben die Wahl, entweder jetzt Vernunft anzunehmen oder etwas Verderbliches zu erwarten. Dasjenige, was in diesem Aufrufe steht, so sprach ich im Jahre 1917 in einem entscheidenden Augenblick, das ist nicht der Einfall eines Menschen, das ist aus hingebungsvollem Beobachten der Entwickelungsnotwendigkeiten Mittel- und Osteuropas entstanden. Sie haben die Wahl, entweder das, was sich verwirklichen will, aus Vernunft zunächst hinzustellen vor die Menschheit, damit diese Menschheit Mitteleuropas wieder ein Ziel hat und davon sprechen kann wie die westlichen Menschen, oder Sie stehen vor den furchtbarsten Kataklysmen und Revolutionen. Man hörte sich solche Sachen dazumal an, man verstand sie auch; aber man hatte nicht den Willen, oder besser gesagt, man fand nicht die Brücke vom Verstandesverstehen bis zur Entfaltung des Willens. Heute sprechen die Tatsachen laut davon, daß diese Brücken vom Verstehen zum Wollen gefunden werden müssen. Das ist es, was durch diesen Aufruf der Menschheit gesagt werden soll. Verstanden werden soll dieser Aufruf aus freiem innerem Entschließen heraus. Verstanden werden soll er aus dem Denkwillen heraus.
Was ich dazu beitragen kann durch das in diesen Tagen erscheinende Buch «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft», das werde ich dazu tun. Aber die Menschheit wird sich dazu bekennen müssen, daß ganz neue Denkgewohnheiten für den Neuaufbau notwendig sind, daß etwas notwendig ist, was nicht links und nicht rechts in solcher Weise gedacht worden ist. Man sollte die Dinge nicht leicht nehmen. Die Menschheit wird sich dazu bequemen müssen. Dazu bequemt sie sich ja, äußerlich durch die Tatsachen gezwungen, einzusehen, daß die Zeit vorüber ist, in welcher man der Menschheit weismachte: Glücklich, zufrieden, sozial lebensfähig könnt ihr nur sein, wenn Thron und Altar in Ordnung sind. Vom Osten von Europa tönt heute ein anderes Lied herüber: «Thron und Altar» sollen ersetzt werden durch «Kontor und Fabrik». In dem Schoße desjenigen, was in Kontor und Fabrik entsteht, liegt etwas ganz Ähnliches wie in dem, was unter dem Einfluß von Thron und Altar entstanden ist. Einzig und allein, wenn wir uns bequemen, weder nach links noch nach rechts zu schauen, sondern nur auf die großen historischen Entwickelungsnotwendigkeiten, werden wir den Weg finden, durch den wir ankommen bei dem, was wir brauchen, nämlich bei nichts Außermenschlichem, weder bei Thron und Altar noch bei Kontor und Fabrik, sondern bei dem befreiten Menschen. Denn dadurch, daß Sie den sozialen Organismus dreigliedern, lassen Sie den Menschen teilnehmen an allen drei Gliedern. Er steht im Wirtschaftsleben, er steht im demokratischen Staate, er steht im Geistesleben drinnen oder hat ein bestimmtes Verhältnis dazu. Er wird nicht zersplittert, sondern er wird das verbindende Glied der drei Gebiete sein. Nicht um Aufrichtung der alten Standesunterschiede handelt es sich, sondern gerade um eine Überwindung der alten Standesunterschiede, um ein vollständiges Ausleben des freien Menschen, dadurch, daß der soziale Organismus selbst in gesunder Weise das äußere Leben des Menschen gliedert. Das ist das, um was es sich in Zukunft handelt. Wir können den Menschen nur befreien, wir können ihn nur auf sich selbst stellen, wenn wir ihn so in die Welt stellen, daß er, ohne daß sein Menschentum zersplittert wird, in allen drei Gebieten drinnen steht.

Man kann ja allerdings sehen, wie diese Dinge heute noch unter Umständen recht schwer begriffen werden. Neulich hielt ich in einer Stadt in der Schweiz auch einen Vortrag über diese Sachen. Da stand ein Diskussionsredner auf, der sagte, die Dreigliederung verstehe er nicht recht, denn die Gerechtigkeit würde sich dann nur entwickeln auf dem Boden des Staates, sie müsse doch auch das Geistesleben, das Wirtschaftsleben durchdringen, also es müsse auf allen drei Gebieten die Gerechtigkeit entwickelt werden. Ich antwortete mit einem Vergleich, um die Sache klarzumachen. Ich sagte: Nehmen wir einmal an, eine ländliche Familiengemeinschaft bestünde aus dem Herrn, der Frau, aus Kindern, Mägden und Knechten und aus drei Kühen. Die ganze Familie braucht Milch zum Leben, aber es ist doch nicht notwendig, daß die ganze Familie Milch produziere, wenn die drei Kühe Milch produzieren, wird die ganze Familie Milch haben. — So wird dann in allen drei Gebieten des sozialen Organismus Gerechtigkeit walten, wenn auf dem Rechtsboden, auf dem Boden des emanzipierten Staates die Gerechtigkeit produziert wird. Es handelt sich darum, aus den gescheiten Gedanken und Ideen zu den einfachen Wirklichkeitsgedanken und Wirklichkeitsideen zurückzukehren. Ich bin der Überzeugung, dieser Aufruf wird aus dem Grunde nicht verstanden, weil ihn die Leute nicht einfach genug nehmen. Die ihn einfach nehmen, die werden sehen, wie aus ihm und seinen Ideen die Sehnsucht sprechen will, daß wir aus den Wirren der Gegenwart, aus dem Chaos der Gegenwart, aus den Prüfungen der Gegenwart allmählich zu einem Leben kommen, in dem sich gerade durch die Dreigliederung des sozialen Organismus der einheitlich gesunde Mensch, der seelisch, leiblich, geistig gesunde Mensch entwickeln kann.
Schlußwort nach der Diskussion
Jemand stellt die Frage an Dr. Steiner, wo in unserem deutschen Leben augenblicklich, in der Form, wie die heutige Regierung besteht, die beste Möglichkeit sich zeigt, die ausgesprochenen Ideen in die Wirklichkeit zu übertragen. Wird die Hoffnung vorhanden sein, daß bei einem Umsturz mehr zu erwarten ist für diese Gedanken, die heute abend hier vorgetragen worden sind, oder wird mehr zu erwarten sein für den Ausbau dieser Ideen, wenn die heutige mehrheitssozialistische Regierung bestehen bleibt?
DR. STEINER: Wer versucht, tiefer in dasjenige einzudringen, was dieser Aufruf eigentlich meint, der wird, wie ich glaube, nicht schwer die Richtung finden können, in der die bedeutungsvollen, inhaltsschweren Fragen des verehrten Vorredners gestellt sind. Ich möchte auf die historische Erscheinung, welche der verehrte Herr Vorredner berührt hat, mit ein paar Worten eingehen. -- Sehen Sie, ich habe es im Vortrage nur an zwei Stellen getan, allein ich glaube, daß das heutige öffentliche Leben für denjenigen, der wirklich versucht, in dasselbe einzudringen, und der es wagt, der sich zutraut es zu wagen, mitzureden, daß dieses öffentliche Leben in einer gewissen Weise seine Spiegelbilder in das persönliche Erleben schon hineingeworfen haben muß. — Ich habe nur an zwei Stellen Persönliches angeführt, allein ich darf gerade vielleicht anknüpfend an diese Frage sagen: Ich bin ja eigentlich selber aus proletarischen Kreisen hervorgegangen, und ich weiß mich heute noch zu erinnern, wie ich als Kind zum Fenster hinausgesehen habe, als die ersten österreichischen Sozialdemokraten in großen Demokratenhüten vorbeigingen, um die erste österreichische Versammlung im benachbarten freien Walde abzuhalten. Es waren zum größten Teil Bergarbeiter. Von da ab konnte ich eigentlich alles miterleben, was sich innerhalb der sozialistischen Bewegung abgespielt hat in der Art, wie ich es im Vortrag charakterisiert habe und wie es sich ergibt, wenn man vom Schicksal bestimmt ist, nicht bloß über das Proletariat, sondern mit dem Proletariat zu denken, wobei man sich ja noch immer einen freien Ausblick auf das Leben und alle einzelnen Gebiete des Lebens wahren kann. Vielleicht habe ich gerade Zeugnis dafür abgelegt im Jahre 1892, als ich meine «Philosophie der Freiheit» geschrieben habe, die wahrhaftig gerade für diejenige Struktur des menschlichen Gesellschaftslebens eingetreten ist, welche heute von mir angesehen wird als notwendig gerade zur Entwickelung der menschlichen Begabung. Nun, sehen Sie, in den achtziger Jahren des vorigen Jahrhunderts konnte man an vielen Diskussionen und dergleichen innerhalb der sozialen Bewegung teilnehmen, in denen sich spiegelte, was da heraufkam an sozialistischen Ideen. Ich möchte sagen, ein gewisser Grundton war in alledem.
Es würde natürlich zu weit führen, darüber zu sprechen, denn die Geschichte des modernen Sozialismus ist eine sehr große; es würde zu weit führen, wollte ich über dieses Kapitel ausführlicher werden, daher wird das, was ich sage, schon dem Schicksal unterliegen, daß man gewissermaßen obenhin charakterisieren muß. In alledem, was in der proletarisch-sozialistischen Weltanschauung so recht lebte, war etwas, was ich bezeichnen möchte als Gesellschaftskritik. Es war etwas, was mit ungeheurer Schärfe, mit der Schärfe des menschlichen Selbsterlebnisses hinweisen konnte auf den ganzen Prozeß des modernen Lebens seit vier Jahrhunderten. Man erlebte die sozialen Unmöglichkeiten der Gegenwart. Allein auch wenn man in kleinem Kreise über diese Dinge sprach, die Kundigsten, die Tätigsten -- ich führe als Beispiel den jüngst verstorbenen Viktor Adler und E. Pernerstorf er an —, die Kundigsten hörten mit der Diskussion in einem bestimmten Augenblick auf, dann wenn Vorstellungen entwickelt werden sollten über dasjenige, was geschehen soll, wenn jene innere Konsequenz, auf die man hinwies, die innere Konsequenz der modernen Wirtschaftsordnung, zu ihrer Auflösung führte, was man nannte «die Expropriation der Expropriateure». Was soll dann geschehen? Wenn man die Nullität desjenigen, was damals als Antwort auf diese Frage gegeben wurde, was dann geschehen solle, ins Auge faßte, konnte man schon eine gewisse Kultursorge bekommen, denn man konnte dazumal schon in eine Zukunft blicken, die jetzt eigentlich da ist. In jene Zukunft, in der diejenigen, die so dachten, wie die Leute damals gedacht haben, aufgerufen werden zu positivem Schaffen. Diejenigen, die nun hervorgegangen sind aus diesen Anschauungen, die einem solche Kultursorgen machten — man brauchte ja wahrhaftig nicht ein fanatischer Bourgeois zu sein, um diese Kultursorge in der Diskussion mit Sozialdemokraten zu bekommen, das konnte aus ehrlichem menschlichem Denken und Wollen hervorgehen —, die Nachkommen dieser Leute sind eben die gegenwärtigen Mehrheitssozialisten, und die Kultursorge ist heute vor Tatsachen geführt. Das ist auf der einen Seite. Auf der anderen Seite haben alle die Leute, die so gesprochen haben, gesagt: Laßt uns nur ans Ruder kommen, dann wird sich das übrige schon ergeben. — Wenn man nicht glauben konnte, daß sich «das übrige schon ergeben werde», wurde man doch mehr oder weniger Prophet desjenigen, wovor man heute steht: vor der Ratlosigkeit der Nachfolger dieser Leute gegenüber den Tatsachen. Dazumal war man ein fanatischer Kerl, wenn man hinwies auf das, was heute eingetreten ist.
Wahrhaftig, ich bewundere Karl Marx wegen seiner Gedankenschärfe, wegen seines umfassenden historischen Blickes, wegen seines großartigen umfassenden Gefühles für die proletarischen Impulse der neueren Zeit, wegen seiner gewaltigen kritischen Einsicht in den Selbstzersetzungsprozeß des modernen Kapitalismus und wegen seiner vielen genialen Eigenschaften. Wer ihn aber kennt, der weiß, daß Karl Marx im Grunde genommen eben der große Sozialkritiker war, der jedoch immer da im Stiche läßt, wo hingewiesen werden soll auf das, was eigentlich zu geschehen hat. Schon da liegt der Ursprung desjenigen, was wir heute als Tatsachen sehen, besser gesagt, als Unvermögen sehen, zu einem positiven Aufbau zu kommen. Nun sehen wir heute nicht nur die Konsequenz der Tatsachen, sondern auch die Konsequenz der Meinungen. Sehen Sie, als ich neulich an einer anderen Stelle, auch in Basel, aber vor einem anderen Publikum als das vorhin gemeinte, einen Vortrag hielt, da antwortete ein Diskussionsredner, es sei vor allen Dingen notwendig, wenn man zum Heile kommen wolle, daß Lenin Weltherrscher würde. Die anderen sozialen Angelegenheiten seien national. International sei, Lenin müsse Weltherrscher werden. Nun, gegenüber einer solchen Bemerkung mußte ich mir doch folgendes zu sagen erlauben: Wie wir auch den Begriff der Sozialisierung auffassen, mehr oder weniger der eine aus Einsicht, der andere aus Vorliebe oder unter dem Zwange der Tatsachen, — seien wir doch auch in diesen Dingen ein wenig konsequent. Wenn man sozialisieren will, dann glaube ich, muß das erste sein, was man sozialisiert, die Herrschaftsverhältnisse. Wer einen Weltherrscher fordert, der mag auf manchem Gebiet sozialisieren, auf dem Gebiet der Herrschaftsverhältnisse sozialisiert er gewiß nicht. Sozialisierung der Herrschaft ist das, was zunächst wirklich eine Grundforderung ist. So, sehen Sie, kann man heute radikal sein und grundkonservativ, sogar furchtbar reaktionär sein. So sind oft die, die heraufgekommen sind durch das, was ich charakterisiert habe.
Man muß heute in vielen Dingen paradox denken, weil das, was wahr ist, den Denkgewohnheiten so sehr widerspricht, daß die Leute heute lieber Widersprüche hinstellen als einfache Wahrheiten. Aber wir brauchen auch die Konsequenz der Meinungen. Betrachten wir einmal die Meinung eines so konsequenten Denkers — man mag sich zu ihm stellen, wie man will —, wie Lenin ist. Denn konsequent ist er schon, auch in bezug auf ein gewisses Handeln ist er konsequent. Betrachtet man seine Anschauung, so muß man zunächst sagen, er ist seiner Meinung nach ganz feststehend, mehr als alle anderen, vor allem mehr als die Mehrheitssozialisten, auf dem, was Marxismus ist. Und in einem seiner Bücher, das ist sehr interessant, macht er gerade aus dem Marxismus heraus eine höchst interessante Bemerkung. Sie ist um so interessanter, wenigstens in formeller Beziehung, als sie nicht gemacht wird von einem, der in seinen vier Wänden über sozialistische Parteien schreibt, oder von einem, der vielleicht ein Minister oder sonst im öffentlichen Amt ist, sondern von einem allmächtigen Manne. Er bespricht jene Anschauungen des Marxismus, in denen darauf hingewiesen wird, wie der alte bürgerliche Staat übergehen muß in den proletarischen Staat, wie dieser proletarische Staat aber nur die einzige Aufgabe habe, sich selbst allmählich zu töten. Also Begründung eines Staates, der solche Gesetze macht, die ihn schließlich töten. In diesem Staate wird eine Gesellschaftsordnung sein, durch die alle Menschen gleich sind nicht nur in bezug auf das Gesetz, sondern auch in bezug auf wirtschaftliche und geistige Verhältnisse. Oh, die geistigen Arbeiter werden keinen Pfennig mehr haben als die physischen Arbeiter. Aber gleichzeitig ist Lenin durchaus der Ansicht, daß das nur ein Übergang ist. Denn es müsse, und das leitet er auch aus dem Marxismus her, nachdem der proletarische Staat getötet sein wird, also alles das, was er heute anstrebt, untergegangen sein wird, dann das andere kommen, das eigentliche große Ideal, das darin sich ausleben wird, daß eine Gesellschaftsordnung da sein wird, in welcher jeder haben wird, jetzt nicht das gleiche wie der andere, sondern wo jeder haben wird nach seiner Begabung und seinen Bedürfnissen. Aber — jetzt bedenken Sie dieses große Aber —, aber, sagt Lenin, dieser Zustand ist mit den gegenwärtigen Menschen nicht zu erreichen, da muß erst ein neuer Menschenschlag kommen. Sehen Sie, das ist auch in einer gewissen Beziehung ein richtiges Denken, nur in eigentümlicher Weise ein richtiges Denken. Da haben Sie auf der einen Seite das Negative und auf der anderen Seite das Negative, das zur heutigen Tatsachenkonsequenz geführt hat, wo die Leute vor Aufgaben stehen, die sie aus alten Theorien, aus alten Dogmen heraus nicht bewältigen können. Sie haben die Meinungskonsequenz. Es soll etwas durchgeführt werden, aber für Menschen, die noch nicht da sind.
Nun, sehr verehrte Anwesende, gegenüber alledem versucht unser Aufruf etwas für Menschen, die da sind. Und gerade dadurch unterscheidet sich unser Aufruf von allem anderen, daß er radikal anders ist als im Grunde genommen alles andere, was auf diesem Gebiete jetzt auftritt. Was tritt sonst auf? Programme! Nun, Programme sind heute so billig wie Brombeeren. Man gründet eine Gesellschaft, eine Partei, macht ein Programm, das ist sehr leicht. Aber darum handelt es sich nicht. Dieser Aufruf steht nicht auf theoretischem, auf dogmatischem, sondern auf einem Wirklichkeitsboden, auf einem wirklich praktischen Boden. Daher richtet er sich nicht an Programme, sondern an Menschen.
Oft und oft hat man gesagt, wenn der Mensch von Geburt an einsam auf eine Insel versetzt wird, lernt er niemals sprechen, sprechen lernt er nur in der Gesellschaft von Menschen. So können sich die sozialen Impulse niemals in einzelnen Menschen entwickeln, sondern nur im Zusammenleben mit den anderen Menschen. In einer eigentümlichen Weise entwickeln sie sich im einzelnen Menschen. Dafür ein Beweis. Sie kennen heute unter den Bolschewiken Lenin, Trotzki und so weiter. Ich will Ihnen einen anderen Bolschewisten nennen, an den Sie vielleicht noch nicht gedacht haben, und bei dem Sie sehr erstaunt sein werden, wenn ich ihn einen Bolschewisten nenne. Dieser Bolschewist ist Johann Gottlieb Fichte! Kein Mensch kann größeren Respekt haben vor Johann Gottlieb Fichte als ich, aber lesen Sie seinen «Geschloßnen Handelsstaat», lesen Sie die Gesellschaftsordnung, die er darin entwirft. Wahrhaftig, sie wird in Rußland verwirklicht. Was liegt da eigentlich zugrunde? Fichte war ein großer Philosoph, war ein großer Denker, kann man sagen, alle diejenigen geistigen Wege, die er gegangen ist, die geht man mit Recht, wenn man dasjenige, was im menschlichen Innern veranlagt ist, was aus der menschlichen Begabung herausfließt, zur Entfaltung bringt. Aber die neuere Zeit hat gerade den Menschen auf die Spitze der individuellen Persönlichkeit gestellt. Auf der einen Seite müssen wir heute diese Persönlichkeit ausbilden, aber aus ihr kommt ebensowenig eine soziale Ordnung, wie aus dem einzelnen Menschen die Sprache kommt, wenn er sich allein entwickelt. Soziale Ideen, soziale Impulse, soziale Einrichtungen können sich nur entwickeln in der Sozietät selber. Daher sollte man keine sozialen Programme aufstellen, sondern bloß finden: Wie müssen die Menschen sozial organisiert sein, wie müssen sie zusammen leben, damit sie in diesem Zusammenleben die richtigen sozialen Impulse finden? Das ist das, was gesucht wird in diesem Aufruf. Das ist das, worauf es ankommt: Wie die Menschen gegliedert sein müssen im sozialen Organismus, damit sie im Zusammenhang, der sich dann ergibt aus der richtigen Gliederung, die sozialen Impulse finden. Dieser Aufruf glaubt nicht an die Idee, die bei sozialen Denkern so sehr häufig da ist, daß man gescheiter sei als alle anderen Menschen. Das bildet sich der nicht ein, der den Aufruf geschrieben hat; aber er glaubt, mit diesem Aufrufe zu einem brennenden Punkt der Wirklichkeit hingeführt zu haben. Zu den Menschen, zu denen ich oft gesprochen habe im kleineren Kreis, habe ich wiederholt gesagt: Ich könnte mir denken, daß von dem, was zugrunde liegt dem Aufrufe, kein Stein auf dem andern bleibt, daß alles anders wird, als es zunächst ausgedacht ist, aber darauf kommt es nicht an. Darauf kommt es an, daß man die Wirklichkeit so angreift, wie es hier gemeint ist, dann werden die Menschen, die die Wirklichkeit so angreifen, etwas herausfinden, was auch wirklichkeitsgemäß sein wird. Es kommt mir nicht auf ein Programm, nicht auf Einzelheiten an, sondern darauf, daß die Menschen so zusammenwirken, daß durch das Zusammenwirken die sozialen Impulse gefunden werden. Das ist das, was heute einem wirklichkeitsgemäßen Denken zugrunde liegen muß: die Menschen in das richtige Verhältnis zu bringen. Wenn der Mensch aus sich selber herausspinnen will, wie Lenin, wie Trotzki, wie auch Fichte getan haben, irgendein sozialistisches Programm, so wird nichts daraus, weil das sozialistische Wollen nur im sozialen Zusammenhang sich entwickeln kann.
Daher hat man aufzusuchen die richtige Struktur, die richtige Gestaltung des gesunden sozialen Organismus. Das, was heute als sozialistische Theorie lebt, erinnert einen an alten Aberglauben, den Goethe im «Faust» behandelt hat, erinnert daran, wie man im Mittelalter aus den reinen Verstandesideen heraus zusammensetzen wollte gewisse Substanzen der Welt, um einen Homunkulus zu erzeugen. Darauf sieht man heute als auf einen mittelalterlichen Aberglauben gewiß mit Recht zurück. Aber in der menschlichen Erstwickelung scheint es so zu sein, daß der Aberglaube aus dem einen Gebiet in ein anderes flüchtet. Die Homunkulusse sucht man nicht mehr in der Retorte, aber man versucht aus allerlei Gedankeningredienzien zusammenzusetzen ein Idealbild der sozialen Ordnung. Das ist soziale Homunkulusbildung, soziale Alchimie. Unter diesem Aberglauben leidet heute die Welt. Dieser Aberglaube muß verschwinden. Klar muß werden, daß die Wirklichkeit angefaßt werden muß, daß darauf hingewiesen werden muß, wie die Menschen im sozialen Organismus stehen müssen. Deshalb sagte ich: Schließlich kommt es mir nicht darauf an, wie diejenigen heißen, die sich beteiligen werden an dem Neuaufbau da oder dort. Darauf kommt es nicht an, welche ehemaligen Klassen und Gesellschaftskreise diejenigen sein werden, die sich an diesem Neuaufbau beteiligen. Darauf kommt es nicht an, ob sie dasjenige, was notwendig ist, so oder so nennen, ob es Diktatur einzelner in der Übergangszeit, ob es schon verbreitete Demokratie sein wird, das alles sind schließlich doch sekundäre Fragen. Das, um was es sich handelt, ist, daß das Richtige gedacht, daß das Richtige empfunden, daß das Richtige gewollt wird. Immer wieder möchte ich betonen, man kann allerlei schöne Gedanken über die sozialen Einrichtungen haben, man muß sich heute auf jedem Platze, wo man nur kann, der Neugestaltung der sozialen Einrichtung widmen, das ist ganz richtig. Aber derjenige, der tiefer in die Verhältnisse hineinzuschauen glaubt, der muß auch annehmen, daß sich ihm aus diesen Verhältnissen heraus das Folgende offenbart.
Machen Sie heute noch so gute Einrichtungen, lassen aber die Denkgewohnheiten der Menschen so wie sie sind, dann haben Sie in zehn Jahren von diesen Einrichtungen nichts. Heute brauchen wir nicht bloß eine Änderung der Einrichtungen. So paradox es klingt, was wir heute brauchen, sind andere Köpfe auf unseren Schultern! Köpfe, in denen neue Ideen sind! Denn die alten Ideen haben uns in das Chaos hineingebracht. Das muß eingesehen werden. Daher handelt es sich heute darum, Aufklärung über die Lebensbedingungen des gesunden sozialen Organismus in den weitesten Kreisen zu verbreiten. Wichtig ist es heute, anzufangen mit dem freien Geistesleben, anzufangen damit, überall die Möglichkeiten zu erweitern, die Menschen zum Verständnis der gesunden Bedingungen des sozialen Organismus zu bringen. Wir brauchen vor allen Dingen Menschen, welche nicht soziale Alchimie, sozialen Homunkulismus treiben, sondern Menschen, die aus der sozialen Wirklichkeit heraus schaffen. Deshalb glaube ich nicht, wenn auch auf den vergangenen Umsturz ein anderer Umsturz und noch ein anderer und noch ein anderer folgt, ohne daß gründlich umgelernt wird mit Bezug auf die Gedanken, daß ein Umsturz etwas Heilsames bringt. Erst dann, wenn es ein Ideal wird, einzugehen auf die gesunde Organisation des Geisteslebens, Verbreitung gesunder Ideen, Erregung gesunder Empfindungen, dann werden die Menschen da sein — gleichgültig, wie sie sich geltend machen, sei es in der Räteregierung oder in etwas anderem —, welche imstande sein werden, die Gesundung des sozialen Organismus herbeizuführen. Das halte ich für das Wichtigste. Das Wichtigste ist die Revolutionierung der menschlichen Gedanken-, Empfindungs- und Willenswelt. Aus dieser Grundlage heraus wird sich erst dasjenige ergeben können, was der Herr Vorredner herbeisehnt. Ich glaube nicht, daß ohne diese Grundlagen durch irgend etwas anderes das Heil kommen kann. Weil ich die Sache so ernst betrachte, habe ich mich auf das Gebiet begeben, das in dem Aufrufe seinen Ausdruck gefunden hat. Nur wenn sich immer mehr und mehr Menschen finden, die den ehrlichen Willen und den Mut haben, diese Dreigliederung radikal zuerst zu verstehen und dann durchzuführen — durchzuführen ist sie von jedem Punkte aus, an dem man heute im praktischen Leben drinnensteht —, wenn genügend Menschen mit neuen Gedanken ablösen werden die Menschen mit alten, unfruchtbaren Gedanken, dann wird auf irgendeine Weise dasjenige werden, was zum Heile der Menschen und zur Befreiung der Menschen geschehen muß.

Ein kommunistischer Redner zweifelt daran, daß die Sozialisierung in der Form des Vortrages mit den heutigen Menschen durchgeführt werden könne.
DR. STEINER: Im Grunde genommen ist wohl nicht viel zu sagen in Anknüpfung an das, was der verehrte Vorredner gesagt hat, und zwar aus dem Grunde, weil er sich ja letzten Endes für die Dreigliederung ausgesprochen hat und eigentlich nur an einem gewissen Pessimismus laboriert, namentlich an dem Pessimismus, daß die Menschen heute unreif seien zu dieser Dreigliederung und erst durchgehen müssen durch einen Kommunismus in dem Sinne der Lenin und Trotzki. Es ist gesagt worden, als ob diese hier besprochen worden wären in einer Weise, daß sie nicht zu ihrem Rechte gekommen sind. Ich sagte nur, «man mag darüber denken, wie man will», das ist das einzige, was ich über den Inhalt gesagt habe. Ich habe nur die Form charakterisiert. Es scheint mir, daß eigentlich der verehrte Herr Vorredner nicht daran glaubt, daß die Menschheit geistig wirklich dazu gebracht werden könnte, andere Köpfe auf die Schultern zu setzen. Nun, sehen Sie, wir haben ja alle auch das mitgemacht, daß die Menschen vor fünf Monaten noch den Weltkrieg wollten und so weiter. Aber, sehr verehrte Anwesende, ich glaube, daß es gegenüber allem, was heute gesagt werden kann von Menschen, gerade einen ungeheuren Lehrmeister gibt: das ist die Tatsachenwelt selbst. Das ist diese furchtbare Weltkatastrophe selbst. Ich glaube allerdings nicht, daß für alle Menschen schon Zeit genug war, seitdem die Weltkriegskatastrophe in eine neue Phase eingetreten ist, umzulernen. Aber dem Pessimismus des Herrn Vorredners, in der Form, wie er ihn hat, kann ich zunächst aus ganz bestimmten Gründen nicht beitreten. Namentlich aus folgenden Gründen heraus nicht. Sehen Sie, wenn die Sache einfach so läge, daß man auf keinem anderen Wege zur Dreigliederung kommen könnte, als auf dem Umwege durch den Kommunismus — glauben Sie mir, ich leide wahrhaftig nicht an irgendeiner Kleinlichkeit oder Schwachmütigkeit gegenüber dem, was notwendig ist —, dann könnte man auch dem zustimmen. Wenn nur das möglich wäre, was der Vorredner bezeichnet hat, durch den Kommunismus zur Dreigliederung zu kommen, sofort würde ich meinen, daß eben der Weg gemacht werden muß. Aber ich habe nicht ohne Bedacht, sondern aus jahrzehntelangen Lebenserfahrungen heraus die Sache gesagt von Thron und Altar auf der einen Seite, Kontor und Fabrik auf der anderen Seite. Sehen Sie, ich bin ja vielleicht zweieinhalbmal so alt als der Herr Vorredner ist. Nun, man hat ja gewiß auch in diesem Alter heute, ich will das nur mit ein paar Worten streifen, die Meinung, daß recht viel von dem, was gemacht werden soll, nur durch die Jugend gemacht werden kann. Ich habe die Meinung, daß man am Ende des sechsten Lebensjahrzehntes stehen und eine ebenso junge Seele haben kann wie der Herr Vorredner. Das mag egoistisch sein. Aber ich habe das sehr wohl bedacht, was ich sagte über Thron und Altar auf der einen Seite, Kontor und Fabrik auf der anderen Seite.
Sehen Sie, die Sache liegt einfach so: Wenn man irgendeine soziale Struktur schafft, schafft man ja nicht irgend etwas für alle Ewigkeit im stabilen Zustand oder auch nur für lange Zeiten, sondern man schafft etwas Werdendes, etwas Wachsendes. Und für den, der sich die nötige Lebenserfahrung errungen hat, liegt die Sache so, daß er gut weiß, wenn einer ein Kind ist und wächst, wird er zu einer anderen Gestaltung kommen, wenn er erwachsen ist. So hat man, wenn man eingeht auf die Lebensbedingungen des sozialen Organismus, auch die bestimmte Vorstellung, wie das wird und wächst. Da sehe ich auf der einen Seite etwas, was alt geworden ist, hervorgehend aus älteren Gemeinschaften: die privatwirtschaftliche Verwaltung der neueren Zeit, den Kapitalismus der heutigen Zeit mit seiner furchtbaren Schädlichkeit. Das haben wir erlebt als Zersetzung unter Thron und Altar. Jetzt fangen wir wiederum neuerdings an mit dem Kommunismus, nur etwas anders gestaltet -- nicht unter der Devise «Thron und Altar», sondern unter der Devise «Kontor und Fabrik».

Gut, fangen wir von neuem an. Nach einiger Zeit wird man nicht bei der Dreigliederung sein, sondern bei einer anderen Form, bei einer furchtbar verbürokratisierten Form unter der Devise «Kontor und Fabrik», unter dem, was heute im Kommunismus vorbereitet wird. Da wird es nicht geben, was heute der Besitzlose durch den Besitzenden erfährt. Da wird es geben, Sie mögen es nun glauben oder nicht, Stellenjägerei, um dasjenige zu erreichen durch Erjagen von bestimmten Stellen, was man heute durch kapitalistischen Profit erjagt. Da wird es geben anstelle der Schäden von heute ein ungeheures Spitzeltum, Spionentum. Das alles bedenken diejenigen nicht, die heute so aus kurzen Gedanken heraus eine vergangene Gesellschaftsordnung einrichten wollen, um wiederum anzufangen, und dann glauben können, daß, wenn man mit dem anfängt, was man schon durchprobiert hat, an dessen Greisenhaftigkeit wir angelangt sind, wir zu anderen Zuständen gelangen. Gewiß, gegenüber dem, was wir erlebt haben, wie so viele Menschen geglaubt haben an das, was ihnen befohlen worden ist, während sie nur schwer herankommen an so etwas wie den Aufruf, kann man schon pessimistisch werden. Den Pessimismus als Zeiterscheinung begreife ich vollständig. Und in einer gewissen Beziehung habe ich auch, nun seit Monaten über diese Dinge redend, etwas empfunden, was wie eine Tragik der Zeit erscheint, daß man so wenig mit bürgerlichen Persönlichkeiten in Diskussion kommen kann. Das betrachte ich als eine sehr bedeutsame Erscheinung. Das ist etwas, was sehr, sehr zum Pessimismus auffordert. Da erlebt man so manches. Zum Beispiel neulich in einer südlichen Stadt erlebte ich, daß in einer Zeitungsbesprechung von privater Seite gesagt worden ist, nun ja, der habe ja ganz gute Bemerkungen gemacht im ersten Teile seines Vortrages über das Geistesleben, aber gewünscht hätte man doch, daß aufgetaucht wäre ein Redner, welcher die privatwirtschaftliche Kapitalistik als seine Angelegenheit betrachtet und sie verteidigt hätte, denn man könne sie schon verteidigen. Es sei traurig, daß kein einziger solcher Redner aufgetreten sei. Da möchte man doch glauben, daß die kapitalistische Ordnung an ihrem Ende angekommen sei. -- Ein Knäuel von Widersprüchen. Erstens, man muß zugeben, die privatkapitalistische Verwaltung, die privatkapitalistische Wirtschaftsordnung müßte verteidigt werden, sie muß also doch etwas Haltbares darstellen. Das zweite ist aber, daß der Schreiber selber an ihr zweifelt, weil kein Redner sich zur Verteidigung fand. Das dritte, wenn der Einsender selber dagewesen ist, ja warum hat er denn eigentlich nicht selber geredet?
Es ist so, wie wenn die Menschen sich selber auslöschen und dadurch beweisen würden, wie sehr sie in der Nullität angekommen sind. Das alles kann ich auch verstehen, dennoch aber, für den, der nicht pessimistisch denkt, gibt es nur das: Wie kommen wir dazu, möglichst viele Menschen zu finden, die diese Dreigliederung verstehen, dann können wir sie tatsächlich in sehr kurzer Zeit verwirklichen. Ich habe nirgends gesagt, daß sie erst in zehn Jahren zu verwirklichen ist. Nein, schon heute läßt sich von jedem Punkte aus diese Dreigliederung verwirklichen. Und deshalb, daß es in die Köpfe hineingeht, deshalb wollen wir sie alle tief genug nehmen und für sie arbeiten. Um aber überhaupt an dem Heil der Menschen mitwirken zu wollen, muß man nicht pessimistisch sein, sondern an seine Arbeit glauben. Man muß den Mut haben, wirklich daran zu denken, daß man auch imstande sei, das zu verwirklichen, was man für das Richtige hält. Ich halte es für Selbstvernichtung, wenn jemand sagt: Wir haben Ideen, die sich verwirklichen lassen, aber ich glaube nicht daran. Diese Frage halte ich nicht für eine Wirklichkeitsfrage, sondern nur die: Was tun wir, damit eine wirklichkeitsgemäße Idee sich so schnell als möglich verwirkliche? Denken wir nicht daran, wie die Köpfe heute sind, sondern wie sie werden müssen.
Fassen wir Mut, und wir werden nicht auf einen neuen Menschenschlag zu warten brauchen, sondern wir werden die Menschen schon finden, die zwar niedergedrückt waren durch die Gewalt in den letzten Jahren, und die auf eine andere Art die neuen Köpfe auf ihre Schultern bringen werden als manche Menschen denken. Also nicht pessimistisch sein, sondern arbeiten und wirken, dann werden wir sehen, ob die Ideen durchdringen werden oder ob wir Anlaß zum Pessimismus haben. Wäre dieser Anlaß vorhanden, dann glaube ich allerdings, daß die zehn Jahre des Übergangs nicht zur Dreigliederung führen würden, sondern zu etwas anderem. Wir haben viel ruiniert und würden noch mehr ruinieren, und ehe zehn Jahre abgelaufen sind, wäre die Zeit da, wo wir vor der Möglichkeit stehen würden, nichts mehr ruinieren zu können, weil alles ruiniert ist. Deshalb ist es besser zu arbeiten, als in Mutlosigkeit zu verfallen.