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Institut pour une triarticulation sociale
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D006 - Démocratie

Définition (une parmi tant d'autres)

La démocratie serait le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple (Abraham Lincoln).

Concepts de démocratie

Depuis l'Antiquité et jusque dans le XIXe siècle, la démocratie a été considérée comme une forme de gouvernement corrompu, et jusque dans le XXe siècle, la représentation conservatrice selon laquelle une constitution mixte serait la meilleure s’est maintenue. Cela a conduit aux monarchies constitutionnelles ou à des structures aristocratiques comme dans le double parlementarisme avec une Chambre haute et une Chambre base. Cette représentation conservatrice est, comme on peut le constater, loin d'être dépassée et représente environ la moitié des "démocraties" européennes.

 À partir du XIXe siècle, la conception libérale de la démocratie s'est ajoutée, qui, dans l’aspiration à une liberté individuelle, a rejeté la domination absolutiste. La combinaison de la liberté et de la démocratie est à voir avant tout devant l’arrière plan du vœu libéral à l'autonomie qui, dans le principe, est sorti d’une négation du gouverner. En tant que protection contre l'arbitraire, le libéralisme combinait la démocratie avec un état de droit, une garantie des droits fondamentaux par l’état, un système représentatif, par ex., à travers une constitution, une protection des minorités et une séparation des pouvoirs.

Alors que le conservatisme et le libéralisme s'opposaient aux dangers de l' « égalitarisme », le socialisme mettait l'accent sur l'égalité pour réaliser la démocratie. Mais dans le domaine de l'égalité, il a commencé par l'économie sociale et voulait créer l'égalité sociale comme condition préalable à la démocratie dans le communisme avec la dictature prolétarienne.

 Actuellement la démocratie s'est constituée en domination de partis représentatifs.

Tri-articulation et démocratie directe

Pour la tri-articulation, il s’agit d’abolir la domination des partis avec ses programmes abstraits en faveur d'une démocratie directe dans laquelle tous les humains déterminent leur propre situation juridique en tant que citoyens égaux et majeurs. A cet égard, la tri-articulation est un élargissement de la démocratie par l'immédiateté. D'autre part, la tri-articulation signifie une restriction au domaine d'action de la démocratie par la dissociation de la vie de droit, de la vie de l’esprit et de la vie de l’économie. Dans le domaine de la vie de l’esprit, le principe de la démocratie sera remplacé par la liberté individuelle dans les corporations, et dans la vie de l’économie, le principe de la démocratie sera remplacé par le fonctionnalisme fraternel dans les associations.

La démocratie directe présuppose que les citoyens, en tant que personnes majeures, ont à décider sur tout sans devoir se servir de parlementaires professionnels. D'une part, cela exige que le processus de prise de décision démocratique soit amaigri par l'externalisation des domaines fonctionnels de la vie de l’esprit et de la vie de l’économie. Mais d’autre part aussi, une simplification de la normalisation est nécessaire. Les deux sont seulement donnés lors d’une tri-articulation sociale. D'où la nécessité de ne jamais séparer l'engagement en faveur d’une démocratie directe de l'engagement en faveur d'une tri-articulation sociale.

Les lois ne seront plus une jungle longue et complexe déterminée par une bureaucratie et une juridiction qui fonctionnent seulement en esclave. La bureaucratie a été formée avant tout pour le contrôle de l'esprit et de la vie de l’économique et pourra donc être déconstruite dans une large mesure. La juridiction sera attribuée à la vie de l’esprit lors d’une tri-articulation sociale.

 Au lieu de cela, les lois ne feront que régler la relation de base entre humain et l'humain et promouvoir la sécurité, la dignité et les possibilités d’évolution de l'humain dans la société par des lois - sans ambiguïtés et compréhensibles pour le citoyen lambda, qui doit prendre position sur toute loi.

 

Rasmus Bjerregaard / Sylvain Coiplet