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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




QU'EST-CE QUI DEVRAIT ÊTRE SOCIALISÉ ET COMMENT ?

Exposé devant les travailleurs des usines Daimler
Stuttgart-Untertürkheim, 25 avril 1919

WAS UND WIE SOLL SOZIALISIERT WERDEN?

Vortrag vor Arbeitern der Daimler –Werke
Stuttgart-Untertürkheim, 25. April 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 075-107 (1983) 25/04/1919

Original





Traducteur: FG v.00 non relue - 17/12/2019 Éditeur: SITE

Dans quel sens mon thème devrait être traité par moi aujourd'hui, vous le verrez de l'appel qui a été donné à chacun d'entre vous dans la main. Il s'agira aujourd'hui de traiter ce que dans le présent on appelle socialisation , qui semble d'un côté comme un appel d’histoire du monde et comme un appel humain général de l'autre côté, qui résonne aujourd’hui si puissant et violent, une fois d'une physionomie plus large et plus étendue que c’est habituellement traité. Et certes pas de la raison que ce serait approprié pour une préférence quelconque, mais parce que la grande, énorme demande de notre temps peut seulement alors être saisie de la manière correcte quand on empoigne ce dont il s’agit là de la manière la plus large de cœur et la plus généreuse possible.


Quand il y a cinq ou six ans, de la même façon dont je veux vous parler aujourd'hui, aurait parlé à une assemblée de la compagnie des travailleurs, les conditions de la communication/de l’accord de l'orateur avec ses auditeurs auraient été entièrement autre qu'aujourd'hui. C'est ainsi, c'est seulement encore pas bien compris dans des cercles les plus larges. Voyez-vous, il y a cinq ou six ans, une assemblée comme celle-ci m'aurait écouté, aurait porté un jugement, d’après ses façon sociales de voir qu’elle a eu, sur si l'une ou l'autre des choses que l'orateur a dites s'écarte peut-être d’une manière ou d’une autre de ses propres opinions sociales et aurait été rejetée s’il avait avancé quelque chose qui ne correspond pas vraiment à ces opinions propres. Aujourd'hui, cela doit arriver à quelque chose de tout autre, parce que ces cinq ou six années des événements significatifs et incisifs sont passées sur l'humanité, et aujourd'hui il est déjà nécessaire que la confiance en quelqu'un qui veut dire quelque chose en rapport à la socialisation ne commence pas seulement alors, quand il veut exactement ce qu'on veut soi-même, mais quand il montre qu'en rapport avec les revendications justifiée du temps, qui s'expriment dans le mouvement prolétarien toujours plus grandissant, que pour ces revendications justifiées du temps, il a un sentiment et une volonté honnêtes et sincères. Aujourd'hui, nous nous tenons devant des faits entièrement autres - le temps a rapidement évolué - de ceux d'il y a cinq ou six ans. Aujourd'hui, tout autre chose doit être saisit des yeux qu'il y a cinq ou six ans. Pour cela que soit tout d'abord, présenté, à la manière d’une introduction, ce qui suit.


Voyez-vous, des penseurs socialistes respectés et très intelligents, ils disaient, peu de temps avant l'arrivée de la révolution d'automne de 1918 en Allemagne : Quand cette guerre sera terminée, le gouvernement allemand devra traiter les partis socialistes tout à fait différemment de ce qu'il les a traités auparavant. Alors, il devra les entendre. Alors, il devra les consulter. - Maintenant, je ne veux pas continuer la chose, comme je l'ai dit, ainsi parlaient des dirigeants socialistes respectés. Qu'est-ce que ça montre ? Cela montre que peu avant novembre 1918, ces dirigeants socialistes respectés pensaient qu'après la guerre, ils auraient affaire à un gouvernement qui était là dans l'ancien sens du terme et qui prendrait seulement aussi en compte ces personnalités socialistes. Combien vite les choses ont changé, combien vite quelque chose est arrivé, quelque chose dont même ces leaders socialistes n'auraient pas pu rêver ! Le genre de gouvernement qu'ils croyaient être encore là, il a disparu dans l'abîme. Mais cela fait toute la différence, cela vous place aujourd'hui tous devant des faits complètement différents. Aujourd'hui, vous êtes en situation non de rechercher « aussi la considération », mais aujourd'hui, vous êtes en situation de participer au redéveloppement de l'ordre social qui doit avoir lieu. Là, une exigence positive vient à vous de savoir l’exigence, de réfléchir sur ce qui a à se passer, comment nous pouvons aller de l’avant à la manière d’une raison synthétique en rapport à la guérison de l'organisme social. La doit désormais être parler une langue complètement différente de celle d'avant. Là il s'agit avant tout de regarder en arrière et de se rappeler ce qui nous a menés dans la situation terrible du présent, ce qui devrait devenir meilleur, ce qui doit devenir différent. Pour cela laissez-moi seulement aussi amener quelque chose à la manière d’une introduction.


Je ne veux pas vous ennuyer avec des remarques apparemment personnelles. Mais si l'on n'est pas un théoricien, n'est pas un scientifique abstrait, mais si, comme moi, on d’est acquis les façons de voir sur le développement social nécessaire en plus de trente ans d'expérience de vie, alors ce qu'on a à dire en général va de pair avec ce que l'on éprouve personnellement. Comme je l'ai dit, je ne veux pas vous ennuyer particulièrement avec des remarques personnelles, mais cela a peut-être la permission d’être remarqué en manière d’introduction que j'ai été forcé, personnellement forcé, dans une petite réunion à Vienne au printemps 1914 - une réunion plus importante m’aurait probablement moquée à l'époque pour les raisons dont je vais parler - pour résumer, s'était développé pour moi, j’aimerais le dire sous forme d’image, dans une expérience de vie tâchée de sang/novice en façon de voir sur la question sociale et le mouvement social. A l'époque, je devais dire ceci en guise de conclusion de décennies d'expérience, de décennies d'observation de la vie sociale du monde dit civilisé d'aujourd'hui : les tendances de vie qui prévalent dans le présent deviendront de plus en plus fortes jusqu'à ce qu'elles finissent par se détruire en elles-mêmes. Celui qui voit à travers la vie sociale spirituellement, voit partout à quel point les tendances à la formation sociale d'ulcères éclosent terriblement. C'est le grand soin culturel qui se produit pour ceux qui voient à travers l'existence/l’être-là. C'est la chose terrible qui est si oppressante et qui, même si l'on pouvait supprimer tout enthousiasme sinon pour la reconnaissance des processus de la vie par le moyen d'une science qui reconnaît l'esprit, devrait vous amener à parler des remèdes qui peuvent être utilisés contre cela -, qu'on aimerait, pour ainsi dire, crier au monde. Si l'organisme social continue à se développer comme il l'a fait jusqu'à présent, alors des dommages à la culture apparaîtront, qui pour cet organisme sont la même chose que sont des formations de cancer dans l'organisme naturel humain.



Eh bien, si quelqu'un a dit cela au printemps 1914, les personnes dites intelligentes l'ont naturellement tenu pour un rêveur. Car qu'ont dit les gens très intelligents, ceux à qui l'on a confié le sort de l'humanité en tant que classe dirigeante, au sujet de ce qui nous attendait dans le monde ? Aujourd'hui, il faut faire une enquête un peu critique sur ce qu'étaient les chefs/les têtes de ces dirigeants, sans quoi les gens diront encore et encore qu'il n'est pas nécessaire de parler une langue aussi sérieuse que celle que nous voulons la parler aujourd'hui. Qu'est-ce que ces soi-disant personnalités de premier plan disaient à l'époque ? Écoutons, par exemple, le ministre des affaires étrangères qui était quo-responsable de la politique étrangère allemande à l'époque. Lors d'une réunion décisive du Reichstag allemand, devant plusieurs centaines de messieurs également éclairés par la politique, il a su dire ce qui suit sur ce qui allait arriver. Il a déclaré : L'apaisement général des tensions en Europe fait des progrès encourageants. Avec le gouvernement de Saint-Pétersbourg, nous nous améliorons de jour en jour. Ce gouvernement n'écoute pas les omissions de la meute de presse et nous continuerons à cultiver nos relations amicales avec Saint-Pétersbourg comme nous l'avons fait jusqu'à présent. Nous sommes en négociations avec l'Angleterre, qui n'ont pas encore été conclues, mais qui sont si avancées que nous pouvons espérer avoir les meilleures relations avec ce pays dans un avenir proche, ce que nous ne pouvons que souhaiter.


Cette détente générale a tellement progressé, ces relations avec Saint-Pétersbourg ont été si bien initiées par le gouvernement, ces négociations avec l'Angleterre ont tellement porté leurs fruits que peu de temps après, dix à douze millions de personnes en Europe ont été frappé à mort et trois fois plus de personnes ont été frappés à mutilation. Maintenant, permettez-moi peut-être de vous demander comment le monsieur et ceux à qui il appartenait comme sa classe ont été informés de ce qui se passait dans le monde. Quelle était la force de leur intelligence pour voir ce dont ils avaient besoin dans un avenir très proche ? N'ont-ils pas vraiment été frappés de cécité ? Et n'y avait-il pas là un orgueil si terrible, cet orgueil hideux qui décrivait tout le monde comme un rêveur, qui indiquait qu'il y a un cancer social, qui se défera dans un temps prochain d'une manière terrible ? De telles questions doivent être posées aujourd'hui. Il faut leur demander pourquoi beaucoup de personnalités aujourd'hui, malgré les faits bruyants, sont aussi aveugles qu'elles le sont à ce qui n'en est aujourd'hui qu'au début de son développement : la forme du mouvement social que ce mouvement social, qui dure depuis plus d'un demi-siècle, a pris dans sa forme plus récente depuis l'automne 1918. C'est ce que nous aimerions réaliser aujourd'hui, à savoir qu'il devrait y avoir des humains - ces humains doivent être aujourd'hui dans la grande masse de la population prolétarienne - qui ont dans leur têtes une conscience de ce qui doit arriver en fait.



Quiconque a appris ces dernières décennies non seulement à penser au prolétariat, comme l'ont fait tant de ceux qui parlent aujourd'hui du socialisme, quand son destin l'a amené à penser et à sentir avec le prolétariat, doit aujourd'hui réfléchir à la question sociale d'une manière beaucoup plus grave, beaucoup plus large que beaucoup le pensent. Il doit voir ce que ce mouvement est devenu aujourd'hui à partir de son développement au cours des cinq, six, sept dernières décennies, depuis que le grand appel de Karl Marx a traversé le monde ; il doit prendre conscience comment le mouvement social, comme les programmes sociaux aujourd'hui, doit sortir du stade de la critique, sortir sur le terrain de la création, sur le terrain où on peut savoir ce qui a à se passer pour une reconstruction de l'ordre social humain, dont chacun qui vit seulement avec une âme éveillée doit éprouver la nécessité.

Dans trois domaines élémentaires de la vie, la classe ouvrière a ressenti ce pour quoi elle est réellement/en fait pieuse, ce qui doit être différent pour elle dans toute sa position au monde, à la société humaine, et ainsi de suite. Mais les conditions/rapports des derniers siècles, surtout du XIXe siècle et tout particulièrement le début du XXe siècle, ont fait que, bien qu'inconsciemment plus ou moins, instinctivement, l'ouvrier sentait très bien avec son cœur que les chemins vers son idéal du futur sont trois, mais que, dans un sens, l'attention a été dirigée vers un seul but. L'ordre social bourgeois moderne a, dans une certaine mesure, tout poussé dans le domaine de l'économique. Au travailleur moderne n'était pas autorisé, ni possible, d'obtenir de son rapport de travail une vision totalement libre et pleinement consciente de ce qui était en fait nécessaire. Il pouvait croire, parce que la technique moderne, notamment le capitalisme moderne, l'avait attelé dans le pur ordre économique, qu'il pouvait en fait seulement croire, parce que la bourgeoisie avait tout poussé sur l'économique, que la chute de l'ancien, l'effondrement de l'ancien et le désir de construction à réaliser devaient être formés sur le domaine économique, sur le domaine où il voyait qu'œuvrait le capital, la force humaine de travail et les marchandises. Et aujourd'hui, quand retentit l'appel si justifié à la socialisation, même si l'on tient compte des autres branches de la vie, on n'a en fait que l'ordre économique à l'esprit. Le regard est comme hypnotisé, aimerais-je dire, dirigé uniquement vers la vie économique, purement vers ce qui est saisit sous les noms de capital, force de travail et marchandise, conditions de vie, prestations matérielles. Mais au fond du cœur du prolétaire, quand aussi il ne le connaît pas exactement dans la petite salle supérieure de la tête, là siège ce qui lui dit que la question sociale est une tri-articulée, que cette question sociale plus récente, dont il souffre, pour laquelle il veut se lever, pour laquelle il veut se battre, est une question d’esprit, une question de droit ou d'état et une question d’économie.

A cause de cela, permettez-moi aujourd'hui de traiter cette question sociale, ce mouvement social, comme une question d’esprit, comme une question de droit et comme une question d’économie.

Vous avez seulement besoin de regarder sur la vie de l’économie, alors vous pouvez percevoir, si vous regardez avec un regard éveillé sur cette vie de l’économie, qu’encore autre chose vient en question que seule cette vie de l’économie. Quand nous appelons aujourd’hui avec droit à la socialisation, nous devons quand –même aussi nous demander : oui, que devrait être socialisé et devrait être socialisé ? Car à partir de ces deux points de vue :
Que devrait être socialisé ?
Comment devrait être socialisé ?
nous devons avant toutes choses regarder la vie économique telle qu'elle s'est développée ces derniers temps, et telle qu'elle est réellement de nos jours, nous n'avons aucune illusion à son sujet, du moins pour notre région, plus ou moins en effondrement. Car aujourd'hui, nous devons pouvoir nous pénétrés d'une chose, de ce que nous ne pouvons plus apprendre quelque chose de tout ce que les gens dans le sens du capitalisme, dans le sens de l'économie privée ont considéré comme le pratique, comme ce que les humains on considérer comme l’adapté . Qui aujourd'hui s’adonne à la croyance qu'on arrive plus loin avec des institutions qui ne sont pensées que de la manière dont on a pensé jusqu’à présent, s’adonne en vérité aux plus grandes illusions.... Mais il faut apprendre de ces institutions. Voyez-vous, la chose la plus caractéristique qui s’est donnée si fortement dans la vie sociale depuis longtemps, mais particulièrement jusqu'à ce jour, c'est donc que d'un côté se tiennent les classes dirigeantes jusqu’à présent, habituées dans leur pensée à ce qui leur était confortable depuis longtemps ; ces classes dirigeantes, qui ont toujours de nouveau évadées dans leurs mots dirigeants/ ???  et chez elles mêmes dans l’éloge, oui une véritable adulation des louanges, partout ce que la culture plus récente, la civilisation plus récente a produit ainsi de magnifique, de grand. Comment pouvait-on toujours de nouveau entendre: Aujourd'hui, l'homme se précipite à des kilomètres à la ronde comme un conte de fées contre les anciennes possibilités ; la pensée parcourt le monde à la vitesse de l'éclair par télégraphe ou téléphone. La culture artistique et scientifique extérieure se propage d'une manière insoupçonnée. -- Je pourrais continuer ce chant de louange, que je ne veux pas chanter, que d'innombrables personnes qui ont pu participer à cette culture ont chanté encore et encore, pendant longtemps encore. Mais aujourd'hui, doit être demandé, oui, le temps lui-même le demande : Comment cette nouvelle culture était-elle possible dans le seul sens économique ? Elle a seulement été possible qu’elle s’est élevée en tant que culture supérieure au-dessus de la misère physique et spirituelle, au-dessus des besoins physiques et d’âme des larges masses, qui n'étaient pas autorisées à participer à la culture tant prisée. Si cette vaste masse n'avait pas été, n'aurait-elle pas travaillée, cette culture n'aurait pas pu être. C'est cela dont il s’agit, c'est la question historique d'aujourd'hui qui n’a pas la permission d’être ignorée.

Mais de cela se donne ce qui caractérise l'ensemble de la vie moderne de l’économie. Cette caractéristique consiste dans ce qu'aujourd'hui tout adepte, membre de la classe possédante, peut facilement fournir une "preuve" appréciée ; ces derniers temps, cette preuve a de nouveau été fournie plus abondamment, pendant un certain temps ont a fait le silence là-dessus, parce que puisqu'il est si stupide, si stupide, enfin la classe ouvrière n'a plus le droit de venir avec cette folie à l'humain vraiment socialement intelligent. Mais aujourd'hui, nous l'entendons de nouveau plus souvent, aujourd'hui, quand tant de choses insensées passent dans l'air, dans l'air dit spirituel.  04330082085198325041919
Il est facile à ceux qui veulent encore représenter l'ordre actuel déclinant de l'économie de dire : oui, quand maintenant on divise vraiment tout ce qui est disponible en rente du capital et possession de moyens de production, cela n’améliore pas particulièrement ce qu'a le prolétaire particulier par la répartition. - C'est une objection bête, stupide, parce qu'il ne s'agit pas du tout de cette objection, parce qu'il s'agit de quelque chose de bien plus fondamental, plus grand et plus puissant. Ce dont il s'agit est ce que justement toute cette culture de l'économie, comme elle s'est développée sous la prise d'influence des classes dominantes, est devenue telle qu'un excédant, une plus-value peut justement seulement faire peu de cadeaux avec les fruits de cette culture. Toute notre culture de l'économie est ainsi que justement seulement peu peuvent savourer les fruits. Il ne se donnera aussi pas plus de plus-value que ce que peu peuvent savourer. Quand on diviserait le peu pour ceux qui on aussi un droit de conduire un être-là digne, ainsi cela ne suffirait toutefois pas une fois au minimum. D'où cela vient-il ?


Cette question devra être posée autrement, que ne la pose beaucoup. J'aimerais vous donner seulement quelques exemples, je ne pourrais pas multiplier ces exemples par cent, mais par mille ; quelques exemples peut-être sous forme de questions. J'aimerais demander : a l'intérieur de la culture de l'économie allemande des dernières décennies par exemple, toutes les machines ont-elles eu besoin d'autant de charbon qu'absolument nécessaire pour ces machines ? Demandez une fois factuel, et vous recevrez comme réponse que notre ordre de l'économie était dans un tel chaos que beaucoup de machines ont accaparé plus de charbon dans les dernières décennies qu'aurait été nécessaire d'après les progrès techniques. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Cela ne signifie rien d'autre que pour l'extraction de ce charbon bien plus de travail a été utilisé qu'aurait du être utilisé et aurait pu être utilisé quand aurait véritablement été disponible une pensée socio-économique. Cette force de travail humaine a été utilisée sans utilité, elle a été gaspillée. Je vous demande : est-il conscients aux humains que dans les années avant la guerre, à l'intérieur de l'économie allemande, nous avons utilisé le double de charbon qu'aurait eu la permission d'être utilisé ? Nous avons gaspillé tant de charbon, que nous devons dire aujourd'hui, nous y aurions suffi avec la moitié de la demande de charbon, si les humains qui ont eu à veiller à la technique, à l'économie, s’étaient tenus à la hauteur. J'expose cet exemple pour la raison que vous voyiez qu'un contre pôle est disponible pour la culture de luxe des peu d'un côté.


Cette culture de luxe ne l'a pas amené à cela de produire vraiment des têtes capables à partir d'elle, qui auraient vraiment grandi à la vie récente de l'économie. Par cela infiniment beaucoup de force de travail a été gaspillée. Par cela la productivité a été sapée. Ce sont les origines secrètes, origines toutes factuelles, par lesquelles nous avons été amenés dans cette situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant. C'est pourquoi on doit aussi résoudre de manière technique factuelle la question sociale et celle de la socialisation. La culture jusqu'à présent n'a pas produit les têtes, qui auraient grandi à créer d'une certaine manière une science de l'industrie. Il n'y avait aucune science de l'industrie, tout repose sur du chaos, sur des hasards. Beaucoup a été laissé à la roublardise, à l'exploiter, à la compétition personnelle insensée. Mais cela devait être. Car si, on serait aller sur le factuel par science de l'industrie, alors ne serait depuis longtemps plus ressorti ce qui a seulement montré une culture de luxe de la plus-value de la population travaillant, produisant qui donne peu pour les individus. On doit aujourd'hui saisir la question de la socialisation d'une toute autre manière que beaucoup la saisissent.

Voyez-vous, il peut en venir un aujourd'hui et il peut dire : oui, regarde une fois, tu es de l'avis qu'il n'est plus permis actuellement d'avoir de rentiers fainéantant ? - Oui, je suis de cet avis. Là il me dira quand il lutte comme partisan dans le sens de l'ordre de l'économie actuelle : mais réfléchi donc seulement quand tu additionnes et distribue tous les patrimoines de rente, combien c'est peu, comme c'est petit en rapport à ce qu'ont ensemble maintenant tous les millions d'humains travaillant. - Je lui dirai : je sais justement aussi bien que toi que les patrimoines de rente sont seulement peu, mais vois une fois, une contre question : c'est un tout petit abcès, que quelqu'un a à une quelque place du corps. Cet abcès est très petit en rapport à tout le corps. Mais s'agit-il de la grosseur de l'abcès ou de ce que, quand cela apparaît, cela montre que tout le corps est malade ? Il ne s'agit pas de  calculer la grandeur du patrimoine de rente, pas de cela d'absolument juger moralement les rentiers – ils ne peuvent donc rien à cela, ils ont cette sagesse d'être rentiers, hérité ou du genre -, mais il s'agit de ce que, justement ainsi comme se montre une maladie dans l'organisme humain naturel, un malsain dans toute son étendue, quand un abcès éclate, ainsi se montre le malsain de l'organisme social, quand en lui est absolument possible oisiveté ou rente. Les rentiers sont simplement la preuve que l'organisme social est malsain ; ils sont la preuve que comme tous ceux qui ne peuvent pas travailler eux-mêmes, tous les oisifs utilisent le travail d'autres pour leur entretien.



Les pensées doivent simplement être amenées dans un tout autre chenal. On doit pouvoir se persuader de ce que notre vie de l'économie est devenue malsaine. Et on doit maintenant poser la question : d'où vient-il donc qu'à l'intérieur du cycle de l'économie capital, travail de l'humain, marchandise se forment d'une manière si malsaine particulièrement pour la question des larges masses de l'humanité, si on peut comme travailleurs mener un être-là digne de l'humain ? Cela doit être demandé. Mais alors on ne peut plus rester debout à l'intérieur de la pure vie de l'économie, alors on sera nécessairement conduit, quand on voit cette question dans toute sa profondeur, à saisir la question sociale tri-articulée, comme question de l'esprit ; comme question de l’État ou de droit et comme question de l'économie. C'est pourquoi vous devez me tenir à disposition déjà aussi un petit quart d'heure quand je parle tout d'abord sur la question sociale comme question de l'esprit. Car celui qui s'est tout de suite un peu occupé avec ce côté, celui-là sait pourquoi nous n'avons pas créé de science de l'industrie, pourquoi nous n'avons pas ce qui maintenant vraiment, à partir des têtes humaines, a montré une saine direction, une saine socialisation de notre vie de l'économie. Quand un sol arable est malade, alors ne pousse aussi aucun fruit dessus. Quand la vie de l'esprit d'une humanité en une certaine époque n'est pas saine, alors ne croit pas dessus ce fruit qui devrait pousser là comme vue économique d'ensemble, comme une possibilité, de dominer l'ordre économique de l'économie ainsi que vraiment peut en apparaître un salut pour les larges masses., tout le chaos qui est présent dans notre vie de l’économie aujourd'hui est apparu sur le sol d'une vie de l’esprit malade des derniers temps. C'est pourquoi nous devons d'abord l'examiner : Que se passe-t-il dans ces bâtiments que le travailleur ne croise que lorsqu'il traverse la rue, libéré de son usine ou de son lieu de travail, le dimanche ? Que se passe-t-il dans les institutions où se déroule la vie de l’esprit dite supérieure, d'où émanent à leur tour des ordres, des dispositions pour le système scolaire inférieur, pour le système scolaire élémentaire ordinaire ? Je vous demande, la main sur le cœur, que savez-vous réellement des choses qui sont fabriquées dans les universités, dans les lycées, dans les collèges, ces aptitudes personnelles qui mènent réellement dans la vie de l’esprit, dans la vie de droit, dans la vie de l’économie ? Vous n'en savez rien ! Vous savez un certain nombre de choses sur ce qu'on enseigne à vos enfants à l'école, mais même là aussi, vous ne savez pas quelles sont les intentions et les objectifs de cette éducation scolaire qui s’écoule des établissements d'enseignement supérieur aux écoles ordinaires. Quels chemins les gens qui ont grandi sur le sol de la vie de l’esprit conduisent les humains, de cela la large masse du prolétariat n'en a pris au fond aucune idée. Et cela fait partie de ce qui fait l'abîme, le gouffre profond : d'un côté le prolétariat, de l'autre côté les autres.06330086086198325041919
Que s’est-il donc passé pour l’amélioration au cours des temps récents ? Parce que cela n’alla pas autrement que de faire certaines entorses à la démocratie, on a, si bien intentionné, cédé au peuple, dans toutes les formes possibles, quelques morceaux de l’ainsi nommée nouvelle formation ; des universités populaires furent érigées, des cours furent tenus pour le peuple, de l’artistique montré au peuple : le peuple doit aussi avoir quelque chose de cela. Ce qu’on a obtenu avec tout cela, qu’est-ce au juste ? Ce n’est rien qu’un terrible mensonge de culture. Tout cela a encore agrandi le fossé de manière significative. Car quand donc le prolétaire avec une sensibilité droite, sincère pouvait-il regarder de tout le cœur, de toute l’âme vers ce qui à l’intérieur de la classe bourgeoise sera peint, sur ce qu’à l’intérieur de la classe bourgeoise sera fabriqué comme science, comment pourrait-il regarder vers cela ? S’il avait avec ceux qui le produisent, une vie sociale commune, si n’était pas de différence de classe ! Car il est impossible, d’avoir une vie de l’esprit commune avec ceux auxquels on n’appartient pas socialement. C’est cela qui, avant toute chose, a élargi spirituellement le grand fossé. C’est cela qui vous indique spirituellement, ce qui a à se passer.




Chers présents ! Comme je l'ai déjà dit, peu de choses de ma vie personnelle doivent être apportées, mais ce dont je vous parle ici, c'est de quelqu'un qui a passé ses six décennies de vie de telle manière qu'il s'est tenu aussi loin que possible, et plus tard de plus en plus, dans son effort spirituel, complètement éloigné de ceux qui sont soutenus dans leur effort spirituel par l'état ou par la vie moderne de l’économie. Ce n'est qu'alors que l'on pourra former une vie de l’esprit vraiment autonome, un jugement sain, quand on s'est rendu indépendant de tout ce qui est lié/pendant à l'état moderne, à la vie moderne de l’économie en relation spirituelle. Car voyez-vous, vous vous comptez au prolétariat, vous pouvez vous y compter, vous pouvez fièrement vous nommer un prolétaire vis-à-vis du fonctionnaire appartenant à un autre ordre social. C’est ainsi sur le domaine du monde matériel. Vous savez ce que le prolétaire a à traverser vis-à-vis des fonctionnaires dans le monde. Mais sur le domaine spirituel, il n'y a fondamentalement pas de vrai prolétaire ; là il n'y a que ceux qui vous attestent ouvertement : Si je m'étais jamais incliné sous le joug d'un État, d'un groupe de capitalistes, je ne pourrais pas me tenir devant vous aujourd'hui et vous dire ce que je vous dis sur les idées sociales modernes, car cela ne me serait pas entré dans la tête. - Cela peuvent justement dire seulement ceux qui se sont tenus libres à l'écart de l'État et de l'ordre économique capitaliste, qui se sont construit eux-mêmes leur vie de l’esprit. Mais les autres, ce ne sont pas des prolétaires, ce sont des coolies. C'est cela qu’aujourd'hui le concept de l'esprit de coolie, qui dans l'esprit est dépend de l'état actuel et de l'ordre actuel de l’économie, qu’il a dans le spirituel, la direction et avec cela au fond dans les mains la direction économique et étatique. C'est ce qui s'est développé à partir de l'ordre économique bourgeois capitaliste au cours des derniers siècles, ce qui a amené l'État à être un serviteur de l'ordre économique bourgeois, ce qui a amené la vie de l’esprit à se soumettre à l’État.




Les éclairés, les éclairés d’après leur opinion, les gens très intelligents, ils sont fiers quand ils peuvent dire aujourd'hui : Au Moyen-Âge, eh bien, là c’était ainsi, que la philosophie - c'était le nom donné à toute la science à l'époque – avait compléter la traîne de la théologie. Nous ne souhaitons pas revenir à ce temps, évidemment, je ne veux certainement pas rappeler le Moyen Âge, mais qu'est-il advenu au cours de l’évolution moderne ? La théologie d'aujourd'hui, parce qu'elle est devenue très fière, ne supporte plus la traîne du scientifique, mais en ce qui concerne l'État, que fait-il alors là ? Eh bien, pour cela, un exemple flagrant : voyez-vous, il y a un grand physiologiste moderne, il est déjà mort, il était aussi la lumière de l'Académie des Sciences de Berlin. Je l'apprécie vraiment en tant que chercheur de la nature. Tout comme Shakespeare disait une fois : « Ce sont tous des gens respectables », ainsi j’aimerais dire : ce sont tous des gens intelligents, tous, tous, tous. —
Mais cet homme, il a trahi quelque chose de ce qui caractérise cette vie très moderne de l’esprit. Il a dit notamment- on ne devrait pas le croire, mais c'est quand-même vrai - les savants/érudits de l'Académie des sciences de Berlin se sentaient comme la force de protection scientifique des Hohenzollern. - Oui, voyez-vous, à nouveau un exemple qui se laisserait facilement multiplié par cent, par mille.
Maintenant, je vous demande : Faut-il s'étonner que le prolétaire moderne, lorsqu'il regardait cette vie de l’esprit, éprouvait cette vie de l’esprit comme une vie de luxe de l’esprit ? Faut-il s'étonner quand il se dit : Cette vie de l’esprit, qui n'est pas enracinée dans un esprit particulier, cela ne porte pas vraiment l'âme humaine, cela ne révèle pas non plus qu'elle est l'écoulement d'un ordre divin ou moral de monde. Non, c'est la conséquence de la vie de l’économie. Comme les gens récoltent/engrangent leur capital, ainsi ils vivent spirituellement. Cela leur fait la vie de l’esprit possible. C'est pourquoi aussi, dans le prolétariat moderne, ne pouvait pas monter une façon vraiment libre de voir sur une vie de l’esprit qui porte vraiment l'âme. Mais je le sais par des décennies d'expérience : dans le prolétariat moderne vit la profonde nostalgie d'une vraie vie de l’esprit, non après une vie de l’esprit telle, qu’elle s'arrête à la frontière bourgeoise, mais qui instille dans l'âme de tous les humains. C'est pourquoi est écrit dans l'appel sur lequel m’est commandement de parler aujourd'hui, que cette vie de l’esprit doit être placée sur elle-même à l'avenir, et ne pas contenir seulement les derniers vestiges de la vie de l’esprit, de l'art et autres, qui subsistent encore/sont encore restés. A Berlin, on a déjà voulu inclure cela fortement dans la toute-puissance de l'État.

Toute la vie de l’esprit, du système scolaire le plus bas au système scolaire le plus élevé, doit être autonome, car l'esprit ne prospère que s'il doit prouver chaque jour à nouveau sa réalité et sa force. L'esprit ne prospère jamais quand il dépend de l'État, quand il est le coolie de l'État, de la vie de l’économie. Ce qui est devenu dans ce domaine a paralysé les têtes humaines. Oh, si nous regardons aujourd'hui les classes dirigeantes, si nous voulons comprendre l'appel à la socialisation, regarder vers ceux qui aujourd'hui dirigent les fabriques, ceux qui dirigent les ateliers, ceux qui dirigent.Ils dirigent les écoles, les universités, les États - oh, cela se plaint dans l’âme - ils ne leur vient donc rien, toute la gravité de la situation ne rentre pas dans leurs têtes. Pourquoi donc pas ? Oui, à quoi les gens se sont-ils progressivement habitués en ce qui concerne la vie de l’économie, la vie de droit ou d’Etat et vis-à-vis de la vie de l’esprit ? Dans une certaine mesure, l'État se charge de l'humain avec ses écoles quand l'humain est seulement au-delà des premières années d'éducation - que l'État n'a pas encore prises en charge parce que les premières années d'éducation de l'homme se déroulent trop impures/improprement pour lui -. Il l'éduque alors de telle sorte que cet homme ait seulement besoin d’accomplir - c'était ainsi jusqu'à la grande catastrophe de la guerre sur tout le monde civilisé - ce qui lui est ordonné, ce qui lui est imposé, ce que l'État en fait veut de ses théologiens, de ses médecins - car c'est ce qui est arrivé tout de suite pendant la guerre -, notamment aussi des juristes et des philologues. Une fois qu'il y en a un d'intelligent parmi eux, dans les comités d'examen, alors on entend déjà un mot intelligent de leur part. Un jour, j’étais assis avec les messieurs d'un comité d'examen, et alors que nous parlions de l'état lamentable de notre système d'enseignement secondaire/de lycées, là il a dit : Oui, vous vous plaignez aussi quand vous devez examiner des gens comme ça, et puis vous voyez quels chameaux on doit lâcher sur la jeunesse.



Je vous le raconte en tant que fait historico-culturel, en tant que symptôme, en soulignant ce qui vit parmi les humains qui ont dirigé le monde, qui se sont vus confier d'une certaine manière le leadership/la direction des humains, et pourquoi les humains ont finalement amené le monde dans cette terrible catastrophe. Des millions de détails composent les causes qui ont amené l'humanité dans cette catastrophe. Et parmi ces causes se trouve de préférence cette manifestation sociale de la vie de l’esprit, et parce que l'on pense aujourd'hui à la socialisation, il s’agit avant toute chose de la socialisation de la vie de l’esprit. Il s’agit de ce qu’on soigne les dons et les facultés humaines de la manière correcte, tout comme ce qui devrait croître dans le champ est cultivé dans le champ. Cela ne s'est pas encore produit jusqu’à présent. L’État a pris le contrôle de l’humain, l'a dressé pour son utilisation, là toute l'activité, tout être placer sur soi a été extirpé de l’humain. Finalement, l'humain avait seulement un seul idéal vis-à-vis de la vie de l’économie, vis-à-vis de la vie de l’esprit, à partir de la vie de droit de l'État : l'activité économique/gérer/faire l’économie. L’état l'avait pris en charge, il l'avait formé pour soi. Maintenant, quand l'humain est bien dressé, la vie étatique de l’économie commence pour lui. Là a été pourvu à ses besoins ; alors il s'est bien comporté/a été brave, même s'il ne voulait plus travailler, jusqu'à son décès, pourvu sous la forme d'une pension, c'est-à-dire par le travail de ceux qui n'avaient pas de pension. Et quand il est mort, l'église s'est occupée pour la chose après la mort. Elle lui donna la pension pour après la mort. Ainsi l'humain était économiquement pourvu jusqu'à la mort quand il appartenait aux classes dirigeantes, et dans la tombe, il était aussi pensionné après la mort. Tout était en ordre pour lui, il n'avait plus à penser par lui-même ou à intervenir dans l'ordre social de telle sorte que quelque chose de fructueux puisse en découler ; il n'avait plus à participer activement. C'est ainsi que c’est devenu ainsi que l'on n'était plus en situation de réfléchir à ce qui devait se passer, de réfléchir à ce qui devait entrer dans le monde comme une sorte de nouveau développement/nouvelle évolution. Ceux qui étaient exclus de tout cela, à qui l'Etat n'aurait pas une fois accordé la petite rente d'assurance jusqu’à la mort s'ils ne l'avaient pas imposée, et à qui les classes dirigeantes n'avaient pas non plus transmis une vie de l’esprit, car cette vie de l’esprit, qui leur donna un brevet/une patente pour l'âme après la mort, cela les prolétaires ne voulaient pas accepter, ils demandent une restructuration. Par conséquent, la première exigence que nous avons est l'émancipation de la vie de l’esprit, la réorganisation de la vie de l’esprit. C'est la première question dont il s’agit.

La deuxième question, nous la trouvons quand nous regardons le domaine du droit, le domaine qui devrait en fait appartenir à l'État. Cependant, nous nous trouvons seulement ensemble plein de compréhension dans ce domaine de la façon correcte aujourd'hui lorsque nous regardons sur le domaine économique. Que se passe-t-il réellement dans le domaine économique ? Dans le domaine économique est la production de marchandise, la circulation des marchandises, la consommation des marchandises. Les marchandises ont certaines valeurs, qui s’expriment dans le prix. Mais à travers le développement économique de ces derniers temps en relation avec le développement de l'Etat, la bourgeoisie a poussé quelque chose dans la vie de l’économie dont le prolétariat réclame aujourd'hui de la manière la plus justifiée : elle ne doit pas continuer à être dans la vie de l’économie, et c'est la force humaine de travail. Tout de suite ainsi que cela a frappé les âmes éprouvant en prolétaire, quand Karl Marx a prononcé le mot significatif de plus-value, ainsi l'autre mot frappa les âmes de prolétaire que, d'une manière injustifiée, le travail de l'humain est devenu une marchandise dans l'ordre économique moderne. Ici, le prolétarien sent : tant que ma force de travail doit être achetée et vendue sur le marché du travail, tout comme les marchandises doivent être achetées et vendues sur le marché des marchandises selon l'offre et la demande, aussi longtemps je ne peux répondre par oui à la question : Est-ce que je mène une existence humaine ?  - Que connaît le prolétaire moderne de la vie de l’esprit ? Malgré tous les divertissements populaires, malgré toutes les visites guidées des galeries et ainsi de suite, il ne connaît que ce qu'il appelle la plus-value. Plus-value, c'est-à-dire ce qu'il doit apporter pour une vie de l’esprit qui ne peut devenir la sienne ; c’est ce qu’il connaît de la vie de l’esprit. C'est pourquoi la parole de la plus-value a frappé si pleine de compréhension dans les âmes tranquilles de prolétaire. Les sentiments du prolétaire moderne vinrent à la rencontre de ce mot de plus-value, alors qu’il a été prononcé par Karl Marx. Et parce que la force humaine de travail n’a plus jamais la permission d’être une marchandise, c’est pourquoi frappa comme un éclair l'autre mot de Marx de « force de travail comme marchandise » comme une vérité profonde, dans les cœurs et âmes tranquilles du prolétaire.
Celui qui voit vraiment à travers la vie humaine sait que ce que j’ai justement dit, c'est que dans le cycle moderne de l’économie, la force humaine de travail du prolétariat se trouve illégalement à l'intérieur comme une marchandise, que à la base de cela se trouve à nouveau un énorme mensonge de vie. Car la force humaine de travail est quelque chose qui ne se laisse jamais être comparé par n'importe quel prix à une marchandise, à une production. Cela peut même être prouvé à fond. Je sais que les exposés que je tient maintenant de cette manière – tout de suite chez les classes dirigeantes toujours à nouveau - on me répète sans cesse, directement ou indirectement, qu'ils seraient difficiles à comprendre. Eh bien, récemment un humain m'a dit qu'ils sont difficiles à comprendre pour ceux qui ne veulent pas les comprendre. – Et alors que récemment j'ai tenu l’exposé que je vous donne aujourd'hui devant une assemblée prolétarienne à Dornach, quelqu'un de la sorte de ces gens qui trouvent ces mots si difficiles à comprendre disait qu'il ne les avait quand-même pas compris correctement. Là un prolétaire lui répondit : on doit donc être un veau, quand on ne comprend pas cela.- Donc je n'ai pas peur de cette compréhension difficile, parce que j'ai été professeur à l'école de formation des travailleurs fondée par Wilhelm Liebknecht des années durant, et je sais que le prolétarien comprend maintes choses que les bourgeois trouvent entièrement incompréhensibles. Je n'ai pas peur que vous ne me compreniez pas quand je vous dis : 05330092093198325041919
Toutes les tendances, tous les buts de la vie de l’économie tendent à consommer la marchandise. Parce que, de manière saine, la marchandise serait consommée, de cela il s’agit. Ce qui ne peut être épuisé, cela sera produit de manière malsaine. D’une manière quelconque, la marchandise doit pouvoir être consommée. Mais si sera fait marchandise la force humaine de travail par l’ordre économique capitaliste, ainsi celui qui la fait marchandise part seulement de la consommer. Mais la force humaine de travail n’a pas la permission d’être purement consommée, c’est pourquoi nous avons avant toute chose besoin d’une telle socialisation, laquelle ne détermine pas seulement le temps de travail, mais laquelle avant toute chose aussi le temps de repos, car celui-là doit être là, quand une vie sociale communautaire doit être là.
C’est cela qui montre qu’une guérison peut seule apparaître quand les cercles dirigeants de la société, les cercles dirigeants alors justifiés de la société, on tout autant un grand intérêt à ce que le travailleur ait son temps de repos, comme les capitalistes actuels ont un intérêt, que le travailleur ait son temps de travail.


C’est pourquoi je vous dis : jamais la force humaine de travail ne peut être comparée par le prix avec quelque marchandise. Pour ceci l’achat de la force de travail humain sur le marché du travail – vous comprenez, ce que ça signifie – est un gros mensonge social de vie, qui doit être éliminé. Comment parvenons-nous à dévêtir la force de travail humain du caractère de marchandise ? C’est une grande question sociale.
La première question était la question de l'esprit. La seconde est une grande question sociale : comment le travailleur moderne parvient-il à dépouiller son travail du caractère de la marchandise ? Car qu’éprouve le prolétarien moderne de l'actuelle utilisation économique de sa force de travail ? Il aimerait, parce qu'il n'a pas toujours le temps de se rende clair tout ce qu'il éprouve,  ce qu'il traverse dans le cœur, il ne peut peut-être pas s'exprimer en concepts clairs sur ces circonstances, mais il se dit : Dans l'antiquité il y avait des esclaves, là les capitalistes achetaient et vendaient les humains, comme on achète et vend une vache, l'humain entier. Plus tard, il y eut un servage ; là, on ne vendait plus l'humain entier, mais seulement une partie de l'humain, mais tout de même encore assez. Actuellement, malgré toutes les assurances de liberté et d'humanité, malgré le prétendu contrat de travail, le prolétaire sait très bien que sa force de travail est toujours achetée et vendue. Cela il le sait. Le soi-disant contrat de travail ne le trompe en aucune façon. Mais il sent à l’intérieur de son âme, dans l’intérieur de son âme tranquille : Je peux vendre un cheval, une paire de bottes sur le marché et alors repartir. Mais ma force de travail, je ne peux pas la porter là et la vendre au fabricant, et alors de nouveau retourner ; je dois aller en tant qu'être humain avec ma force de travail. Par conséquent, je continue à vendre tout mon être humain quand je dois me tenir dans le rapport de salaire, quand je dois vendre ma force de travail. Ainsi, le prolétaire moderne éprouve le pendant entre le vrai caractère de sa force de travail avec l'ancien esclavage. C'est pourquoi il éprouve ce que les classes dirigeantes ont manqué comprendre au moment correct: qu’aujourd'hui le moment de l'histoire du monde est arrivé, où la force de travail n’a plus la permission d’être une marchandise plus loin. La vie de l’économie a seulement la permission d’avoir en soi le cycle de la production de marchandises, de la consommation de marchandises et du commerce de marchandises.

Seuls des gens qui peuvent seulement penser dans le sens ancien, comme par exemple Walther Rathenau dans son récent petit livre, qui porte le titre « Après le flux », ils montre une certaine peur de cette connaissance. Walther Rathenau dit : Quand on sépare la force de travail du cycle de l’économie, alors la valeur de l’argent doit chuter terriblement. – Maintenant oui, il  regarde cela entièrement unilatéralement. Pour ceux qui pensent avec lui, cette chute de la valeur de l'argent aura donc toutefois une grande signification. De cela nous ne voulons pas nous entretenir davantage. La chose est celle que la vie de l’économie elle-même peut seulement être considérée de la manière correcte lorsque l'on voit comment cette vie de l’économie frôle d'une part les conditions naturelles de la vie de l’économie. Là est le sol, il apporte du charbon, il apporte/produit du blé. Dans le sol à l'intérieur, par exemple, il y a les forces de la nature qui appartiennent au sol et qui produisent le blé. La pluie nécessaire tombe d'en haut. Ce sont des conditions naturelles. Elles peuvent être traités par des moyens techniques, mais il y a une limite à la vie de l’économie a quand-même là une limite. Il serait terriblement stupide que quelqu'un, à partir des conjonctures économiques, veuille donner une loi dans laquelle serait écrit : Si nous voulons des prix et des conditions économiques raisonnables, en 1920, nous avons besoin d'une année où il y a tant de jours de pluie, tant de jours de soleil, tant de jours de pluie, tant de jours de soleil, tant de jours de soleil, tant de forces doivent travailler sous terre. - Vous riez avec droit. Il serait très stupide celui qui voudrait donner des lois sur ce que la nature détermine elle-même, d'inventer les exigences de la vie de l’économie quant à la façon dont la nature devrait œuvrer avec ses forces. De même qu’avec la vie de l’économie nous arrivons là à une limite, de même que le sol d'un pays peut seulement fournir une certaine quantité de matériaux bruts, de même la vie de l’économie doit de l’autre côté être limité à ce qui est en dehors de cette vie de l’économie, à l'État de droit. Et dans la vie de l'État de droit, seules peuvent être définies et réglementées les choses dans lesquelles tous les humains sont égaux, qui peuvent vraiment être mises sur le sol de la démocratie. C'est ainsi que nous venons une tri-articulation de l'organisme social sain.


La vie de l’esprit se tient sur elle-même, la vie de l’esprit doit être une vie libre. En elle, le talent, les capacités humaines doivent être cultivées de la manière correcte. Un homme d'État qui a parlé avec un certain Kohl pendant la terrible catastrophe de la guerre a aussi dit : A l’avenir, voie libre pour les capables ! - De belles phrases, des façons de parler qui sont vraies purement d’après le mot, il ne s’agit plus  en ces temps difficiles. Quand les gens disent certes « voie libre aux capables », mais par le sang, par ses préjugés sociaux, sont quand-même prédisposés à considérer neveu ou frère ou sœur pour le plus capables, peu de choses sont faites avec une si grandiose devise. Dans la vie libre de l’esprit, nous devons sérieusement cultiver le talent humain, et alors nous socialiserons la vie de l’esprit.
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À l’État appartient tout ce en quoi tous les humains sont pareils/égaux, ce pour quoi certains dons ne rentrent pas en considération, ce pour quoi rentre en considération, qu’à l’humain est venu par naissance, comme lui est venue dans des yeux sains la faculté de voir bleu ou rouge. Pour l’État vient en considération la conscience de droit. Cette conscience de droit, elle peut dormir dans l’âme, mais elle est déposée dans le cœur de chaque humain. Le prolétaire cherchait la manifestation de cette conscience de droit. Que trouva-t-il ? Comme dans le domaine de la vie de l’esprit il trouva l’esprit de luxe, qui était comme une fumée, qui s’échappait de la vie de l’économie, ainsi il ne trouva pas dans le domaine de l’État la manifestation de la conscience de droit, mais des privilèges d’état, des privilèges de classe et des discriminations de classe. Là vous avez les racines des éléments antisociaux des temps récents. À l’État appartient tout ce en quoi les humains sont pareils/égaux. Pareils, ils ne le sont pas en rapport de facultés et habiletés spirituelles et physiques Elles appartiennent au soin de la vie libre de l’esprit. L’État sera seulement quelque chose de sain, lorsque non dans le sens de l’ordre bourgeois moderne, on pourrait aussi dire, de l’ordre bourgeois allant justement vers son déclin, il n’aspirera pas la vie de l’esprit et la vie de l’économie, mais lorsqu’il tiendra libre pour leur propre socialisation d’un côté la vie de l’esprit, de l’autre côté la vie de l’économie. C’est de cela qu’il s’agit. Alors, il deviendra possible que le travailleur se tienne comme semblable/égal vis-à-vis de tous les humains dans le domaine de l’État, règle mesure et façon et caractère de sa force de travail, avant même qu’il ait absolument à se précipiter dans la vie de l’économie. Il doit à l’avenir être ainsi impossible, que par la conjoncture économique, que par des conditions/rapports de contraintes quelque chose soit établi sur le droit du travail, comme c’est simplement impossible par les conditions naturelles, qu’à partir du cycle économique ou de semblable, les forces naturelles, pluie ou soleil soient réglées. Indépendamment de la vie de l’économie doit être établi étatiquement sur un sol démocratique, où un humain est égal à l’autre, dans l’État tout à fait isolé de la vie de l’économie, ce qui est droit du travail, et ce qui est ce qui s’oppose à ce droit du travail, ce qui est disposition sur une chose, ce que l’on appelle aujourd’hui possession, mais qui doit cesser dans l’étendue la plus large et céder à quelque chose de sain à l’avenir. Quand la vie de l’économie ne détermine pas la force de travail, mais quand inversement la vie de l’économie doit s’orienter d’après ce que le travailleur détermine  à partir de lui-même au sujet de son travail dans la démocratie étatique, alors une exigence importante est remplie.
Maintenant oui, on pourra objecter : alors, la vie de l’économie devient dépendante de la loi et du droit sur la force de travail. Très volontiers, mais ce sera une très saine dépendance, une dépendance aussi conforme à la nature, que la dépendance de la nature. Le travailleur, avant qu’il aille à l’usine, saura combien et combien longtemps il a à travailler ; il n’aura absolument plus à régler avec un quelque directeur de travail sur la mesure et la façon de son travail. Il n’aura plus qu’à parler sur ce que a à exister comme répartition de ce qui aura été réalisé ensemble avec le directeur du  travail.
Cela sera un contrat de travail possible. Il y aura des contrats purement sur le partage du réalisé/du fourni, pas sur la force de travail. Ce n’est pas un retour à l’ancien salaire à la pièce ; ce serait seulement ainsi si ce processus de la socialisation n’était pas pensé dans le grand tout/le tout grand.

Je peux encore parler brièvement sur quelque chose, qui se tient en vis-à-vis au droit du travail que le travailleur fera librement. Le socialisme ordinaire parle vraiment beaucoup de ce que la propriété privée doit passer dans le commun (NDT : Gemeinsamkeit). Mais la grande question de cette socialisation sera donc justement le comment. Dans notre ordre économique actuel, nous avons seulement un pti peu de pensée saine en rapport à la propriété. C’est sur ce domaine qui dans la phraséologie bourgeoise moderne, le manque de véracité bourgeois, est devenu encore ça et là intérieurement la propriété non significative, c’est en fait la propriété spirituelle (NDT : ou intellectuelle). En rapport à cette propriété spirituelle, voyez-vous, les gens pensent quand-même encore un peu sainement. Ils se disent là : aimerai l’un être encore un gars si intelligent, il s’apporte ses facultés avec la naissance, mais cela n’a pas de signification sociale, par contre il est obligé d’offrir cela à la société humaine, avec ces facultés il ne serait rien si l’humain ne se tenait dans la société humaine. L’humain est redevable à la société humaine, à l’ordre social humain de ce qu’il peut faire de ses facultés. Cela ne lui appartient en fait pas. Pourquoi administre t’on son ainsi nommée propriété spirituelle ? Purement parce qu’on la produit ; en ce qu’on la produit, on montre que l’on a les facultés meilleures à cela que d’autres. Aussi longtemps que l’on a ces facultés mieux que d’autres pour cela, aussi longtemps on administrera au mieux cette propriété spirituelle au service du tout. Maintenant les humains sont au moins arrivés là-dessus, que ne se lègue pas indéfiniment cette propriété spirituelle ; trente ans après la mort, cette propriété spirituelle appartient à l’ensemble de l’humanité. Chacun peut imprimer, trente ans après ma mort, ce que j’ai produit, on peut l’utiliser à souhait, et cela est juste. Je serais même d’accord, si plus de droits existaient en ce domaine. Il n’y a pas d’autre justification pour cela, que l’on ait à administrer de la propriété spirituelle, que parce si l’on peut la produire, on a aussi les meilleures facultés. Demandez aujourd’hui au capitaliste, s’il est d’accord que ce qu’il considère comme juste pour la propriété spirituelle le soit pour la propriété matérielle pleine de valeur ! Demandez-lui ! Et cependant, c’est cela qui est sain. Il doit résider à la base d’un ordre sain, que chacun puisse venir au capital, à partir de l’organisation spirituelle, qui sera une saine administration des facultés humaines – vous trouvez cela exposé de plus près dans mon livre « Les points clefs de la question sociale ». Mais cela doit venir à ce que les moyens et chemins soient trouvés, de cette grande socialisation englobante du capital, cela signifie de la rente du capital et des moyens de production, que chacun puisse venir au capital et au moyen de production, qui a les facultés pour cela, mais qu’il n’ait cette administration et direction du capital qu’aussi longtemps qu’il peut exercer ou veut exercer ces facultés.
Alors, elles passent, lorsqu’il ne veut plus les exercer lui-même, par certains chemins au commun (NDT : Gemeinsamkeit). Elles commencent à circuler dans le commun.



Ce sera un chemin sain pour la socialisation du capital, quand nous amènerons en circulation dans l’organisme social, ce qui s’amoncelle ainsi aujourd’hui en capitaux,  en droit successoral, en apparition de rentes, droits à l’oisiveté et autres droits superflus.
C’est de cela qu’il s’agit. Nous n’avons pas du tout besoin de dire une fois : la propriété privée doit devenir propriété de la société. Le concept de propriété n’aura absolument plus de sens.
(Et 01330097097198325041919)
Il aura si peu un sens qu’aurait un sens quand des excédents de sang s'accumuleraient dans les différentes parties de mon corps. Le sang doit être en circulation. Ce qu'est le capital doit aller des capables aux capables. Le travailleur sera-t-il d'accord avec une telle socialisation ? Oui, il le sera, parce que sa situation dans la vie l'oblige à être synthétiquement raisonnable. Il se dira : Si celui avec les facultés correcte et le directeur, alors je peux lui faire confiance, alors mes forces de travail sont mieux appliqués sous le directeur correct que sous le capitaliste qui n'a pas les facultés, mais que seul un processus malsain d'accumulation des capitaux a mis à sa place. Je ne peux que suggérer ces choses maintenant. Ce sera la future doctrine de socialisation de la circulation du capital et des moyens de production, le concret, la véritable consolidation de ce que Karl Marx a aussi présenté de manière abstraite comme un grand objectif humain : a chacun selon ses capacités et ses besoins.

Nous avons traversé aujourd'hui une dure période de souffrances humaines, une dure période d'épreuve pour l'humanité. Nous n'avons plus besoin aujourd'hui de dire comme tant de gens, qu'une nouvelle race d’humain doit être là qui peuvent socialiser selon le principe : Chacun selon ses capacités et ses besoins ! - Non, nous pouvons avoir la croyance correcte. 04330099100198325041919
Quand seulement nous voulons, alors des idées saines de la tripartition (NDT ici bien « Dreiteilung ») en vie de l'esprit, vie de droit et vie de l'économie peuvent saisir de la place. Car cette vie de l'économie, elle deviendra seulement saine, quand elle sera démembrée des deux autres. Alors sur le domaine de la vie de l'économie, comme je l'ai exposé dans mon livre, se formeront des associations, se formeront des coopératives mais qui de manière saine ne partent pas de produire et de profiter, mais qui partent de la consommation et ne font pas la production ainsi que des forces de travail seront pulvérisé dans l'air, mais que les forces de travail seront appelées pour l'assainissement de la consommation, pour la satisfaction des besoins.
Permettez encore que je vous raconte le début que nous avons fait dans la société de laquelle je comprends bien qu'elle sera tant calomnié, que vous ne l'aimiez pas, - que je vous raconte, comment sur un domaine déterminé a été tenté de socialiser économiquement la vie de l'esprit. Lorsque me fut nécessaire, à peu près il y a vingt ans, de conduire/diriger cette société avec mes amis, là il s'agissait pour moi de ce que je me disais : sors-tu vers le monde les livres qui seront produits par moi sur le sol de cette société de la même façon capitaliste, qu’aujourd'hui c'est l'usage dans le commerce de livre, alors tu pêches contre une pensée sociale saine. Car comment les livres sont-ils aujourd'hui fabriqués ?
Beaucoup d'humains se tiennent donc aujourd'hui pour capables de fabriquer des bons livres. Maintenant, si tout devait être lu qui aujourd'hui sera imprimé, alors on aurait beaucoup à faire. Mais voyez-vous, c'est pourquoi il y a simplement cet usage dans le commerce de livre : n'importe qui se tient pour un génie et écrit un livre. Le livre sera imprimé à mille exemplaires. De ceux-là le plus souvent 950 seront de nouveau mis au pilori parce que cinquante sont vendus. Mais qu'est-ce que cela signifie selon l'économie de peuple ? Voyez-vous, tant et tant de gens, qui doivent fabriquer le papier, tant et tant de typographes, tant et tant de relieurs et d'autres encore qui ont été occupés, ont été employés à ce travail ; ce travail est improductif, ce travail n'aura rien donné. Là-dedans repose le grand dommage. Oh, vous seriez étonné quand vous feriez seulement une fois la tentative de vous répondre à la question de combien du travail que les chers présents qui sont assis ici, doivent accomplir, combien de cela n'a rien donné. Cela est le grand dommage social. Comment ai-je donc tenté de faire ? Je me disais : avec le commerce de livre n'est rien à faire. Nous avons nous-mêmes fondé une petite librairie. Mais alors j'ai tout d'abord veillé à ce que les besoins soient disponibles pour lesquels devrait être imprimé le livre. Cela signifie je devais me donner la peine de créer d'abord les consommateurs ; naturellement pas sur le chemin que je laissais ériger une colonne comme les colonnes avec l'annonce : faites de la bonne soupe avec Maggi ! - mais sur le chemin de d'abord créer le besoin – on peut dire quelque chose contre ces besoins, évidemment -, et alors seulement, commencer avec l'impression, quand j'ai su, qu'aucun exemplaire ne resterait là, qu’aucun geste est fait dépourvu de fruit. Cela a aussi été tenté avec la fabrication de pain, là cela ne fut pas possible de la même manière dans les conditions d'aujourd'hui, mais où cela pu être exécuté, là se montra tout de suite le fructueux en rapport économique, quand on part non de l'aveugle production qui vise seulement sur le devenir riche, mais des besoins, de la consommation. Alors, quand cela se passe, alors pourra sur le chemin de la vie de l'économie coopérative, être accomplie une véritable socialisation.


Aujourd'hui, j'ai donc dû vous parler de la socialisation sur un sol plus large. Car cela seul qui apparaît sur ce large sol est le vraiment pratique. Sinon, est seulement toujours bricoler dans la socialisation quand on ne laisse la toute première question être : Qu’est-ce l'État a à faire ? Il a d’abord à donner libre la vie de l’esprit d'après un côté, alors la vie de l’économie d’après l'autre côté ; elle a à rester sur le sol de la vie de droit. Ce n'est rien de non-pratique, mais c'est une socialisation qui peut être exécutée chaque jour.


Qu'est-ce que cela implique ? Courage, courage (NDT : le 2ème en français), rien d'autre ! Mais pourquoi les gens veulent-ils alors l’envisager comme impraticable ? J'ai appris à connaître assez de gens qui m'ont dit toujours de nouveau au cours des quatre dernières années et demie que cette catastrophe de la guerre mondiale serait si terrible que les humains n'ont pas vécu de telles horreurs depuis qu'une histoire est pensée, ce serait la plus grande expérience de l’évolution historique de l'humanité. Eh bien, je n'ai pas encore trouvé les gens qui disent aussi : Quand les humains ont été condamnés à être entraînés dans une telle misère par de vieilles pensées, par de vieilles habitudes de pensée, alors ils doivent se lever maintenant pour quitter ces vieilles pensées et pour venir à de nouvelles pensées, à de nouvelles habitudes de pensée. Avant tout, nous avons besoin d'une socialisation des têtes. Dans les têtes que nous portons sur nos épaules, il doit y avoir quelque chose de différent de ce qu'il y a eu dans les têtes humaines jusqu'à présent. C'est ce dont nous avons besoin. C'est pourquoi la question doit être abordée de manière large.
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Et maintenant, pour la fin, j'aimerais encore dire cela : comme l'aurore des temps nouveaux montait, ces humains lesquelles avaient le plus un cœur pour les progrès de l'humanité civilisée étaient traversés par trois idéaux : Liberté, Égalité, Fraternité. Ces trois grands idéaux, cela a avec un cas particulier. D'un côté, chaque humain sain et courageux intérieurement sent : ce sont les trois grandes impulsions, lesquelles doivent maintenant enfin conduire la nouvelle humanité. Mais des gens entièrement intelligents ont toujours de nouveau indiqué au cours du dix-neuvième siècle, quelle contradiction régnait quand même en fait entre ces trois idées : Liberté, Égalité, Fraternité. Oui, il règne une contradiction, ils ont raison. Mais c'est pourquoi ils sont quand même les trois plus grands idéaux, malgré qu'ils se contredisent. Ils sont justement installés dans un temps, dans lequel le regard de l'humanité était encore orienté comme hypnotisé sur l’État unitaire qui a été encore adoré comme une idole jusque dans notre temps. En particuliers ceux-là qui ont fait l’État pour leur protecteur et se sont fait protecteurs de l’État, les ainsi nommés entrepreneurs, ils pouvaient parler aux employés (NDT lit. preneurs de travail), comme Faust parla du dieu à la Gretschen de seize ans : l’État mon cher travailleur, il est l'englobant tout, le préservant tout, n'englobe-t-il, ne préserve-t-il pas toi, moi, lui-même ? - Et, sous-consciemment, il peut penser : mais particulièrement moi ! - Sur cette idole d’État unitaire, le regard était orienté comme hypnotisé. Là, dans cet État unitaire, là se contredisent toutefois ces trois grands idéaux. Mais ceux-là qui ne se sont pas laissé hypnotiser par cet état unitaire sur le domaine de la vie de l'esprit, qui pensaient de la liberté comme moi-même dans mon livre « La philosophie de la liberté », que j'ai rédigé dans les années quatre-vingt-dix, qui devrait de nouveau paraître tout de suite maintenant dans notre temps des grandes questions sociales, ils savaient : on voyait seulement des contradictions entre les trois plus grands idéaux sociaux, parce qu'on croyait devoir les réaliser dans l’État unitaire.


Reconnaît-on de manière correcte que l'organisme social sain doit être un tri-articulé, alors on verra : sur le domaine de la vie de l'esprit doit régner la liberté, parce que les facultés, talents, dons de l'humain doivent être soignés de manière libre. Sur le domaine de l’État doit régner une absolue égalité, une égalité démocratique, car dans l’État vit ce devant quoi tous les humains sont égaux les uns aux autres. Dans la vie de l'économie qui doit être séparée/isolée de la vie de l’État et de l'esprit, mais à qui devrait être livrée la force de la vie de l’État et de la vie de l'esprit, doit régner la fraternité, la fraternité en grand style. Elle se donnera d'associations, de coopératives qui proviendront des coopératives de métiers, qui sont formée de saine consommation, ensemble avec saine production. Là pourront régner Égalité, Liberté, Fraternité dans l'organisme divisé en trois.
Et pourra être réalisé par la nouvelle socialisation ce que désirent ardemment depuis longtemps des humains pensant sainement et sentant sainement. On devra seulement avoir le courage de regarder maints vieux programmes de parti comme une momie vis-à-vis des nouveaux faits. On devra avoir le courage de s'avouer : de nouvelles pensées pour de nouveaux faits sont nécessaires pour les nouvelles phases de l’évolution de l'humanité. Et j'ai fait des expériences chez toutes les classes dans mes observations de vie qui englobent vraiment des décennies, qui sont nées d'un destin qui m'a appris à ressentir et à penser non pas au prolétariat mais avec le prolétariat, et j'en ai gagné le sentiment que le prolétariat est le sain, que même ce qui est survenu maintenant comme une conséquence de la fusion inacceptable de la vie de l’économie avec la vie de l’État, que cela est éprouvé par le prolétaire de la manière correcte.





Celui qui m'a écouté aujourd'hui, il saura que je le pense honnêtement avec les revendications justifiées du prolétariat moderne, qui sont des revendications/exigences historiques. Mais je sais aussi qu'en fin de compte, le prolétarien, de raison synthétique, pense à tout ce qui est une grève de la même manière que l'humain pense de raison synthétique. Je sais que le travailleur ne fait pas la grève, de raison synthétique, pour l’amour de la grève, il fait la grève uniquement parce que l'ordre de l’économie l’a amené à cela, que des revendications politiques sont mêlées à des revendications économiques. Ce n'est que lorsque cette séparation de la vie politique de la vie de l’économie pourra pleinement être amenée dans des voies de raison synthétique. Nous nous comprendrions aussi là-dessus, surtout si nous avions l'occasion d'en discuter plus exactement. On comprendrait vis-à-vis de chaque grève : elle pourrait être omise ; le travailleur de raison synthétique, lui, il voudra l'entreprendre seulement contraint. C'est aussi quelque chose qui appartient à une socialisation saine, que nous sortions de ce que nous ne voulons en fait pas faire, ce qu’il est non de raison synthétique de faire. L'ordre moderne de l’économie a même souvent rendu possible l'accomplissement de ce qui n'est pas voulu, de ce qui est considéré comme non de raison synthétique.

Vous me comprendrez, et vous me comprendrez aussi, quand tout de suite aussi de ce point de vue je dis: peu importe combien mes expériences avec les anciennes classes ont été mauvaises, les humains doivent quand-même trouver le chemin de tri-articulation, et j'espère tout de suite beaucoup des sens sains du prolétariat moderne. J'ai vu comment derrière ce que le prolétariat moderne appelle sa conscience de classe se cache une conscience inconsciente d’humanité; comment le prolétaire conscient de classe demande comment je parviens à un ordre mondial qui répond oui à la question : La vie humaine vaut-elle la peine d'être vécue et vaut-elle la peine d'être vécue pour moi ? - Aujourd'hui encore, le prolétaire peut seulement répondre à cette question à partir de l'ordre économique, de l'ordre de droit, de la vie de l’esprit par le Non ; il veut y répondre demain par le Oui. Et entre ce non et ce oui, repose une véritable socialisation, repose ce par quoi le prolétariat vraiment conscient de lui-même libérera et délivrera ce prolétariat et avec cela libérera et délivrera tout l’humain en l'humain qui mérite d'être libéré et délivré.


Mot de la fin après la discussion
Maintenant, mes très chers présents, fondamentalement, la discussion n'a pas abouti à quelque chose d'aussi essentiel, en appui à ce que j'ai dit, que je doive encore vous entretenir pendant longtemps dans ce mot de la fin. Tout d’abord je voudrais donner une réponse à la question directe qui m'a été posée à la fin : pourquoi j'aurais utilisé tant d'agitation dans ma conférence. Maintenant, je ne veux vraiment pas m'engager dans une discussion avec l'honorable auteur de la question, comme vous le trouverez compréhensible, sur la mesure dans laquelle, parce que les gens disent que je suis philosophe, je ne suis justifié à dire que de l'incompréhensible, du non-agitateur, donc des façons de parler. Ce n'est pas ce dont il s’agit pour moi. Mais j'ai été quelque peu surpris, bien très surpris, que sur ce que j'ai dit ait absolument été utilisé le mot agitation. Car je n'ai vraiment pas conscience d'avoir prononcé un seul mot autre que celui qui ressort de ma conviction de la vérité, de ma vision de la situation actuelle/des rapports actuels. Qu'est-ce que l'agitation :qu’est-ce qui est agitateur ? Si, par exemple, un homme ultra-conservateur écoute les paroles très modérées d'un humain se tenant très gauche et qu’il les trouve agitatrices, sont-elles nécessairement agitatrices ? Pourquoi parle-t-il de façon agitatrice pour l'homme ultra-conservateur ? Il n'y peut rien du tout. Les mots deviennent ainsi que de l'avis de l'homme ultra-conservateur. Ainsi, voyez-vous, ce que l'un saisi comme démagogique n'a pas besoin d'être démagogique pour un autre. Ce qui à l’un est bien désagréable, il le nomme souvent démagogique. Maintenant, votre directeur technique vous a aussi parlé.


N'est-ce pas, quand tous ceux qui sont hors des conditions de vie dans lesquelles se trouve votre vénéré directeur technique parlaient comme votre vénéré directeur technique, alors, mes très chers présents, nous atteindrions bientôt ce que nous voulons atteindre. Si beaucoup d’humains le pensaient ainsi, alors peu auraient besoin de dire qu'à travers des mots comme les miens, qui veulent dire la vérité, qui ne veulent pas ouvrir un abîme, que par de tels mots l'écart serait rendu encore plus grand. Mais de l'autre côté, du côté droit de l'abîme, il y a aussi des humains très différents de votre vénéré directeur technique qui vous a parlé, quelqu'un qui parle entièrement autrement que lui. Il n'y aura pas de grand fossé entre lui et nous. Peut-être que le fossé commencera seulement là où il se trouve aussi le plus de l'autre côté. Je crois que ce que j'ai dit sur le sort de certains travailleurs spirituels pourrait déjà être compris.



Voyez-vous, on peut faire l'expérience de différentes choses quand on est vraiment impliqué dans le développement plus récent de l'humanité. Il y a bien des années, il y a 27 ou 28 ans, j'ai participé à une réunion à laquelle Paul Singer a pris la parole. Certains humains du prolétariat ont, d'une manière ou d'une autre, indiqué clairement qu'ils ne valorisent pas le travail spirituel de la même façon que le travail physique. Là on aurait dû entendre comment Paul Singer, en communauté avec l'écrasante majorité, protégeait le travail spirituel ! Je n'ai jamais fait l'expérience que le travail spirituel ait été mal jugé par les prolétaires. Je n'ai même pas parlé d'un fossé entre le travail physique et spirituel, j'ai parlé du fossé entre le prolétariat, le travail humain et le capitalisme. On doit juste se comprendre correctement. Soyons clairs, les discours que nous avons entendus de la part de votre vénéré chef, à notre grande joie - au moins à la mienne et certainement aussi à votre grande joie - de tels discours, nous ne les entendons pas encore facilement d'un autre côté. Nous ne trouverons pas si facilement les personnes dont la main est à saisir.

Et encore une dernière chose pour la fin : Oui, certes, je dis des choses qui pourraient faire en sorte que beaucoup de choses doivent être réglées rapidement. Comme je suis moi-même un scientifique, je comprends très bien les paroles de l'orateur précédent lorsqu'il dit : l’évolution doit aller lentement ; on doit avoir la patience d'attendre. Il y a déjà trente ans, des choses ont été découvertes par des mathématiciens qui ne sont reconnues qu'aujourd'hui. - Oui, mes très chers présents, et notamment je m'adresse maintenant à votre directeur technique, que j'admire beaucoup : il y a cependant aujourd'hui des choses dans la vie sociale que nous ne pouvons pas attendre, mais auxquelles nous sommes obligés d'ouvrir un peu nos têtes et les rendre capable d’une compréhension rapide. C'est pourquoi j'ai été plus satisfait de ce qui suit que de l'accent mis sur la lenteur.


J'ai tenu des conférences sur des questions sociales dans différentes villes de Suisse. J'ai compris qu'une personne qui sort du programme ordinaire de cette façon est d'abord rencontrée avec méfiance. A Bâle, des amis ont d'abord essayé de persuader le comité du Parti socialiste de me laisser donner une conférence dans son cercle. Le Comité - il ne faut pas s'y méprendre, je le comprends, j'ai aussi parlé aujourd'hui de méfiance justifiée - peut-être parce qu'il ne voulait pas m'annuler, se fondant sur des principes et disant qu'il ne savait pas s'il était souhaitable de permettre aux influences étrangères d'atteindre les membres du parti. Ma conférence a donc été rejetée. C'est ce que semblent penser certains dirigeants aujourd'hui. Ils ont conclu que je ne devrais pas parler après tout. Puis un social-démocrate est venu me voir et m'a dit qu'il voulait faire un effort pour me permettre de venir à une conférence à l'Association des cheminots. Cette proposition a également été rejetée. Puis j'ai donné une conférence à Zurich. Nous avons ensuite fait des dépliants à Bâle, les avons simplement distribués dans la rue et avons pris la plus grande salle pour une conférence sociale à Bâle, et j'ai pu donner cette conférence devant un bon 2500 personnes. Voyez-vous, c'était il y a peu de temps. Maintenant, juste avant de devoir partir, après avoir donné cette conférence devant le prolétariat de Bâle, j'ai reçu une invitation de l'Association des cheminots, qui l'avait rejetée à l'époque, que je devais maintenant aussi donner une telle conférence à ses membres. Ainsi les choses sont donc à quatorze jours d'intervalle : Au début, l’association a refusé, puis elle a su ce qu'elle entendrait et maintenant elle a exigé sa conférence. C'était une évolution rapide, une évolution en quatorze jours. Je crois qu’on doit aujourd'hui, il faut regarder davantage sur une telle pensée qui se déroule en quatorze jours que sur telle pensée qui vous dit d'aller lentement.



J'aimerais être beaucoup plus heureux aujourd'hui au sujet de ceux qui veulent d'abord affirmer leur libre arbitre, mais qui veulent apprendre et veulent apprendre rapidement. Car, mes chers présents, nous approchons d'un temps qui deviendra terrible si nous voulons nous régler sur la lenteur. Nous avons besoin d'une saine impulsion pour penser, qui ira aussi vite que les faits iront. C'est ce que nous voulons écrire dans nos âmes aujourd'hui. Je sais que l'honorable orateur n'a pas pensé aller lentement par commodité, mais d'autres gens sont commodes. Mais quiconque pense sérieux aujourd'hui sait combien vite il faudra repenser et réapprendre si nous ne voulons pas rester en arrière et entrer dans la misère et la destruction.

In welchem Sinne mein Thema heute von mir behandelt werden soll, Sie werden es ersehen aus dem Aufruf, welcher jedem von Ihnen in die Hand gegeben worden ist. Es wird sich heute darum handeln, dasjenige, was man in der Gegenwart Sozialisierung nennt, was wie ein weltgeschichtlicher Ruf auf der einen Seite und wie ein allgemein menschlicher Ruf auf der anderen Seite heute so mächtig und gewaltig ertönt, einmal von einem weiteren und breiteren Gesichtskreise zu behandeln, als es gewöhnlich behandelt wird. Und zwar nicht aus dem Grunde, weil das etwas irgendeiner Vorliebe Entsprechendes wäre, sondern weil die große, gewaltige Forderung unserer Zeit nur dann in der richtigen Weise erfaßt werden kann, wenn man das, um was es sich da handelt, so weitherzig und so großzügig als möglich anfaßt.
Wenn ich vielleicht vor fünf bis sechs Jahren in derselben Art, wie ich heute zu Ihnen sprechen will, zu einer Versammlung der Arbeiterschaft gesprochen hätte, so wären die Bedingungen der Verständigung des Redners mit seinen Zuhörern ganz andere gewesen als heute. Das ist so, es wird nur noch nicht in weitesten Kreisen gut verstanden. Sehen Sie, vor fünf bis sechs Jahren hätte eine Versammlung wie diese mir zugehört, hätte nach den sozialen Anschauungen, die sie gehabt hat, sich ein Urteil darüber gebildet, ob das eine oder andere, was der Redner sagt, von den eigenen sozialen Anschauungen vielleicht in der einen oder anderen Weise abweicht, und man hätte ihn dann abgelehnt, wenn er irgend etwas vorgebracht hätte, was mit den eigenen Anschauungen wenig übereinstimmte. Heute muß es auf etwas ganz anderes ankommen, denn diese fünf bis sechs Jahre sind als bedeutungsvolle, einschneidende Ereignisse enthaltende über die Menschheit hingegangen, und heute ist es schon notwendig, daß das Vertrauen zu jemand, der in bezug auf Sozialisierung etwas sagen will, nicht nur dann einsetzt, wenn er genau dasselbe will, was man selbst will, sondern wenn er zeigt, daß er mit Bezug auf die berechtigten Forderungen der Zeit, die sich ausdrücken in der immer mehr und mehr anwachsenden proletarischen Bewegung, daß er für diese berechtigten Forderungen der Zeit ein ehrliches, aufrichtiges Gefühl und Wollen hat. Heute stehen wir ganz anderen Tatsachen gegenüber — die Zeit hat sich rasch entwickelt —, als die waren, denen wir vor fünf bis sechs Jahren gegenüberstanden. Heute muß ganz anderes ins Auge gefaßt werden als vor fünf bis sechs Jahren. Dafür sei zunächst einleitungsweise das Folgende angeführt.
Sehen Sie, angesehene, sehr gescheite sozialistische Denker, sie haben, noch kurz bevor die Herbstrevolution des Jahres 1918 in Deutschland herangekommen ist, etwa das Folgende gesagt: Wenn dieser Krieg zu Ende sein wird, dann wird die deutsche Regierung ganz anders die sozialistischen Parteien behandeln müssen, als sie sie früher behandelt hat. Dann wird sie sie hören müssen. Dann wird sie sie in ihren Rat ziehen müssen. — Nun, ich will die Sache nicht fortsetzen, wie gesagt, so sprachen angesehene sozialistische Führer. Was zeigt das? Das zeigt, daß noch kurz vor dem November 1918 diese angesehenen Sozialistenführer gedacht haben, man habe es nach dem Krieg zu tun mit irgendeiner Regierung, die im alten Sinn da wäre, und welche nur diese sozialistischen Persönlichkeiten auch berücksichtigen würde. Wie schnell sind die Sachen anders geworden, wie schnell ist etwas gekommen, was sich also selbst diese sozialistischen Führer nicht haben träumen lassen! Jene Art von Regierung, von der sie geglaubt haben, daß sie noch da sein werde, sie ist in den Abgrund verschwunden. Das macht aber den großen, gewaltigen Unterschied, das stellt heute Sie alle vor ganz andere Tatsachen. Heute sind Sie in der Lage, nicht mehr «auch Berücksichtigung» zu suchen, sondern heute sind Sie in der Lage, mitzutun an der Neuentwickelung der sozialen Ordnung, die eintreten muß. Da tritt an Sie eine positive Forderung heran, die Forderung zu wissen, nachzudenken darüber, was zu geschehen hat, wie wir in vernünftiger Weise vorwärts kommen können in bezug auf die Gesundung des sozialen Organismus. Da muß nunmehr eine ganz andere Sprache geredet werden als früher. Da handelt es sich darum, daß man vor allen Dingen den Blick zurückwirft und sich erinnert an das, was uns hineingeführt hat in die furchtbare Lage der Gegenwart; was besser werden soll, was anders werden muß. Dafür lassen Sie mich nur auch einleitungsweise einiges anführen.
Ich will Sie nicht viel mit persönlich scheinenden Bemerkungen plagen. Aber wenn man nicht ein Theoretiker ist, nicht ein abstrakter Wissenschafter ist, sondern wenn man sich, wie ich, die Anschauungen über die notwendige soziale Entwickelung in einer mehr als dreißigjährigen Lebenserfahrung erworben hat, dann fließt in eines zusammen dasjenige, was man im allgemeinen zu sagen hat, mit dem, was man persönlich empfindet. Ich will Sie, wie gesagt, nicht mit irgendwelchen persönlichen Ausführungen besonders langweilen, aber das darf doch vielleicht einleitungsweise bemerkt werden, daß ich gezwungen war, persönlich gezwungen war, im Frühling des Jahres 1914 in einer kleinen Versammlung in Wien — eine größere Versammlung hätte mich wahrscheinlich dazumal aus den Gründen, von denen ich gleich sprechen werde, ausgelacht -- zusammenzufassen, was sich mir, ich möchte bildlich sagen, in blutiger Lebenserfahrung über die soziale Frage und soziale Bewegung an Anschauungen herausgebildet hatte. Ich mußte dazumal als Abschluß jahrzehntealter Erfahrungen, jahrzehntelanger Beobachtung des sozialen Lebens der heutigen sogenannten zivilisierten Welt das Folgende sagen: Die in der Gegenwart herrschenden Lebenstendenzen werden immer stärker werden, bis sie sich zuletzt in sich selber vernichten werden. Da schaut derjenige, der das soziale Leben geistig durchblickt, überall, wie furchtbar die Anlagen zu sozialen Geschwürbildungen aufsprießen. Das ist die große Kultursorge, die auftritt für denjenigen, der das Dasein durchschaut. Das ist das Furchtbare, was so bedrückend wirkt und was selbst dann, wenn man allen Enthusiasmus sonst für das Erkennen der Lebensvorgänge durch die Mittel einer geisterkennenden Wissenschaft unterdrücken könnte, einen dazu bringen müßte, von den Heilmitteln zu sprechen, die dagegen verwendet werden können —, daß man Worte darüber der Welt gleichsam entgegenschreien möchte. Wenn der soziale Organismus sich so weiter entwickelt, wie er es bisher getan hat, dann entstehen Schäden der Kultur, die für diesen Organismus dasselbe sind, was Krebsbildungen im menschlichen natürlichen Organismus sind.
Nun, wenn einer das im Frühling 1914 gesagt hat, so haben ihn die sogenannten gescheiten Leute selbstverständlich für einen Phantasten gehalten. Denn was haben die sehr gescheiten Leute, diejenigen, denen als aus der führenden Klasse die Geschicke der Menschheit anvertraut waren, was haben die denn eigentlich über dasjenige, was der Welt bevorstand, gesagt? Man muß heute ein wenig kritisch nachforschen, wie die Köpfe dieser führenden Leute beschaffen waren, sonst werden die Menschen immer wiederum einwenden, es sei nicht notwendig, eine so ernste Sprache zu führen, wie wir sie heute führen wollen. Was haben diese sogenannten führenden Persönlichkeiten damals gesagt? Hören wir uns zum Beispiel an den für die äußere deutsche Politik damals mitverantwortlichen Außenminister. In einer entscheidenden Sitzung des deutschen Reichstages, vor mehreren hundert ja auch mit Politik erleuchteten Herren, hat er etwa folgendes zu sagen gewußt über dasjenige, was bevorstand. Er sagte: Die allgemeine Entspannung in Europa macht erfreuliche Fortschritte. Mit der Petersburger Regierung stehen wir jeden Tag besser. Diese Regierung hört nicht hin auf die Auslassungen der Pressemeute, und wir werden unsere freundnachbarlichen Beziehungen zu Petersburg weiter so pflegen, wie wir sie bisher gepflegt haben. Mit England sind wir in Unterhandlungen, die freilich noch nicht zum Abschluß gekommen sind, die aber doch so weit gediehen sind, daß wir hoffen können, in der nächsten Zeit schon zu den allerbesten Beziehungen zu England zu kommen, die wir nur wünschen können.
Diese allgemeine Entspannung hat so große Fortschritte gemacht, diese Beziehungen zu Petersburg sind von der Regierung so gut eingeleitet gewesen, diese Unterhandlungen mit England haben solche Früchte getragen, daß bald darauf die Zeit begann, in welcher, gering gerechnet, zehn bis zwölf Millionen Menschen innerhalb Europas totgeschlagen und dreimal soviel zu Krüppeln geschlagen worden sind. Nun darf ich Sie vielleicht fragen: Wie waren der Herr und diejenigen, denen er als seiner Klasse angehörte, unterrichtet über dasjenige, was in der Welt vorging? Wie stark war ihr Verstand in der Lage, dasjenige einzusehen, was man braucht für die allernächste Zeit? Waren sie nicht wahrhaftig mit Blindheit geschlagen? Und kam dazu nicht noch jener furchtbare, jener scheußliche Hochmut, der jeden als einen Phantasten bezeichnete, der darauf hinwies, daß da ein soziales Krebsgeschwür ist, welches in der nächsten Zeit in einer furchtbaren Weise aufgehen werde? Solche Fragen, sie müssen heute gestellt werden. Sie müssen aus dem Grunde gestellt werden, weil zahlreiche Persönlichkeiten heute wiederum, trotz der laut sprechenden Tatsachen, so blind wie jene sind mit Bezug auf dasjenige, was heute erst im Anfange seiner Entwickelung steht: die Gestalt der sozialen Bewegung, welche diese mehr als ein halbes Jahrhundert schon dauernde soziale Bewegung in ihrer neueren Form seit dem Herbst des Jahres 1918 angenommen hat. Das möchte man heute bewirken, daß es Menschen gäbe — solche Menschen müssen heute in der großen Masse der proletarischen Bevölkerung sein —, welche in ihren Köpfen ein Bewußtsein von dem haben, was eigentlich geschehen muß.
Wer im Laufe der letzten Jahrzehnte gelernt hat, nicht nur, wie so viele, die heute über Sozialismus reden, über das Proletariat zu denken, wen sein Schicksal dazu gebracht hat, mit dem Proletariat zu denken und zu empfinden, der muß heute in einer viel ernsteren, in einer viel breiteren Weise über die soziale Frage denken, als viele denken. Der muß hinschauen, was diese Bewegung heute geworden ist aus ihrer Entwickelung heraus in den letzten fünf, sechs, sieben Jahrzehnten, seit Karl Marx' großer Ruf durch die Welt gegangen ist; er muß gewahr werden, wie die soziale Bewegung, wie die sozialen Programme heute es notwendig haben, aus dem Stadium der Kritik herauszutreten, herauszutreten auf den Boden des Schaffens, auf den Boden, auf dem man wissen kann, was zu geschehen hat zu einem Neuaufbau der menschlichen Gesellschaftsordnung, dessen Notwendigkeit eigentlich heute jeder, der nur mit wacher Seele lebt, empfinden muß.
Auf drei elementaren Lebensgebieten hat die Arbeiterschaft empfunden, was ihr eigentlich frommt, was für sie anders werden muß in ihrer ganzen Stellung zur Welt, zur menschlichen Gesellschaft und so weiter. Aber die Verhältnisse der letzten Jahrhunderte, namentlich des neunzehnten Jahrhunderts und ganz besonders des Anfangs des zwanzigsten Jahrhunderts, haben bewirkt, daß, während mehr oder weniger unbewußt, instinktiv der Arbeiter mit dem Herzen sehr wohl fühlte, daß der Wege zu seinem Zukunftsideal drei sind, doch gewissermaßen das Augenmerk nur auf ein einziges Ziel hingerichtet worden ist. Die moderne bürgerliche Gesellschaftsordnung hat alles gewissermaßen auf das Gebiet des Wirtschaftlichen abgeschoben. Dem modernen Arbeiter war es nicht gestattet, nicht möglich, aus seinem Arbeitsverhältnis heraus eine ganz freie, vollbewußte Ansicht über dasjenige zu bekommen, was eigentlich notwendig ist. Er konnte, weil ihn eingespannt hat die moderne Technik, namentlich der moderne Kapitalismus, in die bloße Wirtschaftsordnung, er konnte eigentlich nur, weil das Bürgertum alles aufs Wirtschaftliche geschoben hat, glauben, daß sich der Untergang des Alten, der Zusammenbruch des Alten, und der zu ersehnende, zu erwirkende Aufbau auf dem wirtschaftlichen Gebiete ausbilden müßte, auf dem Gebiete, wo er sah, daß wirkte: Kapital, menschliche Arbeitskraft und Ware. Und heute, wenn der so berechtigte Ruf nach Sozialisierung ertönt, hat man eigentlich, selbst wenn man die anderen Lebenszweige berücksichtigt, nur im Auge die wirtschaftliche Ordnung. Wie hypnotisiert, möchte ich sagen, ist der Blick hingerichtet rein auf das wirtschaftliche Leben, rein auf dasjenige, was gefaßt wird unter den Namen Kapital, Arbeitskraft und Ware, Lebensverhältnisse, materielle Leistungen. Aber tief unten im Herzen des Proletariers, wenn er es auch im Kopfoberstübchen nicht so genau weiß, da sitzt es, was ihm sagt, daß die soziale Frage eine dreigliedrige ist, daß diese neuere soziale Frage, an der er leidet, für die er einstehen will, für die er kämpfen will, eine Geistesfrage, eine Rechts- oder Staatsfrage und eine Wirtschaftsfrage ist. Deshalb gestatten Sie mir heute, daß ich diese soziale Frage, diese soziale Bewegung als eine Geistesfrage, als eine Rechtsfrage und als eine Wirtschaftsfrage behandle.

Sie brauchen nur auf das Wirtschaftsleben zu sehen, dann werden Sie wahrnehmen können, wenn Sie mit wachen Augen auf dieses Wirtschaftsleben sehen, daß noch ganz anderes in Frage kommt als allein dieses Wirtschaftsleben. Wenn wir heute mit Recht nach Sozialisierung rufen, so müssen wir doch auch fragen: Ja, was soll sozialisiert werden und wie soll sozialisiert werden? Denn von diesen beiden Gesichtspunkten aus:
Was soll sozialisiert werden?
Wie soll sozialisiert werden?
müssen wir vor allen Dingen das wirtschaftliche Leben betrachten, wie es sich entwickelt hat in der neuesten Zeit, und wie es in unseren Tagen eigentlich, geben wir uns darüber keinen Illusionen hin, wenigstens für unsere Gegend mehr oder weniger im Zusammenbruch ist. Wir müssen nämlich heute von einem uns durchdringen können, davon, daß wir gar nicht mehr etwas lernen können von alledem, was die Leute im Sinne des Kapitalismus, im Sinne der Privatwirtschaft als das Praktische, als das den Menschen Angemessene angesehen haben. Wer sich heute dem Glauben hingibt, daß man weiter kommt mit Einrichtungen, welche nur so gedacht werden, wie man bisher gedacht hat, der gibt sich wahrlich den allergrößten Illusionen hin.. Aber lernen muß man von diesen Einrichtungen. Sehen Sie, das Charakteristischste, was sich im sozialen Leben seit langer Zeit, aber besonders bis heute so stark ergeben hat, das ist ja das, daß auf der einen Seite die bisher führenden Klassen stehen, gewohnt in ihrem Denken an dasjenige, was ihnen bequem war seit langer Zeit; jene führenden Klassen, welche immer wieder in ihren Wortführern und bei ihnen selbst in das Lob, ja in eine wahre Lobhudelei ausgebrochen sind überall dasjenige, was die neuere Kultur, die neuere Zivilisation so Herrliches, Großes hervorgebracht hat. Wie konnte man immer wieder hören: Märchenhaft gegen die früheren Möglichkeiten eilt heute der Mensch über Meilen hin; blitzschnell geht der Gedanke telegraphisch oder telephonisch durch die Welt. Die äußere künstlerische, wissenschaftliche Kultur breitet sich in ungeahnter Weise aus. -- Ich könnte dieses Loblied, das nicht ich singen will, das unzählige Menschen, die teilnehmen konnten an dieser Kultur, immer wieder gesungen haben, noch lange fortsetzen.



Heute aber muß gefragt werden, ja, die Zeit frägt selbst danach: Wie war allein in wirtschaftlichem Sinne diese neue Kultur möglich? Dadurch war sie allein möglich, daß sie sich erhoben hat als Oberkultur über dem leiblichen und seelischen Elend, über der leiblichen und seelischen Not der breiten Masse, die nicht teilnehmen durfte an der so viel gelobten Kultur. Wäre diese breite Masse nicht gewesen, hätte die nicht gearbeitet, so hätte diese Kultur nicht sein können. Das ist es, um was es sich handelt; das ist die geschichtliche Frage von heute, die nicht überhört werden darf.
Daraus ergibt sich aber das Kennzeichen des ganzen modernen Wirtschaftslebens. Dieses Kennzeichen besteht darin, daß heute leicht irgendein Anhänger, ein Angehöriger der besitzenden Klasse einen beliebten «Nachweis» liefern kann; in der letzten Zeit wird dieser Nachweis wiederum reichlicher geliefert, eine Zeitlang hat man darüber geschwiegen, weil man, da er so töricht ist, so dumm ist, endlich nicht mehr hat der Arbeiterschaft, den wahrhaft sozial denkenden Menschen kommen dürfen mit dieser Torheit. Aber heute hört man es wieder öfter, heute, wo so viele Torheiten durch die Luft, durch die sogenannte geistige Luft gehen. Leicht ist es denjenigen, die die heutige untergehende Wirtschaftsordnung noch vertreten wollen, zu sagen: Ja, wenn man nun wirklich alles dasjenige aufteilt, was an Kapitalrente und Besitz von Produktionsmitteln vorhanden ist, in der Aufteilung verbessert es dasjenige, was der einzelne Proletarier hat, nicht besonders. — Es ist ein törichter, dummer Einwand, weil es gar nicht auf diesen Einwand ankommt, weil es sich gar nicht um diesen Einwand handelt, weil es sich um etwas viel Gründlicheres, Größeres und Gewaltigeres handelt. Um was es sich handelt, ist dieses, daß eben diese ganze Wirtschaftskultur, wie sie sich entwickelt hat unter der Einflußnahme der herrschenden Klassen, eine solche geworden ist, daß ein Überschuß, ein Mehrwert nur wenige eben mit den Früchten dieser Kultur beschenken kann. Unsere ganze Wirtschaftskultur ist so, daß eben nur wenige die Früchte genießen können. Es wird auch nicht mehr hergegeben an Mehrwert, als das, was nur wenige genießen können. Wenn man das Wenige aufteilen würde für die, die auch ein Recht haben, ein menschenwürdiges Dasein zu führen, so würde das allerdings nicht einmal im mindesten genügen. Woher kommt das?

Diese Frage muß anders gestellt werden, als sie heute sehr viele stellen. Ich möchte Ihnen nur einige Beispiele anführen, ich könnte diese Beispiele nicht verhundert-, sondern vertausendfachen; einige Beispiele vielleicht in Form von Fragen. Ich möchte fragen: Brauchten innerhalb der deutschen Wirtschaftskultur der letzten Jahrzehnte wirklich zum Beispiel alle Maschinen genau so viel Kohlen, als unbedingt nötig war für diese Maschinen? Fragen Sie einmal sachlich, und Sie werden zur Antwort bekommen, daß unsere Wirtschaftsordnung in einem solchen Chaos war, daß viele Maschinen viel mehr Kohlen in Anspruch nahmen in den letzten Jahrzehnten, als nach den technischen Fortschritten notwendig gewesen wäre. Was heißt das aber? Das heißt nichts anderes, als daß zur Produktion, zur Förderung dieser Kohlen viel mehr Menschenarbeit aufgewendet worden ist, als hätte aufgewendet werden sollen und hätte aufgewendet werden können, wenn wahrhaftig sozialökonomisches Denken vorhanden gewesen wäre. Diese menschliche Arbeitskraft wurde nutzlos verwendet, sie wurde verschwendet. Ich frage Sie: Ist es den Menschen bewußt, daß wir in den Jahren vor dem Krieg innerhalb der deutschen Wirtschaft doppelt so viel Kohlen gebraucht haben, als hätten gebraucht werden dürfen? Wir haben so viel Kohlen verschwendet, daß wir heute sagen müssen, wir hätten mit der Hälfte der Kohlenförderung ausgereicht, wenn die Menschen, welche die Technik, die Wirtschaft zu versorgen gehabt haben, auf ihrer Höhe gestanden hätten. Ich führe dieses Beispiel aus dem Grunde an, damit Sie sehen, daß ein Gegenpol vorhanden ist zur Luxuskultur der wenigen auf der einen Seite. Diese Luxuskultur hat es eben nicht dahin gebracht, fähige Köpfe aus sich heraus zu erzeugen, die wirklich gewachsen gewesen wären dem neueren Wirtschaftsleben. Dadurch ist unendlich viel Arbeitskraft verschwendet worden. Dadurch ist die Produktivität untergraben worden. Das sind die geheimen Ursachen, ganz sachliche Ursachen sind es, durch die wir in jene Lage hereingebracht worden sind, in der wir jetzt drinnenstehen. Daher muß man auch die soziale und die Sozialisierungsfrage in technisch-sachlicher Weise lösen. Die bisherige Kultur hat nicht die Köpfe hervorgebracht, die gewachsen gewesen wären, irgendwie eine Industriewissenschaft zu schaffen. Es gab keine Industriewissenschaft, alles beruht auf Chaos, auf Zufällen. Vieles war überlassen der Gerissenheit, dem Übervorteilen, dem unsinnigsten persönlichen Wettbewerb. Das aber mußte sein. Denn wäre man durch Industriewissenschaft auf das Sachliche eingegangen, dann wäre längst nicht mehr das herausgekommen, was nur eine Luxuskultur von dem Mehrwert der arbeitenden, produzierenden Bevölkerung für einzelne wenige ergeben hat. Man muß heute die Sozialisierungsf rage in einer ganz anderen Weise anfassen, als sie viele anfassen.
Sehen Sie, es kann heute einer kommen und kann sagen: Ja, sieh mal, du bist der Ansicht, daß es künftig nicht mehr faulenzende Rentiers geben darf? — Jawohl, ich bin dieser Ansicht. Da wird er mir sagen, wenn er im Sinne der gegenwärtigen Wirtschaftsordnung als ihr Anhänger kämpft: Aber bedenke doch nur, wenn du alle die Rentenvermögen zusammenzählst und verteilst, wie wenig das ist, wie klein das ist mit Bezug auf dasjenige, was nun all die Millionen von arbeitenden Menschen zusammen haben. — Ich werde ihm sagen: Ich weiß ebensogut wie du, daß die Rentenvermögen nur weniges sind, aber sieh mal, eine Gegenfrage: Es ist ein ganz kleines Geschwür, das jemand an irgendeiner Körperstelle hat. Dieses Geschwür ist im Verhältnis zum ganzen Körper sehr klein. Aber kommt es auf die Größe des Geschwürs an oder darauf, daß, wenn es auftritt, es zeigt, daß der ganze Körper ungesund ist? Nicht darauf kommt es an, die Größe des Rentenvermögens auszurechnen, nicht darauf, die Rentiers unbedingt moralisch zu verurteilen — sie können ja nichts dafür, sie haben diese Weisheit, Rentiers zu sein, ererbt oder dergleichen —, sondern darauf kommt es an, daß, ebenso wie sich im natürlichen menschlichen Organismus eine Krankheit, ein Ungesundes in seiner Ganzheit zeigt, wenn ein Geschwür ausbricht, so zeigt sich das Ungesunde des sozialen Organismus, wenn in ihm überhaupt Müßiggang oder Rente möglich ist. Die Rentiers sind einfach der Beweis, daß der soziale Organismus ungesund ist; sie sind der Beweis, daß alle Müßiggänger wie alle diejenigen, die nicht selber arbeiten können, zu ihrem Unterhalt die Arbeit anderer benützen.
Die Gedanken müssen einfach in ein ganz anderes Fahrwasser gebracht werden. Man muß sich überzeugen können davon, daß unser Wirtschaftsleben ungesund geworden ist. Und man muß jetzt die Frage stellen: Woher kommt es denn, daß innerhalb des Wirtschaftskreislaufes Kapital, Menschenarbeit, Ware sich in einer so ungesunden Weise — namentlich für die Frage der breiten Massen der Menschheit, ob man als Arbeiter ein menschenwürdiges Dasein führen kann -- ausgestalten? Das muß gefragt werden. Dann aber kann man nicht mehr innerhalb des bloßen Wirtschaftslebens stehenbleiben, dann wird man notwendig dazu geführt, wenn man diese Frage in all ihrer Tiefe sieht, die soziale Frage dreigliedrig zu fassen, als Geistesfrage, als Staats- oder Rechtsfrage und als Wirtschaftsfrage. Deshalb müssen Sie mir schon auch ein Viertelstündchen es zugute halten, wenn ich zunächst spreche über die soziale Frage als Geistesfrage. Denn derjenige, der sich gerade mit dieser Seite ein wenig befaßt hat, der weiß, warum wir keine Industriewissenschaft haben, warum wir nicht haben dasjenige, was nun wirklich aus den Menschenköpfen heraus eine gesunde Leitung, eine gesunde Sozialisierung unseres Wirtschaftslebens längst ergeben hat. Wenn ein Ackerboden krank ist, dann wächst darauf auch keine Frucht. Wenn das Geistesleben einer Menschheit in einem bestimmten Zeitalter nicht gesund ist, dann wächst diejenige Frucht nicht darauf, welche wachsen soll als ökonomische Wirtschaftsübersicht, als eine Möglichkeit, die ökonomische Wirtschaftsordnung so zu beherrschen, daß wirklich ein Heil für die breiten Massen daraus entstehen kann. Auf dem Boden eines kranken Geisteslebens der letzten Zeit ist entstanden all das Chaos, welches heute in unserem Wirtschaftsleben vorhanden ist. Deshalb müssen wir zuerst darauf hinschauen: Was geht denn vor da drinnen in den Gebäuden, an denen der Arbeiter höchstens vorbeigeht, wenn er etwa am Sonntag von seiner Fabrik oder Arbeitsstätte befreit über die Straße geht? Was geht denn vor in denjenigen Anstalten, wo das sogenannte höhere Geistesleben sich abspielt, von dem wiederum Befehle ausgehen, Anordnungen ausgehen für das niedere Schulwesen, für das gewöhnliche Volksschulwesen? Ich frage Sie, Hand aufs Herz, was wissen Sie eigentlich von dem, wie fabriziert werden in den Universitäten, in den Gymnasien, in den Realschulen diejenigen persönlichen Fähigkeiten, welche im Geistesleben, im Rechtsleben, im Wirtschaftsleben die eigentlich leitenden sind? Nichts wissen Sie davon!

Einiges wissen Sie von dem, was Ihren Kindern in der Schule gelehrt wird, aber auch da wissen Sie nicht, welche Absichten, welche Ziele für diesen Schulunterricht aus den höheren Unterrichtsanstalten in die gewöhnlichen Schulen herunterfließen. Welche Wege die auf dem Boden des Geisteslebens aufwachsenden Leute die Menschen führen, davon hat die breite Masse des Proletariats im Grunde genommen keine Ahnung. Und das ist mitgehörend zu dem, was den Abgrund, die tiefe Kluft macht: auf der einen Seite das Proletariat, auf der anderen Seite die anderen. Was ist denn zur Besserung geschehen im Laufe der neueren Zeit? Weil es nicht anders ging, als der Demokratie gewisse Verbeugungen zu machen, hat man einige Brocken in allen möglichen Formen von der sogenannten neueren Bildung an das Volk abgegeben; Volkshochschulen wurden errichtet, Volkskurse abgehalten, Künstlerisches dem Volke gezeigt, so wohlwollend: Es soll auch das Volk etwas haben davon. Was man damit erreicht hat, mit alledem, was ist es denn eigentlich? Nichts ist es, als eine furchtbare Kulturlüge. Es hat alles das die Kluft nur noch bedeutsamer aufgerichtet. Denn wann könnte denn der Proletarier mit einem aufrechten, ehrlichen Empfinden aus dem ganzen Herzen, aus der ganzen Seele heraus hinschauen auf das, was innerhalb der bürgerlichen Klasse gemalt, auf dasjenige, was innerhalb der bürgerlichen Klasse als Wissenschaft fabriziert wird, wie könnte er darauf hinschauen? Wenn er mit denjenigen, die es hervorbringen, ein gemeinsames soziales Leben hätte, wenn kein Klassenunterschied bestünde! Denn es ist unmöglich, ein gemeinsames Geistesleben zu haben mit denjenigen, zu denen man nicht sozial gehört. Das ist es, was geistig vor allen Dingen die große Kluft gezogen hat. Das ist es, was einen geistig hinweist auf dasjenige, was zu geschehen hat.
Sehr verehrte Anwesende! Es soll wahrhaftig, wie schon gesagt, nicht viel Persönliches von mir gebracht werden, aber das, was ich zu Ihnen hier spreche, das spricht zu Ihnen jemand, der seine sechs Lebensjahrzehnte so zugebracht hat, daß er sich möglichst, und später immer mehr und mehr, ganz ferne gehalten hat in seinem geistigen Streben von denjenigen, die in geistigem Streben gestützt werden vom Staate oder vom modernen Wirtschaftsleben. Nur dann konnte man ein wirklich auf sich gebautes Geistesleben, ein gesundes Urteil sich bilden, wenn man sich unabhängig gemacht hat von alledem, was mit dem modernen Staat, mit dem modernen Wirtschaftsleben in geistiger Beziehung zusammenhängt. Denn sehen Sie, Sie zählen sich zum Proletariat, Sie können sich dazu zählen, Sie können sich mit Stolz einen Proletarier nennen gegenüber dem Beamten, der einer anderen Gesellschaftsordnung angehört. So ist es auf dem Gebiet der materiellen Welt. Sie wissen, was der Proletarier gegenüber dem Beamten in der Welt durchzumachen hat. Aber auf dem geistigen Gebiete, da gibt es im Grunde genommen keine richtigen Proletarier; da gibt es nur diejenigen, die Ihnen offen gestehen: Hätte ich mich jemals gebeugt unter das Joch eines Staates, einer Kapitalistengruppe, ich könnte heute nicht vor Ihnen stehen und Ihnen dasjenige sagen, was ich Ihnen sage über die modernen sozialen Ideen, denn in meinen Kopf wäre dann das nicht hereingegangen. — Das können nur eben diejenigen sagen, die sich freigehalten haben vom Staat und von der kapitalistischen Wirtschaftsordnung, die sich ihr Geistesleben selbst aufgebaut haben. Die anderen aber, sie sind nicht Proletarier, sie sind Kulis. Das ist es, daß heute der Begriff des Geisteskuli, der im Geiste abhängig ist von dem gegenwärtigen Staat und der gegenwärtigen Wirtschaftsordnung, daß der im Geistigen die Leitung und damit auch im Grunde genommen wirtschaftlich und staatlich die Leitung in der Hand hat. Das ist es, was sich aus der kapitalistischen bürgerlichen Wirtschaftsordnung im Lauf der letzten Jahrhunderte herausgebildet hat, was den Staat dazu gebracht hat, ein Diener zu sein der bürgerlichen Wirtschaftsordnung, was das Geistesleben wiederum dazu gebracht hat, dem Staate sich zu unterwerfen.
Die Aufgeklärten, die nach ihrer Meinung Aufgeklärten, die sehr gescheiten Leute, sie sind stolz, wenn sie heute sagen können: Im Mittelalter, nun ja, da war es so, daß die Philosophie — so nannte man dazumal die gesamte Wissenschaft -- der Theologie die Schleppe nachgetragen hat. Wir wollen diese Zeit nicht zurückwünschen selbstverständlich, ich will gewiß nicht das Mittelalter zurückrufen, aber was ist denn im Laufe der neuzeitlichen Entwickelung geworden? Der Theologie trägt ja heute, weil er sehr stolz geworden ist, der Wissenschafter nicht mehr die Schleppe nach, aber mit Rücksicht auf den Staat, was tut er denn da? Nun, dafür ein krasses Beispiel: Sehen Sie, es gibt einen modernen großen Physiologen, er ist jetzt schon tot, er war auch die Leuchte der Berliner Akademie der Wissenschaften. Ich schätze ihn sehr als Naturforscher. So wie Shakespeare einmal sagte: «Ehrenwerte Leute sind sie alle», so möchte ich sagen: Gescheite Leute sind sie alle, alle, alle. —
Aber dieser Mann, er hat etwas verraten von dem, was gerade dieses moderne Geistesleben charakterisiert. Er sagte nämlich — man sollte es nicht glauben, aber es ist doch wahr —, die Gelehrten der Berliner Akademie der Wissenschaften fühlten sich als die wissenschaftliche Schutztruppe der Hohenzollern. — Ja, sehen Sie, wiederum ein Beispiel, das sich leicht verhundertfachen, vertausendfachen ließe.
Nun frage ich Sie: Ist es zu verwundern, daß der moderne Proletarier, wenn er hinschaute auf dieses Geistesleben, dieses Geistesleben empfand als ein Luxusgeistesleben? Ist es zu verwundern, wenn er sich sagt: Dieses Geistesleben, das wurzelt nicht in einem besonderen Geist, das trägt die menschliche Seele wahrhaftig nicht, das verrät auch nicht, daß es der Ausfluß ist einer göttlichen oder moralischen Weltordnung. Nein, es ist die Folge des Wirtschaftslebens. Wie die Leute ihr Kapital einheimsen, so leben sie geistig. Das macht ihnen ihr Geistesleben möglich. Deshalb konnte auch im modernen Proletariat nicht aufkommen eine wirklich freie Anschauung über ein Geistesleben, das die Seele wahrhaftig trägt. Aber ich weiß aus jahrzehntelanger Erfahrung: In dem modernen Proletarier lebt die tiefe Sehnsucht nach einem wahren Geistesleben, nicht nach einem solchen Geistesleben, welches haltmacht an der bürgerlichen Grenze, sondern welches hineinträufelt in die Seelen aller Menschen. Deshalb steht in dem Aufruf, über den zu sprechen mir heute Gebot ist, daß dieses Geistesleben in der Zukunft auf sich selbst gestellt sein muß, und nicht nur die letzten Reste des Geisteslebens, der Kunst und dergleichen, enthält, die noch geblieben sind. In Berlin hat man auch diese schon stark in die Staatsallmacht einbeziehen wollen.

Das ganze Geistesleben, vom niedersten Schulwesen bis hinauf zum höchsten Schulwesen, muß auf sich selbst gestellt sein, denn der Geist gedeiht nur, wenn er jeden Tag aufs neue seine Wirklichkeit und Kraft zu beweisen hat. Der Geist gedeiht nimmermehr, wenn er abhängig ist vom Staate, wenn er der Kuli des Staates, des Wirtschaftslebens ist. Was auf diesem Gebiete geworden ist, das hat die Menschenköpfe gelähmt. Ach, wenn wir heute hinschauen auf die herrschenden Klassen, wenn wir, die wir verstehen wollen den Ruf nach Sozialisierung, hinschauen nach denen, die heute die Fabriken leiten, nach denen, die die Werkstätten leiten, die die Schulen, die Universitäten leiten, die Staaten leiten — ach, es jammert einen in der Seele —, es fällt ihnen ja nichts ein, es geht in ihre Köpfe der ganze Ernst der Lage nicht hinein. Warum denn nicht? Ja, woran sind denn die Menschen allmählich gewöhnt worden gegenüber dem Wirtschaftsleben, dem Rechts- oder Staatsleben, und gegenüber dem Geistesleben? Der Staat übernimmt gewissermaßen, wenn der Mensch nur über die ersten Erziehungsjahre hinaus ist — die der Staat noch nicht übernommen hat, weil ihm die ersten Erziehungsjahre des Menschen zu unreinlich verlaufen —, mit seiner Schule den Menschen. Er erzieht ihn dann so, daß dieser Mensch nur zu vollbringen braucht — so war es bis zur großen Kriegskatastrophe über die ganze zivilisierte Welt — dasjenige, was ihm befohlen wird, was ihm angeordnet wird, was der Staat von seinen Theologen, von seinen Medizinern — denn so hat es sich gerade während des Krieges herausgestellt —, namentlich auch von den Juristen, von den Philologen, eigentlich will. Ist einmal ein Gescheiter darunter, in den Prüfungskommissionen, dann hört man von ihnen schon einmal ein gescheites Wort. Ich saß einmal zusammen mit den Herren einer Prüfungskommission, und als wir so sprachen, wie schlimm es doch eigentlich mit unserem Gymnasialwesen beschaffen ist, da sagte er: Ja, es jammert einen auch, wenn man so die Leute prüfen muß und sieht dann, welche Kamele man loslassen muß auf die Jugend.
Ich erzähle Ihnen das als kulturhistorische Tatsache, als Symptom, damit hingewiesen wird auf dasjenige, was unter den Menschen lebt, die die Welt geleitet haben, denen in gewisser Weise die Führung der Menschen anvertraut war und warum die Menschen die Welt endlich in diese furchtbare Katastrophe hineingebracht haben. Aus Millionen von Einzelheiten setzen sich die Ursachen zusammen, die die Menschheit in diese Katastrophe hineingebracht haben. Und unter diesen Ursachen ist vorzugsweise diese soziale Erscheinung des Geisteslebens, und weil man heute an Sozialisierung denkt, so kommt es vor allen Dingen auf die Sozialisierung des Geisteslebens an. Darauf kommt es an, daß man in der richtigen Weise die menschlichen Begabungen und Fähigkeiten pflegt, wie auf dem Acker dasjenige, was auf dem Acker wachsen soll, gepflegt wird. Das ist bisher nicht geschehen. Der Staat übernahm den Menschen, dressierte ihn für seinen Gebrauch, da wurde alle Aktivität, alles Auf sichgestelltsein den Menschen ausgetrieben. Der Mensch hatte schließlich gegenüber dem Wirtschaftsleben, gegenüber dem Geistesleben aus dem Rechtsleben des Staates heraus nur ein Ideal: Wirtschaften. Der Staat hatte ihn übernommen, er hat ihn für sich ausgebildet. Nun beginnt, wenn der Mensch gut dressiert ist, das staatliche Wirtschaftsleben für ihn. Da war er versorgt; dann war er brav, auch wenn er nicht mehr arbeiten wollte, bis zu seinem Tode versorgt in Form einer Pension, das heißt durch die Arbeit derjenigen, die keine Pension hatten. Und wenn er dann gestorben war, dann sorgte die Kirche für die Sache nach dem Tode. Die gab ihm die Pension für nach dem Tode. So war der Mensch wirtschaftlich bis zum Tode versorgt, wenn er den herrschenden Klassen angehörte, und im Grabe wurde er auch pensioniert nach dem Tode. Alles war für ihn in Ordnung, er brauchte nicht mehr selber zu denken oder einzugreifen so in die soziale Ordnung, daß daraus etwas Gedeihliches entstehen konnte; er brauchte sich nicht aktiv zu beteiligen. Daher ist es so geworden, daß man nach und nach nicht mehr in der Lage war, nachzudenken über das, was geschehen soll, nachzudenken über das, was als eine Art von Neuentwickelung in die Welt treten soll. Diejenigen, die ausgeschlossen waren von alledem, denen der Staat nicht einmal die geringe Versicherungsrente bis zum Tode bewilligt hätte, wenn sie sie nicht erzwungen hätten, und denen die herrschenden Klassen auch kein Geistesleben überliefert haben, denn dieses Geistesleben, das ihnen ein Patent gab für die Seele nach dem Tode, das wollten die Proletarier nicht annehmen, die verlangen die Neugestaltung. Daher haben wir als erste Forderung gerade die nach einer Emanzipation des Geisteslebens, nach einer Neugestaltung des Geisteslebens. Das ist die erste Frage, auf die es ankommt.
Die zweite Frage, wir finden sie, wenn wir unsern Blick werfen auf das Rechtsgebiet, auf dasjenige Gebiet, welches dem eigentlichen Staat angehören soll. Allein, wir finden uns auf diesem Gebiet in der rechten Art heute nur verständnisvoll zusammen, wenn wir gerade von ihm aus auf das Wirtschaftsgebiet sehen. Was ist denn da eigentlich im Wirtschaftsgebiet? Im Wirtschaftsgebiet ist Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsum. Die Waren haben gewisse Werte, die sich im Preis zum Ausdruck bringen. Aber durch die wirtschaftliche Entwickelung der neueren Zeit in ihrer Verknüpfung mit der staatlichen Entwickelung hat das Bürgertum hineingeschoben in das Wirtschaftsleben etwas, wovon heute der Proletarier in der allerberechtigtsten Weise fordert: es darf das nicht weiter in dem Wirtschaftsleben drinnen sein, und das ist die menschliche Arbeitskraft. Gerade so, wie es eingeschlagen hat in die Seelen der proletarisch Empfindenden, als Karl Marx das bedeutsame Wort vom Mehrwert ausgesprochen hat, so schlug das andere Wort in die Seelen der Proletarier ein, daß in unberechtigter Art die Arbeitskraft des Menschen zur Ware geworden ist in der modernen Wirtschaftsordnung. Hier fühlt der Proletarier: So lange meine Arbeitskraft gekauft und verkauft werden muß auf dem Arbeitsmarkt, wie nach Angebot und Nachfrage Ware auf dem Warenmarkt, so lange kann ich mir die Frage: Führe ich ein menschenwürdiges Dasein? nicht mit Ja beantworten. — Was kennt im Grunde genommen von dem Geistesleben der moderne Proletarier? Trotz aller Volksunterhaltungen, trotz aller Führung in die Galerien und so weiter, er kennt nur dasjenige, was er den Mehrwert nennt. Mehrwert, das heißt dasjenige, was er liefern muß für ein Geistesleben, das nicht das seinige werden kann; das kennt er vom Geistesleben. Deshalb schlug das Wort vom Mehrwert so verständnisvoll in die Proletariergemüter hinein. Es kamen entgegen diesem Wort vom Mehrwert die Empfindungen des modernen Proletariers, als es bei Karl Marx ausgesprochen wurde. Und weil nimmermehr die menschliche Arbeitskraft Ware sein darf, deshalb schlug wie ein Blitz das andere Wort von Marx von der «Arbeitskraft als Ware» wie eine tiefe Wahrheit in die Herzen und Gemüter der Proletarier ein.


Wer das menschliche Leben wirklich durchschaut, der weiß, daß dem, was ich eben gesagt habe, daß im modernen Wirtschaftskreislauf sich drinnen befindet unrechtmäßig die menschliche Arbeitskraft des Proletariers wie eine Ware, daß dem zugrunde liegt wiederum eine ungeheure Lebenslüge. Denn menschliche Arbeitskraft ist etwas, was sich niemals durch irgendeinen Preis vergleichen läßt mit einer Ware, mit einer Hervorbringung. Das kann man sogar ganz gründlich beweisen. Ich weiß, die Vorträge, die ich jetzt halte in dieser Weise — gerade bei den führenden Klassen wird mir immer wieder und wiederum direkt oder indirekt gesagt, sie seien schwer verständlich. Nun, jüngst hat mir ein Mensch gesagt: Sie sind halt schwer verständlich für diejenigen, welche sie nicht verstehen wollen. — Und als ich neulich in Dornach vor einer Proletarierversammlung ungefähr den Vortrag gehalten habe, den ich Ihnen heute halte, da sagte auch jemand von der Sorte derjenigen Leute, die diese Worte so schwer verständlich finden, er hätte sie doch nicht richtig verstanden. Da antwortete ihm ein Proletarier: Na, da muß man ja ein Kalb sein, wenn man das nicht versteht.— Also ich fürchte diese Schwerverständlichkeit nicht, denn ich war jahrelang Lehrer der von Wilhelm Liebknecht gegründeten Arbeiterbildungsschule und weiß, daß der Proletarier manches von dem versteht, was der Bürgerliche ganz unverständlich findet. Ich fürchte nicht, daß Sie mich nicht verstehen werden, wenn ich Ihnen sage:

Alle Tendenzen, alle Ziele des Wirtschaftslebens gehen darauf hin, Ware zu verbrauchen. Darum, daß in gesunder Weise die Ware verbraucht werde, darum handelt es sich. Was nicht aufgebraucht werden kann, das wird in ungesunder Weise produziert. In irgendeiner Weise muß die Ware verbraucht werden können. Wird aber durch die kapitalistische Wirtschaftsordnung Menschenkraft, menschliche Arbeitskraft zur Ware gemacht, so geht derjenige, der sie zur Ware macht, nur darauf aus, sie zu verbrauchen. Menschliche Arbeitskraft darf aber nicht bloß verbraucht werden, daher brauchen wir eine Wirtschaftsordnung, daher brauchen wir vor allen Dingen eine solche Sozialisierung, welche nicht nur die Arbeitszeit bestimmt, sondern welche vor allen Dingen bestimmt auch die Zeit der Arbeitsruhe, denn diese muß da sein, wenn ein gemeinschaftliches soziales Leben da sein soll. Das ist das, was zeigt, daß eine Gesundung erst eintreten kann, wenn die leitenden Kreise der Gesellschaft, die dann berechtigt-leitenden Kreise der Gesellschaft ein ebenso großes Interesse daran haben, daß der Arbeiter seine Ruhezeit hat, wie die heutigen Kapitalisten ein Interesse daran haben, daß der Arbeiter seine Arbeitszeit hat.
Deshalb sage ich Ihnen: Niemals kann verglichen werden menschliche Arbeitskraft nach dem Preise mit irgendeiner Ware. Daher ist das Kaufen der menschlichen Arbeitskraft auf dem Arbeitsmarkte — Sie verstehen, was das heißt — eine große soziale Lebenslüge, die ausgemerzt werden muß. Wie kommen wir dazu, die menschliche Arbeitskraft des Charakters der Ware zu entkleiden? Das ist eine große soziale Frage.
Die erste Frage war die Geistesfrage. Die zweite ist eine große soziale Frage: Wie gelangt der moderne Arbeiter dazu, seine Arbeitskraft des Charakters der Ware zu entkleiden? Denn was empfindet der moderne Proletarier bei der heutigen wirtschaftlichen Verwendung seiner Arbeitskraft? Er mag, weil er nicht immer Zeit hat, sich alles klarzumachen, was er empfindet, was er im Herzen durchmacht, er kann sich vielleicht nicht in klaren Begriffen ausdrücken über diese Verhältnisse, aber er sagt sich: Im Altertum gab es Sklaven, da kauften und verkauften die Kapitalisten den Menschen, wie man eine Kuh kauft und verkauft, den ganzen Menschen. Später gab es eine Leibeigenschaft; da verkaufte man nicht mehr den ganzen Menschen, sondern nur einen Teil von dem Menschen, aber immerhin noch genug. Gegenwärtig, trotz aller Versicherung von Freiheit und Humanität, trotz des sogenannten Arbeitsvertrages, weiß der Proletarier sehr gut, daß jetzt noch immer gekauft und verkauft wird seine Arbeitskraft. Das weiß er. Darüber täuscht ihn der sogenannte Arbeitsvertrag keineswegs hinweg. Aber er fühlt im Innern seiner Seele, im Innern seines Gemütes: Ein Pferd, ein Paar Stiefel kann ich auf dem Markt verkaufen und dann wieder zurückgehen. Aber meine Arbeitskraft, die kann ich nicht hintragen und dem Fabrikanten verkaufen und dann wieder zurückgehen; ich muß mitgehen als Mensch mit meiner Arbeitskraft. Daher verkaufe ich doch noch meinen ganzen Menschen, wenn ich im Lohnverhältnis stehen muß, wenn ich meine Arbeitskraft verkaufen muß. So empfindet der moderne Proletarier den Zusammenhang des wahren Charakters seiner Arbeitskraft mit dem alten Sklaventum. Deshalb empfindet er es, was leider die führenden Klassen zu begreifen im rechten Moment verpaßt haben: daß heute der weltgeschichtliche Moment eingetreten ist, wo die Arbeitskraft ferner nicht mehr Ware sein darf. Das Wirtschaftsleben darf in sich nur den Kreislauf haben von Warenproduktion, Warenkonsumtion, Warenverkehr.
Nur Leute, die im alten Sinn nur denken können, wie zum Beispiel
Walther Rathenau in seinem jüngsten Büchelchen, das den Titel führt «Nach der Flut», die zeigen eine gewisse Angst vor dieser Erkenntnis. Walther Rathenau sagt: Wenn man die Arbeitskraft loslöst vom Wirtschaftskreislauf, dann muß ja der Wert des Geldes furchtbar sinken. — Nun ja, er betrachtet das nur ganz einseitig. Für diejenigen, die mit ihm denken, wird dieses Sinken des Geldwertes ja allerdings eine große Bedeutung haben. Davon wollen wir uns nicht weiter unterhalten. Die Sache ist diese, daß das Wirtschaftsleben selbst nur in richtiger Weise betrachtet werden kann, wenn man sieht,, wie dieses Wirtschaftsleben angrenzt auf der einen Seite an die Naturbedingungen des Wirtschaftslebens. Da ist der Boden, er bringt Kohlen, er bringt Weizen hervor. Im Boden drinnen sind zum Beispiel die Naturkräfte, die eben dem Boden angehören, die den Weizen hervorbringen. Von oben geht der Regen herunter, der notwendig ist. Das sind Naturbedingungen. Man kann ihnen etwas mit technischen Hilfsmitteln beikommen, aber das Wirtschaftsleben hat doch da eine Grenze. Wie furchtbar töricht wäre es, wenn jemand aus wirtschaftlichen Konjunkturen heraus ein Gesetz geben wollte, in dem drinnen stände: Wenn wir vernünftige Preise, vernünftige wirtschaftliche Verhältnisse haben wollen, so brauchen wir im Jahre 1920 ein Jahr, in dem es so und so viele Regentage gibt und so und so viele Sonnentage, so und so müssen die Kräfte unter dem Boden wirken. — Sie lachen mit Recht. Der wäre sehr töricht, der Gesetze geben wollte über dasjenige, was die Natur selber bestimmt, der aus dem Wirtschaftsleben heraus die Anforderungen erfinden wollte, wie die Natur mit ihren Kräften wirken solle. So wie wir da mit dem Wirtschaftsleben an eine Grenze kommen, wie der Boden eines bestimmten Landes nur eine gewisse Summe von Rohmaterialien liefern kann, so muß auf der anderen Seite das Wirtschaftsleben grenzen an dasjenige, was außerhalb dieses Wirtschaftslebens steht, an das Rechtsstaats-leben. Und in dem Rechtsstaatsleben darf nur dasjenige festgelegt und geregelt werden, worin alle Menschen gleich sind, was wirklich auf den Boden der Demokratie gestellt werden kann. So kommen wir zu einer Dreigliederung des gesunden sozialen Organismus.

Das Geistesleben steht auf sich selbst, das Geistesleben muß ein freies sein. Da drinnen müssen die Begabung, die menschlichen Fähigkeiten in der richtigen Weise gepflegt werden. Ein Staatsmann, der manchen Kohl geredet hat während der furchtbaren Kriegskatastrophe, hat auch gesagt: Künftig freie Bahn dem Tüchtigen! — Auf schöne Phrasen, auf Redensarten, die bloß dem Worte nach wahr sind, kommt es in dieser ernsten Zeit nicht mehr an. Wenn die Leute zwar sagen «Freie Bahn dem Tüchtigen», sie aber durch das Blut, durch soziale Vorurteile doch dazu veranlagt sind, Neffe oder Geschwisterkind für den Tüchtigsten zu halten, so ist mit einer solchen großartigen Devise nicht außerordentlich viel getan. Ernst gemacht werden muß im freien Geistesleben mit der Pflege der menschlichen Begabung, dann werden wir das Geistesleben sozialisieren. Dem Staat gehört alles dasjenige, worin alle Menschen gleich sind, wofür besondere Begabungen nicht in Betracht kommen, wofür das in Betracht kommt, das dem Menschen eingeboren ist, wie ihm eingeboren ist im gesunden Auge die Fähigkeit, blau oder rot zu sehen. Für den Staat kommt in Betracht das Rechtsbewußtsein. Dieses Rechtsbewußtsein, es kann in der Seele schlafen, aber es ist in das Herz eines jeden Menschen gelegt. Der Proletarier suchte die Auslebung dieses Rechtsbewußtseins. Was fand er? Wie er auf dem Gebiete des Geisteslebens den Geistesluxus fand, der wie ein Rauch war, der aus dem Wirtschaftsleben hervorquoll, so fand er auf dem Gebiete des Staates nicht die Auslebung des Rechtsbewußtseins, sondern Standesvorrechte, Klassenvorrechte und Klassenbenachteiligungen. Da haben Sie die Wurzel des antisozialen Lebenselementes der neueren Zeit. Dem Staat gehört alles dasjenige, worin alle Menschen gleich sind. Gleich sind sie nicht in bezug auf geistige und physische Fähigkeiten und Geschicklichkeiten. Die gehören zur Pflege dem freien Geistesleben. Der Staat wird erst dann etwas Gesundes sein, wenn er nicht im Sinne der modernen bürgerlichen Ordnung, man könnte auch sagen, der eben ihrem Niedergang entgegengehenden bürgerlichen Ordnung, aufsaugt das Geistesleben und das Wirtschaftsleben, sondern wenn er auf der einen Seite das Geistesleben, auf der andern Seite das Wirtschaftsleben für deren eigene Sozialisierung freigibt. Das ist das, um was es sich handelt. Dann wird es möglich sein, daß der Arbeiter, als gleicher allen Menschen im Gebiete des Staates gegenüberstehend, regelt Maß und Art und Charakter seiner Arbeitskraft, bevor er sich überhaupt in das Wirtschaftsleben zu stürzen hat. Es muß in Zukunft so unmöglich sein, daß durch wirtschaftliche Konjunktur, durch die wirtschaftlichen Zwangsverhältnisse etwas über das Arbeitsrecht bestimmt wird, wie es einfach durch Naturverhältnisse unmöglich ist, daß aus dem wirtschaftlichen Kreislauf oder aus sonstigem heraus die Naturkräfte, Regen und Sonnenschein, geregelt werden. Unabhängig vom Wirtschaftsleben muß staatlich festgestellt werden auf demokratischem Boden, wo ein Mensch dem andern gleich ist, in dem vom Wirtschaftsleben ganz abgesonderten Staat, was Arbeitsrecht ist, und was dasjenige ist, was diesem Arbeitsrecht entgegensteht, was Verfügung über eine Sache ist, was man heute Besitz nennt, was aber im weitestgehenden Umfang aufhören muß und einem Gesunden weichen muß in Zukunft. Wenn nicht das Wirtschaftsleben bestimmt die Arbeitskraft, sondern wenn umgekehrt das Wirtschaftsleben sich richten muß nach dem, was der Arbeiter aus sich selber heraus in der staatlichen Demokratie über seine Arbeit bestimmt, dann ist eine wichtige Forderung erfüllt.
Nun ja, man wird einwenden können: Dann wird das Wirtschaftsleben abhängig von dem Gesetz und Recht über Arbeitskraft. Sehr wohl, aber das wird eine gesunde Abhängigkeit sein, eine ebenso naturgemäße Abhängigkeit sein, wie die Abhängigkeit von der Natur. Der Arbeiter wird, bevor er in die Fabrik geht, wissen, wieviel und wie lange er zu arbeiten hat; er wird überhaupt gar nichts mehr zu regeln haben mit irgendeinem Arbeitsleiter über das Maß und die Art seiner Arbeit. Er wird nur zu reden haben über dasjenige, was als Verteilung zu existieren hat des gemeinsam mit dem Arbeitsleiter Hervorgebrachten. Das wird ein möglicher Arbeitsvertrag sein. Es wird Verträge geben bloß über die Verteilung des Geleisteten, nicht über die Arbeitskraft. Das ist nicht ein Zurückkehren zum alten Stücklohn; das wäre nur so, wenn dieser Prozeß der Sozialisierung nicht im ganzen Großen drinnen gedacht würde.
Über etwas kann ich noch kurz sprechen, was dem Arbeitsrecht, das den Arbeiter frei machen wird, entgegensteht. Der gewöhnliche Sozialismus spricht sehr viel davon, daß das Privateigentum in die Gemeinsamkeit übergehen soll. Aber die große Frage dieser Sozialisierung wird ja eben das Wie sein. In unserer heutigen Wirtschaftsordnung haben wir nur auf einem Gebiete ein bißchen gesundes Denken mit Bezug auf das Eigentum. Das ist auf demjenigen Gebiet, das der modernen bürgerlichen Phraseologie, der modernen bürgerlichen Unwahrhaftigkeit innerlich doch nach und nach das unbedeutendste Eigentum geworden ist, es ist nämlich das geistige Eigentum. In bezug auf dieses geistige Eigentum, sehen Sie, denken die Leute doch noch ein bißchen gesund. Sie sagen sich da: Mag einer ein noch so gescheiter Kerl sein, er bringt sich mit der Geburt seine Fähigkeiten mit, aber das hat keine soziale Bedeutung, im Gegenteil, das ist er verpflichtet der menschlichen Gesellschaft darzubringen, mit diesen Fähigkeiten wäre es nichts, wenn der Mensch nicht drinnenstehen würde in der menschlichen Gesellschaft. Der Mensch verdankt, was er aus seinen Fähigkeiten schaffen kann, der menschlichen Sozietät, der menschlichen sozialen Ordnung. Es gehört einem in Wahrheit nicht. Warum verwaltet man sein sogenanntes geistiges Eigentum? Bloß deshalb, weil man es hervorbringt; dadurch, daß man es hervorbringt, zeigt man, daß man die Fähigkeiten dazu besser hat als andere. So lange man diese Fähigkeiten besser hat als andere, so lange wird man im Dienste des Ganzen am besten dieses geistige Eigentum verwalten. Nun sind die Menschen wenigstens darauf gekommen, daß sich nicht endlos forterbt dieses geistige Eigentum; dreißig Jahre nach dem Tode gehört das geistige Eigentum der gesamten Menschheit. Jeder kann dreißig Jahre nach meinem Tode drucken, was ich hervorgebracht habe; man kann es in beliebiger Weise verwenden, und das ist recht. ich wäre sogar einverstanden, wenn noch mehr Rechte wären auf diesem Gebiet. Es gibt keine andere Rechtfertigung dafür, daß man geistiges Eigentum zu verwalten hat, als daß man, weil man es hervorbringen kann, auch die besseren Fähigkeiten hat. Fragen Sie heute den Kapitalisten, ob er einverstanden ist, für das ihm wertvolle materielle Eigentum einzugehen auf das, was er für das geistige Eigentum für das Richtige hält! Fragen Sie ihn! Und doch ist das das Gesunde. Es muß einer gesunden Ordnung zugrunde liegen, daß jeder aus der geistigen Organisation, die eine gesunde Verwaltung der menschlichen Fähigkeiten sein wird — Sie finden das näher ausgeführt in meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage» —, zu Kapital kommen kann. Dahin muß es aber kommen, daß die Mittel und Wege gefunden werden, zu dieser großen, umfassenden Sozialisierung des Kapitals, das heißt der Kapitalsrente und der Produktionsmittel, daß jeder zu Kapital und Produktionsmittel kommen kann, der die Fähigkeiten dazu hat, daß er aber nur so lange die Verwaltung und Leitung von Kapital und Produktionsmitteln haben kann, als er diese Fähigkeiten ausüben kann oder ausüben will. Dann gehen sie über, wenn er sie selber nicht mehr ausüben will, auf gewissen Wegen in die Gesamtheit. Sie beginnen zu zirkulieren in der Gesamtheit.
Das wird ein gesunder Weg sein zur Sozialisierung des Kapitals, wenn wir dasjenige, was sich heute als Kapitalien im Erbschaftsrecht, im Entstehen von Renten, von Müßiggängerrecht, von anderen überflüssigen Rechten, was so sich aufhäuft in Kapitalien, in Fluß bringen im sozialen Organismus. Darauf kommt es an. Wir brauchen gar nicht einmal zu sagen: Privateigentum muß Gesellschaftseigentum werden. Der Eigentumsbegriff wird überhaupt keinen Sinn haben. So wenig wird er einen Sinn haben, wie es einen Sinn haben würde, wenn sich in meinem Leibe an einzelnen Stellen Blutzuschüsse anhäufen würden. Das Blut muß in Zirkulation sein. Das, was Kapital ist, muß von den Fähigen zu den Fähigen gehen. Wird mit einer solchen Sozialisierung der Arbeiter einverstanden sein? Ja, das wird er, weil ihn seine Lebenslage dazu zwingt, vernünftig zu sein. Er wird sich sagen: Ist der mit den richtigen Fähigkeiten der Leiter, dann kann ich zu ihm Vertrauen haben, dann sind meine Arbeitskräfte unter dem richtigen Leiter besser angewendet als unter dem Kapitalisten, der nicht die Fähigkeiten hat, sondern den nur ein ungesunder Anhäufungsprozeß von Kapitalien an seinen Platz hingesetzt hat. Diese Dinge kann ich jetzt nur andeuten. Das wird die zukünftige Sozialisierungslehre von der Zirkulation von Kapital und Produktionsmitteln sein, der konkrete, der wahre Ausbau von dem sein, was auch von Karl Marx in abstrakter Weise als großes Menschheitsziel hingestellt worden ist: Jedem nach seinen Fähigkeiten und Bedürfnissen.
Wir sind heute durchgegangen durch eine harte menschliche Leidenszeit, durch eine harte Menschheits-Prüfungszeit. Wir brauchen heute nicht mehr wie so manche zu sagen, ein neuer Menschenschlag muß da sein, der sozialisieren kann nach dem Prinzip: Jedem nach seinen Fähigkeiten und Bedürfnissen! — nein, wir können den rechten Glauben haben. Wenn wir nur wollen, dann werden solche gesunden sozialen Ideen von der Dreiteilung in Geistesleben, Rechtsleben und Wirtschaftsleben Platz greifen können. Denn dieses Wirtschaftsleben, das wird nur gesund, wenn es von den beiden anderen abgegliedert wird. Dann werden sich auf dem Gebiete des Wirtschaftslebens, wie ich es in meinem Buche dargestellt habe, Assoziationen bilden, Genossenschaften bilden, die aber in gesunder Weise nicht darauf ausgehen, zu produzieren und zu profitieren, sondern die von der Konsumtion ausgehen und die Produktion nicht so machen, daß Arbeitskräfte in die Luft, verpulvert werden, sondern daß Arbeitskräfte aufgerufen werden zur Gesundung der Konsumtion, zur Befriedigung der Bedürfnisse.

Gestatten Sie noch, daß ich Ihnen den Anfang erzähle, den wir gemacht haben in der Gesellschaft, von der ich gut begreife, da sie so viel verleumdet wird, daß Sie sie nicht lieben, — daß ich Ihnen erzähle, wie auf einem bestimmten Gebiet versucht wurde, das Geistesleben wirtschaftlich zu sozialisieren. Als ich genötigt war, etwa vor zwanzig Jahren, mit meinen Freunden diese Gesellschaft zu führen, da handelte es sich mir darum, daß ich mir sagte: Gibst du die Bücher, die auf dem Boden dieser Gesellschaft von mir hervorgebracht werden, in derselben kapitalistischen Art in die Welt hinaus, wie es heute der Brauch ist im Buchhandel, dann versündigst du dich gegen ein gesundes soziales Denken. Denn wie werden heute die Bücher fabriziert? Viele Menschen halten sich ja heute für fähig, gute Bücher zu fabrizieren. Nun, wenn alles das gelesen werden sollte, was heute gedruckt wird, dann hätte man viel zu tun. Aber sehen Sie, deswegen gibt es einfach diesen Brauch im Buchhandel: Irgend jemand hält sich für ein Genie und schreibt ein Buch. Das Buch wird in tausend Exemplaren gedruckt. Von den meisten dieser Bücher werden 950 Exemplare wieder eingestampft, weil nur fünfzig verkauft sind. Was heißt das aber volkswirtschaftlich? Sehen Sie, soundso viele Leute, die das Papier fabrizieren müssen, soundso viele Setzer, soundso viele Buchbinder und die sonst noch beschäftigt waren, sind zur Arbeit angestellt worden; diese Arbeit ist unproduktiv, diese Arbeit wird verpufft. Darin liegt der große Schaden. Oh, Sie würden staunen, wenn Sie nur einmal den Versuch machten, sich die Frage zu beantworten, wieviel von der Arbeit, die die verehrten Anwesenden, die hier sitzen, verrichten müssen, wieviel davon verpufft. Das ist der große Sozialschaden. Wie habe ich es also versucht zu machen? Ich sagte mir: Mit dem Buchhandel ist nichts zu machen. Wir haben selbst eine kleine Buchhandlung gegründet. Dann aber habe ich zunächst dafür gesorgt, daß die Bedürfnisse dafür vorhanden sind, für die das Buch gedruckt werden sollte. Das heißt, ich mußte mir die Mühe machen, zuerst die Konsumenten zu schaffen; nicht auf dem Wege natürlich, daß ich eine Säule anbringen ließ, wie die Säulen mit der Anzeige: Macht mit Maggi gute Suppen! — sondern auf dem Wege, zuerst die Bedürfnisse zu schaffen — man kann gegen diese Bedürfnisse etwas sagen, selbstverständlich —, und dann erst mit Drucken zu beginnen, wenn ich gewußt habe, kein einziges Exemplar bleibt liegen, kein einziger Handgriff ist fruchtlos getan. Auch mit der Brotfabrikation wurde es versucht, da war es nicht in derselben Weise möglich bei den heutigen Verhältnissen, aber wo es durchgeführt werden konnte, da zeigte sich gerade in wirtschaftlicher Beziehung das Fruchtbare, wenn man ausgeht nicht von der blinden Produktion, die nur auf das Reich-werden abzielt, sondern von den Bedürfnissen, von der Konsumtion. Dann, wenn das geschieht, dann wird auf dem Wege des genossenschaftlichen Wirtschaftslebens eine wirkliche Sozialisierung durchgeführt werden können.
So habe ich Ihnen heute auf einem breiteren Boden sprechen müssen von der Sozialisierung. Denn das allein, was auf diesem breiten Boden entsteht, ist das wahrhaft Praktische. Sonst wird immer nur in der Sozialisierung gepfuscht werden, wenn man nicht die allererste Frage diese sein läßt: Was hat der Staat zu tun? Er hat zuerst freizugeben das Geistesleben nach der einen Seite, dann das Wirtschaftsleben nach der andern Seite; er hat auf dem Boden des Rechtslebens stehenzubleiben. Das ist nichts Unpraktisches, sondern das ist eine Sozialisierung, die jeden Tag durchgeführt werden kann.
Was gehört dazu? Mut, Courage, nichts anderes! Aber warum wollen denn die Leute das für unpraktisch ansehen? Ich habe Leute genug kennengelernt, die haben in den letzten viereinhalb Jahren immer wieder und wiederum gesagt, diese Weltkriegskatastrophe wäre eine so furchtbare, daß die Menschen solche Schrecken, seit eine Geschichte gedacht wird, nicht erlebt haben, es sei das größte Erlebnis der geschichtlichen Entwickelung der Menschheit. Nun, ich habe aber noch nicht die Menschen gefunden, die auch sagen: Wenn die Menschen dazu verurteilt waren, durch die alten Gedanken, durch die alten Denkgewohnheiten in solches Elend hineingeführt zu werden, dann müssen sie sich jetzt aufraffen dazu, diese alten Gedanken zu verlassen und zu neuen Gedanken, zu neuen Denkgewohnheiten zu kommen. Wir brauchen vor allen Dingen eine Sozialisierung der Köpfe. In den Köpfen, die wir auf den Schultern tragen, muß anderes darinnen sein, als bisher in den Menschenköpfen drinnen war. Das ist, was wir brauchen. Deshalb muß man die Frage in breiter Weise anfassen.


Und nun zum Schlusse möchte ich noch das sagen: Als die Morgenröte der neueren Zeit anging, da waren diejenigen Menschen, welche am meisten ein Herz hatten für den Fortschritt der zivilisierten Menschheit, durchdrungen von drei großen Idealen: Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit. Diese drei großen Ideale, es hat damit eine sonderbare Bewandtnis. Auf der einen Seite fühlt jeder gesunde und innerlich mutige Mensch: Das sind die drei großen Impulse, welche die neuere Menschheit nun endlich führen müssen. Aber ganz gescheite Leute haben im neunzehnten Jahrhundert immer wieder nachgewiesen, welcher Widerspruch doch eigentlich herrsche zwischen diesen drei Ideen: Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit. Ja, es herrscht ein Widerspruch, sie haben recht. Darum sind sie aber doch die größten Ideale, trotzdem sie sich widersprechen. Sie sind eben aufgestellt in einer Zeit, in der der Blick der Menschheit noch wie hypnotisiert hingerichtet war auf den Einheitsstaat, der bis in unsere Zeit noch wie ein Götze verehrt worden ist. Insbesondere diejenigen, die den Staat zu ihrem Protektor und sich zu den Protektoren des Staates gemacht haben, die sogenannten Unternehmer, sie könnten zu dem Arbeitnehmer sprechen, wie Faust zu dem sechzehnjährigen Gretchen sprach von dem Gotte: Der Staat, mein lieber Arbeiter, er ist der Allumfasser, der Allerhalter, faßt und erhält er nicht dich, mich, sich selbst? — Und unterbewußt kann er denken:
besonders aber mich! — Auf diesen Götzen Einheitsstaat wurde der Blick wie hypnotisiert gerichtet. Da, in diesem Einheitsstaate, da widersprechen sich allerdings diese drei großen Ideale. Diejenigen aber, die sich nicht haben hypnotisieren lassen von diesem Einheitsstaat auf dem Gebiete des Geisteslebens, die von der Freiheit dachten wie ich selbst in meinem Buche «Die Philosophie der Freiheit», das ich im Anfang der neunziger Jahre verfaßt habe, und das gerade jetzt in unserer Zeit der großen sozialen Fragen, des großen Umdenkens wieder erscheinen mußte, die wußten: Nur deshalb sah man Widersprüche zwischen den drei größten sozialen Idealen, weil man glaubte, sie im Einheitsstaat verwirklichen zu müssen.
Erkennt man in richtiger Weise, daß der gesunde soziale Organismus ein dreigegliederter sein muß, dann wird man sehen: Auf dem Gebiet des Geisteslebens muß herrschen die Freiheit, weil gepflegt werden müssen Fähigkeiten, Talent, Begabung des Menschen in freier Weise. Auf dem Gebiet des Staates muß herrschen absolute Gleichheit, demokratische Gleichheit, denn im Staate lebt dasjenige, worin alle Menschen einander gleich sind. Im Wirtschaftsleben, das abgesondert sein soll von dem Staats- und Geistesleben, aber dem geliefert werden soll vom Staatsleben und vom Geistesleben die Kraft, muß herrschen Brüderlichkeit, Brüderlichkeit in großem Stile. Sie wird sich ergeben aus Assoziationen, aus Genossenschaften, die aus den Berufsgenossenschaften und aus jenen Gemeinschaften hervorgehen werden, die gebildet sind aus gesunder Konsumtion, zusammen mit gesunder Produktion. Da wird herrschen können im dreigeteilten Organismus Gleichheit, Freiheit, Brüderlichkeit. Und verwirklicht wird werden können durch die neuere Sozialisierung dasjenige, was gesund denkende und gesund fühlende Menschen seit langer Zeit ersehnen. Man wird nur den Mut haben müssen, manches alte Parteiprogramm wie eine Mumie zu betrachten gegenüber den neuen Tatsachen. Man wird den Mut haben müssen dazu, sich zu gestehen: Neue Gedanken für neue Tatsachen, für die neuen Entwickelungsphasen der Menschheit sind notwendig. Und ich habe Erfahrungen bei allen Klassen gemacht in meinen Lebensbeobachtungen, die wahrhaftig Jahrzehnte umfassen, die entstanden sind aus einem Schicksal, das mich empfinden und denken gelehrt hat nicht über, sondern mit dem Proletariat, und ich habe daraus das Gefühl gewonnen, daß das Proletariat das gesunde ist, daß selbst dasjenige, was jetzt als eine Konsequenz aufgetreten ist der unzulässigen Verschmelzung des Wirtschaftslebens mit dem Staatsleben, daß das von dem Proletarier empfunden wird in der richtigen Weise. Derjenige, der mir heute zugehört hat, der wird wissen, daß ich es ehrlich meine mit den berechtigten Forderungen des modernen Proletariats, die historische Forderungen sind. Aber ich weiß auch, daß letzten Endes über alles dasjenige, was Streik ist, der vernünftige Proletarier so denkt, wie der vernünftige Mensch überhaupt. Ich weiß, der vernünftige Arbeiter streikt nicht um des Streikes willen, er streikt nur, weil die Wirtschaftsordnung es dahin gebracht hat, daß politische Forderungen verquickt sind mit wirtschaftlichen Forderungen. Erst dann wird das Wirtschaftsleben völlig in vernünftige Bahnen gebracht werden können, wenn diese Trennung des politischen Lebens von dem wirtschaftlichen Leben eingetreten sein wird. Auch darüber würden wir uns, besonders wenn wir Gelegenheit hätten, genauer darüber zu sprechen, verstehen. Wir würden verstehen gegenüber jedem Streik: er könnte unterlassen werden; der vernünftige Arbeiter, er wird ihn nur gezwungen unternehmen wollen. Das ist auch etwas, was zur gesunden Sozialisierung gehört, daß wir hinauskommen über dasjenige, was wir eigentlich nicht tun wollen, was unvernünftig ist zu tun. Dazu hat selbst die moderne Wirtschaftsordnung es gebracht, daß Ungewolltes, daß als unvernünftig Angesehenes oftmals vollbracht wird.

Sie werden mich verstehen, und Sie werden auch verstehen, wenn gerade auch von diesem Standpunkte aus ich sage: So schlechte Erfahrungen ich auch gemacht habe bei den alten Klassen, die Menschen müssen doch den Weg finden zur Dreigliederung, und ich erhoffe gerade von den gesunden Sinnen des modernen Proletariats sehr viel. Ich habe geschaut, wie hinter dem, was das moderne Proletariat sein Klassenbewußtsein nennt, ein unbewußtes Menschheitsbewußtsein steht; wie der klassenbewußte Proletarier eigentlich fragt, wie komme ich zu einer Weltordnung, die mir die Frage mit Ja beantwortet: Ist das Menschenleben für mich lebenswürdig und lebenswert? — Heute noch kann der Proletarier diese Frage aus der wirtschaftlichen Ordnung, aus der Rechtsordnung, aus dem Geistesleben nur mit Nein beantworten; er will sie morgen mit Ja beantworten. Und zwischen diesem Nein und zwischen diesem Ja liegt die wahre Sozialisierung, liegt dasjenige, durch welches das wirklich seiner selbst bewußte Proletariat dieses Proletariat befreien und erlösen wird und damit befreien und erlösen wird alles Menschliche im Menschen, das verdient, befreit und erlöst zu werden.

Schlußwort nach der Diskussion
Nun, sehr verehrte Anwesende, im Grunde genommen hat ja die Diskussion nichts so Wesentliches ergeben in Anlehnung an dasjenige, was ich gesagt habe, daß ich in diesem Schlußwort Sie noch lange aufzuhalten brauchte. Zunächst möchte ich aber eine Antwort geben auf die direkte Frage, die zum Schluß an mich gestellt worden ist: warum ich soviel Agitatorisches in meinem Vortrage verwendet hätte. Nun, ich will mit dem verehrten Fragesteller wahrhaftig nicht, wie Sie begreiflich finden werden, mich einlassen in eine Diskussion, inwiefern ich, weil man von mir sagt, ich sei ein Philosoph, nur berechtigt sei, Unverständliches, Unagitatorisches, also Redensarten zu sagen. Darauf kommt es mir nicht an. Aber ich war einigermaßen überrascht, recht sehr überrascht darüber, daß auf dasjenige, was ich gesagt habe, das Wort agitatorisch überhaupt angewendet worden ist. Denn ich bin mir wahrhaftig nicht bewußt, ein einziges anderes Wort gesprochen zu haben, als was aus meiner Wahrheitsüberzeugung, aus meiner Anschauung der gegenwärtigen Verhältnisse hervorgeht. Was ist agitatorisch? Wenn, sagen wir, sich ein stockkonservativer Mann die sehr gemäßigten Worte irgendeines sehr linksstehenden Menschen anhört, und der sie agitatorisch findet, sind sie dann unbedingt agitatorisch? Warum redet der für den stockkonservativen Mann agitatorisch? Er kann gar nichts dafür. Die Worte werden erst so in der Auffassung des stockkonservativen Mannes. Also, sehen Sie, dasjenige, was der eine als demagogisch auffaßt, das braucht für den andern gar nicht demagogisch zu sein. Das, was dem einen recht unangenehm ist, das nennt er oftmals demagogisch. Nun hat zu Ihnen auch Ihr technischer Leiter gesprochen.
Nicht wahr, wenn alle diejenigen, die aus jenen Lebensbedingungen heraus, in denen Ihr verehrter technischer Leiter steht, so sprechen würden, wie Ihr verehrter technischer Leiter, dann, meine sehr verehrten Anwesenden, würden wir bald dasjenige erreichen, was wir erreichen wollen. Wenn sehr viele Menschen so denken würden, dann würden wenige notwendig haben zu sagen, daß durch solche Worte wie die meinigen, die die Wahrheit reden wollen, die keinen Abgrund aufrichten wollen, daß durch solche Worte die Kluft noch größer gemacht werde. Aber es gibt auf der anderen Seite, auf der rechten Seite des Abgrundes, auch ganz andere Menschen als Ihr verehrter technischer Leiter, der zu Ihnen gesprochen hat, einer ist, die ganz anders sprechen wie er. Zwischen ihm und uns wird keine große Kluft sein. Vielleicht wird die Kluft erst da beginnen, wo auch er mehr auf der anderen Seite steht. Ich glaube, daß schon verstanden werden könnte dasjenige, was ich über das Schicksal manches Geistesarbeiters gesagt habe.
Sehen Sie, man konnte verschiedenes erleben, wenn man wirklich in der neueren Menschheitsentwickelung drinnen steckt. Ich habe vor vielen, vor reichlich 27 oder 28 Jahren einmal eine Versammlung mitgemacht, in der Paul Singer gesprochen hat. Da haben einige Menschen aus dem Proletariat irgendwie bemerklich gemacht, daß sie geistige Arbeit nicht gleich der physischen Arbeit schätzen. Da hätte man hören sollen, wie Paul Singer in Gemeinschaft mit der überwiegenden Majorität die geistige Arbeit in Schutz genommen hat! Ich habe nie erlebt, daß die geistige Arbeit von den Proletariern verkannt worden ist. Ich habe ja gar nicht gesprochen von irgendeiner Kluft zwischen der physischen und der geistigen Arbeit, ich habe gesprochen von der Kluft zwischen Proletariat, Menschenarbeit und Kapitalismus. Darin müssen wir uns nur richtig verstehen. Und seien wir uns klar, solche Reden, wie wir sie von Ihrem verehrten Leiter zu unserer großen Freude -wenigstens zu meiner und gewiß auch zu Ihrer großen Freude — gehört haben, solche Reden, wir hören sie noch auf anderer Seite nicht leicht. Wir werden nicht so leicht die Menschen finden, deren Hand zu ergreifen ist.
Und noch das eine zum Schluß: Ja, gewiß, ich sage Dinge, die unter Umständen nötig machen, daß mit Bezug auf so manches rasch gehandelt werde. Ich verstehe, da ich selber Wissenschafter bin, sehr gut die Worte des verehrten Herrn Vorredners, wenn er sagt: Langsam muß die Entwickelung gehen; man muß Geduld haben abzuwarten. Vor dreißig Jahren schon sind Dinge von Mathematikern entdeckt worden, die heute erst anerkannt werden. — Ja, meine sehr verehrten Anwesenden, und namentlich richte ich mich jetzt auch an Ihren von mir sehr verehrten technischen Leiter: Es gibt aber heute Dinge im sozialen Leben, auf die können wir nicht warten, sondern denen gegenüber sind wir genötigt, unsere Köpfe etwas aufzumachen und zu schnellem Verständnis fähig zu machen. Deshalb habe ich mich über folgendes mehr gefreut als über die Betonung der Langsamkeit.

Ich habe in den verschiedensten Städten der Schweiz Vorträge über soziale Fragen gehalten. Ich habe begriffen, daß jemandem, der so herausfällt aus dem gewöhnlichen Programm, zuerst Mißtrauen entgegenkommt. In Basel war es, da haben sich zunächst Freunde bemüht, den Vorstand der Sozialistischen Partei zu veranlassen, von mir einen Vortrag in seinem Kreis halten zu lassen. Der Vorstand — es ist ihm nicht übelzunehmen, ich begreife das, ich habe ja auch heute gesprochen von berechtigtem Mißtrauen — hat, vielleicht weil er mir nicht absagen wollte, auf Prinzipielles sich gestützt und hat gesagt, man wisse nicht, ob es wünschenswert sei, fremde Einflüsse an die Parteimitglieder herankommen zu lassen. Man hat also meinen Vortrag abgelehnt. Das scheint die Ansicht mancher Führer jetzt zu sein. Da hat man die Konsequenz gezogen, ich solle doch nicht reden. Dann kam ein Sozialdemokrat zu mir und sagte, er wolle sich bemühen, im Eisenbahnarbeiter-verein mich zu einem Vortrag kommen zu lassen. Auch das wurde abgelehnt. Ich hielt dann in Zürich einen Vortrag. Wir haben dann in Basel Handzettel gemacht, haben sie einfach auf der Straße ausgeteilt und haben für einen sozialen Vortrag in Basel den größten Saal genommen, und ich habe diesen Vortrag halten können vor reichlich 2500 Menschen. Sehen Sie, das war vor ganz kurzer Zeit. Jetzt, gerade bevor ich abfahren mußte, nachdem ich vor dem Basler Proletariat diesen Vortrag gehalten hatte, bekam ich von dem Eisenbahnarbeiterverein, der dazumal abgelehnt hatte, eine Einladung, ich solle nun seinen Mitgliedern auch einen solchen Vortrag halten. So sind die Dinge vierzehn Tage voneinander entfernt: Zuerst lehnt der Verein ab, dann wußte er, was er zu hören bekam und verlangte nun auch seinen Vortrag. Das war eine rasche Entwickelung, eine Entwickelung in vierzehn Tagen. Ich glaube, man muß heute mehr hinschauen auf solch schnelles Denken, das in vierzehn Tagen verläuft, als auf solches Denken, das Ihnen sagt, es muß langsam gehen. Ich möchte heute viel froher sein über diejenigen, die zuerst ihren freien Willen geltend machen wollen, die aber lernen wollen und rasch lernen wollen. Denn, meine sehr verehrten Anwesenden, wir gehen einer Zeit entgegen, die furchtbar werden wird, wenn wir uns auf die Langsamkeit einstellen wollen. Wir brauchen einen gesunden Impuls zu Gedanken, die ebenso schnell gehen, wie die Tatsachen gehen werden. Das ist dasjenige, was wir uns heute in die Seele schreiben wollen. Ich weiß, der verehrte Redner hat nicht gemeint, aus Bequemlichkeit langsam gehen zu wollen, aber andere Leute sind bequem. Wer es aber heute ernst meint, der weiß, wie schnell wird gehen müssen das Umdenken und Umlernen, wenn wir nicht zurückbleiben und in Elend und Vernichtung hineinkommen wollen.