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Institut pour une triarticulation sociale
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Glossaire


D016 - Corruption

Définition de la corruption

La corruption est l'utilisation abusive d'une fonction politique à des fins économiques. Il convient de distinguer la corruption légale de la corruption illégale. De nombreux États autorisent notamment une prise d'influence politique sur l'économie, aussi quand cela conduit inévitablement à la corruption. Qu'elle soit légale ou illégale, la corruption reste la corruption. Les indices de corruption disponibles couvrent seulement la corruption illégale. Si on ajoute la corruption légale, des pays comme les États unis d’Amérique se tiendraient à la pointe. Les pots-de-vin ou les dons aux partis ne sont que la pointe de l'iceberg de la corruption. Au lieu d'exiger de l'argent liquide, le politicien ou le fonctionnaire peut le faire plus intelligemment et s'attendre à ce que la personne privilégiée montre un jour sa gratitude d'une manière discrète - par exemple en aidant le politicien à passer à l'économie, où il peut gagner encore plus. Une autre forme de corruption résulte du fait que l'État lui-même est en partie économiquement actif. Là, l’annuaire du parti aide à obtenir une position lucrative de conseil d'administration malgré l'incompétence complète. Au sens figuré, on peut aussi parler de corruption dans les médias ou les écoles si on les persuade par leur dépendance à l'égard de la politique (médias publics) ou de l'économie (médias privés) de garder le silence sur les griefs sociaux ou même les pratiques illégales.

 Vaincre la corruption par une tri-articulation sociale

La tri-articulation sociale signifie non seulement que la politique renonce à diriger l'économie, mais aussi, inversement, que l'économie ne cherche plus à utiliser la politique à ses propres fins. Chaque corruption sera déclarée illégale et peut donc faire l'objet de poursuites. Cela d'autant mieux que la politique, dans une tri-articulation sociale, n'a aucune influence sur le choix des juges impliqués dans les affaires pénales et privées. Les juges n'ont donc aucune raison d'être reconnaissants envers un politicien ou un parti. Bien sûr, une immunité parlementaire à l'égard de la justice serait hors de question. Cela rétablirait la confiance dans les politiciens parce que pourrait être vraiment regardé sur les doigts de leurs mains. Dans une tri-articulation, il est d’ailleurs possible pour les individus d'être actifs, pour ainsi dire, en union personnelle, en politique et en économie en même temps s'ils ont gagné aussi bien la confiance de leurs électeurs que celle de leurs employés. C'est la tâche des institutions respectives de veiller à ce qu'ils ne puissent pas abuser de cette accumulation de fonctions. Beaucoup dans cette direction se donne déjà seulement parce que des pouvoirs économiques ont été retirés à la politique, ce qui les rend moins attrayants. Par exemple, elle ne peut plus attribuer de contrats de construction - un exemple parfait de corruption. Si un entrepreneur réussit à remporter une campagne électorale en utilisant son patrimoine privé, l'indépendance susmentionnée du pouvoir judiciaire et l'indépendance souhaitée entre les rédactions et les éditeurs feront en sorte qu'il ne devienne pas un nouveau Berlusconi. Manigance-t-il quelque chose, il serait mal avisé de s'efforcer d'ambitionner une telle union personnelle, parce qu’elle serait l'occasion pour les autres d'examiner son comportement de plus près.

 Sylvain Coiplet