Il est compréhensible qu'à notre époque
scientifique, les gens veulent se
tourner vers la psychologie
scientifique précisément en
référence aux énigmes les plus
importantes de la vie et du monde,
les énigmes de l'âme. Mais il faut
dire, si l'on peut résumer les
situations actuelles de la recherche
scientifique sur l'âme, qu'il existe
quelque chose comme une sorte de
mort de la recherche scientifique
sur l'âme, qui a ses traditions
depuis des temps très anciens et
qui, même si elle se veut souvent
une science impartiale, travaille
avec ces traditions.
J'ai cité le nom d'un philosophe d'aujourd'hui,
Richard Wähle, ici avant-hier,
lorsque je parlais de la
justification scientifique d'une
vision suprasensible. Il est devenu
moins connu dans des cercles plus
larges. Néanmoins, ce qu'il a défini
comme sa façon de voir, notamment
sur la théorie scientifique de l’âme
du présent, dans ses livres
« L'ensemble de la philosophie
et sa fin » et « Le
mécanisme de la vie humaine de
l’esprit », est d'une
importance extraordinaire.
J’aimerais dire que le point de vue
de ce philosophe est
symptomatiquement significatif pour
celui qui peut penser
scientifiquement aujourd'hui. Je ne
veux pas dire qu'il est capable
d'exercer une influence
particulière, et encore moins qu'il
a exercé une telle influence, mais
sa façon de voir est
symptomatiquement significative. A
bien des égards, elle pouvait
exprimer la manière dont on doit
penser dans le présent selon les
exigences scientifiques d’usage.
C'est pourquoi je peux dire, d'une
part, que la science de l'esprit,
dont il s'agit ici, peut être
d'accord avec ce que dit un tel
philosophe au sujet de la théorie de
l’âme, même si, d'autre part, comme
nous le verrons aujourd'hui, elle
doit s'opposer avec la plus grande
vigueur à de telles représentations.
Car ce philosophe est pleinement
formé à la manière de penser et à
mentalité de chercheur que l'humain
peut avoir aujourd'hui s'il se
tient, dans une certaine mesure, à
la hauteur de la formation du temps
qui sera enseignée selon la science
de la nature. Et là, quand on essaie
de s’approcher de la vie de l'âme
avec les représentations qui sont
scientifiquement à jour aujourd'hui,
on arrive tout à fait nécessairement
à la conviction que la théorie de
l'âme, qui est le plus souvent
offerte, se meurt.
Extérieurement, cela s'exprime par le fait
que cette théorie philosophique de
l’âme disparaît progressivement des
chaires universitaires et
l’aspiration se fait de plus en plus
valoir à placer les gens pensant
selon la science de la nature en
physiologie ou d'autres sciences de
la nature à l'endroit où étaient
plutôt assis des philosophes. Dans
de nombreux cercles, on espère qu’à
ce qui était autrefois une
psychologie spéciale, une
psychologie spéciale de l'âme pour
les énigmes de la vie de l'âme
humaine pourrait être répondue pour
l'humain par la physiologie du
cerveau, par la physiologie du
système nerveux et d'autres choses
semblables.
Maintenant, si l'on s'intéresse correctement au
justifié de ce qui est de science de
la nature dans la recherche sur
l'âme, on arrive à la conviction que
la science de l'âme
commune/utilisable parle de beaucoup
de choses qui, aujourd'hui, ne
peuvent plus être élevées au rang de
représentation valable. Elle parle
du représenter, du penser même, elle
parle du sentir, elle parle du
vouloir, de mémoire, d'attention, et
ainsi de suite. Et quand on fait
maintenant la tentative tout à fait
honnête de s'engager pour les
besoins de cette vie d'âme humaine,
pour ce dont l'homme a besoin de
vitalité/force de vie d’âme, sur ce
que cette théorie de l’âme apporte
sur le sentiment, la volonté, la
pensée, la mémoire, l'attention,
alors finalement on ne tient en fait
rien de plus dans sa main que des
mots. Et on doit dire, quiconque
mesure le cours historique de la vie
humaine de l’esprit peut se dire -
je peux seulement affirmer, une
preuve donnerait une trop grande
extension au cadre de la conférence
d'aujourd'hui - que dans les temps
anciens, lorsque ces concepts de
cette pensée, cette mémoire, cette
attention et ainsi de suite ont tout
d’abord été façonnés, il existait
des représentation complètement
différentes sur les phénomènes de la
nature, représentations avec
lesquelles on pouvait aussi saisir
la vie d’âme ainsi qu’elle était
suffisante pour les besoins du temps
d’alors. Mais ce que l'on a mis en
place là, ce qui hanté comme spectre
dans la science de l'âme aujourd'hui
encore, devient devant la pensée de
science de la nature, qui pourtant,
quand aussi inconsciemment, est
disponible dans tous les humains
d'aujourd'hui, qui sont absolument
zélés pour la vie de l’esprit, cela
devient de purs mots vides/cosses de
mots, de purs mots.
A cela se présente encore autre chose. A cela se
présente que, que oui, on peut déjà
dire, que depuis des siècles, cette
science de l'âme s'est formée au
sein de la caste savante, et que
cette caste savante a pris la forme
que l'on trouve aujourd'hui dans les
conférences ou publications usuelles
de la science de l'âme.
Si maintenant l'humain, de toute sa vie entière,
culmine en questions sur les
questions les plus importantes de
l'existence/l’être-là, qui sont
donc, finalement, des questions sur
la divinité de l'ordre du monde et
sur l'immortalité, quand l'humain
cherche des informations sur ces
questions dans cette théorie de
l’âme - il ne trouve pas une telle
information. Et c’est vrai, c'est ce
qu'a dit un chercheur de l'âme
sérieux et profond, décédé ici à
Zurich l'année dernière, Franz
Brentano, qui s'est efforcé de faire
la lumière dans la recherche sur
l'âme, mais qui est néanmoins resté
attaché aux vieilles représentations
de l'âme, qui sont devenues mots. Il
disait ; si l'on regarde autour
de soi dans la science de l'âme
d'aujourd'hui, on remarquera que les
chercheurs sur l'âme croient pouvoir
établir des connaissances sur le
représenter, sur le sentir, sur le
vouloir, sur l'attention, sur
l'aimer et haïr ; seulement s'ils
veulent être de science de la
nature, alors ils restent aussi
debout dans ce cercle. - Et
maintenant Franz Brentano dit : Oui,
si tant de choses ont pu être dites
sur ces composantes élémentaires de
la vie de l'âme humaine, cela ne
saurait remplacer la grande question
que nous trouvons déjà posée si
significativement chez Platon et
Aristote : Est-il possible
d'explorer quelque chose au sujet de
celui qui, dans notre vie d'âme,
demeure lorsque l'enveloppe mortelle
tombe vers ici dans la mort ? -
C'est ce qu'a dit un chercheur
officiel de l’âme du présent.
La science de l'esprit, qui est orientée
anthroposophiquement, tente à partir
de telles conditions préalables
comme je l'ai affirmé ici
avant-hier, un renouvellement de la
science de l'âme. Elle cherche à
aller au-delà des purs mots vides de
sens pour aller vers une recherche
d’âme de la réalité. Et le chemin
qu'elle emprunte, il doit toutefois
aujourd'hui encore être tel qu'il
tiendra pleinement compte des
contradictions et des oppositions
qui peuvent venir des chercheurs
habituels de l'âme. Il devra pouvoir
être lutté avec ce qui est là, dans
la science reconnue de l’âme. Mais
d'un autre côté, à partir de telles
conditions préalables, un
renouvellement de la doctrine de
l'âme comme je la fait valoir
aujourd'hui, un tel savoir de l'âme
émergera, une telle vision de l'âme,
qui peut maintenant vraiment devenir
la nourriture de l'âme des cercles
les plus larges de l'humanité
aspirante, qui - si je puis utiliser
le mot trivial - peut devenir
populaire dans le meilleur et le
plus élevé sens du terme.
La recherche sur l'âme doit sortir du domaine de
la caste savante, dans laquelle, si
je peux m'exprimer au sens figuré,
elle s'est chargée de la
faute/responsabilité de tomber dans
des abstractions qui aimeraient être
très riches d’esprit, mais qui ne
sont absolument pas en état
d'étendre/élargir la recherche sur
l'âme au-delà de ces questions
limites de l’être-là humain qui
correspondent avant toutes choses à
un intérêt justifié et brûlant pour
la vie humaine de l’âme.
Parce que la pensée humaine tout entière a
justement changé vis-à-vis de temps
passés, d'où proviennent les
représentations de la théorie de
l’âme qui sont venues à la parole,
ainsi la nouvelle science de l'âme
doit aussi prendre congé des points
de départ à partir desquels on a
toujours voulu prendre son chemin
plus loin dans le domaine de la vie
de l'âme. De nouveaux points de
départ doivent venir. Et ces
nouveaux points de départ sont tels
que lorsque nous y arrivons, nous
pouvons seulement prendre pied sur
de tels pré-supposés (NDT : la décomposition du mot par le tiret est dans l’allemand) comme ils ont été affirmés/fait valoir ici
avant-hier, à savoir, quand on reste
fidèles à la manière de penser qu’on
cultive aujourd'hui ancrée à la
science de la nature. On ne peut pas
simplement demander : Qu'est-ce que
sont des représentations ? - On ne
peut pas simplement vouloir observer
ce que sont des représentations, ce
qu'est la pensée ou qu’est la
volonté, ou ce qu'est la mémoire, et
ainsi de suite. Tout de suite ainsi
que la science actuelle de la nature
en laboratoire et en clinique part
de pré-requis complètement
différents que la science de la
nature de temps plus anciens, ainsi
la science de l'âme doit rattacher à
des réalités de la vie, qui devront
toutefois, j’aimerais dire, être
d'abord distillées vers dehors de
l’entièreté de la vie humaine.
Ce sont tout d’abord deux moments de la vie
humaine auxquels la nouvelle science
de l'âme doit rattacher, d'où elle
peut à nouveau revenir/retourner aux
concepts de représentation, volonté,
et ainsi de suite, afin de recevoir
un contenu complet de valeur d’âme
pour ces concepts. Ces deux points
de départ sont deux moments, qui
sont toutefois très difficiles à
observer, sont véritablement pas
plus faciles à observer que maints
processus naturels qui ne sont
révélés que par des méthodes et
expériences soigneusement préparées.
Ce sont des moments qui se
précipitent dans la vie humaine et
qui, dans une certaine mesure,
excluent la compréhension consciente
par leur propre nature et être. Et
on doit en premier apprendre à
saisir ces moments à travers une
certaine vie entraînée de l’esprit.
Ce sont les deux moments de la vie
humaine : l'endormissement et le
réveil.
L'endormissement et le réveil sont ces moments
de la vie humaine où toute la
constitution de conscience change,
où l'humain passe d'un état d'âme à
un état radicalement opposé. Il n'y
a pas grand-chose à dire pour bien
faire comprendre que ces courts
moments sont difficiles à observer.
Car quand on s'endort, la conscience
s'arrête, donc on ne fait pas
attention au moment de s'endormir.
Quand on se réveille, on peut sentir
qu'on s'arrache à un quelque cours
de vie ; mais tout de suite celui
qui essaie de rattacher avec la
conscience de ce qu'il a vécu dans
son sommeil, va très vite, très
facilement remarquer l'échec d'une
telle tentative.
Maintenant, on peut seulement entraîner
l'observation de l'âme à observer
les moments d'endormissement et de
réveil par ces moyens, qui ont déjà
été indiqués ici avant-hier et au
sujet desquels je veux maintenant
faire des allusions/des ébauches
supplémentaires. Cet entrainement
doit se passer premièrement par une
certaine mise en force (NDT :
« Erkraftung »), un renforcement
et une consolidation de la vie de
représentation elle-même,
deuxièmement aussi de la vie de la
volonté. Mais ces processus
intérieurs, processus intimes de
l'âme, qui conduisent à une telle
mise en force, une pénétration avec
cette force de la vie de la volonté,
ils dévient déjà substantiellement
de ce à quoi on est habitué dans la
vie ordinaire de l'âme.
Avant-hier, j'ai appelé à méditer ce qui mène à
la mise en force de la vie de
représentation. Quand notamment
d’après certaines méthodes que j'ai
décrites dans mon livre
« Comment atteint-on des
connaissances des mondes supérieurs
? » et aussi dans ma
« Science secrète en
esquisse » et dans d'autres
livres, quand d’après certaines
méthodes on laisse être présentes
des représentations et de la
conscience, de sorte que l'on ne
pense pas seulement dans le sens
habituel, mais repose sur la pensée
et repose de plus en plus sur la
pensée, pénétrant par cela tout
autrement l'âme avec la pensée et la
pensée avec l'âme, que ce n’est le
cas dans la vie ordinaire de l'âme,
alors on en vient à mettre en force
la vie de représentation d'une telle
manière - comme je l'ai dit, les
méthodes les plus précises peuvent
être trouvées dans les livres cités
- qu'on peut représenter de façon si
vivante et active comme on vit sinon
seulement dans sa conscience quand
on est dans les perceptions
sensorielles extérieures.
Goethe a pressenti quelque chose, même s'il ne
s'agissait au début que d'un
pressentiment, de ce genre de
représenter - le psychologue Heinroth
l'avait incité à cela, qui trouvait
son penser objectif - en ce qu’il
pouvait confesser la croyance qu'il
était en situation de penser
progressivement avec tant de
vivacité, que cette pensée serait
égale à la force intérieure, à
l'intensité intérieure de cette
activité de l’âme qui est sinon
présente seulement quand on observe
la nature extérieure avec les yeux,
suit avec ses oreilles les processus
extérieurs, et ainsi de suite.
Il est possible que le représenter deviendra
tellement renforcé, qu’on est si
intensivement au représenter qu'on
peut dire : Ce représenter sera
lui-même une façon de voir,
l'activité est comme celle d'une
contemplation ; et la vie des sens
sera prise ainsi dans la sphère du
représenter que les sens ne
participent pas, bien que la
vivacité de la vie des sens reste
encore disponible.
C'est un côté, la mise en force de la vie de
représentation. Si l'on va de plus
en plus loin dans cette mise en
force de la vie de représentation,
alors une force intérieure
d'observation, inconnue de la
constitution ordinaire de l'âme, se
place de fait, dont on a besoin pour
explorer réellement les deux moments
de l’endormissement et du réveil
comme on explore selon la science de
la nature des objets et processus
dans la vie extérieure.
Mais pour cela, il est de plus nécessaire que,
d'une certaine manière, la volonté
soit entrainée avec. Cette volonté
pourra seulement être entrainée par
autodiscipline quand on est attentif
à quelque chose dans la vie à quoi
on prête peu attention dans la vie
ordinaire. Dans la vie ordinaire, on
vit et accompagne ce que l'on
perçoit extérieurement de son
expérience intérieure. De ce vivre
après ordinaire, on doit s’élever
vers autre chose. On doit porter son
attention sur ce que notre vie de
l'âme diffère d'année en année, de
mois en mois, de semaine en semaine,
oui, de jour en jour, d'heure en
heure devient une autre, se
transforme, est en devenir. Ce
devenir de la vie de l'âme entre la
naissance et la mort, nous ne le
plaçons pas dans notre volonté dans
le cours normal de notre vie. Nous
laissons s’écouler cette vie. Nous
prêtons toutefois seulement
attention avec un faible degré à une
auto-éducation, que nous nous
déshabituons de certaines erreurs,
acquérons certaines vertus,
développons certaines facultés, et
du genre. Seul quand
l'autodiscipline de la volonté
pensée ici devait se présenter,
alors quelque chose d’entièrement
autre doit venir dans la vie. Alors
l'humain doit pouvoir arriver à la
vue intérieure qu'il a en lui
quelque chose qu'il peut, j’aimerais
dire, placer dans sa volonté, placer
ainsi dans sa volonté, pour que
l'auto-culture, l'auto-élevage lui
semble si difficile, mais en même
temps si désirable comme sinon seuls
les actes de volonté qui
correspondent aux pulsions tout à
fait inévitables de la vie humaine.
Regardons les choses d’un autre côté.
Aujourd'hui particulièrement, il y a
beaucoup d’humains qui s'attribuent
la faculté - je parle peut-être un
peu radical, mais vous trouverez ce
radicalisme cependant justifié si
vous pensez plus profondément sur le
présent - de réformer le monde
entier qui, pour ainsi dire, se font
des idées sur ce qui devrait arriver
pour que les humains puissent vivre
heureux côte à côte, pour que tout
ordre soit correct dans la vie
sociale, et ainsi de suite. Le
nombre de programmes dans ce domaine
est énorme. Et en fait, chacun est
déjà plus ou moins, si seulement il
commence à penser au monde
extérieur, en son sens quelque chose
comme une sorte de réformateur,
seulement le monde ne lui donne pas
l'occasion de vraiment mettre
réellement en action ses réformes ou
peut-être aussi ses pensées
révolutionnaires.
Là, l'impulsion de la volonté, du désir, s'étend
en fait au monde extérieur. Mais on
doit savoir qu'il y a quelque chose
à l’intérieur de l'humain sur quoi
on peut ainsi justement guider les
intentions, les impulsions, pour
conduire l’humain d'un âge de la vie
dans l'autre, oui seulement d'une
semaine dans l'autre, qui n'est par
aucun chemin à l’intérieur de
l’humain ce qui a ainsi besoin de
partir de soi-même comme il veut le
plus souvent, mais que l’humain peut
suivre son devenir dans le temps
avec sa volonté. Et quand là, la
volonté, sur ce domaine, se présente
d'une manière si méthodique, telle
que décrite dans les livres
mentionnés, alors entre cette mise
en force/fortification intérieure,
cette vision intérieure, cette façon
de voir de la volonté que nous ne
pouvons plus jamais gagner dans
notre rapport au monde extérieur,
cette contemplation/vision de la
volonté qui doit s'ajouter au
renforcement susmentionné de la vie
de représentation, si devaient être
observés les moments de
l’endormissement et du réveil.
Mais avant d'en arriver à cette investigation
des moments d'endormissement et de
réveil, on arrive toutefois, quand
on fortifie la vie de l'âme de la
manière dont je l'ai évoqué
maintenant, qu'avec les concepts que
l'humanité a aujourd'hui, qui ne
peuvent être les concepts de
l'ancienne façon de voir la nature,
qu'avec ces concepts on peut
seulement arriver à une vision sur
la vie de représentation de
l'humain, qui conduit l'humain dans
l'irréalité, la vie émotionnelle/de
sensation dans la confusion, la vie
de volonté dans
l'incompréhensibilité.
Et pris au fond ce que nous devons constater
aujourd'hui, ce que le philosophe
mentionné plus tôt constate aussi,
qui parle de la fin de la
philosophie, de la dissolution de la
philosophie, d'une perte de la
physiologie et semblable. Il
pressent déjà, même si ce n'est pas
avec une telle clarté, que les
concepts que l'on peut avoir
aujourd'hui et qui sont infiniment
si utiles pour sonder la nature
extérieure et introduire dans la vie
humaine ce qui est en fait le
contenu le plus essentiel d'une
culture plus récente, ne conduisent
pas à une réponse à la question :
quelles sont les représentations ?
-, mais ils conduisent, dans la vie
de représentation, à ce que nous
pouvons directement avoir cela : je
pense, donc je ne suis pas -, à
trouver l'irréalité de la vie de
l'âme. On arrive sur ce que plus on
pénètre dans la vie de
représentation, d’autant moins on
peut dire ce qu'est l'âme quand on
regarde la vie de représentation
seulement ainsi qu'elle est dans la
vie ordinaire, quand on ne la
regarde pas comme je l'ai présentée.
On en vient à l’avis que la vie
émotionnelle/de sensation telle
qu'elle se vit dans la vie ordinaire
de l'âme est embrouillée, et que la
vie de volonté est pleinement
incompréhensible. C’est pourquoi le
phénomène intéressant que tout de
suite les humains qui pensent en
science de la nature, qui
aujourd'hui écrivent des théories de
l'âme très, très significatives,
croient, en ce qu’ils traitent de la
physiologie du cerveau, pouvoir dire
quelque chose sur la vie de
représentation. Mais ils en viennent
à se dire : rien n'a été résolu sur
la vie de volonté par la physiologie
du cerveau. - Lisez les chapitres
pertinents du « Guide de
psychologie physiologique » de
Theodor Ziehen, vous verrez comment
ce que je viens de dire s'avère
vrai, tout de suite chez un penseur
significatif de science de la nature
de notre époque.
Ainsi on doit dire que cette manière de penser
de science de la nature réalise plus
ou moins ce que Schopenhauer n'a pas ou a à moitié reconnu, mais a pressenti : que
la volonté est quelque chose qu’on
ne peut approcher avec la vie de
représentation des temps récents,
que la volonté est
l'incompréhensible.
C'est une bonne préparation pour l’édification
ultérieure d'une nouvelle doctrine
de l'âme quand on envisage cette
irréalité de l'âme dans la vie de
représentation, cette embrouillement
de la vie dans le sentiment/la
sensation, cette incompréhensibilité
de l’action-volonté. Quand, de cette
manière, j’aimerais dire, on s’est
procuré de la clarté – bien que cela
sonne paradoxal, mais on s’est
procuré de la clarté sur un état de
fait -, alors on peut avancer
davantage. Alors on peut appliquer
cette pensée qui est aiguisée par la
méditation, qui est fortifiée, qui veut que cette vie de volonté qui s'est soumise à
l'autodiscipline, on peut
l'appliquer pour vraiment devenir
attentif au moment, disons, tout
d'abord de l'éveil. Alors le moment
de l'éveil pourra se déplacer dans
le champ d'observation de l'âme
d'une façon toute particulière.
Alors on expérimentera quelque chose
au réveil qu’on ne peut pas
expérimenter à travers une vie de
l'âme non entraînée. Alors
immédiatement après le réveil, quand
on aura acquis la paix nécessaire
pour cela à travers l'entraînement
indiqué, on pourra sonder que toute
la vie de l'âme, comme elle était au
réveil, est effectivement partie
dans l'inconscient. Seulement
qu'elle n'a pas une particularité,
cette vie d'âme dans le temps de
s'endormir à se réveiller : cette
vie de l'âme n’appelle aucun
souvenir à partir de soi. Et on
remarque cela dans un moment plein
de signification qui se présente :
Pendant tout le sommeil, tu as
laissez couler l'âme dans la même
vie où elle coule aussi dans la
veille ; mais ce flux de ce qui est
d'âme dans le sommeil, cela
s'imprime seulement pas dans la
force de souvenir. C'est pourquoi
c’est oublié avec la venue de
l'éveil. C'est de cela qu’il s’agit.
Aussi importante que soit la mémoire, le
souvenir pour la vie extérieure - je
l'ai expliqué avant-hier – aussi
important est l'oubli, l'expérience
de l'âme pour qu'elle puisse aussi
oublier ce qu'elle a vécu, pour le
devenir de ce qui est d'âme, pour la
poursuite du flux de l'âme entre la
naissance et la mort, et ainsi de
suite. Oui, quand on peut observer
le moment de l'éveil, on reçoit en
premier une représentation de quelle
signification le sommeil a
réellement dans la vie humaine de
l'âme. On reçoit notamment une vue
dans le fait que notre vie ne
pourrait pas se poursuivre si elle
était remplie uniquement de conforme
à la mémoire, que le conforme à la
mémoire perd la force de laisser
notre vie s'écouler. Nous devons
tout de suite sombrer dans le
sommeil afin que nous puissions
oublier ce que nous vivons au moment
du sommeil. Car l'ordinaire, la vie
quotidienne de l'âme est alors la
nourriture de l'âme, est alors
l'apporteur de la vie de l'âme quand
elle est oubliée, pas quand on s'en
souvient. La mémoire ronge l'âme.
L'oubli restaure les forces vitales
de l'âme.
Ainsi on obtient une vue concrète, certaine dans
ce processus de la vie qui s'exprime
dans le réveil. Et on aperçoit par
cela dans une certaine mesure, quand
aussi seulement en fait dans la
rétrospective, la vie d’âme, sur
laquelle est déversée pas seulement
la conscience ordinaire, qui s’est
joué entre l'endormissement et le
réveil. Avec cette vue de la vie de
l'âme, on a énormément gagné, car on
a ainsi acquis la base d'une
certaine compréhension.
Personne ne peut en vérité comprendre ce que
cela signifie : je représente - ce
que cela signifie : je me forme une
pensée dans ma vie de l’âme -, qui
ne saisit pas vraiment, en
observant, le moment de l'éveil. Car
quand nous passons de la pure
veille, du pur vivre vers/en
direction dans des états d'éveil à
la pensée active, à la formation
d'une représentation d'une pensée,
alors c'est toujours qualitatif,
quand aussi dans une mesure plus
faible, tout à fait le même
processus de l'âme que le réveil. Et
seulement qui connait le réveiller
dans l'intensification de la
transition du sommeil à l'éveil,
s’est créé avec cela une base pour
ce qui donne la réponse à la
question : Que se passe-t-il
réellement dans mon âme quand je
saisis une représentation ? – La
force que l'on déploie dans l'âme
quand on saisit une représentation,
elle est exactement la même que la
force que l'on doit déployer,
toutefois maintenant dans une bien
plus grande mesure, quand on se
réveille. Quand on se réveille,
l'inconscient le fait. Dans la
conscience est fourni ce que fait
l'inconscient au réveil, quand nous
nous préparons par effort intérieur,
consciemment, volontairement à
penser, à représenter.
On arrive ici à un point de vue très
spécifique sur le représenter. Ce
qui n'est plus qu'une pure cosse de
mot/phrase vide de sens à partir de
l'ancienne théorie de l’âme, reçoit
à nouveau un contenu concret. On
apprend à connaître le représenter
comme un éveil plus faible existant
dans la veille. C'est un réveiller
en secouant, un éveil. Et c'est une
vue pleine de signification ; car
par la liaison de cette vue de la
nature du représenter avec la nature
de l'éveil se forme la possibilité
de transposer dans la réalité le
représenter de la vie ordinaire, qui
en fait sinon mène dans l'irréalité
de la vie de l'âme. On reçoit en ce
que l’on peut rattacher le
représenter dans l'imaginaire à
l'éveil, la possibilité de rattacher
à une réalité qui ne dépend pas de
soi. Maintenant, on rattache à cet
éveil et apprend par cela à
connaître la nature du représenter,
alors on se tourne vers le moment de
l’endormissement.
Tout comme la méditation vous aide surtout à
explorer le moment de l'éveil, ainsi
l'autodiscipline de la volonté vous
aide surtout à explorer le moment de
l’endormissement. Et cette
autodiscipline de la volonté vous
rend possible de vraiment vous y
retrouver, d'observer
l’endormissement, d'observer
vraiment comment quelque chose de
semblable se présente lors de
l’entrée dans le sommeil comme lors
du réveil avec l’oubli, avec le
devenir conscient que pendant le
sommeil le souvenir de la vie de
l'âme est éteint. Sinon, on peut
toujours se disputer que le corps
serait en quelque sorte impliqué
dans ce que l'âme vit dans le
sommeil. Quand consciemment, par
autodiscipline de la volonté, on
peut saisir le moment de
l'endormissement alors on remarque
qu'on plonge dans la même vie de
l'âme qu'on délaisse au réveil, mais
qu'on plonge dans cette vie d'âme
ainsi que maintenant cesse la
possibilité d'une perception à
laquelle les sens participeraient.
On apprend en premier à reconnaître
ce que cela signifie : on entre dans
le suprasensible par
l'endormissement. On apprend à
connaître cette immersion/plongée
dans le suprasensible parce qu'on
expérimente/vit avec cette immersion
dans le suprasensible, qui ne peut
pas venir à la conscience par cette
conscience qu'on a dans la vie
ordinaire de l'âme, qui est quand
même liée à l'organisation entre la
naissance et la mort, est dépendante
de l'organisation. On remarque le
devenir-indépendant de
l'organisation, sur laquelle sinon
des gens autrement illustres peuvent
se disputer longtemps. La chose
devra être observée ; alors on
remarque qu'on plonge dans le
suprasensible avec l'endormissement.
Et alors on apprend à reconnaître la différence
qui existe entre la vie de l'âme
quand on la quitte lors de
l’éveil/du réveil et la vie de l'âme
dans laquelle on plonge lors de
l’endormissement. Elles sont les
mêmes, notamment, elles sont de
nature supra-sensorielle ; mais sur
le chemin de l'observation que j'ai
caractérisé, on remarque une
différence tout à fait essentielle.
Cette différence peut être très
facilement vue devant l'œil de l'âme
par une comparaison.
La différence consiste en ce qu'elles se
différencient comme un humain qui
est enfant d'un humain qui est
vieux. Tout comme les deux sont des
humains, mais à des stades
différents de l'existence/de
l’être-là, de l'âge, ainsi les deux
vies de l'âme sont des entités
suprasensible : celle dont on
s'élève à nouveau quand on se
réveille, et celle dans laquelle on
s'immerge quand on s'endort. Mais ce
dans quoi on s'immerge/plonge quand
on s'endort est dans une certaine
mesure l'enfantin, le jeune, et ce
dont on se réveille, c’est le devenu
plus âgé. On va d'un cours/d’un pas
de l'endormissement au réveil. La
vie de l'âme se transforme, de sorte
que - une comparaison, bien sûr,
boite toujours - celle dans laquelle
on plonge est si semblable à celle
dans laquelle on se réveille, comme
l'enfant comme humain est semblable
au vieil homme comme humain. Cette
fine différence doit être remarquée.
Alors, une certaine base est créée
pour aborder une partie constitutive
importante de notre recherche sur la
vie de l'âme, à savoir la vie de
sensation/de sentiment.
La vie de sensation/de sentiment qui, pour
la théorie commune de l'âme
aujourd'hui, consiste seulement
encore dans une collection de mots,
cette vie de sensation/de sentiment
peut seulement être vraiment
reconnue que si on la recherche dans
les fondements qui viennent d'être
développés, si on la recherche de
telle manière qu'avant la recherche
on a reconnu la vie suprasensible de
l'âme depuis les moments du réveil
et de l’endormissement. Seulement on
doit remarquer une autre chose
importante concernant
l'endormissement avant d'arriver à
la vie de sensation/de sentiment,
une autre chose importante, faire un
autre aperçu (NDT : en français dans le texte) important. Il faut se poser la question : Qu'est-ce en fait qui doux
dans l'endormissement se transforme
particulièrement dans la vie de
l'âme ? Qu’effectue par
l’endormissement le tirer-hors de la
réalité des sens et le plonger dans
la réalité suprasensible ? - C'est
la transformation de la volonté. Et
la même chose qui se produit
renforcé quand je m'endors se
produit en moindre force pendant la
veille quand je prends une décision
de volonté. On ne peut pas saisir la
volonté quand on ne la saisi pas sur
la base de l'endormissement.
Ce qu'est réellement la volonté dans les
profondeurs de notre vie de l'âme
échappe en fait à la vie de
représentation tout comme ce qui se
passe dans le sommeil lui échappe.
C’est pourquoi, dans les
psychologies de science de la
nature, vous ne trouverez rien sur
la volonté. C'est incompréhensible
justement parce que la vie de
représentation ne l’atteint pas.
Mais quand nous connaissons le
processus de l'endormissement, alors
nous savons que notre vie ordinaire
de l'âme, quand elle accomplit un
acte de volonté, plonge justement
ainsi, seulement dans une moindre
mesure, comme dans l'endormissement.
Chaque décision de volonté est un
endormissement moins fort par une
conscience pleinement éveillée.
Si l'on distingue entre ces deux faits, celui du
réveil et celui de l'endormissement,
l'un par rapport à la vie de
représentation qui devient
explicable par le réveil, l'autre
par rapport à la vie de volonté qui
devient explicable par le sommeil,
alors on peut vraiment commencer à
saisir vraiment de l’œil les énigmes
de la vie de
sensation/sentiment. Alors, on entre dans la possibilité d'apporter de la clarté à ce
qui est autrement
confusion/embrouillamini dans la vie
de sensation/sentiment. Par quoi
apporte-t-on quelque chose à la
clarté? Par la connaissance. Il n'y
a rien d'autre - je pourrais le
prouver dans le détail
épistémologique, mais cela
conduirait trop loin aujourd'hui -
dans la connaissance, quelque chose
s’amène à la clarté quand exactement
la différence est disponible, la
différence réelle exacte entre le
connaisseur, entre le percepteur et
l'objet (NDT :
« Gegenstand », l’objet,
mais littéralement « l’état
contre ») perçu, l'objet perçu.
La vie de sensation/sentiment reste embrouillée
avec la vie ordinaire de l'âme parce
que l'humain n'a pas besoin de
distinguer deux choses pour la vie
ordinaire quand il ne veut pas
reconnaître la vie de
sensation/sentiment ordinaire, deux
choses essentielles en lui-même qui
se font face ainsi que nous sommes
face au monde extérieur des sens
quand nous percevons ce monde des
sens : Le monde des sens là,
l'humain là. Ainsi deux se tiennent
en vis-à-vis dans la vie de
sensation/sentiment. Que sont les
deux ? On apprend à les reconnaître
en premier, sujet et objet,
lorsqu'on peut les examiner sur la
base de ces représentations qui sont
ainsi acquises, comme je l’ai
maintenant décrit. Alors, on apprend
à reconnaître ce qu’est le sentant
réel, et ce qui est réellement à
percevoir dans la vie de
sensation/sentiment. Là se met en
évidence le fait hautement
remarquable que le sentant est
toujours celui - aussi paradoxal que
cela puisse tout abord sonner- qui
n'a pas encore été vécu/traversé de
vécu par nous. Quand maintenant nous
sentons en cet instant, ainsi sent
en nous cet humain que nous
commençons tout juste à vivre, et
demain et après-demain, l'année
suivante continuera à vivre jusqu'à
notre mort. Dans les moments où nous
ressentons, le sujet, le sujet par
ailleurs inconnu, notre vie, qui est
déjà fichée en nous entre les
moments où nous ressentons et la
mort. Et ce qui est perçu, c'est la
vie que nous avons vécue de la
naissance jusqu’au moment où nous
sentons - une très grande
perspective de la recherche que la
vie de sensation/de sentiment repose
dans ce point de départ.
On peut enclencher maintes choses - et je n’en
parlerais pas ainsi si je n'avais
pas enclenché cette recherche dans
les domaines les plus divers, toute
une somme de recherches et
d'exigences repose dans ce domaine -
on peut enclencher maintes choses
pour prouver maintenant entièrement
dans la manière de penser de science
de la nature, ce que j'ai dit
maintenant. On a seulement besoin de
prendre des biographies
raisonnablement rédigées et de les
adapter à cette exigence que j’ai
justement exprimée. Prenez une
biographie raisonnable (NDT : vernünftig, raison synthétique) de Goethe. Regardez Goethe en 1790, étudiez le tel qu'il était de
1790 à sa mort en 1832, essayez de
rendre clair par quelles
particularités ce Goethe a passé de
1790 jusqu’à sa mort, et prenez cela
ainsi que c’était perceptible dans
la vie de sensation/de sentiment de
Goethe en 1790. Et maintenant,
placez vous devant l’âme ce que
Goethe a vécu, vécu intérieurement,
comment il a été touché par le monde
extérieur, depuis sa naissance en
1749 jusqu'en 1790, et en ce que
vous vous formez une représentation
exacte sur comment le Goethe après
1790, a déjà fiché à l'intérieur,
jusqu'en 1832, comment le perçu
intérieurement en un moment de 1790
ce qu'il avait vécu auparavant,
justement toute sensation/tout
sentiment. Toute sensation/tout
sentiment se déroule ainsi que notre
être futur perçoit notre être passé.
On peut aussi enclencher d'autres
considérations. On essaie de
s’approprier un regard pour des
humains que l'on a vu mourir, où
l'on a peut-être eu l'occasion de
vivre un court laps de temps avec
eux depuis un certain instant
jusqu'à leur mort. On essaie de se
réaliser très exactement comment ils
vivaient ce qu'était leur entité
humaine. Et on essaie alors de se
rendre clair - on gagnera toujours
un résultat surprenant - comment,
par exemple, à partir du fait qu'une
mort approchait déjà, que le
caractère réel, l'entité réelle sera
déversée sur/par dessus la vie de
sensation/sentiment.
Ce sont deux chemins. Maints autres s'ouvrent
dans un sens authentique de science
de la nature, toutefois dans un sens
qui rapproche étroitement aux
intérêts intérieurs les plus
profonds de la nature humaine quand
on explore ce que j’évoque ici sur
la vie de sensation/sentiment. Alors
la vie de sensation/sentiment,
l'essence de la sensation/du
sentiment, ne reste pas cette phrase
vide/cosse de mot qu'elle est
aujourd'hui dans la psychologie
scientifique ordinaire. Quand on
veut simplement observer dans l'âme
la sensation/le sentiment dans sa
confusion/son embrouillamini, alors
on ne peut observer rien du tout.
Justement aussi peu que l'eau, quand
vous ne la décomposez pas en eau et
en oxygène, justement aussi peu la
vie de sensation/sentiment, on ne
peut pas l’observer
scientifiquement, quand on ne peut
pas la démonter, la décomposer en ce
que l'humain était avant qu'il ait
ressenti, et en cela ; après
qu’il ait ressenti, quand on ne sait
pas ce qui est déjà planté là si
profond et actif comme germe, comme
est actif le germe fiché dans la
plante de l'année pour la plante de
l'année suivante.
En ce qu’on étudie ainsi la vie de
sensation/sentiment de cette façon,
on arrivera à nouveau à
l'accomplissement/au remplissage des
représentations,
l'accomplissement/le remplissage
avec des contenus parcourus de
force/renforcés. Et on obtiendra une
théorie de l’âme pour la vie de
sensation/sentiment qui vit là
depuis le début, que nous vivons
partout, que nous traversons de vie
nous-mêmes. Et aussi les instants de
la vie de l'âme - quand nous savons
que ce que nous ressentons dans un
moment n'est pas là isolé – se
tiendrons en pendant avec tout notre
devenir entre la naissance et la
mort. C'est là que l'avenir et le
passé de notre devenir sur terre se
fondent l'un dans l'autre en chacun
d'eux, dans la moindre sensation/le
moindre sentiment.
Justement ainsi, mais au mieux en premier après,
quand on a fait des recherches sur
la vie de sensation/sentiment, on
peut s’approcher de la vie de
représentation d’après les
conditions préalables que j'ai
décrites. Là viennent des résultats
toutefois encore plus surprenants,
surprenants pour la raison que
l'humain considère ce qui émerge
comme paradoxal, parce qu'il ne le
connait donc pas, ni selon le
représenter de la vie ordinaire de
l'âme ni selon les représentations
de la science actuelle.
Si l'on apprend à reconnaître comment chaque
saisir de représentation, chaque
saisir de pensée est un éveil plus
faible, si l'on rassemble l'actif
dans le former de représentation et
l'éveil en observant intérieurement,
alors en rattachant l'image de
représentation à cet acte réel de
l'éveil, on entre dans un courant du
contempler qui nous pousse plus loin
et qui nous montre que l'éveil est
aussi un plus faible d’un autre plus
fort. Et cet autre plus fort, qui
nous apparaît devant les yeux comme
si, après qu’on a vu l'image d'un
humain, on entre alors devant la
réalité, cet autre est la
connaissance que chaque saisie de
représentation, chaque éveil est une
répétition, affaiblie en image, de
ce que l'on peut appeler : l'entrée
dans la vie terrestre par la
conception et la naissance.
Ce que l'on a filé en établissant le
lien intérieur dans la contemplation
entre s'éveiller et saisie de
représentation s’étend simplement,
la force que l'on a gagnée s’étend
parce qu’on observe les deux non
isolé, mais en pendant. Elle se
prolonge/s’élargit parce qu’on
(re)connait que l'on ne vit pas
soi-même dans la réalité dans le
représenter, que l'on a une image.
Mais tout de suite de la
connaissance que l'on a une image,
que l'on a quelque chose de non
réel, on crée la force d’arriver
à/d'approcher de quelque chose de
réel, et on remarque que chaque
saisie de représentation, chaque
éveil est une pénétration
affaiblissante dans le monde
physique, un passage par le
mettre/s’habillé de l'enveloppe
physique, un passage par la
conception et la naissance.
Et maintenant, on apprend à reconnaître d'où
vient quelque chose qui a bouleversé
les chercheurs très sérieux depuis
longtemps. Quand on se donne du mal
pour regarder sur ce qui s'est remué
depuis Locke, depuis Hume, depuis
Bacon, depuis que Bacon ait remué
des chercheurs sérieux en rapport à
la connaissance humaine, ainsi on
arrive à ce que ces chercheurs n'ont
jamais été en situation de se faire
des pensées satisfaisantes sur la
relation de la vie humaine de
représentation à la réalité
sensorielle extérieure. Ils ne
pouvaient pas répondre à la question
: Comment rentre dans l’humain, par
l'observation de la réalité
extérieure tombant sous les sens, la
représentation, qui doit alors
correspondre à cette réalité tombant
sous les sens ? On remarque, quand
on a les pré-requis, que j'ai fait
valoir devant vous aujourd'hui, que
cette question souffre déjà, comme
question, d'une erreur, que je peux
caractériser approximativement de la
façon suivante. Supposons que
quelqu'un observe : le dioxyde de
carbone est expiré de l'être humain.
Lorsqu'il arrive à la conclusion que
l'acide carbonique provient des
poumons et que l'acide carbonique
serait donc produit dans les
poumons, il pense que quelque chose
ne va pas. C'est ainsi que l'homme
se trompe lorsqu'il pense de
l’observation de surface, qui est
tout à fait naturelle à la vie
ordinaire de l'âme, que la force
représentative viendrait du corps.
Elle ne vient pas du tout du
corps !
Ce qui est aussi actif dans le corps, dans la
vie de l'âme, c'est seulement
l'image qui s'est affaiblie à
l’image lors de l’entrée dans la vie
des sens. Et la force qui règne en
nous quand nous représentons, c'est
la même force - on y vient – qui a
régné avant même que nous n'entrions
en contact avec le monde sensoriel
par la conception. Ce qui pense en
nous, ce n'est pas nous dans
l’actuel instant, c'est la force qui
rayonne à travers le temps d’avant
la naissance, oui avant la
conception. C’est pourquoi, les
chercheurs n'ont pas été en mesure
d'arriver à la conclusion que le
représenter se trouve dans l'être
humain. C'est pourquoi on trouve
aussi que le représenter est un
irréel. Depuis la naissance ou la
conception, le représenter a
transformé sa réalité dans la vie
corporelle. Ce qui œuvre
spirituellement en nous, qui œuvre
supra-sensiblement, qui peut
seulement se montrer dans l'éveil,
qui se montre dans l'endormissement
quand nous ne sommes pas dans le
corps, cela vit maintenant
puissamment dans le représenter. Et
nous seront conduits par la
connaissance du représenter à notre
vie prénatale, à notre vie en dehors
du corps d'une manière toute
scientifique, d'une manière qui est
attirée à la science moderne de la
nature.
On n’a pas besoin de calomnier la récente
science de l’esprit, qui est
orientée anthroposophiquement, en
disant qu'elle réchaufferait de
vieux concepts qui sont venus du
bouddhisme et d'autres choses
semblables. Elle ne le fait pas,
mais elle s'approprie une force
intérieure de la vie de l'âme, qui
naît entièrement à partir, tout de
suite, de la pensée de science de la
nature poursuivie conséquemment,
mais qui, parce qu'elle est la
pensée conséquente de la science de
la nature, va au-delà de ce que la
science de la nature peut donner
elle-même. Et en ce que le
représenter sera vraiment saisi, il
sera reconnu comme image, une
image-reflet, comme image-reflet
plus faible de ce que nous avons
(trans)vécu avant d'être dans un
corps physique, ce que nous avons
vécu dans le monde supra-physique
avant la naissance et avant la
conception.
Du monde de représentation se construit le pont
disponible à la saisie de l'humain
immortel-suprasensible. Les
questions des limites de
l'existence/l’être-là seront
trouvées par la saisie correcte des
phénomènes élémentaires de la vie de
l'âme. C'est de cela, dont il
s’agit.
Et alors on peut aussi observer plus exactement
: Comment est-ce en fait avec cette
vie prénatale pâlie, devenue
représenter ? On peut se soulever la
question : quand est pure image ce
qui est irréel dans le représenter,
si cela devait réellement emménager
dans notre vie du corps, non pas
comme image, mais pénétrer comme
réalité, que se passerait-il alors ?
Là vient une chose très significative.
J’aimerais, parce que la chose
naturellement, semble d'abord assez
paradoxale, ainsi articulée hors du
contexte spirituel-scientifique,
l'expliquer à quelque chose
d'évident. Quand nous traduisons
immédiatement la vie de
représentation en réalité, ainsi
nous obtenons quelque chose qui est
en fait tout de suite courant dans
la recherche de science de la
nature, quelque chose qui n'est tout
simplement pas mis dans tout le
pendant de la connaissance dans
cette recherche. Quand notamment
nous expérimentons, là nous ne
regardons donc pas la nature, mais
regardons ce que la raison (NDT : analytique) humaine a rassemblé. Mais nous devons toujours, quand nous forçons
la nature dans l'expérience, tuer
l'être vivant dans la nature. En
fait, nous avons la nature tuée
devant nous lorsque nous réalisons
l'expérience ; car l'expérience est
entièrement construite selon les
méthodes irréelles de la
représentation humaine. Cela nous
aide, quand on le poursuit
naturellement plus loin, à
reconnaître ce qui arriverait
réellement avec nous quant le
représenter n'apparaissait pas comme
un affaiblissement pictural de la
vie prénatale, reposant avant la
conception dans notre vie, mais
quand cela apparaitrait comme
réalité, comme réalité telle qu'elle
est disponible dans le champ des
sens dans la vie. Ça nous tuerait
tout de suite.
Ainsi est le pendant/le contexte de la vie. Ce
que nous vivons dans l'image, dans
la représentation, et cela, si j’ai
la permission de dire ainsi, est
l'écho pictural de notre vie
suprasensible avant la conception,
cela, transposé dans la même réalité
qu’a le corps, nous tuerait, ce
serait un poison en nous, qui nous
pénétrerait ainsi que nous
pénétrerait, si nous créerions un
être humain artificiel et le
propulserions par notre sang et par
nos muscles. Nous voyons comment le
suprasensible se place en nous dans
le contexte de la nature, comment il
est l'expression picturale de
lui-même. Nous pouvons alors passer
à l’examen de la volonté et
compléter la pensée qui est stimulée
d'un côté par cela.
Nous examinons la volonté en l'explorant en
pendant avec l'endormissement. Nous
trouvons que dans la vie quotidienne
éveillée, dans chaque acte de
volonté, il y a un endormissement
affaibli, donc une plongée dans le
monde suprasensible. Quand on a
établit ce pont entre l'acte de
volonté et l'endormissement, alors
on a à nouveau gagné la force de la
recherche pour poursuivre, dans
l'observation de l'âme, le cours de
l'endormissement que l'on accompli.
Alors ce que l'on a gagné dans ce
cours s'étend, en ce sens que l'on
ne pénètre pas seulement avec son
observation jusqu’à
l'endormissement, mais jusqu’à la
mort. Et on apprend à reconnaître ce
que la mort signifie pour l’être
humain.
Aujourd'hui, la science se le rend diversement
confortable avec de tels concepts.
Elle traite de tels concepts comme
la mort ou mourir à peu près comme
quand on dirait : un couteau est un
couteau - et on reçoit un rasoir à
la main pour se couper la viande
avec. Bien qu'un couteau soit pour
couper, un rasoir doit être utilisé
et manipulé différemment d'un
couteau de table.
Aujourd'hui, on voit quelque chose dans la mort
qu'on veut explorer comme tel. La
science de l'esprit ne se le rend
pas aussi confortable parce qu'elle
va à la réalité et ne veut pas
modeler la réalité à partir de
concepts et d'idées préconçues. La
science de l'esprit doit se demander
en particulier : Qu'est-ce que la
mort dans le règne végétal ?
Qu'est-ce que la mort dans le règne
animal ? Qu'est-ce que la mort dans
le règne humain ? Car la mort n'est
pas la mort, comme le couteau n'est
pas le couteau ! On aime calomnier
la science de l’esprit qu’elle
conduirait à des concepts confus,
sombres et nébuleux. C'est tout de
suite sa caractéristique, qu'elle
veut aller partout dans les chenaux
les plus clairs, qu'elle pose tout
de suite de telles exigences aux
représentations humaines qui
présupposent clarté, concision,
observation impartiale ! Ceux qui
parlent de ce que la science de
l’esprit travaillerait avec des
idées embrouillées apportent
seulement leurs propres
représentations embrouillées dans la
science de l’esprit.
Si on a construit le pont entre l'acte de
volonté et l'endormissement, alors
on arrive plus loin par dessus ce
pont par la perception pour voir ce
qu'est la mort dans l'humain. Et
alors on remarque que les mêmes
forces qui, au moment de la mort,
conduisent l'humain hors du monde
des sens sont celles, encore non
formées/éduquées, dans une certaine
mesure embryonnairement efficaces
dans l'acte humain de volonté.
Chaque fois que nous voulons quelque
chose, quand nous transposons notre
volonté en action, ainsi nous créons
quelque chose qui se comporte à la
mort tout de suite ainsi que
l'enfant se comporte en rapport au
vieillard en rapport d’être un
humain.
Mais par cela sera aussi construit le pont entre
ce qui meurt comme phénomène
élémentaire de l'âme dans la
conscience quotidienne dans la
volonté, qui est justement ainsi une
mort affaiblie tout comme le
représenter est un être né et être
conçu/reçu affaibli par l'âme.
Seulement le représenter est
pictural, la volonté embryonnaire.
Vouloir est une réalité ; ce n'est
pas une image, c'est une réalité.
Mais c'est un acte encore inachevé.
Si l'acte devait s’achever, il
grandirait complètement, l'acte de
la volonté, ainsi il serait toujours
un mourir. Cela fait la volonté,
volonté, que ce qui se file dans la
volonté reste embryonnaire, que cela
n’entre pas réellement dans
l’être-là. Car si cela devait se
développer davantage dans sa pleine
force à partir de l'état
embryonnaire de la volonté, ainsi ce
serait toujours un mourir. Nous
mourons en ce que nous voulons
perpétuellement d’après la
disposition. Nous portons en nous
les forces de la mort. Et pour celui
qui peut explorer l'âme, tout acte
de volonté est une mort atténuée,
c'est-à-dire une mort restée
embryonnaire.
Ainsi un acte élémentaire de l'âme se lie à
nouveau avant l'observation réelle
de l'âme du temps récents avec les
grandes énigmes frontières de
l'existence humaine/l’être-là
humain. Alors on apprend ainsi à
reconnaître justement comme trinité
: naître, se réveiller, saisir des
pensées, la trinité : vouloir,
s'endormir, mourir. Alors on peut
tout de suite s'orienter à
l'endormissement en ce qu’on explore
l'endormissement, l’entrée dans le
suprasensible, le se retirer des
sens ; là on a un mourir
embryonnaire. Et on comprend la mort
comme un passage du monde des sens
dans le monde suprasensible. On peut
connaître seulement la volonté dans
son embryonnalité parce qu'on a
reconnu plus tôt que, lors de
l’endormissement, la jeune vie de
l’âme se présente devant l'âme.
Sinon, on ne pourrait jamais saisir
absolument la nature embryonnaire du
vouloir dans l'œil de l'âme.
Vous voyez, penser, sentir, vouloir, seront
compris à partir des faits, et en ce
qu’ils deviennent des faits dans la
théorie de l’âme orientée
anthroposophiquement qui doit venir
là, ils conduisent en même temps aux
grandes questions frontalières de la
vie humaine de l'âme. Il ne sera pas
fantasmé sur une quelque
immortalité, il sera examiné la
nature du représenter qui conduit à
l'immortalité d'après un côté, à la
vie avant la naissance. Il sera
examiné la volonté. Elle conduit à
l'immortalité après la naissance. Et
de cet ensemble s’écoule alors la
pleine immortalité, l'éternité de la
nature humaine, qui est enracinée
dans le monde suprasensible.
Et si l'on apprend de plus en plus par la vie
méditative - je ne peux que
l’évoquer - à reconnaître
l'irréalité du je ordinaire, qui a
complètement abandonné son être au
corps, alors on apprend tout de
suite de cette irréalité, en ce
qu’on la suit de la même manière que
les autres influences de la vie
d’âme, à reconnaître aussi ce qui
semble encore si incompréhensible à
l'humain moderne : les vies
terrestres répétées, le passage de
l'humain par les vies terrestres
répétées, entre lesquelles en
reposent dans le monde spirituel.
Cette vue d'ensemble, qui, comme je l'ai dit,
sonne encore paradoxale aujourd'hui,
on n’a donc pas absolument besoin de
la tirer comme conséquence. Pour
celui qui entame le chemin de la
recherche réelle de l'âme qui a été
caractérisé aujourd'hui, pour
celui-ci, entre dans l'âme la
connaissance qui le conduit par la
représentation, par la volonté, qui
lui place, en fait si immédiatement
proche, le suprasensible des moments
de l’endormissement et du réveil, la
connaissance des vies terrestres
répétées.
Mais maintenant en ce que je vous ai décrit
comment le pont est à jeter d'une
théorie de l’âme qui, à nouveau, va
aux réalités, aux véritabilités, aux
grandes questions frontières de
l'existence/de l’être-la humain, je
dois encore rendre attentif que
cette constitution de l'âme qui
repose à sa base et qui doit tenir
son entrée dans la science, s'il
devait vraiment y avoir à nouveau
une théorie de l'âme, que cet
constitution d'âme doit
effectivement provoquer une
constitution spéciale de la vie de
l'âme pour certains moments de
recherche, non pour toute la vie
extérieure, mais pour certains
moments de recherche. On doit
notamment quand on veut le
reconnaître correctement, comme je
l'ai décrit aujourd'hui, en arriver
à pouvoir donner une signification
rehaussée de la vie à se réveiller
et s'endormir. On ne doit pas vivre
purement l'expérience de la vie de
l'âme en tant que simple phénomène
d'accompagnement, comme ce sera vécu
dans l'existence/l’être-là
ordinaire. On doit vivre à travers
cette vie de l'âme dans un haut
degré par le renforcement de la
pensée que j'ai décrit et par
l'autodiscipline de la volonté que
sinon on expérimente à travers la
vie réelle. Une constitution de
l'âme est la condition préalable à
cette recherche de l'âme, que l’on
connait peu dans la vie ordinaire.
Je peux la caractériser le plus
facilement de la façon suivante.
Quand on est vraiment correctement actif dans la
vie ordinaire, quand on n’est pas un
paresseux, ainsi on a, après un
certain nombre d'heures qu’on a
traversées en veillant, le besoin de
dormir, de dormir tranquillement. De
même que l'on fait l'expérience de
cette existence/cet être-là
extérieur dans la vie éveillée
ordinaire, d'une manière si
naturelle, si évidente, on doit
pouvoir faire l'expérience de chaque
vie d'âme en tant que chercheur de
l'âme, qui découle d'une pensée
intensifiée et de l'autodiscipline
de la volonté.
Mais alors certains phénomènes doivent aussi
pouvoir se produire. Par exemple, on
peut continuer à penser ce qui est
banal dans la vie ordinaire sans
être gêné. Parfois, cela pourrait
vous devenir anxieux et effrayant,
particulièrement lorsqu’on écoute
des ragots ou d'autres choses
auxquelles les gens peuvent penser
tout le temps, qui peuvent
accompagner votre vie extérieure
avec les pensées. On ne peut pas
faire cela avec la vie de l'âme qui,
comme je l'ai décrit, mène dans le
réel, dans la réalité de l'âme. Si
le chercheur de l’âme, comme le
pense l'anthroposophie, est actif de
sorte qu'il parvient réellement à
des résultats tels que je les ai
présentés aujourd'hui devant vous,
alors il se sent très vite - dans la
manipulation, par exemple, en
rapport de ce qu'il essaie de faire
ressortir des moments de
l’endormissement et éveil, afin de
le former plus loin par une pensée
affinée et pour le soutien de la
volonté – il sent très vite tout de
suite nécessaire comme on sent quand
on s’est physiquement crevé avec
muscles, mains et bras : On ne peut
pas continuer à travailler – ainsi
on ressent selon l’âme quand on a
seulement recherché un temps de la
manière où cela a été penser
aujourd'hui : on ne peut pas
continuer maintenant, on a besoin de
repos. - Et on trouve cette
récréation dans la vie quotidienne
ordinaire. Pour cela est déjà veillé
que le vrai chercheur de l'âme ne
devienne pas un rêveur, un rêveur
solitaire, une particularité de la
vie. Parce que s'il fait
correctement la recherche sur l'âme,
ainsi que je l'ai décrit, alors il
parlera d'une fatigue de l'âme tout
comme le corps physique se fatigue
quand on travaille dur dans le
travail extérieur. Et tout comme on
a besoin de repos et de sommeil, on
a besoin de la transition/du passage
vers la vie quotidienne ordinaire,
vers la vie quotidienne absolument
heureuse, occupée et ordinaire. On a
besoin de cette vie quotidienne
ordinaire d'une manière saine, pas
d'une manière spéciale. Et cela est
aussi nécessaire au chercheur de
l'âme, au chercheur d'esprit, que le
sommeil est nécessaire à la vie
ordinaire.
Celui qui ne rêve pas de toutes sortes de
fantasmes, d'irréalités sur la vie
de l'âme, mais qui pénètre dans la
vraie nature de la vie de l'âme de
cette manière sérieuse, comme je
l'ai décrite, où les phénomènes
simples mènent aux questions les
plus élevées de l'immortalité et à
l'affirmation de l'immortalité, ne
deviendra jamais un humain inutile à
la vie. Parce que son entrée dans le
monde suprasensible exige de lui
qu'il se mette vigoureusement, en
pleine prise saine dans la vie
quotidienne éveillée, comme la vie
quotidienne éveillée saine doit
rechercher l'alternance dans le
sommeil sain. C'est déjà une chose.
Il y a encore autre chose que je
dois laisser non mentionnée
aujourd'hui. Mais en soulignant ces
difficultés, j'ai voulu indiquer à
quoi ressemble l'état de l'âme, dans
lequel il faut vivre si l'on veut
devenir un véritable chercheur de
l'âme au sens nouveau, au sens
anthroposophique.
J'aurais aimé avoir lié à cette conférence ce
qui pourrait être dans le bon sens
un supplément pour parler
directement sur la science de la
nature, la science sociale, sur la
religion et l’histoire (NDT : voir
peut-être le cycle de l’année
précédente dans le même volume). Mais cela ne devait être, mais c’est donc prévu que d'autres
conférences pourront se rattacher à
celles maintenant tenues.
Vous aurez vu – j’aimerai en conclusion encore
remarquer - que véritablement aussi
chez la recherche sur l'âme, même
quand elle sera propulsée sur des
bases anthroposophiques, il ne
s’agit pas d’un quelque discours
dans des conceptions embrouillées,
mais qu’aussi là où il s’agit de la
question d'immortalité, pour la
science anthroposophique de l'âme il
doit s’agir de manière d’agir
sérieuse et entrainée. Mais cette
manière d’agir sérieuse et entraînée
deviendra progressivement -
aujourd'hui encore, elle doit lutter
avec la recherche habituelle de
l'âme et donc choisir des
expressions telles que je les ai
utilisées - de plus en plus proche
de la manière populaire de penser.
Car cette recherche sur l'âme
sortira à nouveau les affaires d'âme
de la chambre de l'érudit et elle
sera capable de porter les résultats
de la recherche à ce sujet dans
chaque cœur humain, dans chaque âme
humaine. Elle ne sera pas exposée au
danger de se fier uniquement aux
questions abstraites et déductives :
Qu'est-ce que représenter ?
Qu'est-ce que la volonté, la
mémoire, l'attention ? Qu'est-ce que
l'amour et la haine ? - Mais elle
jettera le pont entre les phénomènes
quotidiens ordinaires du
représenter, du sentir, du vouloir
au prénatal, au post-mortem, à la,
si j’ai la permission d’utiliser
l’expression, vie suprasensible, à
l'immortalité humaine.
Une telle théorie de l’âme remplira à nouveau
les espoirs, comme Brentano les a
appelés, du chercheur de l’âme, qui,
cependant, n'est pas venu à
l’accomplissement de ces espoirs,
les espoirs de Platon et Aristote,
que par la théorie de l’âme nous
pouvons savoir quelque chose sur le
meilleur de notre être, qui reste en
reste quand l'enveloppe terrestre
mortelle se dégrade. Brentano,
l'homme plein d’esprit, tenta une
telle théorie de l’âme à partir
d'une pensée scientifique, mais il
ne voulait pas passer à la véritable
recherche suprasensible. Mais comme
il a eu l'honnêteté d'aller aussi
loin qu'il est allé, il est arrivé
que ce chercheur écrivit le premier
volume de sa "Seelenkunde" (NDT : « Théorie de l’âme ») en 1873 et promit - le premier volume parut au printemps – de
laisser suivre le deuxième volume
pour l'automne, puis les troisième,
quatrième volumes. Les volumes
suivants ne sont plus parus ! Cela
ne repose pas seulement, quand on
connait le cours du développement de
Brentano - je vous l'ai décrit dans
ma notice nécrologique, qui peut
être trouvée comme le troisième
chapitre dans mon livre "Von
Seelenrätzel" (NDT : « des énigmes de l’âme ») – cela ne repose pas seulement dans des raisons extérieures,
cela repose dans ce que Brentano
ressentait le besoin, d'aborder les
phénomènes de l'âme avec d'autres
concepts que les traditionnels, mais
qu'il reculait de frayeur à cause
des raisons dont j'ai parlé
avant-hier, qui vivent encore dans
le subconscient de l'humain
d'aujourd'hui, reculait de frayeur
devant la passage à la recherche
dans le suprasensible. Mais lorsque
ce passage vers la recherche dans le
suprasensible sera trouvé, alors une
théorie de l'âme sera aussi là, qui
n'intéresse pas purement les
savants, mais qui peut saisir
l'humanité entière, qui peut devenir
la base d'une vie humaine vraiment
saine, car elle ne s'arrêtera pas à
ce pour quoi l'intérêt dans certains
cercles devrait être atteint
artificiellement seulement dans la
chambre du chercheur, mais qu’elle
se déversera sur celle qui jaillit
de chaque cœurs humain sain, de
l'âme de chaque humain sain comme un
besoin de connaissance spirituelle.
La théorie de l’âme allant dans le
suprasensible pensé ici sera une
théorie populaire de l’âme pour
chaque être humain comme base d'une
vie religieuse saine.
Quiconque connaît la théorie de l'âme et sa
situation dans le présent pourra se
dire - avec quoi j’aimerais conclure
ces considérations comme résultat
éclairant dans le temps et dans
l'avenir - qui sait là où l'on peut
aller avec la théorie de l'âme par
la recherche supra-sensorielle, il
dira : Une telle science de l'âme,
qu'on a peut-être encore aujourd'hui
tenté de caractériser très
imparfaitement ici, une telle
science de l'âme, qui conduit
vraiment à la question de
l'immortalité de l'âme, jusqu'au
plus haut phénomène de l'âme, doit
être la théorie de l'âme du futur !
Car, soit - comme nous le montre
précisément la considération de la
théorie commune de l'âme aujourd'hui
– il sera de l'avis de philosophes
qui ont tout à fait raison, tels
Richard Wähle, la science de l’âme
n'aura absolument aucun avenir, soit
cet avenir sera ainsi qu’il doit
s’en suivre de la vision
anthroposophique du monde.
Réponses aux questions
après la conférence à Zurich, le 10 octobre 1918
Question : Dans quelle relation se tient le sentiment,
regardé
spirituellement-scientifiquement, à
la vie corporelle ?
C’est tout de suite cette question, qui est très
intéressante, que j'ai essayé de
traiter dans l'annexe de mon livre "
Von Seelenrätseln " (NDT : « Des énigmes de l’âme »). J'ai aussi exprimé là que scientifiquement-spirituellement tout de
suite de telles questions doivent
avoir des conditions préalables très
significatives. On peut seulement
parler correctement sur de telles
choses - la science de l’esprit est
très pendante à la vie personnelle –
en ce qu’on raconte dans une
certaine mesure sa propre recherche.
J’ai la permission de dire que je me
suis tout de suite occupé plus de
trente ans avec des questions dans
une telle direction, et que j'ai
abordé les choses des plus
différents points de vue, avant
d'oser parler publiquement ainsi de
ces choses, comme cela s’est passé
de manière esquissée dans mon livre
« Des énigmes de l'âme »
après trente ans. Car à de telles
questions se répond seulement quand
on y revient sans cesse dans la
recherche : les questions après
l'essentiel de l’ensemble de la vie
de l'âme, après les relations de
l’ensemble de la vie de l'âme au
corporel.
Et là se donna à moi- de la brièveté du temps,
ne se laisse faire qu'une brève
esquisse - de penser que ces
relations ne sont pas suffisamment
étudiées par la science courant le
pays. Quand on veut examiner ces
relations, on parle habituellement
ainsi que l'on met l'âme d'un côté
et la vie physique de l'autre. Mais
là, tout s’embrouille l’un parmi
l’autre. Là, on n'arrive absolument
à aucun résultat. On arrive
seulement à un résultat - on le
remarque au cours d'une recherche
sérieuse - lorsqu'on
met
la vie de l'âme ainsi d'un côté,
de telle sorte qu'on l’articule
réellement en expérience de
pensée, expérience de sentiment,
expérience de volonté ; alors on
peut relier la vie entière de
l'âme, dont on a maintenant un
aperçu différencié ordonné, avec
la vie corporelle. Et là,
se donne que chaque membre de cette
vie de l'âme a ses relations toutes
spécifiques avec la vie corporelle.
Là, on doit d'abord regarder à la
vie représentative, pensante.
Cette vie représentative, pensante, a son
rapport avec la vie nerveuse saisie
correctement, toutefois selon la
science de la nature. Et c'est
l'erreur qui sera habituellement
commise qu’on amène en relation la
vie de l'âme entière à la vie nerveuse. Aujourd'hui, c’est toutefois encore
entièrement mal vu sur ce domaine
d'entendre la vérité. Mais elle sera
reconnue très bientôt. Aujourd'hui,
toute la vie de l'âme, aussi le
sentir et le vouloir, est mise en
relation avec la vie nerveuse. Mais
on ne devrait mettre que la vie de
la pensée en relation avec la vie
nerveuse.
Par cela sera aussi reconnu qu'il existe un
rapport réel - tout comme il existe
une relation réelle entre celui qui
se tient devant le miroir et le
miroir - entre la vie de pensée et
de représentation et la vie
nerveuse. Pour celui qui va à la
réalité, pas aux concepts préconçus,
pour lui se donne par contre que la
vie de sensation/sentiment se tient
justement ainsi en relation à
quelque chose d’entièrement autre
que la vie de pensée à la vie
nerveuse. La vie de
sensation/sentiment se tient
manifestement en un tel rapport à la
vie corporelle que tout ce qui est
rythmique, toute vie rythmique,
rythme sanguin, respiration,
absolument tout ce qui a un cours
rythmique, et la relation en est une
immédiate, pas quelque peu une
transmise en premier par les nerfs,
mais une immédiate.
On ne doit justement pas partir du principe que
la science de l’esprit réfléchi à
des concepts embrouillés/confus,
mais travaille vers des
représentations beaucoup plus
capable de portance que la science
ordinaire, qui est justement bien
souvent confuse. On a seulement
besoin d'examiner quelque chose de
tel, ordonné entièrement
objectivement, conformément à la
réalité, comme par exemple une
impression musicale. L'impression
musicale - ainsi on pourrait
naturellement facilement objecter ;
le chercheur de l’esprit connaît
toutes les objections, il se les
fait lui-même, il n'a même pas
besoin de les entendre de ceux qui
veulent faire de telles objections,
car il est déjà exercé au préalable
pour se faire lui-même chaque
remarque critique -, le ton musical
on l’entend donc quand même avec
l'oreille, donc là apparaît quand
même l'expérience musicale par
l'impression des sens. - Non, ce
n'est pas si simple, c'est
complètement différent, c'est ainsi
qu'il y a en fait une relation entre
ce qui est l'expérience musicale
réelle, qui est une expérience de
sensation, et tout le rythmique de
la corporéité.
Vous avez seulement besoin de vous penser un
rythme plus caché. Dans le fait,
lorsque nous inhalons, certains
mouvements du diaphragme se
produisent toujours, entraînant une
oscillation continue du liquide
cérébral vers le haut et vers le
bas. C'est une correspondance
rythmique, intérieure à ce qu’est,
selon l’âme, l'expérience musicale.
Par ce que ce rythmique, cette
expérience rythmique, qui est
disposée dans humain en tant
qu'humain, butte a ce qu’est
l'impression des sens, par cela
l'expérience musicale apparaît dans
l'harmonie du rythme corporel humain
avec l'impression auditive.
Mais l'essentiel, c'est que l'impression
auditive devient une expérience
musicale en premier lorsqu'elle
entre en contact/butte au rythme
intérieur de l'âme humaine.
L'expérience musicale,
psychologiquement examinée, est d'un
intérêt incroyable. Cela prouve
seulement ce que je dis, que la vie
de sensation se tient en rapport
avec la vie rythmique de mouvement à
l’intérieur de l'être humain.
Et la vie de la volonté - aussi étrange que cela
puisse sonner de nouveau -, elle se
tient en relation au métabolisme, le
métabolisme dans le sens le plus
englobant. Elle a l'air la plus
matérialiste, malgré que la vie de
volonté est tout de suite la plus
suprasensible. Les forces entrent
dans la vie de la matière/des tissus
; c’est pourquoi, quand une fois la
science de la nature se comprendra
elle-même correctement, elle pourra
tout de suite promouvoir, pas
vraiment amener en l’état, mais
pourra promouvoir, ce que j'ai dit
aujourd'hui en rapport à la vie de
la volonté. On découvrira notamment-
les
approches sont déjà faites partout
pour cela - qu'à chaque acte de
volonté certains poisons résultent
de l'organisation humaine elle-même,
que le processus de la volonté
« englobe
corporellement », est en fait
un processus toxique. Et par cela,
le pont sera construit entre l'acte
de volonté, qui
est
en fait une mort embryonnaire parce
qu’il est un processus toxique, une
sorte d'empoisonnement, et la mort
elle-même, qui est seulement un acte
de volonté grossi/agrandi.
Avec cela, j'ai montré comment les trois : vouloir,
sentir, penser, se tiennent à
l'expérience/au vécu corporel. Je ne
pouvais le faire qu'en une courte
esquisse, et je peux maintenant
passer à l'autre question, qui est
tout de suite parente à ce que je
viens de dire par la dernière
remarque.
Question : comment se comporte la science de l’esprit à
la psychopathologie, c'est-à-dire à
l’appréhension des maladies de
l’esprit et ainsi de suite ?
Il ne peut y avoir de véritables maladies de
l’esprit ou de l'âme - je peux
seulement l’évoquer - mais les
maladies de l'âme sont en fait
toujours des maladies de l'organisme
d'une quelque manière. L'organisme
ne peut pas être utilisé
correctement comme instrument. Et
ainsi que nous ne pouvons pas
exercer les fonctions nécessaires
avec un instrument inutilisable,
ainsi l'organisme, quand il
représente vivant la vie de l'âme,
ne peut pas la représenter de la
manière correcte. Cela ne mène pas
au matérialisme, mais tout de suite
à la juste reconnaissance du
suprasensible. Et là, une chose est
particulièrement intéressante. Il
est intéressant que cette
connaissance de science de la nature
qui pousse toujours de plus en plus
à l’expérience retirée de la nature,
promeut certes dans toutes ces
connaissances de science de la
nature, celles qui deviennent base
de la technique. Mais plus nous
expérimentons, j’aimerais dire,
d’autant plus nous arrivons à la
conviction fondée scientifiquement
que Goethe
a pressenti en ce qu’il disait que
tout expérimenter qui se passe à
travers des outils, à travers des
outils externes, éloigne/éconduit en
fait de la nature.
Mais Goethe a aussi pressenti correctement
l'autre, ce qui est le contraire.
C'est très intéressant. Pendant
qu'on ne peut rien
expérimenter/apprendre correctement
par l’expérimenter sur les plus
profonds pendants de la nature, mais
seulement sur les pendants les plus
superficielles de la nature, les
anomalies, qui sont données par la
nature elle-même, nous conduisent
dans les pendants les plus profonds.
L'expérience nous pousse, dans une
certaine mesure, hors des pendants ;
les anomalies nous entraînent plus
profondément dans la nature.
De manière curieuse, pour la théorie de l’âme
qui veut être fondée sur la
physiologie, l'expérimenter est très
infertile, non sur tous les
domaines, mais au moins sur ceux qui
sont les plus importants. Mais
l'observation des lésions
cérébrales, d'autres perturbations
dans l'organisme, qui laissent
apparaître la vie de l'âme comme
anormale, sont extraordinairement
fructueuses. Et nous pouvons dire :
« Pendant que l'expérience nous
sépare de la nature, l'observation
de l'organisme malade nous rapproche
de nouveau de la nature. – A nouveau
un résultat paradoxal ; mais on ne
doit pas avoir peur devant les
réalités, ne devrait pas avoir peur,
peur inconsciente, quand on veut
pénétrer dans la réalité. Les
textures du cerveau, aussi par
exemple chez des criminels, elles
nous mènent profondément dans les
secrets de la nature. Cette branche
de la recherche sur la nature n'est
pas infertile, mais elle se tient en
pendant avec ce qui pourra être
étudié/exploré
scientifiquement-spirituellement :
que tout ce qui est pendant à la
volonté - et la volonté œuvre, bien
qu'elle soit une entité
indépendante, dans tout, aussi dans
la pensée à nouveau -, en un certain
sens, en une certaine relation déjà
en pendant avec la production
d’états toxiques, d’anomalies de
l'organisme humain.
Et quand maintenant le malheur arrive justement
que l'organisme humain devienne
anormal, c'est précisément parce que
le suprasensible est expulsé de
l'organisme anormal - cela convient
seulement dans l'organisme normal –
donc lorsque le cerveau est blessé,
le suprasensible est expulsé. Par
cela l'être humain, quand sinon il
reste en pendant avec le
suprasensible, ne peut pas
s'orienter, il perd l'orientation.
Et tout de suite sera conduit dans
l’anormal ce qui est aussi souvent
considéré comme pathologique dans
l'être de l'âme.
Ainsi
que l’on peut dire : La véritable
étude de la volonté nous apprend à
reconnaitre en premier pourquoi en
fait l'étude des anomalies cérébrales
et ainsi de suite nous permet de
regarder si profondément dans certains
pendants d’âme. Comme nous vidons (NDT :
hinausbefördern)
tout notre suprasensible hors du corps
dans l’endormissement, comme nous nous
plongeons là dans la vie de l'âme -
mais d'une manière saine - ainsi
l'organisme, devenu anormal, pousse le
suprasensible dehors, dans l'état de
maladie. Alors, nous entrons non
orientés, pendant que nous entrons de
manière saine, ce qui nous aide à
surmonter les états/contextes quand
nous sombrons dans le sommeil sain. |
Es
ist begreiflich, daß in unserem
wissenschaftlichen Zeitalter die
Menschen gerade mit Bezug auf die
wichtigsten Lebens- und Welträtsel,
die Seelenrätsel, sich an die
wissenschaftliche Seelenkunde wenden
wollen. Allein man muß sagen, wenn
man in der Lage ist, die
gegenwärtigen Situationen der
wissenschaftlichen Seelenforschung
zusammenzufassen, daß so etwas
vorliegt wie eine Art Sterben der
wissenschaftlichen Seelenforschung,
die ihre Traditionen aus sehr alten
Zeiten her hat und die, trotzdem sie
vielfach vorurteilslose Wissenschaft
sein will, eben mit diesen
Traditionen arbeitet.
Ich
habe vorgestern hier, als ich über
die wissenschaftliche Begründung
einer übersinnlichen Erkenntnis
sprach, den Namen eines Philosophen
der Gegenwart angeführt, Richard
Wähle. Er ist ja in weiteren
Kreisen weniger bekanntgeworden.
Dennoch ist außerordentlich
bedeutungsvoll, was er als seine
Anschauung, namentlich über die
wissenschaftliche Seelenkunde der
Gegenwart, in seinen Büchern: «Das
Ganze der Philosophie und ihr Ende»
und «Der Mechanismus des
menschlichen Geisteslebens»
niedergelegt hat. Ich möchte sagen,
gerade für den, der heute
naturwissenschaftlich denken kann,
ist die Anschauung dieses
Philosophen symptomatisch bedeutend.
Ich will nicht sagen, daß er
geeignet ist, einen besonderen
Einfluß zu üben, noch weniger, daß
er einen solchen Einfluß geübt hat;
aber seine Anschauung ist
symptomatisch bedeutend. In vielem
könnte sie der Art und Weise nach
aussprechen, wie man in der
Gegenwart nach den gebräuchlichen
wissenschaftlichen Forderungen
denken muß. Und daher kann
ich auf der einen Seite sagen, daß
die Geisteswissenschaft, die hier
gemeint ist, einverstanden sein kann
mit dem, was ein solcher Philosoph
mit Bezug auf die Seelenkunde sagt,
obwohl sie auf der anderen Seite,
wie wir gerade heute sehen werden,
in dem allerschärfsten Gegensatz
gegen solche Vorstellungen stehen
muß. Denn dieser Philosoph ist ganz
eingeschult in die Denkweise und
Forschergesinnung, die der Mensch
heute haben kann, wenn er
gewissermaßen auf der Höhe der
Zeitbildung steht, die
naturwissenschaftlich gelehrt wird.
Und da kommt man eben, wenn man
versucht, mit den gerade heute
wissenschaftlich zeitgemäßen
Vorstellungen sich dem Seelenleben
zu nähern, ganz notwendig zu der
Überzeugung, daß die Seelenkunde,
die zumeist geboten wird, am Sterben
ist.
Äußerlich
drückt sich das ja dadurch aus, daß
diese philosophische Seelenkunde von
den Lehrstühlen der Universitäten
allmählich verschwindet und
eigentlich das Bestreben immer mehr
und mehr sich geltend macht, an die
Stelle, wo früher Philosophen
gesessen haben,
naturwissenschaftlich denkende Leute
aus der Physiologie oder aus
sonstiger Naturwissenschaft
hervorgehende Leute hinzusetzen. Man
hofft in vielen Kreisen, daß man
dasjenige, was früher für die Rätsel
des menschlichen Seelenlebens eine
besondere Psychologie, eine
besondere Seelenkunde erforschen
wollte, durch die Physiologie des
Gehirnes, durch die Physiologie des
Nervenbaues und dergleichen für den
Menschen beantworten könne.
Nun
kommt man, wenn man sich recht
einläßt auf das Berechtigte des
Naturwissenschaftlichen in der
Seelenforschung, zu der Überzeugung,
daß die gebräuchliche
Seelenwissenschaft von vielen Dingen
spricht, die eigentlich heute nicht
mehr zu einer gültigen Vorstellung
zu erheben sind. Sie spricht vom
Vorstellen, vom Denken selbst, sie
spricht vom Fühlen, sie spricht vom
Wollen, vom Gedächtnis, von der
Aufmerksamkeit und so weiter. Und
wenn man nun den ganz ehrlichen
Versuch macht, sich einzulassen für
die Bedürfnisse dieses menschlichen
Seelenlebens, für das, was der
Mensch an seelischer Lebenskraft
braucht, auf dasjenige, was diese
Seelenkunde über Fühlen, Wille,
Denken, Gedächtnis, Aufmerksamkeit
vorbringt, dann hält man eigentlich
zuletzt im Grunde nichts mehr in der
Hand als Worte. Und man muß sagen,
wer den geschichtlichen Gang des
menschlichen Geisteslebens
durchmißt, der kann sich sagen — das
kann ich nur anführen, ein Beweis
würde dem Rahmen des heutigen
Vortrages eine zu große Ausdehnung
geben -, daß in alten Zeiten, wo
diese Begriffe von diesem Denken,
diesem Gedächtnis, von dieser
Aufmerksamkeit und so weiter
zunächst geprägt worden sind, daß da
ganz andere Vorstellungen vorlagen
über die Naturerscheinungen,
Vorstellungen, mit denen man auch
das seelische Leben, so wie es für
die Bedürfnisse der damaligen Zeit
hinreichte, erfassen konnte. Was man
aber da aufgestellt hat, was heute
noch gespenstisch in der
Seelenwissenschaft fortspukt, das
wird vor dem naturwissenschaftlichen
Denken, das doch, wenn auch
unterbewußt, vorhanden ist in allen
heutigen Menschen, die überhaupt
strebsam sind nach dem Geistesleben,
das wird zur bloßen Worthülse, zum
bloßen Worte.
Dazu
tritt noch etwas anderes. Dazu tritt
das, daß ja, man kann schon sagen
seit Jahrhunderten, diese
Seelenwissenschaft sich innerhalb
der gelehrten Kaste ausgebildet hat,
und diese gelehrte Kaste eben
diejenige Form angenommen hat, die
man heute in den gebräuchlichen
Vorlesungen oder Veröffentlichungen
der Seelenwissenschaft findet.
Wenn
nun der Mensch aus dem ganzen vollen
Leben heraus über die wichtigsten
Fragen des Daseins, die ja doch
schließlich in Fragen nach der
Göttlichkeit der Weltordnung und
nach der Unsterblichkeit gipfeln,
wenn der Mensch über diese Fragen
irgendwie Auskunft sucht bei dieser
Seelenkunde - er findet eine solche
Auskunft nicht. Und wahr ist, was
ein ernster, tiefer Seelenforscher
sagte, der hier im vorigen Jahre in
Zürich gestorben ist, Franz
Brentano, der sich alle Mühe
gegeben hat, in der Seelenforschung
Licht zu gewinnen, der aber doch an
den alten Seelenvorstellungen
hängengeblieben ist, die zu Worten
geworden sind. Er sagte; Sieht man
sich in der heutigen
Seelenwissenschaft um, so wird der
Versuch bemerkbar sein, daß die
Seelenforscher glauben, Erkenntnisse
aufstellen zu können über das
Vorstellen, über das Fühlen, über
das Wollen, über die Aufmerksamkeit,
über das Lieben und Hassen; allein
wenn sie naturwissenschaftlich sein
wollen, dann bleiben sie auch
innerhalb dieses Kreises stehen. -
Und nun meint Franz Brentano: Ja,
wenn noch soviel gesagt werden
könnte über diese elementaren
Bestandteile des menschlichen
Seelenlebens, ersetzen könnte das
alles nicht die große Frage, die wir
schon bei Plato und Aristoteles so
bedeutsam gestellt finden: Ob es
möglich ist, zu erforschen etwas
über dasjenige in unserem
Seelenleben, welches bleibt, wenn
die sterbliche Hülle im Tode
dahinfällt? - Das sagte ein
offizieller gelehrter Seelenforscher
der Gegenwart.
Die
Geisteswissenschaft,
die anthroposophisch orientiert ist,
versucht aus solchen Voraussetzungen
heraus, wie ich sie vorgestern hier
geltend gemacht habe, zu einer
Erneuerung der Seelenwissenschaft zu
kommen. Sie sucht hinauszukommen
über die bloßen Worthülsen zu einer
seelischen Wirklichkeitsforschung.
Und der Weg, den sie einschlägt, der
muß allerdings heute noch so
dastehen, daß voll Rechnung getragen
wird den Widersprüchen und
Gegnerschaften, die da von den
gebräuchlichen Seelenforschern
kommen können. Es muß gerungen
werden können mit dem, was in der
anerkannten Seelenwissenschaft da
ist. Aber es wird auf der anderen
Seite aus solchen Voraussetzungen
einer Erneuerung der Seelenlehre,
wie ich sie heute geltend mache,
hervorgehen ein solches
Seelenwissen, eine solche
Seelenanschauung, die nun wirklich
für die weitesten Kreise der
strebenden Menschheit wiederum
Seelennahrung werden kann, die —
wenn ich das triviale Wort
gebrauchen darf -im allerbesten und
höchsten Sinne des Wortes populär
werden kann.
Herausgeholt
werden
muß die Seelenforschung aus dem
Bereich der gelehrten Kaste, in
welcher sie sich, wenn ich mich
bildlich ausdrücken darf, die Schuld
aufgeladen hat, in Abstraktionen zu
verfallen, die sehr geistreich sein
mögen, die aber durchaus nicht
imstande sind, die Seelenforschung
über diejenigen Grenzfragen des
menschlichen Daseins zu erweitern,
die vor allen Dingen einem
berechtigten, brennenden Interesse
des menschlichen Seelenlebens
entsprechen.
Da
sich gegenüber früheren Zeiten, aus
denen die zu Worten gewordenen
Vorstellungen der Seelenkunde
stammen, eben das ganze menschliche
Denken geändert hat, so muß die neue
Seelenwissenschaft Abschied nehmen
auch von den Ausgangspunkten, von
denen man immer seinen Weg weiter
nehmen wollte in das Gebiet des
Seelenlebens hinein. Es müssen neue
Ausgangspunkte kommen. Und diese
neuen Ausgangspunkte sind solche,
daß man, bei ihnen angekommen, nur
fußen kann auf solchen
Voraus-Setzungen, wie sie vorgestern
hier geltend gemacht worden sind,
nämlich, wenn man der heutigen an
der Naturwissenschaft
herangezüchteten Denkweise treu
bleibt. Man kann nicht einfach
fragen: Was ist Vorstellung? - Man
kann nicht einfach beobachten
wollen, was Vorstellungen sind, was
Denken oder was der Wille ist, oder
was Gedächtnis ist und so weiter.
Geradeso wie die heutige
Naturwissenschaft im Laboratorium
und in der Klinik von ganz anderen
Voraussetzungen ausgeht als die
Naturwissenschaft älterer Zeiten, so
muß die Seelenwissenschaft an
Realitäten des Lebens anknüpfen, die
aber allerdings erst, ich möchte
sagen, herausdestilliert werden
müssen aus der Ganzheit des
menschlichen Lebens.
Zwei
Momente im menschlichen Leben sind
es zunächst, an welche die neuere
Seelenwissenschaft anknüpfen muß,
von denen ausgehend sie wiederum
zurückkehren kann zu den Begriffen
von Vorstellung, Wille und so
weiter, um für diese Begriffe
wiederum einen vollinhaltlichen
seelischen Wert zu bekommen. Diese
beiden Ausgangspunkte sind zwei
Momente, die allerdings sehr
schwierig zu beobachten sind,
wahrhaftig nicht leichter zu
beobachten sind als mancher
Naturvorgang, der sich erst
sorgfältig zugerichteten Methoden
und Experimenten erschließt. Es sind
Momente, die hinhuschen im
menschlichen Leben und die
gewissermaßen die bewußte Erfassung
durch ihre eigene Natur und
Wesenheit ausschließen. Und man muß
erst durch ein gewisses geschultes
Geistesleben diese Momente erfassen
lernen. Es sind die beiden Momente
des menschlichen Lebens: des
Einschlafens und des Aufwachens.
Das
Einschlafen und das Aufwachen sind
diejenigen Augenblicke im
menschlichen Leben, in denen die
ganze Bewußtseinsverfassung sich
wandelt, in denen der Mensch aus
einer Seelenverfassung in die
radikal entgegengesetzte
hinübergeht. Es braucht nicht viel
gesagt zu werden, um einleuchtend zu
machen, daß diese kurzen Augenblicke
schwierig zu beobachten sind. Denn
wenn man einschläft, so hört eben
das Bewußtsein auf, daher beachtet
man den Augenblick des Einschlafens
nicht. Wenn man aufwacht, kann man
verspüren, daß man sich aus
irgendeinem Lebensverlauf
herausreißt; aber gerade derjenige,
der versucht, nur irgendwie mit dem
Bewußtsein anzuknüpfen an das, was
er im Schlafe erlebt hat, wird das
Scheitern eines solchen Versuches
sehr bald, sehr leicht bemerken
können.
Nun
kann man nur durch diejenigen
Mittel, die schon vorgestern hier
angedeutet worden sind und über die
ich nun weitere Andeutungen machen
will, die Seelenbeobachtung
heranschulen, um die Momente des
Einschlafens und des Aufwachens zu
beobachten. Dieses Heranschulen muß
geschehen erstens durch eine gewisse
Erkraftung, Verstärkung,
Durchkräftigung des
Vorstellungslebens selber, zweitens
auch des Willenslebens. Aber
diejenigen inneren Vorgänge, intimen
Seelenvorgänge, die zu einer solchen
Erkraftung, Durchdringung mit dieser
Kraft des Willenslebens führen, sie
weichen schon wesentlich ab von
demjenigen, was man im gewöhnlichen
Seelenleben gewohnt ist.
Ich
habe vorgestern dasjenige, was zur
Erkraftung des Vorstellungslebens
führt, Meditieren genannt. Wenn man
nämlich nach bestimmten Methoden,
die ich beschrieben habe in meinem
Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse
der höheren Welten?» und auch in
meiner «GeheimWissenschaft im Umriß»
und in anderen Büchern, wenn man
nach gewissen Methoden Vorstellungen
und Bewußtsein anwesend sein laßt,
so daß man nicht nur im gewöhnlichen
Sinne denkt, sondern auf dem Denken
ruht und immer mehr und mehr auf dem
Denken ruht, dadurch ganz anders die
Seele mit dem Denken durchdringt und
das Denken mit der Seele, als das im
gewöhnlichen Seelenleben der Fall
ist, dann kommt man dahin, das
Vorstellungsleben so zu erkraften -
wie gesagt, die genaueren Methoden
finden Sie in den angeführten
Büchern -, daß man so lebendig
regsam vorstellen kann, wie man
sonst nur in seinem Bewußtsein lebt,
wenn man in den äußeren
Sinneswahrnehmungen ist.
Goethe hat etwas geahnt, wenn es auch zunächst nur eine
Ahnung war, von dieser Art des
Vorstellens - der Psychologe Heinroth
hatte ihn dazu veranlaßt, der
sein Denken gegenständlich fand -,
indem er zu dem Glauben sich
bekennen konnte, daß er so lebendig
allmählich zu denken in der Lage
war, daß dieses Denken gleich sei an
innerer Stärke, an innerer
Intensität derjenigen
Seelentätigkeit, die sonst nur
vorhanden ist, wenn man mit Augen
die äußere Natur beobachtet, mit
Ohren die äußeren Vorgänge der Natur
verfolgt und so weiter.
Es
ist möglich, daß das Vorstellen so
verstärkt wird, daß man so intensiv
bei dem Vorstellen ist, daß man
sagen kann: Dieses Vorstellen wird
selber eine Anschauung, die
Tätigkeit ist wie die eines
Anschauens; und das Sinnesleben wird
so hereingenommen in die Sphäre des
Vorstellens, daß sich die Sinne
nicht beteiligen, obwohl die
Lebendigkeit des Sinnenlebens noch
vorhanden bleibt.
Das
ist die eine Seite, die Erkraftung
des Vorstellungslebens. Kommt man
immer weiter und weiter in dieser
Erkraftung des Vorstellungslebens,
dann stellt sich in der Tat eine der
gewöhnlichen Seelenverfassung
unbekannte innere Beobachtungskraft
ein, die man braucht, um die beiden
Momente des Einschlafens und
Aufwachens wirklich so zu
durchforschen, wie man im äußeren
Leben naturwissenschaftlich Objekte
und Vorgänge durchforscht.
Aber
dazu ist weiter notwendig, daß auch
der Wille in einer gewissen Weise
mitgeschult wird. Dieser Wille kann
nur geschult werden durch
Selbstzucht, wenn man aufmerksam ist
auf etwas im Leben, auf das man im
gewöhnlichen Leben wenig achtgibt.
Im gewöhnlichen Leben lebt man dahin
und begleitet dasjenige, was man
äußerlich wahrnimmt, mit dem inneren
Erleben. Von diesem gewöhnlichen
Hinleben muß man sich zu etwas
anderem erheben. Man muß seine
Aufmerksamkeit darauf richten, daß
eigentlich unser Seelenleben von
Jahr zu Jahr, von Monat zu Monat,
von Woche zu Woche, ja von Tag zu
Tag, von Stunde zu Stunde ein
anderes wird, sich verwandelt, im
Werden ist. Dieses Werden des
Seelenlebens zwischen Geburt und Tod
stellen wir im gewöhnlichen Verlaufe
unseres Lebens nicht in unseren
Willen herein. Wir lassen dieses
Leben verfließen. Wir achten nur mit
einem geringen Grade einer gewissen
Selbsterziehung allerdings darauf,
daß wir uns gewisse Fehler
abgewöhnen, gewisse Tugenden
aneignen, gewisse Fähigkeiten
ausbilden und dergleichen. Allein,
wenn die hier gemeinte Selbstzucht
des Willens eintreten soll, dann muß
noch etwas ganz anderes in das Leben
kommen. Dann muß der Mensch zu der
inneren Einsicht kommen können, daß
er in sich etwas hat, was er, ich
möchte sagen, in seinen Willen
hereinstellen kann, so in seinen
Willen hereinstellen kann, daß die
Selbstkultur, die Selbstzucht ihm so
schwierig erscheint, aber zu
gleicher Zeit so begehrenswert
erscheint wie sonst nur diejenigen
Willenshandlungen, die ganz
unvermeidlichen Trieben des
menschlichen Lebens entsprechen.
Sehen
wir die Sache von einer anderen
Seite an. Es gibt heute ganz
besonders viele Menschen, die sich
die Fähigkeit zuschreiben — nun,
vielleicht rede ich damit etwas
radikal, aber Sie werden diesen
Radikalismus dennoch berechtigt
finden, wenn Sie tiefer über die
Gegenwart nachdenken -, die ganze
Welt zu reformieren, die sozusagen
sich Ideen machen über dasjenige,
was geschehen sollte, damit die
Menschen glücklich nebeneinander
leben können, damit alle Ordnung im
sozialen Leben richtig sei und so
weiter. Die Zahl der Programme auf
diesem Gebiete ist eine ungeheure.
Und eigentlich ist jeder mehr oder
weniger schon, wenn er nur anfängt,
über die äußere Welt zu denken, in
seinem Sinne so etwas wie eine Art
Reformator, nur gibt ihm die Welt
nicht Gelegenheit, seine Reformen
oder vielleicht auch seine
revolutionären Gedanken wirklich in
die Tat umzusetzen.
Da
erstreckt sich in der Tat der
Willensimpuls, das Begehren auf die
Welt draußen. Man muß aber wissen,
daß im Inneren des Menschen etwas
ist, worauf man ebenso die
Intentionen, die Impulse lenken
kann, um den Menschen aus einem
Lebensalter in das andere, ja nur
von einer Woche in die andere
hinüberzuführen, daß keineswegs im
Inneren des Menschen das ist, was so
von selbst loszugehen braucht, wie
er zumeist will, sondern daß der
Mensch sein Werden in der Zeit mit
seinem Willen verfolgen kann. Und
wenn da der Wille auf diesem Gebiete
in so methodischer Weise eintritt,
wie das in den genannten Büchern
beschrieben ist, dann tritt jene
innere Erkraftung, jene innere
Schau, Anschauung des
Willensmäßigen, das wir nimmermehr
gewinnen können in unserem
Verhältnis zur äußeren Welt, jene
Schau des Willens tritt ein, die
hinzukommen muß zu der eben
erwähnten Verstärkung des
Vorstellungslebens, wenn die Momente
des Einschlafens und Aufwachens
beobachtet werden sollen.
Bevor
man aber zu dieser Untersuchung über
die Momente des Einschlafens und
Aufwachens kommt, gelangt man
allerdings, wenn man in der Weise,
wie ich es jetzt angedeutet habe,
das Seelenleben verstärkt, dazu,
einzusehen, daß man mit den
Begriffen, die heute die Menschheit
eben hat, die nicht die Begriffe der
alten Naturanschauung sein können,
daß man mit jenen Begriffen nur
kommen kann zu einer Anschauung über
das Vorstellungsleben des Menschen,
das den Menschen in die
Unwirklichkeit, das Gefühlsleben in
die Verworrenheit, das Willensleben
in die Unbegreiflichkeit führt.
Und
im Grunde genommen ist es das, was
man heute zu konstatieren hat, was
auch der vorhin genannte Philosoph
konstatiert, der vom Ende der
Philosophie spricht, von der
Auflösung der Philosophie, einer
Abgabe an Physiologie und
dergleichen. Er ahnt schon, wenn
auch nicht mit solcher Klarheit, daß
die Begriffe, die man heute haben
kann und die so unendlich brauchbar
sind, um die äußere Natur zu
ergründen und um dasjenige in das
menschliche Leben einzuführen, was
eigentlich der wesentlichste Inhalt
einer neueren Kultur ist, daß diese
auf dem äußeren Gebiete so
brauchbaren Begriffe, wenn man die
Seele erforschen will, nicht zu
einer Antwort führen auf die Frage:
Was sind Vorstellungen? -, sondern
sie führen dazu, im
Vorstellungsleben, daß wir
unmittelbar haben können das: Ich
denke, also bin ich nicht -, die
Unwirklichkeit des Seelenlebens zu
finden. Man kommt darauf: Je mehr
man in das Vorstellungsleben
eindringt, desto weniger kann man
sagen, was die Seele ist, wenn man
das Vorstellungsleben nur so
betrachtet, wie es im gewöhnlichen
Leben ist, wenn man es nicht
betrachtet, wie ich es dargestellt
habe. Man kommt zu der Einsicht, daß
das Gefühlsleben, so wie es sich dem
gewöhnlichen Seelenleben darlebt,
verworren ist, und daß das
Willensleben völlig unbegreiflich
ist. Daher die interessante
Erscheinung, daß gerade
naturwissenschaftlich denkende
Menschen, die heute sehr, sehr
bedeutungsvolle Seelenkunden
schreiben, glauben, indem sie
eigentlich die Hirnphysiologie
abhandeln, etwas über das
Vorstellungsleben sagen zu können.
Aber sie kommen dahin, sich zu
sagen: Über das Willensleben ist
durch die Hirnphysiologie nichts
entschieden. - Lesen Sie die
betreffenden Kapitel in Theodor
Ziehens «Leitfaden der
physiologischen Psychologie» nach,
so werden Sie sehen, wie gerade bei
einem bedeutenden
naturwissenschaftlichen Denker der
Gegenwart sich erweist, was ich eben
ausgesprochen habe.
So
muß man sagen, daß diese
naturwissenschaftliche Denkungsweise
mehr oder weniger dasjenige
realisiert, was Schopenhauer auch
nicht oder halb erkannt hat, aber
geahnt hat: daß der Wille etwas ist,
an das man mit dem Vorstellungsleben
der neueren Zeit nicht heran kann,
daß der Wille das Unbegreifliche
ist.
Es
ist eine gute Vorbereitung für den
weiteren Aufbau einer neueren
Seelenlehre, wenn man diese
Unwirklichkeit der Seele im
Vorstellungsleben einsieht, diese
Verworrenheit des Lebens im Gefühl,
diese Unbegreiflichkeit der
Willensaktion. Wenn man auf diese
Weise sich, ich möchte sagen,
Klarheit verschafft hat - obwohl das
paradox klingt, aber man hat sich
doch über einen Tatbestand Klarheit
verschafft -, dann kann man weiter
vordringen. Dann kann man jenes
Denken anwenden, das durch
Meditation geschärft ist, erkraftet
ist, jenes Willensleben, das sich
der Selbstzucht unterworfen hat, man
kann es anwenden dazu, um wirklich
aufmerksam zu werden auf den Moment,
sagen wir, zunächst des Aufwachens.
Dann wird der Moment des Aufwachens
in das seelische Beobachtungsfeld
hereinrücken können in einer ganz
besonderen Art. Dann wird man an dem
Aufwachen etwas erleben, was man
durch ein ungeschultes Seelenleben
nicht erleben kann. Dann wird man,
unmittelbar nach dem Aufwachen, wenn
man sich durch die angedeutete
Schulung die Ruhe erworben hat, die
dazu nötig ist, erkunden können, daß
eigentlich im Unbewußten das ganze
Seelenleben, wie es beim Aufwachen
war, fortgegangen ist. Nur daß es
eine Eigenschaft nicht hat, dieses
Seelenleben in der Zeit vom
Einschlafen bis zum Aufwachen: es
ruft dieses Seelenleben keine
Erinnerung von sich hervor. Und das
merkt man in einem bedeutungsvollen
Momente, der eintritt: Du hast
wahrend des ganzen Schlafens die
Seele fließen lassen in demselben
Leben, in dem sie fließt auch im
Wachen; aber dieses Fließen des
Seelischen im Schlafe, das prägt
sich nur nicht der Erinnerungskraft
ein. Daher ist es mit dem Kommen des
Erwachens vergessen. Darauf kommt es
an.
So
wichtig das Gedächtnis, die
Erinnerung für das äußere Leben ist
- ich habe das vorgestern ausgeführt
—, so wichtig ist das Vergessen, das
Erleben der Seele so, daß sie das
Erlebte auch vergessen kann, für das
Werden des Seelischen, für das
Fortfließen des Seelischen zwischen
Geburt und Tod und so weiter. Ja,
man bekommt, wenn man so den Moment
des Aufwachens beobachten kann, erst
eine Vorstellung davon, welche
Bedeutung der Schlaf im menschlichen
Seelenleben eigentlich hat. Man
bekommt nämlich Einsicht in die
Tatsache, daß unser Leben nicht
fortgehen könnte, wenn es ausgefüllt
wäre vom Erinnerungsgemäßen allein,
daß das Erinnerungsgemäße die Kraft
verliert, unser Leben fortfließen zu
lassen. Wir müssen gerade deshalb in
Schlaf sinken, damit wir dasjenige
vergessen können, was wir in der
Zeit des Schlafens erleben. Denn das
gewöhnliche, alltägliche Seelenleben
ist dann Seelennahrung, ist dann
Bringer des Seelenlebens, wenn es
vergessen wird, nicht wenn es
erinnert wird. Erinnerung zehrt an
der Seele. Vergessenheit stellt die
Lebenskräfte der Seele wieder her.
So
erlangt man eine konkrete, eine
bestimmte Einsicht in jenen
Lebensvorgang, der sich im Aufwachen
ausdrückt. Und man erblickt dadurch
gewissermaßen, wenn auch nur
eigentlich in der Rückschau, das
seelische Leben, über das nur nicht
das gewöhnliche Bewußtsein
ausgegossen ist, das sich abgespielt
hat zwischen dem Einschlafen und dem
Aufwachen. Mit diesem Anblick des
Seelenlebens hat man ungeheuer viel
gewonnen, denn man hat sich dadurch
die Grundlage für ein gewisses
Verständnis erworben.
Niemand
kann in Wahrheit begreifen, was es
heißt: Ich stelle vor -, was es
heißt: Ich bilde mir in meinem
Seelenleben einen Gedanken —, der
nicht den Moment des Aufwachens
wirklich beobachtend erfaßt. Denn
wenn wir übergehen vom bloßen
Wachen, vom bloßen Hinleben im
Wachzustände zum aktiven Denken, zum
Ausbilden einer Vorstellung eines
Gedankens, dann ist das immer
qualitativ, wenn auch in schwächerem
Maße, ganz derselbe Seelenvorgang
wie das Aufwachen. Und nur wer in
der Verstärkung des Überganges vom
Schlafzustande zum Wachzustande das
Aufwachen kennt, der hat damit eine
Grundlage sich geschaffen für das,
was die Antwort gibt auf die Frage:
Was geschieht eigentlich in meiner
Seele, wenn ich eine Vorstellung
fasse? - Die Kraft, die man in der
Seele entfaltet, wenn man eine
Vorstellung faßt, die ist genau
dieselbe wie die Kraft, die man
entfalten muß, allerdings jetzt in
viel verstärkterem Maße, wenn man
aufwacht. Wenn man aufwacht, tut es
das Unbewußte. Ins Bewußtsein
herüber vermittelt ist dasjenige,
was das Unbewußte beim Aufwachen
tut, wenn wir uns aus innerer
Anstrengung anschicken, bewußt,
willentlich zu denken, vorzustellen.
Hier
kommt man zu einer ganz bestimmten
Anschauung über das Vorstellen. Was
aus der alten Seelenkunde heraus
eine bloße Worthülse geworden ist,
das bekommt wiederum einen konkreten
Inhalt. Man lernt das Vorstellen als
ein im Wachen bestehendes
schwächeres Aufwachen kennen. Es ist
ein Aufrütteln, ein Aufwachen. Und
das ist eine bedeutungsvolle
Einsicht; denn durch die Verbindung
dieser Einsicht von der Natur des
Vorstellens mit der Natur des
Aufwachens bildet sich die
Möglichkeit aus, das Vorstellen des
gewöhnlichen Lebens, das eigentlich
sonst in das Unwirkliche des
Seelenlebens hineinführt, ins
Wirkliche umzusetzen. Man bekommt
dadurch, daß man das Vorstellen
anknüpfen kann an das Aufwachen, die
Möglichkeit, an eine
Tatsächlichkeit, die von einem nicht
abhängt, anzuknüpfen. Nun, knüpft
man an dieses Aufwachen an und lernt
dadurch die Natur des Vorstellens
kennen, dann wendet man sich zu dem
Moment des Einschlafens.
So
wie die Meditation einem besonders
hilft, den Moment des Aufwachens zu
erforschen, so hilft einem die
Selbstzucht des Willens ganz
besonders dazu, den Moment des
Einschlafens zu erforschen. Und
diese Selbstzucht des Willens macht
es einem möglich, sich wirklich
hineinzufinden, das Einschlafen zu
beobachten, wirklich zu beobachten,
wie etwas Ähnliches eintritt beim
Hineingehen in den Schlaf wie beim
Aufwachen mit dem Vergessen, mit dem
Gewahrwerden, daß während des
Schlafes die Erinnerung vom
Seelenleben ausgelöscht wird. Sonst
kann man sich immer streiten, der
Leib sei irgendwie beteiligt an dem,
was die Seele erlebt im Schlafe.
Wenn man bewußt, durch Selbstzucht
des Willens den Moment des
Einschlafens erfassen kann, dann
merkt man, daß man untertaucht in
dasselbe Seelenleben, das man im
Aufwachen verlaßt, daß man aber
untertaucht in dieses Seelenleben
so, daß jetzt die Möglichkeit einer
Wahrnehmung, an der sich die Sinne
beteiligen würden, aufhört. Man
lernt erst erkennen, was es heißt:
man tritt durch das Einschlafen in
das Übersinnliche ein. Man lernt
kennen dieses Hineintauchen in das
Obersinnliche, weil man merkt, man
erlebt etwas mit diesem
Hineintauchen in das Übersinnliche,
was nicht zum Bewußtsein kommen kann
durch jenes Bewußtsein, das man im
gewöhnlichen Seelenleben hat, das
doch zwischen Geburt und Tod an die
Organisation gebunden ist, von der
Organisation abhängig ist. Man merkt
das Unabhängigwerden von der
Organisation, über welches sich
sonst erlauchte Leute lange streiten
können. Beobachtet muß die Sache
werden; dann merkt man, daß man mit
dem Einschlafen in das Übersinnliche
hineintaucht.
Und
dann lernt man den Unterschied
erkennen, der besteht zwischen dem
Seelenleben, wenn man es beim
Aufwachen verläßt, und dem
Seelenleben, in das man untertaucht
beim Einschlafen. Sie sind gleich,
nämlich, sie sind übersinnlicher
Natur; aber man merkt auf dem Wege
jener Beobachtung, die ich
charakterisiert habe, einen ganz
wesentlichen Unterschied. Dieser
Unterschied kann durch einen
Vergleich sehr leicht vor das
Seelenauge geführt werden.
Der
Unterschied besteht darinnen, daß
sie sich unterscheiden wie ein
Mensch, der Kind ist, von einem
Menschen, der alt ist. So wie beides
Menschen sind, aber auf
verschiedenen Stufen des Daseins,
des Alters, so sind beide
Seelenleben übersinnlicher
Wesenheit: dasjenige, aus dem man
wieder aufsteigt, wenn man aufwacht,
und dasjenige, in das man
untertaucht, wenn man einschläft.
Aber dasjenige, in das man
untertaucht, wenn man einschläft,
ist gewissermaßen das kindliche, das
junge, und das, aus dem man
aufwacht, das ist das
ältergewordene. Man geht einen Gang
durch vom Einschlafen bis zum
Aufwachen. Das Seelenleben
verwandelt sich, so daß - ein
Vergleich hinkt natürlich immer -
dasjenige, in das man untertaucht,
so ähnlich ist dem, in welchem man
aufwacht, wie das Kind als Mensch
dem Greis als Mensch ähnlich ist.
Diesen feinen Unterschied muß man
bemerken. Dann ist eine gewisse
Grundlage geschaffen, um sich zu
nähern einem wichtigen Bestandteile
unseres Seelenlebenforschens,
nämlich dem Gefühlsleben.
Das
Gefühlsleben, das für die
gebräuchliche Seelenkunde heute nur
noch in einer Versammlung von Worten
besteht, dieses Gefühlsleben kann
nur wirklich erkannt werden, wenn
man es bei den Grundlagen erforscht,
die eben entwickelt worden sind,
wenn man es so erforscht, daß man
vor der Erforschung das
übersinnliche Seelenleben aus dem
Momente des Aufwachens und des
Einschlafens erkannt hat. Nur muß
man bezüglich des Einschlafens,
bevor man an das Gefühlsleben kommt,
noch ein anderes Wichtiges bemerken,
ein anderes wichtiges Apercu machen.
Man muß die Frage auf werfen: Was
eigentlich ist es, weiches im
Einschlafen sich besonders im
Seelenleben verwandelt? Was bewirkt
durch das Einschlafen das
Herausziehen aus der sinnenfälligen
Wirklichkeit und das Untertauchen in
die übersinnliche Wirklichkeit? -
Das ist die Verwandlung des Willens.
Und dasselbe, was verstärkt vorgeht,
wenn ich einschlafe, geht während
des Wachens vor in geringerer
Stärke, wenn ich einen
Willensentschluß fasse. Man kann den
Willen nicht greifen, wenn man ihn
nicht auf der Grundlage des
Einschlafens erfaßt.
Was
der Wille in den Tiefen unseres
Seelenlebens eigentlich ist,
entzieht sich tatsächlich dem
Vorstellungsleben so, wie sich
dasjenige entzieht, was im Schlafe
vorgeht. Daher finden Sie in den
naturwissenschaftlichen Psychologien
nichts über den Willen. Er ist eben
deshalb unbegreiflich, weil das
Vorstellungsleben nicht zu ihm
reicht. Aber wenn wir den Vorgang
des Einschlafens kennen, dann wissen
wir, daß unser gewöhnliches
Seelenleben, wenn es einen
Willensakt vollzieht, ebenso
untertaucht, nur in geringerem Maße,
wie im Einschlafen. Jeder
Willensentschluß ist ein weniger
starkes Einschlafen bei
vollwachendem Bewußtsein.
Hält
man diese beiden Tatsachen
auseinander, die des Aufwachens und
die des Einschlafens, die eine mit
Bezug auf das Vorstellungsleben, das
durch das Aufwachen erklärlich wird,
die andere mit Bezug auf das
Willensleben, das durch das
Einschlafen erklärlich wird, dann
kann man darangehen, die Rätsel des
Gefühlslebens wirklich ins Auge zu
fassen. Dann kommt man in die
Möglichkeit, das, was sonst
Verworrenheit im Gefühlsleben ist,
zur Klarheit zu bringen. Wodurch
bringt man etwas zur Klarheit? Durch
das Erkennen. Es gibt nichts anderes
— ich könnte es ausführlich
erkenntnistheoretisch beweisen, aber
das würde heute zu weit führen -, im
Erkennen bringt sich etwas zur
Klarheit, wenn genau der Unterschied
vorliegt, der genaue wirkliche
Unterschied zwischen dem Erkenner,
zwischen dem Wahrnehmer und dem
wahrgenommenen Gegenstand, dem
wahrgenommenen Objekt.
Das
Gefühlsleben bleibt deshalb für das
gewöhnliche Seelenleben verworren,
weil der Mensch für das gewöhnliche
Leben zwei Dinge nicht zu
unterscheiden braucht, wenn er nicht
erkennen will das gewöhnliche
Gefühlsleben, zwei wesenhafle Dinge
in sich selber, die einander
gegenüberstehen so, wie wir
gegenüberstehen der äußeren
Sinneswelt, wenn wir diese
Sinneswelt wahrnehmen: Sinneswelt
dort, Mensch da. So stehen zwei sich
gegenüber im Gefühlsleben.
Welches
sind die zwei? Man lernt sie erst
erkennen, Subjekt und Objekt, wenn
man sie untersuchen kann auf
Grundlage derjenigen Vorstellungen,
die so gewonnen sind, wie ich es
eben jetzt beschrieben habe. Dann
lernt man erkennen, wer der
eigentlich Fühlende ist, und was
eigentlich im Gefühlsleben
wahrzunehmen ist. Da stellt sich die
höchst bemerkenswerte Tatsache
heraus, daß der Fühlende immer
derjenige ist - so paradox es
zunächst klingt —, der von uns noch
nicht durchlebt worden ist. Wenn wir
jetzt in diesem Augenblick fühlen,
so fühlt in uns derjenige Mensch,
den wir jetzt erst anfangen zu
leben, und morgen und übermorgen, im
nächsten Jahre weiterleben werden
bis zu unserem Tode. Im Momente, wo
wir fühlen, ist das Subjekt, das
sonst unbekannte Subjekt, unser
Leben, das schon in uns steckt
zwischen dem Augenblicke, wo wir
fühlen, und dem Tod. Und dasjenige,
was wahrgenommen wird, das ist das
Leben, das wir durchlebt haben von
der Geburt bis zu dem Momente, wo
wir fühlen - eine ganz große
Perspektive der Forschung, daß das
Gefühlsleben in diesem
Ausgangspunkte liegt.
Man
kann mancherlei anstellen - und ich
würde nicht über diese Dinge so
sprechen, wenn ich nicht auf den
verschiedensten Gebieten diese
Forschungen angestellt hätte, eine
ganze Summe von Forschungen und
Forderungen liegt auf diesem Gebiete
-, man kann manches anstellen, um
nun ganz in naturwissenschaftlicher
Denkweise das zu belegen, was ich
jetzt gesagt habe. Man braucht nur
Biographien, die vernünftig
geschrieben sind, zu nehmen und
braucht sie auf diese Forderung
einzustellen, die ich eben
ausgesprochen habe. Nehmen Sie eine
vernünftig gehaltene Biographie
Goethes. Betrachten Sie Goethe im
Jahre 1790; studieren Sie ihn, wie
er war von 1790 bis zu seinem Tode
1832. Versuchen Sie sich
klarzumachen, welche
Eigentümlichkeiten dieser Goethe von
1790 bis zu seinem Tode durchgemacht
hat, und nehmen Sie das so, wie es
wahrnehmbar im Goetheschen
Gefühlsleben war 1790. Und jetzt
stellen Sie sich vor die Seele
dasjenige, was Goethe gelebt hat,
innerlich gelebt hat, wie er von der
Außenwelt berührt wurde, von seiner
Geburt an, 1749, bis zu 1790. Und
indem Sie sich eine genaue
Vorstellung darüber bilden, wie der
Goethe nach dem Jahre 1790, der
schon drinnengesteckt hat, bis zum
Jahre 1832, wie der wahrnahm
innerlich in einem Momente des
Jahres 1790 dasjenige, was er früher
durchlebt hat, eben jegliches
Gefühl. Jegliches Gefühl verläuft
so, daß unser zukünftiges Wesen
unser vergangenes Wesen wahrnimmt.
Man
kann auch andere Betrachtungen
anstellen. Man versuche, sich einen
Blick anzueignen für Menschen, die
man hat sterben sehen, bei denen man
Gelegenheit gehabt hat, vielleicht
eine kurze Spanne Zeit mit ihnen zu
durchleben von einem gewissen
Zeitpunkte bis zu ihrem Tode. Man
versuche, sich das ganz genau zu
vergegenwärtigen, wie sie da gelebt
haben, was ihre menschliche
Wesenheit war. Und man versuche sich
dann klarzumachen - man wird immer
ein überraschendes Resultat gewinnen
-, wie zum Beispiel von dem Umstand,
daß ein Tod schon heranrückte, über
das Gefühlsleben der eigentliche
Charakter, die eigentliche Wesenheit
ausgegossen wird.
Das
sind zwei Wege. Manches andere
eröffnet sich ganz in echt
naturwissenschaftlichem Sinne,
allerdings in einem Sinne, der eng
heranrückt an die tiefsten
innerlichen Interessen der
Menschennatur, wenn man dasjenige
erforscht, was ich hier über das
Gefühlsleben andeute. Dann bleibt
das Gefühlsleben, das Wesen des
Gefühles, nicht jene Worthülse, die
sie in der gewöhnlichen
wissenschaftlichen Psychologie heute
ist. Wenn man das Gefühl in seiner
Verworrenheit einfach in der Seele
beobachten will, dann kann man
nämlich gar nichts beobachten.
Ebensowenig wie das Wasser, wenn Sie
es nicht in Wasser- und Sauerstoff
zerlegen, ebensowenig kann man das
Gefühlsleben wissenschaftlich
beobachten, wenn man es nicht
auseinandernehmen kann,
auseinanderlegen kann in das, was
der Mensch war, bevor er gefühlt
hat, und in das, nachdem er gefühlt
hat, wenn man nicht weiß, was da
schon als Keim so tief und tätig
steckt, wie tätig der Keim in der
Pflanze dieses Jahres steckt für die
Pflanze des nächsten Jahres.
Indem
man so das Gefühlsleben studiert,
wird man wiederum zu einer Erfüllung
der Vorstellungen kommen, die
Erfüllung mit durchkrafteten
Inhalten. Und man wird eine
Seelenkunde bekommen für das
Gefühlsleben, das da lebt von
vornherein, das wir überall leben,
das wir selbst durchleben. Und auch
die Augenblicke des Seelenlebens
werden — wenn wir wissen, daß, was
wir in einem Momente fühlen, nicht
isoliert dasteht - im Zusammenhang
stehen mit unserem ganzen Werden
zwischen Geburt und Tod. Da fließen
Zukunft und Vergangenheit unseres
Erdenwerdens in jedem einzelnen, im
geringsten Gefühle ineinander.
Ebenso,
aber am besten erst nachher, wenn
man das Gefühlsleben durchforscht
hat, kann man sich nach den
Voraussetzungen, die ich geschildert
habe, dem Vorstellungsleben nähern.
Da kommen allerdings noch
überraschendere Resultate heraus,
überraschend aus dem Grunde, weil
der Mensch das ganz für paradox
halt, was da herauskommt, weil er es
ja nicht kennt, weder nach dem
Vorstellen des gewöhnlichen
Seelenlebens noch nach den
Vorstellungen der heutigen
Wissenschaft.
Lernt
man erkennen, wie jedes
Vorstellungfassen, jedes
Gedankenfassen ein schwächeres
Aufwachen ist, bringt man innerlich
beobachtend zusammen das Aktive in
dem Vorstellungbilden und das
Aufwachen, dann kommt man dadurch,
daß man das Vorstellungsbild an
diesen realen Akt des Aufwachens
anknüpft, in eine Strömung des
Anschauens hinein, die einen
weitertreibt, und die einem zeigt,
daß auch das Aufwachen etwas
Schwächeres ist von einem anderen
Stärkeren. Und dieses andere
Stärkere, das einem so vor Augen
tritt, wie wenn man, nachdem man das
Bild eines Menschen gesehen hat,
dann hintritt vor die Wirklichkeit,
dieses andere ist die Erkenntnis,
daß jedes Vorstellungfassen, jedes
Aufwachen eine zum Bilde
abgeschwächte Wiederholung
desjenigen ist, was man nennen kann:
den Eintritt in das Erdenleben durch
Empfängnis und Geburt. Es erweitert
sich einfach dasjenige, was man
angesponnen hat dadurch, daß man die
innere Verbindung im Anschauen
hergestellt hat zwischen Aufwachen
und Vorstellungfassen, es erweitert
sich die Kraft, die man dadurch
gewonnen hat, daß man beide nicht
isoliert beobachtet, sondern im
Zusammenhang. Sie erweitert sich
dadurch, daß man erkennt, daß man im
Vorstellen selber nicht in der
Wirklichkeit lebt, daß man ein Bild
hat. Aber gerade aus der Erkenntnis,
daß man ein Bild hat, daß man etwas
Nichtwirkliches hat, schöpft man die
Kraft, zu etwas Wirklichem
heranzukommen, und man bemerkt, daß
jedes Vorstellungfassen, jedes
Aufwachen ein abschwächendes, zum
Bilde abschwächendes Hereindringen
in die physische Welt ist, ein
Durchgehen durch das Anziehen der
physischen Hülle, ein Durchgehen
durch Empfängnis und Geburt.
Und
jetzt lernt man erkennen, woher
etwas kommt, was seit langen Zeiten
sehr ernste Forscher bewegt hat.
Wenn man sich Mühe gibt, hinzusehen
auf das, was seit Locke, seit Hume,
seit Bacon ernste Forscher mit Bezug
auf das menschliche Erkennen bewegt
hat, so kommt man dahin, daß diese
Forscher nie in der Lage waren, sich
befriedigende Gedanken zu machen
über die Beziehung des menschlichen
Vorstellungslebens zu der äußeren
sinnenfälligen Wirklichkeit. Sie
konnten sich die Frage nicht
beantworten: Wie kommt in den
Menschen durch die Beobachtung der
äußeren sinnenfälligen Wirklichkeit die
Vorstellung
herein,
die dann dieser
sinnenfälligen Wirklichkeit
entsprechen soll? -Man merkt, wenn
man die Voraussetzungen hat, die ich
vor Ihnen heute geltend gemacht
habe, daß diese Frage schon als
Frage an einem Fehler leidet, den
ich etwa in der folgenden Art
charakterisieren kann. Nehmen wir
an, daß jemand beobachtet: aus dem
Menschen wird Kohlensäure
ausgeatmet. Wenn er dann zu der
Ansicht kommt, Kohlensäure komme aus
der Lunge und in der Lunge werde
daher die Kohlensäure erzeugt, so
denkt er etwas Falsches. So falsch
denkt der Mensch, wenn er aus der
Oberflächenbetrachtung, die aber dem
gewöhnlichen Seelenleben ganz
natürlich ist, meint, die
vorstellende Kraft komme aus dem
Leibe heraus. Sie kommt gar nicht
aus dem Leibe heraus!
Was
da im Leibe, im Seelenleben auch
tätig ist, das ist nur das Bild, das
sich abgeschwächt hat zum Bilde beim
Eintreten in das Sinnenleben. Und
die Kraft, die in uns waltet, wenn
wir vorstellen, das ist dieselbe
Kraft - darauf kommt man -, welche
gewaltet hat, bevor wir durch die
Empfängnis überhaupt in Berührung
mit der Sinneswelt gekommen sind.
Was in uns denkt, das sind nicht wir
im jetzigen Zeitpunkte, das ist die
Kraft, die herüberstrahlt durch die
Zeit von vor der Geburt, ja vor der
Empfängnis. Deshalb konnten die
Forscher nicht darauf kommen, wie
sich das Vorstellen in den Menschen
hereinfindet. Deshalb findet man
auch, daß das Vorstellen ein
Unwirkliches ist. Seit der Geburt
oder Empfängnis hat das Vorstellen
seine Wirklichkeit verwandelt ins
leibliche Leben. Das, was in uns
geistig wirkt, übersinnlich wirkt,
was sich nur zeigen kann im
Aufwachen, was sich zeigt im
Einschlafen, wenn wir nicht im Leibe
sind, das lebt nun kraftvoll im
Vorstellen. Und wir werden durch die
Erkenntnis des Vorstellens zu
unserem vorgeburtlichen Leben
geführt, zu unserem Leben außerhalb
des Leibes auf ganz
wissenschaftliche Weise, auf eine
Weise, die heranerzogen ist an der
modernen Naturwissenschaft.
Man
braucht nicht die neuere
Geisteswissenschaft, die
anthroposophisch orientiert ist,
dadurch zu verleumden, daß man sagt,
sie wärme alte Begriffe auf, die aus
dem Buddhismus und dergleichen
gekommen sind. Das tut sie nicht,
sondern sie eignet sich eine innere
Kraft des Seelenlebens an, die ganz
heraus entsteht gerade aus dem
konsequent verfolgten
naturwissenschaftlichen Denken, das
aber, weil es das konsequente Denken
der Naturwissenschaft ist,
hinausgeht über dasjenige, was die
Naturwissenschaft selber geben kann.
Und indem das Vorstellen wirklich
erfaßt wird, wird es als Bild
erkannt, als Abbild, als schwächeres
Abbild desjenigen, was wir durchlebt
haben, bevor wir in einem physischen
Leibe waren, was wir in der
überphysischen Welt erlebt haben vor
der Geburt und vor der Empfängnis.
Von
der Vorstellungswelt aus baut sich
die greifbare Brücke zu der
Erfassung des
übersinnlich-unsterblichen Menschen.
Die Grenzfragen des Daseins werden
durch richtiges Erfassen der
Elementarerscheinungen des
Seelenlebens gefunden. Das ist es,
worauf es ankommt.
Und
dann kann man auch genauer
beobachten: Wie ist es eigentlich
mit diesem abgeblaßten, zum
Vorstellen gewordenen
vorgeburtlichen Leben? Man kann sich
die Frage auf werfen: Wenn
dasjenige, was im Vorstellen
unwirklich ist, bloß Bild ist, wenn
das wirklich in unser Leibesleben
einziehen würde, nicht als Bild,
sondern als Wirklichkeit eindringen
würde, was würde denn dann
geschehen?
Da
kommt eine sehr bedeutungsvolle
Sache. Ich möchte, weil die Sache
natürlich, so herausgegliedert aus
dem geisteswissenschaftlichen
Zusammenhang, zunächst recht paradox
erscheint, sie an etwas
Naheliegendem erläutern. Wenn wir
das Vorstellungsleben unmittelbar in
Wirklichkeit umsetzen, so bekommen
wir etwas, was eigentlich gerade im
naturwissenschaftlichen Forschen
sehr häufig da ist, was man nur
innerhalb dieses Forschens nicht in
den ganzen Erkenntniszusammenhang
hineinsetzt. Wenn wir nämlich
experimentieren, da schauen wir ja
nicht die Natur an, sondern wir
schauen das an, was der menschliche
Verstand zusammengesetzt hat. Wir
müssen aber immer, wenn wir die
Natur in das Experiment
hineinzwängen, das lebendige Wesen
in der Natur ertöten. Wir haben
eigentlich die getötete Natur vor
uns, wenn wir das Experiment
ausführen; denn das Experiment ist
ganz aufgebaut nach den unwirklichen
Methoden des menschlichen
Vorstellens. Das hilft einem, wenn
man es natürlich weiterverfolgt, zu
erkennen, was eigentlich mit uns
geschähe, wenn das Vorstellen nicht
als bildhafte Abschwächung des
Vorgeburtlichen, vor der Empfängnis
liegenden Lebens in unserem Leben
aufträte, sondern wenn es als
Wirklichkeit aufträte, als solche
Wirklichkeit, wie sie im Sinnenfeld
im Leben vorhanden ist. Das würde
uns sofort töten.
So
ist der Zusammenhang des Lebens.
Dasjenige, was wir im Bilde, in der
Vorstellung erleben, und das, wenn
ich so sagen darf, der bildhafte
Nachklang ist unseres übersinnlichen
Lebens vor der Empfängnis, das würde
in dieselbe Wirklichkeit umgesetzt,
die der Körper hat, uns töten, das
würde in uns ein Gift sein, das
würde uns so durchdringen, wie uns
eben durchdringen würde, wenn wir
einen künstlichen Menschen erzeugen
und den durch unser Blut und durch
unsere Muskeln treiben würden. Wir
sehen, wie im Naturzusammenhange das
Übersinnliche sich hineinstellt in
uns, wie es der bildhafte Ausdruck
ist seiner selbst. Wir können dann
übergehen zu der Untersuchung des
Willens und den Gedanken, der
dadurch von der einen Seite angeregt
ist, ergänzen.
Wir
untersuchen den Willen dadurch, daß
wir ihn erforschen im Zusammenhange
mit dem Einschlafen. Wir finden,
daß im wachen Tagesleben in jedem
Willensakt ein abgeschwächtes
Einschlafen vorhanden ist, also ein
Hinuntertauchen in die übersinnliche
Welt. Wenn man diese Brücke
hergestellt hat zwischen dem
Willensakt und dem Einschlafen, dann
hat man wiederum die Kraft der
Forschung gewonnen, um den Gang, den
man vom Einschlafen vollzieht, in
der Seelenbeobachtung fortzusetzen.
Dann erweitert sich dasjenige, was
man in diesem Gang gewonnen hat,
indem man nicht nur bis zum
Einschlafen dringt mit seiner
Beobachtung, sondern bis zum Tod.
Und man lernt erkennen, was für den
Menschen Sterben heißt.
Die
Wissenschaft macht es sich mit
solchen Begriffen vielfach heute
bequem. Sie behandelt solche
Begriffe, wie Tod oder Sterben,
ungefähr so, wie wenn man sagen
würde: Ein Messer ist ein Messer -
und man bekommt ein Rasiermesser in
die Hand, um sich das Fleisch damit
zu schneiden. Obwohl ein Messer zum
Schneiden ist, muß ein Rasiermesser
anders verwendet und gehandhabt
werden als ein Tischmesser.
Heute
sieht man im Tode etwas, das man als
solches erforschen will.
Geisteswissenschaft macht es sich
nicht so bequem, weil sie auf die
Wirklichkeit geht und nicht von
vorgefaßten Begriffen und Ideen aus
die Wirklichkeit modeln will. Die
Geisteswissenschaft muß besonders
fragen: Was ist der Tod im
Pflanzenreich? Was ist der Tod im
Tierreich? Was ist der Tod im
Menschenreich? Denn Tod ist nicht
Tod, so wie Messer nicht Messer ist!
Man verleumdet die
Geisteswissenschaft gern, daß sie
verworrene, dunkle, nebulose
Begriffe führe. Gerade das ist ihr
Kennzeichen, daß sie überall in das
klarste Fahrwasser hineingehen will,
daß sie gerade solche Forderungen an
die menschlichen Vorstellungen
stellt, die Klarheit, Bündigkeit,
unbefangene Beobachtung
voraussetzen! Diejenigen, die da
reden davon, daß Geisteswissenschaft
mit verworrenen Vorstellungen
arbeite, tragen nur ihre eigenen
verworrenen Vorstellungen in die
Geisteswissenschaft hinein.
Hat
man die Brücke gebaut zwischen dem
Willensakt und dem Einschlafen, dann
kommt man durch die Wahrnehmung über
diese Brücke weiter, um dasjenige
anzuschauen, was der Tod im Menschen
ist. Und dann merkt man: Dieselben
Kräfte, welche im Todesmoment den
Menschen aus der Sinneswelt
herausführen, die sind, noch
un-ausgebildet, gewissermaßen
embryonal wirksam im menschlichen
Willensakte. Jedesmal wenn wir etwas
wollen, wenn wir unser Wollen in
Handlung umsetzen, so gestalten wir
etwas, was sich zum Sterben geradeso
verhält, wie sich das Kind zum Greis
verhält in bezug auf das Menschsein.
Dadurch
wird aber auch die Brücke gebaut
zwischen dem, was als elementare
Seelenerscheinungen im alltäglichen
Bewußtsein hereinstirbt im Willen,
der ebenso ein abgeschwächtes
Sterben ist, wie das Vorstellen ein
abgeschwächtes Geborenwerden und
Empfangenwerden durch die Seele ist.
Nur ist das Vorstellen bildhaft, das
Wollen embryonal. Das Wollen ist
eine Wirklichkeit; es ist nicht ein
Bild, es ist eine Wirklichkeit. Aber
es ist ein noch unvollendeter Akt.
Würde sich der Akt vollenden, würde
er vollständig auswachsen, der Akt
des Willens, so wäre er immer ein
Sterben. Das macht den Willen zum
Willen, daß dasjenige, was sich
anspinnt im Wollen, embryonal
bleibt, daß das nicht wirklich ins
Dasein tritt. Denn würde es in
seiner vollen Stärke weiter aus dem
Embryonalzustand des Wollens sich
entwickeln, so wäre es immer ein
Sterben. Wir sterben, indem wir
wollen, der Anlage nach fortwährend.
Wir tragen die Kräfte des Todes in
uns. Und demjenigen, der die Seele
durchforschen kann, ist jeder
Willensakt ein abgeschwächtes, das
heißt, ein embryonal gebliebenes
Sterben.
So
wiederum verbindet sich ein
elementarer Seelenakt vor der
wirklichen Seelenbeobachtung der
neueren Zeit mit den großen
Grenzrätseln des menschlichen
Daseins. Dann lernt man erkennen
ebenso wie die Dreiheit:
Geborenwerden, Aufwachen,
Gedankenfassen, die Dreiheit:
Wollen, Einschlafen, Sterben. Dann
kann man gerade sich orientieren an
dem Einschlafen, indem man das
Einschlafen erforscht, das
Hineingehen in das Übersinnliche,
das Sich-Entziehen den Sinnen; da
hat man ein embryonales Sterben. Und
man begreift das Sterben als einen
Übergang aus der Sinnenwelt in die
übersinnliche Welt. Man kann das
Wollen nur deshalb in seiner
Embryonalität erkennen, weil man
früher erkannt hat, daß beim
Einschlafen das junge Seelenleben
vor die Seele tritt. Sonst würde man
niemals die embryonale Natur des
Wollens überhaupt ins Seelenauge
fassen können.
Sie
sehen, Denken, Fühlen, Wollen werden
aus Tatsachen heraus begriffen, und
indem sie Tatsachen werden in der
anthroposophisch orientierten
Seelenlehre, die da kommen muß,
führen sie zu gleicher Zeit zu den
großen Grenzfragen des menschlichen
Seelenlebens. Es wird nicht
phantasiert über irgendeine
Unsterblichkeit, es wird untersucht
die Natur des Vorstellens, die führt
zur Unsterblichkeit nach der einen
Seite, zu dem Leben vor der Geburt.
Es wird untersucht der Wille. Er
führt zu der Unsterblichkeit nach
der Geburt. Und aus diesem Zusammen
erfließt dann die volle
Unsterblichkeit, die Ewigkeit der
Menschennatur, die in der
übersinnlichen Welt wurzelt.
Und
lernt man immer mehr und mehr durch
das meditative Leben - das kann ich
nur andeuten - erkennen die
Unwirklichkeit des gewöhnlichen Ich,
das ganz und gar sein Sein an den
Leib abgegeben hat, dann lernt man
gerade aus dieser Unwirklichkeit,
indem man sie in ähnlicher Weise
verfolgt wie die anderen Einschläge
seelischen Lebens, auch das
erkennen, was dem modernen Menschen
noch so unbegreiflich erscheint: die
wiederholten Erdenleben, den
Durchgang des Menschen durch die
wiederholten Erdenleben, zwischen
denen Leben in der geistigen Welt
liegen.
Diese
Überschau, die, wie gesagt, heute
noch paradox klingt, man braucht sie
ja nicht unbedingt als Konsequenz zu
ziehen. Für denjenigen, der den Weg
der wirklichen Seelenforschung
einschlägt, der heute
charakterisiert worden ist, für den
tritt zuletzt aus den Erkenntnissen,
die ihn durch das Vorstellen, durch
den Willen führen, die ihm das
Übersinnliche so unmittelbar
tatsächlich nahelegen aus den
Momenten des Einschlafens und
Aufwachens, es tritt die Erkenntnis
der wiederholten Erdenleben in die
Seele herein.
Nun
aber, indem ich Ihnen geschildert
habe, wie die Brücke zu schlagen ist
von einer Seelenkunde, die wiederum
auf Realitäten, auf Wirklichkeiten
geht, zu den großen Grenzfragen des
menschlichen Daseins, muß ich noch
aufmerksam machen, daß diejenige
Seelenverfassung, die dem zugrunde
liegt und die ihren Einzug halten
muß in die Wissenschaft, wenn es
wirklich wiederum eine Seelenkunde
geben soll, daß diese
Seelenverfassung tatsächlich für
gewisse Momente des Forschens, nicht
für das ganze äußere Leben, sondern
für gewisse Momente des Forschens
eine besondere Verfassung des
Seelenlebens hervorrufen muß. Man
muß nämlich, wenn man richtig so
erkennen will, wie ich es heute
geschildert habe, dahin kommen,
Aufwachen und Einschlafen eine
erhöhte Lebensbedeutung geben zu
können. Man muß gewissermaßen das
Seelenleben nicht als solche
Begleiterscheinung bloß erleben, wie
es im gewöhnlichen Dasein durchlebt
wird. Man muß dieses Seelenleben
durch die Verstärkung des Denkens,
die ich geschildert habe, und durch
die Selbstzucht des Willens in einem
höheren Grade durchleben, als wie
man sonst das wirkliche Leben
durchlebt. Eine Seelenverfassung ist
die Voraussetzung zu dieser
Seelenforschung, die man im
gewöhnlichen Leben wenig kennt. Ich
kann sie auf die folgende Art am
leichtesten charakterisieren.
Wenn
man im gewöhnlichen Leben wirklich
richtig tätig ist, wenn man nicht
Faulenzer ist, so hat man nach einer
bestimmten Zahl von Stunden, die man
wachend durchlebt hat, das
Bedürfnis, zu schlafen, ruhig zu
schlafen. So wie man im gewöhnlichen
wachenden Leben dieses äußere Dasein
durchlebt, in einer so natürlichen,
so selbstverständlichen Weise muß
man jedes Seelenleben als
Seelenforscher durchleben können,
welches von verstärktem Denken und
von der Selbstzucht des Willens
herrührt.
Dann
müssen aber auch gewisse
Erscheinungen auftreten können. Zum
Beispiel kann man das Denken, das im
gewöhnlichen Leben gang und gäbe
ist, eigentlich ungehindert
fortsetzen. Es könnte einem ja
manchmal angst und bange werden,
besonders wenn man Kaffeeklatschen
zuhört oder anderen Dingen, wie die
Leute unausgesetzt denken können,
das äußere Leben begleiten können
mit den Gedanken. Das kann man nicht
mit demjenigen Seelenleben, das so,
wie ich es geschildert habe, in das
Wirkliche, in die Wirklichkeit der
Seele hineinführt. Wenn der
Seelenforscher, wie ihn die
Anthroposophie meint, sich betätigt,
so daß er wirklich zu solchen
Ergebnissen kommt, wie ich sie heute
vor Ihnen dargelegt habe, dann fühlt
er sehr bald - in der Handhabe zum
Beispiel in bezug auf das, was er
versucht herauszubringen aus dem
Momente des Einschlafens und
Aufwachens, um es dann weiter
auszubilden durch das verschärfte
Denken und zur Unterstützung des
Willens -, er fühlt sehr bald
geradeso notwendig, wie man sonst
fühlt, wenn man physisch sich
abgerackert hat mit Muskeln, Händen,
Armen: Man kann nicht weiterarbeiten
- so fühlt man seelisch, wenn man
nur eine geringe Zeit geforscht hat
in der Weise, wie das heute gemeint
war: Man kann jetzt nicht weiter,
man braucht Erholung. - Und man
findet diese Erholung im
gewöhnlichen Tagesleben. Dafür ist
schon gesorgt, daß der wahre
Seelenforscher kein Träumer wird,
kein einsamer Schwärmer wird, kein
Lebenssonderling wird. Denn betreibt
er richtig die Seelenforschung, so
wie ich es geschildert habe, dann
wird er ebenso von einer Ermüdung
seelisch sprechen, wie der physische
Leib ermüdet wird, wenn man sich
abrackert in der äußeren Arbeit. Und
so wie man da die Ruhe, den Schlaf
braucht, so braucht man hier den
Übergang in das gewöhnliche
Tagesleben, in das absolut frohe,
arbeitsreiche, ganz gewöhnliche
Alltagsleben. Dieses ganz
gewöhnliche Alltagsleben braucht man
in gesunder Weise, nicht in
Sonderlingsweise. Und dies ist dem
Seelenforscher, dem Geistesforscher
so notwendig, wie notwendig ist der
Schlaf dem gewöhnlichen Leben.
Derjenige,
der nicht allerlei Phantastereien,
Unwirklichkeiten über das
Seelenleben träumt, sondern in die
wahre Natur des Seelenlebens in
dieser ernsten Weise eindringt, wie
ich es geschildert habe, wo die
einfachen Erscheinungen bis zu den
höchsten Fragen der Unsterblichkeit
und bis zu der Bejahung der
Unsterblichkeit führen, der wird
niemals ein für das Leben
unbrauchbarer Mensch werden. Denn
sein Eintreten in die übersinnliche
Welt fordert von ihm, daß er sich
robust, in vollem gesundem Erfassen
in das wache Tagesleben
hineinstellt, wie sich das gesunde
wache Tagesleben die Abwechslung
suchen muß in dem gesunden Schlaf.
Das ist schon eines. Es gibt noch
anderes, das muß ich heute unerwähnt
lassen. Aber ich wollte durch dieses
Aufzeigen von Schwierigkeiten
andeuten, wie die Seelenverfassung
ist, in die man sich hineinleben
muß, wenn man im neueren Sinne, im
anthroposophischen Sinne ein
wirklicher Seelenforscher werden
will.
Ich
würde gerne an diesen Vortrag
angeschlossen haben dasjenige, das
in rechtem Sinne eine Ergänzung
würde sein können über
Naturwissenschaft,
Sozialwissenschaft, über Religion
und Geschichte, unmittelbar zu
sprechen. Das aber soll nicht sein,
aber es ist ja projektiert, daß die
weiteren Vorträge an diesen jetzt
gehaltenen sich anschließen können.
Sie
werden gesehen haben - das mochte
ich zum Schluß noch bemerken -, daß
es sich wahrhaftig auch bei der
Seelenforschung, selbst wenn sie auf
anthroposophischen Grundlagen
getrieben wird, nicht handelt um
irgendwelches Herumreden in
verworrenen Vorstellungen, sondern
daß es sich auch da, wo es sich um
die Unsterblichkeitsfrage handelt,
für die anthroposophisch orientierte
Seelenwissenschaft handeln muß um
ernstes, geschultes Vorgehen. Aber
dieses ernste, geschulte Vorgehen
wird allmählich immer mehr und mehr
- heute muß es noch ringen mit der
gewöhnlichen Seelenforschung und
daher solche Ausdrücke wählen, wie
ich sie gebraucht habe - der
populären Denkweise noch näher und
näher kommen können. Denn diese
Seelenforschung wird die
Seelenangelegenheiten wiederum aus
der Gelehrtenstube herausholen, und
sie wird die Forschungsergebnisse
darüber in jedes Menschen Herz, in
jedes Menschen Seele hineintragen
können. Sie wird nicht der Gefahr
ausgesetzt sein, eigentlich nur zu
rechnen auf die abstrakten,
abgezogenen Fragen: Was ist
Vorstellen? Was ist Wille,
Gedächtnis, Aufmerksamkeit? Was ist
Liebe und Haß? — Sondern sie wird
die Brücke schlagen von den
gewöhnlichen alltäglichen
Erscheinungen des Vorstellens, des
Fühlens, des Wollens zu dem
Vorgeburtlichen, zu dem
Nachtodlichen, zu dem, wenn ich den
Ausdruck gebrauchen darf,
übersinnlichen Leben, zur
menschlichen Unsterblichkeit.
Solch
eine Seelenkunde wird wiederum
erfüllen können die Hoffnungen, wie
sie Brentano nannte, der
Seelenforscher, der aber nicht zur
Erfüllung dieser Hoffnungen kam, die
Hoffnungen von Plato und
Aristoteles, daß wir durch die
Seelenkunde etwas wissen können über
das Beste unseres Wesens, das
übrigbleibt, wenn die irdische
sterbliche Hülle verfällt. Brentano,
der geistvolle Mann, versuchte aus
wissenschaftlichem Denken heraus
eine solche Seelenkunde; aber er
wollte nicht übergehen zu einem
wirklichen übersinnlichen Forschen.
Da er aber ehrlich genug war, nur so
weit zu gehen, als er kam, so trat
die merkwürdige Tatsache ein, daß
dieser Forscher 1873 den ersten Band
seiner «Seelenkunde» schrieb und
versprach - der erste Band erschien
im Frühling -, für den Herbst den
zweiten folgen zu lassen, dann den
dritten, vierten Band. Die folgenden
Bande erschienen nicht mehr! Das
liegt nicht nur, wenn man Brentanos
Entwickelungsgang kennt - ich habe
ihn beschrieben in meinem Nachruf,
der als drittes Kapitel in meinem
Buche «Von Seelenrätseln» zu finden
ist —, das liegt nicht nur in
äußerlichen Gründen, das liegt
darinnen, daß Brentano die
Notwendigkeit empfand, an die
Seelenerscheinungen mit anderen
Begriffen als den hergebrachten
heranzukommen, daß er aber
zurückschreckte aus den Gründen, die
ich vorgestern erörtert habe, die im
Unterbewußten des heutigen Menschen
noch leben, zurückschreckte vor dem
Übergang zur Forschung im
Übersinnlichen. Wenn aber dieser
Übergang zur Forschung im
Übersinnlichen gefunden wird, dann
wird auch eine Seelenkunde da sein,
die nicht bloß Gelehrte
interessiert, sondern die ganze
Menschheit erfassen kann, welche
Grundlage werden kann für ein
wirklich gesundes menschliches
Leben, weil sie nicht stehenbleiben
wird bei dem, wofür das Interesse
bei gewissen Kreisen auf künstliche
Weise erst in der Gelehrtenstube
erreicht werden soll, sondern weil
sie sich ergießen wird über
dasjenige, was aus jedes gesunden
Menschen Herzen, aus jedes gesunden
Menschen Seele heraus als geistiges
Erkenntnisbedürfnis quillt. Eine
populäre Seelenkunde für jeden
Menschen als Grundlage eines
gesunden religiösen Lebens wird die
ins Übersinnliche gehende, hier
gemeinte Seelenkunde sein.
Wer
die Seelenkunde und ihre Situation
in der Gegenwart kennt, wird sich
sagen können - womit ich diese
Betrachtungen schließen möchte als
gewissermaßen ein in die Zeit und in
die Zukunft hineinleuchtendes
Ergebnis -, wer da weiß, wohin man
kommen kann mit der Seelenkunde
durch übersinnliches Forschen, der
wird sagen: Eine solche
Seelenwissenschaft, die vielleicht
heute noch sehr unvollkommen hier zu
charakterisieren versucht wurde,
eine solche Seelenwissenschaft, die
wirklich bis zu der Frage der
Unsterblichkeit der Seele, bis zu
den allerhöchsten
Seelenerscheinungen führt, muß die
Seelenkunde der Zukunft sein! Denn,
entweder - das zeigt uns gerade die
Betrachtung der heute landläufigen
Seelenkunde - es wird nach der
Meinung solcher Philosophen, die
ganz recht haben, wie Richard Wähle,
die Seelenwissenschaft überhaupt
keine Zukunft haben, oder diese
Zukunft wird so sein, wie sie aus
der anthroposophischen
Weltbetrachtung folgen muß.
Fragenbeantwortung
nach
dem Vortrag in Zürich, 10. Oktober
1918
Frage: In welcher Beziehung steht das Gefühl,
geisteswissenschaftlich betrachtet,
zum körperlichen Leben?
Gerade
diese Frage, die sehr interessant
ist, habe ich versucht zu behandeln
in dem Anhange zu meinem Buche «Von
Seelenrätseln». Ich habe es da auch
ausgesprochen, daß
geisteswissenschaftlich gerade
solche Fragen sehr bedeutsame
Voraussetzungen haben müssen. Man
kann ja über solche Dinge -
Geisteswissenschaft hängt sehr mit
dem persönlichen Leben zusammen -
nur richtig sprechen, indem man
gewissermaßen seine eigenen
Forschungen erzählt. Ich darf sagen,
daß ich mich gerade mit Fragen nach
solcher Richtung hin wahrhaftig
länger als dreißig Jahre lang
beschäftigt habe, und daß ich an die
Dinge von den verschiedensten
Gesichtspunkten aus herangegangen
bin, bevor ich mich getraut habe,
über solche Sachen öffentlich so zu
sprechen, wie es andeutungsweise in
meinem Buche «Von Seelenrätseln»
nach dreißig Jahren geschah. Denn
solche Fragen beantworten sich nur,
wenn man immer wieder und wiederum
im Forschen auf sie zurückgeht: Die
Fragen nach dem Wesentlichen des
gesamten Seelenlebens, nach den
Beziehungen des gesamten
Seelenlebens zum Körperlichen hin.
Und
da ergab sich mir — der Kürze der
Zeit halber lassen Sie mich nicht
mehr als eine kurze Andeutung machen
—, daß diese Beziehungen von der
landläufigen Wissenschaft überhaupt
recht mangelhaft untersucht werden.
Man redet, wenn man diese
Beziehungen untersuchen will,
gewöhnlich so, daß man die Seele auf
die eine Seite stellt und das
körperliche Leben auf die andere
Seite. Aber da verwirrt sich alles
untereinander. Da kommt man
überhaupt zu keinem Resultat. Man
kommt nur zu einem Resultat - man
merkt es im Verlauf einer ernsten
Forschung -, wenn man das
Seelenleben so auf die eine Seite
stellt, daß man es wirklich gliedert
in denkendes Erleben, fühlendes
Erleben, wollendes Erleben; dann
kann man das ganze Seelenleben, das
man aber jetzt differenziert
ordentlich überschaut, in Beziehung
bringen zu dem körperlichen Leben.
Und da ergibt sich, daß jedes Glied
dieses Seelenlebens seine ganz
bestimmten Beziehungen zum
Körperleben hat. Da muß man zunächst
betrachten das vorstellende,
denkende Leben.
Dieses
vorstellende,
denkende Leben hat seine Beziehung
zu dem richtig, allerdings
naturwissenschaftlich richtig
erfaßten Nervenleben. Und das ist
der Fehler, der gewöhnlich gemacht
wird, daß man das ganze Seelenleben
zum Nervenleben in Beziehung bringt.
Heute ist es allerdings auf diesem
Gebiete noch ganz verpönt, die
Wahrheit zu hören. Sie wird aber
sehr bald erkannt werden. Man stellt
heute das ganze Seelenleben, auch
das Fühlen und das Wollen, in
Beziehung zum Nervenleben. Aber man
sollte nur das Denkleben in
Beziehung zum Nervenleben stellen.
Dadurch
wird auch erkannt, daß wirklich ein
realer Bezug besteht - so wie
zwischen dem, der vor dem Spiegel
steht, und dem Spiegel ein wahrer
Bezug besteht - zwischen dem Denken
und Vorstellungsleben und dem
Nervenleben. Für den, der auf die
Wirklichkeit geht, nicht auf
vorgefaßte Begriffe, für den ergibt
sich dagegen, daß das Gefühlsleben
ebenso zu etwas ganz anderem in
Beziehung steht wie das Denkleben
zum Nervenleben. Das Gefühlsleben
steht nachweislich in einem solchen
Bezug zum Körperleben, daß ihm im
Körperleben entspricht alles
Rhythmische, alles rhythmische
Leben, Blutrhythmus, Atmung,
überhaupt alles, was einen
rhythmischen Gang hat, und die
Beziehung ist eine unmittelbare,
nicht etwa erst eine durch die
Nerven vermittelte, sondern eine
unmittelbare.
Man
muß eben nicht voraussetzen, daß
Geisteswissenschaft verworrene
Begriffe nachdenkt, sondern nach
viel tragfähigeren Vorstellungen
hinarbeitet als die gewöhnliche
Wissenschaft, die vielfach eben
verworren ist. Man braucht nur so
etwas ganz ordentlich sachgemäß,
wirklichkeitsgemäß zu untersuchen,
wie zum Beispiel einen musikalischen
Eindruck. Den musikalischen
Eindruck-so könnte man natürlich
leicht einwenden; der
Geistesforscher kennt alle Einwände,
er macht sie sich selber, er braucht
sie gar nicht zu hören von
denjenigen, die solche Einwände
machen wollen, denn er ist vorher
schon darin geübt, jeden kritischen
Einwurf sich selber zu machen -, den
musikalischen Ton hört man ja doch
mit dem Ohre, also da entsteht doch
das musikalische Erlebnis bei dem
Sinneseindruck. - Nein, so einfach
liegt die Sache nicht, sondern es
ist ganz anders, es ist so, daß
tatsächlich ein Verhältnis besteht
zwischen dem, was das eigentliche
musikalische Erlebnis ist, das ein
Gefühlserlebnis ist, und dem ganzen
Rhythmischen in der Körperlichkeit.
Sie
brauchen sich nur einen
verborgeneren Rhythmus zu denken. In
der Tat, bei unserem Einatmen
entstehen immer ganz bestimmte
Bewegungen des Zwerchfells; dadurch
entsteht ein fortwährendes
Aufundabschwingen der
Gehirnflüssigkeit. Das ist ein
rhythmisches, inneres Entsprechen
dem, was seelisch das musikalische
Erlebnis ist. Dadurch, daß dieses
Rhythmische, dieses rhythmische
Erleben, das im Menschen als
Menschen veranlagt ist, anstößt an
dasjenige, was der Sinneseindruck
ist, dadurch entsteht das
musikalische Erlebnis im
Zusammenklang des menschlichen
körperlichen Rhythmus mit dem
Gehöreindruck.
Aber
das Wesentliche ist das, daß der
Gehöreindruck erst dann zum
musikalischen Erlebnis wird, wenn er
an den inneren Rhythmus des
menschlichen Seelenlebens stößt Das
musikalische Erlebnis, psychologisch
untersucht, ist ein ungeheuer
interessantes. Es belegt nur das,
was ich sage, daß das Gefühlsleben
zum rhythmischen Bewegungsleben im
Inneren des Menschen in einem
Verhältnisse steht.
Und
das Willensleben — so sonderbar das
wieder klingt -, das steht in
Beziehung zum Stoffwechsel,
Stoffwechsel im umfassendsten Sinne.
Es schaut das am materialistischsten
aus, trotzdem das Willensleben
gerade das Übersinnlichste ist.
Kräfte gehen in das Stoffesleben;
daher wird, wenn die
Naturwissenschaft einmal sich
richtig selbst verstehen wird, sie
gerade wird fördern können, nicht
wirklich zustande bringen können,
aber fördern können das, was ich
heute gesagt habe in bezug auf das
Willensleben. Man wird nämlich
finden — die Ansätze sind
überall schon dazu gemacht -, daß
sich bei jedem Willensakt gewisse
Gifte ergeben durch die menschliche
Organisation selber, daß der
Willensvorgang «körperlich erfaßt»,
eigentlich ein toxischer Prozeß ist.
Und dadurch wird die Brücke gebaut
werden zwischen dem Willensakt, der
eigentlich embryonaler Tod ist, weil
er ein toxischer Prozeß, eine Art
Vergiftung ist, und dem Tode selbst,
der nur ein vergrößerter Willensakt
ist.
Damit
habe ich gezeigt, wie die drei:
Wille, Gefühl, Denken, zum
körperlichen Erleben stehen. Ich
konnte es nur in einer kurzen
Andeutung tun, und ich kann nun
übergehen zu der anderen Frage,
welche gerade durch die letzte
Bemerkung etwas verwandt ist mit
dem, was ich eben gesagt habe.
Frage: Wie verhält sich die Geisteswissenschaft zur
Psychopathologie, also zur Erfassung
der Geisteskrankheiten und so
weiter?
Eigentliche
Geistes-
oder Seelenkrankheiten kann es nicht
geben - ich kann das nur andeuten -,
sondern Seelenkrankheiten sind
eigentlich immer in irgendeiner
Weise Krankheiten des Organismus.
Der Organismus kann nicht in
richtiger Weise als Instrument
gebraucht werden. Und so, wie wir
mit einem unbrauchbaren Instrument
nicht die nötigen Funktionen ausüben
können, so kann auch der Organismus,
wenn er das Seelenleben darlebt, das
nicht in der richtigen Weise
ausführen. Das führt nicht zum
Materialismus, sondern gerade zur
richtigen Erkenntnis des
Übersinnlichen. Und da ist besonders
eines interessant. Interessant ist,
daß uns dasjenige
naturwissenschaftliche Erkennen, das
immer mehr und mehr zum von der
Natur abgezogenen Experiment drängt,
zwar in all denjenigen
naturwissenschaftlichen
Erkenntnissen fördert, die zur
Grundlage der Technik werden. Aber
je mehr wir experimentieren, möchte
ich sagen, desto mehr kommen wir zu
der wissenschaftlich begründeten
Überzeugung, die Goethe geahnt
hat, indem er sagte, daß alles
Experimentieren, das durch Werkzeuge
geschieht, durch äußerliche
Werkzeuge, eigentlich von der Natur
abführt.
Aber
das andere hat Goethe auch richtig
geahnt, was der Gegensatz ist. Das
ist sehr interessant. Während man
durch das Experimentieren nichts
Rechtes erfahren kann über die
tieferen Zusammenhänge der Natur,
sondern nur über die
oberflächlichsten Zusammenhänge der
Natur, führen uns die Abnormitäten,
die durch die Natur selbst gegeben
sind, in die tieferen Zusammenhänge
hinein. Das Experiment drängt uns
gewissermaßen aus den Zusammenhängen
heraus; die Abnormitäten führen uns
tiefer in die Natur hinein.
Kurioserweise
ist für die Seelenkunde, die auf
Physiologie begründet sein will, das
Experimentieren sehr unfruchtbar,
nicht auf allen Gebieten, aber
wenigstens auf den Gebieten, die die
wichtigsten sind. Aber
außerordentlich fruchtbar ist die
Beobachtung von Gehirnverletzungen,
von sonstigen Störungen im
Organismus, welche das Seelenleben
auch als abnorm erscheinen lassen.
Und wir können sagen: "Während uns
das Experiment von der Natur
abtrennt, bringt uns die Betrachtung
des kranken Organismus mit der Natur
wieder zusammen. - Ein paradoxes
Resultat wiederum; aber man soll
sich nicht vor Wirklichkeiten
scheuen, soll nicht Furcht haben,
unbewußte Furcht, wenn man in die
Wirklichkeit eindringen will. Die
Beschaffenheiten des Gehirns, auch
zum Beispiel bei Verbrechern, die
führen einen tief in die Geheimnisse
der Natur hinein. Dieser Zweig der
Naturforschung ist nicht
unfruchtbar, aber er steht mit dem
in Zusammenhang, was
geisteswissenschaftlich erforscht
werden kann: daß alles das, was mit
dem Willen zusammenhängt - und der
Wille wirkt ja, obwohl er eine
selbständige Entität ist, in alles,
auch in das Denken wiederum hinein
-, in gewissem Sinne, in gewisser
Beziehung schon mit der Erzeugung
von toxischen Zuständen, von
Abnormitäten im menschlichen
Organismus zusammenhängt.
Und
wenn nun das Unglück eben eintritt,
daß der menschliche Organismus
abnorm wird, dann wird gerade
dadurch, daß herausgetrieben wird
das Übersinnliche aus dem abnormen
Organismus — es paßt nur in den
normalen Organismus hinein -, also
wenn das Gehirn verletzt wird, wird
herausgetrieben das Übersinnliche.
Dadurch kann sich der Mensch, wenn
er sonst mit dem Übersinnlichen in
Zusammenhang bleibt, nicht
orientieren, er verliert die
Orientierung. Und dadurch wird
gerade im Abnormen dasjenige
herbeigeführt, was auch oftmals als
Pathologisches im Seelenwesen
aufgefaßt wird.
So daß man sagen kann: Das
wirkliche Studium des Willens lehrt
einen erst erkennen, warum eigentlich
das Studium der Gehirnabnormitäten und
so weiter einen so tief hineinblicken
läßt in gewisse seelische
Zusammenhänge. Wie wir im Einschlafen
unser ganzes Übersinnliches eben
hinausbefördern aus dem Leibe, wie wir
da untertauchen in das Seelenleben -
aber in gesunder Weise —, so drängt
der Organismus, der abnorm geworden
ist, das Übersinnliche hinaus im
kranken Zustande. Dann treten wir
unorientiert hinein, während wir in
gesunder Weise eintreten, die uns
hinweghilft über die Zustände, wenn
wir in den gesunden Schlaf versinken.
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