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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Original


Le témoignage d'Adolf Koch "banquier spécialiste" sur l'opportunité du "Jour qui vient" dans la situation de l'Allemagne.

 Die Aussage des "Fachbankiers" Adolf Koch über die Aktualität des "Coming Day" in der Situation Deutschlands.


 
Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 337b 176-178 (1999) 11/10/1920




Traducteur: FG v.01 - 12/05/2020                 Éditeur : Site

Roman Boos a donné la parole au banquier Adolf Koch.
Adolf Koch : Chers mesdames et messieurs ! Sur le comment et la possibilité des associations à se répandre, ce n'est plus nécessaire après la présentation impressionnante du Dr Steiner hier. La question est premièrement : que pouvons-nous placer maintenant dans une telle économie d'association ? Par exemple, l'industrie des fleurs artificielles ? Elle est donc également obligée de lever des capitaux et ainsi de suite. Pour nous, il est maintenant nécessaire de reconnaître quels besoins sont absolument à satisfaire dans le peuple allemand. Quand dans la pratique nous pénétrons entièrement dans la vie et voyons que nous devons manger du pain pourri d'un côté et que de l'autre côté, l'industrie du luxe vit et que d'énormes matières premières seront données pour cela, alors nous devons, pour celle que nous voulons construire, demander partout : que prenons-nous alors tout d’abord dans notre économie d’association ? Quand ‘Le jour qui vient’ est en situation de prendre aussi des exploitations agricoles, alors c'est absolument souhaitable ; mais nous devons voir partout que nous pouvons aussi intégrer des industries de machines ou d'autres.
[177]
C'est tout d'abord la base sur laquelle toute humanité peut construire. Aujourd'hui, nous sommes assignés à nous-mêmes en Allemagne, et nous devons, à partir de nous, remonter l'alimentation, l'habillement, le charbon qui est nécessaire, et ainsi de suite. Deuxièmement : 'Le jour qui vient' en tant que tel. Je parle ici en tant que banquier de métier et, comme je l'ai dit sans avoir aucune relation réelle au 'Jour qui vient' ; je parle ici, en fait, en toute objectivité à partir de mes expériences. Si nous voulons nous libérer du système d'État corrompu en Allemagne, alors une entreprise comme 'Le jour qui vient', comme elle est pensée, est ce qui est donné pour nous libérer de tout le bazar pourri qui a maintenant la haute main en Allemagne. Chacun, qui a à faire avec le capital, doit sortir de l'ancien et rentrer dans la tri-articulation. La vieille monnaie papier allemande n'est finalement rien de plus qu'un droit/une créance au grand État corrompu lui-même. Si nous nous retirons de cela, nous nous libérons de cette monnaie-papier, qui rase purement tout à cause de sa saleté, pas purement extérieurement mais aussi intérieurement. Les grandes banques berlinoises ont environ 40 milliards d'argents étrangers, des argents d'épargne ; elles sont assises là comme une grosse araignée et en suce ce qui est disponible en argent libre. Parmi ces 40 milliards, environ 60 % sont investis dans des bons du Trésor d'État, ce pour quoi les municipalités et les villes dépensent 15 %, de sorte que chaque humain est théoriquement marié à l’État avec/pour 750 Mark. Comment arrivons-nous à sortir de là ? - On le donne dans 'Le jour qui vient', sous la condition que dans 'Le jour qui vient' soit fichées des entreprises productives. Avec cela, la possibilité est donnée que les humains, dans le cas de l'effondrement d'ensemble, peuvent se dire à eux-mêmes : alors j'ai le rattachement à des entreprises productives. Là aide donc l'égoïsme du capitalisme ; avec le capitalisme on a aussi un moyen dans la main avec lequel on peut éduquer les gens. Il n'est absolument pas blâmable, comme la situation se présente aujourd'hui. Je parle en tant que banquier de métier. Je n'ai une quelque relation de la sorte ni à l'une ni à l'autre chose qui ferait que je parlerais à l’avantage de l'une ou l'autre. Quand, dans 'Le jour qui vient' [178] on place des humains qui dans les faits veulent ce qui est bénéfique, ainsi est donnée ici la cellule germinative pour la reconstruction, la cellule d'origine pour la reconstruction. Je parle en tant que praticien à des gens dont je suppose qu'ils veulent entendre quelque chose sur la pratique bancaire. Les messieurs avec qui j'ai été une fois assis ensemble à Stuttgart en janvier de cette année, et avec qui j’ai discuté, je les prie de rester encore à la fin. J'ai quelques remarques personnelles à faire.

Rudolf Steiner : vous avez maintenant entendu de manière tout illustrative et experte ce qui peut être dit sur un certain problème d'un point de vue de la pensée économique, n'est-ce pas ? Et à cela, j'aimerais aussi contribuer avec quelque chose.

Roman Boos erteilt das Wort an den Bankier Adolf Koch.
Adolf Koch: Verehrte Damen und Herren! Über das Wie und die Möglichkeit der Assoziationen sich zu verbreiten, ist nicht mehr notwendig nach den eindrucksvollen Ausführungen Dr. Steiners gestern. Die Frage ist erstens: Was können wir heute in eine solche Assoziationswirtschaft hineinstellen? Zum Beispiel die Kunstblumen-Industrie? Die ist ja auch gezwungen, Kapital aufzunehmen und so weiter. Für uns ist es nun einmal notwendig zu erkennen, welche Bedürfnisse im deutschen Volke überhaupt zu befriedigen sind. Wenn wir im Praktischen ganz hineingreifen ins Leben und sehen, daß wir auf der einen Seite verfaultes Brot essen müssen und daß auf der anderen Seite die Luxusindustrie auflebt und dafür ungeheure Rohmaterialien gegeben werden, dann müssen wir, die wir aufbauen wollen, überall fragen: Was nehmen wir denn zunächst in unsere Assoziationswirtschaft hinein? Wenn der Kommende Tag in der Lage ist, auch landwirtschaftliche Betriebe in sich hineinzunehmen, so ist das durchaus wünschenswert; aber wir müssen überall sehen, daß wir auch Maschinen- oder andere Industrie hineinnehmen können.
 [177]
Das ist zunächst die Unterlage, auf der die ganze Menschheit aufbauen kann. Wir sind heute in Deutschland auf uns selbst angewiesen, und wir müssen aus uns heraus wieder hochkommen; Ernährung, Kleidung, Kohlen und so weiter sind nötig. Zweitens: Der Kommende Tag als solcher. Ich spreche hier als Bankfachmann und, wie gesagt, ohne irgendwelche wirkliche Beziehung zum Kommenden Tag zu haben; ich spreche hier in der Tat ganz objektiv aus meinen Erfahrungen heraus. Wenn wir uns befreien wollen von dem korrupten Staatswesen in Deutschland, dann ist ein Unternehmen wie der Kommende Tag, so wie es gedacht ist, das Gegebene, um uns zu befreien von all dem faulen Zeug, das jetzt in Deutschland die Oberhand hat. Jeder, der mit Kapital zu tun hat, muß aus dem Alten heraus und in die Dreigliederung hinein. Das deutsche Papiergeld ist letzten Endes nichts weiter als ein Anspruch an den großen korrupten Staat selbst. Wenn wir uns daraus herausziehen, befreien wir uns von diesem Papiergeld, welches alle anödet wegen seiner Schmutzigkeit, nicht bloß äußerlich, sondern auch innerlich. Die Berliner Großbanken haben ungefähr 40 Milliarden fremde Gelder, Spargelder; sie sitzen wie eine große Spinne da und saugen heraus, was an freiem Geld vorhanden ist. Von diesen 40 Milliarden sind ungefähr 60% in Staatsschatzanweisungen angelegt, wozu Gemeinden und Städte weitere 15% abgeben, so daß jeder Mensch theoretisch mit 750 Mark mit dem Staat verheiratet ist. Wie kommen wir da heraus? - Man gibt es in den Kommenden Tag, unter der Voraussetzung, daß es der Kommende Tag in produktive Unternehmen stecke. Damit ist die Möglichkeit gegeben, daß die Menschen im Falle des Gesamtzusammenbruchs sich sagen können: dann habe ich den Anschluß an produktive Unternehmen. Da hilft also der Egoismus des Kapitalismus; mit dem Kapitalismus hat man auch ein Mittel in der Hand, womit man die Leute erziehen kann. Er ist durchaus nicht verwerflich, wie die Situation heute steht. Ich spreche als Bankfachmann. Ich habe weder zu der einen noch der anderen Sache irgendwelche Beziehungen der Art, daß ich zugunsten des einen oder des anderen spreche. Wenn man in den Kommenden [178] Tag Menschen hineinsetzt, die tatsächlich das wollen, was förderlich ist, so ist hier die Keimzelle gegeben für den Wiederaufbau, die Urzelle für den Wiederaufbau. Ich spreche als Praktiker zu Leuten, von denen ich annehme, daß sie über Bankpraxis etwas hören wollen. Die Herren, mit denen ich einmal im Januar dieses Jahres in Stuttgart zusammensaß und mit denen ich verhandelt habe, bitte ich, am Schluß noch zu bleiben. Ich habe ein paar persönliche Bemerkungen zu machen.

Rudolf Steiner: Nicht wahr, Sie haben jetzt in einer ganz anschaulichen und fachgemäßen Weise dasjenige gehört, was über ein gewisses Problem vom Standpunkt des wirtschaftlichen Denkens aus gesagt werden kann. Und dazu möchte ich auch noch etwas beitragen.