Dans la conférence d'avant-hier, je
me suis efforcé de montrer comment
l'humain peut arriver, par une
formation particulière de ses forces
de l’âme, à recevoir une façon
immédiate de voir ce monde, dont il
est entouré comme par un monde
spirituel, tout de suite ainsi qu’il
est entouré par le monde sensoriel
comme humain de corps, mais ce monde
spirituel, dont, par la conscience
ordinaire, par cette conscience à la
base de laquelle ne repose pas cette
formation de l'âme dont j’ai justement
parlé avant-hier, duquel rien ne peut
être reconnu par cette conscience
ordinaire. Aujourd'hui, j’aimerais
discuter le rapport entre ces
connaissances gagnées
suprasensiblement aux domaines
importants de la vie humaine, en
particulier de tels domaines de la vie
humaine qui, -comme on peut dire -
d'un certain point de vue, soit sont
déjà entrés dans une crise à notre
époque et se trouvent en plein dedans,
soit vont y entrer. J’aimerais parler
du rapport de la connaissance
suprasensible à la vie morale, sociale
et religieuse de l'humain.
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01
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In dem vorgestrigen Vortrage bemühte
ich mich zu zeigen, wie der Mensch
dazu kommen kann, durch eine besondere
Ausbildung seiner Seelenkräfte eine
unmittelbare Anschauung zu bekommen
derjenigen Welt, von der er als von
einer geistigen Welt umgeben ist,
geradeso, wie er von der sinnlichen
Welt umgeben ist als Leibesmensch,
jener geistigen Welt, von der aber
durch das gewöhnliche Bewußtsein,
durch dasjenige Bewußtsein, dem nicht
jene Ausbildung der Seele zugrunde
liegt, von der ich vorgestern eben
gesprochen habe, von der durch dieses
gewöhnliche Bewußtsein nichts erkannt
werden kann. Heute möchte ich das
Verhältnis dieser übersinnlich
gewonnenen Erkenntnisse zu wichtigen
Gebieten des menschlichen Lebens
besprechen, insbesondere zu solchen
Gebieten des menschlichen Lebens, die
- wie man sagen kann - von einem
gewissen Gesichtspunkte aus in unserer
Zeit in eine Krise entweder schon
eingetreten sind und sich mitten
darinnen befinden oder aber in diese
Krise eintreten werden. Ich möchte
sprechen von dem Verhältnis der
übersinnlichen Erkenntnis zu dem
sittlichen, dem sozialen und dem
religiösen Leben des Menschen.
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Le naturaliste Wallace, très cité,
particulièrement dans des temps
passés, qui a essayé d'aboutir à une
façon de voir le monde d'une manière
similaire à Darwin, a fait une
déclaration pleine de signification
sur le développement moral de
l'humanité. Et Haeckel aussi est
d'accord avec cette affirmation, comme
beaucoup d’autres chercheurs de
l’orientation de science de la nature.
Wallace a dit : aussi grand que soit
le progrès de l'humanité en ce qui
concerne la connaissance de la nature
et de ses origines, donc en rapport à
l'intellectuel de l'humain, ainsi sont
faibles, de l'autre côté, les progrès
de la vie morale. D’étape en étape, on
verrait un arriver-plus-loin dans la
connaissance du monde. Si on regarde
–ainsi pense ce penseur – sur le
développement moral, ainsi on ne peut
pas dire que l'humanité ait fait des
progrès considérables depuis les
anciens temps originels.
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02
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Der insbesondere in früheren Zeiten
viel genannte Naturforscher Wallace,
der in ähnlicher Weise versuchte, eine
Weltanschauung herbeizuführen wie
Darwin, er hat einen bedeutungsvollen
Ausspruch getan über die sittliche
Entwickelung der Menschheit. Und auch
Haeckel stimmt diesem Ausspruch bei,
wie viele andere Forscher gerade von
der naturwissenschaftlichen Richtung.
Wal-lace sagte: So groß auch die
Fortschritte der Menschheit mit Bezug
auf die Erkenntnis der Natur und ihrer
Hintergründe, also mit Bezug auf das
Intellektuelle des Menschen sind, so
gering sind auf der anderen Seite die
Fortschritte des sittlichen Lebens.
Von Etappe zu Etappe sehe man in der
Welterkenntnis ein Weiterkommen. Sieht
man hin - so meinte dieser Denker -
auf die moralische Entwickelung, so
kann man nicht sagen, daß die
Menschheit beträchtliche Schritte seit
uralten Zeiten vorwärts gemacht habe.
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Maintenant, une telle déclaration est
certainement d'une signification toute
particulière, tout de suite de la part
d'un naturaliste/chercheur de la
nature. Toutefois, celui qui essaie de
mieux comprendre le cours de
l’évolution humaine ne donnera pas
raison à ce penseur pour tous les
temps; mais pour ce temps, pour lequel
Wallace a un œil particulièrement
aiguisé en tant que chercheur de la
nature, pour l'époque du développement
plus récent de l'humanité,
particulièrement éclairé par la
science de la nature, cette
maxime/déclaration pourra être
maintenue. Dans les temps anciens, que
le dit penseur embrasse moins du
regard, ce n'est pas correct que la
connaissance intellectuelle se
précipite d'une manière si essentielle
vis-à-vis des renversements, des
étapes du développement/de l’évolution
morale. Mais tout de suite - ce qui
est étrange - pour l'époque où la
connaissance de science de la nature a
si brillamment progressé, ce que
prétend ce penseur est valable. Et
celui qui, avec compréhension, avec
part humaine, avec intérêt humain,
avec amour humain, regarde les
événements catastrophiques des quatre
dernières années et demie, il ne
pourra vraiment pas se tromper sur le
fait que ce qui a été vécu ne témoigne
pas d'un progrès moral particulier,
qui tiendrait à peu près le même pas
avec l'intellectuel à l’intérieur de
l’humanité.
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03
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Nun ist gewiß ein solcher Ausspruch
gerade von seiten eines Naturforschers
von ganz besonderer Bedeutung.
Allerdings derjenige, der versucht,
sich einen tieferen Einblick zu
verschaffen in den Gang der
menschlichen Entwickelung, wird diesem
Denker nicht für alle Zeiten Recht
geben können; aber für diejenige Zeit,
für welche Wallace ein ganz besonders
geschärftes Auge als Naturforscher
hat, für die Zeit der neueren, durch
die Naturwissenschaft besonders
beleuchteten Menschheitsentwikkelung
wird dieser Ausspruch sich halten
lassen. In älteren Zeiten, die der
genannte Denker weniger überblickt,
ist es nicht richtig, daß die
intellektuelle Erkenntnis in einer so
wesentlichen Weise vorwärts eilt
gegenüber den Umschwüngen, den Etappen
der sittlichen Entwickelung. Aber
gerade — was das Merkwürdige ist - für
die Zeit, in welcher so glanzvoll die
naturwissenschaftliche Erkenntnis
vorgeschritten ist, gilt dasjenige,
was dieser Denker behauptet. Und
derjenige, der mit Verständnis, mit
Menschenanteil, mit Menscheninteresse,
mit Menschenliebe die katastrophalen
Ereignisse der letzten viereinhalb
Jahre betrachtet, der wird sich
wahrhaftig nicht darüber täuschen
können, daß dasjenige, was erlebt
worden ist, nicht zeugt für einen
besonderen sittlichen Fortschritt, der
etwa gleichen Schritt hielte mit dem
Intellektuellen innerhalb der
Menschheit.
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Là repose évidemment une question
très significative, une question
d'autant plus pressante que, de
l'autre côté, c'est à nouveau tout de
suite à notre époque qu'existe le
désir/l’exigence de gagner de la
conscience sur les domaines de la vie
humaine qu'on décrit comme le champ du
moral. Mais celui qui, tel que je l'ai
caractérisé avant-hier, s’acquiert, du
point de vue spirituel-scientifique,
aussi la connaissance du caractère
particulier de la recherche de science
de la nature, celui qui, par cette
expérience/ce vécu que j'ai décrit
avant-hier, s'est trouvé placé à la
limite de cette connaissance de
science de la nature, il sait qu'il ne
s'agit pas seulement d'une rencontre
fortuite pour les siècles passés, mais
qu'un pendant causal est à trouver.
Avant-hier, j'avais expliqué comment
la connaissance significative,
essentielle de science de la nature se
trouve dans le fait que cette
connaissance de science de la nature
parvienne à ses progrès en faisant fi,
pour ainsi dire, de celui de la vie de
l'âme humaine qui nous rend tout de
suite capables d'établir le rapport
correct, la relation correcte entre
humain et humain, ce que dans l'âme
humaine nous nommons la faculté
d’aimer. Mais parce que, ainsi
devrais-je dire, cette faculté d'aimer
continue d’œuvrer dans l'âme humaine,
devra seulement être retenue, tout de
suite afin que la science de nature
puisse atteindre son apogée pendant la
connaissance de science de la nature,
c’est pourquoi l’humain atteint une
certaine limite dans la connaissance
de science de la nature.
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04
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Da liegt offenbar eine sehr
bedeutungsvolle Frage vor, eine Frage,
die um so drängender ist, als auf der
anderen Seite wiederum gerade in
unserer Zeit das Verlangen besteht,
Bewußtsein auch über die Gebiete des
menschlichen Lebens zu gewinnen, die
man als das Feld des Moralischen, des
Sittlichen bezeichnet. Derjenige aber,
der in solcher Art, wie ich es
vorgestern charakterisiert habe, vom
geisteswissenschaftlichen Standpunkte
aus sich Erkenntnis verschafft von dem
eigentlichen Charakter des
naturwissenschaftlichen Forschens,
derjenige, der durch jenes Erlebnis,
das ich vorgestern geschildert habe,
an die Grenze dieses
naturwissenschaftlichen Erkennens sich
wirklich gestellt gefunden hat, der
weiß, daß hier nicht nur ein
zufälliges Zusammentreffen vorliegt
für die letzten Jahrhunderte, sondern
daß ein ursächlicher Zusammenhang zu
finden ist. Ich hatte vorgestern
ausgeführt, wie gerade das Bedeutsame,
das Wesentliche
naturwissenschaftlicher Erkenntnis
darin Hegt, daß diese
naturwissenschaftliche Erkenntnis zu
ihren Fortschritten gelangt, indem sie
gewissermaßen unberücksichtigt läßt
dasjenige im menschlichen Seelenleben,
das uns gerade befähigt, das rechte
Verhältnis, die rechte Beziehung
zwischen Mensch und Mensch
herzustellen, dasjenige im
menschlichen Seelenleben, das wir die
Liebefähigkeit nennen. Weil aber- so
mußte ich sagen - diese Liebefähigkeit
in der menschlichen Seele fortwirkt,
nur zurückgehalten werden muß, gerade
darum, damit die Naturwissenschaft zu
ihrer Höhe kommt während des
naturwissenschaftlichen Erkennens,
deshalb gelangt der Mensch im
naturwissenschaftlichen Erkennen an
eine gewisse Grenze.
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Maintenant, comme est facilement
visible dans la vie physique - et
quelque chose de très semblable vaut
pour la vie spirituelle – maintenant
le développement/l’évolution de la
faculté d'aimer dans l'humain est
pendante à toute vie de progrès, à
toute vie en évolution, avec la vie
florissante et croissante/montante.
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05
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Nun hängt, wie im physischen Leben
leicht ersichtlich ist - und für das
geistige Leben gilt etwas ganz
Ähnliches -, nun hängt die
Entwickelung der Liebefähigkeit im
Menschen zusammen mit allem
fortschreitenden, mit allem sich
entwickelnden Leben, mit dem
blühenden, aufgehenden Leben.
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À l'inverse, si l'on considère ces
capacités d’esprit que l'humain
utilise tout de suite lorsqu'il
poursuit, non en dilettante, le cours
de la nature au sens de la recherche
de science actuelle de la nature,
alors on trouve que les forces qui
jouent un rôle particulier dans cette
recherche ne peuvent pas s’orienter
sur la vie germinative, en éclosion,
mais sur la vie en déclin, se perdant,
sur la vie dépérissante. En ce que
nous regardons dans la vie avec ces
forces de recherche selon la science
de la nature, nous ne voyons pas la
vie, mais ce qui est imprégné dans
cette vie comme le déclinant, le
devenant mort.
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06
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Betrachtet man im Gegensatze dazu
diejenigen Geistfähigkeiten, die der
Mensch gerade anwendet, wenn er den
Naturlauf im Sinne der heutigen
naturwissenschaftlichen Forschung
undilettantisch verfolgt, dann findet
man, daß die Kräfte, die in dieser
Forschung eine besondere Rolle
spielen, sich nicht richten können auf
das sprießende, sprossende Leben,
sondern auf das niedergehende, auf das
sich verlierende Leben, auf das
absterbende Leben. Indem wir mit
diesen naturwissenschaftlich
forschenden Kräften in das Leben
hineinschauen, schauen wir nicht das
Leben, sondern das, was diesem Leben
imprägniert ist als das Absteigende,
Totwerdende.
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Pour celui qui peut être là selon
l’âme, au fur et à mesure que la force
de la recherche de science de la
nature se développe, ce n'est pas
seulement une quelque chose qui peut
être purement décrite comme un manque
qui s'étend progressivement, quand des
chercheurs de la nature qui veulent
tout de suite être cohérents sont
toujours de nouveau et à nouveau
contre l'insertion de quelque chose
comme la « force de vie » ou semblable
dans la recherche de science de la
nature. Au cours du XIXe siècle, ce
que l'on décrivait autrefois comme «
force de vie » a été déconnecté à
juste titre de la recherche de science
de la nature. Toutefois, maints
croient que ce serait seulement une
carence temporaire que l'humain ne
peut pas regarder dans le vivant, mais
en fait seulement le mort, le mourant
dans le vivant. Mais ce n'est pas
ainsi. La faculté cognitive/de
connaissance, qui s’oriente ainsi sur
la nature, dépend elle-même de
rechercher seulement le mort à
l’intérieur du vivant, de chercher du
conçu dans le décroissant. C’est
pourquoi la tendance repose à expulser
la vie pour chercher tout de suite ce
qui n'est pas la vie. Et on ne peut
pas dire que l'on comprendra aussi la
vie en développant davantage la façon
de représenter de science de la nature
qui s'est développée jusqu'à atteindre
un niveau particulier aujourd'hui.
Non, cette façon de représenter ira
tout de suite de plus en plus loin
vers sa grandeur précisément parce
qu'elle ne comprend pas la vie, mais
cherche ce qui - comme j’aimerais dire
- justement est enimprégné dans la vie
comme la mort, comme le mourant.
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07
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Es ist für den, der dabei sein kann
seelisch, indem die Kraft des
naturwissenschaftlichen Forschens sich
entwickelt, nicht irgend etwas, was
als Mangel bezeichnet werden kann
bloß, der allmählich sich verbreitet,
wenn gerade konsequent sein wollende
Naturforscher immer wieder und
wiederum dagegen sind, so etwas wie
«Lebenskraft» oder dergleichen
einzufügen in die
naturwissenschaftliche Forschung.
Im Laufe des 19. Jahrhunderts ist
mit Recht von der
naturwissenschaftlichen Forschung
ausgeschaltet worden dasjenige, was
man früher als «Lebenskraft»
bezeichnete. Nun glauben allerdings
manche, es sei nur ein zeitweiliger
Mangel, daß der Mensch nicht
hineinschauen kann in das Leben,
sondern eigentlich im Lebendigen nur
das Tote, das Absterben betrachten
kann. Aber es ist nicht so. Die
Erkenntnisfähigkeit, die sich so auf
die Natur richtet, ist selber darauf
angewiesen, innerhalb des Lebendigen
nur das Tote zu suchen, das im Abstieg
Begriffene zu suchen. Daher liegt die
Tendenz vor, das Leben
herauszutreiben, um gerade dasjenige
zu suchen, was nicht Leben ist. Und
man kann nicht sagen, man werde, indem
man die heute zu besonderer Höhe
entwickelte naturwissenschaftliche
Vorstellungsart weiter ausbildet, auch
das Leben begreifen. Nein, diese
Vorstellungsart wird gerade dadurch
immer weiter und weiter zu ihrer Große
kommen, daß sie das Leben nicht
begreift, sondern das sucht, was dem
Leben - wie ich sagen möchte - eben
einimprägniert ist als das Tote, als
das Absterbende.
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C'est pourquoi, aussi à une époque où
cette façon de penser a prospéré
jusqu'à une hauteur particulière, la
compréhension pour les facultés de
l'âme a reculée, vraiment reculée, qui
sont pendante maintenant avec ces
facultés de l'âme dont la science de
la nature n'a en fait pas besoin, ne
peut utiliser : avec la faculté de
l'âme d'aimer - quand on peut
s'exprimer ainsi. Et toute la vie
morale est pendante de la faculté de
l'âme à aimer. L'amour est la force
fondamentale/de base qui doit se
développer pour que soit de la vie
morale.
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08
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Daher ist auch in der Zeit, in
welcher diese Denkweise zu einer
besonderen Höhe gediehen ist, das
Verständnis für die Seelenfähigkeiten
zurückgegangen, wahrhaftig
zurückgegangen, die zusammenhängen nun
mit derjenigen Seelenfähigkeit, welche
die Naturwissenschaft eigentlich nicht
braucht, nicht brauchen kann: mit der
Seelenfähigkeit — wenn man sich so
ausdrücken darf - des Liebens. Und mit
der Seelenfähigkeit des Liebens hängt
das ganze sittliche, moralische Leben
zusammen. Liebe ist die Grundkraft,
die sich entwickeln muß, damit
sittliches, damit moralisches Leben
sei.
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On peut montrer que même des
événements extérieurs peuvent
absolument prouver ce que j'ai
justement amené. On vit quelque chose
d'entièrement étrange sur ce domaine.
Au cours de mes conférences de ces
dernières années, j'ai souligné à
plusieurs reprises un excellent livre
publié ces dernières années par Oscar
Hertwig, "Das Werden der Organismen"
(« Le devenir des organismes »). Une
réfutation de la < théorie du
hasard > de Darwin. J'ai dû décrire
ce livre comme une brillante
prestation d'un chercheur contemporain
de la nature, parce que dans ce livre
Oscar Hertwig réfute toutes les
conclusions hâtives des darwinistes à
l'esprit matérialiste à partir d'une
méthode de science de la nature
consciencieuse. Dans le cas d'Oscar
Hertwig, il s'agit d'un penseur qui
manie avec brio la sorte de
représentation de science de la
nature.
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09
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Man kann zeigen, daß auch äußere
Ereignisse durchaus das belegen, was
ich jetzt eben ausgeführt habe. Man
erlebt auf diesem Gebiete ganz
Merkwürdiges. Ich habe im Verlauf
meiner Vorträge in den letzten Jahren,
indem ich von anderen Gesichtspunkten
aus gerade den vollen Einklang
zwischen Naturwissenschaft und
Geisteswissenschaft, wie sie hier
gemeint ist, darstellen wollte,
wiederholt hinzuweisen gehabt auf ein
ausgezeichnetes Buch, das in den
letzten Jahren erschienen ist von
Oscar Hertwig, «Das Werden der
Organismen. Eine Widerlegung von
Darwins <Zufallstheorie>». Ich
mußte dieses Buch geradezu als eine
glänzende Leistung eines gegenwärtigen
Naturforschers schildern, weil Oscar
Hertwig in diesem Buche alle die
übereilten Schlußfolgerungen der
materialistisch gesinnten Darwinisten
aus gewissenhafter
naturwissenschaftlicher Methode heraus
widerlegt. Man hat es bei Oscar
Hertwig eben zu tun mit einem die
naturwissenschaftliche Vorstellungsart
glänzend handhabenden Denker.
|
Quelque chose de très étrange s'est
produit. Oscar Hertwig laisse suivre
cet excellent écrit sur « Le devenir
des organismes » d’un autre, plus
petit, avec lequel il voulait délivrer
son tribut, pour ainsi dire, au temps
de la guerre, qui traitait de
questions morales, sociales et
politiques. Et voici, cet écrit - je
n'hésite pas à dire la chose sans
maquillage - cet écrit est plein de la
plus pure absurdité. Cet écrit est
absolument porté par un type de
représentation qui n'est, dans aucune
direction, adapté à la saisie des
questions posées ou n’importe comment
à la solution des questions posées.
C'est ainsi que nous voyons un
brillant naturaliste, un naturaliste
qui est grand dans son domaine
précisément parce qu'il développe
unilatéralement sa façon de penser
dans ce domaine, échouant complètement
là où il veut considérer les
phénomènes sociaux, moraux,
politiques. C'est ce phénomène
extraordinairement intéressant qui est
apparu dans le présent.
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10
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Nun trat etwas höchst Eigentümliches
ein. Oscar Hertwig ließ folgen dieser
ausgezeichneten Schrift über «Das
Werden der Organismen» eine andere,
kleinere Schrift, mit der er
gewissermaßen seinen Tribut der
Kriegszeit abtragen wollte, die
sittliche, soziale, politische Fragen
behandelte. Und siehe da: Diese
Schrift ist - ich scheue nicht davor
zurück, ungeschminkt die Sache
auszusprechen -, diese Schrift ist
voll des reinsten Unsinns. Diese
Schrift ist absolut von einer
Vorstellungsart getragen, die in
keiner Richtung zur Auffassung der
gestellten Fragen oder irgendwie zur
Lösung der gestellten Fragen geeignet
ist. So sehen wir einen glänzenden
Naturforscher, einen Naturforscher,
der auf seinem Gebiete groß ist gerade
dadurch, daß er auf diesem Gebiete
einseitig seine Denkungsart ausbildet,
völlig versagen da, wo er soziale,
sittliche, politische Phänomene ins
Auge fassen will. Es ist dieses eine
außerordentlich interessante
Erscheinung, die in der Gegenwart
zutage getreten ist.
|
On pourrait multiplier beaucoup,
beaucoup, beaucoup ces phénomènes,
toutefois peut-être par de moins
typiques. Mais il n'y a qu'une seule
chose à signaler pour montrer comment
les temps récents, qui poussent vers
des idéaux justifiés de science de la
nature, sont devenus infertiles par
rapport à la compréhension de la vie
morale. Quand on caractérise ces
choses, parce que les gens
d'aujourd'hui ne veulent pas encore le
croire, il faut devenir un peu
hérétique, dans ce cas pas tant
hérétique contre l'église ou contre
une quelque communauté religieuse,
mais hérétique contre des directions
complètement différentes. Si, ces
derniers temps, beaucoup de gens
doivent souligner quelque chose
d'assez significatif dans la façon
philosophique de voir le monde, c’est
quelque chose qui n'est pas aussi
superficiel dans une certaine relation
comme beaucoup de philosophies
provenant de la simple façon de voir
la nature, mais qui quand même est en
correspondance pour beaucoup avec la
manière de penser de science de la
nature : Il est fait référence à Kant
et au kantisme.
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11
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Man könnte diese Erscheinungen,
allerdings durch vielleicht weniger
typische, sehr, sehr vermehren. Aber
man braucht ja nur auf eines
hinzuweisen, um zu zeigen, wie die zu
berechtigten naturwissenschaftlichen
Idealen hindrängende neuere Zeit
unfruchtbar geworden ist in bezug auf
das Durchschauen des sittlichen
Lebens. Man muß, wenn man diese Dinge
charakterisiert, weil die Leute heute
das noch nicht glauben wollen, ein
bißchen ketzerisch werden, ketzerisch
in diesem Falle nicht so sehr gegen
die Kirche oder gegen irgendeine
Religionsgemeinschaft, sondern
ketzerisch gegen ganz andere
Richtungen. Es wird ja, wenn in der
neueren Zeit von vielen auf recht
Bedeutsames in der philosophischen
Weltanschauung hingewiesen werden
soll, auf etwas hingewiesen, das in
einer gewissen Beziehung nicht so
oberflächlich ist wie viele aus der
bloßen Naturanschauung hervorgehende
Philosophien, das aber doch
zusammenstimmt für viele mit
naturwissenschaftlicher Denkweise: Es
wird auf Kant und den Kantianismus
hingewiesen.
|
Maintenant, c'est très particulier
avec de tels indices. Surtout en ce
qui concerne Kant, une frénésie de
citations particulières a été
repoussante, aimerait-on dire, ces
derniers temps. Car on pouvait voir
comment les pires bellicistes
parlaient de Kant et le citaient,
comment les pacifistes les plus
radicaux citaient Kant ! Et ceux qui,
en relativement peu de temps, en
quelques semaines, ces dernières
semaines, se sont transformés de
bellicistes en pacifistes radicaux -
il y en a aussi ! - ils citaient Kant
autrefois et maintenant ils citent
Kant de la manière la plus belle qui
soit selon leur opinion.
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12
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Nun, mit solchen Hinweisen verhält es
sich ja sehr eigentümlich. Gerade
hinsichtlich Kants trat einem eine
eigentümliche Zitierwut in der letzten
Zeit abstoßend, möchte man sagen,
entgegen. Denn man konnte sehen, wie
die schlimmsten Kriegshetzer Kant im
Munde führten und ihn zitierten, wie
die radikalsten Pazifisten Kant
zitierten! Und diejenigen, die sich in
verhältnismäßig kurzer Zeit, im
Verlaufe von wenigen Wochen, in den
letzten Wochen eben aus wütenden
Kriegshetzern in radikale Pazifisten
verwandelt haben — solche Menschen
gibt es ja auch! -, die zitierten
früher Kant und zitieren Kant jetzt in
der schönsten Weise nach ihrer
Meinung.
|
Mais Kant est, dans le fait,
caractéristique dans de nombreux
domaines pour la forme que la pensée
moderne a adoptée. Il est aussi
caractéristique pour la façon et la
manière dont les humains adoptent
souvent ce qu'ils rencontrent dans la
vie de l’esprit. Par sa façon
d'écrire, Kant est un écrivain quelque
peu difficile et peut déjà valoir
comme quelque peu difficile à
comprendre. Puisque, quand même,
maintes personnes luttent pour
comprendre et se tiennent
naturellement pour très intelligentes
- bien qu'elles ne l'attestent pas
avec ces mots - elles trouvent alors,
puisque Kant a dit quelque chose de si
intelligent, qu'elles peuvent tout de
suite encore comprendre, que ce Kant
serait un homme particulièrement
grand.
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13
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Aber Kant ist in der Tat
charakteristisch auf vielen Gebieten
für die Form, die das neuzeitliche
Denken angenommen hat. Er ist auch
charakteristisch für die Art und
Weise, wie Menschen oftmals dasjenige
aufnehmen, was ihnen im Geistesleben
entgegentritt. Durch seine Schreibart
ist Kant ja ein etwas schwieriger
Schriftsteller und kann schon gelten
als etwas schwer verständlich. Da aber
doch sich manche zum Verständnis
durchringen und sich
selbstverständlich für sehr gescheit
halten — obwohl sie sich das nicht mit
diesen Worten gestehen -, so finden
sie dann, da Kant etwas so Gescheites
gesagt hat, was sie gerade noch
verstehen können, daß dieser Kant ein
ganz besonders großer Mann sei.
|
Eh bien, en rapport à la vie morale,
Kant a établi un principe qui est cité
particulièrement fréquemment, mais qui
est parfois seulement mentionné en
disant que Kant a établi l'« impératif
catégorique » par rapport à la vie
morale. Cet « impératif catégorique »,
saisi en mots, à quoi cela
ressemble-t-il réellement ? Il
contient les éléments suivants : agis
ainsi à ce que les maximes de ton
action puissent devenir un fil
directeur pour tous les humains. -
J'ai toujours eu l'impression que
quelqu'un me disait : laisse-toi
fabriquer un costume par un tailleur
qui sera formé ainsi le plus possible
pour que tous les humains puissent le
porter. - Car ce qui est moral, les
impulsions morales immédiates, ce qui
veut être saisi dans le plus
individuel de l'humain, qui peut ainsi
aussi seulement vivre quand ce sera
saisi dans le plus individuel de
l'humain, cela est poussé dans les
mots vides/la cosse des mots d'une
abstraction la plus extérieure, dans
le brouillard gris de ce qui devrait
valoir également pour tous les
humains.
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14
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Nun, in bezug auf das sittliche Leben
hat Kant einen Grundsatz aufgestellt,
der besonders häufig zitiert wird,
allerdings manchmal nur genannt wird,
indem man sagt, Kant habe in bezug auf
das sittliche Leben den «kategorischen
Imperativ» aufgestellt. Dieser
«kategorische Imperativ», in Worte
gefaßt, wie nimmt er sich denn
eigentlich aus? Er enthält das
Folgende: Handle so, daß die Maximen
deines Handelns Richtschnur für alle
Menschen werden können. - Mir ist das
immer so vorgekommen, als wenn jemand
sagt: Lasse dir einen Rock von einem
Schneider fabrizieren, der möglichst
so geformt ist, daß ihn alle Menschen
tragen können. - Dasjenige nämlich,
was sittliches, unmittelbares
sittliches Impulsieren ist, was erfaßt
sein will im Allerindividuellsten des
Menschen, was sich so auch nur
ausleben kann, wenn es im
Allerindividuellsten des Menschen
erfaßt wird, das wird in die
Worthülsen einer alleräußersten
Abstraktion gedrängt, in den grauen
Nebel desjenigen, was für alle
Menschen gleich gelten soll.
|
L'important est de se rendre
compte/d'envisager qu'il faut
évidemment aspirer vers des
abstractions, vers de la généralité
dans le domaine des lois/de la légité
de la nature, mais ce genre de
représentation, qui aspire à de telles
abstractions, à une telle validité
universelle, qu'elle éloigne du champ
qui veut être saisi dans l'humain, si
on aimait saisir dans l'œil de l'âme,
les impulsions morales, c'est-à-dire
ce qui porte et renforce immédiatement
l'humain dans la vie morale. Car ce
par quoi nous sommes des humains
moraux, cela doit s'enflammer aux
immédiates conditions/rapports de vie,
au rapport immédiat d'humain à humain.
C’est, dans chaque cas particulier, un
individuel originel. Et l'âme humaine
doit avoir la possibilité de propulser
de soi une impulsion individuelle
originelle qui ne se laisse pas
caractériser en disant qu'elle devrait
pouvoir être une maxime pour tous les
humains. Non, ce qui peut être une
maxime pour tous les humains a la
moindre/à la plus restreinte impulsion
morale, ne porte pas l'humain
moralement à travers la vie, mais ce
qui le force immédiatement dans le
sens le plus individuel du terme à se
comporter d'une manière ou d'une
autre.
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15
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Das Wichtige ist, einzusehen, daß man
nach Abstraktionen, nach Allgemeinheit
selbstverständlich streben muß auf dem
Gebiete der Naturgesetzlichkeit, aber
diese Vorstellungsart, die nach
solchen Abstraktionen, nach solcher
Allgemeingültigkeit strebt, daß die
wegführt von dem Felde im Menschen,
das erfaßt sein will, wenn man ins
Seelenauge fassen möchte die
sittlichen Impulse, also dasjenige,
was den Menschen unmittelbar im
sittlichen Leben trägt und
durchkraftet. Denn dasjenige, wodurch
wir sittliche Menschen sind, das muß
sich entzünden an den unmittelbaren
Lebensverhältnissen, an dem
unmittelbaren Verhältnis von Mensch zu
Mensch. Das ist in jedem einzelnen
Falle ein Urindividuelles. Und die
menschliche Seele muß die Möglichkeit
haben, einen urindividuellen Impuls
aus sich herauszutreiben, der sich
nicht dadurch charakterisieren läßt,
daß man sagt, er soll eine Maxime sein
können für alle Menschen. Nein,
dasjenige, was für alle Menschen
Maxime sein kann, hat die
allergeringste moralische Impulsität,
trägt nicht den Menschen moralisch
durchs Leben, sondern dasjenige, was
ihn im individuellsten Sinne
unmittelbar im Erscheinen nötigt, sich
so oder so zu verhalten.
|
Dans la vie immédiate, au sens moral,
pas un quelque concept, pas une
quelque représentation, porte
l'humain, mais juste l'amour le porte.
Et il y a 25 ans, dans ma "Philosophie
de la liberté", ce fut mon effort de
fonder cette doctrine morale
individuelle contre la tendance
abstraite du kantisme. Cette doctrine
de la moralité individuelle est avant
tout imprégnée par la connaissance que
ce qu’est l'action morale, peut
seulement provenir d'un tel amour pour
l'action à accomplir, qui est égal à
l'amour pour un individu humain
particulier. L'amour doit régner dans
l'action qui veut être appelée morale,
l'amour qui n'est pas l'amour de soi,
mais qui tout de suite repousse le soi
et à la place du soi place ce qui
devrait arriver par pur amour. La vue
individuelle que l'action qui
m'incombe devrait être accomplie rend
en vérité l'action morale.
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16
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Im unmittelbaren Leben trägt den
Menschen im moralischen Sinne nicht
irgendein Begriff, nicht irgendeine
Vorstellung, sondern ihn trägt da
lediglich die Liebe. Und es war mein
Bestreben vor 25 Jahren schon in
meiner «Philosophie der Freiheit»,
gegen die abstrakte Tendenz des
Kantianismus diese individuelle
Sittlichkeitslehre zu begründen. Diese
individuelle Sittlichkeitslehre ist
vor allen Dingen durchdrungen von der
Erkenntnis, daß dasjenige, was
sittliches Handeln ist, nur
hervorgehen kann aus einer solchen
Liebe zu der betreffenden zu
verrichtenden Handlung, die gleich ist
der Liebe zu einem einzelnen
menschlichen Individuum. Liebe muß
walten in der Handlung, die eine
sittliche genannt sein will, Liebe,
die nicht Selbstliebe ist, sondern die
gerade das Selbst zurückdrängt und an
die Stelle des Selbstes dasjenige
setzt, was geschehen soll aus reiner
Liebe heraus. Die individuelle
Einsicht, daß die Handlung, die mir
obliegt, vollzogen werden soll, macht
in Wahrheit die Handlung zu einer
sittlichen.
|
Maintenant, j'ai dû expliquer
avant-hier ce qui suit : dans cette
conscience qui dans une certaine
mesure jaillit en premier de la
conscience humaine ordinaire, qui
règne dans la vie ordinaire et aussi
dans la science généralement
familière, dans cette conscience
suprasensible - c'est ainsi que
j’aimerais l'appeler maintenant –
règne tout de suite cette force qui ne
règne pas dans la pensée abstraite
ordinaire, dans la pensée
intellectuelle : la force de l'amour.
Évidemment, n’est pas prétendu avec ça
que l'activité que le chercheur de
l’esprit exerce en ce contempler dans
le monde spirituel dont j'ai parlé
avant-hier, développe en soi, que
cette activité serait égale à ce que
l'âme accomplit en ce qu’elle éprouve
moralement. Elle n'est pas la même,
mais de sorte semblable : tout comme
dans la vie ordinaire, l'âme œuvre
dans un certain domaine en s’éprouvant
moralement, de la même manière elle
s’active justement sur un domaine
complètement différent en regardant
dans le monde spirituel et en
développant ce que l'on peut appeler
le but ultime de connaissance
suprasensible, en éveillant une force
qui autrement sommeille : la
connaissance intuitive. On s'élève -
vous pouvez le lire dans mon écrit «
Comment obtient-on des connaissances
des mondes supérieurs », dans ma «
Science secrète » et dans d'autres
écrits de moi -, on s'élève de la
connaissance imaginative à l'inspirée,
à l’intuitive. Ce qu'on appelle la
connaissance intuitive n'équivaut pas
à aimer dans le domaine moral, mais la
situation dans laquelle l'âme de
l'humain se trouve par rapport aux
êtres spirituels et aux événements
spirituels qu'elle contemple et
regarde dedans par l’intuition, la
situation de l'âme dans cette façon de
voir suprasensible, quand cette âme se
retrouve avec un être suprasensible,
cette situation de l'âme est la même
que dans le domaine sensoriel, sur le
domaine physique, la situation de
l'âme, quand en amour elle éprouve
moralement. La situation de l’âme est
la même.
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17
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Nun habe ich ja vorgestern folgendes
auszuführen gehabt: In demjenigen
Bewußtsein, welches gewissermaßen erst
heraus springt aus dem gewöhnlichen
menschlichen Bewußtsein, das im
gewöhnlichen Leben und auch in der
allgemein bekannten Wissenschaft
herrscht, in diesem übersinnlichen
Bewußtsein - so möchte ich es jetzt
nennen - waltet gerade diejenige
Kraft, die im gewöhnlichen abstrakten
Denken, im intellektuellen Denken,
nicht herrscht, die Kraft der Liebe.
Selbstverständlich ist damit nicht
behauptet, daß die Tätigkeit, welche
der Geistesforscher ausübt, indem er
jenes Hineinschauen in die geistige
Welt, von dem ich vorgestern sprach,
in sich entwickelt, daß diese
Tätigkeit gleich sei mit dem, was die
Seele vollbringt, indem sie moralisch
empfindet. Nicht gleich ist sie, aber
gleichartig: So wie die Seele im
gewöhnlichen Leben auf einem gewissen
Gebiete wirkt, indem sie moralisch
empfindet, in der gleichen Weise
betätigt sie sich eben auf einem ganz
anderen Gebiete, indem sie eine Kraft,
die sonst schlummert, auferweckt,
indem sie in die geistige Welt
hineinschaut und dasjenige entwickelt,
was man als das Endziel der
übersinnlichen Erkenntnis bezeichnen
kann, die intuitive Erkenntnis. Man
steigt auf -Sie können das in meiner
Schrift «Wie erlangt man Erkenntnisse
der höheren Welten?» und in meiner
«Geheimwissenschaft» nachlesen und in
anderen Schriften von mir -, man
steigt auf von der imaginativen zur
inspirierten, zur intuitiven
Erkenntnis. Dasjenige, was man
intuitive Erkenntnis nennt, ist nicht
gleich dem Lieben im moralischen
Gebiete, aber die Lage, in der sich
die Seele des Menschen befindet
gegenüber den geistigen Wesenheiten
und geistigen Ereignissen, die sie
anschaut und in die sie hineinschaut
durch die Intuition, die Lage der
Seele in diesem übersinnlichen
Anschauen, wenn diese Seele mit
übersinnlicher Wesenheit
zusammenkommt, diese Lage der Seele
ist dieselbe, wie auf sinnlichem
Gebiete, auf physischem Gebiete, die
Lage der Seele ist, wenn sie in Liebe
moralisch empfindet. Die Seelenlage
ist dieselbe.
|
C'est pourquoi cette science de
l’esprit orientée
anthroposophiquement, dont sera parlé
ici, à la permission de dire : à
l’intérieur de sa propre activité, à
un niveau spirituel supérieur, sera
cultivée tout de suite la même faculté
de l'âme humaine qui se réalise dans
la vie morale. C'est pourquoi ce qui a
tout de suite été mis à l'arrière-plan
par la glorieuse formation de la
connaissance de science de la nature,
la vue, l'inclination à cette force
dans l'âme qui est nécessaire à
l'action morale, est particulièrement
cultivée par la science de l’esprit.
Et ainsi à la permission d’être dit :
Quand on regarde le kantisme, quand on
regarde la façon particulière des
représentations de la manière de
pensée de science de la nature, ainsi
celles-ci sont d'une telle sorte
qu'elles poussent la vie plus précoce,
plus instinctive de l'humain, qui a
fourni les impulsions morales, dans
une certaine mesure dans
l'inconscient. Mais ce qui doit venir
comme science de l’esprit, cela
soulève à nouveau ces forces qui sont
apparentées au sentiment moral. Et ce
qui vivait autrefois comme des
sentiments moraux instinctifs dans les
humains sera élevé en pleine
conscience, dans la clarté de la
lumière par le fait que sera la
science de l’esprit.
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18
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Daher darf diese anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft, von
der hier gesprochen wird, sagen:
Innerhalb ihrer eigenen Betätigung
wird auf höherer geistiger Stufe
gerade diejenige Fähigkeit der
menschlichen Seele gepflegt, die sich
im moralischen Leben verwirklicht.
Deshalb wird dasjenige, was gerade
durch die gloriose Ausbildung der
naturwissenschaftlichen Erkenntnis in
den Hintergrund gedrängt worden ist,
der Hinblick, die Hinneigung zu jener
Kraft in der Seele, die dem
moralischen Handeln notwendig ist,
besonders gepflegt durch die
Geisteswissenschaft. Und so darf
gesagt werden: Wenn man den
Kantianismus ansieht, wenn man ansieht
die besondere Vorstellungsart der
naturwissenschaftlichen Denkweisen, so
sind diese so geartet, daß sie das
frühere, mehr instinktive Leben des
Menschen, das die moralischen Impulse
geliefert hat, gewissermaßen ins
Unbewußte hinunterdrängen. Dasjenige
aber, was als Geisteswissenschaft
kommen muß, das hebt wiederum herauf
diese Kräfte, die mit dem moralischen
Empfinden verwandt sind. Und was
früher als instinktive moralische
Empfindungen in den Menschen lebte,
wird heraufgehoben werden ins volle
Bewußtsein, in die lichte Klarheit
dadurch, daß Geisteswissenschaft sein
wird.
|
Ainsi, on peut comprendre que, tout
de suite à l'époque où l'humanité est
sortie d'une vie plus instinctive de
l'âme et s'est d'abord formée
unilatéralement dans le domaine de la
connaissance intellectuelle de la
nature, que là d'abord - la vie est
toujours un mouvement de marrée haute
et basse, un mouvement de
bascule/d’oscillation - le sens qui
s’oriente immédiatement sur ce qui vit
moralement en l'humain recula. Et
ainsi, pendant que déjà d'un côté, sur
le domaine de la science de la nature,
l'humain est déjà venu à des triomphes
incommensurablement grands en rapport
aux connaissances, ainsi le sens, le
sens conscient des impulsions morales,
reste tout de suite, pendant cette ère
de science de la nature, jusqu’à
aujourd’hui encore, non soigné/non
cultivé. Il s'élèvera lorsque tout de
suite au centre même de la vie de
l'âme viendra cette force pour la
connaissance des mondes supérieurs
suprasensibles, qui doivent vivre dans
l'âme, à un autre niveau, dans le
sentiment habituellement moral.
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19
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So kann man begreifen, daß gerade in
der Zeit, in der die Menschheit aus
einem mehr instinktiven Seelenleben
heraustrat und zuerst einseitig auf
dem Gebiete des intellektuellen
Erkennens der Natur sich ausbildete,
daß da zunächst - immer ist das Leben
Flut und Ebbe, ein Hin-und
Herschwingen - zurücktrat der Sinn,
der sich unmittelbar hinrichtet auf
das, was im Menschen moralisch lebt.
Und so bleibt, während schon auf der
einen Seite, auf dem Gebiete der
Naturwissenschaft der Mensch zu ganz
unermeßlich großen Triumphen kam mit
Bezug auf die Erkenntnis, so bleibt
gerade während dieses
naturwissenschaftlichen Zeitalters bis
heute der Sinn, der bewußte Sinn für
die moralischen Impulse ungepflegt. Er
wird aufgehen, wenn gerade in den
Mittelpunkt des Seelenlebens treten
wird diejenige Kraft für die
Erkenntnis der höheren übersinnlichen
Welten, die auf einer anderen Stufe im
gewöhnlich moralischen Empfinden in
der Seele leben muß.
|
Maintenant, la science de l’esprit,
telle qu'elle est pensée ici, amène en
l’état ces représentations sur les
mondes suprasensibles. Certaines de
ces représentations ont donc été
communiquées avant-hier ; vous pouvez
en trouver plus dans les écrits déjà
mentionnés et dans d'autres écrits qui
s'y rapportent. Si ces représentations
spirituelles-scientifiques sont reçues
par l'humanité de la même manière que
les représentations de science de la
nature, ainsi elles auront une autre
signification dans la vie de l'âme que
les représentations de science de la
nature. Ces représentations
spirituelles-scientifiques sont prises
dans des domaines tels de l'âme où les
forces de l'âme apparentées à l'amour
moral sont soignées. Elles œuvrent à
cause de cela à nouveau en retour sur
la faculté de l'humain à aimer et avec
cela sur les impulsions immédiatement
individuelles de la vie morale.
Pendant l'ère des abstractions, le
culte des références seulement
théoriques sur l’entièrement abstrait
: agis ainsi que les maximes de ton
action puissent devenir un fil
conducteur pour tous les êtres humains
– pouvait seulement, pour ainsi dire,
donner une définition générale,
pouvait seulement implanter un concept
général, ce qui est science de
l’esprit, pourra immédiatement
intervenir dans la vie, pourra
réchauffer l'âme immédiatement, afin
que dans le cas individuel/particulier
elle affronte la vie avec
compréhension et obtienne l'élan moral
de l'intuition de la vie dans le cas
individuel. Alors de cette science de
l’esprit émanera un tout autre type
d'influence morale que d’une quelque
théorie morale abstraite ou d’une
somme de principes moraux. Le résultat
sera ce qui ne rend pas purement
l'humain immédiatement moral dans ses
maximes, car on peut donc quand même
le voir dans la vie - je l'ai déjà dit
ici et là et je dois le répéter encore
et encore - : les sermons moraux
n'aident pas beaucoup dans la vie
humaine, les sermons moraux aident en
fait justement aussi peu dans la vie
humaine, que la bonne persuasion
n'aide avec un poêle, qu’il devrait
chauffer la pièce si on ne met pas de
bois dedans. Mais si vous mettez du
bois dans le poêle, vous n'avez pas à
le persuader, il se réchauffe et
réchauffe la pièce. Tout ce qui parle
: C'est un impératif catégorique que
tu sois un bon humain, que tu te
comportes d'une manière ou d'une autre
avec tes semblables, que tu fasses
ceci ou cela - c'est comme dire :
c'est ton devoir, poêle, que tu
réchauffes la pièce, sinon tu ne
serais pas un bon poêle. - On peut
quand même s'abstenir de ces discours
moraux et simplement réchauffer avec
du bois, car autrement rien d'autre
n'en sortira. C’est ainsi avec ce qui
apparaît concrètement comme science de
l’esprit.
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20
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Nun bringt die Geisteswissenschaft,
wie sie hier gemeint ist, diese
Vorstellungen über die übersinnlichen
Welten zustande. Einige von diesen
Vorstellungen sind ja vorgestern
mitgeteilt worden; Sie können weiteres
in den schon genannten Schriften und
in anderen Schriften, die mit ihnen
verwandt sind, finden. Werden diese
geisteswissenschaftlichen
Vorstellungen so wie die
naturwissenschaftlichen Vorstellungen
von der Menschheit aufgenommen werden,
so werden sie im Seelenleben eine
andere Bedeutung haben als die
naturwissenschaftlichen Vorstellungen.
Diese geisteswissenschaftlichen
Vorstellungen sind hervorgeholt aus
solchen Gebieten der Seele, wo die mit
der moralischen Liebe verwandte
Seelenkraft gepflegt wird. Sie wirken
daher wiederum zurück auf die
Liebefähigkeit des Menschen und damit
auf die unmittelbar individuellen
Impulse des moralischen Lebens.
Während das Zeitalter der
Abstraktionen, der Anbetung des nur
theoretischen Hinweisens auf das ganz
Abstrakte: Handle so, daß die Maximen
deines Handelns Richtschnur für alle
Menschen werden können -, nur
sozusagen eine allgemeine Definition
geben konnte, einen allgemeinen
Begriff hinpfahlen konnte, wird
dasjenige, was Geisteswissenschaft
ist, unmittelbar eingreifen können ins
Leben, wird unmittelbar die Seele
erwärmen können, so daß sie im
einzelnen Falle dem Leben
verständnisvoll sich gegenüberstellt
und aus der Intuition des Lebens im
individuellen Falle den sittlichen
Impuls bekommt. Dann wird von dieser
Geisteswissenschaft eine ganz andere
Art von sittlicher Beeinflussung
ausgehen als von irgendeiner
abstrakten Sittentheorie oder einer
Summe von moralischen Grundsätzen. Es
wird dasjenige ausgehen, was dem
Menschen nicht bloß seine Maximen
unmittelbar sittlich macht, denn man
kann es ja doch im Leben sehen — ich
habe das auch hier schon zuweilen
ausgesprochen und muß es immer wieder
sagen —: Moralische Predigten helfen
nicht viel im menschlichen Leben,
moralische Predigten helfen eigentlich
im menschlichen Leben ebensowenig, wie
das gute Zureden bei einem Ofen hilft,
er soll das Zimmer warm machen, wenn
man kein Holz hineinlegt. Legt man
aber Holz in den Ofen, dann braucht
man ihm nicht zuzureden, dann wird er
warm und wärmt das Zimmer. Alles
Reden: Es ist ein kategorischer
Imperativ, daß du ein guter Mensch
bist, daß du dich gegen deine
Mitmenschen so oder so benimmst, daß
du das oder das tust -, das
gleicht der Rede: Es ist deine
Ofenpflicht, daß du das Zimmer warm
machst, du wärst doch sonst kein guter
Ofen. - Man kann aber diese
moralischen Reden unterlassen und
einfach mit Holz einheizen; denn
anders wird doch nichts daraus werden.
So ist es mit dem, was als
Geisteswissenschaft konkret auftritt.
|
Bien sûr, certains considèrent que
c'est une exigence de notre époque de
souligner encore et encore que les
humains devraient s'aimer les uns les
autres. - Mais ce n'est qu'un
bavardage inutile, sinon un non-sens,
sinon un simple masque pour le fait
qu'on n'a que peu d'amour humain et
qu'on le souligne d'autant plus. Mais
avec cette science de l’esprit, c'est
ainsi : moins elle parle d'amour,
moins on appelle vaniteux le mot
amour, plus il arrivera que les
imaginations particulières des
représentations, en ce qu’elles se
placent dans cette âme, en provenant
de la faculté d'amour, allument à
nouveau la compréhension, j’aimerais
dire, le talent, dans la situation
individuelle, pour déployer
immédiatement le moral.
|
21
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Es wird gerade freilich von mancher
Seite als ein Erfordernis unserer Zeit
angesehen, immer wiederum zu betonen :
Die Menschen sollen sich lieben. -
Aber das ist nur eine unnütze Rederei,
wenn nicht gar ein Unfug, wenn nicht
gar eine bloße Maske dafür, daß man
eben wenig Menschenliebe hat und sie
daher um so mehr betont. Aber bei
dieser Geisteswissenschaft ist es so:
Je weniger sie redet von Liebe, je
weniger sie das Wort Liebe eitel
nennt, desto mehr wird stattfinden,
daß die besonderen Imaginationen der
Vorstellung, indem sie sich aus der
Liebekraft hervorgehend in diese Seele
hineinsetzen, wiederum entzünden das
Verständnis, ich möchte sagen, die
Begabung, in der individuellen
Situation unmittelbar das Moralische
zu entfalten.
|
Ce qu’à cause de cela cette science
de l’esprit a la permission d’espérer,
si elle trouve accès aux humains,
c'est qu'elle ne donne pas purement
des maximes morales, mais - si j’ai la
permission de m'exprimer maintenant de
manière triviale - qu'elle soit
elle-même un carburant moral. C'est
pourquoi ce qui s'est desséché sous la
pure connaissance de science de la
nature, qui va sur la mort, va dégeler
à nouveau, sera éveillé à la vie tout
de suite par cette science de
l’esprit. Et en rapport à la vie
morale de l'humain, on remarquera que
quand a été tenté de tel ou tel côté
d'introduire aussi tout de suite la
pensée de science de la nature dans le
monde moral, cette pensée de science
de la nature sur le domaine moral peut
seulement conduire à des concepts de
déclin, parce qu’elle considère, aussi
vis-à-vis de la nature, seulement la
vie en déclin. Mais parce que la
science de l’esprit dans sa quête est
apparentée à la force productive qui
s’exprime dans l'amour, la science de
l’esprit sera aussi en situation
d'apporter à nouveau à l'humanité une
moralité productive, notamment une
tâche morale, une mission morale. Elle
apportera à nouveau quelque chose
parmi les humains pour qu'ils ne
désespèrent pas à la question : que
devrais-je en fait faire ? Quelle est
ma tâche ? -, mais elle œuvrera ainsi
parmi les humains, cette science de
l’esprit, que les humains en recevront
la stimulation pour faire ceci et cela
dans la vie et par cela seront aussi
portés et tenus moralement par la vie.
Ceux qui sont troublés et accablés
seront moins nombreux, ceux qui tout
de suite sont malades de l’âme et par
conséquent aussi physiquement malades,
qu'ils ne savent rien commencer de
leur vie, parce qu'ils n'ont rien dans
leur pensée, dans leurs
représentations et dans leurs idées,
qui laisse sourcer vers dehors la
tâche morale sûrement disponible dans
leur tâche de vie.
|
22
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Was daher diese Geisteswissenschaft
hoffen darf, wenn sie den Zugang
findet zu den Menschen, das ist, daß
sie nicht bloß sittliche Maximen gibt,
sondern - wenn ich mich jetzt trivial
ausdrücken darf - sittliches
Heizmaterial selber ist. Daher wird
dasjenige, was vertrocknet ist unter
der bloßen naturwissenschaftlichen
Erkenntnis, die auf das Tote geht,
wiederum auftauen, wird zum Leben
erweckt werden gerade durch diese
Geisteswissenschaft. Und in bezug auf
das sittliche Leben des Menschen wird
zu bemerken sein, daß, wenn versucht
worden ist von dieser oder jener
Seite, gerade naturwissenschaftliches
Denken auch in die sittliche Welt
einzuführen, daß dieses
naturwissenschaftliche Denken auf
sittlichem Gebiet nur zu
Niedergangsbegriffen führen kann, weil
es auch der Natur gegenüber nur das
niedergehende Leben in Betracht zieht.
Aber weil Geisteswissenschaft in ihrem
Suchen verwandt ist mit der
produktiven Kraft, die in der Liebe
sich ausdrückt, wird
Geisteswissenschaft auch in der Lage
sein, der Menschheit wiederum
produktive Sittlichkeit zu bringen,
nämlich sittliche Aufgabe, sittliche
Mission. Sie wird wiederum so etwas
unter die Menschen bringen, daß diese
nicht verzweifeln werden an der Frage:
Was soll ich eigentlich tun? Was ist
meine Aufgabe? -, sondern sie wird so
unter den Menschen wirken, diese
Geisteswissenschaft, daß die Menschen
aus ihr heraus die Anregung empfangen,
das und jenes im Leben zu tun und
dadurch auch durch das Leben sittlich
getragen und gehalten zu werden. Jene
Mühseligen und Beladenen werden
weniger werden, die gerade daran
seelisch kranken und infolge davon
auch körperlich kranken, daß sie im
Grunde mit ihrem Leben nichts
anzufangen wissen, weil sie nichts
haben in ihrem Denken, in ihren
Vorstellungen und ihren Ideen, was
herausquillen läßt aus der in ihrem
Leben sicher vorhandenen Lebensaufgabe
die sittliche Aufgabe.
|
Dans la science de l’esprit, sera
justement disponible un savoir, une
somme de particularités qui ne
laisseront pas l'humain vide de la
conception de telles tâches de vie,
mais qui le saturera d'impulsion
morale, ainsi qu'il puisse se dire à
chaque instant de la vie : tu as ceci
ou cela à faire - et alors ne trouve
aucun temps de ruminer l'âme vide et
ne pas savoir quoi faire de la vie,
d'aller ici ou là dans des sanatoriums
pour se laisser stimuler de
l'extérieur dépourvu d'essence, afin
que l'âme soit remplie, alors qu'en
vérité elle ne peut être remplie
fructueusement que lorsque les tâches
de la vie puissent être sorties du
fond de son propre être intérieur et
saturées de l'essence de l'humain.
|
23
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In der Geisteswissenschaft wird eben
ein Wissen, eine Summe von
Eigenschaften vorhanden sein, die den
Menschen nicht leer sein lassen von
dem Konzipieren solcher
Lebensaufgaben, sondern die ihn
durchtränkt mit sittlichem Impuls, so
daß er sich in jedem Augenblick des
Lebens sagen kann: Du hast dies oder
jenes zu tun — und dann keine Zeit
findet, mit der leeren Seele
dahinzubrüten und nicht zu wissen, was
mit dem Leben anzufangen, gehen zu
müssen in Sanatorien da- oder dorthin,
um sich von außen wesenlos anregen zu
lassen, damit die Seele ausgefüllt
werde, während sie in Wahrheit
fruchtbar nur ausgefüllt werden kann,
wenn aus den Tiefen ihres eigenen
Innern heraus die Lebensaufgaben
geholt werden können und das Wesen des
Menschen durchtränken.
|
On peut facilement objecter - et
maintes expériences que l'on peut
encore faire aujourd'hui, où vivent
lesdits adeptes du mouvement
spirituel-scientifique, le confirment
-, on peut facilement dire aujourd'hui
que l'on ne remarque pas chez ces
adeptes du mouvement
spirituel-scientifique que ces fruits,
dont on vient de parler, se montrent
en eux ; au contraire, on trouve que
dans bien des cas, sur le sol où se
meuvent de tels adeptes, se déploie
bien en premier en dépendance à soi et
égoïsme, parfois un égoïsme raffiné,
nuancé spirituellement, que peu
d'amour humain est souvent à trouver
dans ces cercles. Cela devrait
absolument être encore admis pour
aujourd'hui. Ce qui devrait se
développer doit d'abord se développer
à travers quelques enveloppes et
maints obstacles. Mais dans l’être de
la chose repose que les choses se
développent ainsi. C’est aussi très
fondé que quelque chose d'autre
apparaisse au départ. Et ils n’ont pas
tord, ceux qui disent : Oui, la
science de l’esprit trouve donc aussi
- j'en ai parlé avant-hier - que la
vie présente de l'humain renvoie à des
vies terrestres antérieures et à des
vies terrestres futures – ce en quoi
entre les vies terrestres reposent
toujours des vies dans le monde
spirituel - que dans une certaine
mesure le destin que l'humain vit
maintenant malgré sa liberté est
dépendant de ce que l’humain s’apporte
avec lui des vies terrestres
antérieures, et que ce qu'il réalise
dans cette vie terrestre aura à
nouveau un effet sur ses vies futures.
|
24
|
Man kann leicht einwenden - und
manche Erfahrung, die man heute noch
da machen kann, wo sogenannte Anhänger
der geisteswissenschaftlichen Bewegung
leben, bestätigt das —, man kann heute
leicht sagen, man bemerke ja an diesen
Anhängern der Geisteswissenschaft
nicht, daß diese Früchte, von denen
eben gesprochen wurde, bei ihnen sich
zeigen; im Gegenteil, man findet, daß
vielfach auf dem Boden, auf dem sich
solche Anhänger bewegen, erst recht
Selbstsucht und Egoismus, manchmal ein
raffinierter, geistig nuancierter
Egoismus sich entfaltet, daß wenig
Menschenliebe gerade in diesem Kreise
oftmals zu finden ist. Das soll
durchaus für heute noch zugegeben
werden. Dasjenige, was sich entwickeln
soll, das muß sich erst durch manche
Hüllen und manche Hindernisse hindurch
entwickeln. Aber im Wesen der Sache
liegt es, daß die Dinge sich so
entwickeln. Es ist auch sehr
begründet, daß zunächst etwas anderes
erscheint. Und diejenigen haben gar
nicht unrecht, die da sagen: Ja, die
Geisteswissenschaft findet ja auch -
ich habe vorgestern über diese Dinge
gesprochen -, daß das gegenwärtige
Leben des Menschen zurückweist auf
frühere Erdenleben und in künftige
Erdenleben hinweist -wobei zwischen
den Erdenleben immer Leben in der
geistigen Welt liegen -, daß
gewissermaßen das Schicksal, das der
Mensch jetzt erlebt, trotz seiner
Freiheit abhängig ist von dem, was der
Mensch sich mitbringt aus früheren
Erdenleben, und daß, was er in diesem
Erdenleben vollbringt, wiederum
hinüberwirken wird in kommende
Erdenleben.
|
Certes, je l'ai entendu, combien des
gens repus, pour lesquels cela allait
très bien dans la vie, quand on leur a
indiqué qu'ils avaient quelque chose
devant eux de ceux qui sont affamés et
malheureux, je l'ai entendu, comment
ces humains repus, qui croyaient
cependant être de très bons disciples
de quelque direction de science de
l’esprit, disaient : Eh bien, cela est
entièrement correct ainsi, nous nous
le somme gagné dans la vie antérieure,
et lui a gagné sa vie, sa faim dans
l'ancienne vie ! – Ce n’est là qu’une
expression radicale de ce qui se
produit cependant souvent, avec quoi,
à partir de sentiments matérialistes
très actifs, les humains utilisent ce
qu'ils reçoivent de la science de
l’esprit pour justifier leurs
sentiments matérialistes. Évidemment,
quand on doit étendre l'individualité
humaine au-delà même de cette vie
individuelle entre la naissance et la
mort, quand il faut pointer du doigt
ce qui développe le supra-personnel
dans l'individualité humaine et se
développe par des vies terrestres,
alors l'égoïsme peut en être incité ;
tout de suite ainsi que l'égoïsme
théorique est souvent incité par les
nombreux confesseurs de la science de
l’esprit, qui n'ont plus urgent à
faire que de penser qui ils étaient
dans leur vie terrestre précédente. De
tels se trouvent donc aussi très
nombreux. Mais ce qui là, repose à la
base est ce qui suit.
|
25
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Gewiß, ich habe es gehört, wie satte
Menschen, denen es recht gut ging im
Leben, wenn man sie hingewiesen hat,
daß sie doch etwas voraushaben vor
denjenigen, die hungern und elend
sind, ich habe es gehört, wie solche
satte Menschen, die aber glaubten,
recht gute Anhänger irgendeiner
geisteswissenschaftlichen Richtung zu
sein, sagten: Na, das ist ganz recht
so, wir haben uns das im früheren
Leben verdient, und der hat sich sein
Leben, seinen Hunger im früheren Leben
verdient! - Das ist nur ein radikaler
Ausdruck für das, was aber vielfach
auftritt, womit aus sehr regen
materialistischen Empfindungen heraus
die Menschen das benützen, was sie in
der Geisteswissenschaft empfangen, um
ihre materialistischen Empfindungen zu
rechtfertigen. Selbstverständlich,
wenn man die menschliche
Individualität hinausdehnen muß sogar
über dieses Einzelleben zwischen
Geburt und Tod, wenn man hinzuweisen
hat auf dasjenige, was überpersönlich
in der menschlichen Individualität
sich entwickelt und durch Erdenleben
hindurch sich entwickelt, so kann
dadurch der Egoismus aufgestachelt
werden; geradeso wie der theoretische
Egoismus vielfach aufgestachelt wird
bei den zahlreichen Bekennern der
Geisteswissenschaft, die nun nichts
eiliger zu tun haben, als auszudenken,
wer sie in ihrem vorigen Erdenleben
waren. Solche finden sich ja auch sehr
zahlreich. Aber was da zugrunde liegt,
ist das Folgende.
|
L'humain passe généralement par deux
étapes avec la science de l’esprit. La
première étape consiste à accepter
pour sa propre satisfaction ce qu'il
reçoit de la science de l’esprit,
qu'il y trouve dans une certaine
mesure un désir satisfait qu'elle lui
fasse du bien, du bien pour certains
désirs de l'âme. Il est heureux que
lui soit dit quelque chose avec quoi
on peut vivre, il veut quelque chose
pour lui-même, pour sa satisfaction
dans l'âme. C'est la première étape.
Elle a certainement une grande
justification, surtout à notre époque
actuelle, où l'on peut d'ailleurs
obtenir moins pour la satisfaction de
l'âme.
|
26
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Der Mensch macht in der Regel zwei
Stufen durch mit der
Geisteswissenschaft. Die erste Stufe
besteht darinnen, daß er dasjenige,
was er aus der Geisteswissenschaft
empfängt, zu seiner eigenen
Befriedigung entgegennimmt, daß er
gewissermaßen ein Begehren an ihr
erfüllt findet, daß sie ihm wohltut,
wohltuend ist für gewisse Sehnsuchten
der Seele. Er ist froh, daß ihm etwas
gesagt wird, womit sich leben läßt, er
will etwas für sich, für seine
Befriedigung in der Seele haben. Das
ist die erste Stufe. Sie hat gewiß
gerade in der heutigen Zeit, wo man
von anderswoher weniger bekommen kann
für die Befriedigung der Seele, große
Berechtigung.
|
Mais la deuxième étape est celle où
l'on va au-delà du simple désir,
au-delà de ce qui produit un égoïsme
raffiné, qui peut être remarqué chez
tant d'adeptes de la science de
l’esprit, où l'on va au-delà de ce que
l'on veut avoir pour soi, qui
satisfait, où l'on passe à la volonté
qui stimule l'humain entier dans son
rapport à la vie, soit infiltré et
imprégné par ce que peut vous donner
une science de l’esprit. Alors
toutefois, l'égoïsme cesse tout de
suite, alors sont remués chez l'humain
des mondes qui entraînent l'humain
au-delà de ce cercle étroit, qui
consiste à ruminer sur son âme et dans
le désir que cette rumination trouve
sa satisfaction. Là, l’humain sera
alors éloigné de lui-même et dirigé
sur d'autres humains. Et ce qui peut
être décrit comme un sentiment moral
individuel passe dans le sentiment
social, d'où émerge alors l'action
morale, d'où provient ce qui
correspond tout de suite à une
exigence fondamentale de notre temps.
|
27
|
Aber die zweite Stufe ist die, wo man
hinausgeht über das bloße Begehren,
über das, was gerade einen
raffinierten Egoismus, der bei so
zahlreichen Anhängern der
Geisteswissenschaft zu bemerken ist,
erzeugt, wo man hinausgeht darüber,
daß man etwas haben will für sich, was
einen befriedigt, wo man übergeht zu
dem, daß der Wille, daß der ganze
Mensch in seinem Verhältnis zum Leben
angeregt, durchsickert und
durchdrungen wird von demjenigen, was
einem Geisteswissenschaft geben kann.
Dann hört allerdings gerade der
Egoismus auf, dann werden Welten
aufgerührt im Menschen, die den
Menschen hinaustragen über jenen engen
Umkreis, der im Brüten über die eigene
Seele besteht und im Begehren, daß
dieses Brüten seine Befriedigung
finde. Da wird der Mensch dann
hingelenkt von sich weg eben auf
andere Menschen. Und es geht
dasjenige, was man als ein
individuell-sittliches Empfinden
bezeichnen kann, über in das soziale
Empfinden, aus dem dann das sittliche,
das moralische Handeln hervorquillt,
aus dem dasjenige, was gerade einer
Grundforderung unserer Zeit
entspricht, hervorgeht.
|
Nous remuons avec cela quelque chose
qui, toutefois, pénètre profondément
dans la crise de notre temps. En même
temps, nous remuons un domaine dans
lequel, malgré qu'il soit si brûlant,
règnent les plus grandes ambiguïtés.
Mais en ce que je passe sur le domaine
social, j'aimerais, en introduisant,
souligner l'aspect le plus important.
On aura très facilement, quand on
parle ou entend parler de l'ascension
de l'humain vers une telle
connaissance suprasensible, comme je
l'ai caractérisé avant-hier, la
sensation : c'est quelque chose de
très lointain, quelque chose de
complètement étranger à la vie
terrestre ordinaire.
|
28
|
Wir berühren damit etwas, was
allerdings tief in die Krise unserer
Zeit eindringt. Wir berühren zu
gleicher Zeit ein Gebiet, auf dem,
trotzdem es so brennend ist, die
denkbar größten Unklarheiten
herrschen. Indem ich aber auf das
soziale Gebiet übergehe, möchte ich
gleich einleitend vielleicht auf das
Wichtigste hinweisen. Man wird sehr
leicht, wenn man von dem Aufsteigen
des Menschen zu solchem übersinnlichen
Erkennen, wie ich es vorgestern
charakterisiert habe, spricht oder
sprechen hört, die Empfindung haben:
Das ist etwas sehr Entlegenes, das ist
etwas dem gewöhnlichen Erdenleben ganz
Fremdes.
|
Ce n'est pas tout à fait comme ça.
Quand on n'abuse pas de l'expression,
on peut dire : le possesseur de
connaissance suprasensible est
justement un voyant. On peut alors
avoir l’opinion qu'il acquiert quelque
chose que tous les autres n'ont pas.
Mais ce n'est pas le cas. Chaque être
humain se trouve toujours dans un
domaine - seulement on ne le sait pas
dans la vie ordinaire, que même quand
cela sera prétendu, on ne peut y
associer aussitôt un sens -, chaque
être humain se trouve toujours dans la
constitution d’âme, que l’on doit
ainsi laborieusement s’approprier pour
un autre domaine de la science de
l’esprit, comme caractérisé
avant-hier, afin qu'on arrive/vienne à
la connaissance suprasensible. Sur un
domaine, on se trouve toujours dans
cette constitution d’âme, sinon on
serait justement simplement aveugle
sur ce domaine. Et ce domaine unique
est que ce qui arrive quand on entre
dans un rapport justement aimant
d'humain à humain. L'autre humain,
avec lequel on entre dans un rapport
aimant, on le regarde du même point de
vue de l'âme - mais justement
seulement l’humain - duquel on a à
regarder quand on veut avoir des
connaissances suprasensibles.
Seulement on doit d'abord développer
la faculté de l'âme pour provoquer la
même situation dans son âme par
rapport à l’autre, qui sera simplement
provoquée par instinct, par la vie
ordinaire, quand aimant on est tient
plein de compréhension, avec intérêt à
un autre humain et s’approfondit avec
intérêt dans son type d'âme. Dans ce
cas, où on rencontre un autre humain
avec une part intérieure, avec une
compréhension profonde, avec un
véritable intérêt pour sa vie d'âme la
plus intérieure, pour toute sa vie
personnelle/tout son se-vivre, à cet
instant on devient - si j’ai la
permission de dire ainsi - clairvoyant
dans la vie ordinaire. C'est justement
seulement attribué à l’humain dans la
vie ordinaire de devenir clairvoyant
dans ce cas ; pour les autres cas, ce
n'est que d'une manière méthodique
qu'il doit d’abord acquérir
laborieusement les facultés
correspondantes.
|
29
|
Ganz so ist es nicht. Wenn man mit
dem Ausdruck keinen Mißbrauch treibt,
so kann man sagen: Der Besitzer
übersinnlicher Erkenntnis ist eben ein
Seher. Dann kann man die Meinung
haben, er hält sich dafür, daß er
etwas, was sonst alle Menschen nicht
haben, erwirbt. Das ist aber nicht der
Fall. Auf einem Gebiete befindet sich
immer jeder Mensch - nur daß man es im
gewöhnlichen Leben nicht weiß, daß man
sogar, wenn es behauptet wird, nicht
gleich einen Sinn damit verbinden kann
-, befindet sich immer jeder Mensch in
der Seelenverfassung, die man sich für
die anderen Gebiete der
Geisteswissenschaft erst mühselig so
aneignen muß, wie vorgestern
charakterisiert, damit man zur
übersinnlichen Erkenntis komme. Auf
einem Gebiete befindet man sich immer
in dieser Seelenverfassung, sonst
würde man auf diesem einen Gebiete
eben einfach blind sein. Und dieses
eine Gebiet ist das, wenn man eben
liebend von Mensch zu Mensch in ein
Verhältnis tritt. Den anderen
Menschen, zu dem man liebend in ein
Verhältnis tritt, den betrachtet man
von demselben Seelengesichtspunkte aus
- aber eben nur den Menschen —, von
dem aus man zu schauen hat, wenn man
übersinnliche Erkenntnisse haben will.
Nur muß man die Fähigkeit der Seele
erst entwickeln, um in bezug auf
anderes dieselbe Lage in seiner Seele
herbeizuführen, die einfach durch
Instinkt, durch das gewöhnliche Leben
herbeigeführt wird, wenn man liebend
einem anderen Menschen
verständnisvoll, mit Interesse
gegenübersteht und sich mit Interesse
in seine Seelenart vertieft. In diesem
Falle, wo man einem anderen Menschen
mit innerem Anteil, mit tiefem
Verständnis, mit wahrhaftigem
Interesse für sein innerstes
Seelenleben, für sein ganzes
Sichdarleben, entgegentritt, in dem
Augenblicke wird man - wenn ich so
sagen darf—im gewöhnlichen Leben
hellsichtig. Es ist dem Menschen eben
nur zugeteilt im gewöhnlichen Leben,
in diesem einen Falle hellsichtig zu
werden; für die anderen Fälle hat er
sich erst auf methodische Weise, auf
mühsame Weise die entsprechenden
Fähigkeiten anzueignen.
|
Mais pouvoir aller à la rencontre de
l’autre humain plein de compréhension,
avec intérêt, de développer absolument
dans la vie la faculté de pouvoir
s'approfondir dans la particularité de
l'autre humain, cela fonde, malgré
toutes les objections actuelles, la
vraie vie sociale. Par conséquent,
parce que c'est fondamentalement la
capacité qui doit être instinctivement
présente chez l'humain s'il veut être
en rapport avec l'humain, parce que
c'est la capacité avec laquelle les
recherches les plus significatives de
la science de l’esprit sont amenées en
état, cette science de l’esprit, à son
tour, a un effet sur la vie sociale,
sur l'éveil des sentiments sociaux.
Cette connaissance que l’on doit
s’acquérir pour le monde suprasensible
a un effet sur le sentir social,
éveille une réelle compréhension pour
le prochain, pour le semblable. Et
c'est ce qui est le significatif.
|
30
|
Das aber: verständnisvoll, mit
Interesse dem anderen Menschen
entgegentreten zu können, überhaupt im
Leben die Fähigkeit zu entwickeln, in
die Eigenart des anderen Menschen sich
vertiefen zu können, das begründet
doch trotz aller heutigen Einsprüche
das wahrhaftige soziale Leben. Daher,
weil es im Grunde genommen die
Fähigkeit ist, welche instinktiv im
Menschen da sein muß, wenn er zum
Menschen sich in ein Verhältnis setzen
will, weil es die Fähigkeit ist, mit
der man gerade die bedeutsamsten
Forschungen der Geisteswissenschaft
zustande bringt, so wirkt auf das
soziale Leben, auf die Erweckung der
sozialen Gefühle, gerade diese
Geisteswissenschaft wiederum zurück.
Diejenige Erkenntnis, die man sich für
die übersinnliche Welt aneignen muß,
die wirkt zurück auf das soziale
Empfinden, erweckt wirkliches
Verständnis für den Nebenmenschen, für
den Mitmenschen. Und das ist das
Bedeutsame.
|
C'est pourquoi les revendications
sociales sont tout de suite apparues à
une époque où, de l'autre côté, la
pensée de science de la nature
célébrait ses plus grands triomphes
avec sa force d'abstraction, avec sa
pure intellectualité. Avant le XVIe
siècle, nous ne trouvons pas que les
humains réfléchissaient de manière
approfondie, nommément pas
scientifiquement, sur n’importe
quelles exigences sociales. Toute la
vie sociale était plongée dans
l'instinctif. Avec l'émergence des
habitudes de pensée de science de la
nature, commence en même temps la
nécessité de s'approprier des concepts
sociaux, de faire valoir des
sensations sociales conscientes. Et
quand nous voyons où les
revendications sociales se produisent
de la manière la plus radicale, dans
le prolétariat industriel, d'où elles
émanent réellement, nous constatons
que ce prolétariat industriel a
développé toutes ses habitudes de
pensée sur ce qui est apparu récemment
seulement, et d'ailleurs tout de suite
avec l'aide de la science de la nature
: sur la mécanistique moderne, la
culture moderne de la machine et ainsi
de suite. Un résultat de la culture
moderne de la machine est le
prolétariat moderne. Ce que,
j’aimerais dire, le prolétariat
moderne a vécu au mode de pensée de
science de la nature réalisée
extérieurement, aux éléments de
culture mécanistiques modernes, donc
sur un détour du progrès de science de
la nature, cela a produit
essentiellement la manière
particulière de s'orienter
intellectuellement sur l’exigence/la
revendication sociale. En ce qu’a été
repoussé tout ce qui peut être
considéré là, tout de suite apparenté
avec la position clairvoyante de
l'humain, entre humain et humain,
l'élément social s'est essentiellement
retiré dans ces derniers siècles. Et
parce qu'il s’est retiré, parce que
les instincts sociaux ne sont plus
valables, surgissent les
exigences/revendications sociales
intellectuelles.
|
31
|
Daher entstanden gerade in derjenigen
Zeit die sozialen Forderungen, in der
auf der anderen Seite
naturwissenschaftliches Denken mit
seiner Abstraktionskraft, mit seiner
bloßen Intellektualität, die höchsten
Triumphe feierte. Vor dem 16.
Jahrhundert finden wir eigentlich
nicht, daß die Menschen gründlich,
namentlich nicht wissenschaftlich,
nachdachten über irgendwelche sozialen
Forderungen. Alles soziale Leben war
in das Instinktive getaucht. Mit dem
Heraufkommen der
naturwissenschaftlichen
Denkgewohnheiten beginnt zu gleicher
Zeit die Notwendigkeit, soziale
Begriffe sich anzueignen, bewußte
soziale Empfindungen geltend zu
machen. Und wenn wir sehen, wo in der
radikalsten Weise die sozialen
Forderungen auftreten, beim
Industrieproletariat, von dem sie
eigentlich ausgestrahlt sind, so
finden wir, daß dieses
Industrieproletariat seine ganzen
Denkgewohnheiten entwickelt hat an
dem, was auch erst in der neueren
Zeit, und zwar gerade mit Hilfe der
Naturwissenschaft, heraufgekommen ist:
an der modernen Mechanistik, der
modernen Maschinenkultur und so
weiter. Ein Ergebnis der modernen
Maschinenkultur ist das moderne
Proletariat. Was, ich möchte sagen, an
der äußerlich realisierten
naturwissenschaftlichen Denkungsart,
an dem modernen mechanistischen
Kulturelemente das moderne Proletariat
erlebt hat, also auf einem Umwege aus
dem naturwissenschaftlichen
Fortschritt heraus, das hat im Grunde
die besondere Art, intellektuell sich
hinzulenken auf die soziale Forderung,
erzeugt. Indem zurückgedrängt worden
ist durch alles das, was da in
Betracht kommt, gerade die mit dem
Hellseherischen verwandte Stellung des
Menschen zwischen Mensch und Mensch,
trat das soziale Element in diesen
letzten Jahrhunderten wesentlich
zurück. Und weil es zurückgetreten
ist, weil die sozialen Instinkte nicht
mehr geltend sind, entstehen die
intellektuellen sozialen Forderungen.
|
Maintenant,
c'est très particulier avec cette
vie humaine. Quand nous ne la
regardons pas seulement ainsi que
nous regardons ce qu'est l'humain en
tant qu’être de corps étant dans
l'environnement physique, mais que
nous devenons attentifs là-dessus
par la science de l’esprit, qu'il
est comme âme dans un environnement
spirituel, dont il ne sait rien
seulement par conscience ordinaire,
alors l'être humain entier se
partage/se divise entre monde
physique et monde spirituel. Il se
partage d’une manière particulière.
Quand nous regardons tout d'abord
sur notre vision de la nature/façon
de voir la nature, sur ce qui se vit
dans la science de nature et sur ce
qui est pendant avec la science de
la nature, quel est là le cas ? Là
est l'étrange que toutes les
questions pour ce que donne la
science de la nature, viennent du
spirituel. Les questions viennent
donc de l'esprit ; certes, elles
peuvent, comme c'était fait
autrefois, être cherchées et
ramenées de l'esprit ou, comme le
font les naturalistes/chercheur de
nature dans les temps nouveaux,
elles peuvent être héritées des
temps où elles se sont
instinctivement plantées dans la
Gemut (NDT l’âme tranquille)
humaine.
|
32
|
Nun ist es sehr eigentümlich mit
diesem Menschenleben. Wenn wir es
nicht nur so betrachten, daß wir
hinschauen auf das, was der Mensch ist
als Leibeswesen in der physischen
Umgebung, sondern aufmerksam darauf
werden durch die Geisteswissenschaft,
daß er als Seele in einer geistigen
Umgebung ist, von der er nur durch das
gewöhnliche Bewußtsein nichts weiß,
dann verteilt sich das ganze
menschliche Wesen zwischen physischer
Welt und geistiger Welt. Auf
eigentümliche Art verteilt es sich.
Wenn wir zunächst auf unsere
Naturanschauung hinblikken, auf das,
was sich in der Naturwissenschaft
auslebt, und auf das, was mit der
Naturwissenschaft zusammenhängt, was
ist da der Fall? Da ist das
Merkwürdige, daß alle Fragen für das,
was die Naturwissenschaft gibt, aus
dem Geistigen kommen. Die Fragen
kommen ja aus dem Geiste; gewiß, sie
können, wie es in alten Zeiten getan
wurde, hereingeholt werden aus dem
Geiste, oder, wie in den neueren
Zeiten es die Naturforscher tun, sie
können durch Erbschaft übernommen
werden von den Zeiten, wo sie sich
instinktiv in das Menschengemüt
hereingepflanzt haben.
|
Ce que nous
observons expérimentalement n'est
que réponse sur le domaine de la
façon de voir la nature. Les
questions reposent dans l'esprit.
Les réponses, elles reposent ici,
sur le domaine physique. C'est un
contexte/un pendant très
intéressant. Et parce que dans les
temps anciens, dans les temps plus
anciens, était disponible ce que
l'on peut appeler dans une certaine
relation une vie spirituelle
atavique et instinctive, ainsi dans
les temps anciens, les questions de
science de la nature étaient nées
instinctivement à partir de l'âme
humaine. Ces questions étaient
beaucoup plus englobantes que celles
que, dans les observations de
science de la nature extérieures,
dans les expériences, l'humain
pouvait se créer lui-même comme
réponse. La particularité se
présenta que la faculté de ressentir
encore instinctivement les questions
se retira. Le coup d’œil dans des
mondes suprasensibles n'était pas
encore disponible, à cause de ce
qu’on ne conservait que l'héritage
dans les questions de science de la
nature tout de suite à l'époque où
l'on formait les méthodes pour
l'observation, l'expérience et ainsi
de suite.
|
33
|
Was wir experimentierend beobachten,
das ist auf dem Gebiete der
Naturanschauung nur Antwort. Fragen
liegen im Geiste. Die Antworten, die
liegen hier auf dem physischen
Gebiete. Das ist ein sehr
interessanter Zusammenhang. Und weil
in alten Zeiten, in älteren Zeiten
vorhanden war dasjenige, was man in
gewisser Beziehung atavistisches,
instinktives geistiges Leben nennen
kann, so wurden in alten Zeiten
naturwissenschaftliche Fragen
instinktiv aus der menschlichen Seele
heraus geboren. Viel umfassender waren
diese Fragen als dasjenige, was in
äußeren naturwissenschaftlichen
Beobachtungen, in den Experimenten,
die Menschen sich selber verschaffen
konnten als Antwort. Das Eigentümliche
trat ein, daß die Fähigkeit, die
Fragen instinktiv noch zu empfinden,
zurücktrat. Noch nicht vorhanden war
der Einblick in die übersinnlichen
Welten, daher man nur die Erbschaft
zurückbehielt in den
naturwissenschaftlichen Fragen gerade
in dem Zeitalter, in dem man die
Methoden ausbildete für die
Beobachtung, das Experiment und so
weiter.
|
Qui regarde
tout de suite, plein de
compréhension, la science de la
nature d'aujourd'hui, tout de suite
les prestations les plus excellentes
sur ce domaine, il arrive à ce que
les façons de formuler les questions
sont toutes héritées des temps très
anciens et deviennent même
progressivement de plus en plus
pâles. Et les réponses sont
absolument affectées par ce
pâlissement des façons de formuler
les questions. Si la science de
l’esprit n'émergeait pas, qui du
monde spirituel est capable de
fournir de nouvelles façons de
formuler les questions pour la
science de la nature, afin que ce
que l'observation trouve à travers
l'expérience, puisse être éclairée
de la bonne manière, ainsi on
devrait progressivement connaître
une paralysie complète malgré toute
activité méthodique extérieure dans
la vie de science de la nature,
comme on peut déjà le vivre très
clairement de nos jours, quand
seulement on a le sens pour cela.
C'est le cas en rapport à la façon
de voir la nature.
|
34
|
Wer einigermaßen verständnisvoll für
eine solche Sache gerade die heutige
Naturwissenschaft betrachtet, gerade
die ausgezeichnetsten Leistungen auf
diesem Gebiete, der kommt darauf, daß
die Fragestellungen alle ererbt sind
aus sehr alten Zeiten und sogar nach
und nach immer blasser und blasser
werden. Und die Antworten sind
durchaus durch dieses Blasserwerden
der Fragestellungen beeinträchtigt.
Würde nicht Geisteswissenschaft
auftauchen, welche aus der geistigen
Welt neue Fragestellungen für die
Naturwissenschaft zu liefern vermag,
so daß dasjenige, was die Beobachtung
durch das Experiment findet, in der
richtigen Weise beleuchtet werden
kann, so würde man allmählich eine
vollständige Lähmung trotz aller
äußeren methodischen Tätigkeit im
naturwissenschaftlichen Leben erfahren
müssen, wie man das heute schon sehr
deutlich erleben kann, wenn man nur
den Sinn hat dafür. Das ist mit Bezug
auf die Naturanschauung der Fall.
|
En rapport à la
vie sociale et morale, c'est le
contraire qui est le cas. Là se
manifestent, à l’intérieur du monde
physique, du monde sensoriel, les
questions, les exigences ; et à
l’intérieur du monde spirituel,
viennent en premier/alors seulement
d'abord les réponses. Là, l'inverse
est le cas.<<<<
|
35
|
Mit Bezug auf das soziale und
sittliche Leben ist das Umgekehrte der
Fall. Da offenbaren sich innerhalb der
physischen Welt, der sinnlichen Welt,
die Fragen, die Forderungen; und
innerhalb der geistigen Welt kommen
erst die Antworten. Da ist das
Umgekehrte der Fall.
|
Or autrefois,
l'humain avait une vie de l’esprit
instinctive qui, dans une certaine
mesure, sans qu’il l’occupe
consciemment, lui donnait les
réponses de l'esprit aux exigences
que pose la vie sociale, morale, ici
dans le monde physique. Les maximes
morales et sociales que l'humain
produisait autrefois étaient
produites instinctivement. L'époque
où ces instincts ont œuvré dans la
nature humaine est révolue. Nous
vivons à l'époque où l'humain doit
passer à la conscience, où l'humain
a avant tout avancé en rapport à
l'intellectualité, qui n'était pas
encore disponible aussi pleine de
lumière à l'époque instinctive comme
tout de suite maintenant. Mais cet
intellect, dans sa naïveté initiale,
œuvre d'une certaine manière,
j’aimerais dire, instinctivement.
|
36
|
Nun hatte der Mensch früher ein
instinktives Geistesleben, das ihm
gewissermaßen, ohne daß er es bewußt
innehatte, auf die Forderungen, die
das soziale, das sittliche Leben hier
in der physischen Welt stellt, aus dem
Geiste heraus die Antworten gab. Was
der Mensch früher an sittlichen und
sozialen Maximen hervorgebracht hat,
das war instinktiv hervorgebracht. Die
Zeit, wo diese Instinkte in der
Menschennatur gewirkt haben, sie ist
vorüber. Wir leben in dem Zeitalter,
wo der Mensch zur Bewußtheit übergehen
muß, wo der Mensch vor allen Dingen
fortgeschritten ist in bezug auf die
Intellektualität, die im instinktiven
Zeitalter noch nicht so lichtvoll
vorhanden war wie gerade jetzt. Aber
dieser Intellekt wirkt in seiner
anfänglichen Naivität in einer
gewissen Weise, ich möchte sagen,
instinktiv.
|
Ainsi, en
rapport à la vie sociale, sont
apparues tout d'abord les questions
sociales, les
exigences/revendications sociales.
Et les réponses ne pourront jamais
être trouvées autrement qu’on
s'élève dans le monde du
suprasensible, d'où seules peuvent
venir les réponses. Pour une
véritable science sociale, qui
puisse donner les réponses
nécessaires aux questions sociales
pressantes du présent, posées par la
vie, nous avons besoin de
l'approfondissement
spirituel-scientifique, car
seulement lui arrivera à ces
réponses. Et c'est notre époque
elle-même qui confirme ce qui doit
être dit dans cette direction.
|
37
|
So traten zunächst herein in bezug
auf das soziale Leben die sozialen
Fragen, die sozialen Forderungen. Und
die Antworten werden nimmermehr
gefunden werden können anders, als daß
man aufsteigt in die Welt des
Übersinnlichen, aus der allein die
Antworten kommen können. Für eine
wirkliche Sozialwissenschaft, welche
die notwendigen Antworten auf
drängende, durch das Leben aufgegebene
soziale Fragen der Gegenwart geben
kann, brauchen wir die
geisteswissenschaftliche Vertiefung,
denn nur sie wird auf diese Antworten
kommen. Und unser Zeitalter ist es
selber, welches erhärtet, was in
dieser Richtung eben gesagt werden
muß.
|
Nous avons vu passer une terrible
catastrophe de l’humanité au cours des
quatre dernières années et demie.
Aujourd'hui, nous voyons s'étendre sur
de vastes étendues de la terre ce qui
provient de cette terrible catastrophe
de la Terre/terrestre, qui contient
encore beaucoup de choses en ses
entrailles, qui laisse les humains
regarder vers le proche avenir avec
inquiétude. Celui qui observe ces
conditions/rapports de manière
impartiale ne soulèvera pas une
question comme on le fait
habituellement de manière abstraite :
qu'est-ce que cette catastrophe
guerrière a apporté au monde entier
sous une forme aussi terrible ? -
Celui qui pense en science de
l’esprit, il pense avec la réalité
dans tous les domaines, il ne pense
pas en théories, pas en abstractions,
il désigne partout les réalités. Ce
que cette terrible catastrophe a
effectué se montre dans ce qui
désormais est resté en arrière. Bien
plus que quelque chose d’autre,
l’issue temporaire de cette
catastrophe est le retrait d'un voile,
et la vérité apparaît maintenant sous
sa forme nue sur l'Europe centrale et
orientale et volontiers aussi sur
d'autres régions. Ce qui se présente
maintenant, ce qui se montre
maintenant dans le chaos social de par
la Terre, oui, ce qui n'était pas là
dans le passé, c'était seulement
gardé/maintenu dans un ordre
apparent/d’apparence, c’était
seulement recouvert. La catastrophe a
seulement retiré le voile. Maintenant,
se fait valoir ce qui était recouvert,
et nous voyons ce qui sera maintenant
dévoilé. Nous voyons ce qui vit là
comme des revendications sociales et
ce qui crie après des réponses. Ces
réponses ne seront pas données par
ceux qui procèdent d’après le modèle
des concepts de science de la nature -
aussi spirituels et plausibles pour le
prolétariat que soient les concepts
marxistes - ces réponses ne seront pas
données par des concepts tels qu’ils
veulent tout de suite être pris
seulement de la vie sensorielle, mais
ces réponses pourront seulement être
données à partir des sources de la vie
spirituelle.
|
38
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Wir sahen vorbeigehen in den letzten
viereinhalb Jahren eine furchtbare
Menschheitskatastrophe. Wir sehen
heute über weite Ländergebiete der
Erde ausgebreitet dasjenige, was aus
dieser furchtbaren Erdenkatastrophe
hervorgegangen ist, was noch manches
in seinem Schöße enthält, das mit
Besorgnis den Menschen blicken läßt
auf die nächste Zukunft. Derjenige,
der unbefangen diese Verhältnisse
beobachtet, der wird eine Frage nicht
so aufwerfen, wie sie gewöhnlich
abstrakt aufgeworfen wird: Was hat
denn eigentlich diese kriegerische
Katastrophe über die ganze Welt in
einer so furchtbaren Gestalt gebracht?
- Wer geisteswissenschaftlich denkt,
der denkt mit der Wirklichkeit auf
allen Gebieten, der denkt nicht in
Theorien, nicht in Abstraktionen, der
weist überall auf Wirklichkeiten hin.
Das, was diese furchtbare Katastrophe
bewirkt hat, zeigt sich in dem, was
nunmehr zurückgeblieben ist. Viel mehr
als etwas anderes ist der vorläufige
Ausgang dieser Katastrophe das
Hinwegziehen eines Schleiers, und die
Wahrheit tritt jetzt in ihrer nackten
Gestalt über Ost- und Mitteleuropa und
wohl auch über anderen Gegenden auf.
Was jetzt auftritt, was sich jetzt
zeigt in dem sozialen Chaos über die
Erde hin, ja das war früher nicht etwa
nicht da, das war nur in einer
Scheinordnung gehalten, das war nur
überdeckt. Die Katastrophe hat nur den
Schleier hinweggezogen. Jetzt macht es
sich geltend, was verdeckt war, und
wir sehen dasjenige, was jetzt
enthüllt wird. Wir sehen dasjenige,
was als soziale Forderungen da lebt
und was schreit nach den Antworten.
Diese Antworten werden nicht gegeben
von denen, die nach dem Muster
naturwissenschaftlicher Begriffe
vorgehen - wenn auch noch so
geistreich und für das Proletariat
einleuchtend, wie die marxistischen
Begriffe es sind -, diese Antworten
werden nicht gegeben durch solche
Begriffe, die gerade nur vom
sinnlichen Leben genommen werden
wollen, sondern diese Antworten können
nur gegeben werden aus den Quellen des
geistigen Lebens heraus.
|
C'est ce qui vous vient/monte aussi
dans l'observation immédiate, quand on
étudie attentivement et
consciencieusement ce qui est si
désespéré en tel ou tel point, parce
que la pure exploitation le propulse,
chez tel ou tel dirigeant, le chaos
social actuel vient au jour. Ces
dirigeants du chaos social
d'aujourd'hui, que peuvent-ils
seulement avoir dans la tête ? Ils
croient surmonter d’anciennes classes,
mais ils ont seulement adopté les
pensées de ces classes. Ils croient
apporter une nouvelle vie humaine,
mais ils le peuvent seulement avec les
pensées qu'ils ont repris de
l'ancienne vie humaine. Karl Marx
lui-même a dit, se moquant des
philosophes qu'ils se seraient
toujours seulement occupés d’aménager
la vie par des pensées ; mais il
s’agissait de transformer la vie par
des pensées. – Si cela avait été
complet, il aurait pu faire le pas de
la vie physique dans le suprasensible,
ainsi il aurait encore dû dire autre
chose. Mais alors quelque chose de
complètement différent serait encore
sorti. Il aurait alors dû dire : ces
pensées qui ont été posées jusqu'à
maintenant sont seulement appropriées
à laisser la vie dans le sensoriel
telle qu'elle est ; si l'on veut
transformer cette vie, si l'on veut
vraiment trouver les réponses aux
questions qui se développent à partir
du chaos social, alors on a besoin
d'autres pensées ; car les anciennes
montrent qu'elles ne peuvent
transformer la vie.
|
39
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Das ist dasjenige, was einem auch in
unmittelbarer Beobachtung aufgeht,
wenn man gewissenhaft und sorgfältig
studiert, was in diesem oder jenem
Punkt so aussichtslos, weil bloßen
Raubbau treibend, bei diesen oder
jenen Führern des heutigen sozialen
Chaos zutage tritt. Diese Führer des
heutigen sozialen Chaos, was können
sie nur im Kopfe haben? Sie glauben,
alte Klassen zu überwinden; sie haben
aber nur die Gedanken dieser Klassen
übernommen. Sie glauben, ein neues
Menschenleben herbeizuführen, aber sie
können es nur mit den Gedanken, die
sie von dem alten Menschenleben
übernommen haben. Karl Marx selber hat
spottend über die Philosophen gesagt,
sie hätten sich immer nur damit
beschäftigt, durch Gedanken das Leben
einzurichten; es käme aber darauf an,
durch Gedanken das Leben
umzugestalten. — Wäre er vollständig
gewesen, hätte er den Schritt machen
können aus dem physischen Leben ins
Übersinnliche, so hätte er noch
anderes sagen müssen. Dann wäre aber
auch etwas ganz anderes
herausgekommen. Er hätte dann sagen
müssen: Diejenigen Gedanken, die bis
nun gefällt worden sind, sind nur
geeignet, das Leben im Sinnlichen so
zu lassen, wie es ist; will man dieses
Leben umgestalten, will man wirklich
die Antworten auf die Fragen finden,
die sich aus dem sozialen Chaos heraus
entwickeln, dann braucht man andere
Gedanken; denn die alten zeigen, daß
sie das Leben nicht umgestalten
können.
|
Un esprit tel que Karl Marx aimerait
longtemps maudire ou critiquer les
pensées de la bourgeoisie, la vie de
la bourgeoisie. Pour le prolétariat,
c'est bien sûr évident. Et comme c'est
évident pour le prolétariat, on doit
seulement avoir de l'expérience à
l'intérieur là-dedans ! J'ai - si j’ai
la permission d’ajouter ceci, bien que
ce soit une remarque personnelle -
travaillé pendant des années en tant
qu'enseignant dans une école de
formation des travailleurs du Parti
social-démocrate. Je sais ce qui a un
sens pour le prolétariat d'aujourd'hui
; j'ai eu l'occasion de savoir ce qui
vit dans ces âmes, ce dont des couches
entières de l'humanité aujourd'hui ne
se font aucune représentation. Mais ce
dont il s'agit vraiment, l'humanité
devra aussi apprendre à le comprendre
en premier à travers le prolétariat.
Ce dont il s'agit en réalité, c’est
que nous vivons à une époque qui ne
peut plus s’en sortir avec les vieux
instincts dont s’est écoulée la vie
morale et sociale de l'humain, qui
doit beaucoup plus passer à une
connaissance claire et lumineuse des
réponses aux questions sociales et
morales, qui montent ici dans la vie
sensorielle, à partir du monde
supra-sensoriel.
|
40
|
Solch ein Geist wie Karl Marx mag
lange schimpfen oder kritisieren über
die Bourgeois-Gedanken, über das
Bourgeois-Leben. Dem Proletarier ist
das selbstverständlich einleuchtend.
Und wie es dem Proletarier
einleuchtend ist, darinnen muß man nur
Erfahrung haben! Ich habe - wenn ich
das einfügen darf, obgleich es eine
persönliche Bemerkung ist - durch
Jahre hindurch als Lehrer gewirkt in
einer Arbeiter-Bildungsschule der
sozialdemokratischen Partei. Ich weiß,
was dem heutigen Proletarier
einleuchtet; ich hatte Gelegenheit,
kennenzulernen, was in diesen Seelen
lebt, dasjenige, wovon sich ganze
Schichten der heutigen Menschheit
keine Vorstellungen machen. Das aber,
um was es sich wirklich handelt, wird
die Menschheit, auch durch das
Proletariat hindurch, erst verstehen
lernen müssen. Worum es sich
eigentlich handelt, das ist, daß wir
in einem Zeitalter leben, welches
nicht mehr mit den alten Instinkten
auskommen kann, aus denen das
sittliche und soziale Leben der
Menschen geflossen ist, welches
vielmehr übergehen muß zu einer
klaren, lichtvollen Erkenntnis der
Antworten auf die sozialen und
sittlichen Fragen, die hier im
sinnlichen Leben aufgehen, aus der
übersinnlichen Welt heraus.
|
Avec cela on parvient à nouveau au
point de vue de la réalité qui a été
perdu pour l'humanité, qui croit tout
de suite aujourd'hui se tenir si bien
dans la réalité dans la vie. Il vient
parfois à cette humanité comme
quelqu'un qui voit un fer à cheval et
qui dit à quelqu’un : Toi, ce fer à
cheval qui ressemble à un autre fer,
c’est un aimant. . - Oh, dit le
premier, ce n'est donc que du fer,
avec lequel je ferre mon cheval. - Il
ne croit pas en la réalité de ce qu'il
ne voit pas avec des yeux. C'est
fondamentalement comme ça pour le
monde entier avec la pensée
matérialiste. On croit en un abstrait
en croyant tout de suite regarder dans
la réalité. On se tient loin de la
vraie réalité, car à la vraie réalité
appartient ce qui sous-tend les
choses, les processus et les êtres
comme la vie spirituelle, la vie
suprasensorielle. Et on se distancie
de la réalité dans ses habitudes de
pensée, dans ses sensations, dans ses
impulsions de volonté, on s’éloigne
pour la vie morale et sociale, quand
on ne veut pas se laisser imprégner
par l'esprit.
|
41
|
Damit gelangt man wiederum zu jenem
Wirklichkeits-Standpunkt, der
verlorengegangen ist der Menschheit,
die gerade heute glaubt, im Leben so
recht in der Wirklichkeit
drinnenzustehen. Es kommt einem diese
Menschheit manchmal vor wie einer, der
ein hufeisenförmiges Eisen sieht und
dem einer sagt: Du, dieses
hufeisenförmige Eisen, das aussieht
wie ein anderes Eisen, das ist ein
Magnet. - Ach, sagt der erste, das ist
ja nur Eisen, damit beschlage ich mein
Pferd. — Er glaubt nicht an die
Wirklichkeit desjenigen, was er nicht
mit Augen sieht. So ist es im Grunde
beim materialistischen Denken mit der
ganzen Welt. Man glaubt an ein
Abstraktes, indem man gerade glaubt,
in die Wirklichkeit hineinzuschauen.
Man steht ferne der wahren
Wirklichkeit, weil zu der wahren
Wirklichkeit dasjenige gehört, was den
Dingen, den Vorgängen und den Wesen
als das geistige Leben, das
übersinnliche Leben zugrunde liegt.
Und man entfernt sich von der
Wirklichkeit in seinen
Denkgewohnheiten, in seinen
Empfindungen, in seinen
Willensimpulsen, man entfernt sich für
das sittliche und soziale Leben, wenn
man sich von dem Geiste nicht
durchtränken lassen will.
|
Pendant que les humains vivaient avec
des croyances instinctives, j’aimerais
dire, dans des conditions/rapports
clairs/saisissables du regard qui leur
ont montré comment tout ce dans quoi
ils se tiennent, est pendant à la
réalité, ils vivent aujourd'hui dans
un ordre mondial qui est devenu
compliqué, dans lequel ils ne
développent pas une fois l'aspiration
pour beaucoup de choses, de chercher
le rapport immédiat à la réalité. Ce
qu'est un produit du sol, ce qu'est le
chou ou le blé, et ce que le chou ou
le blé comme marchandise ont pour
signification pour l'humain, l'humain
le sait tout d’abord. Ce que signifie
l'accomplissement du travail humain
d'humain à humain, il le sait encore
aussi; ce que signifie une prestation
spirituelle, il le sait encore aussi
parce qu'il veut accepter des
prestations spirituelles pour la
satisfaction de ses besoins de l’âme.
Aussi longtemps que l'humain se
tiennent à l’intérieur du périmètre de
telles choses, il relie les
représentations qu'il gagne là-dessus
et ce qu'il fait de la vie en
conséquence de ces représentations
avec la réalité immédiate. Mais la vie
est devenue plus compliquée, et
aujourd'hui il y a beaucoup de choses
dans la vie extérieure pour lesquelles
l'humain a à peine encore la
possibilité de penser à comment ces
choses sont pendantes à la réalité
immédiate. Aussi étrange que cela
sonne, pour ce qui est le plus
important, c'est le cas. Que sait
l'humain de comment le capital,
l’intérêt, la rente, l'argent lui-même
ou même le crédit sont pendant avec ce
qui se passe dans la vie par le
capital, par la rente, par l’intérêt,
par le crédit, par l'argent et dans
laquelle il se tient ? L'humain donne
seulement des pièces d'argent d'une
main à l'autre ; l'humain se sert de
l'instruction sur les intérêts, se
sert de la rente pour sa vie. Où
a-t-il aujourd'hui la possibilité de
penser à ce que ça signifie de laisser
passer l'argent d'une main à l'autre,
qu’on laisse passer l'argent d'une
main à l'autre, on laisse passer tant
et tant de force de travail humain
d'une main à l'autre !
|
42
|
Während mit instinktivem Glauben die
Menschen, ich möchte sagen, in
übersichtlichen Verhältnissen lebten,
die ihnen zeigten, wie alles das, in
dem sie stehen, mit der Wirklichkeit
zusammenhängt, leben sie heute in
einer Weltenordnung, die kompliziert
geworden ist, in der sie nicht einmal
das Bestreben entwickeln für viele
Dinge, das unmittelbare Verhältnis zur
Wirklichkeit zu suchen. Was ein
Bodenprodukt ist, was Kohl oder Weizen
ist, und was Kohl oder Weizen als Ware
für den Menschen für eine Bedeutung
haben, das weiß der Mensch zunächst.
Was die Verrichtung menschlicher
Arbeit bedeutet von Mensch zu Mensch,
das weiß er auch noch; was eine
geistige Leistung bedeutet, das weiß
er auch noch, weil er zur Befriedigung
seiner Seelenbedürfnisse geistige
Leistungen entgegennehmen will.
Solange der Mensch innerhalb des
Umkreises solcher Dinge steht,
verbindet er die Vorstellungen, die er
darüber gewinnt, und dasjenige, was er
aus dem Leben infolge dieser
Vorstellungen macht, mit der
unmittelbaren Wirklichkeit. Aber das
Leben ist komplizierter geworden, und
heute gibt es viele Dinge im äußeren
Leben, für die der Mensch kaum noch
die Möglichkeit hat, auch nur daran zu
denken, wie diese Dinge mit der
unmittelbaren Wirklichkeit
zusammenhängen. So sonderbar das
klingt, für Wichtigstes ist dies der
Fall. Was weiß der Mensch, wie
Kapital, Zins, Rente, Geld selbst oder
gar Kredit zusammenhängt mit
demjenigen, was durch Kapital, durch
Rente, durch Zins, durch Kredit, durch
Geld im Leben vorgeht und in dem er
drinnen-steht? Der Mensch gibt nur
Geldstücke von einer Hand in die
andere; der Mensch bedient sich der
Zinsanweisung, bedient sich der Rente
für sein Leben. Wo hat er die
Möglichkeit heute, daran zu denken,
was es heißt: Geld aus einer Hand in
die andere übergehen zu lassen, daß
man im Grunde genommen, indem man Geld
aus der einen Hand in die andere
übergehen läßt, soundso viel
menschliche Arbeitskraft aus einer
Hand in die andere übergehen läßt!
|
Ou vous n'avez qu'à vous souvenir
d'autre chose pour voir comment les
humains ont aujourd'hui perdu ici leur
lien avec la réalité. Ces économistes
nationaux qui sont les économistes
nationaux officiels aujourd'hui et qui
sont souvent si impuissants dans leur
recherche d'impulsions sociales
réelles, qui ont fait un travail si
infructueux, qui se manifeste
aujourd'hui tout de suite par son
inefficacité, où il devrait faire ses
preuves et se vérifier dans la vie,
ces économistes nationaux, ils peuvent
justement donner aussi peu une réponse
très claire sur ce qu’est en fait
l'argent dans le processus social.
C’est donc une lutte dans la science
économique nationale, ce qu'est
réellement l'argent. Il y a des
soi-disant métallistes et des
nominalistes dans la science
économique nationale en rapport à
l'argent. Les métallistes prétendent
que chez l'argent entre en
considération la valeur du métal, de
la substance en tant que telle. Les
nominalistes prétendent que purement
le nom, l'évaluation/l’estimation, qui
arrive par l'État ou par d'autres
corporations à la pièce concernée, à
l'exclusion de la valeur métallique, a
une signification dans le
trafic/l’échange social. Ainsi, pas
seulement qu’on ne prend pas
l’occasion dans ces choses de
poursuivre la réalité avec tout son
sentiment, avec toute sa vie humaine,
mais on ne sait pas du tout une fois
en science comment ces choses sont
pendantes dans la réalité.
|
43
|
Oder man braucht nur noch an etwas
anderes zu erinnern, um zu sehen, wie
die Menschen heute hier den
Zusammenhang mit der Wirklichkeit
verloren haben. Jene Nationalökonomen,
die heute die offiziellen
Nationalökonomen sind und die oftmals
so hilflos sind in bezug auf das
Auffinden von wirklich sozialen
Impulsen, die so Fruchtloses geleistet
haben, was gerade jetzt sich in seiner
Fruchtlosigkeit zeigt, wo es sich
bewahrheiten und erwahren sollte im
Leben, jene Nationalökonomen, sie
können ebensowenig ganz klar Antwort
darauf geben, was eigentlich Geld ist
im sozialen Prozeß. Das ist ja ein
Streit in der nationalökonomischen
Wissenschaft, was Geld eigentlich ist.
Es gibt sogenannte Metallisten und
Nominalisten in der
nationalökonomischen Wissenschaft in
bezug auf das Geld. Die Metallisten
behaupten, daß beim Geld in Betracht
kommt der Metallwert, der Stoff als
solcher. Die Nominalisten behaupten,
daß bloß der Name, die Bewertung, die
durch den Staat oder durch sonstige
Korporationen dem betreffenden Stück
zukommen, mit Ausschluß des
metallischen Wertes, im sozialen
Verkehr eine Bedeutung hat. Also nicht
nur, daß man nicht Veranlassung nimmt,
in diesen Dingen mit seinem ganzen
Empfinden, mit seinem ganzen
Menschenleben die Wirklichkeit zu
verfolgen, sondern man weiß gar nicht
einmal in der Wissenschaft, wie diese
Dinge mit der Wirklichkeit
zusammenhängen.
|
C'est tout de suite dans ce domaine
que se montre comment le temps presse
pour retrouver la réalité. C'est
maintenant ce que la science de
l’esprit peut apporter à l'humain :
une autre sorte de mobilité
spirituelle et aussi de nécessité
spirituelle. C'est vrai : la science
de l’esprit, telle qu'elle est
représentée ici, beaucoup d’humains la
trouvent difficile parce qu'ils
doivent s'astreindre, s'astreindre
spirituellement ; et aujourd'hui on
n'aime pas s'astreindre
spirituellement. Quand on observe
selon la science de la nature, fait
des expériences, on observe les
processus, et la pensée n'est plus
ainsi seulement un accompagnement.
Ceci s'effectue par le biais de
processus externes. C'est ce que nous
aimons absolument aujourd'hui à
l'époque du cinéma, où nous aimons
volontiers nous laisser montrer
quelque chose que l’on accompagne
seulement avec la pensée ; on aime,
cela aujourd’hui, où on va volontiers
moins à des conférences, telles qu'on
devrait les accompagner ; on aime
beaucoup plus celles où des
diapositives seront présentées, où il
ne devra pas tant être pensé. Certes,
la science de l’esprit exige déjà des
efforts, de l'activité de la vie de
l'âme humaine. C'est pourquoi elle
s’embourgeoise si difficilement, c'est
pourquoi elle trouve tant d'opposants,
d'opposants apparents. Mais la
compensation est aussi là, la
contre-image est aussi là. Cette
science de l’esprit rend les concepts,
rend le patrimoine d'idées de l'humain
mobile, le rend ainsi qu'avant toutes
choses, il a aussi la volonté de
vouloir pénétrer dans ce qui existe
dans la réalité. C’est pourquoi, la
science de l'esprit sera tout de suite
en mesure de pouvoir créer de l'ordre
dans ces domaines du savoir qui, par
la pensée d'aujourd'hui, j’aimerais
dire, ne peuvent venir à rien de
correct, notamment dans l'économie
nationale, par exemple, dans la
doctrine d’économie politique/de
peuple, en sciences sociales et dans
la vie sociale elle-même. Elle pourra
aller les longs chemins qui mènent de
choses telles que l'argent, le
capital, l’intérêt, la rente, le
crédit jusqu’à la réalité dépourvue de
reste.
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44
|
Gerade auf diesem Felde zeigt sich,
wie die Zeit drängt, die Wirklichkeit
wieder zu finden. Das ist nun
dasjenige, was Geisteswissenschaft den
Menschen bringen kann: eine andere Art
von geistiger Beweglichkeit und auch
von geistiger Notwendigkeit. Es ist ja
wahr: Geisteswissenschaft, so wie sie
hier vorgetragen wird, finden viele
Menschen schwer, weil sie sich
anstrengen müssen, geistig anstrengen
müssen; und man liebt heute nicht,
sich geistig anzustrengen. Wenn man
naturwissenschaftlich beobachtet,
Experimente macht, beobachtet man die
Vorgänge, und das Denken ist mehr nur
so eine Begleitung. Das geht an der
Hand der äußeren Vorgänge vor sich.
Das liebt man überhaupt heute in der
Zeit der Kinos, wo man sich gern etwas
vormachen läßt, das man mit dem Denken
nur begleitet; das liebt man heute, wo
man natürlich weniger gerne zu solchen
Vorträgen geht, bei denen man mitgehen
soll; man liebt viel mehr das, wo
Lichtbilder gezeigt werden, wo nicht
so viel gedacht zu werden braucht.
Gewiß, Geisteswissenschaft fordert
schon Anstrengung, Aktivität des
menschlichen Seelenlebens. Das ist es,
warum sie sich so schwer einbürgert,
warum sie so viele Gegner, scheinbare
Gegner findet. Aber es ist auch die
Kompensation da, es ist auch das
Gegenbild da. Diese
Geisteswissenschaft macht die
Begriffe, macht das Ideenvermögen des
Menschen beweglich, macht es so, daß
es vor allen Dingen auch den Willen
hat, eindringen zu wollen in
dasjenige, was in der Wirklichkeit
vorliegt. Daher wird
Geisteswissenschaft gerade in
denjenigen Wissensgebieten, die durch
das heutige, ich möchte sagen, nur
begleitende Denken zu nichts Rechtem
kommen, namentlich in der
Nationalökonomie zum Beispiel, in der
Volkswirtschaftslehre, in der Sozial
Wissenschaft und im sozialen Leben
selbst, Ordnung schaffen können. Sie
wird die langen Wege gehen können, die
von solchen Dingen wie Geld, Kapital,
Zins, Rente, Kredit bis zu der
Wirklichkeit restlos hinführen.
|
Aujourd'hui, il y a certes beaucoup
de gens qui disent : Quoi, ce que
devrait la science de l’esprit, cette
science de l’esprit élevée et sublime,
qui devrait seulement planer dans les
choses spirituelles, elle devrait
viser quelque chose d'aussi
matérialiste que la compréhension pour
le capital et l’intérêt et la rente et
le crédit, et ainsi de suite ? Cela
devra donc être tout de suite
surmonté, de cela il faut tout de
suite sortir quand on atteint la
sublimité des hauteurs spirituelles. -
Cela aimerait être tout à fait correct
d'un côté, mais d’après un de ces
côtés, où c'est correct, cela
satisfait quand même, au moins pour
cette vie sur terre, seulement des
instincts égoïstes ou égoïstes
raffinés de l'humain. Ce dont il
s’agit, c'est que cette science de
l’esprit peut tout de suite être le
plus pratique pour cette vie humaine,
que si elle est introduite de la bonne
façon, qu’elle laissera voir au
travers de la vraie réalité tout de
suite pour ces choses qui sinon
planent au-dessus de la vraie réalité
comme réalité apparente/d’apparence.
|
45
|
Gewiß sind heute sehr viele Leute,
die sagen: Was, das soll
Geisteswissenschaft, diese hohe,
erhabene Geisteswissenschaft, die ja
nur in geistigen Dingen schweben soll,
die soll so etwas Materialistisches
erstreben wie das Verständnis für
Kapital und Zins und Rente und Kredit
und so weiter? Dies muß ja gerade
überwunden werden, aus dem muß man ja
gerade herauskommen, wenn man in die
Erhabenheit der geistigen Höhen kommt.
— Das mag nach der einen Seite ja ganz
richtig sein, aber nach dieser einen
Seite, nach der es richtig ist,
befriedigt es doch, wenigstens für
dieses Erdenleben, nur egoistische
oder raffiniert egoistische Instinkte
des Menschen. Dasjenige, worauf es
ankommt, ist, daß diese
Geisteswissenschaft gerade das
Praktischste für dieses menschliche
Leben sein kann, daß sie^, wenn in der
richtigen Weise eingeführt, gerade für
diejenigen Dinge, die sonst wie
Scheinwirklichkeit über der wahren
Wirklichkeit schweben, die wahre
Wirklichkeit durchschauen lassen wird.
|
Et ainsi, parce que le temps presse,
j’aimerais indiquer une chose en
particulier. Celui qui connaît
aujourd'hui la pensée prolétarienne -
et la pensée prolétarienne reste
toujours la chose la plus importante à
l’intérieur de la question sociale –
il sait qu'une élaboration du marxisme
est particulièrement éclairante pour
le prolétaire, que de ce qui va par le
mouvement prolétarien de par le monde,
une demande est toujours de nouveau
discutée dans les formes les plus
diverses. C'est ce que Karl Marx
s’entendit à rendre plausible aux gens
qu’il y a sur le marché mondial des
marchandises qui sont achetées selon
l'offre et la demande, et ainsi de
suite. Là règne une certaine loi. Mais
parmi ces marchandises, par l'ordre
social moderne ; il y a aussi une
marchandise très particulière, c’est
la main-d'œuvre/force humaine de
travail que l'entrepreneur achète.
D'autres gens ont d'autres
marchandises qu'ils transportent au
marché et vendent, des objets comme
marchandises qui satisfont les besoins
humains. Celui qui se sent aujourd'hui
comme prolétaire, parce qu'il est
dépourvu de possession, n'a pas de
telles choses à vendre; il a seulement
à vendre sa force humaine de travail.
Il l'apporte au marché, elle lui sera
achetée seulement pour autant que tout
de suite nécessaire, pour assurer
l’entretien de sa vie et celle de sa
famille. Il reçoit seulement autant
que la société humaine doit
rassembler, pour mener sa vie/vivoter,
pendant que la valeur ajoutée - c'est
donc l'expression marxiste - sera
récoltée ou transférée par les
entrepreneurs dans le reste de la
circulation sociale.
|
46
|
Und so möchte ich, weil die Zeit
drängt, auf eine Sache besonders
hinweisen. Wer heute das proletarische
Denken kennt - und das proletarische
Denken bleibt noch immer das
Wichtigste innerhalb der sozialen
Frage -, der weiß, daß eine
Aufstellung des Marxismus ganz
besonders einleuchtend ist für den
Proletarier, daß aus dem, was durch
die proletarische Bewegung durch die
Welt geht, die eine Forderung immer
wieder besprochen wird in der
verschiedensten Gestalt. Das ist das,
daß Karl Marx den Leuten plausibel zu
machen verstand: Es gibt auf dem
Weltmarkt Waren, die werden gekauft
nach Angebot und Nachfrage und so
weiter. Da herrscht ein bestimmtes
Gesetz. Aber unter diesen Waren ist
durch die moderne soziale Ordnung auch
eine ganz besondere Ware, das ist die
menschliche Arbeitskraft, die der
Unternehmer kauft. Andere Leute haben
andere Waren, die sie zum Markt tragen
und verkaufen, Gegenstände als Ware,
die menschliche Bedürfnisse
befriedigt. Derjenige, der sich heute
als Proletarier empfindet, hat, weil
er besitzlos ist, solche Dinge nicht
zu verkaufen; er hat zu verkaufen nur
seine menschliche Arbeitskraft. Die
trägt er zum Markt, die wird ihm
abgekauft nur für so viel, als gerade
notwendig ist, um seinen
Lebensunterhalt und den seiner Familie
zu bestreiten. Nur so viel, als die
menschliche Gesellschaft aufbringen
muß, um sein Leben zu fristen, bekommt
er, während der Mehrwert — das ist ja
der marxistische Ausdruck — von den
Unternehmern eingeheimst wird oder in
die übrige soziale Zirkulation
übergeführt wird.
|
La sensation qu'il doit apporter sa
force de travail au marché, c'est ce
qui vit dans le prolétaire, c'est ce
qu'il veut justement abolir par
l’ainsi nommée socialisation des
moyens de production.
|
47
|
Die Empfindung, daß er seine
Arbeitskraft zu Markte tragen muß, das
ist dasjenige, was in dem Proletarier
lebt, das ist dasjenige, was er durch
die sogenannte Vergesellschaftung der
Produktionsmittel eben abschaffen
will.
|
Or, cette pensée est une pensée qui,
si elle n'est pas abordée d'un point
de vue plus profond, p4oduira de
grands préjudices/inconvénients (NDT
lit : choses qu’on ne peut porter)
moraux. Il devra être indiqué avec
cette force de pensée, qui sera
acquise par le sens de la réalité que
donne la science de l’esprit, que pas
de la manière que cela apparaît chez
Auguste Comte, mais d'une tout autre
manière encore, quelque chose repose
comme une tendance dans l’évolution de
l'humanité, qui aujourd'hui en exige
le remodelage de quelque chose
d’entièrement déterminé. C'est en
effet ainsi : on peut encore regarder
en arrière dans l'époque grecque. Nous
avons donc suffisamment
expérimenté/vécu - ou aussi pas
suffisamment expérimenté - les
bienfaits de cette culture grecque sur
beaucoup d'entre nous, mais cette
culture grecque, elle nous renvoie à
l'esclavage grec, et elle nous laisse
alors penser plus loin à comment
l'esclavage lui-même a progressivement
disparu dans l’évolution humaine.
Qu'est-ce qui est donc passé aux
autres humains avec l'esclavage ?
L’humain entier. Presque encore avec
la servitude/le servage (NDT
Leibeigenschaft, lit : la
particularité de corps), l'humain tout
entier est passé à l'autre humain. Là,
l'humain tout entier comme esclave a
dû passer à l'autre humain. Cela
reposait ainsi dans l’évolution de
l'humanité et correspondait aux
instincts humains d’alors. Et quand on
fait d’un côté l’expérience, que
Platon, le grand philosophe, tient
l'esclavage comme nécessaire, ainsi on
doit justement savoir, que la
compensation qui est toujours liée,
que l'esclave, à partir de l’instinct,
à partir du sentiment patriarcal, n'a
pas perçu l'esclavage tel que nous
l’éprouvons aujourd'hui, avec le recul
de l’évolution humaine. A cette époque
l'esclavage reposait justement dans
l’évolution humaine.
|
48
|
Nun ist dieser Gedanke ein solcher,
der, wenn er nicht angefaßt wird von
einem tieferen Gesichtspunkte aus,
große moralische Unzuträglichkeiten
herbeiführen wird. Hingewiesen muß
werden mit jener Denkkraft, die
gewonnen wird durch den
Wirklichkeitssinn, den die
Geisteswissenschaft gibt, daß nicht in
der Weise, wie es bei Auguste Comte
auftritt, sondern noch in einer ganz
anderen Weise etwas als Tendenz in der
Entwickelung der Menschheit liegt, was
heute herausfordert Neugestaltung von
etwas ganz Bestimmtem. Das ist nämlich
so: Wir können zurückschauen noch in
die griechische Zeit. Wir haben ja die
Segnungen dieser griechischen Kultur
an vielen von uns hinreichend erlebt -
oder auch nicht hinreichend erlebt —,
aber diese griechische Kultur, sie
weist uns zurück auf das griechische
Sklaventum, und sie läßt uns dann
weiter denken, wie das Sklaventum
selbst nach und nach in der
Menschheitsentwickelung verschwunden
ist. Was ist denn übergegangen mit dem
Sklaventum an den anderen Menschen?
Der ganze Mensch. Fast noch mit der
Leibeigenschaft ist der ganze Mensch
an den andern Menschen übergegangen.
Da mußte der ganze Mensch als Sklave
an den andern Menschen übergehen. Es
lag so in der Menschheitsentwickelung
und entsprach den dazumaligen
menschlichen Instinkten. Und wenn man
auf der einen Seite die Erfahrung
macht, daß Plato, der große Philosoph,
die Sklaverei für notwendig hält, so
muß man als die Kompensation, die
damit stets verbunden ist, eben
wissen, daß der Sklave aus seinen
Instinkten heraus, aus
patriarchalischem Gefühle heraus das
Sklaventum nicht als dasjenige
empfand, als was wir es heute in der
Rückschau in der menschlichen
Entwickelung empfinden. Es lag eben
damals die Sklaverei in der
menschlichen Entwickelung.
|
Maintenant, la tendance dans
l’évolution est que l'humain
donne/sacrifie de moins en moins ; en
tant qu'esclave, il se donnait encore
complètement, puis vient le temps où
il donne/sacrifie son travail, où son
travail lui est acheté d’après la même
valeur dont on achète des
marchandises. Comme dans
l'Antiquité/les anciens temps,
l'humain s'est encore livré/donné
complètement dans l'esclavage, et
ainsi que l'esclavage a été surmonté
par une nécessité historique, non par
la volonté humaine, ainsi devra aussi
être surmonté que l'humain
donne/sacrifie seulement une partie de
son être, son travail.
|
49
|
Nun ist die Tendenz in der
Entwickelung die, daß der Mensch immer
weniger und weniger hingibt; als
Sklave gab er noch sich ganz, dann kam
die Zeit, wo er seine Arbeit hingibt,
wo seine Arbeit ihm abgekauft wird
nach demselben Wert, wie man Ware
kauft. Wie in alten Zeiten der Mensch
noch sich ganz hingegeben hat in der
Sklaverei, und so, wie die Sklaverei
überwunden worden ist durch eine
historische Notwendigkeit, nicht durch
den menschlichen Willen, so wird auch
das überwunden werden, daß der Mensch
nur einen Teil von seiner Wesenheit,
seine Arbeit, hingibt.
|
Et ce sentiment que c'est ainsi, que
cela devra être surmonté, cela
s'exprime dans la compréhension du
prolétaire envers la théorie marxiste,
toutefois dans un faire valoir très
erroné et unilatéral, de la force de
travail, comme marchandise, et ainsi
de suite. Mais ce qui est vrai, c'est
que d'abord l'humain tout entier, puis
cette partie de l'humain, la force
humaine de travail, et maintenant, en
tant que troisième, après quoi
l’évolution aspire, seulement quelque
chose d’autre peut passer d'un humain
à l’autre. La vie sociale ne pourra
pas être élevée/relevée, mais quelque
chose d'autre prendra sa place. Une
fois que l'on parle de cet autre, on
comprendra saisir la réalité sociale
ainsi que l'on puisse parler de cet
autre, alors on trouvera la
compréhension en ce qu’on aura les
nouvelles pensées qui viennent à la
rencontre/en vis-à-vis de la vie
sociale.
|
50
|
Und dieses Gefühl, daß das so ist,
daß das überwunden werden wird, das
drückt sich aus in dem Verständnis des
Proletariers gegenüber der ja
allerdings sehr irrtümlich und
einseitig geltend gemachten
marxistischen Theorie von Arbeitskraft
als Ware und so weiter. Aber wahr ist
daran, daß zuerst der ganze Mensch,
dann dieser Teil des Menschen, die
menschliche Arbeitskraft, und jetzt
als drittes, wonach die Entwickelung
strebt, nur etwas anderes noch
übergehen kann von einem Menschen zum
anderen. Aufgehoben wird das soziale
Leben nicht werden, aber etwas anderes
wird an die Stelle treten. Wird man
einmal von diesem anderen sprechen,
wird man verstehen, die soziale
Wirklichkeit so zu begreifen, daß man
von diesem anderen sprechen kann, dann
wird man Verständnis finden, indem man
die neuen Gedanken haben wird, welche
dem sozialen Leben entgegenkommen.
|
Cette intuition qui découle de la
science de l’esprit nous dit : Nous
nous tenons immédiatement dans
l’époque où la structure sociale de
l'humanité sur Terre veut se retourner
ainsi que maintenant non plus
absolument la force de travail, la
force physique de travail, pourra être
amenée en échange avec un quelque
moyen que l'on donne/sacrifie aussi
pour des marchandises, contre des
marchandises objectives, mais que
cette force humaine de travail sera
exécutée librement parce que l'humain
sera placé à un endroit/une position
déterminée, poussé dans une position
sociale déterminée et que l’endroit/le
lieu dans lequel il se trouve, se
laisse déterminer par la société
humaine et aussi son temps
chosifié/loué pour la société humaine.
D'abord, c'était l'humain tout entier
qui a dû se vendre ou qui a été vendu
; alors, ce fut la force humaine de
travail; et comme troisième, c'est le
lieu et le temps. Cela est déjà mis à
exécution sur certains domaines. Ce
n'est pas ainsi que nous pouvons dire
: Nous-mêmes, qui sommes dans d'autres
positions de la vie qu'un prolétaire,
nous donnons/sacrifions aussi notre
force de travail, nos prestations, une
quelque chose d'autre. Nous ne serons
pas payés pour notre force de travail,
mais tout au plus payés pour le fait
que nous œuvrons à un certain endroit
et que nous sacrifions notre force
pour l'humanité d’ensemble pendant/à
travers un temps déterminé. Ce qui
n'appartient plus à l'humain lui-même,
ce par quoi l'humain se tient dans son
environnement, son environnement
social, sa position, qui aujourd'hui
est plus ou moins déterminée seulement
chez les fonctionnaires - mais là cela
conduit à d'autres
préjudices/inconvénients – par/à
partir de la structure sociale, ce
sera ce qui prendra la place du
paiement et avec cela du
devenir-marchandise de la force de
travail.
|
51
|
Jene Intuition, welche aus der
Geisteswissenschaft fließt, sagt uns:
Wir stehen unmittelbar in der Zeit, in
der die soziale Struktur der
Erdenmenschheit sich so umändern will,
daß nun nicht mehr überhaupt
Arbeitskraft, physische Arbeitskraft
in Austausch gebracht werden kann mit
irgendwelchem Mittel, das man auch für
Ware hingibt, für objektive Ware,
sondern daß diese menschliche
Arbeitskraft frei verrichtet wird
dadurch, daß der Mensch an eine
bestimmte Stelle gestellt wird, in
eine bestimmte soziale Position
hineingerückt wird und den Ort, in dem
er sich befindet, sich bestimmen läßt
von der menschlichen Gesellschaft und
auch seine Zeit verdingt für die
menschliche Gesellschaft. Erst war es
der ganze Mensch, der sich verkaufen
mußte oder der verkauft wurde; dann
wurde es die menschliche Arbeitskraft;
und als drittes ist es Ort und Zeit.
Auf gewissen Gebieten ist das schon
durchgeführt. Es ist nicht so, daß wir
sagen können: Wir selber, die wir in
anderen Lebenspositionen sind als ein
Proletarier, geben auch unsere
Arbeitskraft hin, unsere Leistungen
hin, irgend etwas anderes hin. Wir
werden nicht für unsere Arbeitskraft
bezahlt, sondern höchstens dafür
bezahlt, daß wir an einem bestimmten
Ort wirken und eine bestimmte Zeit
hindurch unsere Kraft opfern für die
Gesamtmenschheit. Dasjenige, was nicht
mehr dem Menschen selber angehört,
wodurch der Mensch in seiner Umgebung,
sozialen Umgebung, drinnensteht, seine
Position, die heute mehr oder weniger
nur bei den Beamten — aber da führt es
zu anderen Unzuträglichkeiten -
bestimmt wird aus der sozialen
Struktur heraus, das wird es sein, was
an die Stelle treten wird der
Bezahlung und des damit
Zur-Ware-Werdens der Arbeitskraft.
|
C'est ce qui se révèle à vous
lorsqu’on observe l’évolution de
l'humanité à partir des impulsions
spirituelles, comme elle se dépêche
vers le futur. À l’instant où l'on
envisage cela, où l'on parle à partir
d'une position d'autorité et où l'on
travaille dans les institutions, dans
les lois, dans la vie publique, œuvre
là où doit être œuvré, dans la vie
publique, alors on œuvrera ainsi que
l'on s'efforce, par exemple,
d'atteindre un tel principe social et
qu’alors on rencontrera ce qui vit
dans l’humanité de nos jours comme une
exigence/revendication sociale. Le
temps presse, et je ne peux plus rien
citer d'autre de la science de
l’esprit.
|
52
|
Das ist dasjenige, was einem sich
offenbart, wenn man aus den geistigen
Impulsen heraus die
Menschheitsentwickelung, wie sie der
Zukunft entgegeneilt, beobachtet. In
dem Augenblicke, wo man dies einsieht,
wird man, wenn man von autoritativer
Stelle herab spricht und wirkt in den
Einrichtungen, in den Gesetzen, wirkt
da, wo gewirkt werden muß, im
öffentlichen Leben, dann wird man so
wirken, daß man zustrebt zum Beispiel
einem solchen sozialen Prinzip, und
dann wird man dem entgegenkommen, was
als soziale Forderung heute in der
Menschheit lebt. Die Zeit drängt, und
ich kann anderes aus der
Geisteswissenschaft heraus nicht mehr
anführen.
|
On peut bien dire que quelque chose
d'autre vit maintenant dans les têtes
des prolétaires, dans les têtes des
prolétaires vivent justement les idées
marxistes, ou même dans la tête des
gens à l'esprit révolutionnaire, des
idées similaires à celles des
marxistes ; après tout, on a affaire à
ces gens. Oh, non ! Moi-même, très
chers présents - je fais encore cette
remarque personnelle à la fin - que
j'ai enseigné pendant des années parmi
ces gens, je n'ai pas été chassé par
ces gens, mais contre la volonté des
400 élèves par quatre envoyés de la
direction. Mais ces leaders, ils ne
seront plus des leaders très
longtemps. Ce qui reste comme un
désert après cette catastrophe
guerrière et sur lequel ces dirigeants
peuvent maintenant agir pendant un
certain temps, ces dirigeants le
verront disparaître, car ils ne
pourront rien faire de leurs idées.
Avec la confiance dans les dirigeants,
la confiance dans les vieilles idées
ira se perdant.
|
53
|
Man kann gut sagen: In den
Proletarierköpfen lebt jetzt etwas
anderes, in den Proletarierköpfen
leben eben die marxistischen Ideen
oder auch bei revolutionistisch
gesinnten Leuten die den marxistischen
ähnlichen Ideen; man hat es doch mit
diesen Leuten zu tun. O nein! Ich
selbst, sehr verehrte Anwesende - ich
mache noch am Schlüsse diese
persönliche Bemerkung -, der ich Jahre
hindurch unter diesen Leuten gelehrt
habe, ich bin nicht durch diese Leute,
sondern gegen den Willen der 400
Schüler von vier Abgesandten der
Führerschaft hinausgedrängt worden.
Diese Führer aber, die werden nicht
mehr lange Führer sein. Dasjenige, was
als Wüste zurückgeblieben ist nach
dieser kriegerischen Katastrophe und
worauf jetzt eine Zeitlang diese
Führer wirken können, das wird diese
Führer verschwinden sehen; denn sie
werden aus ihren Ideen heraus nichts
machen können. Mit dem Vertrauen zu
den Führern wird das Vertrauen zu den
alten Ideen verlorengehen.
|
Et c'est ce à quoi on aimerait
souhaiter voir venir, qu’alors,
lorsqu'il y aura la possibilité que
les oreilles soient aussi là pour
entendre ce qui pourra être annoncé
comme de vraies idées sociales, qu'il
y ait alors suffisamment de gens qui
seront enclins à vraiment porter de
telles idées sociales dans l'humanité,
de telles idées sociales qui sont
constructives, fructueuses, au lieu de
celles qui générant de
l’exploitation/du pillage - comme
celles de Lénine, Trotsky et autres -
veulent porter destruction et mort sur
l'humanité.
|
54
|
Und dasjenige ist es, was man
herbeisehnen möchte, daß dann, wenn
die Möglichkeit dazu da ist, auch
Ohren dasein werden, zu hören das, was
als wirkliche soziale Ideen verkündet
werden kann, daß dann genügend Leute
dasein werden, die geneigt sind,
solche sozialen Ideen wirklich
hineinzutragen in die Menschheit,
solche sozialen Ideen, die aufbauend
sind, fruchtbar sind, anstelle
derjenigen, die heute Raubbau treibend
- wie diejenigen von Lenin, Trotzkij
und anderen — Zerstörung und Tod über
die Menschheit bringen wollen.
|
C'est ce dont il faut tenir compte
avant tout aujourd'hui. Ce que l'on
pourrait expliquer sur de larges
domaines de la vie sociale, je voulais
seulement l’évoquer, pour qu'on puisse
voir en principe comment cette science
de l’esprit, aussi sur le domaine de
la vie sociale, vient au-devant de la
demande la plus importante du présent.
|
55
|
Das ist dasjenige, was vor allen
Dingen heute zu berücksichtigen ist.
Was man ausführen könnte über breite
Gebiete des sozialen Lebens, ich
wollte es nur andeuten, damit
prinzipiell gesehen werde, wie diese
Geisteswissenschaft auch auf dem
Gebiete des sozialen Lebens
demjenigen, was wichtigste Forderung
der Gegenwart ist, entgegenkommt.
|
En conclusion, j’aimerais encore
rendre attentif sur ce que cette
science de l’esprit veut aussi trouver
sur le troisième domaine, celui de la
vie religieuse, ce qui est tout de
suite le but du présent dans ce
domaine aussi. On peut si facilement
entendre l'objection des gens qui
apprennent à connaître cette science
de l’esprit, telle qu'elle est pensée
ici, seulement superficiellement :
c’est un mouvement sectaire qui veut
établir une nouvelle religion - et
semblable. La science de l’esprit qui
est pensée ici est tout aussi peu
formatrice des sectes que voulant
créer une quelque nouvelle religion.
Elle veut être science, cette science
qui est exigée par l'impulsion du
temps lui-même. Elle veut aussi peu
être dilettante, que la science de la
nature à la permission d’être
dilettante dans son domaine, elle ne
se tient pas plus en opposition à la
science de la nature, mais, dans une
plus grande mesure encore que les
actuels scientifiques de la nature
eux-mêmes, elle se la place sur le
point de vue qui a tout de suite été
inauguré par la direction de science
de la nature.
|
56
|
Zum Schlüsse möchte ich noch darauf
aufmerksam machen, daß diese
Geisteswissenschaft auch auf dem
dritten Gebiete, dem des religiösen
Lebens, das finden will, was gerade
Ziel der Gegenwart auch auf diesem
Gebiete ist. Man kann so leicht von
Leuten, die diese Geisteswissenschaft,
wie sie hier gemeint ist, nur
oberflächlich kennenlernen, den
Einwand hören: Das ist eine
sektiererische Bewegung, die will eine
neue Religion stiften — und
dergleichen. Die Geisteswissenschaft,
die hier gemeint ist, ist ebensowenig
Sekten bildend wie irgendeine neue
Religion stiften wollend. Sie will
Wissenschaft sein, diejenige
Wissenschaft, die von dem Impuls der
Zeit selbst gefordert wird. Sie will
ebensowenig dilettantisch sein, wie
die Naturwissenschaft auf ihrem
Gebiete dilettantisch sein darf; sie
steht auch nicht im Gegensatz zu der
Naturwissenschaft, sondern in größerem
Maße noch als die heutigen
Naturwissenschafter selbst stellt sie
sich auf den Standpunkt, der
inauguriert worden ist gerade durch
die naturwissenschaftliche Richtung.
|
Mais quelque chose d’autre est le
cas. Cette science de l’esprit
cherche, conformément aux exigences du
présent - et ces exigences
continueront à se donner toujours de
plus en plus à l'avenir - à comprendre
aussi les besoins religieux de la
manière dont ils doivent maintenant
être compris de plus en plus dans les
circonstances nouvelles. La science de
l’esprit veut être la science. La
science éloigne toujours de
l'individualité humaine, même si elle
rend l'individuel tout de suite aussi
compréhensible dans les domaines moral
et social, même si elle stimule tout
de suite là, les sources des
impulsions individuelles. Mais comme
science même, comme connaissance, elle
rend l'humain désintéressé, l'éloigne
de l'individualité, conduit à ce qui
est complet, universel. Cependant,
l'humain a toujours besoin, pour sa
pleine humanité, d'avoir un rapport
individuel immédiat avec le
suprasensible, un rapport qu'il peut
vivre immédiatement et subjectivement.
L'humain n'a pas seulement besoin du
pendant avec le monde suprasensible,
ainsi que la science, l'esprit-science
peut lui offrir, l'humain a besoin du
pendant par le culte, le sacramentel
et ainsi de suite avec les fondateurs
de religion et toute l’évolution
réelle, extérieure à travers les
décennies et les siècles, qui sont
suspendus aux fondateurs de religion
et aux révélations extérieures. La
science de l’esprit approfondira ce
qui vit dans le culte extérieur, ce
qui vit dans les formes extérieures de
confessions, la science de l’esprit
l'approfondira spirituellement,
montrera comment ce qui se révèle
suprasensiblement dans ce qui se
manifeste dans le monde des sens se
comporte quand c’est pénétré par une
connaissance suprasensible. La science
de l'esprit préparera donc ainsi
l'humain, dans un sens vraiment
moderne, à avoir des besoins
religieux. Mais ces besoins religieux
ne pourront être satisfaits autrement
qu'en ce qu’on regarde sur les
anciennes religions.
|
57
|
Aber etwas anderes ist der Fall.
Diese Geisteswissenschaft sucht, gemäß
den Forderungen der Gegenwart — und
diese Forderungen werden sich der
Zukunft zu immer weiter und weiter
ergeben -, auch die religiösen
Bedürfnisse in der Weise zu verstehen,
wie sie nunmehr unter den veränderten
Verhältnissen immer mehr werden
verstanden werden müssen.
Geisteswissenschaft will Wissenschaft
sein. Wissenschaft führt immer weg von
der menschlichen Individualität, wenn
sie auch gerade-verständlich macht auf
sittlichem und sozialem Gebiete das
Individuelle, wenn sie auch da gerade
anregt die Quellen der individuellen
Impulse. Aber als Wissenschaft selbst,
als Erkenntnis, macht sie den Menschen
selbstlos, führt weg von der
Individualität, führt in dasjenige,
was umfassend, universell ist. Jedoch
der Mensch braucht zu seinem vollen
Menschtum stets, daß er zum
Übersinnlichen ein unmittelbar
individuelles Verhältnis habe, ein
Verhältnis, das er unmittelbar
subjektiv ausleben kann. Der Mensch
braucht nicht nur den Zusammenhang mit
der übersinnlichen Welt, so wie die
Wissenschaft, die Geist-Wissenschaft
ihn bieten kann, der Mensch braucht
den Zusammenhang durch Kultus,
Sakramentales und so weiter mit den
Religionsstiftern und all der realen,
äußeren sinnenfälligen Entwickelung
durch die Jahrzehnte und Jahrhunderte
hindurch, die sich an die
Religionsstifter und an die äußeren
Offenbarungen anhängen.
Geisteswissenschaft wird dasjenige,
was da lebt, im äußeren Kultus, was
lebt in den äußeren Bekenntnisformen,
Geisteswissenschaft wird es geistig
vertiefen, wird zeigen, wie das sich
übersinnlich in der Sinnenwelt
Offenbarende sich ausnimmt, wenn man
es mit der übersinnlichen Erkenntnis
durchdringt. Geisteswissenschaft wird
so den Menschen in wahrhaft modernem
Sinne vorbereiten, religiöse
Bedürfnisse zu haben. Aber diese
religiösen Bedürfnisse können nicht
anders befriedigt werden, als indem
man hinschaut auf die alten
Religionen.
|
Ce fut de manière curieuse un
cardinal catholique, Newman, qui
prononça la parole lors de son
discours d'investiture à Rome, la
parole étrange qu'il ne voyait aucun
autre salut pour l'Église catholique
qu'une nouvelle révélation. - Le
Cardinal catholique montra avec cela
purement qu'il ne pouvait plus adopter
la position de l'humain depuis lors
par rapport à l'ancienne Révélation,
car il annonçait tout de suite ce qui
devrait advenir par la science de
l’esprit. Elle prend le monde dans sa
réalité, et elle sait que, bien que
les lois de l’évolution de l'humanité
soient autres que celles de l'être
humain individuel -, de même que des
lois se présentent dans l’évolution de
l'être humain individuel, ainsi aussi
dans l’évolution de l'humanité tout
entière. Et ces lois dans l’évolution
de l'être humain individuel sont
telles que ce que l'humain vit à l'âge
de 50 ans ne peut être un
renouvellement de ce qu'il a vécu, par
exemple, à 25 ans. On ne peut pas
vivre à 50 ans dans la même
constitution d’âme qu'à 25 ans. Pour
chaque âge appartient quelque chose
d’autre et dans une autre forme.
|
58
|
Es war merkwürdigerweise ein
katholischer Kardinal, Newman, der bei
seiner Antrittsrede in Rom das Wort
ausgesprochen hat, das sonderbare
Wort, er sehe für die katholische
Kirche kein anderes Heil als eine neue
Offenbarung. - Der katholische
Kardinal zeigte damit bloß, daß er die
seitherige Stellung des Menschen zu
der alten Offenbarung nicht einnehmen
kann, denn er verkündete gerade das,
was durch die Geisteswissenschaft
heraufkommen soll. Sie nimmt die Welt
in ihrer Wirklichkeit, und sie weiß,
daß — obzwar die Gesetze der
Entwickelung der Menschheit andere
sind als die des einzelnen Menschen -,
daß, wie bei einzelnen Menschen
Gesetze in der Entwickelung auftreten,
so auch in der ganzen
Menschheitsentwickelung. Und diese
Gesetze in der Entwickelung des
Einzelmenschen sind so, daß dasjenige,
was der Mensch mit 50 Jahren erlebt,
nicht eine Wiedererneuerung sein kann
desjenigen, was er zum Beispiel mit 25
Jahren erlebt hat. Man kann nicht mit
50 Jahren in derselben
Seelenverfassung dasselbe erleben, was
man mit 25 Jahren erlebt hat. Für
jedes Zeitalter gehört etwas anderes
und in anderer Form.
|
Maintenant, le développement en cours
de l'humanité est autre chose. Ce
n'est pas comme avec l'être humain
individuel, et chercher des analogies
entre l'être humain individuel et le
développement historique est un
dilettantisme, c'est faux. Mais la
science de l’esprit trouve des lois
telles que toute l'humanité se
développe, et sait que le fondement de
religions est quelque chose qui
appartient à des âges très spécifiques
qui reposent derrière nous, que dans
le christianisme s’est résumé
synthétiquement ce qui a été distribué
dans les autres religions, que le
christianisme en tant que forme
religieuse est en quelque sorte la
conclusion des formes religieuses,
qu'on n'a pas à attendre une nouvelle
révélation au sens du Cardinal Newman,
mais qu'on peut seulement comprendre
plus clairement cette révélation dans
un sens plus nouveau, transformée dans
un sens supérieur, qui est apparue
dans le christianisme comme religion
parmi les autres révélations
religieuses. C'est tout de suite parce
que la science de l’esprit pense dans
le sens de la réalité et non contre la
réalité qu'elle sait qu'elle ferait
quelque chose d'infaisable si elle
voulait fonder une nouvelle religion.
Elle ferait la même chose que si elle
voulait refaire d'un humain de 30 ans,
un humain de 50 ans. Car ce dont il
s’agit dans l’évolution de l'humanité,
c'est que de la façon et la manière
dont nous nous plaçons à la révélation
religieuse se change avec le temps,
que de nouveaux fondements intérieurs
doivent être créés. Ces nouveaux
fondements intérieurs seront tout de
suite créés par la science de l’esprit
pour l'humain d'aujourd'hui et ses
exigences, qui toutefois, restent
encore inconscientes pour beaucoup. Et
ceux qui ont peur de la représentation
officielle de telle ou telle
confession religieuse, ou du moins
prétendent avoir peur que la science
de l’esprit puisse rendre les humains
irréligieux, devraient se demander
avant toutes choses une fois s'ils ne
contribuent pas beaucoup plus à
l'irréligiosité des humains que cette
science de l’esprit, qui au contraire
ramènera à nouveau les humains à la
vie religieuse dans le sens vrai,
correct.
|
59
|
Nun ist die Entwickelung im Laufe der
Menschheit etwas anderes. Sie ist
nicht so wie beim einzelnen Menschen,
und die Analogien aufzusuchen zwischen
den einzelnen Menschen und der
historischen Entwickelung ist ein
Dilettantismus, ist falsch. Aber
Geisteswissenschaft findet solche
Gesetze, nach denen sich die ganze
Menschheit entwickelt, und weiß, daß
die Begründung von Religionen etwas
ist, was ganz bestimmten Zeitaltern
angehört, die hinter uns liegen, daß
im Christentum sich zusammengefaßt hat
synthetisch dasjenige, was in den
übrigen Religionen verteilt war, daß
das Christentum als religiöse Form in
gewissem Sinne der Abschluß der
religiösen Formen ist, daß man nicht
im Sinne des Kardinals Newman auf eine
neue Offenbarung zu warten hat,
sondern daß man nur lichtvoller
diejenige Offenbarung in neuerem
Sinne, in höherem Sinne umgestaltet
verstehen kann, die im Christentum als
Religion unter anderen religiösen
Offenbarungen aufgetreten ist. Gerade
weil Geisteswissenschaft im Sinne der
Wirklichkeit denkt und nicht gegen die
Wirklichkeit, weiß sie, daß sie etwas
Untunliches machen würde, wollte sie
eine neue Religion stiften. Sie würde
damit dasselbe tun, wie wenn sie einen
50 Jahre alten Menschen wieder 30
Jahre alt machen wollte. Denn worauf
es ankommt in der
Menschheitsentwickelung, das ist, daß
die Art und Weise, sich zur religiösen
Offenbarung zu stellen, mit der Zeit
sich ändert, daß neue innere
Grundlagen geschaffen werden müssen.
Diese neuen inneren Grundlagen werden
gerade für den heutigen Menschen und
seine Forderungen, die allerdings für
viele noch unbewußt bleiben, gerade
durch die Geisteswissenschaft
geschaffen. Und diejenigen, die sich
aus der offiziellen Vertreterschaft
dieses oder jenes
Religionsbekenntnisses heraus fürchten
oder wenigstens angeben, sich zu
fürchten, daß Geisteswissenschaft die
Menschen irreligiös machen könnte, die
sollten sich vor allen Dingen einmal
fragen, ob sie nicht viel mehr
beitragen zur Irreligiosität der
Menschen als diese
Geisteswissenschaft, die im Gegenteil
die Menschen gerade im rechten, wahren
Sinne wiederum zum religiösen Leben
zurückführen wird.
|
Celui qui veut retenir à un certain
niveau cette vie religieuse comme
confession d'Église, qui ne veut pas
que ce qui doit nécessairement
pénétrer à partir de la nouvelle
situation d’âme de l'humain y pénètre,
est beaucoup plus un opposant à la
religion, même s'il apparaît en habit
sacerdotal, que celui qui se demande :
Comment l'humain, dans son être
intérieur approfondi, peut-il aussi
développer à nouveau dans son âme le
train qui le conduit à comprendre la
vie religieuse ? - La science de
l'esprit n'est pas une fondation de
religion ; elle est la science de la
vie suprasensible. Mais en étant ceci,
elle conduit aussi l'humain à
l’approfondissement de ces instincts
qui sont tout de suite la vie
religieuse qui a reculé sous la pure
connaissance extérieure de la nature
qui rendra tout de suite vivante cette
vie religieuse dans les formes les
plus différentes et fécondes dans
l'humanité.
|
60
|
Derjenige, der dieses religiöse Leben
als Kirchenbekenntnis auf einer
bestimmten Stufe zurückhalten will,
der nicht will, daß hereindrängt das,
was aus der neuen Seelenlage der
Menschen notwendigerweise
hereindrängen muß, der ist viel mehr
ein Gegner der Religion, auch wenn er
im Priesterkleide auftritt, als
derjenige, der sich fragt: Wie kann
der Mensch bei seinem vertieften
Inneren auch jenen Zug wiederum in
seiner Seele entwickeln, der ihn zum
Verständnis des religiösen Lebens
hinführt? - Geisteswissenschaft ist
keine Religionsstiftung; sie ist
Wissenschaft vom übersinnlichen Leben.
Aber indem sie dieses ist, führt sie
den Menschen auch zur Vertiefung
derjenigen Instinkte, die gerade das
religiöse Leben, das zurückgegangen
ist unter der bloßen äußeren
Naturerkenntnis, die gerade dieses
religiöse Leben in den verschiedensten
Formen wiederum in der Menschheit
lebendig und fruchtbar machen wird.
|
La science de l’esprit a à contrer
tout de suite aujourd'hui les
nombreuses attaques qui viennent de ce
côté, mais qui émanent vraiment de
ceux qui, en réalité, sont peut-être
plus hostiles à la vie religieuse -
bien qu'ils la défendent avec des
paroles de leur religion et de leur
confession - que quiconque est
seulement indifférent ; encore moins
le scientifique de l’esprit qui tout
de suite reconduira à la vraie
religiosité. On aimerait toujours
donner à ces gens une réponse, que je
vais citer encore à nouveau
aujourd'hui que j'ai été obligé de
donner à quelqu'un une fois. J'ai
donné une conférence sur
"Christianisme et Sagesse" dans une
ville du sud de l'Allemagne (NDT
Colmar). Il y avait aussi là deux
membres du clergé catholique à
l'intérieur ; ils écoutaient. Ils
n'avaient sinon rien entendu d'autre,
seulement cette conférence ; cela ne
leur paraissait pas si hérétique. Par
la suite, ils sont venus me voir et
m'ont dit : « Vous dites des choses
contre lesquelles nous n'avons pas à
nous retourner en tant que
représentants officiels de la
religion. Mais ce n'est quand même pas
juste pour vous de le présenter de
cette manière-là. Comme vous le
présentez/exposez, ce n'est
compréhensible que pour certaines
personnes. Comme nous présentons la
chose, c'est compréhensible pour tout
le monde. - J'ai dit : Révérend,
voyez-vous, je crois, bien volontiers
- car c'est dans la nature humaine -
que vous pensez que chaque être humain
devrait faire la même chose que vous
dans un cas similaire, car cela repose
justement dans la nature humaine,
qu'on croit toujours que comme on le
fait, en fait chacun devrait le faire.
Mais si je pense que je le fais
correctement, ou si vous pensez que
vous le faites correctement, il ne
s’agit pas du tout de qui pense avec
la réalité, mais il s’agit de la
réalité. Dans ce cas, la réalité
elle-même dicte la réponse à votre
objection. Je vous demande : est-ce
que tous les gens vont encore chez
vous à l'église - cela montrerait que
vous parlez pour tout le monde - ou
est-ce que certains d'entre eux
restent aussi dehors ? - Ils n'ont
donc pu me dire rien d’autre que
certains d'entre eux resteraient à
l'extérieur. Eh bien, voyez-vous, pour
ceux, dis-je, qui restent là dehors et
qui ont quand même un sentiment
vivant, sain de trouver le chemin du
Christ, pour eux je parle.-
|
61
|
Das hat Geisteswissenschaft zu
erwidern gerade den heute von dieser
Seite aus kommenden zahlreichen
Angriffen, die aber wirklich von
solchen ausgehen, die dem religiösen
Leben in Wirklichkeit vielleicht
feindlicher sind - obwohl sie mit
Worten ihre Religion und ihr
Bekenntnis verteidigen - als irgend
jemand, der nur gleichgültig ist;
geschweige denn der
Geisteswissenschafter, der gerade zur
wahren Religiosität zurückführen wird.
Solchen Leuten möchte man immer eine
Antwort geben, die ich auch heute
wiederum zitieren werde, die ich
genötigt war, einmal jemandem zu
geben. Ich hielt in einer süddeutschen
Stadt einen Vortrag über «Christentum
und Weisheit». Da waren auch zwei
katholische Geistliche drinnen; die
hörten zu. Sie hatten sonst anderes
nicht gehört, nur diesen Vortrag; der
kam ihnen nicht gar so ketzerisch vor.
Hinterher kamen sie zu mir und sagten:
Sie sagen Dinge, gegen die wir uns
nicht gerade wenden müssen als
offizielle Vertreter der Religion.
Aber es ist doch nicht richtig, daß
Sie das auf diese Weise vorbringen.
Wie Sie es vorbringen, so ist es nur
für bestimmte Leute verständlich. Wie
wir die Sache vorbringen, so ist es
für alle Leute verständlich. - Ich
sagte darauf: Hochwürden, sehen Sie,
ich glaube ganz gerne -denn das liegt
in der menschlichen Natur —, daß Sie
denken, jeder Mensch müßte in einem
ähnlichen Falle das gleiche tun wie
Sie, denn das liegt eben in der
menschlichen Natur, daß man immer
glaubt, so wie man's macht, sollte
eigentlich ein jeder es machen. Aber
ob ich denke, ich mache es richtig,
oder ob Sie denken, Sie machen es
richtig, darauf kommt es dem gar nicht
an, der mit der Wirklichkeit denkt,
sondern auf diese Wirklichkeit kommt
es an. Die Wirklichkeit selber
diktiert in diesem Falle die Antwort
auf Ihren Einwand. Ich frage Sie:
Gehen alle Leute noch zu Ihnen in die
Kirche - das würde ja zeigen, daß Sie
für alle sprechen —, oder bleiben auch
welche draußen? - Da konnten sie nicht
anders als mir sagen, daß auch welche
draußen bleiben. Nun, sehen Sie, für
diejenigen, sagte ich, die da draußen
bleiben und die doch ein lebendiges,
gesundes Empfinden haben, den Weg zu
dem Christus hin zu finden, für die
rede ich.—
|
C'est ce que dit la réalité, pas la
foi subjective que tout le monde peut
évidemment avoir. Ne nous laissons pas
décider, mais laissons la réalité
décider. Cette connaissance de la
réalité, cette recherche intérieure de
la réalité, c'est tout de suite ce que
la science de l’esprit pourra apporter
à l'humanité dans les trois domaines
de la vie morale, sociale et
religieuse qui sont actuellement en
guerre. Et peut-être que si on voit à
travers les choses, on pourra se dire
: Cette science de l’esprit a déjà des
tâches tout de suite pour le présent.
Et ce n'est pas un hasard et pas un
arbitraire, ce n'est pas une quelque
agitation d'un individu, que cette
science de l’esprit s'installe/se vit
juste dans le présent dans le penser,
le sentir et les impulsions de la
volonté humaine. Car on peut dire
d'une certaine manière : le présent
lui-même avec ses expériences
difficiles, avec le destin tragique
qui va venir sur l'humanité et qui
porte probablement encore beaucoup de
tragédies sur ses genoux, ce présent,
il montre lui-même qu'un nouveau
remède est nécessaire pour maintes
choses. Et il y a maintes choses - je
voudrais l’exprimer à la fin de ces
considérations - pour lesquelles tout
de suite le sens de la réalité, que la
science de l’esprit développe, montre
qu'elle seule peut être le remède et
que quand l'humanité ne trouve pas le
courage et pas l'intérêt de se sauver
dans cette science de l’esprit, on
manquera du remède pour beaucoup de
choses.
|
62
|
Das sagt die Wirklichkeit, nicht der
subjektive Glaube, den jeder
selbstverständlich haben kann. Lassen
wir nicht uns entscheiden, sondern die
Wirklichkeit entscheiden. Diese
Wirklichkeitserkenntnis, diese innere
Wirklichkeitssuche, das ist es, was
gerade auf den drei heute im Kriege
befindlichen Gebieten, auf dem Gebiet
des sittlichen, sozialen, religiösen
Lebens Geisteswissenschaft der
Menschheit wird bringen können. Und
vielleicht wird man, wenn man diese
Dinge durchschaut, sich sagen können:
Diese Geisteswissenschaft hat schon
Aufgaben gerade für die Gegenwart. Und
es ist nicht ein Zufall und nicht eine
Willkür, nicht irgendeine Agitation
eines einzelnen, daß diese
Geisteswissenschaft gerade in der
Gegenwart sich einlebt dem
menschlichen Denken, Empfinden und den
Willensimpulsen. Denn man kann in
einer gewissen Weise sagen: Die
Gegenwart selbst mit ihren schweren
Erlebnissen, mit dem tragischen
Geschick, das über die Menschheit
kommen wird und wohl noch manches
Tragische in ihrem Schöße trägt, diese
Gegenwart, sie zeigt selbst, daß ein
neues Heilmittel notwendig ist für
mancherlei Dinge. Und mancherlei Dinge
gibt es - das möchte ich zum Schlüsse
dieser Betrachtungen aussprechen —,
für welche gerade der
Wirklichkeitssinn, den
Geisteswissenschaft entwickelt, zeigt,
daß sie allein das Heilmittel sein
kann und daß, wenn die Menschheit
nicht den Mut und nicht das Interesse
findet, sich zu dieser
Geisteswissenschaft zu retten, man für
viele Dinge des Heilmittels ermangeln
werde.
|
Si on ne veut pas avoir la science de
l’esprit, on ne pourra pas arriver
plus loin en beaucoup de choses. Et à
cause de cela, parce que dans
l'humanité on n’est jamais transposé
de prendre son refuge au pessimisme,
mais a la permission et qu'on doit
toujours croire aux bons côtés de la
nature humaine, on est donc autorisé à
croire : Parce que l'humanité a besoin
de l'observation de la vie
suprasensible, elle choisira le chemin
vers cette connaissance suprasensible
et le trouvera alors aussi.
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63
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Wird man nicht Geisteswissenschaft
haben wollen, so wird man in vielen
Dingen nicht weiterkönnen. Und man
wird daher, da man in der Menschheit
niemals in die Notwendigkeit versetzt
ist, zum Pessimismus seine Zuflucht zu
nehmen, sondern immer an die guten
Seiten der Menschennatur glauben darf
und glauben muß, man wird deshalb
glauben dürfen: Weil die Menschheit
die Beobachtung des übersinnlichen
Lebens braucht, so wird sie den Weg zu
dieser übersinnlichen Erkenntnis
wählen und ihn dann auch finden.
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LA VIE MORALE, SOCIALE ET RELIGIEUSE DU POINT DE
VUE DE L'ANTHROPOSOPHIE,
Berne, le 11 décembre 1918
01
Dans la conférence d'avant-hier, je me suis
efforcé de montrer comment l'humain peut
arriver, par une formation particulière de ses
forces de l’âme, à recevoir une façon
immédiate de voir ce monde, dont il est
entouré comme par un monde spirituel, tout de
suite ainsi qu’il est entouré par le monde
sensoriel comme humain de corps, mais ce monde
spirituel, dont, par la conscience ordinaire,
par cette conscience à la base de laquelle ne
repose pas cette formation de l'âme dont j’ai
justement parlé avant-hier, duquel rien ne
peut être reconnu par cette conscience
ordinaire. Aujourd'hui, j’aimerais discuter le
rapport entre ces connaissances gagnées
suprasensiblement aux domaines importants de
la vie humaine, en particulier de tels
domaines de la vie humaine qui, -comme on peut
dire - d'un certain point de vue, soit sont
déjà entrés dans une crise à notre époque et
se trouvent en plein dedans, soit vont y
entrer. J’aimerais parler du rapport de la
connaissance suprasensible à la vie morale,
sociale et religieuse de l'humain.
02
Le naturaliste Wallace, très cité,
particulièrement dans des temps passés, qui a
essayé d'aboutir à une façon de voir le monde
d'une manière similaire à Darwin, a fait une
déclaration pleine de signification sur le
développement moral de l'humanité. Et Haeckel
aussi est d'accord avec cette affirmation,
comme beaucoup d’autres chercheurs de
l’orientation de science de la nature. Wallace
a dit : aussi grand que soit le progrès de
l'humanité en ce qui concerne la connaissance
de la nature et de ses origines, donc en
rapport à l'intellectuel de l'humain, ainsi
sont faibles, de l'autre côté, les progrès de
la vie morale. D’étape en étape, on verrait un
arriver-plus-loin dans la connaissance du
monde. Si on regarde –ainsi pense ce penseur –
sur le développement moral, ainsi on ne peut
pas dire que l'humanité ait fait des progrès
considérables depuis les anciens temps
originels.
03
Maintenant, une telle déclaration est
certainement d'une signification toute
particulière, tout de suite de la part d'un
naturaliste/chercheur de la nature. Toutefois,
celui qui essaie de mieux comprendre le cours
de l’évolution humaine ne donnera pas raison à
ce penseur pour tous les temps; mais pour ce
temps, pour lequel Wallace a un œil
particulièrement aiguisé en tant que chercheur
de la nature, pour l'époque du développement
plus récent de l'humanité, particulièrement
éclairé par la science de la nature, cette
maxime/déclaration pourra être maintenue. Dans
les temps anciens, que le dit penseur embrasse
moins du regard, ce n'est pas correct que la
connaissance intellectuelle se précipite d'une
manière si essentielle vis-à-vis des
renversements, des étapes du développement/de
l’évolution morale. Mais tout de suite - ce
qui est étrange - pour l'époque où la
connaissance de science de la nature a si
brillamment progressé, ce que prétend ce
penseur est valable. Et celui qui, avec
compréhension, avec part humaine, avec intérêt
humain, avec amour humain, regarde les
événements catastrophiques des quatre
dernières années et demie, il ne pourra
vraiment pas se tromper sur le fait que ce qui
a été vécu ne témoigne pas d'un progrès moral
particulier, qui tiendrait à peu près le même
pas avec l'intellectuel à l’intérieur de
l’humanité.
04
Là repose évidemment une question très
significative, une question d'autant plus
pressante que, de l'autre côté, c'est à
nouveau tout de suite à notre époque qu'existe
le désir/l’exigence de gagner de la conscience
sur les domaines de la vie humaine qu'on
décrit comme le champ du moral. Mais celui
qui, tel que je l'ai caractérisé avant-hier,
s’acquiert, du point de vue
spirituel-scientifique, aussi la connaissance
du caractère particulier de la recherche de
science de la nature, celui qui, par cette
expérience/ce vécu que j'ai décrit avant-hier,
s'est trouvé placé à la limite de cette
connaissance de science de la nature, il sait
qu'il ne s'agit pas seulement d'une rencontre
fortuite pour les siècles passés, mais qu'un
pendant causal est à trouver. Avant-hier,
j'avais expliqué comment la connaissance
significative, essentielle de science de la
nature se trouve dans le fait que cette
connaissance de science de la nature parvienne
à ses progrès en faisant fi, pour ainsi dire,
de celui de la vie de l'âme humaine qui nous
rend tout de suite capables d'établir le
rapport correct, la relation correcte entre
humain et humain, ce que dans l'âme humaine
nous nommons la faculté d’aimer. Mais parce
que, ainsi devrais-je dire, cette faculté
d'aimer continue d’œuvrer dans l'âme humaine,
devra seulement être retenue, tout de suite
afin que la science de nature puisse atteindre
son apogée pendant la connaissance de science
de la nature, c’est pourquoi l’humain atteint
une certaine limite dans la connaissance de
science de la nature.
05
Maintenant, comme est facilement visible dans
la vie physique - et quelque chose de très
semblable vaut pour la vie spirituelle –
maintenant le développement/l’évolution de la
faculté d'aimer dans l'humain est pendante à
toute vie de progrès, à toute vie en
évolution, avec la vie florissante et
croissante/montante.
06
À l'inverse, si l'on considère ces capacités
d’esprit que l'humain utilise tout de suite
lorsqu'il poursuit, non en dilettante, le
cours de la nature au sens de la recherche de
science actuelle de la nature, alors on trouve
que les forces qui jouent un rôle particulier
dans cette recherche ne peuvent pas s’orienter
sur la vie germinative, en éclosion, mais sur
la vie en déclin, se perdant, sur la vie
dépérissante. En ce que nous regardons dans la
vie avec ces forces de recherche selon la
science de la nature, nous ne voyons pas la
vie, mais ce qui est imprégné dans cette vie
comme le déclinant, le devenant mort.
07
Pour celui qui peut être là selon l’âme, au
fur et à mesure que la force de la recherche
de science de la nature se développe, ce n'est
pas seulement une quelque chose qui peut être
purement décrite comme un manque qui s'étend
progressivement, quand des chercheurs de la
nature qui veulent tout de suite être
cohérents sont toujours de nouveau et à
nouveau contre l'insertion de quelque chose
comme la « force de vie » ou semblable dans la
recherche de science de la nature. Au cours du
XIXe siècle, ce que l'on décrivait autrefois
comme « force de vie » a été déconnecté à
juste titre de la recherche de science de la
nature. Toutefois, maints croient que ce
serait seulement une carence temporaire que
l'humain ne peut pas regarder dans le vivant,
mais en fait seulement le mort, le mourant
dans le vivant. Mais ce n'est pas ainsi. La
faculté cognitive/de connaissance, qui
s’oriente ainsi sur la nature, dépend
elle-même de rechercher seulement le mort à
l’intérieur du vivant, de chercher du conçu
dans le décroissant. C’est pourquoi la
tendance repose à expulser la vie pour
chercher tout de suite ce qui n'est pas la
vie. Et on ne peut pas dire que l'on
comprendra aussi la vie en développant
davantage la façon de représenter de science
de la nature qui s'est développée jusqu'à
atteindre un niveau particulier aujourd'hui.
Non, cette façon de représenter ira tout de
suite de plus en plus loin vers sa grandeur
précisément parce qu'elle ne comprend pas la
vie, mais cherche ce qui - comme j’aimerais
dire - justement est enimprégné dans la vie
comme la mort, comme le mourant.
08
C'est pourquoi, aussi à une époque où cette
façon de penser a prospéré jusqu'à une hauteur
particulière, la compréhension pour les
facultés de l'âme a reculée, vraiment reculée,
qui sont pendante maintenant avec ces facultés
de l'âme dont la science de la nature n'a en
fait pas besoin, ne peut utiliser : avec la
faculté de l'âme d'aimer - quand on peut
s'exprimer ainsi. Et toute la vie morale est
pendante de la faculté de l'âme à aimer.
L'amour est la force fondamentale/de base qui
doit se développer pour que soit de la vie
morale.
09
On peut montrer que même des événements
extérieurs peuvent absolument prouver ce que
j'ai justement amené. On vit quelque chose
d'entièrement étrange sur ce domaine. Au cours
de mes conférences de ces dernières années,
j'ai souligné à plusieurs reprises un
excellent livre publié ces dernières années
par Oscar Hertwig, "Das Werden der Organismen"
(« Le devenir des organismes »). Une
réfutation de la < théorie du hasard >
de Darwin. J'ai dû décrire ce livre comme une
brillante prestation d'un chercheur
contemporain de la nature, parce que dans ce
livre Oscar Hertwig réfute toutes les
conclusions hâtives des darwinistes à l'esprit
matérialiste à partir d'une méthode de science
de la nature consciencieuse. Dans le cas
d'Oscar Hertwig, il s'agit d'un penseur qui
manie avec brio la sorte de représentation de
science de la nature.
10
Quelque chose de très étrange s'est produit.
Oscar Hertwig laisse suivre cet excellent
écrit sur « Le devenir des organismes » d’un
autre, plus petit, avec lequel il voulait
délivrer son tribut, pour ainsi dire, au temps
de la guerre, qui traitait de questions
morales, sociales et politiques. Et voici, cet
écrit - je n'hésite pas à dire la chose sans
maquillage - cet écrit est plein de la plus
pure absurdité. Cet écrit est absolument porté
par un type de représentation qui n'est, dans
aucune direction, adapté à la saisie des
questions posées ou n’importe comment à la
solution des questions posées. C'est ainsi que
nous voyons un brillant naturaliste, un
naturaliste qui est grand dans son domaine
précisément parce qu'il développe
unilatéralement sa façon de penser dans ce
domaine, échouant complètement là où il veut
considérer les phénomènes sociaux, moraux,
politiques. C'est ce phénomène
extraordinairement intéressant qui est apparu
dans le présent.
11
On pourrait multiplier beaucoup, beaucoup,
beaucoup ces phénomènes, toutefois peut-être
par de moins typiques. Mais il n'y a qu'une
seule chose à signaler pour montrer comment
les temps récents, qui poussent vers des
idéaux justifiés de science de la nature, sont
devenus infertiles par rapport à la
compréhension de la vie morale. Quand on
caractérise ces choses, parce que les gens
d'aujourd'hui ne veulent pas encore le croire,
il faut devenir un peu hérétique, dans ce cas
pas tant hérétique contre l'église ou contre
une quelque communauté religieuse, mais
hérétique contre des directions complètement
différentes. Si, ces derniers temps, beaucoup
de gens doivent souligner quelque chose
d'assez significatif dans la façon
philosophique de voir le monde, c’est quelque
chose qui n'est pas aussi superficiel dans une
certaine relation comme beaucoup de
philosophies provenant de la simple façon de
voir la nature, mais qui quand même est en
correspondance pour beaucoup avec la manière
de penser de science de la nature : Il est
fait référence à Kant et au kantisme.
12
Maintenant, c'est très particulier avec de
tels indices. Surtout en ce qui concerne Kant,
une frénésie de citations particulières a été
repoussante, aimerait-on dire, ces derniers
temps. Car on pouvait voir comment les pires
bellicistes parlaient de Kant et le citaient,
comment les pacifistes les plus radicaux
citaient Kant ! Et ceux qui, en relativement
peu de temps, en quelques semaines, ces
dernières semaines, se sont transformés de
bellicistes en pacifistes radicaux - il y en a
aussi ! - ils citaient Kant autrefois et
maintenant ils citent Kant de la manière la
plus belle qui soit selon leur opinion.
13
Mais Kant est, dans le fait, caractéristique
dans de nombreux domaines pour la forme que la
pensée moderne a adoptée. Il est aussi
caractéristique pour la façon et la manière
dont les humains adoptent souvent ce qu'ils
rencontrent dans la vie de l’esprit. Par sa
façon d'écrire, Kant est un écrivain quelque
peu difficile et peut déjà valoir comme
quelque peu difficile à comprendre. Puisque,
quand même, maintes personnes luttent pour
comprendre et se tiennent naturellement pour
très intelligentes - bien qu'elles ne
l'attestent pas avec ces mots - elles trouvent
alors, puisque Kant a dit quelque chose de si
intelligent, qu'elles peuvent tout de suite
encore comprendre, que ce Kant serait un homme
particulièrement grand.
14
Eh bien, en rapport à la vie morale, Kant a
établi un principe qui est cité
particulièrement fréquemment, mais qui est
parfois seulement mentionné en disant que Kant
a établi l'« impératif catégorique » par
rapport à la vie morale. Cet « impératif
catégorique », saisi en mots, à quoi cela
ressemble-t-il réellement ? Il contient les
éléments suivants : agis ainsi à ce que les
maximes de ton action puissent devenir un fil
directeur pour tous les humains. - J'ai
toujours eu l'impression que quelqu'un me
disait : laisse-toi fabriquer un costume par
un tailleur qui sera formé ainsi le plus
possible pour que tous les humains puissent le
porter. - Car ce qui est moral, les impulsions
morales immédiates, ce qui veut être saisi
dans le plus individuel de l'humain, qui peut
ainsi aussi seulement vivre quand ce sera
saisi dans le plus individuel de l'humain,
cela est poussé dans les mots vides/la cosse
des mots d'une abstraction la plus extérieure,
dans le brouillard gris de ce qui devrait
valoir également pour tous les humains.
15
L'important est de se rendre
compte/d'envisager qu'il faut évidemment
aspirer vers des abstractions, vers de la
généralité dans le domaine des lois/de la
légité de la nature, mais ce genre de
représentation, qui aspire à de telles
abstractions, à une telle validité
universelle, qu'elle éloigne du champ qui veut
être saisi dans l'humain, si on aimait saisir
dans l'œil de l'âme, les impulsions morales,
c'est-à-dire ce qui porte et renforce
immédiatement l'humain dans la vie morale. Car
ce par quoi nous sommes des humains moraux,
cela doit s'enflammer aux immédiates
conditions/rapports de vie, au rapport
immédiat d'humain à humain. C’est, dans chaque
cas particulier, un individuel originel. Et
l'âme humaine doit avoir la possibilité de
propulser de soi une impulsion individuelle
originelle qui ne se laisse pas caractériser
en disant qu'elle devrait pouvoir être une
maxime pour tous les humains. Non, ce qui peut
être une maxime pour tous les humains a la
moindre/à la plus restreinte impulsion morale,
ne porte pas l'humain moralement à travers la
vie, mais ce qui le force immédiatement dans
le sens le plus individuel du terme à se
comporter d'une manière ou d'une autre.
16
Dans la vie immédiate, au sens moral, pas un
quelque concept, pas une quelque
représentation, porte l'humain, mais juste
l'amour le porte. Et il y a 25 ans, dans ma
"Philosophie de la liberté", ce fut mon effort
de fonder cette doctrine morale individuelle
contre la tendance abstraite du kantisme.
Cette doctrine de la moralité individuelle est
avant tout imprégnée par la connaissance que
ce qu’est l'action morale, peut seulement
provenir d'un tel amour pour l'action à
accomplir, qui est égal à l'amour pour un
individu humain particulier. L'amour doit
régner dans l'action qui veut être appelée
morale, l'amour qui n'est pas l'amour de soi,
mais qui tout de suite repousse le soi et à la
place du soi place ce qui devrait arriver par
pur amour. La vue individuelle que l'action
qui m'incombe devrait être accomplie rend en
vérité l'action morale.
17
Maintenant, j'ai dû expliquer avant-hier ce
qui suit : dans cette conscience qui dans une
certaine mesure jaillit en premier de la
conscience humaine ordinaire, qui règne dans
la vie ordinaire et aussi dans la science
généralement familière, dans cette conscience
suprasensible - c'est ainsi que j’aimerais
l'appeler maintenant – règne tout de suite
cette force qui ne règne pas dans la pensée
abstraite ordinaire, dans la pensée
intellectuelle : la force de l'amour.
Évidemment, n’est pas prétendu avec ça que
l'activité que le chercheur de l’esprit exerce
en ce contempler dans le monde spirituel dont
j'ai parlé avant-hier, développe en soi, que
cette activité serait égale à ce que l'âme
accomplit en ce qu’elle éprouve moralement.
Elle n'est pas la même, mais de sorte
semblable : tout comme dans la vie ordinaire,
l'âme œuvre dans un certain domaine en
s’éprouvant moralement, de la même manière
elle s’active justement sur un domaine
complètement différent en regardant dans le
monde spirituel et en développant ce que l'on
peut appeler le but ultime de connaissance
suprasensible, en éveillant une force qui
autrement sommeille : la connaissance
intuitive. On s'élève - vous pouvez le lire
dans mon écrit « Comment obtient-on des
connaissances des mondes supérieurs », dans ma
« Science secrète » et dans d'autres écrits de
moi -, on s'élève de la connaissance
imaginative à l'inspirée, à l’intuitive. Ce
qu'on appelle la connaissance intuitive
n'équivaut pas à aimer dans le domaine moral,
mais la situation dans laquelle l'âme de
l'humain se trouve par rapport aux êtres
spirituels et aux événements spirituels
qu'elle contemple et regarde dedans par
l’intuition, la situation de l'âme dans cette
façon de voir suprasensible, quand cette âme
se retrouve avec un être suprasensible, cette
situation de l'âme est la même que dans le
domaine sensoriel, sur le domaine physique, la
situation de l'âme, quand en amour elle
éprouve moralement. La situation de l’âme est
la même.
18
C'est pourquoi cette science de l’esprit
orientée anthroposophiquement, dont sera parlé
ici, à la permission de dire : à l’intérieur
de sa propre activité, à un niveau spirituel
supérieur, sera cultivée tout de suite la même
faculté de l'âme humaine qui se réalise dans
la vie morale. C'est pourquoi ce qui a tout de
suite été mis à l'arrière-plan par la
glorieuse formation de la connaissance de
science de la nature, la vue, l'inclination à
cette force dans l'âme qui est nécessaire à
l'action morale, est particulièrement cultivée
par la science de l’esprit. Et ainsi à la
permission d’être dit : Quand on regarde le
kantisme, quand on regarde la façon
particulière des représentations de la manière
de pensée de science de la nature, ainsi
celles-ci sont d'une telle sorte qu'elles
poussent la vie plus précoce, plus instinctive
de l'humain, qui a fourni les impulsions
morales, dans une certaine mesure dans
l'inconscient. Mais ce qui doit venir comme
science de l’esprit, cela soulève à nouveau
ces forces qui sont apparentées au sentiment
moral. Et ce qui vivait autrefois comme des
sentiments moraux instinctifs dans les humains
sera élevé en pleine conscience, dans la
clarté de la lumière par le fait que sera la
science de l’esprit.
19
Ainsi, on peut comprendre que, tout de suite à
l'époque où l'humanité est sortie d'une vie
plus instinctive de l'âme et s'est d'abord
formée unilatéralement dans le domaine de la
connaissance intellectuelle de la nature, que
là d'abord - la vie est toujours un mouvement
de marrée haute et basse, un mouvement de
bascule/d’oscillation - le sens qui s’oriente
immédiatement sur ce qui vit moralement en
l'humain recula. Et ainsi, pendant que déjà
d'un côté, sur le domaine de la science de la
nature, l'humain est déjà venu à des triomphes
incommensurablement grands en rapport aux
connaissances, ainsi le sens, le sens
conscient des impulsions morales, reste tout
de suite, pendant cette ère de science de la
nature, jusqu’à aujourd’hui encore, non
soigné/non cultivé. Il s'élèvera lorsque tout
de suite au centre même de la vie de l'âme
viendra cette force pour la connaissance des
mondes supérieurs suprasensibles, qui doivent
vivre dans l'âme, à un autre niveau, dans le
sentiment habituellement moral.
20
Maintenant, la science de l’esprit, telle
qu'elle est pensée ici, amène en l’état ces
représentations sur les mondes suprasensibles.
Certaines de ces représentations ont donc été
communiquées avant-hier ; vous pouvez en
trouver plus dans les écrits déjà mentionnés
et dans d'autres écrits qui s'y rapportent. Si
ces représentations spirituelles-scientifiques
sont reçues par l'humanité de la même manière
que les représentations de science de la
nature, ainsi elles auront une autre
signification dans la vie de l'âme que les
représentations de science de la nature. Ces
représentations spirituelles-scientifiques
sont prises dans des domaines tels de l'âme où
les forces de l'âme apparentées à l'amour
moral sont soignées. Elles œuvrent à cause de
cela à nouveau en retour sur la faculté de
l'humain à aimer et avec cela sur les
impulsions immédiatement individuelles de la
vie morale. Pendant l'ère des abstractions, le
culte des références seulement théoriques sur
l’entièrement abstrait : agis ainsi que les
maximes de ton action puissent devenir un fil
conducteur pour tous les êtres humains –
pouvait seulement, pour ainsi dire, donner une
définition générale, pouvait seulement
implanter un concept général, ce qui est
science de l’esprit, pourra immédiatement
intervenir dans la vie, pourra réchauffer
l'âme immédiatement, afin que dans le cas
individuel/particulier elle affronte la vie
avec compréhension et obtienne l'élan moral de
l'intuition de la vie dans le cas individuel.
Alors de cette science de l’esprit émanera un
tout autre type d'influence morale que d’une
quelque théorie morale abstraite ou d’une
somme de principes moraux. Le résultat sera ce
qui ne rend pas purement l'humain
immédiatement moral dans ses maximes, car on
peut donc quand même le voir dans la vie - je
l'ai déjà dit ici et là et je dois le répéter
encore et encore - : les sermons moraux
n'aident pas beaucoup dans la vie humaine, les
sermons moraux aident en fait justement aussi
peu dans la vie humaine, que la bonne
persuasion n'aide avec un poêle, qu’il devrait
chauffer la pièce si on ne met pas de bois
dedans. Mais si vous mettez du bois dans le
poêle, vous n'avez pas à le persuader, il se
réchauffe et réchauffe la pièce. Tout ce qui
parle : C'est un impératif catégorique que tu
sois un bon humain, que tu te comportes d'une
manière ou d'une autre avec tes semblables,
que tu fasses ceci ou cela - c'est comme dire
: c'est ton devoir, poêle, que tu réchauffes
la pièce, sinon tu ne serais pas un bon poêle.
- On peut quand même s'abstenir de ces
discours moraux et simplement réchauffer avec
du bois, car autrement rien d'autre n'en
sortira. C’est ainsi avec ce qui apparaît
concrètement comme science de l’esprit.
21
Bien sûr, certains considèrent que c'est une
exigence de notre époque de souligner encore
et encore que les humains devraient s'aimer
les uns les autres. - Mais ce n'est qu'un
bavardage inutile, sinon un non-sens, sinon un
simple masque pour le fait qu'on n'a que peu
d'amour humain et qu'on le souligne d'autant
plus. Mais avec cette science de l’esprit,
c'est ainsi : moins elle parle d'amour, moins
on appelle vaniteux le mot amour, plus il
arrivera que les imaginations particulières
des représentations, en ce qu’elles se placent
dans cette âme, en provenant de la faculté
d'amour, allument à nouveau la compréhension,
j’aimerais dire, le talent, dans la situation
individuelle, pour déployer immédiatement le
moral.
22
Ce qu’à cause de cela cette science de
l’esprit a la permission d’espérer, si elle
trouve accès aux humains, c'est qu'elle ne
donne pas purement des maximes morales, mais -
si j’ai la permission de m'exprimer maintenant
de manière triviale - qu'elle soit elle-même
un carburant moral. C'est pourquoi ce qui
s'est desséché sous la pure connaissance de
science de la nature, qui va sur la mort, va
dégeler à nouveau, sera éveillé à la vie tout
de suite par cette science de l’esprit. Et en
rapport à la vie morale de l'humain, on
remarquera que quand a été tenté de tel ou tel
côté d'introduire aussi tout de suite la
pensée de science de la nature dans le monde
moral, cette pensée de science de la nature
sur le domaine moral peut seulement conduire à
des concepts de déclin, parce qu’elle
considère, aussi vis-à-vis de la nature,
seulement la vie en déclin. Mais parce que la
science de l’esprit dans sa quête est
apparentée à la force productive qui s’exprime
dans l'amour, la science de l’esprit sera
aussi en situation d'apporter à nouveau à
l'humanité une moralité productive, notamment
une tâche morale, une mission morale. Elle
apportera à nouveau quelque chose parmi les
humains pour qu'ils ne désespèrent pas à la
question : que devrais-je en fait faire ?
Quelle est ma tâche ? -, mais elle œuvrera
ainsi parmi les humains, cette science de
l’esprit, que les humains en recevront la
stimulation pour faire ceci et cela dans la
vie et par cela seront aussi portés et tenus
moralement par la vie. Ceux qui sont troublés
et accablés seront moins nombreux, ceux qui
tout de suite sont malades de l’âme et par
conséquent aussi physiquement malades, qu'ils
ne savent rien commencer de leur vie, parce
qu'ils n'ont rien dans leur pensée, dans leurs
représentations et dans leurs idées, qui
laisse sourcer vers dehors la tâche morale
sûrement disponible dans leur tâche de vie.
23
Dans la science de l’esprit, sera justement
disponible un savoir, une somme de
particularités qui ne laisseront pas l'humain
vide de la conception de telles tâches de vie,
mais qui le saturera d'impulsion morale, ainsi
qu'il puisse se dire à chaque instant de la
vie : tu as ceci ou cela à faire - et alors ne
trouve aucun temps de ruminer l'âme vide et ne
pas savoir quoi faire de la vie, d'aller ici
ou là dans des sanatoriums pour se laisser
stimuler de l'extérieur dépourvu d'essence,
afin que l'âme soit remplie, alors qu'en
vérité elle ne peut être remplie
fructueusement que lorsque les tâches de la
vie puissent être sorties du fond de son
propre être intérieur et saturées de l'essence
de l'humain.
24
On peut facilement objecter - et maintes
expériences que l'on peut encore faire
aujourd'hui, où vivent lesdits adeptes du
mouvement spirituel-scientifique, le
confirment -, on peut facilement dire
aujourd'hui que l'on ne remarque pas chez ces
adeptes du mouvement spirituel-scientifique
que ces fruits, dont on vient de parler, se
montrent en eux ; au contraire, on trouve que
dans bien des cas, sur le sol où se meuvent de
tels adeptes, se déploie bien en premier en
dépendance à soi et égoïsme, parfois un
égoïsme raffiné, nuancé spirituellement, que
peu d'amour humain est souvent à trouver dans
ces cercles. Cela devrait absolument être
encore admis pour aujourd'hui. Ce qui devrait
se développer doit d'abord se développer à
travers quelques enveloppes et maints
obstacles. Mais dans l’être de la chose repose
que les choses se développent ainsi. C’est
aussi très fondé que quelque chose d'autre
apparaisse au départ. Et ils n’ont pas tord,
ceux qui disent : Oui, la science de l’esprit
trouve donc aussi - j'en ai parlé avant-hier -
que la vie présente de l'humain renvoie à des
vies terrestres antérieures et à des vies
terrestres futures – ce en quoi entre les vies
terrestres reposent toujours des vies dans le
monde spirituel - que dans une certaine mesure
le destin que l'humain vit maintenant malgré
sa liberté est dépendant de ce que l’humain
s’apporte avec lui des vies terrestres
antérieures, et que ce qu'il réalise dans
cette vie terrestre aura à nouveau un effet
sur ses vies futures.
25
Certes, je l'ai entendu, combien des gens
repus, pour lesquels cela allait très bien
dans la vie, quand on leur a indiqué qu'ils
avaient quelque chose devant eux de ceux qui
sont affamés et malheureux, je l'ai entendu,
comment ces humains repus, qui croyaient
cependant être de très bons disciples de
quelque direction de science de l’esprit,
disaient : Eh bien, cela est entièrement
correct ainsi, nous nous le somme gagné dans
la vie antérieure, et lui a gagné sa vie, sa
faim dans l'ancienne vie ! – Ce n’est là
qu’une expression radicale de ce qui se
produit cependant souvent, avec quoi, à partir
de sentiments matérialistes très actifs, les
humains utilisent ce qu'ils reçoivent de la
science de l’esprit pour justifier leurs
sentiments matérialistes. Évidemment, quand on
doit étendre l'individualité humaine au-delà
même de cette vie individuelle entre la
naissance et la mort, quand il faut pointer du
doigt ce qui développe le supra-personnel dans
l'individualité humaine et se développe par
des vies terrestres, alors l'égoïsme peut en
être incité ; tout de suite ainsi que
l'égoïsme théorique est souvent incité par les
nombreux confesseurs de la science de
l’esprit, qui n'ont plus urgent à faire que de
penser qui ils étaient dans leur vie terrestre
précédente. De tels se trouvent donc aussi
très nombreux. Mais ce qui là, repose à la
base est ce qui suit.
26
L'humain passe généralement par deux étapes
avec la science de l’esprit. La première étape
consiste à accepter pour sa propre
satisfaction ce qu'il reçoit de la science de
l’esprit, qu'il y trouve dans une certaine
mesure un désir satisfait qu'elle lui fasse du
bien, du bien pour certains désirs de l'âme.
Il est heureux que lui soit dit quelque chose
avec quoi on peut vivre, il veut quelque chose
pour lui-même, pour sa satisfaction dans
l'âme. C'est la première étape. Elle a
certainement une grande justification, surtout
à notre époque actuelle, où l'on peut
d'ailleurs obtenir moins pour la satisfaction
de l'âme.
27
Mais la deuxième étape est celle où l'on va
au-delà du simple désir, au-delà de ce qui
produit un égoïsme raffiné, qui peut être
remarqué chez tant d'adeptes de la science de
l’esprit, où l'on va au-delà de ce que l'on
veut avoir pour soi, qui satisfait, où l'on
passe à la volonté qui stimule l'humain entier
dans son rapport à la vie, soit infiltré et
imprégné par ce que peut vous donner une
science de l’esprit. Alors toutefois,
l'égoïsme cesse tout de suite, alors sont
remués chez l'humain des mondes qui entraînent
l'humain au-delà de ce cercle étroit, qui
consiste à ruminer sur son âme et dans le
désir que cette rumination trouve sa
satisfaction. Là, l’humain sera alors éloigné
de lui-même et dirigé sur d'autres humains. Et
ce qui peut être décrit comme un sentiment
moral individuel passe dans le sentiment
social, d'où émerge alors l'action morale,
d'où provient ce qui correspond tout de suite
à une exigence fondamentale de notre temps.
28
Nous remuons avec cela quelque chose qui,
toutefois, pénètre profondément dans la crise
de notre temps. En même temps, nous remuons un
domaine dans lequel, malgré qu'il soit si
brûlant, règnent les plus grandes ambiguïtés.
Mais en ce que je passe sur le domaine social,
j'aimerais, en introduisant, souligner
l'aspect le plus important. On aura très
facilement, quand on parle ou entend parler de
l'ascension de l'humain vers une telle
connaissance suprasensible, comme je l'ai
caractérisé avant-hier, la sensation : c'est
quelque chose de très lointain, quelque chose
de complètement étranger à la vie terrestre
ordinaire.
29
Ce n'est pas tout à fait comme ça. Quand on
n'abuse pas de l'expression, on peut dire : le
possesseur de connaissance suprasensible est
justement un voyant. On peut alors avoir
l’opinion qu'il acquiert quelque chose que
tous les autres n'ont pas. Mais ce n'est pas
le cas. Chaque être humain se trouve toujours
dans un domaine - seulement on ne le sait pas
dans la vie ordinaire, que même quand cela
sera prétendu, on ne peut y associer aussitôt
un sens -, chaque être humain se trouve
toujours dans la constitution d’âme, que l’on
doit ainsi laborieusement s’approprier pour un
autre domaine de la science de l’esprit, comme
caractérisé avant-hier, afin qu'on
arrive/vienne à la connaissance suprasensible.
Sur un domaine, on se trouve toujours dans
cette constitution d’âme, sinon on serait
justement simplement aveugle sur ce domaine.
Et ce domaine unique est que ce qui arrive
quand on entre dans un rapport justement
aimant d'humain à humain. L'autre humain, avec
lequel on entre dans un rapport aimant, on le
regarde du même point de vue de l'âme - mais
justement seulement l’humain - duquel on a à
regarder quand on veut avoir des connaissances
suprasensibles. Seulement on doit d'abord
développer la faculté de l'âme pour provoquer
la même situation dans son âme par rapport à
l’autre, qui sera simplement provoquée par
instinct, par la vie ordinaire, quand aimant
on est tient plein de compréhension, avec
intérêt à un autre humain et s’approfondit
avec intérêt dans son type d'âme. Dans ce cas,
où on rencontre un autre humain avec une part
intérieure, avec une compréhension profonde,
avec un véritable intérêt pour sa vie d'âme la
plus intérieure, pour toute sa vie
personnelle/tout son se-vivre, à cet instant
on devient - si j’ai la permission de dire
ainsi - clairvoyant dans la vie ordinaire.
C'est justement seulement attribué à l’humain
dans la vie ordinaire de devenir clairvoyant
dans ce cas ; pour les autres cas, ce n'est
que d'une manière méthodique qu'il doit
d’abord acquérir laborieusement les facultés
correspondantes.
30
Mais pouvoir aller à la rencontre de l’autre
humain plein de compréhension, avec intérêt,
de développer absolument dans la vie la
faculté de pouvoir s'approfondir dans la
particularité de l'autre humain, cela fonde,
malgré toutes les objections actuelles, la
vraie vie sociale. Par conséquent, parce que
c'est fondamentalement la capacité qui doit
être instinctivement présente chez l'humain
s'il veut être en rapport avec l'humain, parce
que c'est la capacité avec laquelle les
recherches les plus significatives de la
science de l’esprit sont amenées en état,
cette science de l’esprit, à son tour, a un
effet sur la vie sociale, sur l'éveil des
sentiments sociaux. Cette connaissance que
l’on doit s’acquérir pour le monde
suprasensible a un effet sur le sentir social,
éveille une réelle compréhension pour le
prochain, pour le semblable. Et c'est ce qui
est le significatif.
31
C'est pourquoi les revendications sociales
sont tout de suite apparues à une époque où,
de l'autre côté, la pensée de science de la
nature célébrait ses plus grands triomphes
avec sa force d'abstraction, avec sa pure
intellectualité. Avant le XVIe siècle, nous ne
trouvons pas que les humains réfléchissaient
de manière approfondie, nommément pas
scientifiquement, sur n’importe quelles
exigences sociales. Toute la vie sociale était
plongée dans l'instinctif. Avec l'émergence
des habitudes de pensée de science de la
nature, commence en même temps la nécessité de
s'approprier des concepts sociaux, de faire
valoir des sensations sociales conscientes. Et
quand nous voyons où les revendications
sociales se produisent de la manière la plus
radicale, dans le prolétariat industriel, d'où
elles émanent réellement, nous constatons que
ce prolétariat industriel a développé toutes
ses habitudes de pensée sur ce qui est apparu
récemment seulement, et d'ailleurs tout de
suite avec l'aide de la science de la nature :
sur la mécanistique moderne, la culture
moderne de la machine et ainsi de suite. Un
résultat de la culture moderne de la machine
est le prolétariat moderne. Ce que, j’aimerais
dire, le prolétariat moderne a vécu au mode de
pensée de science de la nature réalisée
extérieurement, aux éléments de culture
mécanistiques modernes, donc sur un détour du
progrès de science de la nature, cela a
produit essentiellement la manière
particulière de s'orienter intellectuellement
sur l’exigence/la revendication sociale. En ce
qu’a été repoussé tout ce qui peut être
considéré là, tout de suite apparenté avec la
position clairvoyante de l'humain, entre
humain et humain, l'élément social s'est
essentiellement retiré dans ces derniers
siècles. Et parce qu'il s’est retiré, parce
que les instincts sociaux ne sont plus
valables, surgissent les
exigences/revendications sociales
intellectuelles.
32
Maintenant, c'est très particulier avec cette
vie humaine. Quand nous ne la regardons pas
seulement ainsi que nous regardons ce qu'est
l'humain en tant qu’être de corps étant dans
l'environnement physique, mais que nous
devenons attentifs là-dessus par la science de
l’esprit, qu'il est comme âme dans un
environnement spirituel, dont il ne sait rien
seulement par conscience ordinaire, alors
l'être humain entier se partage/se divise
entre monde physique et monde spirituel. Il se
partage d’une manière particulière. Quand nous
regardons tout d'abord sur notre vision de la
nature/façon de voir la nature, sur ce qui se
vit dans la science de nature et sur ce qui
est pendant avec la science de la nature, quel
est là le cas ? Là est l'étrange que toutes
les questions pour ce que donne la science de
la nature, viennent du spirituel. Les
questions viennent donc de l'esprit ; certes,
elles peuvent, comme c'était fait autrefois,
être cherchées et ramenées de l'esprit ou,
comme le font les naturalistes/chercheur de
nature dans les temps nouveaux, elles peuvent
être héritées des temps où elles se sont
instinctivement plantées dans la Gemut (NDT
l’âme tranquille) humaine.
33
Ce que nous observons expérimentalement n'est
que réponse sur le domaine de la façon de voir
la nature. Les questions reposent dans
l'esprit. Les réponses, elles reposent ici,
sur le domaine physique. C'est un contexte/un
pendant très intéressant. Et parce que dans
les temps anciens, dans les temps plus
anciens, était disponible ce que l'on peut
appeler dans une certaine relation une vie
spirituelle atavique et instinctive, ainsi
dans les temps anciens, les questions de
science de la nature étaient nées
instinctivement à partir de l'âme humaine. Ces
questions étaient beaucoup plus englobantes
que celles que, dans les observations de
science de la nature extérieures, dans les
expériences, l'humain pouvait se créer
lui-même comme réponse. La particularité se
présenta que la faculté de ressentir encore
instinctivement les questions se retira. Le
coup d’œil dans des mondes suprasensibles
n'était pas encore disponible, à cause de ce
qu’on ne conservait que l'héritage dans les
questions de science de la nature tout de
suite à l'époque où l'on formait les méthodes
pour l'observation, l'expérience et ainsi de
suite.
34
Qui regarde tout de suite, plein de
compréhension, la science de la nature
d'aujourd'hui, tout de suite les prestations
les plus excellentes sur ce domaine, il arrive
à ce que les façons de formuler les questions
sont toutes héritées des temps très anciens et
deviennent même progressivement de plus en
plus pâles. Et les réponses sont absolument
affectées par ce pâlissement des façons de
formuler les questions. Si la science de
l’esprit n'émergeait pas, qui du monde
spirituel est capable de fournir de nouvelles
façons de formuler les questions pour la
science de la nature, afin que ce que
l'observation trouve à travers l'expérience,
puisse être éclairée de la bonne manière,
ainsi on devrait progressivement connaître une
paralysie complète malgré toute activité
méthodique extérieure dans la vie de science
de la nature, comme on peut déjà le vivre très
clairement de nos jours, quand seulement on a
le sens pour cela. C'est le cas en rapport à
la façon de voir la nature.
35
En rapport à la vie sociale et morale, c'est
le contraire qui est le cas. Là se
manifestent, à l’intérieur du monde physique,
du monde sensoriel, les questions, les
exigences ; et à l’intérieur du monde
spirituel, viennent en premier/alors seulement
d'abord les réponses. Là, l'inverse est le
cas.
36
Or autrefois, l'humain avait une vie de
l’esprit instinctive qui, dans une certaine
mesure, sans qu’il l’occupe consciemment, lui
donnait les réponses de l'esprit aux exigences
que pose la vie sociale, morale, ici dans le
monde physique. Les maximes morales et
sociales que l'humain produisait autrefois
étaient produites instinctivement. L'époque où
ces instincts ont œuvré dans la nature humaine
est révolue. Nous vivons à l'époque où
l'humain doit passer à la conscience, où
l'humain a avant tout avancé en rapport à
l'intellectualité, qui n'était pas encore
disponible aussi pleine de lumière à l'époque
instinctive comme tout de suite maintenant.
Mais cet intellect, dans sa naïveté initiale,
œuvre d'une certaine manière, j’aimerais dire,
instinctivement.
37
Ainsi, en rapport à la vie sociale, sont
apparues tout d'abord les questions sociales,
les exigences/revendications sociales. Et les
réponses ne pourront jamais être trouvées
autrement qu’on s'élève dans le monde du
suprasensible, d'où seules peuvent venir les
réponses. Pour une véritable science sociale,
qui puisse donner les réponses nécessaires aux
questions sociales pressantes du présent,
posées par la vie, nous avons besoin de
l'approfondissement spirituel-scientifique,
car seulement lui arrivera à ces réponses. Et
c'est notre époque elle-même qui confirme ce
qui doit être dit dans cette direction.
38
Nous avons vu passer une terrible catastrophe
de l’humanité au cours des quatre dernières
années et demie. Aujourd'hui, nous voyons
s'étendre sur de vastes étendues de la terre
ce qui provient de cette terrible catastrophe
de la Terre/terrestre, qui contient encore
beaucoup de choses en ses entrailles, qui
laisse les humains regarder vers le proche
avenir avec inquiétude. Celui qui observe ces
conditions/rapports de manière impartiale ne
soulèvera pas une question comme on le fait
habituellement de manière abstraite :
qu'est-ce que cette catastrophe guerrière a
apporté au monde entier sous une forme aussi
terrible ? - Celui qui pense en science de
l’esprit, il pense avec la réalité dans tous
les domaines, il ne pense pas en théories, pas
en abstractions, il désigne partout les
réalités. Ce que cette terrible catastrophe a
effectué se montre dans ce qui désormais est
resté en arrière. Bien plus que quelque chose
d’autre, l’issue temporaire de cette
catastrophe est le retrait d'un voile, et la
vérité apparaît maintenant sous sa forme nue
sur l'Europe centrale et orientale et
volontiers aussi sur d'autres régions. Ce qui
se présente maintenant, ce qui se montre
maintenant dans le chaos social de par la
Terre, oui, ce qui n'était pas là dans le
passé, c'était seulement gardé/maintenu dans
un ordre apparent/d’apparence, c’était
seulement recouvert. La catastrophe a
seulement retiré le voile. Maintenant, se fait
valoir ce qui était recouvert, et nous voyons
ce qui sera maintenant dévoilé. Nous voyons ce
qui vit là comme des revendications sociales
et ce qui crie après des réponses. Ces
réponses ne seront pas données par ceux qui
procèdent d’après le modèle des concepts de
science de la nature - aussi spirituels et
plausibles pour le prolétariat que soient les
concepts marxistes - ces réponses ne seront
pas données par des concepts tels qu’ils
veulent tout de suite être pris seulement de
la vie sensorielle, mais ces réponses pourront
seulement être données à partir des sources de
la vie spirituelle.
39
C'est ce qui vous vient/monte aussi dans
l'observation immédiate, quand on étudie
attentivement et consciencieusement ce qui est
si désespéré en tel ou tel point, parce que la
pure exploitation le propulse, chez tel ou tel
dirigeant, le chaos social actuel vient au
jour. Ces dirigeants du chaos social
d'aujourd'hui, que peuvent-ils seulement avoir
dans la tête ? Ils croient surmonter
d’anciennes classes, mais ils ont seulement
adopté les pensées de ces classes. Ils croient
apporter une nouvelle vie humaine, mais ils le
peuvent seulement avec les pensées qu'ils ont
repris de l'ancienne vie humaine. Karl Marx
lui-même a dit, se moquant des philosophes
qu'ils se seraient toujours seulement occupés
d’aménager la vie par des pensées ; mais il
s’agissait de transformer la vie par des
pensées. – Si cela avait été complet, il
aurait pu faire le pas de la vie physique dans
le suprasensible, ainsi il aurait encore dû
dire autre chose. Mais alors quelque chose de
complètement différent serait encore sorti. Il
aurait alors dû dire : ces pensées qui ont été
posées jusqu'à maintenant sont seulement
appropriées à laisser la vie dans le sensoriel
telle qu'elle est ; si l'on veut transformer
cette vie, si l'on veut vraiment trouver les
réponses aux questions qui se développent à
partir du chaos social, alors on a besoin
d'autres pensées ; car les anciennes montrent
qu'elles ne peuvent transformer la vie.
40
Un esprit tel que Karl Marx aimerait longtemps
maudire ou critiquer les pensées de la
bourgeoisie, la vie de la bourgeoisie. Pour le
prolétariat, c'est bien sûr évident. Et comme
c'est évident pour le prolétariat, on doit
seulement avoir de l'expérience à l'intérieur
là-dedans ! J'ai - si j’ai la permission
d’ajouter ceci, bien que ce soit une remarque
personnelle - travaillé pendant des années en
tant qu'enseignant dans une école de formation
des travailleurs du Parti social-démocrate. Je
sais ce qui a un sens pour le prolétariat
d'aujourd'hui ; j'ai eu l'occasion de savoir
ce qui vit dans ces âmes, ce dont des couches
entières de l'humanité aujourd'hui ne se font
aucune représentation. Mais ce dont il s'agit
vraiment, l'humanité devra aussi apprendre à
le comprendre en premier à travers le
prolétariat. Ce dont il s'agit en réalité,
c’est que nous vivons à une époque qui ne peut
plus s’en sortir avec les vieux instincts dont
s’est écoulée la vie morale et sociale de
l'humain, qui doit beaucoup plus passer à une
connaissance claire et lumineuse des réponses
aux questions sociales et morales, qui montent
ici dans la vie sensorielle, à partir du monde
supra-sensoriel.
41
Avec cela on parvient à nouveau au point de
vue de la réalité qui a été perdu pour
l'humanité, qui croit tout de suite
aujourd'hui se tenir si bien dans la réalité
dans la vie. Il vient parfois à cette humanité
comme quelqu'un qui voit un fer à cheval et
qui dit à quelqu’un : Toi, ce fer à cheval qui
ressemble à un autre fer, c’est un aimant. . -
Oh, dit le premier, ce n'est donc que du fer,
avec lequel je ferre mon cheval. - Il ne croit
pas en la réalité de ce qu'il ne voit pas avec
des yeux. C'est fondamentalement comme ça pour
le monde entier avec la pensée matérialiste.
On croit en un abstrait en croyant tout de
suite regarder dans la réalité. On se tient
loin de la vraie réalité, car à la vraie
réalité appartient ce qui sous-tend les
choses, les processus et les êtres comme la
vie spirituelle, la vie suprasensorielle. Et
on se distancie de la réalité dans ses
habitudes de pensée, dans ses sensations, dans
ses impulsions de volonté, on s’éloigne pour
la vie morale et sociale, quand on ne veut pas
se laisser imprégner par l'esprit.
42
Pendant que les humains vivaient avec des
croyances instinctives, j’aimerais dire, dans
des conditions/rapports clairs/saisissables du
regard qui leur ont montré comment tout ce
dans quoi ils se tiennent, est pendant à la
réalité, ils vivent aujourd'hui dans un ordre
mondial qui est devenu compliqué, dans lequel
ils ne développent pas une fois l'aspiration
pour beaucoup de choses, de chercher le
rapport immédiat à la réalité. Ce qu'est un
produit du sol, ce qu'est le chou ou le blé,
et ce que le chou ou le blé comme marchandise
ont pour signification pour l'humain, l'humain
le sait tout d’abord. Ce que signifie
l'accomplissement du travail humain d'humain à
humain, il le sait encore aussi; ce que
signifie une prestation spirituelle, il le
sait encore aussi parce qu'il veut accepter
des prestations spirituelles pour la
satisfaction de ses besoins de l’âme. Aussi
longtemps que l'humain se tiennent à
l’intérieur du périmètre de telles choses, il
relie les représentations qu'il gagne
là-dessus et ce qu'il fait de la vie en
conséquence de ces représentations avec la
réalité immédiate. Mais la vie est devenue
plus compliquée, et aujourd'hui il y a
beaucoup de choses dans la vie extérieure pour
lesquelles l'humain a à peine encore la
possibilité de penser à comment ces choses
sont pendantes à la réalité immédiate. Aussi
étrange que cela sonne, pour ce qui est le
plus important, c'est le cas. Que sait
l'humain de comment le capital, l’intérêt, la
rente, l'argent lui-même ou même le crédit
sont pendant avec ce qui se passe dans la vie
par le capital, par la rente, par l’intérêt,
par le crédit, par l'argent et dans laquelle
il se tient ? L'humain donne seulement des
pièces d'argent d'une main à l'autre ;
l'humain se sert de l'instruction sur les
intérêts, se sert de la rente pour sa vie. Où
a-t-il aujourd'hui la possibilité de penser à
ce que ça signifie de laisser passer l'argent
d'une main à l'autre, qu’on laisse passer
l'argent d'une main à l'autre, on laisse
passer tant et tant de force de travail humain
d'une main à l'autre !
43
Ou vous n'avez qu'à vous souvenir d'autre
chose pour voir comment les humains ont
aujourd'hui perdu ici leur lien avec la
réalité. Ces économistes nationaux qui sont
les économistes nationaux officiels
aujourd'hui et qui sont souvent si impuissants
dans leur recherche d'impulsions sociales
réelles, qui ont fait un travail si
infructueux, qui se manifeste aujourd'hui tout
de suite par son inefficacité, où il devrait
faire ses preuves et se vérifier dans la vie,
ces économistes nationaux, ils peuvent
justement donner aussi peu une réponse très
claire sur ce qu’est en fait l'argent dans le
processus social. C’est donc une lutte dans la
science économique nationale, ce qu'est
réellement l'argent. Il y a des soi-disant
métallistes et des nominalistes dans la
science économique nationale en rapport à
l'argent. Les métallistes prétendent que chez
l'argent entre en considération la valeur du
métal, de la substance en tant que telle. Les
nominalistes prétendent que purement le nom,
l'évaluation/l’estimation, qui arrive par
l'État ou par d'autres corporations à la pièce
concernée, à l'exclusion de la valeur
métallique, a une signification dans le
trafic/l’échange social. Ainsi, pas seulement
qu’on ne prend pas l’occasion dans ces choses
de poursuivre la réalité avec tout son
sentiment, avec toute sa vie humaine, mais on
ne sait pas du tout une fois en science
comment ces choses sont pendantes dans la
réalité.
44
C'est tout de suite dans ce domaine que se
montre comment le temps presse pour retrouver
la réalité. C'est maintenant ce que la science
de l’esprit peut apporter à l'humain : une
autre sorte de mobilité spirituelle et aussi
de nécessité spirituelle. C'est vrai : la
science de l’esprit, telle qu'elle est
représentée ici, beaucoup d’humains la
trouvent difficile parce qu'ils doivent
s'astreindre, s'astreindre spirituellement ;
et aujourd'hui on n'aime pas s'astreindre
spirituellement. Quand on observe selon la
science de la nature, fait des expériences, on
observe les processus, et la pensée n'est plus
ainsi seulement un accompagnement. Ceci
s'effectue par le biais de processus externes.
C'est ce que nous aimons absolument
aujourd'hui à l'époque du cinéma, où nous
aimons volontiers nous laisser montrer quelque
chose que l’on accompagne seulement avec la
pensée ; on aime, cela aujourd’hui, où on va
volontiers moins à des conférences, telles
qu'on devrait les accompagner ; on aime
beaucoup plus celles où des diapositives
seront présentées, où il ne devra pas tant
être pensé. Certes, la science de l’esprit
exige déjà des efforts, de l'activité de la
vie de l'âme humaine. C'est pourquoi elle
s’embourgeoise si difficilement, c'est
pourquoi elle trouve tant d'opposants,
d'opposants apparents. Mais la compensation
est aussi là, la contre-image est aussi là.
Cette science de l’esprit rend les concepts,
rend le patrimoine d'idées de l'humain mobile,
le rend ainsi qu'avant toutes choses, il a
aussi la volonté de vouloir pénétrer dans ce
qui existe dans la réalité. C’est pourquoi, la
science de l'esprit sera tout de suite en
mesure de pouvoir créer de l'ordre dans ces
domaines du savoir qui, par la pensée
d'aujourd'hui, j’aimerais dire, ne peuvent
venir à rien de correct, notamment dans
l'économie nationale, par exemple, dans la
doctrine d’économie politique/de peuple, en
sciences sociales et dans la vie sociale
elle-même. Elle pourra aller les longs chemins
qui mènent de choses telles que l'argent, le
capital, l’intérêt, la rente, le crédit
jusqu’à la réalité dépourvue de reste.
45
Aujourd'hui, il y a certes beaucoup de gens
qui disent : Quoi, ce que devrait la science
de l’esprit, cette science de l’esprit élevée
et sublime, qui devrait seulement planer dans
les choses spirituelles, elle devrait viser
quelque chose d'aussi matérialiste que la
compréhension pour le capital et l’intérêt et
la rente et le crédit, et ainsi de suite ?
Cela devra donc être tout de suite surmonté,
de cela il faut tout de suite sortir quand on
atteint la sublimité des hauteurs
spirituelles. - Cela aimerait être tout à fait
correct d'un côté, mais d’après un de ces
côtés, où c'est correct, cela satisfait quand
même, au moins pour cette vie sur terre,
seulement des instincts égoïstes ou égoïstes
raffinés de l'humain. Ce dont il s’agit, c'est
que cette science de l’esprit peut tout de
suite être le plus pratique pour cette vie
humaine, que si elle est introduite de la
bonne façon, qu’elle laissera voir au travers
de la vraie réalité tout de suite pour ces
choses qui sinon planent au-dessus de la vraie
réalité comme réalité apparente/d’apparence.
46
Et ainsi, parce que le temps presse,
j’aimerais indiquer une chose en particulier.
Celui qui connaît aujourd'hui la pensée
prolétarienne - et la pensée prolétarienne
reste toujours la chose la plus importante à
l’intérieur de la question sociale – il sait
qu'une élaboration du marxisme est
particulièrement éclairante pour le
prolétaire, que de ce qui va par le mouvement
prolétarien de par le monde, une demande est
toujours de nouveau discutée dans les formes
les plus diverses. C'est ce que Karl Marx
s’entendit à rendre plausible aux gens qu’il y
a sur le marché mondial des marchandises qui
sont achetées selon l'offre et la demande, et
ainsi de suite. Là règne une certaine loi.
Mais parmi ces marchandises, par l'ordre
social moderne ; il y a aussi une marchandise
très particulière, c’est la main-d'œuvre/force
humaine de travail que l'entrepreneur achète.
D'autres gens ont d'autres marchandises qu'ils
transportent au marché et vendent, des objets
comme marchandises qui satisfont les besoins
humains. Celui qui se sent aujourd'hui comme
prolétaire, parce qu'il est dépourvu de
possession, n'a pas de telles choses à vendre;
il a seulement à vendre sa force humaine de
travail. Il l'apporte au marché, elle lui sera
achetée seulement pour autant que tout de
suite nécessaire, pour assurer l’entretien de
sa vie et celle de sa famille. Il reçoit
seulement autant que la société humaine doit
rassembler, pour mener sa vie/vivoter, pendant
que la valeur ajoutée - c'est donc
l'expression marxiste - sera récoltée ou
transférée par les entrepreneurs dans le reste
de la circulation sociale.
47
La sensation qu'il doit apporter sa force de
travail au marché, c'est ce qui vit dans le
prolétaire, c'est ce qu'il veut justement
abolir par l’ainsi nommée socialisation des
moyens de production.
48
Or, cette pensée est une pensée qui, si elle
n'est pas abordée d'un point de vue plus
profond, p4oduira de grands
préjudices/inconvénients (NDT lit : choses
qu’on ne peut porter) moraux. Il devra être
indiqué avec cette force de pensée, qui sera
acquise par le sens de la réalité que donne la
science de l’esprit, que pas de la manière que
cela apparaît chez Auguste Comte, mais d'une
tout autre manière encore, quelque chose
repose comme une tendance dans l’évolution de
l'humanité, qui aujourd'hui en exige le
remodelage de quelque chose d’entièrement
déterminé. C'est en effet ainsi : on peut
encore regarder en arrière dans l'époque
grecque. Nous avons donc suffisamment
expérimenté/vécu - ou aussi pas suffisamment
expérimenté - les bienfaits de cette culture
grecque sur beaucoup d'entre nous, mais cette
culture grecque, elle nous renvoie à
l'esclavage grec, et elle nous laisse alors
penser plus loin à comment l'esclavage
lui-même a progressivement disparu dans
l’évolution humaine. Qu'est-ce qui est donc
passé aux autres humains avec l'esclavage ?
L’humain entier. Presque encore avec la
servitude/le servage (NDT Leibeigenschaft, lit
: la particularité de corps), l'humain tout
entier est passé à l'autre humain. Là,
l'humain tout entier comme esclave a dû passer
à l'autre humain. Cela reposait ainsi dans
l’évolution de l'humanité et correspondait aux
instincts humains d’alors. Et quand on fait
d’un côté l’expérience, que Platon, le grand
philosophe, tient l'esclavage comme
nécessaire, ainsi on doit justement savoir,
que la compensation qui est toujours liée, que
l'esclave, à partir de l’instinct, à partir du
sentiment patriarcal, n'a pas perçu
l'esclavage tel que nous l’éprouvons
aujourd'hui, avec le recul de l’évolution
humaine. A cette époque l'esclavage reposait
justement dans l’évolution humaine.
49
Maintenant, la tendance dans l’évolution est
que l'humain donne/sacrifie de moins en moins
; en tant qu'esclave, il se donnait encore
complètement, puis vient le temps où il
donne/sacrifie son travail, où son travail lui
est acheté d’après la même valeur dont on
achète des marchandises. Comme dans
l'Antiquité/les anciens temps, l'humain s'est
encore livré/donné complètement dans
l'esclavage, et ainsi que l'esclavage a été
surmonté par une nécessité historique, non par
la volonté humaine, ainsi devra aussi être
surmonté que l'humain donne/sacrifie seulement
une partie de son être, son
travail.<<<<<
50
Et ce sentiment que c'est ainsi, que cela
devra être surmonté, cela s'exprime dans la
compréhension du prolétaire envers la théorie
marxiste, toutefois dans un faire valoir très
erroné et unilatéral, de la force de travail,
comme marchandise, et ainsi de suite. Mais ce
qui est vrai, c'est que d'abord l'humain tout
entier, puis cette partie de l'humain, la
force humaine de travail, et maintenant, en
tant que troisième, après quoi l’évolution
aspire, seulement quelque chose d’autre peut
passer d'un humain à l’autre. La vie sociale
ne pourra pas être élevée/relevée, mais
quelque chose d'autre prendra sa place. Une
fois que l'on parle de cet autre, on
comprendra saisir la réalité sociale ainsi que
l'on puisse parler de cet autre, alors on
trouvera la compréhension en ce qu’on aura les
nouvelles pensées qui viennent à la
rencontre/en vis-à-vis de la vie sociale.
51
Cette intuition qui découle de la science de
l’esprit nous dit : Nous nous tenons
immédiatement dans l’époque où la structure
sociale de l'humanité sur Terre veut se
retourner ainsi que maintenant non plus
absolument la force de travail, la force
physique de travail, pourra être amenée en
échange avec un quelque moyen que l'on
donne/sacrifie aussi pour des marchandises,
contre des marchandises objectives, mais que
cette force humaine de travail sera exécutée
librement parce que l'humain sera placé à un
endroit/une position déterminée, poussé dans
une position sociale déterminée et que
l’endroit/le lieu dans lequel il se trouve, se
laisse déterminer par la société humaine et
aussi son temps chosifié/loué pour la société
humaine. D'abord, c'était l'humain tout entier
qui a dû se vendre ou qui a été vendu ; alors,
ce fut la force humaine de travail; et comme
troisième, c'est le lieu et le temps. Cela est
déjà mis à exécution sur certains domaines. Ce
n'est pas ainsi que nous pouvons dire :
Nous-mêmes, qui sommes dans d'autres positions
de la vie qu'un prolétaire, nous
donnons/sacrifions aussi notre force de
travail, nos prestations, une quelque chose
d'autre. Nous ne serons pas payés pour notre
force de travail, mais tout au plus payés pour
le fait que nous œuvrons à un certain endroit
et que nous sacrifions notre force pour
l'humanité d’ensemble pendant/à travers un
temps déterminé. Ce qui n'appartient plus à
l'humain lui-même, ce par quoi l'humain se
tient dans son environnement, son
environnement social, sa position, qui
aujourd'hui est plus ou moins déterminée
seulement chez les fonctionnaires - mais là
cela conduit à d'autres
préjudices/inconvénients – par/à partir de la
structure sociale, ce sera ce qui prendra la
place du paiement et avec cela du
devenir-marchandise de la force de travail.
52
C'est ce qui se révèle à vous lorsqu’on
observe l’évolution de l'humanité à partir des
impulsions spirituelles, comme elle se dépêche
vers le futur. À l’instant où l'on envisage
cela, où l'on parle à partir d'une position
d'autorité et où l'on travaille dans les
institutions, dans les lois, dans la vie
publique, œuvre là où doit être œuvré, dans la
vie publique, alors on œuvrera ainsi que l'on
s'efforce, par exemple, d'atteindre un tel
principe social et qu’alors on rencontrera ce
qui vit dans l’humanité de nos jours comme une
exigence/revendication sociale. Le temps
presse, et je ne peux plus rien citer d'autre
de la science de l’esprit.
53
On peut bien dire que quelque chose d'autre
vit maintenant dans les têtes des prolétaires,
dans les têtes des prolétaires vivent
justement les idées marxistes, ou même dans la
tête des gens à l'esprit révolutionnaire, des
idées similaires à celles des marxistes ;
après tout, on a affaire à ces gens. Oh, non !
Moi-même, très chers présents - je fais encore
cette remarque personnelle à la fin - que j'ai
enseigné pendant des années parmi ces gens, je
n'ai pas été chassé par ces gens, mais contre
la volonté des 400 élèves par quatre envoyés
de la direction. Mais ces leaders, ils ne
seront plus des leaders très longtemps. Ce qui
reste comme un désert après cette catastrophe
guerrière et sur lequel ces dirigeants peuvent
maintenant agir pendant un certain temps, ces
dirigeants le verront disparaître, car ils ne
pourront rien faire de leurs idées. Avec la
confiance dans les dirigeants, la confiance
dans les vieilles idées ira se perdant.
54
Et c'est ce à quoi on aimerait souhaiter voir
venir, qu’alors, lorsqu'il y aura la
possibilité que les oreilles soient aussi là
pour entendre ce qui pourra être annoncé comme
de vraies idées sociales, qu'il y ait alors
suffisamment de gens qui seront enclins à
vraiment porter de telles idées sociales dans
l'humanité, de telles idées sociales qui sont
constructives, fructueuses, au lieu de celles
qui générant de l’exploitation/du pillage -
comme celles de Lénine, Trotsky et autres -
veulent porter destruction et mort sur
l'humanité.
55
C'est ce dont il faut tenir compte avant tout
aujourd'hui. Ce que l'on pourrait expliquer
sur de larges domaines de la vie sociale, je
voulais seulement l’évoquer, pour qu'on puisse
voir en principe comment cette science de
l’esprit, aussi sur le domaine de la vie
sociale, vient au-devant de la demande la plus
importante du présent.
56
En conclusion, j’aimerais encore rendre
attentif sur ce que cette science de l’esprit
veut aussi trouver sur le troisième domaine,
celui de la vie religieuse, ce qui est tout de
suite le but du présent dans ce domaine aussi.
On peut si facilement entendre l'objection des
gens qui apprennent à connaître cette science
de l’esprit, telle qu'elle est pensée ici,
seulement superficiellement : c’est un
mouvement sectaire qui veut établir une
nouvelle religion - et semblable. La science
de l’esprit qui est pensée ici est tout aussi
peu formatrice des sectes que voulant créer
une quelque nouvelle religion. Elle veut être
science, cette science qui est exigée par
l'impulsion du temps lui-même. Elle veut aussi
peu être dilettante, que la science de la
nature à la permission d’être dilettante dans
son domaine, elle ne se tient pas plus en
opposition à la science de la nature, mais,
dans une plus grande mesure encore que les
actuels scientifiques de la nature eux-mêmes,
elle se la place sur le point de vue qui a
tout de suite été inauguré par la direction de
science de la nature.
57
Mais quelque chose d’autre est le cas. Cette
science de l’esprit cherche, conformément aux
exigences du présent - et ces exigences
continueront à se donner toujours de plus en
plus à l'avenir - à comprendre aussi les
besoins religieux de la manière dont ils
doivent maintenant être compris de plus en
plus dans les circonstances nouvelles. La
science de l’esprit veut être la science. La
science éloigne toujours de l'individualité
humaine, même si elle rend l'individuel tout
de suite aussi compréhensible dans les
domaines moral et social, même si elle stimule
tout de suite là, les sources des impulsions
individuelles. Mais comme science même, comme
connaissance, elle rend l'humain désintéressé,
l'éloigne de l'individualité, conduit à ce qui
est complet, universel. Cependant, l'humain a
toujours besoin, pour sa pleine humanité,
d'avoir un rapport individuel immédiat avec le
suprasensible, un rapport qu'il peut vivre
immédiatement et subjectivement. L'humain n'a
pas seulement besoin du pendant avec le monde
suprasensible, ainsi que la science,
l'esprit-science peut lui offrir, l'humain a
besoin du pendant par le culte, le sacramentel
et ainsi de suite avec les fondateurs de
religion et toute l’évolution réelle,
extérieure à travers les décennies et les
siècles, qui sont suspendus aux fondateurs de
religion et aux révélations extérieures. La
science de l’esprit approfondira ce qui vit
dans le culte extérieur, ce qui vit dans les
formes extérieures de confessions, la science
de l’esprit l'approfondira spirituellement,
montrera comment ce qui se révèle
suprasensiblement dans ce qui se manifeste
dans le monde des sens se comporte quand c’est
pénétré par une connaissance suprasensible. La
science de l'esprit préparera donc ainsi
l'humain, dans un sens vraiment moderne, à
avoir des besoins religieux. Mais ces besoins
religieux ne pourront être satisfaits
autrement qu'en ce qu’on regarde sur les
anciennes religions.
58
Ce fut de manière curieuse un cardinal
catholique, Newman, qui prononça la parole
lors de son discours d'investiture à Rome, la
parole étrange qu'il ne voyait aucun autre
salut pour l'Église catholique qu'une nouvelle
révélation. - Le Cardinal catholique montra
avec cela purement qu'il ne pouvait plus
adopter la position de l'humain depuis lors
par rapport à l'ancienne Révélation, car il
annonçait tout de suite ce qui devrait advenir
par la science de l’esprit. Elle prend le
monde dans sa réalité, et elle sait que, bien
que les lois de l’évolution de l'humanité
soient autres que celles de l'être humain
individuel -, de même que des lois se
présentent dans l’évolution de l'être humain
individuel, ainsi aussi dans l’évolution de
l'humanité tout entière. Et ces lois dans
l’évolution de l'être humain individuel sont
telles que ce que l'humain vit à l'âge de 50
ans ne peut être un renouvellement de ce qu'il
a vécu, par exemple, à 25 ans. On ne peut pas
vivre à 50 ans dans la même constitution d’âme
qu'à 25 ans. Pour chaque âge appartient
quelque chose d’autre et dans une autre forme.
59
Maintenant, le développement en cours de
l'humanité est autre chose. Ce n'est pas comme
avec l'être humain individuel, et chercher des
analogies entre l'être humain individuel et le
développement historique est un dilettantisme,
c'est faux. Mais la science de l’esprit trouve
des lois telles que toute l'humanité se
développe, et sait que le fondement de
religions est quelque chose qui appartient à
des âges très spécifiques qui reposent
derrière nous, que dans le christianisme s’est
résumé synthétiquement ce qui a été distribué
dans les autres religions, que le
christianisme en tant que forme religieuse est
en quelque sorte la conclusion des formes
religieuses, qu'on n'a pas à attendre une
nouvelle révélation au sens du Cardinal
Newman, mais qu'on peut seulement comprendre
plus clairement cette révélation dans un sens
plus nouveau, transformée dans un sens
supérieur, qui est apparue dans le
christianisme comme religion parmi les autres
révélations religieuses. C'est tout de suite
parce que la science de l’esprit pense dans le
sens de la réalité et non contre la réalité
qu'elle sait qu'elle ferait quelque chose
d'infaisable si elle voulait fonder une
nouvelle religion. Elle ferait la même chose
que si elle voulait refaire d'un humain de 30
ans, un humain de 50 ans. Car ce dont il
s’agit dans l’évolution de l'humanité, c'est
que de la façon et la manière dont nous nous
plaçons à la révélation religieuse se change
avec le temps, que de nouveaux fondements
intérieurs doivent être créés. Ces nouveaux
fondements intérieurs seront tout de suite
créés par la science de l’esprit pour l'humain
d'aujourd'hui et ses exigences, qui toutefois,
restent encore inconscientes pour beaucoup. Et
ceux qui ont peur de la représentation
officielle de telle ou telle confession
religieuse, ou du moins prétendent avoir peur
que la science de l’esprit puisse rendre les
humains irréligieux, devraient se demander
avant toutes choses une fois s'ils ne
contribuent pas beaucoup plus à
l'irréligiosité des humains que cette science
de l’esprit, qui au contraire ramènera à
nouveau les humains à la vie religieuse dans
le sens vrai, correct.
60
Celui qui veut retenir à un certain niveau
cette vie religieuse comme confession
d'Église, qui ne veut pas que ce qui doit
nécessairement pénétrer à partir de la
nouvelle situation d’âme de l'humain y
pénètre, est beaucoup plus un opposant à la
religion, même s'il apparaît en habit
sacerdotal, que celui qui se demande : Comment
l'humain, dans son être intérieur approfondi,
peut-il aussi développer à nouveau dans son
âme le train qui le conduit à comprendre la
vie religieuse ? - La science de l'esprit
n'est pas une fondation de religion ; elle est
la science de la vie suprasensible. Mais en
étant ceci, elle conduit aussi l'humain à
l’approfondissement de ces instincts qui sont
tout de suite la vie religieuse qui a reculé
sous la pure connaissance extérieure de la
nature qui rendra tout de suite vivante cette
vie religieuse dans les formes les plus
différentes et fécondes dans l'humanité.
61
La science de l’esprit a à contrer tout de
suite aujourd'hui les nombreuses attaques qui
viennent de ce côté, mais qui émanent vraiment
de ceux qui, en réalité, sont peut-être plus
hostiles à la vie religieuse - bien qu'ils la
défendent avec des paroles de leur religion et
de leur confession - que quiconque est
seulement indifférent ; encore moins le
scientifique de l’esprit qui tout de suite
reconduira à la vraie religiosité. On aimerait
toujours donner à ces gens une réponse, que je
vais citer encore à nouveau aujourd'hui que
j'ai été obligé de donner à quelqu'un une
fois. J'ai donné une conférence sur
"Christianisme et Sagesse" dans une ville du
sud de l'Allemagne (NDT Colmar). Il y avait
aussi là deux membres du clergé catholique à
l'intérieur ; ils écoutaient. Ils n'avaient
sinon rien entendu d'autre, seulement cette
conférence ; cela ne leur paraissait pas si
hérétique. Par la suite, ils sont venus me
voir et m'ont dit : « Vous dites des choses
contre lesquelles nous n'avons pas à nous
retourner en tant que représentants officiels
de la religion. Mais ce n'est quand même pas
juste pour vous de le présenter de cette
manière-là. Comme vous le présentez/exposez,
ce n'est compréhensible que pour certaines
personnes. Comme nous présentons la chose,
c'est compréhensible pour tout le monde. -
J'ai dit : Révérend, voyez-vous, je crois,
bien volontiers - car c'est dans la nature
humaine - que vous pensez que chaque être
humain devrait faire la même chose que vous
dans un cas similaire, car cela repose
justement dans la nature humaine, qu'on croit
toujours que comme on le fait, en fait chacun
devrait le faire. Mais si je pense que je le
fais correctement, ou si vous pensez que vous
le faites correctement, il ne s’agit pas du
tout de qui pense avec la réalité, mais il
s’agit de la réalité. Dans ce cas, la réalité
elle-même dicte la réponse à votre objection.
Je vous demande : est-ce que tous les gens
vont encore chez vous à l'église - cela
montrerait que vous parlez pour tout le monde
- ou est-ce que certains d'entre eux restent
aussi dehors ? - Ils n'ont donc pu me dire
rien d’autre que certains d'entre eux
resteraient à l'extérieur. Eh bien,
voyez-vous, pour ceux, dis-je, qui restent là
dehors et qui ont quand même un sentiment
vivant, sain de trouver le chemin du Christ,
pour eux je parle.-
62
C'est ce que dit la réalité, pas la foi
subjective que tout le monde peut évidemment
avoir. Ne nous laissons pas décider, mais
laissons la réalité décider. Cette
connaissance de la réalité, cette recherche
intérieure de la réalité, c'est tout de suite
ce que la science de l’esprit pourra apporter
à l'humanité dans les trois domaines de la vie
morale, sociale et religieuse qui sont
actuellement en guerre. Et peut-être que si on
voit à travers les choses, on pourra se dire :
Cette science de l’esprit a déjà des tâches
tout de suite pour le présent. Et ce n'est pas
un hasard et pas un arbitraire, ce n'est pas
une quelque agitation d'un individu, que cette
science de l’esprit s'installe/se vit juste
dans le présent dans le penser, le sentir et
les impulsions de la volonté humaine. Car on
peut dire d'une certaine manière : le présent
lui-même avec ses expériences difficiles, avec
le destin tragique qui va venir sur l'humanité
et qui porte probablement encore beaucoup de
tragédies sur ses genoux, ce présent, il
montre lui-même qu'un nouveau remède est
nécessaire pour maintes choses. Et il y a
maintes choses - je voudrais l’exprimer à la
fin de ces considérations - pour lesquelles
tout de suite le sens de la réalité, que la
science de l’esprit développe, montre qu'elle
seule peut être le remède et que quand
l'humanité ne trouve pas le courage et pas
l'intérêt de se sauver dans cette science de
l’esprit, on manquera du remède pour beaucoup
de choses.
63
Si on ne veut pas avoir la science de
l’esprit, on ne pourra pas arriver plus loin
en beaucoup de choses. Et à cause de cela,
parce que dans l'humanité on n’est jamais
transposé de prendre son refuge au pessimisme,
mais a la permission et qu'on doit toujours
croire aux bons côtés de la nature humaine, on
est donc autorisé à croire : Parce que
l'humanité a besoin de l'observation de la vie
suprasensible, elle choisira le chemin vers
cette connaissance suprasensible et le
trouvera alors aussi.
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