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Traduction de Daniel Kmiecik, revue par FG
version allemande

Compte rendu du colloque du 11 octobre 2014

André Bleicher

paru dans Sozialimpulse 4/2014

Le dialogue est caractérisé, dans le conte de Goethe, comme « plus revigorant que la lumière » et sera surpassé seulement encore dans sa qualité par l'(auto)-sacrifice du Serpent vert. Il se peut que pour le partisan de la Dreigliederung éduqué à l’anthroposophie, cela apparaisse insipide de commencer ce rapport par une référence au conte de Goethe [ndtDK1]. Cette référence caractérise nonobstant l’exigence de commencer avec l’intention d’avoir à mener un dialogue sur les questions ouvertes de la Dreigliederung. Qu’un dialogue réussi n’aille en aucun cas de soi, c’est ce que révèlent d’innombrables déclarations qui portent par exemple les teneurs suivantes : « Tu ne me comprends pas » (Harad Schmidbauer) ou bien « Je n’ai pas dit cela » (Deborah Tannen). Parmi les sociologues, ce n’est pas en vain que circule le dictum d’une « invraisemblance de la communication ».

Ce qu’on eut l’audace d’entreprendre ici porte donc bien les caractéristiques d’une aventure — la réponse à la question de savoir en quoi cela consiste est abandonnée au jugement du participant individuel. Le compte-rendu tente donc de raconter cette aventure.

Construction et déroulement du colloque

Le colloque, un « atelier-dialogue », fut articulé en quatre temps, d’une durée 90 min chacun, avec un résumé conclusif. La première devait traiter de l’actualité sociale de la Dreigliederung, la seconde, était consacrée au comportement des trois composantes de l’organisme social. La troisième partie des débats englobait le champ de tension des images sociales archétypes et leur concrète résolution, tandis que dans la quatrième partie, des questions de transposition devaient être thématisées. Les parties furent introduites à chaque fois par un bref constat factuel [ndtDK2] — ce constat factuel étant censé former l’espace dialogique et non focaliser la discussion elle-même. Totalement dans cet esprit, les points focaux avaient aussi été très brièvement exposés dans l’invitation. La modération se limitait à des indications et accents méthodologiques, en renonçant nonobstant le plus largement possible à intervenir sur les contenus du déroulement dialogique.

Plus de trente participants s’étaient réunis à ce Forum3. Y étaient représentés des acteurs de provenance variée : outre l’organisateur, l’Institut pour les questions sociales actuelles, étaient représenté le centre culturel d’Achberg, l’Institut pour la Dreigliederung de Berlin, le Séminaire Bad Boll pour un ordre de liberté, la Fédération Action de Démocratie directe et l’Institut Lorenz Oken Herrischied. Par bonheur, il n’y apparaissait pas seulement des représentants des « écoles de la Dreigliederung », mais aussi des acteurs qui ne sont pas (directement) à classer dans une initiative, ce qui anima foncièrement le débat. Il était un peu oppressant de constater que l’âge moyen du participant était situé nettement au-dessus de 50 ans, ce qui souleva la question — de savoir, quand bien même quelques plus jeunes s’intéresseraient à la Dreigliederung et trouveraient un accès au Forum3, quel destin peut être départi au mouvement de la Dreigliederung.

Remarques méthodologiques

Une discussion de groupe avec plus de 30 participants — considérée sous l’angle méthodologique — représente une  tentative risquée. Dans les sciences sociales, on considère le nombre idéal de participants à un débat, comme étant situé entre 6 et 14 personnes ( 1 ). De trop petits groupes s’avèrent — sur la base d’un modèle de rôle spécifique rapidement formé — très rapidement qu’ils se retrouvent trop solidement et rapidement structurés, pour permettre une discussion productive. Pour de trop grands groupes, par contre, le danger permanent existe, d'éclater, de se perdre dans des aspects particuliers et cela déclenche souvent chez les participants un sentiment d'étrangeté vis-à-vis du processus de groupe. Dans la discussion de groupe, ce second moment de danger se laissa bien observer. Ainsi fut-il demandé que les contributions ne se rattachent pas l’une à l’autre, un réel échange ne trouve pas lieu, mais au lieu de cela, soit seulement exposé des constats factuels, isoles, ne se référer pas aux autres, ce conduisit à ce que les participants ne puissent se relier émotionnellement à la discussion.( 2 )

Pour celui qui en fait le compte-rendu, un problème méthodologique supplémentaire surgit. Ce caractère séquentiel, qui fut foncièrement garanti lors d’un entretien individuel, ne peut pas toujours être établi dans une discussion de groupe. Des déclarations de personnes qui pendant un certain temps réfléchissent sur la déclaration d’un autre participant et parviennent seulement après à une position conclusive — après même que d’autres aient pris la parole — ne sont plus toujours à situer dans le cadre du constat factuel originellement expliqué. Une solution satisfaisante à ce problème n’a toujours pas pu être élaborée jusqu’à présent dans les sciences sociales.

Le rapport fut donc établi, en cela que tout d'abord les enregistrements ont été écoutés et les thèmes et contenus traités notés en mots clef. Il a été renoncé à retranscrire textuellement les contributions, de même qu'une identification nominative des participants. Pour éviter le danger d’utiliser sa propre conception pour décider quels questionnements sont importants et quels autres ne les sont pas, pour ainsi dire comme un critère de sélection, on a choisi autant que faire ce peu une manière inductive de procéder, et donc en notant les thématiques abordées tout d’abord le plus largement possible, sans que s’ensuivît un précodage. Au cours de la seconde écoute, fut tenté d’identifier les rapports entre les contributions individuelles et de reconstituer ainsi partiellement les séquences du débat. Les résultats sont présentés dans le texte suivant. Des aspects, qui se situaient transversalement par rapport aux points de discussion, purent ainsi apparaître importants ou bien nécessiter un débat particulier et furent, pour ainsi dire signalé 'par apostrophe'.

Pour prévenir tout malentendu : ce colloque n’élève naturellement pas la prétention, d’avoir épuisé complètement les questions ouvertes de la Dreigliedrung sociale. Qu’une diversité de questions ouvertes n’eût pas été abordée, tous les participants devaient en avoir conscience.

Tiré entre apostrophes

Dans le passé, les différentes écoles de la Dreigliederung ont réglé les confrontations entre elles « sans se faire de cadeaux », ce qui mena en outre à ce que maintes discussions sont finalement apparues improductives, sans en plus être exemptes d’offenses personnelles. L’atelier de discussion eut lieu sur cet arrière-plan. Ainsi, a été partiellement critiqué par des participants que des débatteurs en disposant d’arsenaux conceptuels différents opéraient, ce qui justement ne s’avérait justement pas productif. En tant que phénomène nouveau, il vaut pourtant de constater que cette histoire à chaque fois personnelle ne mena cependant pas à l’opiniâtreté d’en rester à chaque fois au point de vue personnel, mais la tentative fut de reprendre toujours de nouveau les fils du discours. Il se peut, et à cela renvoient des participants particuliers dans le cadre du résumé, que ceci n’ait pas toujours atteint une qualité suffisante, il reste nonobstant à constater que l’atelier conversation fut marqué d’une disponibilité foncière à débattre. Ce résultat ne devrait pas être excessif et de prochaines rencontres futures possibles envisagées avec des attentes exagérées, néanmoins cela vaut d'être mentionné.

Dans le contexte des conférences tenues le vendredi soir, émergeait déjà la question après l’essence de l’organisme social. Cette question ne fut certes pas traitée dans le cadre de l’atelier débat, pourtant dans une diversité de contributions, elle ressurgit toujours de nouveau cachée. Les positions envers cette question ne sont pas faciles à redonner, puisque le concept d’organisme fut souvent utilisé de manière métaphorique et pour cette raison, il est donc resté vague. Il s’étendent en effet de la conception que le concept d’organisme social se limiterait à la transposition des fonctions organiques, selon leur dynamisme fonctionnel (anabolisme, catabolisme, communication) à l’organisme biologique sur les états de fait sociaux, jusqu’à la conception qu’il s’agirait avec l’organisme social d’un organisme autonome agissant pour ainsi dire de manière typologique. S’y rajoute la distinction conceptuelle du comportement d’organe vis-à-vis de l’organisme. Des questions se soulèvent de cette distinction de conceptions : chaque organe (et donc chaque institution), doit-il être conçu comme triplement articulé et alors être formé triarticulé de manière contraignante ? Est-ce que chaque domaine/composante de l’organisme social fonctionnel (donc vie de l’esprit, vie de droit et vie de l'économie) est organisé/e selon la Dreigliederung ou bien la fonction de communication y est maintenue en polarité ?

Un thème supplémentaire, qui est souvent abordé dans les débats, c’est la question de la signification de la structure sociale et de l’agir social qui — là-dessus, il surgit un large consensus — doivent être réciproquement mis en relation. Différents accents furent posés dans la discussion : d’un côté, il existait chez une série de participants, l’effort de concevoir des institutions sensées (avec insistance sur l’aspect structurel), de l’autre, le puissant désir existait de surmonter les crises par un bon agir (correct).

Cela se comporte d’une manière analogue avec les diverses façons de s’approcher de la Dreigliederung sociale. Des motifs peuvent en être d’une part, de mieux comprendre les processus sociaux au moyen de la Dreigliederung. Ainsi, quelques acteurs firent ressortir tout d’abord l’importance de l’aspect cognitif, en travaillant par exemple sur la manière dont des crises sociales peuvent être expliquées et comprises. D’autre part, le fort désir fut articulé en direction d’un changement social, qui considère la Dreigliederung en tant que méthode pouvant servir à une reconfiguration substantielle des processus sociaux.

Les problématiques traitées dans le détail

Le processus de discussion n’adopta d’abord qu’un cours traînant. Une séquence du débat, qui fut sans cesse entamé dans la première partie, fut la crise moderne. Il existait foncièrement diverses conceptions, sur dans quels sous-systèmes sociaux le caractère inhérent à la crise revenait au plus fort. Ainsi, la conception fut défendue que les circonstances actuelles, seraient à considérer comme étant particulièrement en crise dans la vie de l’esprit, pendant que les « sous-systèmes » de droit et d'économie de la société eurent pris foncièrement une évolution plus réjouissante. Cette conception fut aussi loin contredite en en ce que brièvement des développements présentant des symptômes de crise dans le domaine économique (crise du marché financier) ou bien dans le domaine international du droit et de la politique (Ukraine) ont été abordés.

La discussion se déroula selon les rondes d’entretiens plus concentrés qui suivirent, de sorte qu’on pourra en exposer quelques séquences de débat dans ce qui suit.

Libération de la vie de l’esprit. Par un grand nombre de participants fut thématisé le fait que les espaces de liberté pour des institutions de la vie de l’esprit se virent ces dix dernières années systématiquement restreints. Cela se produisit et se produit, par exemple, dans les universités, au moyen de l’introduction de « monnaies » artificielles (points de crédit, en fait, [ndtDK3]) dans les parcours de maîtrises et de masters de l’organisation des études qui mènent à ce que des performances d’études peuvent être « prisés (NDT ou évaluées, estimées au sens de donner un prix) » et le processus d’étude se transforme ainsi de manière rampante dans un processus d’achat — et échangé selon un budget-temps déterminé contre une quantité donnée de crédits. S’y ajoute de plus que des utopies largement discutées dans la société, comme des marchés de formation et d’entreprises d’éducation, provoquent une refonte des comportements habituels : des étudiants deviennent des clients, des enseignants des prestataires de services, et des universités des entreprises… Il est à constater que s’ensuit une « commodification [Kommodifiezierung]» rampante de la formation et des institutions de la vie de l’esprit, qui ne suit plus que de très loin la logique de la donation (donc du don), mais la logique de l’échange.

Il fut aussi débattu, dans ce contexte, la raison pour laquelle ne veut pas réussir de générer de notables masses d'argent de don, pour libérer des institutions de la vie de l'esprit de la tutelle de l’État. Dans ce contexte, il fut frappant de constater qu’avec la donation individuelle est fréquemment reliée une visée d’objectif, de sorte qu’il ne s’ensuit tout de suite aucune libération, mais bien plus un ancrage à une impulsion sociale, que celui qui fait le don juge quant à lui désirable. Aussi longtemps que des donations individuelles se voient très concentrées par un petit nombre d’actes de mise à libre disposition par des mécènes, il est à constater que pour le moins, il existe un danger latent que soit associé avec ce don un objectif visé. En bref : il ne s’ensuit là carrément aucune libération, mais au contraire plus encore, une prise de pouvoir (NDT Vermachtung, au sens de la triarticulation, par la fonction politique que l'argent acquiert par la marchandisation du sol). C'est pourquoi ont été qualifiées de souhaitables une plus large répartition et une moindre concentration des donations individuelles. Des constructions auxiliaires, par exemple des « chèques formation », agiraient certainement à l’encontre de cette prise de pouvoir, mais mèneraient toutefois aussi à des « commodifications », puisque dès lors le chèque serait échangé contre une formation.

Dans ce contexte, le problème de la donation déconomie politique serait entamé. Bien que l’évolution de la productivité économique se déroule positive de manière réjouissante, la société, dans son ensemble, devient de plus en plus fortunée, existe le problème que la progression de productivité, à peine engendrée, se voit appropriée par des groupes d’intérêt (travail et capital) et par conséquent ne peut pas être utilisée pour le financement de la vie de l’esprit.  Ainsi ne subsiste-t-il, dans l’intervalle, que l’instrument du don forcé (les impôts).

Une neutralisation de capital. Se rattachant à la problématique d’appropriation du gain de productivité furent discutées, à l’appui du cas, d’exemples de la naissance du bénéfice, de quelles formes sociales sont disponibles pour parer à cette appropriation. Dès que du bénéfice prend naissance, en effet, la question est soulevée de savoir à qui appartient celui-ci. Étant donné qu’il n’existe aucune forme juridique idéale pour empêcher la privatisation (totale) des bénéfices, on a recherché tout d’abord des solutions pragmatiques (association d’utilité publique, fondation) qui, pour le moins, peuvent contribuer tendanciellement à la solution du problème.

A l’exemple de cas de la fondation, en furent commentées les possibilités et les limites. Des fondations d’entreprises (fondation-Bosch, fondation-Mahle, etc.) ont été décidées avec comme objectif l’encouragement d’institutions de la vie de l’esprit. En vérité, elles s’orientent fortement sur un objectif d’entrepreneuriat (de l’activité économique), parce que l’entreprise, en effet, doit être largement couronnée de succès pour pouvoir principalement alimenter des moyens de fondations. Il en résulte un conflit : la forme juridique même de la fondation restreint, d’une part, les possibilités de financement interne de l’entreprise (quelque peu par élévation du capital), puisque l’entreprise, au moyen de la fondation, a atteint un bout plus loin une certaine neutralisation de propriété. Sur la base de cette possibilité limitée de financement interne, la fondation veille maintenant de manière renforcée sur ce que le financement d’entreprise puisse se produire par la marge brute d’autofinancement  [ndtDK4], ce qui conduit, de l'autre côté, à ce que les financements de fondation ne peuvent parvenir aux institutions de la vie de l’esprit que dans une ampleur essentiellement restreinte, par rapport à ce qui serait fondamentalement possible, en tenant compte de la progression observée tout au long de l’augmentation du gain de productivité.( 3 )

Une discussion intermittente, rattachée à la question de la neutralisation du capital, s’est déroulé parallèlement à la discussion en cours avec la thématique travail et revenu. Cette discussion fut reliée à des indications sur le développement d’une économie de bien commun. À nouveau sur la base d’un cas exemplaire dans lequel on a rapporté l’échec d’une tentative d'une égale répartition du revenu sous la condition d’une responsabilité communément partagée dans la mise en place du processus de travail, la possibilité fut discutée de savoir principalement si de telles amorces seraient absolument sensées ou bien devraient être abandonnées. Le fait concret qu’une partie de ceux qui ont pris part à cette amorce ont certes volontiers pris le revenu, mais n’ont pas accepté la responsabilité correspondante pourrait donc être compris de sorte qu’une fixation en droit égal et transparente d’un revenu pourrait s’avérer comme une tentative utopique et hardie. Dans la discussion deux conceptions se sont cristallisées. D’une part, l’échec fut attribué à l’état d’insuffisance d’un comportement humain (et avec cela à un état d'évolution sociale insuffisante). De l’autre, que l’échec serait plutôt à ramener à une configuration sociale erronée. On discuta sous quelles conditions préalables l’échec de l’expérimentation eut pu être empêché.

Des questions, au sujet d’une transposition de la Dreigliederung sociale, se retrouvèrent au centre de l’avant-dernière partie du débat. On constata d’abord que l’organisme social apparaît, par principe, configuré comme dreigliederig ; pourtant, des questions d’organisation demeurent ouvertes. Dans la discussion, le regard fut conduit sur la création d’argent vieillissant et on constata qu’une configuration, conforme à la cause ici, n’est tout d’abord pas à attendre. Toutefois se dessine — en particulier sur la base du soutien apporté par quelques « économistes de l’eau salée » [ndtDK5], par exemple Paul Krugman — d’amener une tendance par les billets des banques, une sorte d’inflation constante. Cet effort peut être constaté pour le Japon (Shinzo Abe et l’abenomics) et de manière restreinte aussi pour l’Europe. Avec cela ne sera pas créé un argent vieillissant, au sens plus strict du terme, toutefois l'inflation constante (Krugman parle à ce sujet d’un taux d’inflation de 4%) peut conduire à ce qu’un vieillissement forfaitaire de l’argent (pas une sorte d’argent particulier, nommément l’argent de prêt) sera garanti.

Comme second aspect d’organisation, le complexe de démocratie directe fut discuté et diverses initiatives de démocratie directe furent élaborées en tant que points de rattachement. À l’appui de ces initiatives fut discutée la question d’une participation des partisans de la Dreigliederung  à des mouvements sur un point (NDT[Einpunktbewegungen] sous entendu de l'image d'ensemble de la tri-articulation) — donc à des initiatives, qui poursuivent avant tout un seul objectif. L’accord exista sur le fait que des mouvements ponctuels ne peuvent pas être usurpés ou pour ainsi dire transformés doctrinairement en Dreigliederung. Il en résulta la question de savoir si l’engagement, qu’apportent des partisans de la Dreigliederung ne fausserait pas le mouvement de la Dreigliederung dans son ensemble et avec cela mettrait durablement en danger l’impulsion de la Dreigliederung qui risque de se perdre. Là dessus, il est à constater qu’il n’existe pas non plus de mouvement homogène de la Dreigliederung, mais celui-ci se fragmente en mouvements particuliers (écoles de triarticulation) et en outre renvoie, pour le moins quantitativement, à un petit nombre d’acteurs. Les points de contact des écoles particulières sont seulement institutionnalisés dans une ampleur restreinte (réseau Dreigliederung, revue « Sozialimpulse »). Cette forme de mise en réseau vaut d’être préservée — de l’accord général. On devrait développer une culture de l’interrogation qui inclut de considérer comme souhaitable des compléments et des corrections des conceptions particulières.

 

Professeur André Bleicher (né en 1963, enseigne dans le gestion d’entreprise avec comme point principal la direction d’entreprise à l’Université de Biberach)



( 1 )Voir Lamnek, Siegfried (2006) : Recherche sociale qualitative. Weinheim, p.435.

( 2 )À soumettre à ce point de critique sont aussi les désirs de choisir d’autres méthodes d’échanges et formes dialogiques. À désigner serait une manière plus méditative de procéder ou bien le recours à l’outil [tool] de « l’espace ouvert [open space, attention ce terme anglo-saxon d’un usage abusif, n’est même pas traduit par le dictionnaire Super Senior Robert et Collins ! C’est dire s’il faut terriblement se méfier de son sens, ndtDK] »

( 3 )Une autre possibilité de neutralisation du capital, qui a été brièvement débattue, c’est celle de la société par actions, qui est organisée sur la base d’actions nominatives par obligation.

[ndtDK1 mais pas du tout ! Bien au contraire,]

[ndtDK2 statement, en anglais dans le texte, mais refusé par moi dans la traduction !]

[ndtDK3 amené par le programme de Bologne dans l’éducation européenne une évolution du système Erasmus, permettant une meilleure reconnaissance des acquis européens de formation, dont je fus, pour ma part, aussi un responsable.]

[ndtDK4 cash flow, en anglais dans le texte, refusé par moi ici,]

[ndtDK5 voir : http://www.nachdenkseiten.de/?p=13570,]