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Institut pour une triarticulation sociale
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Au sujet de la composition du « Cours d’économie nationale »( 0 ) .........> retour au menu de la série

Stephan Eisenhut

La tri-articulation de l'argent:
L'argent comme un problème de droit



L'argent perd sa valeur réelle quand il est retiré du cycle de l'argent. Dans cette considération sur la 8e conférence du cours d'économie nationale Stephan Eisenhut travaille aux conséquences pour la vie de l'économie, quand le mouvement de l'argent est interrompu. La politique tente aujourd’hui de compenser la baisse de la demande de biens de consommation par des mesures qui provoquent une augmentation de la dette d'état et un constante extension de la masse d'argent. Ces mesures conduisent à des conséquences, qui ne sont pas correctement embrassées du regard. La cause repose d'après Rudolf Steiner dans une conceptualisation insuffisante. Les corrections, qu'il préconise permettent une toute nouvelle compréhension de l'argent.


Pourquoi Rudolf Steiner n'écrit pas volontiers des cartes postales.
Il y a probablement peu de gens qui n'ont pas déjà écrit une fois une carte postale de salutation de leurs vacances. La plupart du temps,  des choses tout à fait banales
se trouvent sur ces cartes. Mais on espère préparer une petite joie à d'autres humains. En ce que nous envoyons des cartes postales, nous mettons beaucoup d'activités économiques en marche : les cartes doivent être conçues, imprimées et commercialisées; après que nous les ayons achetées et écrites, elles sont portées à la poste et livrées dans un court laps de temps au destinataire par un système logistique sophistiqué. Nous développons ainsi une demande pour des services humains les plus différents lorsque nous expédions des cartes de vœux. Et ceux qui développent ces services, sont heureux qu'ils soient demandés. Car eux aussi développent une demande, à savoir après l'argent des clients, à travers lequel ils forment leur revenu. La rédaction de cartes de vœux sécurise, ainsi pourrait-on penser, beaucoup de places de travail. Les auteurs des cartes sont dans une certaine mesure des bienfaiteurs de ces humains, parce qu'ils les placent devant du salaire et du pain.

Rudolf Steiner utilise cet exemple pour caractériser la figure de base de la pensée économico-politique qui règne jusqu'à aujourd'hui. Ainsi il a mentionné une fois qu'il n'aimait pas volontiers écrire des cartes postales pour des raisons d'économie de peuple (NDT : ou "politique"). Le facteur devait donc alors délivrer plus de courrier, donc fournir plus de prestation, qui doit alors être « taxée ». ( 2 )  Là-dessus devait lui être rétorqué que cela permettait à la poste d'embaucher plus de facteurs. Réponse de Steiner : Il ne sera pas pensé ce faisant que par la multiplication de ces prestations seront multipliés les moyens de consommation, dont les facteurs embauchés ont besoin.( 3 )


Le problème de la politique de la demande
Les politiciens sociaux veulent aujourd'hui résoudre le problème du chômage par la promotion de la demande. L'État s'endette et investi dans n'importe quel projet. Par cela les entreprises reçoivent des contrats et peuvent embaucher plus de travailleurs/forces de travail. On pense ainsi que maintenant, les gains des entreprises et les revenus du travail augmentent, plus d'impôts coulent à l’État et on peut servir la dette avec. Cette façon de voir, Rudolf Steiner la tient pour de très courte vue, car ce genre de réformes sociales se base sur des actions isolées, qui ne prennent jamais en compte les interrelations du processus d'économie de peuple. Les problèmes seront seulement décalés vers d'autres lieux :

"On pourrait se calculer si on comprenait comment observer : quand je fais une réforme sociale de cette manière que je place simplement les gens sans pain devant du pain parce que je laisserais exécuter des nouvelles constructions, je renchérirais tel ou tel article pour un autre nombre de gens. Ainsi,  est justement visible dans le domaine économique, comment on n'a pas la permission de penser court, mais doit tout penser en rapports ». ( 4 )

La pratique, d'intervenir par des mesures de demande politique dans l'activité économique sur une grande échelle était encore à peine développée du temps de la de vie de Steiner.  C'est après la crise économique mondiale de 1929 qu'ont a cherché en premier après des possibilités de corriger de telles crises de manière renforcée par une intervention ciblées de l'État dans l'économie. La justification scientifique a été livrée par John Maynard Keynes en 1936 avec sa Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie. Keynes (1883-1946) était un esprit très englobant et on peut difficilement lui reprocher, de «penser trop court». Néanmoins, ses propositions reposent tout de suite dans la direction critiquée ici par Steiner. Il prétend même que dans certaines situations, même une proposition si absurde aurait un effet positif sur le revenu réel de la communauté comme suit : Le Trésor laisse remplir de vieilles bouteilles avec des billets de banque et les enterrer à une profondeur appropriée dans les mines de charbon abandonnées. Celles-ci serait alors remplie jusqu'à la surface avec les déchets municipaux et le terrain donné libre à la vente. Il serait ainsi «laissé à l'esprit d'entreprise privé»  de déterré de nouveau les billets d'après les principes éprouvés du « laissez-faire».( 5 ) Par des activités de toute évidence complètement absurdes qui seront payés ici, une économie atone serait de nouveau amenée en marche. Car les travailleurs déploient de la demande avec leurs revenus, de sorte que d'autres domaines économiques produisent de nouveau plus et avec cela là sera aussi formé plus de revenus.

La proposition est pensée ironiquement. Car évidemment, il serait préférable d'encourager une activité économiquement pleine de sens par de telles mesures. Mais Keynes voit que les commissions politiques sont structurées ainsi que les décideurs s'accordent toujours sur la proposition la plus stupide. Voilà pourquoi il fait lui-même une proposition stupide et fonde pourquoi celle-ci aide toujours dans certaines situations de crise. Keynes rétorquerait en effet à l'argumentation de Steiner : ces moyens de consommation pourraient donc être facilement produits en quantité suffisante, car suffisamment de forces de travail comme aussi de moyens de production et de ressources se tiennent à disposition dans une telle crise économique. Ils ne sont seulement pas utilisés parce que le marché des producteurs envoie des signaux que vous devez mal interpréter comme individu. La production sera donc ramenée seulement parce que chaque producteur individuel remarque : chez moi, la demande recule ; en conséquent, je suis prudent avec les investissements futurs et n'embauche aucun employé. Par cela augmente involontairement une armée d'humains chômeurs qui limitent seulement leur consommation par nécessité et provoquent ainsi un recul supplémentaire de la demande. Keynes le considère comme une tâche de la politique d'interrompre cette spirale infernale par des mesures appropriées. Bien sûr, ce serait mieux que les politiciens pourraient se résoudre à des mesures plus sensées pour stimuler la demande. Mais il est, comme montré, sceptique à cet égard de manière surprenante. Keynes est l’adversaire d'une devises couverte par l'or. Sa proposition d'enterrer des billets dans les mines, est également destiné à caricaturer l'absurdité d'une monnaie couverte par l'or.

Des humains creusent dans des conditions misérables dans les mines d'or, juste pour que cela soit enfermé plus tard comme couverture dans n'importe quels trésors de banque. Il aspire en fait à une monnaie qui reflète correctement le processus de la prestation d'économie de peuple. Mais il croit que le processus monétaire peut être conduit par des entités étatiques centrales, comme elles se sont formées en système de banque centrale moderne. Il détache la valeur de l'argent de la substance matérielle, mais ne trouve pas de nouvelle substance à laquelle il peut l'attacher. Ceci est lié au fait qu'il ne corrige pas les concepts centraux, qui ont produit l'ancienne doctrine d'économie de peuple. Les concepts « travail », « capital » et « sol » continueront d'être ainsi formé chez lui comme s'ils peuvent être négociés sur des marchés comme des marchandises. Mais par cela ne sont pas seulement échangées des prestations sur les marchés, mais aussi des droits. Ces derniers rendent impossible de former le processus de l'argent afin qu'il reflète correctement le processus de la prestation d'économie de peuple. Dès le début, Steiner va un autre chemin. Sa pensée aspire toujours à une formation décentralisée de la vie de l'économie. La formation du processus d'économie de peuple par des associations exige une pensée qui n'observe pas ces processus de dehors, comme le chimiste, les processus dans la cornue, mais qui immerge dans le processus, comme si elle était elle-même une partie de ce processus. Cette pensée peu d'humains seront tout d'abord en mesure de la développer. Afin quelle puisse devenir capable d'effets, un certain nombre d'humains doit former cette pensée. Promouvoir cela est la tâche de la science de l'esprit. Le cours d'économie nationale est aussi loin  à considérer tout d'abord comme un livre d’entraînement en science de l'esprit. Mais il veut absolument aussi donner des incitations pour la formation d'organisations très concrètes. Tout de suite parce que ce n'est pas possible que tous les gens développent en même temps cette nouvelle pensée, une destruction croissante de la vie sociale peut seulement être empêchée par de telles organisations.

Les facteurs économiques de la formation de prix.
Rudolf Steiner a indiqué au début de la 8e conférence du cours d'économie nationale la nécessité de corriger certains des termes de l'économie politique. La correction ne survient pas par ce qu'il place simplement le concept " meilleur " ou " plus exact " à côté du précédent, mais qu'il démontre l'unilatéralité du point de vue qui a conduit à certains concepts centraux d'économie politique. - Un dogme fondamental de la théorie d'économie politique libérale est que le prix se développe sous l'influence de l'offre et de la demande et va dans une certaine mesure automatiquement à un état stable, vers le  prix d'équilibre
ainsi nommé. À certains égards, ici, Rudolf Steiner saisit déjà par avance Keynes qui plaça contre la théorie libérale de l'offre du prix, une théorie de la demande du prix. Steiner montre qu'une offre en marchandise est donc en même temps une demande pour de l'argent. Le producteur, qui offre ses marchandises, déploie donc justement en ce cas une demande, et il s'agit maintenant de cela : le consommateur peut-il servir cette demande après de l'argent ? Les revenus vont-ils à reculons parce que toujours plus d'humains sont au chômage, ainsi les consommateurs doivent évaluer l'offre de marchandises autrement que dans une situation où prestation et contre prestation peuvent trouver une véritable compensation. Les producteurs orientent leur production d'après l'offre réelle en argent, qui est possible au consommateur. Ni le producteur, ni le consommateur n'orientent donc leur comportement d'après la formule de la théorie économique classique établie par Adam Smith (1723 à 1790) :
Le
prix est une fonction de l'offre (en marchandise) et de la demande (après des marchandises) [p = ƒ (o d)].
Cette fonction forme beaucoup plus le comportement du commerçant qui observe l'interaction entre l'offre et la demande, pendant que le consommateur oriente son offre d'argent d'après ce que le "prix" est trop élevée ou trop bas pour ses «conditions de poche» Dans sa fonction le prix et sa demande après des marchandises, sont les variables qui déterminent son offre en argent. Par conséquent Rudolf Steiner forme une formule supplémentaire décrivant le point de vue du consommateur :
l'
offre en argent est une fonction du prix et de la demande pour des marchandises : o = ƒ (p d)].
De la même manière, Rudolf Steiner forme encore une formule pour la vue des producteurs :
La
demande après l'argent est une fonction de l'offre en argent et prix : d = ƒ (o p).

Lors de l'élaboration de ces fonctions, il s'agit simplement pour Steiner de la caractérisation des différents points de vue économiques, qui se rassemblent concrètement dans les associations et qui doivent apprendre à évaluer l'évolution des prix de différentes perspectives. En premier par des jugements communs, il deviendra possible de produire la quantité de biens de besoin dans une composition qui correspond vraiment aux besoins réels des humains, et de diriger le travail en conséquence.( 6 ) En fin de compte, la somme des produits sensés que peut produire la vie de l'économie, est une fonction de demande, d'offre et de prix. Une telle fonction, Steiner l'amène dans la forme mathématique x = ƒ (o d p), ne peut pas être résolue théoriquement. Elle a besoin de la pratique des associations.

Les facteurs juridiques de la formation de prix.
Maintenant, dans la formation de prix ne jouent pas seulement des facteurs économiques, mais aussi des facteurs juridique et spirituels. L'influence des facteurs spirituels, Rudolf Steiner les a décrits en détail dans les premières sept conférences du cours d'économie nationale, mais en particulier la 4ème. Ils provoquent que le processus de l'argent, si il devait se dérouler sainement, doit s'articuler (NDT sich gliedern) en payer, prêter et donner. Dans la 8ème conférence, il dirige l'attention en particulier sur les facteurs juridiques. Le droit, ainsi a déjà été énoncée dans la 7ème conférence, apparaît du pouvoir. Dans la vie commune sociale apparaissent toujours des situations dans lesquelles des humains exercent le pouvoir sur d'autres humains. Cela peut être justifié : le policier qui arrête le criminel exerce, sur celui-ci un pouvoir justifié. Mais il peut aussi être injustifié. Dans un État de droit démocratique, la question est de savoir comment le pouvoir peut être contrôlé correctement et ce qui devrait être considéré comme l'exercice légitime du pouvoir.

J 'exerce aussi du pouvoir sur d'autres humains, par ce que je retire quelque chose à d'autres humains qui sont incapables de se défendre. Quelque chose comme cela peut aussi se passer officiellement par des décisions au sein d'un état de droit. Rudolf Steiner apporte à cause de cela d'abord un exemple apparemment absurde : On pourrait donc aussi fonder une science d'économie du peuple qui serait basée sur une économie du vol. Cette science déterminerait peut-être de quelle taille doit être la zone, qui doit être dominée afin que se rentabilise cette économie du point de vue de la classe dominante. Évidemment, ainsi accentue Steiner, une telle science de l'économie serait en contradiction avec nos représentations morales. Mais il veut indiquer avec l'exemple, que la façon dont le droit sera formé, agit ainsi dans le fait, sur les conditions économiques que l'on met les uns dans une position, de retirer quelque chose aux autres. Et ceux qui obtiennent un avantage par ce droit n'ont, bien sûr, aucun intérêt à ce que cet avantage soit mis en question. En cela leur aide que les moins nombreux décèlent ce genre d'efficacité du droit. La divergence entre l'efficacité d'un droit et la conscience claire sur son effet se montre clairement à ce que réussi aux économies de peuple les plus puissantes du monde d'imposer, par la puissance, un système monétaire qui sert essentiellement l'intérêt propre.( 7 )

Maintenant Rudolf Steiner conduit de cet exemple d'une «économie du vol", directement à l'efficacité des facteurs de droit qui entrent en jeu tout de suite dans le "commerce promu par l'argent" dans l'économie de peuple. La Société ne reconnaît pas une économie de voleur évidente. Une chose que je me suis procuré par l'utilisation de la force, je n'ai pas la permission de garder. Dans le commerce promu par l'argent cela devrait aussi être ainsi. Le cordonnier échange une paire de chaussures contre une somme d'euro, parce qu'il croit qu'il va pouvoir échanger de nouveau quelque chose de valeur quelque peu équivalente contre cette somme d'euro. Si personne ne reconnaissait l'euro comme une valeur monétaire, alors il ne pourrait aussi pas servir de moyen d'échange général. Le cordonnier peut maintenant utiliser cet argent qu'il a obtenu par la vente des chaussures, de manières très différentes : soit il satisfait ses besoins aussi longtemps qu'il a de nouveau fabriqué une paire de chaussures de même valeur - en supposant qu'il a « obtenu un prix véritable ». Ou bien il utilise ses compétences sur cet argent pour que quelque chose d'entièrement nouveau surgisse. Il pourrait, par exemple, inventer une machine, avec laquelle le temps de travail qu'il avait utilisé pour fabriquer une paire de chaussures pourrait être réduit de moitié. Mais il pourrait aussi faire comme Jacob Böhme, qui a exercé à côté de son activité de cordonnier un vaste productivité spirituelle libre. Dans ces deux cas, il aurait appliqué son esprit sur l'argent et par là lui aurait prêté une valeur différente de celles qui serait apparue s'il avait de nouveau produit une paire de chaussures de même valeur. Mais il peut encore faire une troisième chose avec l'argent : il peut essayer de simplement conserver la valeur de l'argent et seulement l'utiliser à une date beaucoup plus tard pour l'achat de n'importe quel bien de consommation. Steiner veut sortir ici sur un problème plus spécifique : "Au moment où nous avons en effet transformé la marchandise en argent, donc en fait en droit, se laisse soit maintenir le droit [ou (supplément de SE)] ( 8 ) je m’achète avec les vingt mark quelque chose qui est de même valeur que la paire de chaussures, ou je fais à travers mon Ingenium avec l'argent quelque chose qui produit de l'entièrement nouveau dans le processus économique ".

Steiner parle ici de toute évidence d'une tri-articulation de l'argent. Mais jusqu'à présent, cet endroit dans le cours d'économie nationale sera reproduit comme serait pensé par «garder le droit », qu'on s’achèterait quelque chose de valeur équivalente. Pourtant « garder le droit », n'est avec certitude pas une expression autrichienne pour s'acheter quelque chose. Steiner pense quelque chose de complètement différent : au moment où j'ai transformé la marchandise en argent, je peux sortir l'argent du mouvement, respectivement de la circulation, et le retenir. Le cycle monétaire quantitatif, cependant, est tributaire de ce que l'argent reste en circulation et ne soit pas retiré de celui-ci. Si l'argent est mis à l'arrêt, c.-à-d. retiré du cycle de l'argent, alors cette raréfaction de masse monétaire provoque que, dans le domaine économique, le niveau de prix tombe. Les entrepreneurs ne peuvent plus réaliser le chiffre d'affaires dont ils ont besoin pour amortir leurs investissements. En cela, les besoins des humains n'ont pas du tout changés, ils ne peuvent seulement pas produire de tension formatrice de valeur en raison du manque de capacité de paiement. Car, à différents endroits n'importe quels gens sont assis sur leur argent et le soustraient par là à la circulation. C'est intéressant qu'aussi bien Steiner que Keynes rendent hommage sur ce point aux observations de Sylvio Gesell (1862 à 1930), mais vont alors d'autres chemins dans leurs approches. ( 9 )

Dans ma dernière étude j'ai différencié le cycle monétaire qualitatif et quantitatif . (10 ) La circulation qualitative de l'argent se créé par l'action de l'esprit humain sur l'argent. Dans une économie stagnante, l'argent est principalement destiné à organiser l'échange des marchandises. Dans le moment où l'esprit saisit l'argent, il reçoit sa valeur de l'avenir. L'esprit d'entreprise peut changer l'ensemble de la structure de production, quand il reçoit à disposition suffisamment de capital. Cela conduit à la multiplication/accroissement du capital. Mais ce capital doit à n'importe quel moment être consommé par l'esprit libre, sinon apparaissent des " constipations " qui nuisent à l'ensemble du processus économique.

Dans la 12ème conférence Rudolf Steiner critique la représentation de la théorie monétaire traditionnelle que serait propre à l'argent  une fonction de conservation de la valeur.( 11 ) Pour lui, la valeur d'économie politique/populaire réelle de l'argent n'apparaît que dans son mouvement. Si le mouvement vient au calme, la valeur disparaît et l'argent continue d'agir comme moyen de pouvoir.( 12 ) Il entre avec cela dans la sphère de droit. En ce que l'argent devint droit, il devient problème. Et il pose la question pas très facile de voir comment cela peut être résolu correctement.

Steiner distingue par conséquent trois sphères que parcourt l'argent, ce en quoi il sera influencé par leurs particularités respectives. Dans la sphère de la vie de l'esprit, l'argent reçoit une valeur d'avenir, quand par prêter ou donner de manière correspondante, il est mis à la disposition individuelle d'humains qualifiées. Dans la sphère de la vie de l'économie, il a une valeur actuelle, par laquelle il peut servir d'intermédiaire à l'échange de marchandises.( 13 ) Dans la sphère de la vie de droit il menace d'être rendu étranger de sa détermination, qu'il sera fait quelque chose qu'il ne peut pas du tout être d'après son essence : un simple document de droit qui peut être conservé longtemps par ses propriétaires.

Wilhelm Schmundt (1898-1992) par contre accentue dans sa théorie pareillement adossée aux exposés de Steiner sur l'idée de tri-articulation de l'organisme social que l'argent serait essentiellement un document de droit.( 14 ) Évidemment, un billet de banque se laisse comprendre aussi comme un document de droit. Mais cela me semble être la caractéristique la moins importante de l'argent. Celui qui colle à cette propriété considérera finalement l'état comme l'administrateur compétent de l'argent.( 15 ) La vie de droit a la particularité de normaliser la vie, c.-à-d de la saisir en lois qui lient. Par cela quelque chose de mort est toujours porté dans la vie. Dans la mort, quelque chose se détache d'un processus de vie et agit plus loin en tant qu'isolé. Si pourtant l’État assume l'administration de l'argent, alors peut être prévu avec certitude que l'argent pleinement détaché des processus économiques objectifs sera de plus en plus multiplié. Les banques centrales actuelles ne sont donc rien d'autre que des organisations d'état quand aussi elles sont devenues dépendantes dans une large mesure des « intérêts privés » des banques commerciales. Mais ceci est seulement une expression pour ce que la vie de l'esprit s'est liée de manière fausse avec la vie de droit.
Pour Steiner, comme indiqué plusieurs fois dans cette série, la gestion de l'argent est une tâche de la vie de l'économie.
( 16 ) Car aussi loin que l'argent est un équivalent marchandise qui devrait être échangé contre d'autres marchandises, la question est pertinente, en quelle quantité circule cet équivalent marchandise.

La pénurie monétaire comme conséquence du commerce de droits.
La théorie quantitative de la monnaie critiquée par Keynes, sur laquelle la théorie de l'économie classique construit, a ici absolument sa justification. La vie de droit joue en cela  un rôle
aussi loin que des mesures deviennent nécessaires pour que celles-ci empêchent que l'argent soit retiré de la circulation de l'argent de manière fausse. Ceci est une tâche délicate et comme je vais encore le montrer, pas si facile à résoudre, parce que le besoin de conservation de la valeur des humains actuels, est très élevé pour des raisons déterminées. ( 17 ) L'administration du capital est une tâche de la vie de l'esprit, car ici, il s'agit que le capital-argent s'écoule aux humains qui peuvent le valoriser fructueusement pour la communauté sur la base de leurs compétences individuelles. Dans la vie de l'esprit les humains doivent apprendre à se rencontrer dans leur individualité. tout de suite parce que cela se réussi de manière insatisfaisante dans le présent, l'appel à l’État est si fort. Mais cela signifie littéralement essayer de chasser le diable avec Belzébuth.

A la théorie de l'économie politique actuelle, les domaines qualitatifs, sur lesquels Rudolf Steiner indique dans les conférences deux à six, sont complètement inconnus ; dans le graphique ci à côté, ce domaine est donc couvert par un nuage gris. Elle ne connaît que le royaume purement terrestre, qui sera réglé par l'État par le droit (vert), et le domaine qui s'en est formé au dessous et échappe de plus en plus par l'intégration économique mondiale à une régulation étatique (brun). Aussi loin deux vues polaires ont évoluées dans la théorie monétaire traditionnelle. Le nominalisme accentue que l'argent est simplement un signe sans valeur substantielle, pendant que le métallisme accentue la fonction de marchandise de l'argent et voit celle-ci seulement assurée par une valeur de substance dans le fait (par exemple de l'or). Les partisans du métallisme sont très forts tout de suite à l'intérieur de la théorie économique libérale car dans la valeur de substance ils reconnaissent une protection efficace aussi bien de la manipulation à la fois publique et privée. Mais tout de suite une valeur de substance réelle rend l'argent particulièrement adapté comme moyen de conservation de la valeur. D'autant plus fort l'argent sera utilisé en tant que tel, d'autant plus la fonction de moyen d'échange souffre et l'économie tombe dans une crise des ventes.

La tendance à détenir des liquidités, dans des situations économiques ordinaires, n'est pas aussi prononcée. On préfère obtenir/maintenir la valeur de l'argent en ce qu'il est placé en  apportant des gains.

Cependant, comme déjà exposé dans des essais antérieurs, les investisseurs de capital ont tendance plutôt qu'encourager d'autres humains qui ont de bonnes idées afin qu'ils puissent réaliser celles-ci, à acquérir les droits de propriété, parce que beaucoup d'autres humains aimeraient aussi les acquérir. C'est pourquoi apparaissent à côté des marchés pour des marchandises, des marchés pour des droits qui deviennent patrimoine/actif. Mais quand les humains passent toujours plus a échanger de l'argent contre des droits et des droits contre de l'argent, la masse d'argent qui est disponible pour les échanges de marchandises pour de l'argent, et d'argent pour des marchandises sera raréfiée. Autrement dit, sur les marchés de marchandises s'introduit une déflation en même temps qu'une inflation sur les marchés pour les valeurs d'actifs. L'investissement dans des valeurs d'actif affecte l'économie réelle de la même manière que la thésaurisation de l'argent.( 18 ) 

Gestion de la demande à la suite du resserrement monétaire.
Ceci est l'heure de l’État et de ses institutions. L'argent se laisse en effet facilement multiplier par la dette de l'État. D'ailleurs on veut éviter pour de bonnes raisons que l’État lui-même imprime et dépense l'argent - cela devrait être la tâche d'une banque centrale indépendante - cependant des techniques se sont aujourd'hui établies, qui sont très proches d'une telle impression directe de l'argent. Car quand l'état s'endette, alors il vend des obligations d'État à des investisseurs privés. Mais ce sont principalement des banques commerciales. Celles-ci ont la possibilité de créer
l'argent scriptural ainsi nommé à travers un processus de technique comptable . Cela signifie que les banques commerciales ne donnent pas plus loin l'argent des épargnants à l'état, mais elles créent simplement de l'argent, en ce que, sur le côté passif du bilan,


Les chiffres sur le graphique indiquent les conférences du Cours d'économie nationale.
Geist = esprit - Schenken = donner - Leihen = prêter - Arbeit = travail - Wertaubbevarung = conservation de la valeur - Bedürfnis = besoin - Eigentum = propriété - Recht = droit - Macht = pouvoir - Geld = argent - Zahlen = payer - Ware = marchandise - Geldanlage = dépôt d'argent - Wermögenswert = valeur de patrimoine - Zentralbank = banque centrale - Geschäftsbank = banque d'affaire - Staat = État

elles aménagent un avoir scriptural à l’État et sur le côté des actifs affichent, des obligations d'État comme placement financier. Quand les épargnants versent leur argent sur un compte bancaire, ainsi cela signifie simplement pour la banque commerciale un afflux d'argent en billet de banque, à partir duquel elles doivent maintenir un socle déterminé. Si cela devait en venir à un reflux/écoulement trop grand de billets de banque, ainsi elle doivent se re-financer. Elle peut cela en ce que soit elle se procure de l'argent sur le marché interbancaire d'autres banques commerciales ou s'endette auprès de la banque centrale. Comme celle-ci accepte les obligations d'État en garantie, une quantité toujours plus grande de ces titres atterri dans son bilan. Ainsi par ce détour l'état s'est pourtant endetté auprès de la banque centrale.

Malgré cela on croit que l’État pourrait veiller, par une habile politique de la demande, que toujours de nouveau de l'argent parvient sur les marchés des marchandises. Car on se dit, quand les entrepreneurs peuvent faire des gains, alors ils ont une incitation à investir et quand ils investissent, apparaissent des places de travail. Quand des humains ont un revenu du travail sûr ainsi ils vont investir principalement dans des biens de consommation, etc. Seulement ce calcul ne va pas dans une économie développée. Il s'introduit beaucoup plus ce qui suit : tout d'abord, l'État s'endette et investi bravement dans des projets d' économie réelle tels que la construction de routes, d'écoles, etc. Les entrepreneurs font des gains et payent aussi plus d'impôts. Toutefois, les impôts ne suffisent pas pour vraiment réduire les dettes, en particulier une réduction des dettes dans un système monétaire, qui amène l'argent en circulation par l'endettement signifie une raréfaction de la masse d'argent. Cela signifie qu'on met nécessairement en route  sur ce chemin une spirale de la dette d'état. De l'autre côté, les entrepreneurs ne sont pas prêts à investir plus loin leurs gains dans l'économie réelle. Car aussi pour eux, l'investissement dans les marchés des actifs est beaucoup plus rentable. L'argent fraîchement créer ne reste donc pas sur les marchés des biens réels en circulation, mais s'écoule sur les marchés des valeurs d'actifs. Mais aussi avec l'augmentation de la dette d'état, les politiciens deviennent agités et essayent des contre-mesures. Les mesures qui peuvent être appliquées dans un système politique lent, ne sont pas très productifs en règle générale.

La possibilité de pouvoir conduire une économie complexe par des instances étatiques sera à cause de cela mis en question à bon droit du côté libéral.

Arbeit = travail - Wertaubbevarung = conservation de la valeur - Bedürfnis = besoin - Eigentum = propriété - Recht = droit - Macht = pouvoir - Geld = argent - Zahlen = payer - Ware = marchandise - Geldanlage = dépôt d'argent - Märkte = marchés - Wermögenswert = valeur de patrimoine Verbrauchsgüter = biens de consommation - Geldumlauf = circulation de l'argent - Notenbank = billets de banque - Geldchöpfung = création d'argent- Giralgeld = agent de compte - Schöpfung = création - Staatsverschuldung = endettement de l'Etat - Zentralbank = banque centrale - Geschäftsbank = banque d'affaire - Staat = État - Geldguthaben = avoir en argent


 Seulement le libéralisme sera lui-même promoteur de la non liberté, quand il élève la négociation des droits de propriété en partie centrale de sa doctrine.

Une gestion/administration de l'argent dans le sens de Rudolf Steiner a pour tâche de surveiller l'argent en circulation afin qu'il puisse refléter correctement le processus de prestation économique. Ce processus produit des valeurs réelles et ils devront être parallélisés avec des « signes de valeurs » représentés par l'argent.( 19 ) Mais cela peut être atteint au sein d'une économie associative. Vouloir faire fonctionner la politique monétaire au moyen de contrôle de la masse monétaire est complètement éloigné de Rudolf Steiner. Du côté des signes de valeurs, aucune dynamique propre n'a la permission d'être créée. Néanmoins, la quantité de signes de valeurs doit être déterminée correctement.

Non sans raison Rudolf Steiner montre dans le 8ème conférence comment l'argent se place dans la sphère de droit et résout le problème en premier dans la 14e conférence. Le domaine de droit est déterminé par les relations humaines purement terrestres. Décrit philosophiquement,  dans le domaine du purement terrestre le monde se divise en signifiant et signifié. Cependant, les signes ont tendance à se séparer de leur origine et a déployer une vie propre. C'est la tâche de l'humain d'amener le signe en accord au signifié. Dans la 8ème conférence Rudolf Steiner montre comment l'argent devient moyen de pouvoir en ce qu'il se détache comme signe du processus factuel ; dans la 14e conférence, il montre comment les valeurs factuelles et les signes de valeur peuvent être maintenus en accord.

Wilhelm Schmundt aurait-il déterminé l'argent non en document de droit, mais simplement comme signe de valeur - donc quelque chose qui est qualitativement originaire de la même sphère - ainsi aurait-il été plus proche de la chose. Comme Keynes, il ne sort pas avec sa pensée de cette sphère purement terrestre. Les deux pensent le processus de création de l'argent dans les formes habituelles des banques centrales et des banques de crédit. Steiner, par contre, montre que, pour comprendre les processus du prêter et du donner comme réalité, nous devons transformer notre pensée ainsi qu'elle nous élève au-dessus de la sphère du purement terrestre. Par cela nous deviendrons aussi accessibles pour ce qui agit au dessous de cette sphère comme forces de déclin. Dans la mesure où la réceptivité est développé pour cette efficacité des forces, des mesures se laisserons mettre en œuvre qui ne se rattachent pas aux forces de déclin de la vie sociale, mais rendent possible l'efficacité des forces de construction.

Cependant, comprendre l'argent est une chose très difficile. Pour la formation d'une compréhension plus profonde sont par conséquent nécessaires des considérations supplémentaires sur les conférences neuf à quatorze.



( 0 ) - Original allemand : http://diedrei.org/tl_files/hefte/2015/Heft7_2015/Eisenhut-DD_1507.pdf
version française en ligne : www.triarticulation.fr/Institut/FG/Articles/SE13.html , trad François Germani
1 Rudolf Steiner: Cours d'économie nationale (1922; GA 340), Dornach 2002 (dans ce qui suit : NOK).

  ( 2 )  Contrairement à la théorie du revenu de base inconditionnel comme, par exemple Enno Schmidt l'a présenté dans DIE DREI 6/2015, Rudolf Steiner représente la position que chaque prestation demandée doit viser un « prix véritable ». Si des prestations matérielles ont été multipliées
de manière fausse, comme ici la livraison de lettres, alors cela retire aux humains la possibilité d'atteindre/obtenir le prix véritable pour leurs prestations
à d'autres endroits dans l'organisme économique. Avant tout de nombreuses prestations spirituelles ne peuvent plus être produites. Mais cela conduit à ce qu'en regard à l'avenir l'ensemble de l'organisme économique devient toujours plus improductif. Ce problème ne se laisse pas résoudre par la distribution d'un revenu de base détaché du processus de prestation. Bien plus, cette approche conduit à une nouvelle dissimulation du processus de formation de prix. L'approche de Steiner est, par contre, de rendre transparent le processus de formation de prix .
( 3 )  Cf .. 5. conférence, p. 120 s.
( 4 )  Noek, p 121

( 5 )  comparer. John Maynard Keynes. Théorie générale de l'emploi, intérêt et monnaie, Berlin 2006, p.110.
( 6 )  Au début de la 9e conférence du Noek Rudolf Steiner explique le caractère de ces formules comme suit : "Les formules que j'ai tenté de représenter hier ne sont naturellement pas des formules mathématiques, mais elles sont des formules, telles que celles dont je vous ai déjà parlé par le passé qui en fait doivent être vérifiées à la vie. Et pas seulement cela, mais elles doivent être saisies ainsi qu'elles vivent vraiment à l'intérieur de l'économie politique/de peuple ".

( 7 ) Voir mon essai sur le processus de l'argent dans le champ de tension entre les forces de la construction et du déclin :. dans DIE DREI 4/2015, S. 47 s.

( 8 ) La transcription de la conférence est inexacte ici. Au lieu du »ou« introduit par moi le sténographe Georg Klenck dans sa transmission en clair à placé à cet endroit des tirets et par cela réduit à deux les trois aspects que décrit Rudolf Steiner. Le sténogramme d'origine n'est plus disponible selon les renseignements de la Rudolf Steiner Nachlassverwaltung (administration du leg de RS).
( 9 ) Keynes consacre même une section entière à Gesell au chapitre 23, pp 298-302 de sa "Théorie générale" , mais tient sa proposition de dévaluer l'argent à travers des marques tamponnées mensuelles, inappropriée pour des raisons pratiques. Steiner estime aussi cette proposition trop lourde (cf. Séminaire d'économie nationale (1922 ;. GA 341), Dornach 1973, p.78), il transforme cependant cette idée dans une direction différente dans la 12ème conférence du Noek, comme sera encore à montré .
( 10 ) comparer Die drei, 4/2015, S. 52 s.
( 11 ) Ce qui sera aujourd'hui décrit comme fonction de préservation de la valeur, Rudolf Steiner le critique indirectement dans la 12ème conférence. Ce passage est exactement : "La deuxième particularité est encore plus remarquable. Là sera par exemple dit : L'argent devrait être en mesure d'avoir par petit volume une haute valeur. (...) Seulement, cette particularité de l'argent est particulièrement adapté pour qu'on puisse facilement le conserver, et que cela forme déjà pour cette raison une incitation circonstanciée à l'enrichissement. "p. 171 s

( 12 ) Dans « Les principaux points de la question sociale » (Dornach 1976, GA 23) Rudolf Steiner montre comment des droits du passé deviennent un « moyen de pouvoir économique» (p 133), si ils sont maintenus sur de grandes périodes. Par des "prestations actuelles" on aurait acquis un droit sur des « contre-prestations actuelles ». Ces droits ne se laisseraient pas être reporter sans limite dans l'avenir. Similaires à Gesell il tient donc le stockage de l'argent pour problématique et remarque: «Et avec ce que l'argent qui ne travaille pas dans des entreprises de production, ne serait pas retenu des détenteurs avec le contournement des mesures de l'organisation économique, peut avoir lieu de temps en temps modification de frappe/marque ou réimpression ». (p 132).
( 13 ) «L'argent est dans l'organisme social sain vraiment seulement une mesure de la valeur ; car derrière chaque pièce de monnaie ou billet de banque se tient la prestation de marchandise,  par laquelle le propriétaire/détenteur d'argent peut seul être venu à l'argent », ibid s. 132
( 14 ) Voir: Wilhelm Schmundt :
L'organisme social dans sa forme de liberté, Dornach 1968, p 25: «Peu importe sous quelle forme se présente l'argent, que ce soit comme scripturaire, comme billets de banque, comme pièce de monnaie: il n'est lui-même pas une marchandise, mais seulement un document de droit ».
( 15 ) Il y a même des courants qui reconnaissent un quatrième pouvoir de l'État dans le "Monétatif", l'administration de l'argent par l’État, à côté des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif ; Voir.
http://www.monetative.de/ unsere-initiativerklrung
( 16 ) Cf. Rudolf Steiner: La question sociale comme question de conscience (1919; 189 GA), Dornach 1980, p.131.

( 17 ) Actuellement il y a des efforts pour supprimer l'argent liquide. Cela a tout d'abord à voir avec le désir insatiable de l’État pour le contrôle , d'autre part on aimerait volontiers empêcher que lors des prochaines crises bancaires les humains vident leurs comptes et stockent l'argent. En outre, un taux d'intérêt négatif menace, par lequel le stockage de l'argent deviendra très attractif. Voir Vgl. http://deutsche-wirtschaftsnachrichten.de/2015/05/02/zentralbanken-diskutierenbargeld-verbot-um-globalebank-flucht-zu-stoppen/
( 18 ) L'annonce, en janvier 2015,  de l'achat massif d'obligations d'État et des titres connexes de la Banque centrale européenne,
pratiqué depuis Mars, justifie par le fait que trop de déflation a été observée sur les marchés des biens de consommation. Dans le même temps, en Allemagne, est à noter  une forte augmentation des prix de l'immobilier dans les régions métropolitaines. L'indice boursier allemand a explosé vers le haut dans le premier trimestre de 2015. . . http://www.wallstreet-online.de/nachricht/7459634- konjunktur-monetaere-lockerung-ezb-zinse n-untenaktien-dann
( 19 ) "Mais maintenant, ce qui apparaît alors, quand vraiment nous pensons de cette manière que
nous avons dans la monnaie en circulation vraiment une sorte d'image de ce qui, dans les différents biens de consommation - car les prestations spirituelles sont donc aussi des marchandises de consommation dans le sens économique - s'use maintenant tout simplement ? Dans l'argent s'usant nous avons le flux parallèle des marchandises, des biens, des valeurs, donc des valeurs réelles s'usant. Qu'avons-nous donc en fait, quand - nous pouvons même le déployer dans l'économie mondiale tout entière - nous survolons du regard ce parallélisme de signe de valeur et de valeur réelle ?".  Noek, S. 203