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Collection:  340 - Cours d'économie nationale.

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Sujet:  TREIZIÈME CONFÉRENCE, Dornach, 5 août 1922
DREIZENTER VORTRAG, Dornach, 5. August 1922

 

Les références : Rudolf Steiner Œuvres complètes GA340 185-198 (2002) 05/08/1922


Original




Traducteur: FG  v. 01 30/06/2022
Editeur: SITE

Pour comprendre comment ces choses peuvent être pensées, comme elles ont été discutées hier, il sera nécessaire de voir aujourd'hui certaines choses sur les processus d’économie de peuple, qui pourtant interviennent aussi dans les évaluations/estimations d’économie de peuple, et qui peuvent montrer combien il est difficile d'évaluer ce qui se passe du côté de l'esprit humain en fait dans un sens d’économie de peuple. Je ne veux pas simuler complètement un exemple, mais seulement le concevoir de telle sorte que la réalité qui repose là derrière ne contribue en rien à la valeur que cet exemple peut avoir pour notre considération.

01

Es wird gerade, um zu verstehen, wie solche Dinge gemeint sein können, wie sie gestern besprochen worden sind, nötig sein, heute einiges einzusehen über die volkswirtschaftlichen Prozesse, welche doch auch eingreifen in volkswirtschaftliche Bewertungen, und die zeigen können, wie schwer dasjenige, was von der Seite des menschlichen Geistes aus geschieht, eigentlich in volkswirtschaftlichem Sinne zu bewerten ist. Ich will ein Beispiel nicht ganz fingieren, sondern es nur so gestalten, daß die Wirklichkeit, die dahinterliegt, nichts beiträgt zu dem Werte, den für unsere Betrachtung dieses Beispiel haben kann.

Voyez-vous, il peut arriver qu'à un certain moment un grand poète vive qui, petit à petit, déjà de son vivant et après sa mort, est de plus en plus reconnu comme un grand poète. Alors l'un de ceux qui ont affaire à ce poète, même si ce n'est qu'un amateur de ce poète, arrivera peut-être à l'idée de se dire : dans un avenir proche, on fera encore plus cas de ce poète qu'on ne le fait maintenant. Je sais pertinemment - du moins je risque la pensée - que dans un certain temps, disons dans vingt ans, on fera beaucoup plus cas de ce poète qu'on n'en a fait aujourd'hui. Je peux même savoir qu'après vingt ans, une archive sera construite pour ce poète, selon les habitudes de pensée de l'époque dans laquelle nous vivons, et que les manuscrits de ce poète seront rassemblés dans cette archive. - À travers diverses choses qu'il a vécues et qu'il roule dans sa tête intelligente, il se dit : Oui, ça va arriver. Je commence maintenant à acheter des autographes, des autographes de ce poète. Ils sont encore extrêmement bon marché. - Là cet homme est une fois assis avec d'autres. Là, l’un dit : Oui, je ne suis pas particulièrement investi dans la spéculation sur les valeurs ; je veux simplement avoir les intérêts habituels sur mon épargne. - Un deuxième dit : eh bien, avec l'habituel intérêt, je ne veux quand même pas me contenter, je m'achète des papiers à telle ou telle mine. - Il est déjà une tête spéculative, alors il s’achète donc des papiers. Le troisième, cependant, c'est notre homme, il dit : je m'achète les meilleurs papiers qu'il y a maintenant ; je m'achète des papiers très bon marché, mais je ne vous dis pas quel genre de papiers je m'achète - c'est encore autre chose qui va avec, il ne me raconte pas cette histoire – je m'achète des papiers, mais ils vont augmenter le plus dans un avenir proche. Et il s’achète tous les autographes du poète en question. Et après vingt ans, il vend ces papiers aux archives ou à ceux qui les vendent à ces archives, bien plus que ce qu'il a dépensé. De sorte qu'il était la tête la plus spéculative des trois.

02

Sehen Sie, es kann folgendes vorkommen: daß in einer bestimmten Zeit ein großer Dichter lebt, der nach und nach, eben schon zu seinen Lebzeiten und nach seinem Tode immer mehr, als ein großer Dichter anerkannt wird. Es kann dann einer derjenigen, die sich irgendwie mit diesem Dichter beschäftigen, sei es auch nur, sagen wir als Liebhaber dieses Dichters, auf den Gedanken kommen, sich zu sagen: In der nächsten Zeit wird von diesem Dichter noch mehr Aufhebens gemacht werden als jetzt. Ich weiß ganz bestimmt — mindestens riskiere ich den Gedanken --, daß in einiger Zeit, sagen wir in zwanzig Jahren, von diesem Dichter noch viel mehr Aufhebens gemacht werden wird als jetzt. Ich kann sogar wissen, daß nach zwanzig Jahren für diesen Dichter, nach den Denkgewohnheiten der Zeit in der wir leben, ein Archiv gebaut werden wird, und daß in diesem Archiv die Handschriften dieses Dichters gesammelt werden. — Durch verschiedene Dinge, die er erfahren hat, und die er in seinem schlauen Kopf wälzt, sagt er sich: Ja, das wird geschehen. Ich beginne jetzt Autogramme, Autographen von diesem Dichter zu kaufen. Die sind außerordentlich billig, jetzt noch. — Da sitzt einmal dieser Mann zusammen mit anderen. Da sagt der eine: Ja, ich bin nicht besonders auf Spekulation in Werten angelegt; ich will einfach die gewöhnlichen Zinsen von meinen Ersparnissen haben. — Ein zweiter sagt : Na, mit den gewöhnlichen Zinsen will ich mich doch nicht begnügen, ich kaufe mir Papiere von diesem oder jenem Bergwerke. — Er ist schon ein spekulativerer Kopf, kauft sich also Papiere. Der dritte aber, das ist unser Mann, der sagt: Ich kaufe mir die besten Papiere, die es jetzt gibt; ich kaufe mir ganz billige Papiere, aber ich sage euch nicht, was für Papiere ich mir kaufe — das ist nämlich noch etwas, was dazu kommt, er verrät diese Geschichte nicht —, ich kaufe mir Papiere, die aber in der nächsten Zeit am meisten steigen werden. Und er kauft sich lauter Autographen des betreffenden Dichters. Und nach zwanzig Jahren verkauft er an das Archiv oder an solche, die weiter an dieses Archiv verkaufen, diese Papiere um das Vielfache von dem, was er ausgegeben hat. So daß er der allerspekulativste Kopf von den dreien war.

C'est un cas absolument réel ; je ne veux donc seulement pas mentionner les réalités ici ; mais le cas s'est produit. Eh bien, cela a conduit à une réorganisation très importante des valeurs aussi d’économie de peuple. Et il s’agit de quels sont les facteurs qui ont contribué à ce changement ? Tout d'abord, c’est simplement l'exploitation pensante du fait que le poète en question était en estimation ascendante, une estimation qui s'est même exprimée en termes réels dans le fait qu'une archive a été érigée pour lui. Mais à cela vient encore que - au moins pour le réarrangement, de sorte que tout est allé dans une seule main - qu'il a caché l'histoire, qu'il n'a pas attiré l'attention des autres sur elle et qu'ils n'y sont pas venus par eux-mêmes. C'est ainsi qu'il a pris l'énorme gain.

03

Es ist das ein durchaus realer Fall; ich will ja nur nicht die Realitäten hier erwähnen; aber der Fall ist vorgekommen. Nun, dadurch geschah doch eine sehr bedeutsame Umlagerung auch von volkswirtschaftlichen Werten. Und es handelt sich darum: Welches sind die Faktoren, die zu dieser Umlagerung beigetragen haben? Da ist es zunächst lediglich die denkerische Ausnützung des Umstandes, daß der betreffende Dichter in aufsteigender Schätzung war, einer Schätzung, die sich sogar real ausgedrückt hat darinnen, daß ihm ein Archiv errichtet worden ist. Aber dazu kommt noch das — wenigstens für die Umlagerung, so daß alles in eine Hand zusammengegangen ist —, daß er die Geschichte verschwiegen hat, daß er die anderen nicht darauf aufmerksam gemacht hat und sie von selbst nicht darauf gekommen sind. Und er hat so den Riesengewinn eingesteckt.

Je mentionne le cas seulement pour la raison que j’aimerais maintenant rendre attentif comment la question devient complexe de savoir quels facteurs s'influencent/fluent les uns dans les autres mutuellement dans le système de valeurs - combien il est difficile de saisir tous ces facteurs. Et devant nous, la question doit émerger maintenant : est-il maintenant tout à fait impossible de saisir ces facteurs d'une manière ou d'une autre ? - Eh bien, vous vous direz : pour une grande partie, pour une grande partie de la vie, il sera certainement possible pour les gens qui ont du bon sens de faire des associations et d'estimer les facteurs à tel point qu'ils peuvent trouver une certaine expression numérique/à la mesure de chiffres. Mais il y aura malgré tout beaucoup de choses qui seront décisives dans l'évaluation de choses qui ne peuvent pas être appréhendées avec bon sens de la manière ordinaire à moins que nous ne cherchions d'autres outils pour aider.

04

Ich erwähne den Fall nur aus dem Grunde, weil ich Sie nun darauf aufmerksam machen möchte, wie kompliziert die Frage wird, welche Faktoren im Wertewesen ineinanderfließen — wie schwer diese Faktoren alle zu erfassen sind. Und vor uns muß ja die Frage nun auftauchen: Ist es nun ganz unmöglich, diese Faktoren in irgendeiner Weise zu fassen? — Nun, Sie werden sich sagen: Für einen großen Teil, für ein großes Stück des Lebens wird es ganz gewiß Menschen mit einem gesunden Menschenverstand in Assoziationen möglich sein, die Faktoren soweit abzuschätzen, daß sie einen gewissen zahlenmäßigen Ausdruck finden können. Aber es wird immerhin sehr vieles, und zwar in der Bewertung der Dinge Ausschlaggebendes sein, das nicht in gewöhnlicher Weise mit dem gesunden Menschenverstand zu erfassen ist, wenn wir nicht nach anderen Hilfsmitteln suchen.

Nous avons vu comment la nature doit être transformée par le travail humain, c'est-à-dire comment elle doit entrer en lien avec le travail humain, quand elle devrait avoir une valeur d’économie de peuple. Tout d'abord, le produit de la nature n'a pas de valeur réelle dans une organisation économique qui repose sur la division du travail. Si nous nous imaginons/pensons dans l’image/le tableau que les valeurs naissent maintenant de l'imbrication, disons, de la matérialité/substantialité de la nature et du travail, alors nous aurons la possibilité, même si ce n'est peut-être qu'au départ dans une sorte de formulation algébrique, d'aborder le fonctionnel de la formation de valeur. Nous pourrons facilement nous faire une représentation de comment cette formation de valeur ne va pas simplement de soi de telle sorte que, quelque peu, le travail puisse être combiné avec l'élément naturel, que le travail change l'élément naturel ; il y aura donc là une fonction plus complexe que, quelque peu, une pure addition. Mais malgré tout, nous pourrons nous en tenir à ce que nous avons déjà exprimé : nous voyons la valeur économique qui apparaît lorsque le produit naturel sera pris en charge pour la première fois par le travail humain.

05

Wir haben gesehen, wie die Natur umgewandelt werden muß durch menschliche Arbeit, also gewissermaßen in Verbindung treten muß mit menschlicher Arbeit, wenn sie einen volkswirtschaftlichen Wert bekommen soll. Das Naturprodukt hat zunächst in einer wirtschaftlichen Organisation, die auf Arbeitsteilung beruht, ja noch keinen eigentlichen Wert. Wenn wir uns hineindenken in das Bild, daß nun die Werte durch ein Ineinanderfügen von, sagen wir, Naturstofflichkeit und Arbeit entstehen, dann werden wir, wenn auch zunächst vielleicht nur in einer Art algebraischer Formulierung, die Möglichkeit haben, heranzukommen an das Funktionelle der Wertbildung. Wir werden uns ja leicht eine Vorstellung davon machen können, wie diese Wertbildung nicht einfach so vor sich geht, daß etwa Arbeit mit dem Naturelement zusammengefügt werden kann, daß die Arbeit verändert das Naturelement; es wird also schon eine kompliziertere Funktion da sein, als etwa eine bloße Addition sein könnte. Aber immerhin, wir werden festhalten können an dem, was wir ja schon ausgesprochen haben: Wir sehen den wirtschaftlichen Wert entstehen, wenn das Naturprodukt zunächst von der menschlichen Arbeit übernommen wird.

La toute première étape de cette prise en charge du produit naturel par le travail humain est donc celle où immédiatement, j’aimerais dire, il sera travaillé sur fond et sol. C'est ce qui nous amène à considérer l’exploitation du foncier comme le point de départ de toute activité économique. Cette exploitation des sols est donc la condition préalable à toutes les activités économiques restantes. Mais maintenant, quand nous allons à l'autre côté de l'activité économique - je n'ai donc plus besoin d’expliquer aujourd'hui, cela ressort entièrement des conférences précédentes qu’aussi de telles choses, où quelqu’un amène en état qu’on se presse autour, qu’aussi cela intervient dans le mouvement des valeurs -,  comment nous devrons nous comporter si nous voulons rechercher ce qui se laisse en fait comparer à quelque chose ainsi avec l'autre ? Donc, si, ma foi, nous devions considérer "nature par travail" comme la valeur qui se déplace/se meut d'un côté à l'autre, ou n'importe quelle fonction, comme je l'ai dit au début, oui, nous devrions trouver quelque chose de comparable en elle. Comparer l'esprit à la nature ne fonctionnera sans doute pas ; car là vous ne trouverez guère de point de comparaison, et tout particulièrement pas par des réflexions d’économie de peuple, déjà pour la raison que là quelque chose d'extraordinairement subjectif s'introduit/y flue.

06

Die allererste Stufe nun dieses Übernehmens des Naturproduktes von der menschlichen Arbeit ist ja die, wo unmittelbar, ich möchte sagen, auf dem Grund und Boden gearbeitet wird. Das ist ja dasjenige, was uns dazu führt, als den Ausgangspunkt für alles Wirtschaften dennoch die Bewirtschaftung des Grund und Bodens anzusehen. Diese Bewirtschaftung des Grund und Bodens ist ja die Voraussetzung für alles übrige Wirtschaften. Nun aber, wenn wir an die andere Seite des Wirtschaftens gehen — ich brauche Ihnen ja heute nicht mehr auseinanderzusetzen, das geht aus den vorhergehenden Vorträgen ganz gewiß hervor, daß auch solche Dinge, wo jemand eine Wertumlagerung zustande bringt, daß auch das in die wirtschaftliche Wertebewegung hineingreift —, wie werden wir uns da verhalten müssen, wenn wir aufsuchen wollen, was sich eigentlich an so etwas vergleichen läßt mit dem anderen? Wenn wir also meinetwillen «Natur mal Arbeit» als den Wert ansehen würden, der von der einen Seite sich herbewegt, oder irgend eben eine Funktion, wie ich gleich anfangs gesagt habe, ja, da müßten wir dazukommen, doch irgend etwas Vergleichbares dadrinnen zu finden. Den Geist mit der Natur zu vergleichen, das wird ganz ohne Zweifel nicht gehen; denn da werden Sie kaum irgendeinen Vergleichungspunkt, und ganz besonders nicht durch volkswirtschaftliche Erwägungen, finden, schon aus dem Grunde, weil da ja etwas außerordentlich Subjektives einfließt.

Pensez à une simple économie villageoise qui, ma foi, est fermée sur elle-même/en soi. On pourrait certainement faire l'expérience de telles choses, du moins en partie. Une telle consistera en ce qui sera produit - disons, nous nous pensons même écartés du marché et de la ville - par les agriculteurs, par les travailleurs du sol/cultivateurs, par des exploitations individuelles qui habillent les gens et ainsi de suite, par certaines autres exploitations individuelles, pour l’essentiel pas vraiment des prolétaires particuliers - ils ne seront encore pas du tout là, mais dans ce genre de pensée nous ne devrons y prêter attention pour le moment, car ce qui est pris en considération pour eux pourra nous venir dans le cadre des futurs prolongements. Alors, dans cette économie villageoise, il y aura l'enseignant, le prêtre, ou quelques enseignants, quelques prêtres ; si nous avons une pure économie villageoise, ils devront vivre de ce que les autres leur donnent du leur. Et ce qui se développe de vie libre de l’esprit devra essentiellement se jouer entre les pasteurs et les enseignants - peut-être que l'administrateur municipal s’ajoutera encore - mais là, entre ces gens, se jouera la vie libre de l’esprit. Et nous devrons nous demander : comment en arrivons-nous réellement à une évaluation/valorisation dans ce cycle économique simple ?

07

Denken Sie sich eine einfache Dorfwirtschaft, die meinetwillen abgeschlossen in sich ist. Solche konnte man ja, wenigstens zum Teil, durchaus erleben. Eine solche wird bestehen in demjenigen, was erzeugt wird — sagen wir, wir denken uns weg selbst den Markt und die Stadt — von den Bauern, von den Bodenbearbeitern, von einzelnen Gewerbetreibenden, die die Leute kleiden und so weiter, von einigen anderen Gewerbetreibenden, im wesentlichen gar nicht eigentlich von besonderen Proletariern — die werden noch gar nicht da sein, aber darauf brauchen wir ja bei dieser Art von Denkungsweise zunächst nicht unsere Aufmerksamkeit zu verwenden, denn dasjenige, was für sie in Betracht kommt, wird uns ja bei der weiteren Verfolgung auffallen können. Dann wird in dieser Dorfwirtschaft da sein der Lehrer, der Pfarrer, oder ein paar Lehrer, ein paar Pfarrer; die werden, wenn wir eine reine Dorfwirtschaft haben, leben müssen aus dem, was die anderen ihnen von dem Ihrigen abgeben. Und was sich an freiem Geistesleben entwickelt, wird sich im wesentlichen abspielen müssen zwischen den Pfarrern und Lehrern — eventuell wird noch dazukommen der Gemeindeverwalter —, aber da, zwischen diesen Leuten wird sich im wesentlichen das freie Geistesleben abspielen. Und wir werden uns fragen müssen: Wie kommen wir denn nun eigentlich zu einer Bewertung in diesem einfachen wirtschaftlichen Kreislauf?

Il n'y aura pas beaucoup d'autre vie libre de l’esprit. On ne peut pas bien se représenter que là, un romancier naisse d'un professeur ou d'un prêtre ; car si l'économie du village est fermée sur soi, alors il pourra à peine vendre beaucoup. On pourrait donc compter sur ce qu'un romancier puisse gagner quoi que ce soit s'il était capable d’amener en même temps aux agriculteurs, aux tailleurs et aux cordonniers une curiosité particulière pour ses romans. Il serait en effet en mesure de mettre aussitôt sur pied une petite industrie, n'est-ce pas ? Ce serait extrêmement coûteux. Mais de toute façon, nous ne pouvons pas nous représenter qu'elle serait là sans plus attendre dans cette petite économie villageoise. Nous voyons donc que la vie libre de l’esprit doit attendre certaines conditions. Mais nous pouvons peut-être nous représenter comment en fait maintenant parce qu'il y a des prêtres, des enseignants et un administrateur municipal peut venir en l’état la valorisation ce que fournissent ces travailleurs de l’esprit – car ils sont donc des travailleurs de l’esprit au sens d’économie de peuple.

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Viel anderes freies Geistesleben wird nicht da sein. Man kann sich nicht gut vorstellen, daß da ein Romanschriftsteller entsteht im Lehrer oder Pfarrer; denn wenn die Dorfwirtschaft in sich geschlossen ist, dann wird er kaum viel verkaufen können. Wir würden ja nur darauf rechnen können, daß ein Romanschriftsteller irgend etwas wird verdienen können, wenn er in gleicher Zeit imstande wäre, den Bauern und Schneidern und Schustern eine besondere Neugierde auf seine Romane beizubringen. Da würde er ja in der Tat sogleich eine kleine Industrie ins Leben rufen können, nicht wahr? Das würde zwar außerordentlich teuer zu stehen kommen. Aber jedenfalls können wir uns nicht vorstellen, daß das ohne weiteres in dieser kleinen Dorfwirtschaft da sein würde. Wir sehen also, daß das freie Geistesleben erst auf gewisse Bedingungen warten muß. Aber wir können uns vielleicht vorstellen, wie eigentlich nun dadurch, daß überhaupt Pfarrer und Lehrer und ein Gemeindeverwalter da sind, die Bewertung desjenigen zustande kommt, was diese Geistesarbeiter — denn im volkswirtschaftlichen Sinne sind sie ja Geistesarbeiter — leisten.

Quelle est la condition préalable pour que ces travailleurs spirituels puissent vivre dans le village ? La condition préalable est que les gens envoient leurs enfants à l'école et qu'ils aient un besoin religieux. Les besoins spirituels sont la condition de base. Sans eux, même ces travailleurs spirituels ne seraient pas là du tout. Et maintenant, nous devons nous demander comment ces travailleurs de l’esprit, pour leur part, évalueront leurs produits, disons les discours en chaire - parce que dans le sens de l’économie de peuple, ceux-ci sont aussi à comprendre selon l’économie  de peuple - et les leçons de classe, comment les évalueront-ils dans le sens de l’économie de peuple ? Comment cela se valorisera-t-il selon l’économie de peuple dans l'ensemble de la circulation ? C'est une question fondamentale.

09

Was ist die Voraussetzung, daß diese Geistesarbeiter überhaupt in dem Dorfe leben können? Die Voraussetzung ist, daß die Leute ihre Kinder in die Schule schicken und daß sie ein religiöses Bedürfnis haben. Geistige Bedürfnisse sind die Grundvoraussetzung. Ohne diese wären überhaupt selbst diese Geistesarbeiter nicht da. Und nun werden wir uns zu fragen haben : Wie werden denn diese Geistesarbeiter nun ihrerseits ihre Produkte, sagen wir, die Kanzelrede — denn im volkswirtschaftlichen Sinne sind auch die volkswirtschaftlich zu begreifen — und den Schulunterricht, wie werden sie denn diese volkswirtschaftlich bewerten? Wie wird sich das volkswirtschaftlich bewerten in der ganzen Zirkulation? Das ist eine Fundamentalfrage.

Oui, comment cela se valorise, nous pouvons y arriver seulement si nous nous montrons d'abord très clairs : que doivent faire les autres humains ? Ils doivent fournir un travail corporel. C'est par cela qu'ils suscitent des valeurs d’économie de peuple, qu'ils fournissent du travail corporel. S'il n'y avait aucun besoin de discours de chaire et de leçons de classe, alors les prêtres et les enseignants devraient aussi travailler corporellement, alors tout le monde travaillerait corporellement, et la vie de l’esprit serait absolument caduque. Nous n'aurions pas à parler d'une valorisation/évaluation des prestations spirituelles. Nous arrivons à cette évaluation quand nous regardons le fait que c'est précisément ce travail corporel des pasteurs et des enseignants qui devra être épargné ; car s'ils veulent fournir le travail qu'ils désirent, après tout, leur travail corporel doit leur être retiré. De sorte que vraiment quelque chose qui est maintenant au moins à saisir dans le sens général puisse vraiment être introduit dans le train de la pensée. Car supposons qu'il n'y ait besoin que d'un demi-sermon et d'une demi-leçon d'école - un demi-sermon par un pasteur et une demi-leçon par un enseignant – qu’est-ce qui devrait intervenir ? Puisqu'on ne peut pas employer la moitié d'un pasteur et la moitié d'un enseignant, le pasteur et l'enseignant devront passer un certain temps à travailler corporellement. Et l'évaluation qui devra intervenir pour ces deux dépendra donc de la quantité de travail corporel qu'ils pourront économiser/épargné. C'est ce qui sert de référence pour l'évaluation de leur travail. L'un donne/sacrifie le travail physique, l'autre l'épargne, et il évalue sa prestation spirituelle en fonction de ce qu'il épargne de travail corporel avec cette prestation spirituelle. Là, vous avez dans les deux différents champs de la vie économique, si nous réfléchissons la chose selon l’économie de peuple, que pour nous un discours en chaire doit aussi avoir une valeur économique, là nous avons ce qui nous indique comment celle-ci obtient la valeur d’économie de peuple. Elle l'obtient parce que du travail sera épargné, pendant que de l'autre côté, du travail doit être appliqué.

10

Ja, wie sich das bewertet, darauf kommen wir nur, wenn wir uns zunächst recht anschaulich machen : Was müssen denn die anderen Leute tun? Sie müssen körperliche Arbeit leisten. Dadurch rufen sie volkswirtschaftliche Werte hervor, daß sie körperliche Arbeit leisten. Wenn kein Bedürfnis vorhanden wäre nach Kanzelreden und nach Schulunterricht, so würden auch die Pfarrer und die Lehrer eben körperlich arbeiten müssen, dann würden alle körperlich arbeiten, und es würde das Geistesleben überhaupt wegfallen. Da hätten wir natürlich nicht zu sprechen von einer Bewertung der geistigen Leistungen. Zu dieser Bewertung kommen wir, wenn wir darauf hinschauen, daß ja eben gerade dieses körperliche Arbeiten den Pfarrern und den Lehrern erspart werden muß; denn wollen die ihre nun immerhin auch begehrte Arbeit leisten, so muß ihnen die körperliche Arbeit abgenommen werden. So daß da wirklich etwas, was nun wenigstens wiederum im allgemeinen Sinn zu erfassen ist, in den Gedankengang eingeführt werden kann. Denn nehmen wir, an, es ist nur Bedürfnis vorhanden für halbe Predigten und halben Schulunterricht — also für eine halbe Predigt eines Pfarrers und den halben Unterricht eines Lehrers —, was würde da eintreten müssen? Da man nicht einen halben Pfarrer und einen halben Lehrer anstellen kann, so werden Pfarrer und Lehrer eine gewisse Zeit anwenden müssen, um nun auch körperlich zu arbeiten. Und die Bewertung, die wird eintreten müssen für diese beiden, wird sich also danach ergeben, wieviel sie körperliche Arbeit ersparen können. Das gibt den Maßstab für die Bewertung ihrer Arbeit. Der eine gibt körperliche Arbeit hin, der andere erspart sie, und er bewertet seine geistige Leistung danach, wieviel er mit dieser Geistesleistung körperliche Arbeit erspart. Da haben Sie auf den zwei verschiedenen Feldern des wirtschaftlichen Lebens, wenn wir eben volkswirtschaftlich die Sache durchdenken, daß für uns eine Kanzelrede auch volkswirtschaftlichen Wert haben muß, da haben Sie das, was uns darauf hinweist, wie die den volkswirtschaftlichen Wert bekommt. Sie bekommt ihn dadurch, daß Arbeit erspart wird, während auf der anderen Seite Arbeit aufgewendet werden muß.

Mais cela passe à travers toute la vie de l’esprit. Qu'est-ce que cela signifie dans le sens d’économie de peuple quand quelqu'un peint un tableau auquel il peint aussi pendant dix ans ma foi ? Cela signifie que le tableau reçoit pour lui par cela une valeur qu'il peut maintenant peindre à un tableau pendant dix ans. Mais il ne peut cela autrement qu’en épargnant le travail physique corporel pour dix ans. Le tableau devra devenir d’autant de valeur que le travail corporel fournit à/sur d'autres produits en dix ans. Et quand vous prenez vous-même des cas aussi compliqués, comme celui dont j'ai parlé aujourd'hui au début de l'heure, vous en obtenez cependant la même chose. Là où il s'agit de prestations spirituelles, nous obtenons partout l'autre concept quand nous voulons trouver le concept de valeur, le concept de travail épargné, le travail que l’on épargne.

11

Das geht aber durch das ganze Geistesleben hindurch. Was bedeutet es im volkswirtschaftlichen Sinn, wenn einer ein Bild malt, an dem er meinetwillen auch zehn Jahre lang malt? Das bedeutet, daß das Bild für ihn dadurch einen Wert bekommt, daß er nun wieder zehn Jahre lang an einem Bilde malen kann. Das kann er aber nicht anders, als daß er für zehn Jahre die körperliche Arbeit erspart. Das Bild wird so viel wert werden müssen, als körperliche Arbeit an anderen Produkten in zehn Jahren leistet. Und wenn Sie selbst solche komplizierten Fälle nehmen, wie der, den ich heute am Anfang der Stunde auseinandergesetzt habe, so bekommen Sie dennoch dasselbe heraus. Da, wo es sich um geistige Leistungen handelt, bekommen wir überall, wenn wir den Wertbegriff finden wollen, den anderen Begriff, den Begriff der ersparten Arbeit, der Arbeit, die man erspart.

C'était la grande erreur des marxistes, qu'ils ont regardé toute la chose seulement du côté corporel et qui ont parlé de ce qu'on avait à voir du travail cristallisé dans le capital, un produit avec lequel du travail est lié. Quand on peint un tableau : l'esprit, qui le peint pendant dix ans, y est toutefois lié ; mais cela peuvent au plus calculer ceux qui croient que l'esprit serait du travail intérieur humain transposé. C'est n'importe quoi/un non-sens. Le spirituel ne se laisse pas sans plus comparer avec le naturel. Mais ici, il ne s’agit pas, quand j'exécute une prestation spirituelle, que n’importe comment un travail spirituel y soit stocké/sauvegardé. Le travail qui est sauvegardé n’est pas à appréhender selon l’économie de peuple. Il peut être très petit comme travail corporel. Et ce qui entre en considération comme travail corporel tombe sous l'autre concept du travail corporel. Ce qui donne/accorde de la valeur à la prestation, c'est le travail que je peux désormais épargner avec elle.

12

Das war der große Fehler der Marxisten, daß sie die ganze Sache nur von der körperlichen Seite her angeschaut haben und davon geredet haben, daß man im Kapital zu sehen habe kristallisierte Arbeit, ein Produkt, mit dem Arbeit verbunden ist. Wenn einer ein Bild malt: der Geist, den er hineinmalt durch zehn Jahre, der ist allerdings verbunden damit; aber das können höchstens die berechnen, die da glauben, der Geist sei umgesetzte innerliche menschliche Arbeit. Das ist Unsinn. Das Geistige läßt sich nicht ohne weiteres vergleichen mit dem Natürlichen. Aber hier handelt es sich nicht darum, wenn ich eine geistige Leistung vollziehe, daß darinnen irgendwie Arbeit aufgespeichert ist. Die Arbeit, die aufgespeichert ist, ist volkswirtschaftlich nicht zu erfassen. Die kann als körperliche Arbeit sehr gering sein. Und was als körperliche Arbeit in Betracht kommt, fällt unter den anderen Begriff der körperlichen Arbeit. Was der Leistung Wert erteilt, ist die Arbeit, die ich nunmehr mit ihr ersparen kann.

Ainsi donc, d'un côté du processus d’économie de peuple, on obtient la force créatrice de valeur par cel que du travail sera procuré, sera amené au produit, sera tourné vers le produit - le produit attire le travail. De l'autre côté, le produit irradie le travail, provoque le travail ; la valeur est là à l'origine, elle cause/provoque le travail.

13

So also bekommt man auf der einen Seite des volkswirtschaftlichen Prozesses die wertebildende Kraft dadurch, daß Arbeit herbeigeschafft wird, an das Produkt gebracht wird, an das Produkt gewendet wird – das Produkt zieht die Arbeit an. Auf der anderen Seite strahlt das Produkt die Arbeit aus, bewirkt die Arbeit; der Wert ist ursprünglich da, der bewirkt die Arbeit.

Mais par cela, nous sommes en situation - parce que nous avons maintenant là-dedans quelque chose de comparable, à savoir travail dans un cas et travail dans un autre cas – nous sommes en situation d’amener les choses en relation les unes avec les autres dans la réalité. Quand nous pouvons dire une des fois : la valeur est égale à "nature par/fois travail", v = n * t, ainsi tableau 11 nous devons dire dans l'autre cas : "esprit moins travail", v = e - t. C'est exactement orienté au contraire/opposé. Le travail corporel a seulement un sens quand celui qui veut l'insérer dans l'économie de peuple le déploie à partir de soi. Ce qui dans le spirituel entre en relation avec la prestation, c'est un travail que vous sera fait par l'autre - est donc en fait ce qui devra être inséré au processus d’économie de peuple dans le sens négatif.

14

Dadurch aber sind wir in der Lage -- weil wir ein Vergleichbares nun darinnen haben, nämlich Arbeit in einem Fall und Arbeit im andern Fall –, sind wir in der Lage, überhaupt die Dinge miteinander in der Realität in Beziehung zu bringen. Wenn wir sagen können das eine Mal: der Wert ist gleich «Natur mal Arbeit », w = n • a, so müssen Tafel 11 wir im anderen Falle sagen: «Geist minus Arbeit », w = g — a. Es ist genau entgegengesetzt gerichtet. Körperliche Arbeit hat nur einen Sinn, wenn derjenige, der sie in die Volkswirtschaft einfügen will, sie von sich aus aufwendet. Was im Geistigen mit der Leistung in Beziehung tritt, ist eine Arbeit, die dem einen von dem andern getan wird – ist also tatsächlich das, was im negativen Sinn in den volkswirtschaftlichen Prozeß hineingefügt werden muß.

C'est très étrange : quand on suit l'histoire de la théorie d'économie de peuple, alors on trouve partout en fait les choses qui sont correctes, mais prises au fond seulement sur un domaine partiel. Vous avez certains professeurs d'économie de peuple qui sont justement absolument de l’avis : le travail donne/prête/décerne une valeur aux choses - l'école de Smith, l'école marxiste, et ainsi de suite. Mais vous avez aussi d'autres écoles qui ont une autre définition, qui à son tour est correcte pour un certain domaine, qui devient quelque chose au capital, au point de départ de la valeur par ce que cela épargne du travail. Les deux sont corrects. Seulement, l’un vaut pour tout ce qui est n’importe comment pendant avec la nature, avec fonds et sols ; l'autre vaut à tout ce qui est n’importe comment pendant avec l'esprit. Entre les deux extrêmes, repose maintenant un troisième. Nous pouvons dire : en fait, aucun de ces extrêmes n'est entièrement pur, mais seulement approximativement ; car, finalement, il y a déjà du travail spirituel, quand de deux cueilleurs de mûres - n'est ce pas, la cueillette de mûres reçoit aussi une valeur d’économie de peuple parce que les cueilleurs y vont et fournissent du travail -, quand de deux cueilleurs de mûres, un est peu malin et travaille dans des endroits où poussent peu de mûres ; alors ces mûres ont une valeur moindre, parce que la même quantité est payée aussi cher que l'autre, qui choisit une zone bien couverte de mûres et obtient donc plus. Donc nulle part la chose n’est disponible en culture pure. Déjà pour la cueillette de mûres, il y a un travail spirituel - on ne devrait pas l'appeler ainsi - car le travail de combinaison est créateur/formateur de valeur justement comme chez le collecteur d'autographes, du moins en réorganisant la formation de valeur.

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Es ist sehr merkwürdig : Wenn man die Geschichte der Volkswirtschaftslehre verfolgt, dann findet man überall eigentlich die Dinge, die richtig sind, aber im Grunde genommen nur auf einem Partialgebiet. Sie haben gewisse Volkswirtschaftslehrer, die eben durchaus der Meinung sind: Arbeit verleiht den Dingen einen Wert — Smithsche Schule, Marxistische Schule und so weiter. Aber Sie haben auch andere Schulen, die die andere Definition haben, die nun wiederum für ein gewisses Gebiet richtig ist, daß etwas zum Kapital wird, zum Wertausgangspunkt dadurch, daß es Arbeit erspart. Beides ist richtig. Nur gilt das eine für alles dasjenige, was mit der Natur, mit Grund und Boden irgendwie zusammenhängt; das andere gilt für dasjenige, was mit dem Geist irgendwie zusammenhängt. Zwischen beiden Extremen liegt nun ein Drittes dazwischen drinnen. Wir können sagen : Ganz reinlich ist eigentlich keines dieser Extreme vorhanden, sondern nur annähernd; denn schließlich ist schon geistige Arbeit darinnen, wenn von zwei Brombeerensammlern — nicht wahr, Brombeersammeln bekommt auch nur wirtschaftlichen Wert dadurch, daß die Sammler hingehen und Arbeit leisten —, wenn von zwei Brombeerpflückern der eine unschlau ist und sich an Stellen, wo wenig Brombeeren wachsen, Arbeit macht; dann haben seine Brombeeren einen geringeren Wert, weil das gleiche Quantum nur ebenso teuer bezahlt wird wie beim andern, der sich ein gut mit Brombeeren bewachsenes Gebiet aussucht und der daher mehr erzielt. Also es ist nirgends die Sache in Reinkultur vorhanden. Schon beim Brombeerpflücken ist geistige Arbeit — man sollte sie nicht so nennen —, denn die Kombinationsarbeit ist wertebildend ebenso wie bei Autographensammlern, umlagernd wertebildend wenigstens.

Ainsi que nous pouvons donc dire : c'est déjà ainsi que nous avons le travail dans une direction et aussi le travail dans l'autre. Mais par cela nous recevons la possibilité de comparer toutes les valeurs d’économie de peuple. Cette comparaison, cependant, le processus d’économie de peuple la fait justement lui-même. On peut seulement l’élever à la raison synthétique d'une certaine manière. Comme donc tout ce que je dis en ces jours, là-dedans consiste que certains processus instinctifs seront élevés à la raison synthétique.

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So daß wir also sagen können: Es ist schon so, daß wir in der einen Richtung die Arbeit haben und in der andern Richtung auch die Arbeit haben. Dadurch aber bekommen wir die Möglichkeit, überhaupt die volkswirtschaftlichen Werte irgend zu vergleichen. Dieses Vergleichen, das macht aber nun der volkswirtschaftliche Prozeß eben selber. Man kann ihn nur in einer gewissen Weise in die Vernunft heraufheben. Wie ja alles, was ich sage in diesen Tagen, darin besteht, daß gewisse instinktive Prozesse in die Vernunft heraufgehoben werden.

Donc, comme je l'ai dit, en culture pure, nous n'avons rien de tout cela. De l'autre côté, nous avons toujours, aussi quand le peintre combine tant de choses et par sa combinaison et par, ma foi, force clairvoyante, qui ne se laisse absolument saisir maintenant d'aucune façon sur le champ d’économie de peuple, quand il veut maintenant seulement créer une quelque chose, qui entre en considération dans l'économie de peuple, ainsi il doit aussi appliquer un petit bout de travail dessus. Son grand génie lui permet peut-être d'être un terrible fainéant, mais de temps en temps, il devra prendre le pinceau en main. Donc, un peu travail devra aussi être déployé par lui, comme même quelque force combinatoire lors de la cueillette de mûres. Nous ne pouvons pas saisir quantitativement les choses purement qui jouent dans la réalité, mais nous devons les saisir dans l'action/ce qui se passe. Et par cela nous pouvons en fait seulement les retenir avec nos concepts lorsque nous devenons conscients que ces concepts sont en perpétuel mouvement.

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Also wie gesagt, in Reinkultur haben wir nichts von diesem. Auf der anderen Seite haben wir immer, auch wenn der Maler noch so viel kombiniert und durch sein Kombinieren und meinetwillen durch hellseherische Kraft, die sich überhaupt nun gar nicht irgendwie fassen läßt auf volkswirtschaftlichem Feld, wenn er nun überhaupt nur irgend etwas, was in der Volkswirtschaft in Betracht kommt, schaffen will, so muß er auch ein Stückchen Arbeit darauf verwenden. Es kann sein großes Genie gestatten, daß er ein furchtbarer Faulpelz ist, aber ab und zu wird er doch den Pinsel in die Hand nehmen müssen. Also, etwas Arbeit wird auch bei ihm aufgewendet werden müssen, wie etwas kombinatorische Kraft selbst beim Brombeerenpflücken. Wir können die Dinge, die in der Wirklichkeit spielen, quantitativ nicht reinlich erfassen, sondern wir müssen sie im Geschehen erfassen. Und dadurch können wir sie eigentlich nur festhalten mit unseren Begriffen, wenn wir uns bewußt werden, daß diese Begriffe in fortwährender Bewegung sind.

Entre les deux, cependant, repose ce qui est à percevoir plus clairement, comment dans le fait, immédiatement dans l'exploitation, interagissent travail corporel et travail spirituel, où cela va et vient. J’aimerais dire : Comme dans une quelque machine, un contrôle/un pilotage va et vient ma foi, ainsi va et vient dans l'exploitation : le travail corporel va et travail spirituel revient. Et alors il s'agira justement de ce que dans le vrai se-travailler-en-vis-à-vis des deux côtés nous ayons ce qui joue maintenant comme troisième entre ces deux dedans le processus d’économie de peuple, c'est-à-dire, en d'autres termes : quand l’un doit justement travailler corporellement et que par sa faculté spirituelle de combinaison lui sera pour partie épargné le travail corporel, donc quand il fait les deux ensemble, ce qui est donc en fait toujours le cas réel. Mais ce cas réel, il s'approche une fois de plus de la première formule : v = n * t, et une fois de plus de la seconde formule : v = e - t. Ce qui est dans la seconde formule serait donc seulement rempli quand n’importe qui irait parmi les consommateurs, qui s’épargnerait du travail purement par du spirituel. Mais cela ne pourrait être que quelqu'un qui naîtrait sur Terre dans le contexte de l’âge adulte.

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Zwischen diesen beiden drinnen liegt aber das, wo deutlicher wahrzunehmen ist, wie in der Tat unmittelbar im Betriebe ineinanderwirken körperliche Arbeit und geistige Arbeit, wo es hin- und hergeht. Ich möchte sagen: Wie in irgendeiner Maschine eine Steuerung meinetwillen hin- und hergeht, so geht hin und her im Betriebe : körperliche Arbeit hin und geistige Arbeit zurück. Und dann wird es sich eben darum handeln, daß wir in dem gegenseitigen realen Sich- Entgegenarbeiten von beiden Seiten dasjenige haben, was nun als Drittes zwischen diesen beiden im volkswirtschaftlichen Prozeß drinnen spielt, das heißt mit anderen Worten: Wenn einer körperlich eben arbeiten muß und ihm durch seine geistige Kombinationsfähigkeit die körperliche Arbeit zum Teil erspart wird, also wenn er beides zusammen tut, was ja eigentlich der reale Fall immer ist. Aber dieser reale Fall, der nähert sich eben einmal mehr der ersten Formel: w = n • a, und einmal mehr der zweiten Formel: w = g— a. Es wäre das, was in der zweiten Formel ist, eigentlich im Grunde genommen ja nur erfüllt, wenn irgend jemand unter die Konsumenten gehen würde, der bloß durch Geistiges sich Arbeit ersparen würde. Das könnte aber nur sein jemand, der in erwachsenem Zustand auf der Erde geboren würde.

Maintenant, vous pouvez en voir que c’est déjà possible d'examiner le processus d’économie de peuple de ce point de vue de l'évaluation de ce qui a puissance de nature d'un côté, et de ce qui a puissance d'esprit de l'autre côté. Et nous recevons alors la possibilité de nous dire : là où du positif et du négatif interagissent, là doit  en sortir un quelque état moyen. Le positif peut l'emporter et le négatif peut l'emporter. Supposons maintenant une fois la prédominance du positif. Dans le cas de l'économie villageoise, le positif l'emportera très certainement; car il ne sera certainement pas un grand intérêt pour plus que le travail spirituel le plus nécessaire dans cette économie donc ; mais plus la vie se complique, ou - comme on l'exprime d'une façon sentimentale - plus la culture progresse, plus la performance spirituelle est généralement valorisée, comme vous savez empiriquement. En d'autres termes, plus on économise/épargne de travail, plus un négatif va à l'encontre du positif. Pensez qu'en caractérisant les choses de cette façon, on s'empare en effet d'un processus réel. Il ne s'agit pas ici que du travail corporel soit utilisé/appliqué d'un côté et détruit quelque peu de l'autre - cela ne signifierait donc aucun processus réel au sens d’économie de peuple, mais pourrait tout au plus signifier un processus naturel -, mais il s’agit ici que tout travail corporel qui sera effectué apparaisse justement absolument formant de la valeur, que rien n’en soit détruit, que ce qui contrarie/travail contre, l'épargne de travail, que celle-ci œuvre seulement contre à la mesure de chiffres, donc influence la valeur du travail corporel juste à la mesure de nombres/chiffres. Mais en ce qu’on influence numériquement, nous arrivons absolument à avoir une possibilité d'exprimer ce qui se passe là en fait aussi réellement. Ainsi, les travailleurs corporels sont actifs, les humains spirituels sont actifs, et dans ce qui sera fourni, il s’agit une fois de travail positivement utilisé, l'autre fois d’un travail tel, qu’il signifie en fait une économie/épargne de travail. Par cela sera pour premier provoqué la valorisation/évaluation définitive.

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Nun sehen Sie daraus, daß es schon möglich ist, auch von diesem Gesichtspunkt der Bewertung des Naturhaften auf der einen Seite und des Geisthaften auf der anderen Seite in den volkswirtschaftlichen Prozeß hineinzuschauen. Und wir bekommen dann daraus die Möglichkeit, uns zu sagen: Da, wo Positives und Negatives ineinanderwirken, da muß irgendein mittlerer Zustand herauskommen. Es kann das Positive überwiegen und es kann das Negative überwiegen. Nun nehmen wir einmal das Überwiegen des Positiven an. In dem Fall bei der Dorfwirtschaft wird nun ganz gewiß das Positive überwiegen; denn es wird ganz gewiß für mehr als für die allernotdürftigste Geistesarbeit in dieser Wirtschaft ja nicht ein ausgiebiges Interesse sein; aber je weiter sich das Leben kompliziert, oder — wie man auch auf sentimentale Art sich ausdrückt — je weiter die Kultur fortschreitet, desto höher wird ja im allgemeinen, wie Sie empirisch wissen, das geistige Leisten bewertet. Das heißt, um so mehr wird Arbeit erspart, um so mehr also wirkt ein Negatives entgegen dem Positiven. Bedenken Sie, daß man damit, indem man die Sachen so charakterisiert, in der Tat einen realen Prozeß ergreift. Hier handelt es sich ja nicht darum, daß körperliche Arbeit auf der einen Seite aufgewendet und auf der andern etwa vernichtet wird — das würde ja keinen realen Prozeß im volkswirtschaftlichen Sinne bedeuten, sondern höchstens einen Naturprozeß bedeuten können —, sondern hier handelt es sich darum, daß alle körperliche Arbeit, die verrichtet wird, eben durchaus wertebildend auftritt, daß von ihr nichts vernichtet wird, daß dasjenige, was entgegenwirkt, die Arbeitsersparung, daß diese nur zahlenmäßig entgegenwirkt, also den Wert der körperlichen Arbeit lediglich zahlenmäßig beeinflußt. Aber indem es zahlenmäßig beeinflußt, kommen wir überhaupt dazu, eine Möglichkeit zu haben, dasjenige, was da eigentlich geschieht, irgendwie auch real auszudrücken. Es sind also tätig die körperlichen Arbeiter, sind tätig die geistigen Menschen, und in demjenigen, was geleistet wird, handelt es sich einmal um positiv aufgewendete Arbeit, das andere Mal um eine solche Arbeit, die eigentlich eine Arbeitsersparnis bedeutet. Dadurch wird erst die endgültige Bewertung hervorgerufen.

J’aimerais donc dire : la dénomination des choses est gagnée par cela et l'appréhension dans ce qui à mesure de nombre est justement rendue premièrement possible, par ce que la même chose provient de deux côtés et que seule l'évaluation sera modifiée. Ainsi, quand, comme je l'ai dit, la culture progresse, alors l'activité spirituelle gagne toujours plus de signification. Mais cela a pour effet qu'à partir de ce moment, le travail corporel a une force moindre dans l'évaluation. Donc, la force corporelle sera utilisée, doit même aussi être utilisée toujours plus dans le progresser. Au fur et à mesure que la culture progresse, la culture du sol doit également être rendue plus fertile. Plus devra être travaillé là dans le sens positif. Mais la force de l'évaluation, elle sera en fait enlevée/prise au travail corporel, mais ne peut lui être enlevée que lorsqu’au juge de ce travail corporel sera toujours plus appliqué le besoin après ce qui est à fournir spirituellement. Ainsi qu'ici à nouveau absolument un élément humain joue un rôle dans l'économie de peuple. Vous ne pouvez pas du tout contourner l'humain qui y joue ; mais cet humain qui y joue est quelque chose qui monte avec la progression de la vie de l’esprit comme une nécessité objective.

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Also ich möchte sagen: Es wird dadurch die Benanntheit der Sachen gewonnen und das Erfassen im Zahlenmäßigen eben erst möglich gemacht, dadurch, daß dieselbe Sache von zwei Seiten herkommt und nur die Bewertung verändert wird. Wenn also, wie gesagt, die Kultur fortschreitet, dann gewinnt die geistige Betätigung immer mehr und mehr an Bedeutung. Das aber bewirkt, daß die körperliche Arbeit von da ab mit einer geringeren Kraft in die Bewertung hineinwirkt. Also körperliche Kraft wird aufgewendet, muß sogar auch im Fortschreiten immer mehr aufgewendet werden. Es muß ja mit fortschreitender Kultur auch die Bodenkultur fruchtbarer gemacht werden. Es muß da mehr gearbeitet werden im positiven Sinn. Aber die Kraft des Bewertens, die wird eigentlich der körperlichen Arbeit genommen, kann ihr aber nur genommen werden, wenn von dem Verrichter dieser körperlichen Arbeit immer mehr und mehr das Bedürfnis aufgebracht wird nach demjenigen, was geistig zu leisten ist. So daß hier wiederum durchaus ein Menschliches hineinspielt in die Volkswirtschaft. Sie können das Menschliche, das da hineinspielt, gar nicht umgehen; aber dieses Menschliche, das da hineinspielt, das ist etwas, was mit dem fortschreitenden Geistesleben auch wiederum als eine objektive Notwendigkeit heraufkommt.

Il est donc correct que tout d'abord, quand dans le village seront seulement le prêtre et le maître, alors il n'y aura pas beaucoup de vie de l’esprit ; mais supposons qu'il y ait deux villages : dans un village, le prêtre et le maître sont des humains très modérés. Eh bien, ça ira comme ça. Dans l'autre village, le prêtre ou l'enseignant ou les deux sont des gens excellents. Ils seront capables d'éveiller toutes sortes d'intérêts spirituels dans la génération suivante, et il se peut même qu'il leur appartienne de faire d'une personnalité spirituellement productrice la troisième résidente de leur alliance dans le village pour la génération suivante. Le spirituel a une force d'action à cet égard, qui à son tour affecte l'économie de peuple. Mais que signifie l'ensemble du processus ? L'ensemble du processus ne signifie donc au fond justement rien d'autre que : je ne peux pas dire que ce qui, dans une activité économique purement matérielle, a une valeur presque infiniment grande en tant que travail, c'est-à-dire en tant que force créatrice de valeur dans le travail, est de plus en plus dévalué par ce qui lui vient en vis-à-vis - je ne peux pas dire dévalorise, mais ce sera de plus en plus réduit en mesure de chiffres à une valeur moindre, de sorte que dans l'interaction entre ce qui est élaboration de ce qui est à mesure de sol et ce qui se passe du côté spirituel, que dans cette interaction, repose quelque chose qui, en un sens, se compense mutuellement selon l’économie de peuple. Et une certaine compensation sera unique et seule la chose correcte.

21

Es ist ja richtig, daß zunächst, wenn im Dorfe nur der Pfarrer und der Lehrer sein werden, daß dann nicht viel Geistesleben sein wird; aber nehmen wir an, es sind zwei Dörfer: in dem einen Dorf, da sind Pfarrer und Lehrer recht mäßige Menschen. Nun, da wird es so fortgehen, wie es ist. In dem anderen Dorfe ist der Pfarrer oder der Lehrer oder sind beide ausgezeichnete Leute. Die werden allerlei geistige Interessen erregen können in der nächsten Generation, und es liegt vielleicht sogar in ihrer Hand, für die nächste Generation irgendeine geistig produzierende Persönlichkeit noch als dritte in ihrem Bund im Dorfe ansässig zu machen. Das Geistige hat durchaus in dieser Beziehung eine sich auswirkende Kraft, die nun wiederum in die Volkswirtschaft hineinwirkt. Aber was bedeutet denn der ganze Prozeß? Der ganze Prozeß bedeutet ja im Grunde genommen eben nichts anderes als : Es wird dasjenige, was im rein materiellen volkswirtschaftlichen Wirken als Arbeit, also als wertebildende Kraft in der Arbeit, geradezu einen unendlich großen Wert hat, das wird immer mehr und mehr von demjenigen, was ihm entgegenkommt — entwertet kann ich nicht sagen, aber es wird immer mehr und mehr zahlenmäßig auf ein Geringeres heruntergeführt, so daß in dem Zusammenwirken zwischen alldem, was Bearbeitung des Bodenmäßigen ist, und demjenigen, was von der geistigen Seite her geschieht, daß in diesem Zusammenwirken etwas liegt, was sich in einem gewissen Sinne volkswirtschaftlich gegenseitig kompensiert. Und eine gewisse Kompensation wird einzig und allein das Richtige sein.

Maintenant, là aussi, des circonstances à nouveau bien compliquées se présentent, car il peut absolument s’avérer qu'il y ait trop de producteurs spirituels quelque part, c'est-à-dire qu'œuvre justement en vis-à-vis une trop grande force épargnant le travail. Alors, nous en obtenons une valeur négative, alors les gens ne peuvent pas vivre tous ensemble s'ils ne se grignotent/s’épuisent pas les uns les autres. Ainsi que nous avons donc une certaine limite à cette compensation qui est disponible là. Mais cette limite est donnée en ce que pour chaque zone d’économie de peuple il y a simplement un rapport donné de bilan entre la production du sol d'un côté et la production spirituelle de l'autre côté.

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Nun treten ja auch da wiederum recht komplizierte Verhältnisse auf; denn es kann sich durchaus herausstellen, daß irgendwo zu viele geistig Produzierende sind, das heißt, daß eben eine zu starke arbeitersparende Kraft entgegenwirkt. Dann bekommen wir einen negativen Wert heraus, dann können die Leute alle zusammen nicht leben, wenn sie sich nicht gegenseitig aufzehren. So daß wir darin, in dieser Kompensation, die da vorhanden ist, eine gewisse Grenze haben. Diese Grenze ist aber darinnen gegeben, daß für ein jedes volkswirtschaftliche Gebiet einfach ein durch die Natur der Sache gegebenes Bilanzverhältnis besteht zwischen der Bodenproduktion auf der einen Seite und der geistigen Produktion auf der anderen Seite.

Et tant que ce problème n'aura pas été pris en compte dans la théorie de l'économie de peuple, comment la production des sols, au sens le plus large naturellement, est liée à la production spirituelle, tant que ce problème, qui n'a presque jamais été abordé, ne l'aura pas été très sérieusement, nous ne pourrons pas du tout avoir une théorie de l’économie de peuple qui réponde aux nécessités actuelles.

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Und ehe nicht dies in der Volkswirtschaftslehre berücksichtigt wird, wie sich verhält die Bodenproduktion, im weitesten Sinn natürlich, zu der geistigen Produktion, ehe nicht dieses Problem, das ja fast gar nicht in Angriff genommen ist, ganz ernsthaft in Angriff genommen wird, eher können wir eine den heutigen Notwendigkeiten entsprechende Volkswirtschaftslehre überhaupt nicht bekommen.

La est déjà nécessaire que maintenant avant toutes choses seront fait des travaux tels qu'ils se fondent sur des données à partir desquelles on peut se convaincre de quelle manière, sans que la malhonnêteté et l'agitation n'aient d'effet, disons, un quelque domaine entre dans une mauvaise santé d’économie de peuple du fait qu'il y a trop d’actifs spirituellement. Et quelle force du continuer à se cultiver à une telle région dans laquelle cette limite, que je viens de mentionner, n'est pas encore atteinte. Car le progrès est seulement possible aussi longtemps dans un certain domaine que cette limite, qui est donnée par la compensation, n'est pas encore atteinte. Il s'agira là que d'abord soient recherchés les éléments qui sont encore disponibles aujourd'hui d'économies fermées - des parties sont donc disponibles partout, nous entrons lentement dans l'économie mondiale -, que les éléments soient recherchés, où des économies fermées sont encore là pour une région donnée, et que dans une certaine mesure soit recherché la prospérité d'ensemble pour le domaine, où relativement peu de poètes et de peintres et d'industriels malins, etc. vivent et où il reste beaucoup de choses agricoles ou autres liées aux sols, et que soient recherchées d'autres régions dans lesquelles le contraire est le cas. Ainsi nous devons élaborer là empiriquement à partir de ce que nous pouvons obtenir certaines lois qui résultent de l'élaboration théorique d'un équilibre entre l'agriculture, l'élaboration du paysage au sens large et l'efficacité spirituelle dans l'autre sens. Cela sera en fait nécessaire, que l'on enlève simplement pour un certain domaine les travailleurs moyens/médiants de l'esprit, qui ne falsifient pas tout de suite tout le bilan, et de l’autre côté les travailleurs physiques moyens/médiants, et que l'on équilibre/balance les choses afin de savoir/d'en recevoir comment l'un agit en compensant sur l'autre.

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Da ist schon notwendig, daß nun vor allen Dingen solche Arbeiten gemacht werden, welche aus Daten heraus arbeiten, aus denen man sich überzeugen kann, in welcher Weise, ohne daß Unredlichkeit und Agitation dabei wirkt, sagen wir, irgendein Gebiet dadurch in volkswirtschaftliche Ungesundheit hineinkommt, daß zu viele geistig Tätige vorhanden sind. Und welche Kraft des sich Weiterkultivierens ein solches Gebiet hat, in dem diese Grenze, von der ich eben gesprochen habe, noch nicht erreicht ist. Denn nur so lange ist Fortschritt möglich auf einem bestimmten Gebiete, als diese Grenze, die durch die Kompensation gegeben ist, noch nicht erreicht ist. Da wird es sich darum handeln, daß zunächst aufgesucht werden die Elemente, die heute noch vorhanden sind von geschlossenen Wirtschaften — Teile sind ja überall vorhanden, wir gehen langsam in die Weltwirtschaft hinein —, daß die Elemente aufgesucht werden, wo noch geschlossene Wirtschaften für irgendein Gebiet da sind, und daß gewissermaßen der gesamte Wohlstand untersucht werde für die Gebiete, wo verhältnismäßig wenig Dichter und Maler und schlaue Industrielle und so weiter leben und sehr viel Landwirtschaft oder anderes mit dem Boden Zusammenhängendes noch ist, und daß andere Gebiete untersucht werden, in denen das Umgekehrte der Fall ist. So müssen wir da empirisch herausarbeiten aus dem, was uns erreichbar ist, gewisse Gesetzmäßigkeiten, die sich ergeben für eine theoretische Herausarbeitung einer Bilanz zwischen Landwirtschaft, Landbearbeitung im weiteren Sinn und geistiger Wirksamkeit im anderen Sinn. Das wird tatsächlich notwendig sein, daß man einmal einfach für irgendein Gebiet sich so die mittleren Geistesarbeiter herausnimmt, die nicht gerade die ganze Bilanz fälschen, und auf der anderen Seite auch die mittleren physischen Arbeiter herausnimmt, und daß man die Dinge bilanziert, um herauszubekommen, wie das eine kompensierend auf das andere wirkt.

Ici repose en effet un point qui est d’une très grande importance pour celui qui veut contribuer aujourd'hui à la poursuite de la théorie de l'économie de peuple, car c’est déjà en fait ainsi que ce problème, qui doit sous-tendre/reposer à la base de toute réflexion sur le prix et la valeur, sera à peine vu correctement aujourd'hui.

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Hier liegt nämlich ein Punkt, der von einer ganz großen Wichtigkeit ist für denjenigen, der heute irgendwie etwas beitragen will zu einer Weiterführung der Volkswirtschaftslehre; denn es ist schon tatsächlich so, daß dieses Problem, das allem Nachdenken über Preis und Wert zugrunde liegen muß, kaum heute irgendwie richtig gesehen wird.

J'ai déjà dit hier à certains d'entre vous que les gens dans la pensée d’économie de peuple se laissent toujours égarer de penser partiellement, de ne pas penser totalement. - Spengler a très certainement des aperçus entièrement excellents d’économie de peuple à la fin du deuxième volume de son 'Déclin de l'Occident', mais l'homme se gâte ses brillants aperçus en ne pouvant pas repenser ce qu'il oublie historiquement jusqu’à un certain degré dans l'économie actuelle de peuple. Il indique, dans un sens extraordinairement bon, que dans l'économie ancienne/antique, était encore prépondérante cette économie qui sort du sol, et comme aujourd'hui est prépondérante cette économie qui consiste à penser en argent, qui est donc en réalité un travail spirituel ; mais il ne voit pas que ce qu'il établit historiquement sont deux étapes de l'économie qui se tiennent aussi encore côte à côte aujourd’hui, qui ne se sont pas historiquement remplacées/relayées l'une l'autre, qui se sont encore côte à côte aujourd'hui, comme dans le plus avancé, est toujours dedans le primitif. Nous trouvons libres à l'extérieur, n'est-ce pas, les amibes qui rampent alentour, et nous trouvons les mêmes dans notre propre sang, dans les globules blancs. Ce qui a aussi toujours été présent dans la nature se tient aujourd'hui l’un à côté de l’autre – ainsi aussi dans l'économie de peuple. Les conditions les plus différentes se tiennent les unes à côté des autres. Parfois, c’est même ainsi qu'en ce qu’en rapport à ce qui est cultivé, disons, dans une économie cultivée, tout de suite le plus hautement cultivé revient en arrière au plus primitif, de sorte qu'on peut dire en fait : Les valeurs qui seront créées en vivant dans une haute culture retournent, d'une certaine manière, au troc, en ce que, dans une certaine mesure, ceux qui s’y créent leurs épargnes de travail s’échangent en fait réciproquement ces épargnes de travail dans certaines circonstances afin de satisfaire/exprimer/corresponde à un certain besoin entre eux. – Cela arrive absolument, de sorte que nous trouvons souvent à nouveau les tâches les plus primitives au plus haut niveau pour le plus haut.

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Zu einigen von Ihnen habe ich schon gestern gesagt : Die Leute im volkswirtschaftlichen Denken lassen sich immer dazu verführen, partiell zu denken, nicht total zu denken. — Spengler hat ganz gewiß im zweiten Band seines «Untergangs des Abendlandes » ganz ausgezeichnete volkswirtschaftliche Aperçus am Schlusse; aber der Mann verdirbt sich seine glänzenden Aperçus dadurch, daß er nicht dazu kommen kann, dasjenige, was er geschichtlich bis zu einem gewissen Grade überblickt, ins gegenwärtige Volkswirtschaftliche umzudenken. Er weist in außerordentlich gutem Sinne hin darauf, wie in der antiken Wirtschaft noch überwiegend war jenes Wirtschaften, das aus dem Boden heraus kommt, und wie heute überwiegend ist das Wirtschaften, das in einem Denken in Geld besteht, das also eigentlich geistige Arbeit ist; aber er sieht nicht, daß das, was er geschichtlich feststellt, zwei Stadien des Wirtschaftens sind, die auch heute noch nebeneinander stehen, die nicht geschichtlich einander, das eine das andere, abgelöst haben, die noch heute nebeneinander stehen, so wie heute im Fortgeschrittensten das Primitive drinnen ist. Wir finden draußen frei, nicht wahr, die Amöben, die einfach herumkriechen, und wir finden diese selben in unserem eigenen Blut in den weißen Blutkörperchen. Dasjenige, was geschichtlich auch in der Natur vorhanden ist, steht heute nebeneinander — so auch in der Volkswirtschaft. Die verschiedensten Verhältnisse stehen nebeneinander. Manchmal ist es sogar so, daß in bezug auf dasjenige, was in einer, sagen wir, kultivierten Wirtschaft ist, gerade das Höchstkultivierte zurückkehrt zum Primitivsten, so daß man tatsächlich sagen kann: Werte, die dadurch geschaffen werden, daß man in einer Hochkultur lebt, die kehren in einer gewissen Weise zum Tauschhandel zurück, indem gewissermaßen diejenigen, die da sich ihre Arbeitsersparnisse schaffen, sich diese Arbeitsersparnisse tatsächlich gegenseitig unter Umständen austauschen, um untereinander einem gewissen Bedürfnis zu entsprechen. — Das kommt durchaus vor, so daß wir oftmals auf der höchstentwickelten Stufe gerade für das Höchste die primitivsten Verrichtungen wiederum finden.

Je voulais insérer cela aujourd'hui afin que je puisse encore au moins vous donner une conclusion de fortune demain.

27

Das wollte ich heute einfügen, damit ich Ihnen morgen noch wenigstens einen notdürftigen Abschluß geben kann.



Français seulement

01
Pour comprendre comment ces choses peuvent être pensées, comme elles ont été discutées hier, il sera nécessaire de voir aujourd'hui certaines choses sur les processus d’économie de peuple, qui pourtant interviennent aussi dans les évaluations/estimations d’économie de peuple, et qui peuvent montrer combien il est difficile d'évaluer ce qui se passe du côté de l'esprit humain en fait dans un sens d’économie de peuple. Je ne veux pas simuler complètement un exemple, mais seulement le concevoir de telle sorte que la réalité qui repose là derrière ne contribue en rien à la valeur que cet exemple peut avoir pour notre considération.
02
Voyez-vous, il peut arriver qu'à un certain moment un grand poète vive qui, petit à petit, déjà de son vivant et après sa mort, est de plus en plus reconnu comme un grand poète. Alors l'un de ceux qui ont affaire à ce poète, même si ce n'est qu'un amateur de ce poète, arrivera peut-être à l'idée de se dire : dans un avenir proche, on fera encore plus cas de ce poète qu'on ne le fait maintenant. Je sais pertinemment - du moins je risque la pensée - que dans un certain temps, disons dans vingt ans, on fera beaucoup plus cas de ce poète qu'on n'en a fait aujourd'hui. Je peux même savoir qu'après vingt ans, une archive sera construite pour ce poète, selon les habitudes de pensée de l'époque dans laquelle nous vivons, et que les manuscrits de ce poète seront rassemblés dans cette archive. - À travers diverses choses qu'il a vécues et qu'il roule dans sa tête intelligente, il se dit : Oui, ça va arriver. Je commence maintenant à acheter des autographes, des autographes de ce poète. Ils sont encore extrêmement bon marché. - Là cet homme est une fois assis avec d'autres. Là, l’un dit : Oui, je ne suis pas particulièrement investi dans la spéculation sur les valeurs ; je veux simplement avoir les intérêts habituels sur mon épargne. - Un deuxième dit : eh bien, avec l'habituel intérêt, je ne veux quand même pas me contenter, je m'achète des papiers à telle ou telle mine. - Il est déjà une tête spéculative, alors il s’achète donc des papiers. Le troisième, cependant, c'est notre homme, il dit : je m'achète les meilleurs papiers qu'il y a maintenant ; je m'achète des papiers très bon marché, mais je ne vous dis pas quel genre de papiers je m'achète - c'est encore autre chose qui va avec, il ne me raconte pas cette histoire – je m'achète des papiers, mais ils vont augmenter le plus dans un avenir proche. Et il s’achète tous les autographes du poète en question. Et après vingt ans, il vend ces papiers aux archives ou à ceux qui les vendent à ces archives, bien plus que ce qu'il a dépensé. De sorte qu'il était la tête la plus spéculative des trois.
03
C'est un cas absolument réel ; je ne veux donc seulement pas mentionner les réalités ici ; mais le cas s'est produit. Eh bien, cela a conduit à une réorganisation très importante des valeurs aussi d’économie de peuple. Et il s’agit de quels sont les facteurs qui ont contribué à ce changement ? Tout d'abord, c’est simplement l'exploitation pensante du fait que le poète en question était en estimation ascendante, une estimation qui s'est même exprimée en termes réels dans le fait qu'une archive a été érigée pour lui. Mais à cela vient encore que - au moins pour le réarrangement, de sorte que tout est allé dans une seule main - qu'il a caché l'histoire, qu'il n'a pas attiré l'attention des autres sur elle et qu'ils n'y sont pas venus par eux-mêmes. C'est ainsi qu'il a pris l'énorme gain.
04
Je mentionne le cas seulement pour la raison que j’aimerais maintenant rendre attentif comment la question devient complexe de savoir quels facteurs s'influencent/fluent les uns dans les autres mutuellement dans le système de valeurs - combien il est difficile de saisir tous ces facteurs. Et devant nous, la question doit émerger maintenant : est-il maintenant tout à fait impossible de saisir ces facteurs d'une manière ou d'une autre ? - Eh bien, vous vous direz : pour une grande partie, pour une grande partie de la vie, il sera certainement possible pour les gens qui ont du bon sens de faire des associations et d'estimer les facteurs à tel point qu'ils peuvent trouver une certaine expression numérique/à la mesure de chiffres. Mais il y aura malgré tout beaucoup de choses qui seront décisives dans l'évaluation de choses qui ne peuvent pas être appréhendées avec bon sens de la manière ordinaire à moins que nous ne cherchions d'autres outils pour aider.
05
Nous avons vu comment la nature doit être transformée par le travail humain, c'est-à-dire comment elle doit entrer en lien avec le travail humain, quand elle devrait avoir une valeur d’économie de peuple. Tout d'abord, le produit de la nature n'a pas de valeur réelle dans une organisation économique qui repose sur la division du travail. Si nous nous imaginons/pensons dans l’image/le tableau que les valeurs naissent maintenant de l'imbrication, disons, de la matérialité/substantialité de la nature et du travail, alors nous aurons la possibilité, même si ce n'est peut-être qu'au départ dans une sorte de formulation algébrique, d'aborder le fonctionnel de la formation de valeur. Nous pourrons facilement nous faire une représentation de comment cette formation de valeur ne va pas simplement de soi de telle sorte que, quelque peu, le travail puisse être combiné avec l'élément naturel, que le travail change l'élément naturel ; il y aura donc là une fonction plus complexe que, quelque peu, une pure addition. Mais malgré tout, nous pourrons nous en tenir à ce que nous avons déjà exprimé : nous voyons la valeur économique qui apparaît lorsque le produit naturel sera pris en charge pour la première fois par le travail humain.
06
La toute première étape de cette prise en charge du produit naturel par le travail humain est donc celle où immédiatement, j’aimerais dire, il sera travaillé sur fond et sol. C'est ce qui nous amène à considérer l’exploitation du foncier comme le point de départ de toute activité économique. Cette exploitation des sols est donc la condition préalable à toutes les activités économiques restantes. Mais maintenant, quand nous allons à l'autre côté de l'activité économique - je n'ai donc plus besoin d’expliquer aujourd'hui, cela ressort entièrement des conférences précédentes qu’aussi de telles choses, où quelqu’un amène en état qu’on se presse autour, qu’aussi cela intervient dans le mouvement des valeurs -,  comment nous devrons nous comporter si nous voulons rechercher ce qui se laisse en fait comparer à quelque chose ainsi avec l'autre ? Donc, si, ma foi, nous devions considérer "nature par travail" comme la valeur qui se déplace/se meut d'un côté à l'autre, ou n'importe quelle fonction, comme je l'ai dit au début, oui, nous devrions trouver quelque chose de comparable en elle. Comparer l'esprit à la nature ne fonctionnera sans doute pas ; car là vous ne trouverez guère de point de comparaison, et tout particulièrement pas par des réflexions d’économie de peuple, déjà pour la raison que là quelque chose d'extraordinairement subjectif s'introduit/y flue.
07
Pensez à une simple économie villageoise qui, ma foi, est fermée sur elle-même/en soi. On pourrait certainement faire l'expérience de telles choses, du moins en partie. Une telle consistera en ce qui sera produit - disons, nous nous pensons même écartés du marché et de la ville - par les agriculteurs, par les travailleurs du sol/cultivateurs, par des exploitations individuelles qui habillent les gens et ainsi de suite, par certaines autres exploitations individuelles, pour l’essentiel pas vraiment des prolétaires particuliers - ils ne seront encore pas du tout là, mais dans ce genre de pensée nous ne devrons y prêter attention pour le moment, car ce qui est pris en considération pour eux pourra nous venir dans le cadre des futurs prolongements. Alors, dans cette économie villageoise, il y aura l'enseignant, le prêtre, ou quelques enseignants, quelques prêtres ; si nous avons une pure économie villageoise, ils devront vivre de ce que les autres leur donnent du leur. Et ce qui se développe de vie libre de l’esprit devra essentiellement se jouer entre les pasteurs et les enseignants - peut-être que l'administrateur municipal s’ajoutera encore - mais là, entre ces gens, se jouera la vie libre de l’esprit. Et nous devrons nous demander : comment en arrivons-nous réellement à une évaluation/valorisation dans ce cycle économique simple ?
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Il n'y aura pas beaucoup d'autre vie libre de l’esprit. On ne peut pas bien se représenter que là, un romancier naisse d'un professeur ou d'un prêtre ; car si l'économie du village est fermée sur soi, alors il pourra à peine vendre beaucoup. On pourrait donc compter sur ce qu'un romancier puisse gagner quoi que ce soit s'il était capable d’amener en même temps aux agriculteurs, aux tailleurs et aux cordonniers une curiosité particulière pour ses romans. Il serait en effet en mesure de mettre aussitôt sur pied une petite industrie, n'est-ce pas ? Ce serait extrêmement coûteux. Mais de toute façon, nous ne pouvons pas nous représenter qu'elle serait là sans plus attendre dans cette petite économie villageoise. Nous voyons donc que la vie libre de l’esprit doit attendre certaines conditions. Mais nous pouvons peut-être nous représenter comment en fait maintenant parce qu'il y a des prêtres, des enseignants et un administrateur municipal peut venir en l’état la valorisation ce que fournissent ces travailleurs de l’esprit – car ils sont donc des travailleurs de l’esprit au sens d’économie de peuple.
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Quelle est la condition préalable pour que ces travailleurs spirituels puissent vivre dans le village ? La condition préalable est que les gens envoient leurs enfants à l'école et qu'ils aient un besoin religieux. Les besoins spirituels sont la condition de base. Sans eux, même ces travailleurs spirituels ne seraient pas là du tout. Et maintenant, nous devons nous demander comment ces travailleurs de l’esprit, pour leur part, évalueront leurs produits, disons les discours en chaire - parce que dans le sens de l’économie de peuple, ceux-ci sont aussi à comprendre selon l’économie  de peuple - et les leçons de classe, comment les évalueront-ils dans le sens de l’économie de peuple ? Comment cela se valorisera-t-il selon l’économie de peuple dans l'ensemble de la circulation ? C'est une question fondamentale.
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Oui, comment cela se valorise, nous pouvons y arriver seulement si nous nous montrons d'abord très clairs : que doivent faire les autres humains ? Ils doivent fournir un travail corporel. C'est par cela qu'ils suscitent des valeurs d’économie de peuple, qu'ils fournissent du travail corporel. S'il n'y avait aucun besoin de discours de chaire et de leçons de classe, alors les prêtres et les enseignants devraient aussi travailler corporellement, alors tout le monde travaillerait corporellement, et la vie de l’esprit serait absolument caduque. Nous n'aurions pas à parler d'une valorisation/évaluation des prestations spirituelles. Nous arrivons à cette évaluation quand nous regardons le fait que c'est précisément ce travail corporel des pasteurs et des enseignants qui devra être épargné ; car s'ils veulent fournir le travail qu'ils désirent, après tout, leur travail corporel doit leur être retiré. De sorte que vraiment quelque chose qui est maintenant au moins à saisir dans le sens général puisse vraiment être introduit dans le train de la pensée. Car supposons qu'il n'y ait besoin que d'un demi-sermon et d'une demi-leçon d'école - un demi-sermon par un pasteur et une demi-leçon par un enseignant – qu’est-ce qui devrait intervenir ? Puisqu'on ne peut pas employer la moitié d'un pasteur et la moitié d'un enseignant, le pasteur et l'enseignant devront passer un certain temps à travailler corporellement. Et l'évaluation qui devra intervenir pour ces deux dépendra donc de la quantité de travail corporel qu'ils pourront économiser/épargné. C'est ce qui sert de référence pour l'évaluation de leur travail. L'un donne/sacrifie le travail physique, l'autre l'épargne, et il évalue sa prestation spirituelle en fonction de ce qu'il épargne de travail corporel avec cette prestation spirituelle. Là, vous avez dans les deux différents champs de la vie économique, si nous réfléchissons la chose selon l’économie de peuple, que pour nous un discours en chaire doit aussi avoir une valeur économique, là nous avons ce qui nous indique comment celle-ci obtient la valeur d’économie de peuple. Elle l'obtient parce que du travail sera épargné, pendant que de l'autre côté, du travail doit être appliqué.
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Mais cela passe à travers toute la vie de l’esprit. Qu'est-ce que cela signifie dans le sens d’économie de peuple quand quelqu'un peint un tableau auquel il peint aussi pendant dix ans ma foi ? Cela signifie que le tableau reçoit pour lui par cela une valeur qu'il peut maintenant peindre à un tableau pendant dix ans. Mais il ne peut cela autrement qu’en épargnant le travail physique corporel pour dix ans. Le tableau devra devenir d’autant de valeur que le travail corporel fournit à/sur d'autres produits en dix ans. Et quand vous prenez vous-même des cas aussi compliqués, comme celui dont j'ai parlé aujourd'hui au début de l'heure, vous en obtenez cependant la même chose. Là où il s'agit de prestations spirituelles, nous obtenons partout l'autre concept quand nous voulons trouver le concept de valeur, le concept de travail épargné, le travail que l’on épargne.
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C'était la grande erreur des marxistes, qu'ils ont regardé toute la chose seulement du côté corporel et qui ont parlé de ce qu'on avait à voir du travail cristallisé dans le capital, un produit avec lequel du travail est lié. Quand on peint un tableau : l'esprit, qui le peint pendant dix ans, y est toutefois lié ; mais cela peuvent au plus calculer ceux qui croient que l'esprit serait du travail intérieur humain transposé. C'est n'importe quoi/un non-sens. Le spirituel ne se laisse pas sans plus comparer avec le naturel. Mais ici, il ne s’agit pas, quand j'exécute une prestation spirituelle, que n’importe comment un travail spirituel y soit stocké/sauvegardé. Le travail qui est sauvegardé n’est pas à appréhender selon l’économie de peuple. Il peut être très petit comme travail corporel. Et ce qui entre en considération comme travail corporel tombe sous l'autre concept du travail corporel. Ce qui donne/accorde de la valeur à la prestation, c'est le travail que je peux désormais épargner avec elle.
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Ainsi donc, d'un côté du processus d’économie de peuple, on obtient la force  créatrice de valeur par cel que du travail sera procuré, sera amené au produit, sera tourné vers le produit - le produit attire le travail. De l'autre côté, le produit irradie le travail, provoque le travail ; la valeur est là à l'origine, elle cause/provoque le travail.
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Mais par cela, nous sommes en situation - parce que nous avons maintenant là-dedans quelque chose de comparable, à savoir travail dans un cas et travail dans un autre cas – nous sommes en situation d’amener les choses en relation les unes avec les autres dans la réalité. Quand nous pouvons dire une des fois : la valeur est égale à "nature par/fois travail", v = n * t, ainsi tableau 11 nous devons dire dans l'autre cas : "esprit moins travail", v = e - t. C'est exactement orienté au contraire/opposé. Le travail corporel a seulement un sens quand celui qui veut l'insérer dans l'économie de peuple le déploie à partir de soi. Ce qui dans le spirituel entre en relation avec la prestation, c'est un travail que vous sera fait par l'autre - est donc en fait ce qui devra être inséré au processus d’économie de peuple dans le sens négatif.
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C'est très étrange : quand on suit l'histoire de la théorie d'économie de peuple, alors on trouve partout en fait les choses qui sont correctes, mais prises au fond seulement sur un domaine partiel. Vous avez certains professeurs d'économie de peuple qui sont justement absolument de l’avis : le travail donne/prête/décerne une valeur aux choses - l'école de Smith, l'école marxiste, et ainsi de suite. Mais vous avez aussi d'autres écoles qui ont une autre définition, qui à son tour est correcte pour un certain domaine, qui devient quelque chose au capital, au point de départ de la valeur par ce que cela épargne du travail. Les deux sont corrects. Seulement, l’un vaut pour tout ce qui est n’importe comment pendant avec la nature, avec fonds et sols ; l'autre vaut à tout ce qui est n’importe comment pendant avec l'esprit. Entre les deux extrêmes, repose maintenant un troisième. Nous pouvons dire : en fait, aucun de ces extrêmes n'est entièrement pur, mais seulement approximativement ; car, finalement, il y a déjà du travail spirituel, quand de deux cueilleurs de mûres - n'est ce pas, la cueillette de mûres reçoit aussi une valeur d’économie de peuple parce que les cueilleurs y vont et fournissent du travail -, quand de deux cueilleurs de mûres, un est peu malin et travaille dans des endroits où poussent peu de mûres ; alors ces mûres ont une valeur moindre, parce que la même quantité est payée aussi cher que l'autre, qui choisit une zone bien couverte de mûres et obtient donc plus. Donc nulle part la chose n’est disponible en culture pure. Déjà pour la cueillette de mûres, il y a un travail spirituel - on ne devrait pas l'appeler ainsi - car le travail de combinaison est créateur/formateur de valeur justement comme chez le collecteur d'autographes, du moins en réorganisant la formation de valeur.
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Ainsi que nous pouvons donc dire : c'est déjà ainsi que nous avons le travail dans une direction et aussi le travail dans l'autre. Mais par cela nous recevons la possibilité de comparer toutes les valeurs d’économie de peuple. Cette comparaison, cependant, le processus d’économie de peuple la fait justement lui-même. On peut seulement l’élever à la raison synthétique d'une certaine manière. Comme donc tout ce que je dis en ces jours, là-dedans consiste que certains processus instinctifs seront élevés à la raison synthétique.
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Donc, comme je l'ai dit, en culture pure, nous n'avons rien de tout cela. De l'autre côté, nous avons toujours, aussi quand le peintre combine tant de choses et par sa combinaison et par, ma foi, force clairvoyante, qui ne se laisse absolument saisir maintenant d'aucune façon sur le champ d’économie de peuple, quand il veut maintenant seulement créer une quelque chose, qui entre en considération dans l'économie de peuple, ainsi il doit aussi appliquer un petit bout de travail dessus. Son grand génie lui permet peut-être d'être un terrible fainéant, mais de temps en temps, il devra prendre le pinceau en main. Donc, un peu travail devra aussi être déployé par lui, comme même quelque force combinatoire lors de la cueillette de mûres. Nous ne pouvons pas saisir quantitativement les choses purement qui jouent dans la réalité, mais nous devons les saisir dans l'action/ce qui se passe. Et par cela nous pouvons en fait seulement les retenir avec nos concepts lorsque nous devenons conscients que ces concepts sont en perpétuel mouvement.
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Entre les deux, cependant, repose ce qui est à percevoir plus clairement, comment dans le fait, immédiatement dans l'exploitation, interagissent travail corporel et travail spirituel, où cela va et vient. J’aimerais dire : Comme dans une quelque machine, un contrôle/un pilotage va et vient ma foi, ainsi va et vient dans l'exploitation : le travail corporel va et travail spirituel revient. Et alors il s'agira justement de ce que dans le vrai se-travailler-en-vis-à-vis des deux côtés nous ayons ce qui joue maintenant comme troisième entre ces deux dedans le processus d’économie de peuple, c'est-à-dire, en d'autres termes : quand l’un doit justement travailler corporellement et que par sa faculté spirituelle de combinaison lui sera pour partie épargné le travail corporel, donc quand il fait les deux ensemble, ce qui est donc en fait toujours le cas réel. Mais ce cas réel, il s'approche une fois de plus de la première formule : v = n * t, et une fois de plus de la seconde formule : v = e - t. Ce qui est dans la seconde formule serait donc seulement rempli quand n’importe qui irait parmi les consommateurs, qui s’épargnerait du travail purement par du spirituel. Mais cela ne pourrait être que quelqu'un qui naîtrait sur Terre dans le contexte de l’âge adulte.
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Maintenant, vous pouvez en voir que c’est déjà possible d'examiner le processus d’économie de peuple de ce point de vue de l'évaluation de ce qui a puissance de nature d'un côté, et de ce qui a puissance d'esprit de l'autre côté. Et nous recevons alors la possibilité de nous dire : là où du positif et du négatif interagissent, là doit  en sortir un quelque état moyen. Le positif peut l'emporter et le négatif peut l'emporter. Supposons maintenant une fois la prédominance du positif. Dans le cas de l'économie villageoise, le positif l'emportera très certainement; car il ne sera certainement pas un grand intérêt pour plus que le travail spirituel le plus nécessaire dans cette économie donc ; mais plus la vie se complique, ou - comme on l'exprime d'une façon sentimentale - plus la culture progresse, plus la performance spirituelle est généralement valorisée, comme vous savez empiriquement. En d'autres termes, plus on économise/épargne de travail, plus un négatif va à l'encontre du positif. Pensez qu'en caractérisant les choses de cette façon, on s'empare en effet d'un processus réel. Il ne s'agit pas ici que du travail corporel soit utilisé/appliqué d'un côté et détruit quelque peu de l'autre - cela ne signifierait donc aucun processus réel au sens d’économie de peuple, mais pourrait tout au plus signifier un processus naturel -, mais il s’agit ici que tout travail corporel qui sera effectué apparaisse justement absolument formant de la valeur, que rien n’en soit détruit, que ce qui contrarie/travail contre, l'épargne de travail, que celle-ci œuvre seulement contre à la mesure de chiffres, donc influence la valeur du travail corporel juste à la mesure de nombres/chiffres. Mais en ce qu’on influence numériquement, nous arrivons absolument à avoir une possibilité d'exprimer ce qui se passe là en fait aussi réellement. Ainsi, les travailleurs corporels sont actifs, les humains spirituels sont actifs, et dans ce qui sera fourni, il s’agit une fois de travail positivement utilisé, l'autre fois d’un travail tel, qu’il signifie en fait une économie/épargne de travail. Par cela sera pour premier provoqué la valorisation/évaluation définitive.
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J’aimerais donc dire : la dénomination des choses est gagnée par cela et l'appréhension dans ce qui à mesure de nombre est justement rendue premièrement possible, par ce que la même chose provient de deux côtés et que seule l'évaluation sera modifiée. Ainsi, quand, comme je l'ai dit, la culture progresse, alors l'activité spirituelle gagne toujours plus de signification. Mais cela a pour effet qu'à partir de ce moment, le travail corporel a une force moindre dans l'évaluation. Donc, la force corporelle sera utilisée, doit même aussi être utilisée toujours plus dans le progresser. Au fur et à mesure que la culture progresse, la culture du sol doit également être rendue plus fertile. Plus devra être travaillé là dans le sens positif. Mais la force de l'évaluation, elle sera en fait enlevée/prise au travail corporel, mais ne peut lui être enlevée que lorsqu’au juge de ce travail corporel sera toujours plus appliqué le besoin après ce qui est à fournir spirituellement. Ainsi qu'ici à nouveau absolument un élément humain joue un rôle dans l'économie de peuple. Vous ne pouvez pas du tout contourner l'humain qui y joue ; mais cet humain qui y joue est quelque chose qui monte avec la progression de la vie de l’esprit comme une nécessité objective.
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Il est donc correct que tout d'abord, quand dans le village seront seulement le prêtre et le maître, alors il n'y aura pas beaucoup de vie de l’esprit ; mais supposons qu'il y ait deux villages : dans un village, le prêtre et le maître sont des humains très modérés. Eh bien, ça ira comme ça. Dans l'autre village, le prêtre ou l'enseignant ou les deux sont des gens excellents. Ils seront capables d'éveiller toutes sortes d'intérêts spirituels dans la génération suivante, et il se peut même qu'il leur appartienne de faire d'une personnalité spirituellement productrice la troisième résidente de leur alliance dans le village pour la génération suivante. Le spirituel a une force d'action à cet égard, qui à son tour affecte l'économie de peuple. Mais que signifie l'ensemble du processus ? L'ensemble du processus ne signifie donc au fond justement rien d'autre que : je ne peux pas dire que ce qui, dans une activité économique purement matérielle, a une valeur presque infiniment grande en tant que travail, c'est-à-dire en tant que force créatrice de valeur dans le travail, est de plus en plus dévalué par ce qui lui vient en vis-à-vis - je ne peux pas dire dévalorise, mais ce sera de plus en plus réduit en mesure de chiffres à une valeur moindre, de sorte que dans l'interaction entre ce qui est élaboration de ce qui est à mesure de sol et ce qui se passe du côté spirituel, que dans cette interaction, repose quelque chose qui, en un sens, se compense mutuellement selon l’économie de peuple. Et une certaine compensation sera unique et seule la chose correcte.
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Maintenant, là aussi, des circonstances à nouveau bien compliquées se présentent, car il peut absolument s’avérer qu'il y ait trop de producteurs spirituels quelque part, c'est-à-dire qu'œuvre justement en vis-à-vis une trop grande force épargnant le travail. Alors, nous en obtenons une valeur négative, alors les gens ne peuvent pas vivre tous ensemble s'ils ne se grignotent/s’épuisent pas les uns les autres. Ainsi que nous avons donc une certaine limite à cette compensation qui est disponible là. Mais cette limite est donnée en ce que pour chaque zone d’économie de peuple il y a simplement un rapport donné de bilan entre la production du sol d'un côté et la production spirituelle de l'autre côté.
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Et tant que ce problème n'aura pas été pris en compte dans la théorie de l'économie de peuple, comment la production des sols, au sens le plus large naturellement, est liée à la production spirituelle, tant que ce problème, qui n'a presque jamais été abordé, ne l'aura pas été très sérieusement, nous ne pourrons pas du tout avoir une théorie de l’économie de peuple qui réponde aux nécessités actuelles.
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La est déjà nécessaire que maintenant avant toutes choses seront fait des travaux tels qu'ils se fondent sur des données à partir desquelles on peut se convaincre de quelle manière, sans que la malhonnêteté et l'agitation n'aient d'effet, disons, un quelque domaine entre dans une mauvaise santé d’économie de peuple du fait qu'il y a trop d’actifs spirituellement. Et quelle force du continuer à se cultiver à une telle région dans laquelle cette limite, que je viens de mentionner, n'est pas encore atteinte. Car le progrès est seulement possible aussi longtemps dans un certain domaine que cette limite, qui est donnée par la compensation, n'est pas encore atteinte. Il s'agira là que d'abord soient recherchés les éléments qui sont encore disponibles aujourd'hui d'économies fermées - des parties sont donc disponibles partout, nous entrons lentement dans l'économie mondiale -, que les éléments soient recherchés, où des économies fermées sont encore là pour une région donnée, et que dans une certaine mesure soit recherché la prospérité d'ensemble pour le domaine, où relativement peu de poètes et de peintres et d'industriels malins, etc. vivent et où il reste beaucoup de choses agricoles ou autres liées aux sols, et que soient recherchées d'autres régions dans lesquelles le contraire est le cas. Ainsi nous devons élaborer là empiriquement à partir de ce que nous pouvons obtenir certaines lois qui résultent de l'élaboration théorique d'un équilibre entre l'agriculture, l'élaboration du paysage au sens large et l'efficacité spirituelle dans l'autre sens. Cela sera en fait nécessaire, que l'on enlève simplement pour un certain domaine les travailleurs moyens/médiants de l'esprit, qui ne falsifient pas tout de suite tout le bilan, et de l’autre côté les travailleurs physiques moyens/médiants, et que l'on équilibre/balance les choses afin de savoir/d'en recevoir comment l'un agit en compensant sur l'autre.
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Ici repose en effet un point qui est d’une très grande importance pour celui qui veut contribuer aujourd'hui à la poursuite de la théorie de l'économie de peuple, car c’est déjà en fait ainsi que ce problème, qui doit sous-tendre/reposer à la base de toute réflexion sur le prix et la valeur, sera à peine vu correctement aujourd'hui.
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J'ai déjà dit hier à certains d'entre vous que les gens dans la pensée d’économie de peuple se laissent toujours égarer de penser partiellement, de ne pas penser totalement. - Spengler a très certainement des aperçus entièrement excellents d’économie de peuple à la fin du deuxième volume de son 'Déclin de l'Occident', mais l'homme se gâte ses brillants aperçus en ne pouvant pas repenser ce qu'il oublie historiquement jusqu’à un certain degré dans l'économie actuelle de peuple. Il indique, dans un sens extraordinairement bon, que dans l'économie ancienne/antique, était encore prépondérante cette économie qui sort du sol, et comme aujourd'hui est prépondérante cette économie qui consiste à penser en argent, qui est donc en réalité un travail spirituel ; mais il ne voit pas que ce qu'il établit historiquement sont deux étapes de l'économie qui se tiennent aussi encore côte à côte aujourd’hui, qui ne se sont pas historiquement remplacées/relayées l'une l'autre, qui se sont encore côte à côte aujourd'hui, comme dans le plus avancé, est toujours dedans le primitif. Nous trouvons libres à l'extérieur, n'est-ce pas, les amibes qui rampent alentour, et nous trouvons les mêmes dans notre propre sang, dans les globules blancs. Ce qui a aussi toujours été présent dans la nature se tient aujourd'hui l’un à côté de l’autre – ainsi aussi dans l'économie de peuple. Les conditions les plus différentes se tiennent les unes à côté des autres. Parfois, c’est même ainsi qu'en ce qu’en rapport à ce qui est cultivé, disons, dans une économie cultivée, tout de suite le plus hautement cultivé revient en arrière au plus primitif, de sorte qu'on peut dire en fait : Les valeurs qui seront créées en vivant dans une haute culture retournent, d'une certaine manière, au troc, en ce que, dans une certaine mesure, ceux qui s’y créent leurs épargnes de travail s’échangent en fait réciproquement ces épargnes de travail dans certaines circonstances afin de satisfaire/exprimer/corresponde à un certain besoin entre eux. – Cela arrive absolument, de sorte que nous trouvons souvent à nouveau les tâches les plus primitives au plus haut niveau pour le plus haut.
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Je voulais insérer cela aujourd'hui afin que je puisse encore au moins vous donner une conclusion de fortune demain.