D001 - Anthroposophie
Définition de l'anthroposophie
La caractéristique de
l'anthroposophie est la conviction que
chaque humain peut reconnaître le monde spirituel si
seulement il travaille en
conséquence à lui-même. Pour des dogmatiques
ecclésiaux et scientifiques c’est
naturellement impensable. Pour l'Église, c’est clair
depuis des millénaires
qu'elle décide elle-même à quoi ressemble le monde
spirituel. Où arriverions-nous
si les humains pouvaient vérifier par eux-mêmes ! Ce
monopole de l'Église n’est
pas resté sans impact sur la science. Pour ne pas
risquer leur vie, les
scientifiques ont dû s'abstenir de se confronter
scientifiquement avec le monde
spirituel. Sinon, ils avaient seulement la permission
de s’occuper avec le
monde physique. Ils l'ont tellement intériorisé
qu'entretemps ils croient pouvoir
connaître scientifiquement seulement le monde
physique. Au lieu de cela,
l'anthroposophie essaie d'étendre la science au monde
spirituel et de
développer des méthodes de maîtrise de
soi/d’autocontrôle. Le monde spirituel
n'offre pas la même résistance que le monde physique,
de sorte que l'on peut
facilement s’imaginer n’importe quoi sur lui sans être
corrigé aussitôt. Le but
est donc de se tenir soi-même en main afin de ne pas
projeter ses représentations
de désirs/souhaits sur le monde spirituel mais de
pouvoir réellement percevoir
la réalité spirituelle. Il sera en cela parti de ce
que l'humain lui-même
appartient en partie au monde spirituel. Il n'a donc
besoin d'aucun autre
instrument que lui-même.
L'anthroposophie
comme
paradoxe social
Il n'est pas nécessaire d'être un
dogmatique ecclésiastique
ou scientifique pour se dépeindre que
l'anthroposophie, en plus de ses
avantages incontestables, peut aussi produire des
fleurs désagréables. Et dans
le fait, maints anthroposophes se signalent par leur
indifférence au monde
extérieur et à ses problèmes sociaux. Ils ont en
premier assez à faire avec
leur propre évolution supplémentaire. Mais ce n'est
qu'une facette de
l'anthroposophie, pour ainsi dire une anthroposophie
semi-digérée qui est
devenue une caricature d'elle-même. Quiconque s’occupe
impartial avec
l'anthroposophie, remarque bientôt à quel point les
connaissances spirituelles
peuvent être brûlantes/explosives pour la question
sociale. La distinction
anthroposophique entre le corps, l'âme et l'esprit,
quelque peu. Le social se
montre alors de nouveau grandi à l’humain lorsqu'il a
plus à offrir que seulement
la dualité entre l'économie et l'État - comme
seulement le choix entre globalisation
et nationalisme. Cela a conduit à l'approche de la
tri-articulation sociale,
où, à côté de la vie économique et de la vie de droit,
il en va encore de vie de
l’esprit. L'objectif n'est pas en cela de placer un
domaine au-dessus des deux
autres. Bien au contraire. Il sera demandé comment ces
trois domaines peuvent
êtres rendus autonomes, afin qu’ils se développent
pleinement et par cela puissent
œuvrer les uns sur les autres au plus positif. Les
défenseurs des droits de
l'homme et les entrepreneurs sociaux qui - comme les
deux prix Nobel
alternatifs Nicanor Perlas ou Ibrahim Abouleish –se
sont occupés avec cette
autre facette de l'anthroposophie comptent donc parmi
les représentants les
plus radicaux d'une société civile indépendante, parce
qu'ils peuvent passer de
la dualité à une tri-articulation sociale dans ses
débuts. La tendance actuelle
qui consiste à vouloir seulement rendre l'économie
indépendante va dans la
direction opposée. Elle conduit de la pluie à la
gouttière, de la dualité au
totalitarisme de l’économie. Aux anthroposophes, qui
s’engagent activement pour
une tri-articulation sociale, se montre que
l'individualisme peut se penser
socialement. Qui s’est trouver lui-même, se trouve
aussi mieux aux autres. Ni
l'État ni la globalisation, mais la société civile se
tient à cause de cela à
la diversité et à la liberté. La contribution
spécifique de l'anthroposophie à
la société civile n'est avec cela pas seulement
l'accent mis sur les racines
culturelles respectivement spirituelles de la société
civile. Exactement aussi
importante est l’accentuation que la société civile a
besoin du courage pour la
liberté individuelle. L'anthroposophie ne s'arrête pas
au fondamentalisme en
cela. Aussi qui se reconnaît à la non liberté doit -
au moins pour soi - pouvoir
le vivre. Vouloir l'empêcher par des interdictions
signifierait donner droit au
fondamentalisme, que la religion à la permission de
reposer sur la coercition/contrainte.
La liberté totale n'est pas un signe de faiblesse,
mais le moyen le plus
efficace contre le fondamentalisme. Chaque
fondamentaliste doit notamment trouver
son propre chemin pour sortir du fondamentalisme.
Sylvain Coiplet
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