La science de l’esprit à orientation
anthroposophique, comme je voudrais
la caractériser dans les grandes
lignes
dans ces conférences, n'est pas
jugée par nos contemporains selon ce
qui
résulte de connaissances plus
précises, mais, pourrait-on dire, de
l'extérieur,
selon des connaissances
superficielles, qui forment le
jugement selon certains slogans
à la mode.
Ce sont en particulier deux préjugés, on
pourrait aussi dire des malentendus,
qui se font valoir, à partir de tels
soubassements,
contre la façon
spirituelle-scientifique, pensée
ici, de voir le monde. Le
premier est que cette science de
l’esprit transgresserait la méthode
sérieuse
et consciencieuse, la manière de
rechercher de la façon de voir le
monde en
science de la nature, qui devrait
absolument dominer le temps nouveau,
la nouvelle
mentalité humaine de la
connaissance, qui s'est accéléré de
triomphe en
triomphe dans le temps nouveau et
qu’on n’aurait justement pas la
permission de
transgresser.
Certes, si cette science de l’esprit pensée ici
n’était pas capable de se justifier
devant la façon de voir le monde en
science
de la nature, on devrait la
condamner. C'est pourquoi cela doit
être une des
questions qui doivent être soulevées
ici aujourd'hui : Comment la façon
scientifique-spirituelle
de voir le monde dans la direction
représentée ici peut-elle être
justifiée devant
la science de la nature
d'aujourd'hui, devant la vraie et
véritable science de
la nature ?
Un autre préjugé du même genre, mais qui est
étroitement pendant à ce qui vient
d'être caractérisé, est que cette
science de
l’esprit conduirait dans les
ténèbres, dans les troubles de la
constitution mystique
de l'âme, de la façon de voir le
monde. Il devrait ressortir des
considérations
d'aujourd'hui que, justement ainsi,
le premier préjugé est tout aussi
infondé
que le second, car c'est de cela que
nous voulons partir en introduisant.
Tout le chemin que cette recherche doit
parcourir, qui mène à la science de
l’esprit considérée ici, il a avant
toutes
choses, j’aimerais dire, à passer
par deux portes de la connaissance.
Et on ne peut
en fait pas vraiment entrer de
manière correcte dans ce qui est
pensé ici quand
on n'a pas franchi/passé ces deux
portes. L'une des portes est à
caractérisée
par le fait que le chercheur de
l’esprit doit vraiment s'être
réellement tenu à
l'intérieur de toute l'attitude, de
toute la manière de penser et de
recherche,
qui dans le sens actuel conduit à la
connaissance de la nature, mais
qu'il ne s'est
pas seulement tenu à l'intérieur de
cette manière de la recherche, mais
que s’est
aussi présentée à lui une expérience
importante, pleine de signification
avec
cette recherche. Pour la plupart qui
s'occupent de science de la nature,
la
science de la nature reste donc en
fait maintenant justement une
science,
quelque chose que l'on a comme
savoir, avec quoi on croit pouvoir
pénétrer dans
tel ou tel domaine de l'existence/de
l’être-là.
Pour le chercheur de l’esprit, la connaissance
de la nature n’a pas la permission
de rester cela. Pour lui, il s'agit
de ce que,
j’aimerais dire, il aurait essayé
intérieurement selon l’âme : Quel
type
d'instrument approprié ou inadapté
sont les représentations de science
de la
nature lorsqu'il s'agit de pénétrer
dans les soubassements de
l'être-là/existence
? Dans une certaine mesure, il doit
avoir appris - si j’ai la permission
de
m'exprimer de manière triviale - le
maniement de la pensée de science de
la
nature et il a dû essayer cette
pensée de science de la nature selon
les
directions les plus diverses d'une
manière consciencieuse, enfin, je
veux justement
dire : Comment est-il ou non bon de
pénétrer dans ce qu'est la nature
extérieure elle-même ?
Maintenant on peut dire que dans le domaine de
la science de la nature elle-même
des personnalités sont apparues qui
se sont occupées,
plus ou moins consciemment, de
répondre à la question : Jusqu'où la
recherche de
science de la nature conduit-elle
l'humain en rapport aux grandes
énigmes de la
connaissance ? - Et toujours de
nouveau et de nouveau doit être
rappelé au fameux
discours prononcé dans les années
soixante-dix par un grand
naturaliste/chercheur
de la nature, un grand
physiologiste, Du Bois-Reymond, sur
les limites de la connaissance
de la nature, par lequel il voulait
démontrer que justement la
connaissance de la
nature devrait atteindre à une
certaine limite, à savoir une limite
qui est en
fait très proche des aspirations
humaines. Du Bois-Reymond expliquait
à
l'époque que, certes, la recherche
sur la nature était en situation
d'intégrer
les pendants des phénomènes naturels
dans certaines lois et de trouver
derrière
ces lois des pendant dans le monde
atomistique, cependant, même si on
se
pensait l'idéal de cette
connaissance de la nature réalisé,
on ne pouvait pas une
fois répondre avec elle aux deux
questions limites : Qu'est-ce que la
matière,
qu'est-ce que la substance ? - et
l'autre : Qu’est aussi seulement la
sensation
la plus simple, l'expérience d’âme
la plus simple ?
Devant ces deux questions, Du Bois-Reymond
pensait
à l'époque que l'observation
scientifique devait faire halte. Et
puisqu'il
était de la façon de voir que la
considération de science de la
nature était la
seule véritable scientifique, ainsi
il pensait que l'humain ne pourrait
jamais
parvenir à la moindre connaissance
en ce qui concerne les deux
questions
indiquées, donc pas non plus en ce
qui concerne la vie de l'âme humaine
et ce
qui se tient derrière la nature,
qu'il n'y a pas seulement des
limites à la connaissance
de la nature, qu'il y aurait
absolument des limites à la
connaissance humaine.
Ce qui s'est formé là comme un jugement chez Du
Bois-Reymond et bien d'autres - je
ne le cite qu'à titre d'exemple - à
partir
d'une certaine spéculation logique,
cela doit avoir été mis en
pratique/transposé
dans la vie chez le chercheur de
l’esprit. Dans une certaine mesure,
le chercheur
de l’esprit, si j’ai la permission
de me servir de l'expression, doit
avoir vécu
tous les espoirs avec la
connaissance de la nature et vécu
toutes les
déceptions. Il doit avoir laissé
œuvrer sur soi la connaissance de la
nature ainsi
qu'il a essayé avec elle de
surmonter les obstacles de
l’aspiration humaine à
l’esprit. Il doit avoir traversé
l'amère expérience que tout aussi
strict et
consciencieux qu'on est dans cette
recherche, on arrive quand même à
certains
points par dessus lesquels cette
connaissance de la nature n’arrive
comme
autant de frontières déterminées. Ce
doit être, dans une certaine mesure,
une expérience,
ce qui émerge là dans l'âme du
chercheur de l’esprit. Il doit avoir
appris à butter,
avec les concepts de science de la
nature, à certaines pierres
angulaires qui
se présentent dans l’être-là de
nature.
Maintenant je pourrais citer beaucoup de telles
pierres angulaires, il se laisserait
dire la même chose sur toutes, qui
se
laisse dire sur les choses les plus
simples, sur les concepts de
force/d’énergie
et de matière/substance, par
exemple. On peut, avec ce qu’offre à
l'humain,
comme représentations, la
connaissance de la nature, pénétrer
cette nature
jusqu’à un certain degré. Mais reste
non saisit dans l'image de la nature
que
l'on peut se faire par cela,
toujours ce qui se représente en de
tels mots, comme
force/énergie et matière/substance
et beaucoup d’autre. Je n'irai pas
sur
l'autre. On voit qu'avec les mêmes
méthodes, avec la même manière de
penser, avec
laquelle on pénètre fructueusement
dans l'essence de ce qui est
chimiquement disponible
dans la nature, qu'avec ces
concepts, avec ces représentations,
on ne peut
pénétrer dans ce qui se répand comme
matière, qui comme force détermine
les
phénomènes des manifestations, les
processus de la nature. On se
heurte, pour
ainsi dire à force et
substance. On doit
finalement arriver à la confession :
Plus les représentations de science
de la
nature sont appropriées sur les
domaines accessibles, d’autant plus
elles
deviennent toujours de plus en plus
inappropriées pour ces pierres
angulaires.
Et j’aimerais dire, quand on a assez vécu dans
cet essayer, alors on en arrive à
une certaine problématique. Alors on
se
demande : Oui, quelle est alors la
raison pour qu’on arrive à ces
piliers/piles-
frontières avec la connaissance de
la nature ? - Et là se donne alors à
la vie
de l'âme en recherche que la
condition de base pour butter à ces
pierres
angulaires/piliers d’angle repose
dans l'organisation humaine, dans
l'entité
humaine elle-même. On remarque
finalement : La nature ne fournit
pas certaines
solutions d’énigmes, parce qu’on
devrait soi-même être différent si
de telles
solutions d’énigmes devaient
s'écouler vers vous.
Le cours de pensées que je développe ici devant
vous est entièrement différent de
celui de Kant. Mais je ne peux que
me référer,
en rapport à la différence, à ma
"philosophie de la liberté", qui
vient justement de paraître dans la
nouvelle édition. Cela irait trop
loin si
je discutais en détail de cette
distinction.
Pour le chercheur de l’esprit, il s'agit
d'arriver sur ce que, par une réelle
auto-observation sur ce qu’un
quelque
chose dans l'organisation humaine
nous empêche de pénétrer les piliers
d’angle
exposés. Là se montre tout
d’abord : La même force qui
empêche les humains
de passer ces piliers d’angle, c’est
la force qui nous permet/rend
capable
d'aimer dans la vie ordinaire,
absolument dans tout notre être-là.
Et c'est la
découverte significative faite sur
les chemins que j'ai caractérisés
hier. On
doit dans une certaine mesure, se
poser la question de façon
hypothétique en
tant que chercheur de l’esprit :
Comment un être devrait-il être –
qui alors ne
serait pas humain - qui aurait formé
de telles façons de voir de science
de la
nature telles que, de la même
manière que ce qui est accessible
dans la nature,
aussi ces piliers d’angle se
révèlent aussi dans une certaine
mesure de manière
transparente, transparente
conformément aux représentations ?
Un tel humain devrait avoir une organisation
spirituelle qui ne serait pas
imprégnée de la force de l'amour.
Car si l'on
examine dans l'auto-observation
réelle ce qui apparaît dans cette
expression de
la vie que nous appelons l'amour au
sens le plus large, non seulement
l'amour
pour un quelque être humain, que
nous appelons amour pour chaque
personne
aimable, si l'on examine cette force
spirituelle particulière, ainsi son
caractère est tout de suite que,
dans cette activité d'amour, elle
sera réprimée,
d'abord instinctivement réprimé dans
la nature humaine, cette activité
conforme
à la représentation, doit apparaitre
dans la poursuite d'un phénomène
naturel
ou dans la collecte et
l'expérimentation.
L'amour et la recherche de science de la nature
doivent être deux activités opposées
de la vie de l'âme humaine. Mais la
faculté
d'aimer doit être dans la nature
humaine. L'humain ne peut dans une
certaine
mesure pas, mettre ad acta de côté
la capacité d'amour, pour le temps
où il est
actif en science de la nature. Il
peut s'exprimer d'après un côté
selon ce qui
à mesure de représentation de
science de la nature. Mais ce qui le
rend capable
d'amour est alors aussi en lui. Et
c'est ce qui, dans une certaine
mesure,
ternit, paralyse l'activité à mesure
de représentation à ces piliers
frontaliers que j'ai caractérisés.
C'est une première expérience significative,
une observation intérieure, que le
chercheur spirituel doit avoir fait
sur son
chemin. Certes, on peut dire :
Prouve-le logiquement. - Cette
question se conçoit
aisément. Moins aisé repose alors de
réfléchir sur dans quels cas une
telle
question peut effectivement être
posée. On peut donc aussi ne pas
poser la
question : Pourquoi le taureau
a-t-il des cornes ou le poisson des
nageoires
pour des raisons logiques ? Ces
choses sont d'abord des résultats de
l'observation. Et le chercheur de
l’esprit peut aussi seulement
indiquer sur
l'observation qui se donne sur les
chemins indiqués avec les
expériences tout
de suite de la recherche de science
de la nature.
On peut donc dire : je ne veux pas diriger ma
constitution d’esprit ainsi qu'elle
en vienne à de telles expériences. –
Maintenant
bien, on peut évidemment laisser ça
de côté. Mais on ne peut alors pas
prétendre avoir quelque chose à
décider dans le domaine de la
vérité. Car pénétrer
dans la vérité réelle peut seulement
celui qui a vraiment rencontré de
falaises
telles que les décrites et,
j’aimerais dire, les a contourné.
La deuxième expérience, qui conduit à la
deuxième découverte
spirituelle-scientifique intérieure,
est celle que l'on
fait quand, par exemple, on est
arrivé au résultat que je viens
justement d’expliquer.
Ainsi exprimé, ainsi illustré
comment la science de l’esprit
moderne a à faire
ce que j’ai justement esquissé, sera
toutefois à peine fait sur un autre
champ.
Mais instinctivement, plus ou moins
consciemment ou inconsciemment, les
gens
sont quand même arrivés sur comment
la vision de la nature est un
instrument dans
une certaine mesure inutilisable
pour pénétrer dans les secrets de
l'existence/de
l’être-là. Alors ils se sont
détournés de cette façon de voir la
nature et ont
essayé d'explorer ces secrets sur
d’autres chemins, à savoir sur des
chemins
mystiques, sur le chemin de
l'auto-observation intérieure, de
l'expérience
intérieure de soi. De même que le
chercheur spirituel doit bien
connaître ce
qui peut être expérimenté par la
façon de voir de science de la
nature, ainsi il
doit bien connaître ce qui se donne
sur le chemin de l'immersion
intérieure,
mystique. Dans une certaine mesure,
il a dû essayer là aussi : Est-il
possible
d'atteindre les sources de
l'existence/l’être-là en descendant
dans sa propre
vie d'âme, sur le chemin que l'on
décrit souvent comme le mystique ?
Ces
sources auxquelles l'humain doit
donc être lié d'une manière ou d'une
autre, le
concernent elles absolument en
quelque chose ? Sur ce chemin, le
chercheur de
l’esprit traversera aussi des
espoirs, vivra des déceptions et
arrivera enfin
aux résultats importants que
justement aussi peu on peut
atteindre dans son
propre être intérieur sur les
secrets de l'existence/l’être-là par
ce chemin de
l'immersion sombre mystique, tout
comme sur le chemin de la pure façon
extérieure de voir la nature. Là
aussi, se montre à lui, j’aimerai
dire, un mur
contre lequel il butte, toutefois un
mur qui est alors en lui-même, dans
l'âme.
Et à nouveau, il a une tache,
désormais d'examiner ce à quoi en
fait cela
repose qu’aussi sur le chemin de
l'immersion mystique, comme elle
sera souvent appelée,
on n'arrive pas aux sources de
l'existence/l’être-là.
Là pour parvenir à la clarté sur ce domaine,
est en fait nécessaire d'appliquer
sans réserve, vraiment sans réserve,
une mentalité
de science de la nature, de procéder
non avec ces idées délirantes, avec
ces
idées peu claires d'immersion dans
le monde intérieur avec lequel le
mysticisme
procède bien des fois, mais étudier
avec toutes - certes cela n’a pas
toujours besoin
d’être sobre - mais avec toutes les
explorations claires ce monde
intérieur. Explorer
cet intérieur de l'humain n'est donc
pas si facile en fait tout de suite
pour
celui qui aspire à la clarté. Car
cet intérieur de l'humain se montre
souvent bien,
bien compliqué, sous ses propres
coups d’œil. J’aimerais citer un
exemple tiré
de la littérature, de la littérature
de science de la nature, qui est
approprié
pour le montrer. Ce pourrait être
multiplié au centuple, mais pour que
l'on
puisse le vérifier, je voudrais le
citer d'un traité sur le je
subconscient, qui
est paru aux éditions de Bergmann :
"Das subbewußte Ich, sein Verhältnis
zu Gesundheit und Erziehung" (NDT : « Le je subconscient, son rapport à la santé et à
l’éducation ») de Louis Waldstein. Comme je l'ai dit, il
pourrait être augmenté/reproduit
cent fois, je voudrais seulement
exposer un
tel exemple, qui montre à quel point
on doit prêter attention quand on
veut
explorer la propre vie de l'âme, et
à quel point l’illusion/l’erreur est
facile
tout de suite sur ce domaine de la
recherche.
Par exemple, celui qui est parti d'une telle
connaissance de soi avec une
attitude scientifique raconte ce qui
suit à son
sujet : Un jour, il se tenait dans
la rue devant une librairie. Ses
yeux sont
tombés sur un livre sur les
mollusques. Et pendant qu'il lit le
titre de ce
livre sur les mollusques en tant que
naturaliste/chercheur de la nature,
il
doit sourire et rire. Tout d’abord,
il n'a aucune idée de pourquoi ce
titre de
livre sur les mollusques le fait
sourire et rire. Et il faut dire
aussi que
c'est quand-même quelque chose de
très étrange : un scientifique
sérieux de la
nature voit un livre sérieux de
science de la nature dans une
librairie - et
doit rire. Et là, voyez, il lui
vient : Peut-être que si je fermai
les yeux, je
saurai pourquoi je ris. - Il ferme
les yeux et écoute. Entièrement au
loin, se
montrent, à peine audibles, les sons
d'une mélodie qu'il a entendue il y
a des
décennies et sur lesquels il a
appris à danser. Par un orgue de
Barbarie cela
devient audible. Il n'a pas entendu
ces sons depuis des décennies, il
s'en
souvient à peu près. Maintenant, il
ne les a aussi pas consciemment
enregistrés
pendant qu'il regardait le titre du
livre ; mais d'une certaine manière,
ils se
sont précipités devant son âme et
l'ont fait sourire ; d'une manière
entièrement
subconsciente, son âme a été engagée
à se tourner vers les impressions
qu'il a
eu il y a des décennies, qui étaient
bien peu claires. Car il doit
s’avouer à
lui-même : cette fois là, il était
plus attentif à faire ses pas
correctement
lorsqu'il apprenait à danser pour la
première fois qu'à concentrer ses
pensées
sur la mélodie elle-même. Ses
pensées étaient aussi dirigées vers
autre chose
d'insignifiant, car il avait une
partenaire, n'est-ce pas ? Mais tout
cela a eu
un effet sur le subconscient, et il
a dû sourire.
Mais maintenant, prenons l'exemple, qui, comme
je l'ai dit, pourrait être multiplié
par cent, prenons l'exemple au
sérieux. Il
est décisif pour les innombrables
expériences qui ondoient à travers
notre
existence/être-là et nous montrent
combien peu l'humain dans sa
conscience est
pendant à ce qui se passe en bas
dans la vie de l'âme, comment cela
résonne
vers en haut dans cette vie de
l'âme, oublié depuis longtemps, donc
pas
seulement oublié depuis longtemps -
j'ai fait des explications plus
exactes
là-dessus dans mon livre
« Comment obtient-on des
connaissances des mondes
supérieurs ? » - pas seulement
oublié depuis longtemps et devenu
clair une
fois sonne là vers en haut dans la
vie de l'âme, mais aussi ce qui
n'est pas
perçu consciemment. Nous n'avons pas
une fois besoin d'avoir pleinement
regardé
ou écouté ce qu'il y avait là, et
pourtant cela a fait une certaine
impression
et remonte au moment approprié !
Celui qui est un chercheur consciencieux de
l’esprit forme le chemin qui est
indiqué ici avec un premier pas. Il
examine
tout ce qui est disponible là dans
les profondeurs de la vie de l'âme,
et alors
il découvre/vient sur ce que des
mystiques naïfs et de bonne foi sont
souvent
victimes de telles choses. Ces
mystiques naïfs et de bonne foi, ils
s'immergent
dans leur (être) intérieur,
remontent toutes sortes de choses de
leur être
intérieur, qu'ils appellent alors un
sentiment d'être ensemble avec la
source originelle
de l'existence/l’être-là, mais
peut-être que ce sont seulement les
sons
transformés de
l'orgue de Barbarie !
Peut-être que cela viendra en l’état
sur le même chemin qu’est venu en
l’état ce
que je vous ai raconté. Car le
particulier se montre dans la vie de
l'âme, que de
telles réminiscences, de telles
choses qui ont fait une fois une
impression et
qui continuent d'agir, ne remontent
pas seulement, ne se transforment
pas
seulement, purement au sein de notre
organisation elle-même, pas
seulement
comme elles étaient à l’origine,
mais comme quelque chose
d’entièrement
différent. Pourtant, elles ne sont
rien de plus qu'un fait pictural de
ce que
nous avons vécu ainsi. Maint croit
pouvoir transmettre un mysticisme
profond à
partir de son auto-observation, et
ont seulement à faire avec des
impressions
de jeunesse transformées ou du même
genre.
C'est tout de suite sur ce chemin que doit
vraiment procéder la science de
l’esprit la plus soigneuse, car elle
devrait
tout de suite être la plus claire et
non la plus confuse. Je remarque
cela déjà
de manière répétée.
Et c'est ainsi le chercheur de l'esprit vient
alors
à étudier tout de suite ce par quoi,
dans l'âme humaine, ce que l'on a
dans la
vie ordinaire et pleinement
consciente de vie de souvenir, est
pendant avec
toutes sortes de réminiscences
subconscientes de la vie, de
souvenirs
transformés, et ainsi de suite. Et
en ce qu’il poursuit cette voie, en
ce qu’il
procède réellement sur cette voie
avec une attitude/mentalité de
science de la
nature, il arrive à la réponse à la
deuxième question : Quelle est
l'expérience
avec la mystique ? Pourquoi le
mysticisme ordinaire conduit-il à
quelque chose
d'insatisfaisant alors qu’on éprouve
vraiment les forces correctes de la
connaissance en soi ?
Là se montre alors, que justement quelque chose
doit être là en l'humain : tout de
suite comme la force de l'amour doit
être là
en l'humain, qui livre la limite/la
frontière de la science de la
nature, ainsi
doit être là quelque chose en
l'humain qui l'empêche de vraiment
plonger au
plus profond de son propre être,
comme le veut le mystique, dans la
conscience
ordinaire. Car si l'humain - encore
une fois on peut hypothétiquement
poser
cette contre-interrogation - avait
la faculté de descendre sans reste,
de
poursuivre tout ce qui est à
rencontrer sur le chemin dont j'ai
parlé, et ce
que le mystique croit pouvoir
trouver dans l'intérieur humain,
alors l'humain
n'aurait pas l'autre faculté
nécessaire à la vie : à savoir la
force de la
mémoire, la force même du souvenir.
Dans une certaine mesure, les
impressions
de la vie, les représentations de la
vie doivent s'accumuler/bouchonner.
Elles
n’ont pas la permission
d’aller/entrer au plus profond de
notre intérieur. Nous
devons avoir le voile devant notre
intérieur, qui agit comme un miroir
et d'où
nos expériences rayonnent en retour
comme des souvenirs. Et aussi peu
que
lorsque nous nous tenons devant un
miroir, nous voyons ce qui se trouve
derrière le miroir, aussi peu nous
voyons l'intérieur humain qui se
trouve
derrière ce miroir qui amène nos
souvenirs en l’état.
Et ainsi, finalement, celui qui a cette
deuxième expérience en vient à ce
que, pris au fond, tout ce qui est à
atteindre par le chemin de la
mystique ordinaire n’est pas à
utiliser par le chercheur
de l’esprit, parce que c’est
seulement élaboré dans la conscience
ordinaire, s’avère
au fond quand même comme
réminiscence de la vie, souvenir
transformé, ou autre
chose du genre.
Ainsi sont deux points de départ, deux
expériences, qui doivent être vécues
quand on veut être un chercheur de
l’esprit : l'expérience avec la
façon de voir la nature et
l'expérience avec
les réminiscences, avec les
souvenirs transformés. Et de ces
expériences, on obtient,
j’aimerais dire, une certaine
manière de connaitre. Et ces
expériences, si
elles sont faites vraiment
sérieusement, si elles ne sont pas
purement, j’aimerais
dire, théoriquement transmises, mais
apprises, avec toutes les déceptions
qui
sont liées à ces deux expériences,
apprises à connaitre à sa propre
âme, alors
une telle expérience signifie en
même temps la génération d'une force
intérieure. Et cette force vous
amène à suivre le chemin de la
connaissance
d'une autre manière de celle qui
sera suivi avec la conscience
ordinaire.
Justement ce que j'ai expliqué est la base sur
laquelle se construit chaque travail
ultérieur du chercheur de l’esprit,
qui
vise à ne pas vouloir pénétrer dans
le monde suprasensible avec la
conscience
ordinaire - qui doit être la
capacité d'amour et la mémoire pour
la vie ordinaire
– pas vouloir pénétré avec la
conscience ordinaire dans le monde
suprasensible,
que les secrets après lesquels nous
recherchons, doivent se dévoilés ;
mais en
premier de se rapprocher d’une autre
conscience, de former une autre
conscience
pour pénétrer dans le monde
suprasensible avec l'aide de cette
autre
conscience.
Il vient d'être suggéré ici qu'il est
nécessaire de pouvoir aller au-delà
de l'état de conscience ordinaire,
qui est
juste pour la vie quotidienne et
aussi pour la science ordinaire,
vers un autre
état de conscience afin d'atteindre
la vérité que l'humain peut
atteindre. Mais
la plupart de nos contemporains
fuient encore cette exigence. Ils
préfèrent placer
cette exigence comme quelque chose
de fantastique, comme quelque chose
de
passionné/exalté, et tombent par
cela dans une double chose : soit
rejeter la
possibilité de la connaissance des
vérités/réalités supérieures, soit
les
aborder avec la conscience
ordinaire. Il est évident, d'après
ce qui a été dit,
que l'on ne peut pas atteindre un
quelque objectif sur les deux
chemins.
D'une certaine manière, se donnera, tout de
suite à partir de ces expériences,
la nature et l'essence du chemin que
l’on a
à entamer. D'après ce qui a été dit,
qu'est-ce qui ne vous laisse pas
descendre
dans votre propre être intérieur
dans la conscience ordinaire ? C'est
la
mémoire, c'est la force de la
mémoire. Si l'on examine tout ce qui
sous-tend la
capacité humaine de se souvenir de
quelque chose, on découvre comment
la
capacité de se souvenir est liée à
l'organisme humain du corps.
C'est une erreur colossale de Bergson qu’il
pense que la mémoire, au moins une
partie de la mémoire, ne serait pas
liée à
l'organisme humain. La science de
l'esprit montre tout de suite que le
processus de la perception
sensorielle, que nous pénétrons en
pensant, est ordonné
dans le domaine physiologique ainsi
qu'il stimule/presse vers la
mémoire. Que
nous pouvons nous souvenir, cela se
trouve déjà dans le processus de
perception
sensorielle même, qui sera imprégné
conformément à la représentation.
Mais maintenant, tout ce qui conduit à la
mémoire, ce qui donc vise vers la
façon de voir la nature, ne peut,
comme cela
a été montré, conduire en bas à
l'intérieur de l'humain. La question
apparaît
donc : y a-t-il une possibilité de
développer une activité à la mesure
de la
représentation intérieure à l'âme
telle qu’elle n'a rien à voir avec
la
mémoire, qui est, dans une certaine
mesure, retirée/extraite de la vie
quotidienne et sinon scientifique,
qui donc, si elle veut être saine,
doit
toujours faire appel aux souvenirs ?
Peut-être, parce qu'ici le personnel,
subjectif, pourrait avoir une valeur
objective, j’ai la permission
d’enclencher
ici, comme j'y ai moi-même été
conduit il y a plusieurs décennies,
ai été
conduit aux premiers pas les plus
élémentaires, qui alors m'ont amené
à une
recherche supplémentaire de l’esprit
en rapport à cet être de la capacité
de
mémoire.
C'est peut-être une expérience vous étant très
insignifiante de mes années
d’enfance. Mais toujours et toujours
à nouveau, je
devais, pendant mon temps d'école
faire de moi-même la perception que,
bien que
j'ai effectivement fait les
meilleurs progrès dans toutes les
matières qui
tendaient vers les mathématiques ou
la géométrie, je n'avais aucun
talent du
tout- vous savez peut-être ce que
c'est - pour mémoriser des formules
mathématiques. Je pourrais aussi
dire que ce n'était même pas parce
que je ne
m'en souvenais pas, mais je n'avais
aucune envie de pouvoir les
acquérir.
Ainsi, lorsqu'un examen, un travail
d'étudiant, a été fait en ces
choses, les
autres ont fait leurs calculs
algébriquement en fonction des
formules
mathématiques qu'ils avaient
mémorisées. J'avais toujours de
nouveau à
développer aussi ces formules
mathématiques à l'instant à partir
du principe de
base, donc toujours faire la
dérivation entière, et alors je
comptais avec la
formule. Parce que je n’avais pas
compris de conserver ceci en
mémoire, je
devais toujours chercher à avoir
présente la conclusion conforme aux
représentations menant à la formule,
c'est-à-dire, à développer quelque
chose
dans les représentations qui, dans
une certaine mesure, n’appelle pas à
la
mémoire.
Pour moi personnellement, ce fut le point de
départ de ce chemin qui doit
conduire chaque chercheur de
l’esprit à cultiver un
tel travail intérieur à l'âme, qui
conduit alors réellement à un état
de
conscience transformé, que l'on
pourrait appeler : méditation
contemplative,
demeurer dans la vie intérieure à
mesure de représentation de l'âme.
Mais ce
travailler de représentation doit
être organisé de telle sorte que, si
la même
chose devait de nouveau se
présenter, proviendrait dans une
certaine mesure de
la même impulsion, ne soit pas un
travail répété, conforme à la
mémoire, dans le
représenter.
Si j’ai la permission de parler de l’actuel,
ainsi je dois dire à nouveau - vous
voyez, je tiens parfois dix, vingt,
trente
conférences sur les mêmes sujets
dans des lieux différents - : Je ne
serais
jamais en l’état de donner une
conférence à nouveau de la même
manière sur le
même thème. Chacune est différente,
parce que je ne veux en
fait pas le vivre/le traverser ainsi
que je
me souvienne de quelque chose, mais
que dans les moments où j’exprime
les
choses, elles se
produisent/fabriquent aussi vraiment
actuellement. Donc là
aussi, aucun reflété/réfléchi sur ce
qui peut rester à la mesure du
souvenir/de
la mémoire.
Ne me mécomprenez pas, il ne me vient pas de
prétendre que la recherche de
l’esprit consisterait à
débrancher/déconnecter la
mémoire. On rendrait, évidemment,
l'humain inutilisable pour la vie si
on lui prenait
la mémoire. Elle ne lui sera pas
prise non plus s'il forme sa pensée
de manière
à ce qu'il mène dans la vie
ordinaire de l'âme en une telle
activité de l'âme,
qui rend nécessaire d'être produite
toujours de nouveau et à nouveau
nouvelle,
et qui ne réfléchit pas sur le
patrimoine de mémoire. C'est au fond
ce que j'ai
présenté dans les détails les plus
divers de mon livre « Comment
obtenir
la connaissance des mondes
supérieurs », dans ma
« Science secrète »
et dans d'autres livres ; c'est à
cela que peut être aspirer d'une
manière ou
d'une autre par tel ou tel moyen
d’aide à l’âme, mais qui revient
toujours à ce
qui suit : à cette pensée de
laquelle j'ai dit hier, qu'elle doit
en fait
seulement accompagner la vision
extérieur et conduire alors à la
mémoire, si la
vie ordinaire devait être saine, une
autre pensée qui ne vise pas à
produire
quelque chose à la mesure de la
mémoire, mais celle qui vit dans
l'âme d'une
manière toujours nouvelle et
nouvelle, doit toujours être
produite neuve et neuve.
Par cela, l'être humain s’amène en lien selon
l’âme à un tout autre élément que
quand il absorbe seulement ce qui
est à la mesure
de la mémoire. Par cela, l'humain
développe progressivement des
représentations,
une activité représentative, qui
maintenant n'est en réalité pas
seulement
cette pâle activité de
représentation qu’on connaît comme
phénomène
d’accompagnement de la vie ordinaire
ou de la science ordinaire, mais une
vivacité apparaît de proche en
proche dans l’exercice de
représentations telles
que ne faisant pas appel à la
mémoire, une fortification du
représenter qui,
sans qu’on ait de perceptions
sensorielles dans le représenter,
ait des
perceptions oculaires, auditives,
est quand-même aussi vivante que
sinon est
seulement notre vie de l'âme quand
nous avons des perceptions
sensorielles. On
arrive à un représenter, à un pur
représenter, qui est si plein de
force, si saturé,
si vivant, comme sinon l’est
seulement la vie de l'âme,
lorsqu'elle fait face
au monde extérieur des sens, entier
et plein de jus, une pensée,
qui est comme un regard, et un regard, mais un regard produit
intérieurement,
qui est comme une pensée.
Cela peut seulement vous enseigner sur la
nature de la vie humaine réelle. Car
maintenant, quand on a pris en soi
la
possibilité d'avoir un représenter
si visionnaire, c'est maintenant en
premier qu'on
peut comparer ce représenter avec le
représenter ordinaire de la vie
quotidienne et de la science
ordinaire.
Et alors on arrive en premier à ce que la
dernière a elle-même pour essence.
Alors on arrive à se dire : Oui, la
science
de la nature utilise seulement des
représentations telles qu’elles sont
organisées
par leur propre être selon la
mémoire ; elles n'utilisent jamais
ces
représentations qui seront attirées
dans la nature humaine, ainsi que je
l'ai
caractérisé.
Mais alors, quand on développe une telle
pensée, une telle pensée
descriptive, alors on arrive aussi à
cette expérience/ce
vécu qui, dans une certaine mesure,
transperce le miroir dont j'ai parlé
tout à
l'heure en comparaison, qui pousse à
travers, qui pénètre réellement par
dessous la mémoire et peut pénétrer
à l'intérieur de l'humain.
La se montre toutefois : si on arrive dans
la région qui sinon sera couverte
par le miroir de la mémoire, alors
on
rencontre quelque chose qui
touche/bouscule d'une manière
particulière tout d'abord
la conscience non préparée. On
traverse une expérience qui se
laisse seulement
comparer avec l'expérience
personnelle, j’aimerais dire, la
sursaturation, et
on arrive sur ce que quelque chose
vit dans l'humain qu’on peut
seulement trouver
sur le chemin indiqué, que son
propre être intérieur inspire à
l’humain lui-même
une antipathie inconsciente, qui le
repousse continuellement. La force
répulsive doit être disponible là,
comme la lumière sera repoussée par
le
revêtement du miroir. Le revêtement
du miroir se laisse comparer, dans
une
certaine mesure, avec ce qui se fait
valoir là comme un sentiment
subconscient
d'antipathie ou de
sursaturation/sursatiété. On ne
remarque pas cela dans la
conscience ordinaire, parce que
c'est justement un revêtement de
miroir, parce
que ce qui est rayonné en retour, on
l’expérimente/le vit dans la
mémoire.
Mais maintenant, avec la vie de représentation
nouvellement développée, on pénètre
donc vers en bas, et on a à
surmonter cette
antipathie décrite derrière le
miroir de la mémoire. On la surmonte
seulement
quand on ajoute d'autres expériences
à celles décrites, quand on n’essaie
pas
seulement de développer en soi un
tel représenter qui ne prétend pas
être une
mémoire, mais quand on essaie de
développer en soi cette force qui
est disponible
dans une activité humaine de tous
les jours, je pourrais mieux dire,
de toutes
les nuits, mais est disponible de
manière très faible, d'une manière
inutilisable.
Je pense cette activité de l'âme
humaine qui se vit dans le rêve.
Le rêver, l'activité du rêve, est quelque chose
que le chercheur de l’esprit doit
étudier très volontiers, car l'âme
vit
naturellement aussi dans les rêves.
Elle vit, comme chacun le sait,
d'une
certaine manière dans une irréalité
en vivant dans les rêves. Les rêves
ont donc
toujours amenés les humains à
soulever certaines questions
mystérieuses sur la
vie.
Le chercheur de l’esprit ne pourra pas faire
des recherches sur les rêves comme
on l’a fait autrefois d’après le
modèle des
livres de rêves, ni n’aura à faire
des recherches comme le fait la
psychanalyse
moderne, car les deux ne conduisent
pas dans la connaissance de cette
force qui
repose derrière le rêve. Si l'on
peut suivre le rêve, alors il est
toujours
démontré que le corps humain est
impliqué dans chaque rêve. N’importe
comment,
ce sont toujours les processus
corporels qui sont pendant au rêve,
mais des
processus corporels qui s'expriment
d'une certaine manière de telle
sorte
qu'ils dépassent la tranquille vie
de sommeil, se pressent dans la vie
de l'âme
et s'expriment dans une quelque
ambiguïté picturale.
Vouloir prendre ce rêve tel qu'il apparaît dans
ses images, cela ne peut pas venir
au chercheur de l’esprit. Une fois,
après
une conférence d'un psychanalyste,
on m'a demandé : Oui, ce que vous
appelez
l'anthroposophie prend les rêves par
rapport à leur contenu immédiat.
Mais
nous, psychanalystes, nous prenons
les rêves en explorant à partir de
leurs
images ce qui gronde dans le
subconscient. - Je ne veux pas
entrer dans les
détails, mais est à y répondre :
Tout comme le psychanalyste - bien
qu'avec des
moyens insuffisants - ne prend pas
les rêves directement dans leur
qualité
picturale, mais veut explorer
quelque chose derrière eux, le
chercheur de
l’esprit le fait en premier
correctement, mais pas avec des
moyens
insuffisants. Il est clair pour lui,
tout de suite à partir d'une
exploration
de la vie de l'âme humaine
réellement animée par une attitude
de science de la
nature, que la même chose qui se
passe à l'intérieur de l'âme peut
s'habiller
d'images complètement différentes
quand on rêve. Je veux dire : Dans
un rêve,
on monte une montagne et on tombe de
l'autre côté - la même chose peut
arriver
si on rêve qu'on aurait un papier
devant soi, on le perce, on y fait
un trou.
Les images qui apparaissent dans les
rêves ne sont qu'une garniture,
seulement
une doublure extérieure. Et celui
qui cherche le contenu du rêve, le
contenu de
l'image du rêve, n'arrivera jamais
derrière le secret de cette force de
l'âme
humaine qui repose dans le rêve.
Celui seul vient derrière la force
qui repose
dans le rêve, qui peut suivre le
rêve, j’aimerais dire, dans sa
séquence
dramatique - tout à fait
indépendamment de la façon dont il
s'exprime
picturalement - qui peut suivre
comment les tensions et les
solutions ou les
tensions restantes se produisent
dans la vie de l'âme. Elles peuvent
ensuite
s'habiller de différentes images. En
premier une telle pensée, comme je
l'ai
décrite, seule une telle pensée peut
pénétrer dans les régions de la vie
de
l'âme d'où proviennent les rêves
confus/embrouillés dans la
conscience
ordinaire. Parce que la région de
l'organisation humaine qui est
derrière le
miroir est celle à laquelle
appartiennent les rêves.
On plonge dans le domaine qui repose derrière
le miroir, quand on plonge
maintenant dans l'intérieur de
l'homme avec un représenter
entraînée qui ne fait pas appel aux
souvenirs. Car c'est là que l'on
rencontre
la force qui, sinon seulement,
j’aimerai dire, vit embryonnairement
ou
imparfaitement dans les rêves, c'est
là que l'on rencontre cette force de
l'intérieur
humain dans sa vraie forme. Sinon,
ce qui est là-dessous comme la
nature
subconsciente de l'humain est
quelque chose qui, par l'antipathie
subconsciente, frappe vers en haut
dans la conscience, dans la vie de
l'âme et
provoque/effectue ainsi le mirage/la
réflexion de la mémoire. Maintenant,
on plonge
dessous. Et seul ce qui est ainsi
décrit, et non les représentations à
la
mesure de la mémoire, peut plonger
ainsi que l'antipathie sera
surmontée. C'est
l'antipathie qui émousse notre
conscience contre notre propre
intérieur, qui ne
nous laisse pas descendre/arriver en
bas, pour concasser le miroir, pour
pénétrer sous le revêtement du
miroir, dans une région qui s'avère
sinon comme antipathie,
une antipathie inconsciente pour la
vie de l'âme humaine.
Par cela nous développons une force qui est
sinon
aussi disponible dans la vie. Je
l'ai déjà mentionnée aujourd'hui
dans sa
signification pour la vie ordinaire
: cette force qui est la faculté
humaine
d'amour. Sinon, nous apprenons à
connaître cette faculté d'aimer,
j’aimerais
dire dans ses approches, comment
elle s'exprime dans la vie
ordinaire. Mais si
nous pénétrons vers en bas dans
notre propre être intérieur sur le
chemin
indiqué, nous descendons dans ce
domaine avec le représenter non à la
mesure de
la mémoire, alors tout de suite la
force de la faculté s’élève. Et
c'est le
deuxième côté de la vie de l'âme,
que le chercheur de l’esprit doit
former.
La première force consiste en ce qu'il
développe une vie de représentation
qui n'est pas construite sur la
mémoire. L'autre,
c'est qu'il développe une vie
intérieure telle - et cela s'établit
bientôt
comme une vie de volonté, parce que
tout ce qui sera vécu, se vit des
impulsions de la volonté - développe
une vie telle qu’elle augmente
essentiellement la faculté d’aimer.
Pendant donc que sur le domaine sur
lequel on
veut explorer l’esprit, tout de
suite pour cela la mémoire doit être
exclue, la
faculté d'aimer devra être augmentée
dans un degré dont la conscience
ordinaire
ne se fait aucun pressentiment,
parce que cette conscience ordinaire
développe en
règle générale seulement l'amour en
rapport aux êtres extérieurs et aux
choses
extérieures, mais pas en rapport au
spirituel, et le spirituel sera
atteint sur
le chemin dont j’ai justement parlé
qui entre dans l'intérieur humain
par le
bris de la mémoire humaine.
Ainsi, s’établit le fait peut-être
paradoxal
que ce qui est nécessaire pour le
chercheur ordinaire de la nature et
la vie
ordinaire, la faculté de mémoire et
la faculté d'amour, sur le chemin
qu’a à
emprunter la recherche de l’esprit,
se forme ainsi que la vie de
représentation
doit d'un côté, entrer dans une
région où la mémoire ne peut être
revendiquée,
mais la vie de volonté doit entrer
dans une région où la faculté
d'amour sera essentiellement
accrue.
Par cela, l'humain pénètre dans ces domaines
qui, autrement, reposent au-delà des
frontières de la science de la
nature.
S'il développe ce dont j’ai parlé,
justement d’après les deux côtés de
la
nature humaine, alors il ira au-delà
de ces falaises qui s’avèrent aux
piliers
d'angle.
Ce qui se présente sinon seulement comme un
contexte/pendant naturel, sera
découvert dans une certaine mesure.
Mais on
arrive alors non aux atomes, on
n'arrive pas à la substance
hypothétique, la
matière dont sera sinon parlé ; on
arrive au suprasensible, à l'esprit,
en ce
qu’on regarde, explore la nature. On
arrive par cela à l'esprit qui vit
derrière la nature et dans la
nature, on se réveille dans une
certaine mesure.
Car c’est un réveil en rapport à la
conscience ordinaire, ce que j’ai
justement
décrit.
De même que l'humain - je peux le
dire à la manière d’une comparaison
- peut
vivre dans un sommeil terne ou une
existence de rêve et ensuite se
réveiller à
la conscience ordinaire de jour, de
même ce que j'ai décrit est un éveil
supérieur, un éveil ainsi que
vis-à-vis de l'expérience que l'on
traverse avec le
représenter, avec la volonté, comme
je l'ai décrit, la vie ordinaire
éveillée est
ainsi comme sinon la vie rêve
vis-à-vis de cette vie éveillée.
J'aimerais poursuivre davantage la comparaison,
notamment en rapport à une chose.
Chaque conscience saine voit le rêve
comme
une somme d'images, et elle sait :
en sortant du rêve et en entrant
dans la
réalité ordinaire, elle sort du
monde des images justement dans la
sphère de
l'être. Dans le rêve, le monde
habituel de l'être devient un monde
d'images.
Ainsi celui qui est devenu un
chercheur de l’esprit commence à
faire face au
monde qu'il expérimente/vit
maintenant dans la conscience
suprasensible, dans
la conscience suprasensible
éveillée. Il sait que ce monde
ordinaire, que nous
regardons avec les yeux, entendons
avec les oreilles, percevons avec
les autres
sens, devient pour lui un monde
d'images pour l'expérimenté/le vécu
suprasensible.
L'ensemble de la nature devient un
monde imagé pour l'expérimenté
suprasensible,
comme le monde onirique/du rêve est
sinon un monde imagé pour l’être de
vie
sensorielle ordinaire et extérieure.
Là s’établi qu'en fait le cours de
la récente
recherche de la nature avec toutes
ses grandes et énormes conquêtes -
parce que
le chercheur de l’esprit se place
dans une manière d’acceptation et
non de
négation à la recherche de la nature
- que toute cette recherche moderne
de la
nature est en fait seulement devenue
grande parce qu’elle se limite à
donner une
nature d'image, ne veut pas pénétrer
avec les moyens qui sont à sa
disposition
dans ce qui est comme secret
derrière les images.
A nouveau, j’aimerais illustrer par une
parabole comment on arrive à cette
volonté dont j'ai dit qu'il s'agit
d'une
augmentation/élévation de la faculté
d'aimer, par une comparaison, une
comparaison très simple,
élémentaire, mais qui peut ensuite
être de plus en
plus développée : on ne sait
généralement pas que ce que nous
appelons
l'écriture de l’humain, quand on
regarde vers des humains différents,
deux
activités entièrement différentes.
Ces observations psychologiques plus
fines en
rapport à l'écriture sont faites par
très peu d’humains. Quand l'un
écrit, ainsi
cette écriture n'a pas besoin d'être
tout à fait la même que lorsque
l'autre
écrit, selon son être intérieur, en
rapport à un certain point. Car il y
a
notamment - et c'est le cas chez la
plupart des humains - de telles
personnes
qui écrivent en formant les lettres
de telle sorte que toute la
configuration
de la lettre, j’aimerais dire,
repose dans le poignet. Et
naturellement, je pense
avec cela plus dans tout ce qui est
pendant avec ça. L'humain a son
écriture ainsi,
mais elle repose dans son
organisation, elle ne se détache pas
de son
organisation.
Je connais d'autres personnes qui écrivent
différemment ; qui écrivent de telle
sorte que l'écriture se détache plus
de
leur organisation ; elles peignent,
pour ainsi dire, en écrivant. Il est
extraordinairement intéressant de
constater qu'il y a des humains qui
peignent
en écrivant, qui ont toujours une
vision de la forme de la lettre, qui
forment
toujours la lettre, qui la
dessinent, qui vivent donc beaucoup
plus
objectivement dans la lettre. Ils
n'ont pas les formes de l'écriture
dans leurs
poignets, mais ils dessinent
l'écriture.
Habituellement, ce sont des gens qui, dans leur
jeunesse, ont montré une grande
faculté d'aimer et qui, dans leur
jeunesse, ont
montré la particularité : Une fois
qu'ils aurait vu un humain qu'ils
appréciaient, ils ont aussi écrit
comme lui, imitant son écriture.
Quand ils
ont commencé à aimer une autre
personne, ils ont peint son
écriture. Ils
avaient donc cette capacité de
vivre, que l'écriture est en fait un
dessin, une
peinture.
Là, on devient attentif qu'une activité
élémentaire complètement différente
de l'humain peut se détacher de
l'humain,
peut entrer davantage dans l'objet,
et que cette entrée dans l'objet est
précisément pendante à la faculté de
l'humain à aimer. La faculté
d'aimer, dont
je viens de parler en tant que
formation de la volonté, se trouve
être la faculté
d'aimer pour l'Esprit, de préférence
formée chez des humains tels qu’ils
n'ont
pas vraiment une écriture
conditionnée par leur organisation,
qui
fondamentalement peuvent toujours
écrire comme ils veulent, vers la
gauche, vers
la droite, dressée, pendante, comme
ils veulent, qui peuvent former les
lettres
d'une manière ou d'une autre. Cela
est pendant avec le pouvoir plonger,
avec le
pouvoir plonger plein d'amour dans
le monde objectif.
Maintenant, ce que j'ai exposé ici pour
l'activité élémentaire de
l'écriture, cela peut devenir réel,
cela peut devenir
ainsi pour l'humain que cela mène
aussi dans des activités
supérieures/plus
hautes. C'est ce qui repose sur le
chemin que j'ai pensé en montrant
qu'au représenter
qui ne fait pas appel aux souvenirs,
doivent s’ajouter ces impulsions de
volonté qui grandissent dans une
certaine mesure ensemble, avec
l’objectivité
extérieure.
C'est à nouveau ce qui dans le chercheur
de
l’esprit, j’aimerais dire, doit
s'éduquer à un haut degré. Alors,
pour lui, ce
qui est sinon œuvre grossier,
robuste pour la conscience
ordinaire, cela devient
pour lui le monde vers l’image en ce
qu’il se dévoile dans sa vérité, et
il
pénètre alors en vérité à travers
dans le suprasensible.
Il en ressort donc quelque chose que j’aimerais
caractériser de la manière suivante
: il y a aujourd'hui un philosophe
que je
dois beaucoup apprécier d'un certain
côté, même si je ne peux en fait
être d'accord
avec rien de ce qu'il dit. Mais
c'est un philosophe qui s’est tout
de suite
bien occupé avec la réponse à la
question : Que peut réellement
savoir l’opinion
de science de la nature sur le monde
? - Et il a répondu à cette question
des
plus différents côtés. C'est le
philosophe Richard Wähle. Ce
philosophe, j’aimerais
le présenter comme un représentant
non seulement de la façon dont
beaucoup
pensent, mais aussi pour la façon où
la pensée du temps tend absolument,
tout
comme j'ai présenté hier les
philosophes non pas comme les
enseignants de
l'humanité, mais comme ceux qui
présentent certains symptômes du
temps. Ce
Richard Wähle a essayé d'apprendre
les visions modernes du monde telles
qu'il
les connaît - il ne connaît pas la
science de l’esprit et ne voudra pas
apprendre
à la connaître -, il a essayé de
demander aux visions moderne du
monde: Que peux-tu-
apprendre sur la vraie réalité ? -
Et il en est venu à dire : Nulle
part, si
nous regardons le monde selon un
modèle de science de la nature, nous
arrivons
à reconnaitre le plein de force, ce
qui cause/provoque les processus ;
mais
nous apprenons seulement à
reconnaître la séquence des
processus, la formation
d'un processus à partir de l’autre.
Mais ce qui se presse dans un
événement, ainsi
que l'autre puisse devenir, le
prenant force, les facteurs
primordiaux, comme les
appelle Wähle, on n'apprend pas à
les connaître. Et ainsi vient alors,
en ce
qu’il tente consciencieusement de
répondre à la question : Que peut-on
avec la
recherche sur la nature ? – ainsi
vient ce Richard Wähle, qui est un
professeur
d'université de l'époque actuelle, à
la façon de voir que cette façon
moderne
de voir ne donne en fait
maintenant pas
vraiment une image de vérité, une
image de réalité du monde extérieur,
mais
qu'elle donne ce qui n'est pas
réellement dans la réalité de la
nature, mais un
spectre de la nature.
Et tout de suite, plus l'idéal de
science de la nature est
accompli/réalisé, d’autant
plus fantomatique devient ce qui est
disponible maintenant dans l'image
de la
nature. Richard Wähle, dans son
"Über den Mechanismus des geistigen
Lebens" (Sur le mécanisme de la vie
spirituelle) dit qu'on ne peut
arriver
à rien d'autre qu’à cette
vision/façon de voir fantomatique.
Maintenant, cela lui donne, j’aimerais dire,
pour
ainsi dire la condamnation de tout
effort philosophique. Il est
philosophe, et
il a porté un jugement particulier
sur la philosophie non seulement du
présent,
mais aussi sur la philosophie du
passé. C'est toutefois un fait
étrange, que le
représentant officiel de la
philosophie dans une université
porte le jugement
que je veux mentionner tout de
suite, sur la philosophie, donc sur
son propre
métier, pour ainsi dire. C'est
extraordinairement caractéristique
pour le
présent, mais c'est ainsi. Et c'est
aussi, dans une certaine relation,
tout de
suite comme phénomène, comme fait
extrêmement remarquable.
Ce Richard Wähle regarde ce que la
philosophie, ce qu'il a lui-même
réalisé dans
le domaine philosophique, et dit
approximativement : Dans le passé,
la
philosophie ressemblait à un
restaurant où les cuisiniers et les
serveurs
offraient de la nourriture non
comestible aux invités ; et
maintenant la
philosophie est un restaurant où
cuisiniers et serveurs se tiennent
autour et
n'ont absolument rien à faire. - Il
se réfère donc à ces serveurs, veut
dire
philosophes, dans cet étrange
restaurant du présent et part d'une
question en
certaine relation exacte : Que peut
la science de la nature ? - Et il en
vient
à se placer devant les yeux les
limites de la science de la nature
en dirigeant
son être fantomatique, qui doit
seulement adhérer au côté extérieur,
justement devant
l'âme. Il l'amène à la connaissance
de la nature d’image de toute
connaissance
de la nature. Et c'est absolument un
phénomène significatif dans la vie
contemporaine de l’esprit.
La science de la nature, tout de suite
lorsqu'elle se reconnait bien
elle-même, tend à reconnaître
toujours de plus en
plus qu'elle fournit en fait
seulement des images, que ce qu'elle
appelle
nature est seulement une image d’une
quelque chose.
Celui qui est aujourd'hui un penseur
consciencieux
de science de la nature ne vient pas
au monisme fou, mais à la
reconnaissance
de la qualité picturale de toute
connaissance de la nature.
D'innombrables
témoignages à ce sujet pourraient
déjà être donnés aujourd'hui en
prenant ces
considérations qui ne se livrent pas
mesquinement au processus
épistémologique de
science de la nature, mais qui
essaient consciencieusement de
répondre à la
question : Jusqu’où la science de la
nature est-elle un instrument
approprié
pour la connaissance de la vérité et
de la réalité ? – Là est d'un côté
aujourd'hui ainsi, que la science de
la nature atteint à ses limites. Et
plus
elle s'éduquera, cette science de la
nature, plus son idéal sera rempli,
d’autant
plus elle viendra tout de suite par
elle-même, par la poursuite
consciencieuse
de son propre être, à la
reconnaissance de sa picturalité.
Et de l'autre côté, nous avons le cours de la
recherche de l’esprit, qui vient à
développer une telle connaissance en
l'humain,
qui pousse vers l’avant au-delà de
l'image à la réalité. La science de
la
nature montre : Ce que je peux
trouver, est image. - La science de
l’esprit :
En formant une conscience supérieure
sur les chemins qui sont très
exactement
appliqués, tu montres que ce qui
existe dans la conscience ordinaire,
pour la
conscience ordinaire et pour la
science ordinaire, a une nature
picturale, et
que tu trouves seulement le réel
quand tu vas vers dehors par-dessus
la nature.
Comment la science de l'esprit pourrait-elle
être mieux justifiée devant la
science de la nature que par le fait
que la
science de l'esprit amène
d’elle-même l’évolution humaine à
reconnaître ce qui,
d’elle-même comme son résultat,
quand elle se comprend elle-même,
doit trouver la
science de la nature elle-même.
Non pas les mots, mais les faits que la science
de l’esprit produit dans l'âme
humaine, ils coïncideront avec ce
qui découle de
la science de la nature. Par cela,
se donnera entièrement de soi dans
le
travail en commun, entre les deux,
ce que l'on peut appeler la
justification de
la science de l'esprit devant le
forum de la science de la nature.
C'est justement ce que je voulais suggérer avec
quelques remarques et réflexions
aujourd'hui : Ce qui justifie la
science de
l’esprit devant la science de la
nature, c'est la science de la
nature
correctement comprise elle-même.
Je continuerai le chemin de la culture humaine
de
l’esprit, telle que se le pense la
science de l’esprit, dans les deux
conférences de la semaine prochaine,
dans l'une, en suivant
l'existence/l’être-là
de l'humain de la naissance à la
mort et au-delà de la naissance et
de la mort
dans le cours éternel de l'âme
humaine ; dans l'autre, en montrant
comment la
vie historique, sociale,
moral-religieuse se comportent du
point de vue de la science
de l’esprit. Mais il y a quelque
chose qui, j’aimerais dire, doit
passer à
travers la conscience, que le
spiritualiste voudrait transmettre à
l'humanité,
comme un ton fondamental, comme un
fait fondamental vis-à-vis de la
recherche de
la nature, qui se situe avec droit
ainsi dans le temps comme elle le
fait. Ce
ton fondamental peut être exprimé de
la façon suivante : quand la science
de la
nature se comprend d'elle-même
seulement correctement, elle
converge à un point
où elle doit se dire : Ici, je me
tiens à mes frontières, ici, une
autre chose
est exigée.
Maintenant
bien, cette autre
chose donnera la science de l’esprit.
Elle ne paraîtra donc pas justifiée
par
elle-même, mais par la science de la
nature devant la science de la nature
elle-même. |
Anthroposophisch
orientierte Geisteswissenschaft, wie
ich sie in Umrissen
in diesen Vorträgen charakterisieren
möchte, wird von unseren
Zeitgenossen
zumeist nicht beurteilt nach
demjenigen, was sich aus genauerer
Kenntnisnahme
ergibt, sondern, man möchte sagen,
von außen her, nach oberflächlicher
Kenntnisnahme, welche nach
irgendwelchen Schlagworten das
Urteil bildet.
Insbesondere aus solchen
Untergründen heraus machen sich zwei
Vorurteile,
man könnte auch sagen,
Mißverständnisse gegen die hier
gemeinte
geisteswissenschaftliche
Weltanschauung geltend. Das eine
ist, daß diese
Geisteswissenschaft verstoße gegen
die ernste, gewissenhafte Methode,
Forschungsweise der
naturwissenschaftlichen
Weltanschauung, welche die neuere
Zeit, die neuere menschliche
Erkenntnisgesinnung durchaus
beherrschen müsse,
welche von Triumph zu Triumph in der
neueren Zeit geeilt sei und gegen
die eben
nicht verstoßen werden dürfe.
Gewiß, wenn diese hier
gemeinte Geisteswissenschaft nicht
in der Lage wäre,
sich zu rechtfertigen vor
naturwissenschaftlicher
Weltanschauung, man müßte sie
verurteilen. Deshalb wird dieses
eine der Fragen sein, die heute hier
zur
Sprache kommen müssen: Wie ist
geisteswissenschaftliche
Weltanschauung in der
hier vertretenen Richtung vor der
Naturwissenschaft der Gegenwart, vor
wirklicher, wahrer Naturwissenschaft
zu rechtfertigen?
Ein anderes,
gleichgeartetes Vorurteil, das aber
eigentlich innig mit dem
eben charakterisierten
zusammenhängt, ist das, daß diese
Geisteswissenschaft
führe in die Dunkelheiten, in die
Trübnisse mystischer
Seelenverfassung,
Weltanschauung. Aus den heutigen
Betrachtungen soll hervorgehen, daß
ebenso das
erste Vorurteil unbegründet ist wie
das zweite, denn davon wollen wir
einleitend ausgehen.
Der ganze Weg, den jene
Forschung durchzumachen hat, welche
zu der hier
betrachteten Geisteswissenschaft
führt, er hat vor allen Dingen, ich
möchte
sagen, durch zwei Erkenntnistore zu
führen. Und man kann eigentlich
nicht in
rechter Weise in das hineinkommen,
was hier gemeint ist, wenn man diese
zwei
Tore nicht passiert hat. Das eine
Tor ist dahin zu charakterisieren,
daß der
Geistesforscher wirklich
drinnengestanden haben muß in der
ganzen Gesinnung, in
der ganzen Denk- und
Forschungsweise, welche im
gegenwärtigen Sinne zur
Naturerkenntnis führt, daß er aber
nicht nur in dieser Forschungsweise
drinnengestanden hat, sondern auch
an ihn herangetreten ist ein
wichtiges,
bedeutungsvolles Erlebnis mit dieser
Forschung. Für die meisten, die sich
mit
Naturwissenschaft beschäftigen,
bleibt ja eigentlich
Naturwissenschaft nun eben
Wissenschaft, etwas, was man als
Wissen hat, womit man glaubt, in
diese oder
jene Gebiete des Daseins eindringen
zu können.
Für den Geistesforscher
darf Naturerkenntnis nicht dieses
bleiben. Für ihn
handelt es sich darum, daß er, ich
möchte sagen, innerlich seelisch
probiert
habe: Was für ein taugliches oder
untaugliches Instrument sind die
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen, wenn es sich darum
handelt, in die
Untergründe des Daseins
einzudringen? Er muß gewissermaßen
gelernt haben - wenn
ich mich trivial ausdrücken darf -
die Handhabung des
naturwissenschaftlichen
Denkens und mit diesem
naturwissenschaftlichen Denken nach
den verschiedensten
Richtungen in gewissenhafter Weise,
nun, ich will eben sagen, probiert
haben:
Wie taugt es oder taugt es nicht, um
in das einzudringen, was äußere
Natur
selbst ist?
Nun kann man ja sagen, daß
auf dem Gebiete der
Naturwissenschaft selbst
Persönlichkeiten erstanden sind, die
mehr oder weniger bewußt sich damit
befaßt
haben, die Frage zu beantworten: Wie
weit führt den Menschen mit Bezug
auf die
großen Erkenntnisrätsel das
naturwissenschaftliche Forschen? -
Und immer
wieder und wieder muß erinnert
werden an die Rede, die ein großer
Naturforscher, ein großer
Physiologe, Du Bois-Reymond, in den
siebziger Jahren
gehalten hat, an die berühmte Rede
über die Grenzen des Naturerkennens,
durch
die er darlegen wollte, daß eben
Naturerkennen an eine gewisse
Grenze, und zwar
an eine Grenze, die eigentlich dem
menschlichen Streben sehr naheliegt,
kommen
müsse. Du Bois-Reymond führte
dazumal aus, daß zwar die
Naturforschung in der
Lage sei, die Zusammenhänge der
Naturerscheinungen in gewisse
Gesetze zu
bringen und hinter diesen Gesetzen
Zusammenhänge in der atomistischen
Welt zu
finden, daß aber, selbst wenn man
sich das Ideal dieser
Naturerkenntnis erfüllt
dächte, man mit ihr nicht einmal die
zwei Grenzfragen beantworten könne:
Was
ist Materie, was ist Stoff? - und
die andere: Was ist auch nur die
allereinfachste Empfindung, das
einfachste seelische Erlebnis?
Vor diesen zwei Fragen,
meinte dazumal Du Bois-Reymond,
müsse
naturwissenschaftliche Betrachtung
haltmachen. Und da er der Anschauung
war,
daß naturwissenschaftliche
Betrachtung die einzige wirkliche
wissenschaftliche
sei, so meinte er, daß der Mensch
überhaupt niemals zu irgendeiner
Erkenntnis
in bezug auf die beiden angedeuteten
Fragen, also auch nicht zu einer
Erkenntnis über das menschliche
Seelenleben und über dasjenige, was
eigentlich
hinter der Natur steht, kommen
könne, daß es nicht nur Grenzen des
Naturerkennens, daß es Grenzen des
menschlichen Erkennens
überhaupt
gebe.
Dasjenige, was da bei Du
Bois-Reymond und bei vielen anderen
- ich führe
ihn nur als Beispiel an - aus einem
gewissen logischen Spekulieren
heraus als
Urteil sich gebildet hat, das muß
beim Geistesforscher ins Leben
umgesetzt
sein. Der Geistesforscher muß
gewissermaßen, wenn ich mich des
Ausdrucks
bedienen darf, alle Hoffnungen mit
dem Naturerkennen erlebt haben und
alle
Enttäuschungen erlebt haben. Er muß
das Naturerkennen so haben auf sich
wirken
lassen, daß er mit ihm versuchte,
die Hindernisse menschlichen
Geistesstrebens
zu überwinden. Er muß durchgemacht
haben die bittere Erfahrung, daß man
eben,
so streng und so gewissenhaft dieses
Forschen ist, doch an gewisse Punkte
herankommt, über die dieses
Naturerkennen als über bestimmte
Grenzen nicht
hinwegkommt. Es muß gewissermaßen
Erlebnis sein, was da in der Seele
des
Geistesforschers auftaucht. Er muß
gelernt haben, sich zu stoßen mit
den
naturwissenschaftlichen Begriffen an
gewissen Eckpfeilern, die sich
darbieten
im Naturdasein.
Nun konnte ich viele
solcher Eckpfeiler anführen, es
würde sich in bezug
auf alle dasselbe sagen lassen, was
sich über die allereinfachsten
Sachen sagen
läßt, über die Begriffe von Kraft
und Stoff zum Beispiel. Man kann mit
dem, was
Naturerkenntnis an Vorstellungen den
Menschen darbietet, diese
Natur bis
zu einem gewissen Grade
durchdringen. Aber unbegriffen
bleibt in dem Bilde der
Natur, das man sich dadurch machen
kann, immer dasjenige, was sich in
solchen
Worten repräsentiert, wie Kraft und
Stoff und vieles andere. Ich gehe
auf das
andere nicht ein. Man sieht, daß man
mit denselben Methoden, mit
derselben
Denkweise, mit welcher man gerade
fruchtbar in das Wesen des chemisch
Vorhandenen in der Natur eindringt,
daß man mit diesen Begriffen, mit
diesen
Vorstellungen, nicht in solches
eindringen kann, das sich als Stoff
ausbreitet,
das als Kraft die Phänomene der
Erscheinungen, der Vorgänge der
Natur bedingt.
Man stößt sich sozusagen an Kraft
und Stoff. Man muß zuletzt zu dem
Bekenntnis
kommen: Je geeigneter die
naturwissenschaftlichen
Vorstellungen auf den
zugänglichen Gebieten sind, desto
ungeeigneter werden sie immer mehr
und mehr
für diese Eckpfeiler.
Und ich möchte
sagen, wenn man genügend erlebt hat
in diesem Probieren,
dann kommt man zu einer bestimmten
Fragestellung. Dann fragt man sich:
Ja, was
ist denn eigentlich der Grund, warum
man mit dem Naturerkennen zu solchen
Grenzpfeilern kommt? - Und da ergibt
sich denn dem forschenden
Seelenleben, daß
die Grundbedingung für das Anstoßen
an solchen Eckpfeilern in der
menschlichen
Organisation, in der menschlichen
Wesenheit selbst liegt. Man merkt
zuletzt:
Die Natur gibt gewisse
Rätsellösungen nicht her, weil man
selbst anders sein
müßte, wenn solche Rätsellösungen
einem zufließen sollten.
Der Gedankengang, den ich
hier vor Ihnen entwickle, ist ganz
wesentlich
unterschieden von dem Kantschen.
Aber ich kann bezüglich der
Verschiedenheit
nur auf meine, jetzt in der
Neuauflage eben erschienene
«Philosophie der
Freiheit» verweisen. Es würde zu
weit führen, wenn ich diese
Unterscheidung
ausführlich auseinandersetzen würde.
Für den Geistesforscher
handelt es sich darum, darauf zu
kommen, durch
wirkliche Selbstbeobachtung darauf
zu kommen, daß irgend etwas in der
menschlichen Organisation uns
hindert, die dargelegten Eckpfeilern
zu
durchdringen. Da zeigt sich
zunächst: Dieselbe Kraft, welche den
Menschen
hindert, an diesen Eckpfeilern
vorbeizukommen, das ist die Kraft,
welche uns im
gewöhnlichen Leben, überhaupt in
unserem ganzen Dasein befähigt zur
Liebe. Und
das ist die bedeutsame Entdeckung,
die man auf solchen Wegen, wie ich
sie
gestern charakterisiert habe, macht.
Man muß gewissermaßen als
Geistesforscher
hypothetisch die Frage stellen: Wie
müßte ein Wesen beschaffen sein -
das dann
nicht Mensch wäre -, welches solche
naturwissenschaftlichen Anschauungen
ausbildete, daß, in derselben Weise
wie das Zugängliche in der Natur,
auch
diese Eckpfeiler gewissermaßen
durchsichtig, vorstellungsgemäß
durchsichtig
sich offenbaren?
Ein solcher Mensch würde
eine Geistesorganisation haben
müssen, die nicht
von der Kraft der Liebe durchdrungen
wäre. Denn untersucht man dasjenige
in
wirklicher Selbstbeobachtung, was in
jener Lebensäußerung zutage tritt,
die wir
Liebe in weitestem Sinne nennen,
nicht nur Liebe zu irgendeinem
menschlichen
Wesen, die wir Liebe eben zu
jeglichem Liebbaren nennen,
untersucht man diese
eigentümliche seelische Kraft, so
ist ihr Charakter gerade der, daß in
dieser
Betätigung des Liebens unterdrückt
wird, zunächst instinktiv in der
menschlichen Natur unterdrückt wird,
jene vorstellungsgemäß aktive
Betätigung,
welche im Verfolgen einer
Naturerscheinung oder im
Zusammenstellen und
Verfolgen eines Experimentes
auftreten muß.
Liebe und
naturwissenschaftliches Forschen
müssen zwei entgegengesetzte
Betätigungen des menschlichen
Seelenlebens sein. Aber
Liebefähigkeit muß in der
menschlichen Natur sein. Der Mensch
kann nicht gewissermaßen die
Liebefähigkeit
ad acta legen, beseitigen für die
Zeit, in der er
naturwissenschaftlich tätig
ist. Er kann nach der einen Seite
sich äußern nach dem
naturwissenschaftlich
Vorstellungsmäßigen. Aber dasjenige,
was ihn zur Liebe befähigt, ist dann
auch
in ihm. Und das ist es, was
gewissermaßen abdumpft, ablähmt die
vorstellungsmäßige Tätigkeit an
denjenigen Grenzpfeilern, die ich
charakterisiert habe.
Dies ist ein erstes
bedeutsames Erlebnis, eine
Innenbeobachtung, welche der
Geistesforscher auf seinem Wege
gemacht haben muß. Gewiß, man kann
sagen:
Beweise das logisch. — Diese Frage
liegt nahe. Weniger nahe liegt dann
das
Nachdenken darüber, in welchen
Fällen man eine solche Frage
eigentlich stellen
kann. Man kann ja auch nicht die
Frage stellen: Warum hat aus
logischen Gründen
der Stier Hörner oder der Fisch
Flossen? Diese Dinge sind zunächst
noch
Ergebnisse der Beobachtung. Und der
Geistesforscher kann auch nur auf
die
Beobachtung hinweisen, die sich auf
dem angedeuteten Wege mit den
Erfahrungen
gerade des naturwissenschaftlichen
Forschens ergibt.
Man kann ja sagen: Ich
will meine Seelenverfassung nicht so
führen, daß sie
zu solchen Erlebnissen kommt. — Nun
gut, man kann selbstverständlich das
unterlassen. Aber man kann dann
nicht Anspruch darauf machen, daß
man im
Gebiete der Wahrheit irgend etwas zu
entscheiden hat. Denn in wirkliche
Wahrheit eindringen kann eben nur
derjenige, der solche Klippen, wie
die
bezeichneten, wirklich angetroffen
und, ich mochte sagen, dann
umschifft hat.
Das zweite Erlebnis,
welches zu der zweiten inneren
geisteswissenschaftlichen Entdeckung
führt, das ist das, welches man
macht,
wenn man zum Beispiel angelangt ist
bei dem Ergebnis, das ich eben jetzt
auseinandergesetzt habe. So
ausgesprochen, so exemplifiziert,
wie das die
moderne Geisteswissenschaft zu tun
hat, wird das, was ich jetzt eben
skizziert
habe, allerdings kaum auf einem
anderen Felde gemacht werden. Aber
instinktiv,
mehr oder weniger bewußt oder
unbewußt, sind Leute doch darauf
gekommen, wie
ein gewissermaßen unbrauchbares
Instrument die Naturanschauung ist,
um in die
Geheimnisse des Daseins
einzudringen. Dann haben sie sich
abgewendet von dieser
Naturanschauung und versuchten auf
anderem Wege diese Geheimnisse zu
erforschen, nämlich auf mystischem
Wege, auf dem Wege der innerlichen
Selbstbeobachtung, des innerlichen
Selbsterlebens. Ebenso wie der
Geistesforscher gut kennen muß
dasjenige, was man mit dem
naturwissenschaftlichen Anschauen
erleben kann, so muß er gut kennen
dasjenige,
was sich auf dem Wege innerlicher,
mystischer Versenkung ergibt. Er muß
gewissermaßen auch da probiert
haben: Ist es möglich, auf dem Wege
des
Hinuntersteigens in das eigene
Seelenleben, auf dem Wege, den man
oftmals als
den mystischen bezeichnet, zu den
Quellen des Daseins zu gelangen? Zu
jenen
Quellen, mit denen ja doch der
Mensch in irgendeiner Weise
verbunden sein muß,
wenn sie ihn überhaupt irgend etwas
angehen? Der Geistesforscher wird
auf
diesem Wege ebenso Hoffnungen
durchmachen, Enttäuschungen erleben
und endlich
bei dem wichtigen Ergebnisse
anlangen, daß man ebensowenig auf
diesem Wege der
dunklen mystischen Versenkung in das
eigene Innere zu den Geheimnissen
des
Daseins gelangen kann, wie auf dem
Wege bloßer äußerer Naturanschauung.
Auch da
zeigt sich ihm, ich möchte sagen,
eine Wand, gegen die er stößt,
allerdings
eine Wand, die dann in dem eigenen
Inneren, im Seelischen, ist. Und
wiederum
hat er die Aufgabe, nunmehr zu
erforschen, woran es eigentlich
liegt, daß man
auch auf dem Wege der mystischen
Versenkung, wie sie oftmals genannt
wird,
nicht zu den Quellen des Daseins
kommt.
Da ist notwendig
eigentlich, um zur Klarheit auf
diesem Gebiete zu kommen,
rückhaltlos, wirklich rückhaltlos
naturwissenschaftliche Gesinnung
anzuwenden,
nicht mit jenen Wahnideen, mit jenen
unklaren Versenkungsideen in das
Innere,
mit denen oftmals Mystik vorgeht,
auch vorzugehen, sondern mit aller -
zwar
braucht es nicht immer nüchtern zu
sein—, aber mit aller klaren
Erforschung
dieses Innere zu studieren. Dieses
Innere des Menschen zu erforschen,
es ist ja
eigentlich gerade für den, der
Klarheit anstrebt, nicht so ganz
leicht. Denn
dieses Innere des Menschen zeigt
sich vielfach vor den eigenen
Blicken recht,
recht kompliziert. Ich möchte ein
Beispiel anführen aus der Literatur,
der
naturwissenschaftlichen Literatur,
welches geeignet ist, das zu zeigen.
Es
könnte in hundertfältiger Weise
vermehrt werden, aber damit man es
nachlesen
kann, möchte ich es anführen aus
einer Abhandlung über das
unterbewußte Ich,
die erschienen ist in dem
Bergmannschen Verlag: «Das
unterbewußte Ich, sein
Verhältnis zu Gesundheit und
Erziehung» von Louis Waldstein. Wie
gesagt, es
könnte das hundertfach vermehrt
werden, ich möchte nur ein solches
Beispiel
anführen, welches zeigt, wie sehr
man achtgeben muß, wenn man das
eigene
Seelenleben erforschen will, und wie
leicht die Täuschung gerade auf
diesem
Gebiete des Forschens ist.
Da erzählt zum Beispiel
derjenige, der auf solche
Selbsterkenntnis mit
naturwissenschaftlicher Gesinnung
ausgegangen ist, von sich das
folgende: Er
stand eines Tages auf der Straße vor
einem Buchladen. Seine Augen fielen
auf
ein Buch über die Mollusken. Und
während er als Naturforscher diesen
Buchtitel
über die Mollusken liest, muß er
lächeln und lachen. Er hat keine
Ahnung
zunächst, wie ihn dieser Buchtitel
über die Mollusken zum Lächeln und
Lachen
veranlaßt. Und man muß auch sagen,
es ist doch etwas höchst
Merkwürdiges: Ein
ernster Naturforscher sieht ein
ernstes naturwissenschaftliches Buch
in einem
Buchladen - und muß lachen. Und
siehe da, es fällt ihm ein:
Vielleicht komme
ich darauf, warum ich da ins Lachen
komme, wenn ich die Augen zumache. -
Er
macht die Augen zu und lauscht. Ganz
in der Ferne zeigen sich kaum hörbar
die
Töne einer Melodie, die er vor
Jahrzehnten gehört hat und bei der
er tanzen
gelernt hat. Durch einen Leierkasten
wird es hörbar. Diese Töne hat er,
darauf
kann er sich ungefähr besinnen, seit
Jahrzehnten nicht gehört. Nun hat er
sie
bewußt auch nicht aufgenommen,
während er den Buchtitel angeschaut
hat; aber
sie huschten gewissermaßen an seiner
Seele vorbei und veranlaßten ihn zum
Lächeln; auf ganz unterbewußte Weise
wurde seine Seele veranlaßt, sich
hinzuwenden den Eindrücken, die er
vor Jahrzehnten gehabt hat und die
recht
undeutlich waren. Denn er muß sich
selbst gestehen: Dazumal paßte er
vielmehr
auf, daß er seine Schritte
ordentlich machte beim ersten
Tanzenlernen, als daß
er auf die Melodie selbst seine
Gedanken gerichtet hätte. Seine
Gedanken waren
auch noch auf etwas anderes
Unbedeutendes gerichtet, denn er
hatte eine Partnerin,
nicht wahr. Das alles wirkte aber im
Unterbewußten nach, und er mußte
lächeln.
Nun, nehmen wir aber das
Beispiel, das wie gesagt hundertfach
vermehrt
werden könnte, nehmen wir das
Beispiel ernst. Es ist maßgebend für
unzählige
Erlebnisse, die durch unser Dasein
durchwallen und die uns zeigen, wie
wenig
eigentlich der Mensch in seinem
Bewußtsein zusammenhängt mit dem,
was unten im
seelischen Leben vor sich geht, wie
da in diesem Seelenleben herauftönt
längst
Vergessenes, ja nicht nur längst
Vergessenes - ich habe darüber
genauere
Ausführungen gemacht in meinem Buche
«Wie erlangt man Erkenntnisse der
höheren
Welten?» -, nicht nur längst
Vergessenes und einmal Klargewesenes
klingt da
herauf im Seelenleben, sondern auch
nicht bewußt Wahrgenommenes. Wir
brauchen
gar nicht einmal voll hingesehen
oder hingehorcht zu haben auf
dasjenige, was
da war, und dennoch hat es einen
gewissen Eindruck gemacht und kommt
im
geeigneten Augenblick herauf!
Derjenige, der
gewissenhaft Geistesforscher ist,
bildet den Weg aus, der
hier mit einem ersten Schritte
angedeutet ist. Er untersucht, was
alles da in
den Tiefen des Seelenlebens
vorhanden ist, und dann kommt er
darauf, wie
gutgläubige, naive Mystiker oftmals
solchen Dingen zum Opfer fallen.
Diese
gutgläubigen, naiven Mystiker, sie
versenken sich in ihr Inneres, holen
aus
ihrem Inneren allerlei herauf, holen
herauf dasjenige, was sie dann
nennen ein
Gefühl des Zusammenseins mit dem
Urquell des Daseins, aber vielleicht
sind es
doch nur die umgewandelten Töne des
Leierkastens! Vielleicht kommt es
doch auf
demselben Wege zustande, wie das
zustande gekommen ist, von dem ich
Ihnen
erzählt habe. Denn das Eigentümliche
zeigt sich im Seelenleben, daß
solche
Reminiszenzen, solche Dinge, die
einmal Eindruck gemacht haben und
dann fortwirken,
nicht nur so heraufkommen, sondern
umgewandelt, rein innerhalb unserer
Organisation selbst, nicht nur wie
sie ursprünglich waren, sondern als
etwas
ganz anderes. Dennoch sind sie
nichts anderes als eine Bildtatsache
desjenigen,
was wir so erlebt haben. Mancher
glaubt, tiefe Mystik tradieren zu
können aus
seiner Selbstbeobachtung heraus, und
man hat es nur zu tun mit
umgewandelten
Jugendeindrücken oder dergleichen.
Gerade auf diesem Wege muß
sorgfältigst Geisteswissenschaft
wirklich
vorgehen, denn sie soll gerade das
Klarste und nicht das Verworrenste
sein. Das
bemerkte ich schon wiederholt.
Und so kommt denn der
Geistesforscher dazu, gerade
dasjenige in der
menschlichen Seele zu studieren,
wodurch das, was man im gewöhnlichen
vollbewußten Erinnerungsleben hat,
zusammenhängt mit allerlei
unterbewußten
Lebensreminiszenzen, umgewandelten
Erinnerungen und so weiter. Und
indem der
Geistesforscher diesen Weg verfolgt,
indem er wirklich mit
naturwissenschaftlicher Gesinnung
auf diesem Wege vorgeht, kommt er
zur
Beantwortung der zweiten Frage: Wie
ist das Erlebnis mit der Mystik?
Warum
kommt man auf dem Wege gewöhnlicher
Mystik im Grunde auch nur zu etwas
Unbefriedigendem, wenn man wirklich
die rechten Kräfte der Erkenntnisse
in sich
verspürt?
Da zeigt sich denn, daß
eben im Menschen etwas dasein muß:
geradeso wie die
Liebeskraft dasein muß, die die
naturwissenschaftliche Grenze
liefert, so muß
etwas da sein im Menschen, was ihn
verhindert, in die Untergründe
seines
eigenen Wesens, wie es der Mystiker
will, im gewöhnlichen Bewußtsein
wirklich
hinunterzutauchen. Würde nämlich der
Mensch - man kann wiederum
hypothetisch
diese Gegenfrage stellen - die
Fähigkeit haben, restlos
hinunterzusteigen,
alles zu verfolgen, was auf dem Wege
anzutreffen ist, von dem ich
gesprochen
habe, und was der Mystiker glaubt,
finden zu können in dem menschlichen
Inneren, dann würde der Mensch die
andere, für das Leben notwendige
Fähigkeit
nicht haben: nämlich die Kraft des
Gedächtnisses, die Kraft der
Erinnerung
selbst. Es müssen sich gewissermaßen
die Eindrücke des Lebens, die
Vorstellungen des Lebens stauen. Sie
dürfen nicht bis in unser Innerstes
hineingehen. Wir müssen den Schleier
vor unserem Inneren haben, der wie
ein
Spiegel wirkt und aus dem heraus
zurückstrahlen unsere Erlebnisse als
Erinnerungen. Und so wenig wir, wenn
wir vor einem Spiegel stehen, das
sehen,
was hinter dem Spiegel liegt, so
wenig sehen wir das menschliche
Innere, das
hinter jenem Spiegel liegt, der
eigentlich unsere Erinnerungen
zustande bringt.
Und so kommt zuletzt
derjenige, der dieses zweite
Erlebnis hat, wirklich
darauf, daß im Grunde genommen
alles, was auf dem Wege der
gewöhnlichen Mystik
zu erreichen ist, für den
Geistesforscher nicht zu gebrauchen
ist, weil es sich
in irgendeiner Weise, wenn es nur im
gewöhnlichen Bewußtsein verarbeitet
wird,
im Grunde doch als
Lebensreminiszenz, als umgewandelte
Erinnerungen oder
dergleichen ausweist.
So sind zwei
Ausgangspunkte, zwei Erlebnisse, die
durchgemacht sein müssen,
wenn man Geistesforscher sein will:
das Erlebnis mit der Naturanschauung
und
das Erlebnis mit den Reminiszenzen,
mit den umgewandelten Erinnerungen.
Und aus
diesen Erlebnissen heraus erhält
man, ich möchte sagen, eine gewisse
Erkenntnis
weise. Und diese Erlebnisse, werden
sie wahrhaftig ernst gemacht, werden
sie
nicht bloß, ich möchte sagen,
theoretisch tradiert, sondern
gelernt, mit allen
Enttäuschungen, die mit
diesen beiden Erlebnissen verbunden
sind, an der
eigenen Seele kennengelernt, dann
bedeutet solches Erlebnis zu
gleicher Zeit
die Erzeugung einer inneren Kraft.
Und diese Kraft bringt einen dazu,
in
anderer Weise den Erkenntnisweg zu
verfolgen, als er mit dem
gewöhnlichen
Bewußtsein verfolgt wird.
Das eben, was ich
auseinandergesetzt habe, ist die
Unterlage, auf welcher
sich aufbaut jenes Weiterarbeiten
des Geistesforschers, das dahin
zielt, nicht
mit dem gewöhnlichen Bewußtsein -
das ja Liebefähigkeit und
Erinnerungsfähigkeit sein muß für
das gewöhnliche Leben -, nicht mit
dem
gewöhnlichen Bewußtsein
hineindringen zu wollen in die
übersinnliche Welt, daß
die Geheimnisse, nach denen wir
forschen, sich enthüllen müssen;
sondern erst
sich ein anderes Bewußtsein
heranerziehen, ein anderes
Bewußtsein ausbilden, um
mit Hilfe dieses anderen Bewußtseins
in die übersinnliche Welt
einzudringen.
Es wurde hier eben
angedeutet, daß es nötig ist, um zu
der dem Menschen
erstrebbaren Wahrheit zu kommen,
über den gewöhnlichen
Bewußtseinszustand, der
für das alltägliche Leben und auch
für die gewöhnliche Wissenschaft der
richtige ist, hinausgelangen zu
können zu einem anderen
Bewußtseinszustand.
Aber vor dieser Forderung schrecken
die meisten unserer Zeitgenossen
noch
zurück. Sie wollen diese Forderung
lieber als etwas Phantastisches, als
etwas
Schwärmerisches hinstellen, und
verfallen dadurch in ein Zweifaches:
entweder
die Möglichkeit der Erkenntnis der
höheren Wahrheiten abzulehnen oder
an sie
herantreten zu wollen mit dem
gewöhnlichen Bewußtsein. Es ist
selbstverständlich aus dem Gesagten,
daß man auf beiden Wegen nicht zu
irgendeinem Ziele kommen kann.
Nun wird sich ja in einer
gewissen Weise gerade aus diesen
Erlebnissen
heraus die Natur und Wesenheit des
Weges ergeben, den man einzuschlagen
hat.
Was ist es denn nach dem Gesagten,
was einen nicht hinuntersteigen läßt
im
gewöhnlichen Bewußtsein in das
eigene Innere? Es ist das
Gedächtnis, es ist die
Erinnerungskraft. Erforscht man
alles dasjenige, was zugrunde liegt
der
menschlichen Fähigkeit, sich an
etwas zu erinnern, dann findet man,
wie eben
die Erinnerungsfähigkeit gebunden
ist an den menschlichen
Leibesorganismus.
Es ist ein ganz kolossaler
Irrtum von Bergson, daß er meint,
das
Gedächtnis, wenigstens ein Teil des
Gedächtnisses, sei nicht gebunden an
den
menschlichen Organismus.
Geisteswissenschaft zeigt gerade,
daß der Vorgang der
Sinneswahrnehmung, den wir denkend
durchdringen, in das Physiologische
so
eingeordnet ist, daß er nach der
Erinnerung hindrängt. Daß wir
erinnern können,
das liegt schon im
Sinneswahrnehmungsvorgang, der
vorstellungsgemäß
durchdrungen wird, selbst.
Nun, alles aber, was zur
Erinnerung führt, was also nach der
Naturanschauung hinzielt, das kann
nicht, wie gezeigt worden ist, in
das
menschliche Innere hinunterführen.
Die Frage entsteht also: Gibt es
eine
Möglichkeit, eine solche
vorstellungsmäßige innere
Seelenbetätigung zu entwickeln,
die nichts mit der Erinnerung zu tun
hat, die gewissermaßen herausgehoben
ist
aus dem alltäglichen und sonstigen
wissenschaftlichen Leben, das ja,
wenn es
gesund sein will, immer an die
Erinnerungen appellieren muß?
Vielleicht, weil hier das
Persönliche, Subjektive, einen
objektiven Wert
haben könnte, darf ich hier
einschalten, wie ich vor vielen
Jahrzehnten selbst
dahin geführt worden bin, zu den
ersten elementarsten Schritten
geführt worden
bin, die dann zur weiteren
Geistesforschung mich gebracht haben
in bezug auf
dieses Wesen der
Erinnerungsfähigkeit.
Es ist ein vielleicht
Ihnen sehr unbedeutend erscheinendes
Erlebnis meiner
Kindheitsjahre. Aber immer und immer
wiederum mußte ich während meiner
Schulzeit an mir selbst die
Wahrnehmung machen, daß ich, obwohl
ich eigentlich
in allen Fächern, welche zur
Mathematik oder Geometrie
hinneigten, die
allerbesten Fortschritte machte, daß
ich gar kein Talent hatte,
mathematische
Formeln - Sie werden ja vielleicht
wissen, was das ist -mir
gedächtnismäßig zu
merken. Ich könnte auch sagen, es
lag nicht einmal daran, daß ich sie
mir nicht
hätte merken können, aber ich hatte
keine Neigung, sie mir aneignen zu
können.
Wenn also eine Klausurarbeit,
Schülerarbeit in diesen Dingen
gemacht wurde, so
machten die anderen
ihre Rechnung algebraisch nach den
mathematischen Formeln, die sie sich
gemerkt hatten. Ich hatte immer
wieder
diese mathematischen Formeln im
Augenblicke auch zu entwickeln aus
dem
Grundprinzip heraus, also immer die
ganze Ableitung zu machen, und dann
rechnete ich mit der Formel. Weil
ich nicht verstanden habe, das
gedächtnismäßig zu behalten, mußte
ich immer suchen, den
vorstellungsmäßigen
Schluß, der zu der Formel führt,
gegenwärtig zu haben, also etwas in
den
Vorstellungen zu entwickeln, das
gewissermaßen nicht appelliert an
das
Gedächtnis.
Das war für mich
persönlich der Ausgangspunkt auf
jenem Wege, der jeden
Geistesforscher dazu führen muß,
solche innere Seelenarbeit zu
kultivieren, die
dann wirklich zu einem veränderten
Bewußtseinszustand führt, die man
nennen
könnte: kontemplatives Meditieren,
Verweilen im inneren
vorstellungsmäßigen
Seelenleben. Aber dieses
Vorstellungsarbeiten muß so
eingerichtet sein, daß es,
wenn dasselbe wieder auftreten soll,
gewissermaßen aus demselben Impulse
herauskommt, nicht eine wiederholte,
erinnerungsmäßige Arbeit im
Vorstellen
ist.
Darf ich vom Heutigen
sprechen, so muß ich wiederum sagen
- sehen Sie, ich
halte über dieselben Themen manchmal
zehn, zwanzig, dreißig Vorträge an
verschiedenen Orten-: Niemals wäre
ich imstande, einen Vortrag wiederum
in
derselben Weise zu halten über
dasselbe Thema. Jeder ist anders,
weil ich es
eigentlich nicht so durchmachen
will, daß ich mir irgend etwas
merke, sondern
daß in dem Momente, wo ich die Dinge
ausspreche, sie sich wirklich auch
gegenwärtig erzeugen. Also auch da
kein Reflektieren auf dasjenige, was
gedächtnismäßig bleiben kann.
Mißverstehen Sie mich
nicht; es fällt mir nicht ein, etwa
zu behaupten, daß
Geistesforschung darinnen bestünde,
das Gedächtnismäßige auszuschalten.
Man
würde den Menschen
selbstverständlich unbrauchbar für
das Leben machen, wenn
man ihm das Gedächtnis nehmen würde.
Es wird ihm auch nicht genommen,
wenn er
in dieser Weise sein Denken
ausbildet, daß er in das gewöhnliche
Seelenleben
hinein solch eine Seelenbetätigung
führt, die nötig macht, immer wieder
und
wiederum neu erzeugt zu werden, und
die nicht auf das
Erinnerungsvermögen
reflektiert. Das ist es im Grunde,
was ich in den verschiedensten
Einzelheiten
dargestellt habe in meinem Buche
«Wie erlangt man Erkenntnisse der
höheren
Welten?», in meiner
«GeheimWissenschaft» und in anderen
Büchern; das ist es,
was in der einen oder in der anderen
Weise durch diese oder jene
seelischen
Hilfsmittel angestrebt werden kann,
was aber immer auf das Folgende
hinausläuft: Zu jenem Denken, von
dem ich gestern gesagt habe, daß es
eigentlich nur das äußere Anschauen
begleiten und dann zur Erinnerung
führen
muß, wenn das gewöhnliche Leben
gesund sein soll, zu diesem Denken
kommt ein
anderes hinzu, das nicht darauf
ausgeht, Erinnerungsgemäßes zu
erzeugen,
sondern solches, welches in immer
neuer und neuer Weise in der Seele
lebt,
immer neu und neu erzeugt werden
muß.
Dadurch bringt sich der
Mensch seelisch mit einem ganz
anderen Element in
Verbindung, als wenn er nur das
Erinnerungsmäßige in sich aufnimmt.
Dadurch
gelangt der Mensch dazu, allmählich
Vorstellungen, eine
Vorstellungsbetätigung
zu entwickeln, die nun wirklich
nicht bloß jene blasse
Vorstellungsbetätigung
ist, die man kennt als
Begleiterscheinung des gewöhnlichen
Lebens oder der
gewöhnlichen Wissenschaft, sondern
es tritt nach und nach im Üben
solcher nicht
an die Erinnerung appellierender
Vorstellungen eine Lebendigkeit auf,
eine
Erkraftung des Vorstellens, die,
ohne daß man im Vorstellen
Sinneswahrnehmungen
hat, Augen-, Gehörswahrnehmungen
hat, doch so lebendig ist, wie sonst
nur unser
Seelenleben ist, wenn wir
Sinneswahrnehmungen haben. Man kommt
zu einem
Vorstellen, zu einem bloßen
Vorstellen, welches so kraftvoll, so
gesättigt ist,
so lebendig ist, wie sonst nur das
Seelenleben ist, wenn es der ganzen,
vollsaftigen äußeren Sinneswelt
gegenübersteht: ein Denken, das wie
ein
Anschauen ist, und ein Anschauen,
aber ein innerlich erzeugtes
Anschauen, das
wie ein Denken ist.
Dies kann einen erst
unterrichten über die Natur des
eigentlichen
menschlichen Lebens. Denn jetzt,
wenn man in sich die Möglichkeit
aufgenommen
hat, solch anschauliches Vorstellen
zu haben, jetzt erst kann man dieses
Vorstellen vergleichen mit dem
gewöhnlichen Vorstellen des Alltags
und der
gewöhnlichen Wissenschaft.
Und dann kommt man erst
darauf, was das letztere selbst für
eine Wesenheit
hat. Dann kommt man darauf, sich zu
sagen: Ja, die Naturwissenschaft
verwendet
ja nur solche Vorstellungen, welche
durch ihre eigene Wesenheit nach der
Erinnerung hin organisiert sind; sie
verwendet niemals diejenigen
Vorstellungen, die so heranerzogen
werden in der menschlichen Natur,
wie ich es
charakterisiert habe.
Aber dann, wenn man
solches Denken entwickelt, solch
anschauliches Denken,
dann kommt man auch zu jenem
Erlebnis, welches gewissermaßen den
Spiegel, von
dem ich vorhin vergleichsweise
gesprochen habe, durchstößt, welches
wirklich
hinter das Gedächtnis hinunterdringt
und in das menschliche Innere
hineindringen kann.
Da zeigt sich allerdings:
Kommt man in die Region, die sonst
durch den
Gedächtnisspiegel verdeckt wird,
dann trifft man etwas, was das
unvorbereitete
Bewußtsein zunächst in einer
eigentümlichen Weise berührt. Man
macht ein
Erlebnis durch, das sich nur
vergleichen läßt mit dem
persönlichen Erlebnis,
ich möchte sagen, der Übersättigung,
und man kommt darauf, daß im
Menschen
etwas lebt, das man nur auf dem
angedeuteten Wege finden kann, das
dem Menschen
eine unbewußte Antipathie zu ihm
selbst einflößt, sein eigenes
Inneres, das ihn
fortwährend zurückstößt.
Zurückstoßende Kraft muß da
vorhanden sein, wie Licht
zurückgestoßen wird durch den
Spiegelbelag. Der Spiegelbelag läßt
sich
gewissermaßen vergleichen mit dem,
was da als ein unterbewußtes
Antipathie-
oder Übersättigungsgefühl sich
geltend macht. Man merkt das nicht
im
gewöhnlichen Bewußtsein, weil es
eben Spiegelbelag ist, weil man das,
was
zurückgestrahlt ist, erlebt in der
Erinnerung.
Jetzt aber, mit dem neu
entwickelten Vorstellungsleben,
dringt man ja
hinunter, und man hat zu überwinden
jene geschilderte Antipathie hinter
dem
Gedächtnisspiegel. Man überwindet
sie nur, wenn man noch andere
Erlebnisse zu
den geschilderten hinzufügt, wenn
man nicht nur versucht, solches
Vorstellen in
sich zu entwikkeln, das nicht
Anspruch macht auf das Gedächtnis,
sondern wenn
man versucht, jene Kraft in sich
auszubilden, welche in einer sehr
alltäglichen, ich könnte besser
sagen, allnächtlichen menschlichen
Betätigung
vorhanden ist, aber in einer sehr
schwachen Weise, in einer
unbrauchbaren Weise
vorhanden ist. Ich meine jene
Betätigung der menschlichen Seele,
die sich im
Traume darlebt.
Das Träumen, die
Traumtätigkeit ist etwas, was der
Geistesforscher sehr
wohl studieren muß, denn die Seele
lebt natürlich auch in Träumen. Sie
lebt,
wie ja jeder weiß, in einer gewissen
Weise in einer Unwirklichkeit, indem
sie
im Träumen lebt. Träume haben ja
immer die Menschen dazu geführt,
gewisse
Rätselfragen des Lebens aufzuwerfen.
Der Geistesforscher wird
weder so über die Träume forschen
können, wie man
das früher nach dem Muster der
Traumbücher getan hat, noch wird er
so zu
forschen haben, wie es die moderne
Psychoanalyse tut, denn beides führt
nicht
in das Erkennen jener Kraft, die
eigentlich hinter dem Träumen liegt.
Kann man
das Träumen verfolgen, dann zeigt
sich immer, daß an jedem Traume
beteiligt ist
das menschliche Leibesinnere.
Irgendwie sind es immer
Leibesvorgänge, die mit
dem Träumen zusammenhängen, aber
Leibesvorgänge, die sich so äußern,
daß sie in
einer gewissen Weise hinausgehen
über das ruhige Schlafesleben, sich
hineindrängen in das Seelenleben und
in irgendeiner bildlichen Unklarheit
zum
Ausdrucke kommen.
Dieses Träumen so nehmen
zu wollen, wie es sich in seinen
Bildern
darstellt, das kann dem
Geistesforscher ja nicht einfallen.
Man hat mich einmal
im Anschluß an einen Vortrag von
Seiten eines Psychoanalytikers
gefragt: Ja,
das, was Sie Anthroposophie nennen,
das nimmt die Träume mit Bezug auf
ihren
unmittelbaren Inhalt. Wir aber, wir
Psychoanalytiker, nehmen die Träume,
indem
wir aus ihren Bildern erforschen
wollen, was da im Unterbewußten
rumort. — Nun,
ich will die Sache nicht weiter
ausführen, aber darauf ist zu
erwidern: Wie der
Psychoanalytiker - allerdings mit
unzulänglichen Mitteln — die Träume
nicht
unmittelbar in ihrer Bildhaftigkeit
nimmt, sondern etwas hinter ihnen
erforschen will, so macht es erst
recht der Geistesforscher, aber
nicht mit
unzulänglichen Mitteln. Ihm ist
klar, gerade aus einer wirklich mit
naturwissenschaftlicher Gesinnung
getriebenen Erforschung des
menschlichen Seelenlebens,
daß dasselbe, was im Seeleninnern
vorgeht, sich in ganz verschiedene
Bilder
kleiden kann, wenn geträumt wird.
Ich will sagen: Man geht im Traum
auf einen
Berg hinauf und fällt auf der
anderen Seite hinunter-, dasselbe
könnte
vorgehen, wenn man träumt, man habe
ein Papier vor sich, das man
durchstößt, in
das man ein Loch macht. Die Bilder,
die im Traume auftreten, sie sind
nur eine
Verbrämung, nur eine äußerliche
Auskleidung. Und derjenige, der nach
dem Inhalt
des Traumes, nach dem Bildinhalt des
Traumes sucht, wird niemals hinter
das
Geheimnis jener Kraft in der
menschlichen Seele kommen, die im
Träumen liegt.
Derjenige allein kommt hinter die
Kraft, die im Träumen liegt, der den
Traum,
ich möchte sagen, in seiner
dramatischen Folge - ganz abgesehen
davon, wie er
sich bildhaft zum Ausdrucke bringt -
verfolgen kann, der verfolgen kann,
wie
Spannungen und Lösungen oder
stehenbleibende Spannungen im
Seelenleben
auftreten. Die können sich dann in
die verschiedensten Bilder kleiden.
Erst ein
solches Denken, wie ich es
geschildert habe, erst ein solches
Denken kann
eindringen in diejenigen Regionen
des Seelenlebens, aus denen die
verworrenen
Träume im gewöhnlichen Bewußtsein
kommen. Denn derjenigen Region in
der
menschlichen Organisation gehört das
Träumen an, welche hinter dem
Spiegel
liegt.
Man taucht unter in das
Gebiet, das hinter dem Spiegel
liegt, wenn man mit
ausgebildetem Vorstellen, das nicht
an Erinnerungen appelliert, nun
untertaucht
in das menschliche Innere. Denn da
trifft man die Kraft, die sonst nur,
ich
möchte sagen, embryonal oder
unvollkommen in Träumen sich
auslebt, da trifft
man diese Kraft des menschlichen
Inneren in ihrer wahren Gestalt.
Sonst ist
dasjenige, was da unten als die
unterbewußte Natur des Menschen ist,
etwas, was
aus unterbewußter Antipathie in das
Bewußtsein, in das Seelenleben
heraufschlägt und dadurch eben die
Spiegelung des Gedächtnisses
bewirkt. Jetzt
taucht man unter. Und allein dieses
so Geschilderte, nicht die
erinnerungsmäßigen Vorstellungen,
kann so untertauchen, daß die
Antipathie
überwunden wird. Die Antipathie ist
es, die unser Bewußtsein abstumpft
gegen
das eigene Innere, die uns nicht
hinunterkommen läßt, zu zerstoßen
den Spiegel,
zu dringen unter den Spiegelbelag,
hinein in eine Region, die sonst
sich als Antipathie,
unbewußte Antipathie für das
menschliche Seelenleben erweist.
Dadurch entwickeln wir
eine Kraft, welche auch sonst im
Leben vorhanden
ist. Ich habe sie heute schon
genannt in ihrer Bedeutung für das
gewöhnliche
Leben: jene Kraft, welche die
menschliche Liebefähigkeit ist.
Diese
Liebefähigkeit lernen wir sonst
erkennen, ich möchte sagen, in ihren
Ansätzen,
wie sie sich im gewöhnlichen Leben
äußert. Dringen wir aber auf dem
angedeuteten Weg hinunter in unser
eigenes Inneres, dringen wir mit dem
nicht
erinnerungsmäßigen Vorstellen in
dieses Gebiet hinunter, dann erhöht
sich
gerade die Kraft der Liebefähigkeit.
Und das ist die zweite Seite des
Seelenlebens,
die der Geistesforscher ausbilden
muß.
Die erste Kraft besteht
darinnen, daß er ein
Vorstellungsleben entwickelt,
das nicht auf Erinnerung hin gebaut
ist. Das andere ist, daß er ein
solches
inneres Leben entwickelt - und es
stellt sich bald heraus als ein
Willensleben,
denn das alles, was da erlebt wird,
lebt sich aus in den
Willensimpulsen-, ein
solches Leben entwickelt, das im
wesentlichen steigert die
Liebefähigkeit.
Während also auf dem Gebiete, auf
dem man den Geist erforschen will,
geradezu
die Erinnerung ausgeschlossen sein
muß, muß die Liebefähigkeit erhöht
werden in
einem Grade, von dem sich das
gewöhnliche Bewußtsein keine Ahnung
macht, weil
dieses gewöhnliche Bewußtsein in der
Regel nur die Liebe entwickelt in
bezug
auf äußere Wesen und äußere Dinge,
nicht aber in bezug auf das
Geistige; und
das Geistige wird angetroffen auf
dem Wege, von dem ich eben
gesprochen habe,
der durch das Zerbrechen des
menschlichen Gedächtnisses in das
menschliche
Innere hineinkommt.
So stellt sich die
vielleicht paradox klingende
Tatsache heraus, daß
dasjenige, was notwendig ist für den
gewöhnlichen Naturforscher und das
gewöhnliche Leben, die
Erinnerungsfähigkeit und die
Liebefähigkeit, auf dem
Wege, den die Geistesforschung
durchzumachen hat, sich so
ausbildet, daß das
Vorstellungsleben auf der einen
Seite einlaufen muß in eine Region,
wo auf das
Erinnern kein Anspruch gemacht
werden kann, das Willensleben aber
einlaufen muß
in eine Region, wo die
Liebefähigkeit im wesentlichen
erhöht wird.
Dadurch dringt der Mensch
in diejenigen Gebiete ein, die sonst
hinter den
naturwissenschaftlichen Grenzen
liegen. Entwickelt er dasjenige, von
dem ich
gesprochen habe, eben nach den zwei
Seiten der menschlichen Natur hin,
dann
gelangt er hinaus über jene Klippen,
die an den Eckpfeilern sich
darstellen.
Dasjenige, was sonst sich
nur darstellt eben als
Naturzusammenhang, wird
gewissermaßen durchschaut. Man kommt
dann allerdings nicht auf Atome, man
kommt
nicht auf den hypothetischen Stoff,
die Materie, von denen sonst
gesprochen
wird; man kommt, indem man die Natur
durchschaut, durchforscht, zum
Übersinnlichen, zum Geist. Dadurch
kommt man zum Geist, der hinter der
Natur
und in der Natur lebt, daß man
gewissermaßen aufwacht. Denn ein
Aufwachen ist
es mit Bezug auf das gewöhnliche
Bewußtsein, was ich eben geschildert
habe. Wie
der Mensch - das kann ich
vergleichsweise sagen - im dumpfen
Schlafes- oder
Traumesdasein leben kann und dann
aufwacht in das gewöhnliche
Tagesbewußtsein
hinein, so ist dasjenige, was ich
geschildert habe, ein höheres
Aufwachen, ein
Aufwachen so, daß dem Erleben
gegenüber, welches man mit dem
Vorstellen, mit
dem Wollen, wie ich es geschildert
habe, durchmacht, das gewöhnliche
Wachleben
so ist, wie sonst das Traumesleben
diesem Wachleben gegenüber.
Namentlich mit Bezug auf
eines mochte ich den Vergleich
weiter ausführen.
Den Traum sieht jedes gesunde
Bewußtsein als eine Summe von
Bildern an, und es
weiß: Indem es aus dem Traume
heraustritt und in die gewöhnliche
Wirklichkeit
eintritt, tritt es aus der
Bilderwelt eben in die Seinssphäre
herein. Im Traume
wird die gewöhnliche Seinswelt
Bilderwelt. So beginnt derjenige,
der ein
Geistesforscher geworden ist, der
Welt, die er im übersinnlichen
Bewußtsein, im
erweckten übersinnlichen Bewußtsein
nun erlebt, gegenüberzutreten. Er
weiß:
Diese gewöhnliche Welt, die wir mit
Augen schauen, mit Ohren hören, mit
den
anderen Sinnen wahrnehmen, die wird
für ihn eine Bilderwelt für das
übersinnlich Erlebte. Die ganze
Natur wird eine Bilderwelt für das
übersinnlich
Erlebte, wie die Traumeswelt sonst
Bilderwelt ist für das gewöhnliche,
äußere
Sinnesleben-Sein. Da stellt sich
heraus, daß eigentlich der Gang der
neueren
Naturforschung mit all ihren
großartigen, gewaltigen
Errungenschaften -denn der
Geistesforscher stellt sich in
bejahender, nicht in negativer Weise
zu der
Naturforschung -, daß diese ganze
moderne Naturforschung eigentlich
nur dadurch
groß geworden ist, daß sie sich
beschränkt darauf, Bildnatur zu
geben, nicht
eindringen will mit den Mitteln, die
ihr zur Verfügung stehen, in
dasjenige,
was als Geheimnis hinter den Bildern
ist.
Ich möchte wiederum durch
ein Gleichnis noch veranschaulichen,
wie man zu
jenem Wollen kommt, von dem ich
gesagt habe, es ist eine Erhöhung
der
Liebefähigkeit, durch einen
Vergleich, einen ganz einfachen,
elementaren
Vergleich, der aber dann weiter und
immer weiter ausgebildet werden
kann: Man
weiß gewöhnlich nicht, daß
dasjenige, was man Schreiben der
Menschen nennt,
wenn man auf verschiedene Menschen
hinschaut, zwei ganz verschiedene
Tätigkeiten darstellt. Diese
feineren psychologischen
Beobachtungen mit Bezug
auf das Schreiben machen die
wenigsten Menschen. Wenn der eine
schreibt, so
braucht dieses Schreiben seiner
inneren Wesenheit nach mit Bezug auf
einen
gewissen Punkt nicht ganz dasselbe
zu sein, was es ist, wenn der andere
schreibt. Es gibt nämlich - und das
ist bei den meisten Menschen der
Fall —
solche Personen, die schreiben,
indem sie die Buchstaben so formen,
daß die
ganze Konfiguration des Buchstabens,
ich möchte sagen, im Handgelenk
liegt. Und
natürlich meine ich damit mehr in
alledem, was damit zusammenhängt.
Der Mensch
hat so seine Schrift, aber sie liegt
in seiner Organisation, sie löst
sich
nicht los von seiner Organisation.
Ich kenne andere Leute,
die schreiben anders; die schreiben
so, daß sich
das Schreiben mehr loslöst von ihrer
Organisation; sie malen
gewissermaßen,
indem sie schreiben. Es ist
außerordentlich interessant, wenn
man darauf kommt,
daß es solche Menschen gibt, die
eigentlich malen, indem sie
schreiben, die
eigentlich immer eine Anschauung von
der Buchstabenform haben, die den
Buchstaben immer formen, die ihn
zeichnen, die also viel objektiver
im
Buchstaben leben. Die haben nicht im
Handgelenk die Formen der Schrift,
sondern
sie zeichnen die Schrift.
Gewöhnlich sind das solche
Leute, die in ihrer Jugend eine
große Liebefähigkeit
an den Tag gelegt haben und die in
ihrer Jugend die Eigentümlichkeit
gezeigt
haben: Wenn sie einmal einen
Menschen gesehen hatten, den sie
schätzten, so
haben sie auch so geschrieben wie
der, haben seine Schrift nachgeahmt.
Wenn sie
angefangen haben, einen anderen
Menschen gern zu bekommen, malten
sie seine
Schrift nach. Und so blieb ihnen
diese Fähigkeit für das Leben, daß
die Schrift
eigentlich ein Zeichnerisches, ein
Malerisches ist.
Da wird man aufmerksam,
daß eine ganz andere elementare
Betätigung des
Menschen sich loslösen kann von dem
Menschen, mehr in das Objekt
hineinsteigen
kann, und daß dieses
In-das-Objekt-Hineinsteigen gerade
mit der Liebefähigkeit
des Menschen zusammenhängt. Man wird
jene Liebefähigkeit, von der ich
vorhin
als einer Ausbildung des Willens
gesprochen habe, diese
Liebefähigkeit für den
Geist bei solchen Menschen
vorzugsweise ausgebildet finden, die
eigentlich
keine durch ihre Organisation
bedingte Schrift haben, die im
Grunde genommen
immer schreiben können, wie sie
wollen, nach links, nach rechts,
stehend,
Hegend, was sie wollen, die die
Buchstaben so oder so formen können.
Das hängt
zusammen mit dem Untertauchenkönnen,
mit dem liebevollen
Untertauchenkönnen in
die objektive Welt.
Nun, dasjenige, was ich
hier für die elementare Tätigkeit
des Schreibens
ausgeführt habe, das kann aktuell
werden, das kann für den Menschen so
werden,
daß es auch in höhere Betätigungen
hineinführt. Das ist dasjenige, was
auf dem
Wege liegt, den ich gemeint habe,
indem ich zeigte, daß zu dem nicht
an die
Erinnerungen appellierenden
Vorstellen jene Willensimpulse
dazukommen müssen,
welche gewissermaßen zusammenwachsen
mit der äußeren Objektivität.
Das ist wiederum
dasjenige, was im Geistesforscher,
ich möchte sagen, bis
zu einem hohen Grade sich ausbilden
muß. Dann wird für ihn dasjenige,
was sonst
grob, robust wirkt für das
gewöhnliche Bewußtsein, es wird für
ihn die Welt zum
Bilde, indem sie sich gerade in
ihrer Wahrheit enthüllt, und er
dringt dann in
Wahrheit durch zu dem
Übersinnlichen.
So stellt sich dann etwas
heraus, das ich in der folgenden
Weise
charakterisieren möchte: Es gibt
heute einen Philosophen, den ich von
einer
gewissen Seite her sehr schätzen
muß, obwohl ich eigentlich mit
nichts
einverstanden sein kann, was er
sagt. Aber es ist ein Philosoph, der
sich
gerade gut befaßt hat mit der
Beantwortung der Frage: Was kann
naturwissenschaftliche Gesinnung
eigentlich über die Welt wissen? —
Und er hat
von verschiedensten Seiten her diese
Frage beantwortet. Es ist der
Philosoph
Richard Wähle. Dieser Philosoph, ich
möchte ihn als einen Repräsentanten
hinstellen nicht nur für die Art,
wie viele denken, sondern für die
Art, nach
der überhaupt das Denken der Zeit
tendiert, ebenso wie ich gestern die
Philosophen nicht etwa als die
Lehrer der Menschheit hinstellen
wollte, sondern
als diejenigen, welche gewisse
Symptome der Zeit zur Darstellung
bringen.
Dieser Richard Wähle versuchte, die
modernen Weltanschauungen, wie er
sie kennt
- er kennt eben Geisteswissenschaft
nicht und wird sie nicht
kennenlernen
wollen —, er versuchte, moderne
Weltanschauungen zu fragen: Was
kannst du
lernen über die wahre Wirklichkeit?
— Und er kam dazu, zu sagen:
Nirgends, wenn
wir nach naturwissenschaftlichem
Muster die Welt anschauen, kommen
wir dazu,
das Kraftvolle zu erkennen,
dasjenige, was die Vorgänge bewirkt;
sondern wir
lernen nur erkennen die
Aufeinanderfolge der Vorgänge, das
Bilden des einen
Vorganges aus dem anderen. Aber
dasjenige, was im einen Geschehen
sich drängt,
so daß das andere werden kann, das
Kraftende, die Urfaktoren, wie Wähle
es
nennt, die lernt man nicht kennen.
Und so kommt denn, indem er
gewissenhaft
versucht, die Frage zu beantworten:
Was kann man mit der Naturforschung?
-, so
kommt denn dieser Richard Wähle, der
ein Universitätsprofessor der
Gegenwart
ist, zu der Anschauung, daß diese
moderne Naturanschauung eigentlich
nun
wirklich nicht ein Wahrheitsbild,
ein Wirklichkeitsbild gibt von der
äußeren
Welt, sondern daß sie das gibt, was
eigentlich nicht in der Wirklichkeit
der
Natur ist, sondern ein
Naturgespenstisches. Und gerade je
mehr das Ideal der
Naturwissenschaft erfüllt ist, desto
gespensterhafter wird dasjenige, was
nun
in dem Bild von der Natur vorhanden
ist. Richard Wähle, in seinem «Über
den
Mechanismus des geistigen Lebens»
sagt, man kann überhaupt zu nichts
anderem
kommen als zu einer solchen
gespensterhaften Anschauung.
Nun, das gibt für ihn, ich
möchte sagen, geradezu die
Verurteilung alles
philosophischen Strebens. Er ist
Philosoph, und er hat ein
eigentümliches
Urteil über die Philosophie nicht
nur der Gegenwart, sondern auch über
die
Philosophie der Vergangenheit
gefällt. Es ist allerdings eine
merkwürdige
Tatsache, daß der offizielle
Vertreter der Philosophie an einer
Universität in
der Gegenwart zu dem Urteile kommt,
das ich gleich anführen will, über
Philosophie, also sozusagen über
sein eigenes Handwerk. Es ist
außerordentlich
charakteristisch für die Gegenwart,
aber es ist so. Und es ist auch in
gewisser
Beziehung gerade als Phänomen, als
Tatsache außerordentlich
beachtenswert.
Dieser Richard Wähle schaut sich an
das, was die Philosophie, was er
selbst auf
philosophischem Gebiet geleistet
hat, und sagt ungefähr: Früher glich
die
Philosophie einem Restaurant, in dem
Köche und Kellner ungenießbare
Speisen den
Gästen darboten; und jetzt ist die
Philosophie ein Restaurant, in dem
Köche und
Kellner herumstehen und überhaupt
nichts zu tun haben. - Er verweist
also auf
diese Kellner, will sagen
Philosophen, in diesem merkwürdigen
Restaurant der
Gegenwart und geht aus von einer in
gewisser Beziehung exakten Frage:
Was kann
die Naturwissenschaft? - Und er
kommt dazu, die Grenze der
Naturwissenschaft
sich vor Augen zu stellen, indem er
ihr gespensterhaftes Wesen, das nur
an der
Außenseite haften muß, eben sich vor
die Seele führt. Er bringt es zur
Erkenntnis der Bildnatur alles
Naturerkennens. Und das ist
überhaupt ein
bedeutsames Phänomen im
Gegenwarts-Geistesleben.
Die Naturwissenschaft
tendiert dahin, gerade wenn sie sich
gut selbst
erkennt, immer mehr und mehr das
erkennen zu müssen, daß sie
eigentlich nur
Bilder liefert, daß dasjenige, was
sie Natur nennt, nur Bild ist von
irgend
etwas.
Derjenige, der heute
gewissenhafter
naturwissenschaftlicher Denker ist,
kommt nicht zum törichten Monismus,
sondern er kommt zu der Anerkennung
der
Bildhaftigkeit alles Naturerkennens.
Dafür könnten heute schon unzählige
Zeugnisse angeführt werden, indem
man diejenigen Betrachtungen nimmt,
die nicht
kleinlich sich hingeben dem
naturwissenschaftlichen
erkenntnistheoretischen
Vorgang, sondern die in
gewissenhafter Weise versuchen, sich
die Frage zu
beantworten: Inwiefern ist
Naturwissenschaft ein taugliches
Instrument zur Wahrheits-
und Wirklichkeitserkenntnis? - Da
ist es auf der einen Seite heute so,
daß die
Naturwissenschaft an ihre Grenze
herankommt. Und je mehr sie sich
ausbilden
wird, diese Naturwissenschaft, je
mehr ihr Ideal erfüllt wird, desto
mehr wird
sie gerade durch sich selbst, durch
gewissenhafte Verfolgung ihres
eigenen
Wesens, zur Anerkenntnis ihrer
Bildhaftigkeit kommen.
Und von anderer Seite
haben wir den Gang der
Geistesforschung, die dazu
kommt, im Menschen ein solches
Erkennen zu entwickeln, das über das
Bild hinaus
zur Wirklichkeit vorstößt.
Naturwissenschaft zeigt: Was ich
finden kann, ist
Bild. - Geisteswissenschaft zeigt:
Indem du ein höheres Bewußtsein
ausbildest
auf den Wegen, die ganz exakt
angewendet werden, zeigst du, daß
dasjenige, was
im gewöhnlichen Bewußtsein, für das
gewöhnliche Bewußtsein und für die
gewöhnliche Wissenschaft existiert,
Bildnatur hat und daß du das
Wirkliche nur
findest, wenn du über die Bildnatur
hinausgehst.
Wie könnte
Geisteswissenschaft vor der
Naturwissenschaft besser
gerechtfertigt sein als durch die
Tatsache, daß Geisteswissenschaft
von sich
aus die menschliche Entwickelung
dazu bringt, anzuerkennen dasjenige,
was aus
sich heraus als ihr Ergebnis, wenn
sie sich selbst versteht, die
Naturwissenschaft selber finden muß.
Nicht Worte, sondern die
Tatsachen, die die
Geisteswissenschaft in der
menschlichen Seele produziert, sie
werden übereinstimmen mit dem,
was
aus der Naturwissenschaft fließt.
Dadurch wird sich im
Zusammenarbeiten ganz
von selbst dasjenige ergeben
zwischen den beiden, was man nennen
kann die
Rechtfertigung der
Geisteswissenschaft vor dem Forum
der Naturwissenschaft.
Eben das wollte ich mit
einigen Ausführungen und
Betrachtungen heute
andeuten: Was die
Geisteswissenschaft vor der
Naturwissenschaft rechtfertigt,
das ist die recht verstandene
Naturwissenschaft selbst.
Ich werde den Weg der
menschlichen Geisteskultur, wie sich
ihn die
Geisteswissenschaft denkt, in den
zwei Vorträgen der nächsten Woche
weiter
ausführen, in dem einen, indem ich
das Dasein des Menschen von der
Geburt bis
zum Tode verfolgen werde und über
Geburt und Tod hinaus in den ewigen
Gang der
menschlichen Seele hinein; in dem
anderen, indem ich zeigen werde, wie
sich das
geschichtliche, soziale,
sittlich-religiöse Leben vom
Standpunkte der
Geisteswissenschaft ausnehmen. Etwas
aber ist da, was, ich möchte sagen,
wie
ein Grundton durchgehen muß durch
das Bewußtsein, das der
Geistesforscher der
Menschheit gern übermitteln möchte,
durchgehen muß als eine
Grundtatsache
gegenüber der mit Recht sich so, wie
sie es tut, in die Zeit
hineinstellenden Naturforschung.
Dieser Grundton kann in folgender
Art ausgesprochen werden: Wenn
Naturwissenschaft sich selber nur
richtig versteht, sie mündet an
einem Punkte,
an dem sie sich sagen muß: Hier
stehe ich an meinen Grenzen, hier
wird ein
anderes gefordert.
Nun gut, dieses andere wird Geisteswissenschaft geben. Und
damit wird
sie nicht von sich aus, sondern durch
die Naturwissenschaft vor der
Naturwissenschaft selbst
gerechtfertigt erscheinen. |