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Peter Wyssling :

Le combat de Rudolf Steiner contre les nerfs moteurs

Le destin d'une décision de vision du monde
chez Karl Ballmer et Gerhard Kienle

3e édition augmentée et améliorée 2016, 548 pages - 35,50 EUR / 40,50 CHF - ISBN 978-3-930 964-26-0

Trad. FG v.01 - 12/06/2022 de l'original allemand : https://www.edition-lgc.de/i.php?n=A-buch.B26

Voir aussi : Karl Ballmer : Correspondance sur les nerfs moteurs

Le «problème nerveux» - l'opposition sans compromis de Rudolf Steiner à enseignement duel des nerfs sensitifs et moteurs - n'est pas un problème pour Steiner lui-même ou pour la physiologie universitaire, mais c'est un problème pour les scientifiques orientés vers l'anthroposophie dans le champ de tension entre les deux mondes. Après comme avant, le fait d’être dépourvu de patrie académique de l'Anthroposophie ressort ici en toute acuité, car tous les aspects physiques, physiologiques, psychologiques, spirituels de l'étude de l'humain se collectionnent dans le thème du mouvement volontaire.

Au cours des décennies de tentatives sporadiques de s’approcher des « devoirs/tâches de maison » de Steiner, les approches les plus importantes ont jusqu'à présent été ignorées. Peter Wyssling attire l'attention sur les anthroposophes si différents Karl Ballmer et Gerhard Kienle, dans la rencontre desquels le sujet soi-disant académique est devenu un processus d'apprentissage existentiel. Ce qui devait être négocié entre Aristote, Galilée et Thomas d'Aquin veut apparaître dans le monde comme une coïncidence surprenante – toujours à nouveau. En tant que neurologue et anthroposophe, Gerhard Kienle est, pour ainsi dire, une incarnation du controversé "problème nerveux". La décision de vision du monde pour ou contre l'humain (en tant que forme archétypale et force élémentaire de son évolution et de son mouvement) est écrite sur mesure/au corps pour Ballmer, comme Kienle.

Le livre accompagne la nouvelle édition augmentée de la correspondance  sur les nerfs moteurs de Karl Ballmer. Les nombreuses citations détaillées des conférences de Rudolf Steiner illustrent l'avertissement de Ballmer selon lequel, dans les conférences de Rudolf Steiner, le sujet des ainsi nommés nerfs moteurs apparaît toujours en relation avec le traitement des questions les plus exigeantes de la vision du monde. Le souci de Wyssling est d'utiliser «l'aiguille de la boussole» de Ballmer pour élaborer la systématique de la vision du monde de Steiner. Les polémiques nerveuses de Steiner, connues de tous les lecteurs attentifs de Steiner, contiennent le secret de la continuité de cette vision du monde au sein des « 3 phases » de l'œuvre de Steiner : l'anthroposophique, la théosophique et celles des « premiers travaux/œuvres précoces ».

Le volume met en contraste les lettres de Ballmer avec les contributions d'auteurs anthroposophiques récents sur le sujet. Le but est de prouver qu'il ne peut y avoir de solution au "problème nerveux" que si la critique du "goethéanisme" académique (réclamée par Kienle) est admise. – Chez Steiner et Ballmer, destin et « volonté » signifient la même chose ; la nouvelle édition actuelle de la correspondance, qui a été élargie pour inclure d'autres textes, poursuit «l'expérience» initiée par Ballmer - ce test de maturité qui se sait, avec conséquence, exposé au hasard des événements actuels. Le traitement du sujet a de larges conséquences, y compris un nouveau regard sur les diverses "crises" du présent : sur la "question sociale" non maîtrisée.

Dans la troisième édition augmentée, Wyssling traite aussi du livre de Wolfgang Schad, qui vient d'être publié depuis (2014) : "La double nature de l'ego - l'être humain surnaturel et son organisation nerveuse" (une nouvelle version du volume de 1992 "L'organisation nerveuse humaine et la question sociale"). Wysling : La "double nature" pensée par Schad, la dualité du Je "cérébrocentrique" et "sphérique-supérieur", falsifie la "double nature" spirituelle-scientifique d'une manière qui laisse la conscience du Je à l'illusion imprégnée matérialistement que l’existence/l'être-là du corps serait une entité "biologique"-naturelle. Au lieu de concevoir le corps individuel et le système nerveux comme un entrelacement de l'humain spirituel et de l'homme générique, cette dualité dynamique est remplacée par la dualité classique-académique ("psychosomatique") corps - esprit...

Accéder aux extraits du livre