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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection c331  :

Conseils d'entreprise et socialisation / Betriebsräte und Sozialisierung




RASSEMBLEMENT DES COMITÉS DE TRAVAILLEURS DES GRANDES ENTREPRISES DE STUTTGART
Stuttgart, jeudi 8 mai 1919
 VERSAMMLUNG DER ARBEITERAUSSCHÜSSE DER GROSSEN BETRIEBE STUTTGARTS
Stuttgart, Donnerstag 8. Mai 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 331 025-052 (1989) 08/05/1919


Les éventuelles mises en évidence sont à usage interne, veuillez nous en excuser.

Original





Traducteur: FG v.01 - 02/2021 Éditeur: SITE

Paroles d’introduction de Rudolf Steiner

01

Einleitende Worte von Rudolf Steiner

Mes très chers présents ! Sous l’impression de ce que Monsieur le président vous a dit, je me représente que notre soirée pourrait de préférence se dérouler de manière à ce que les honorables présents posent des questions concrètes. De cette manière, nous atteindrons au mieux notre objectif, qui vient de vous être présenté. Il serait donc peut-être préférable que je vous envoie quelques éléments à l'avance pour vous donner un peu de contexte pour la discussion qui va suivre, qui devrait être, je crois, la chose principale aujourd'hui.

02

Meine sehr verehrten Anwesenden! Unter dem Eindruck dessen, was Ihnen der Herr Vorsitzende gesagt hat, stelle ich mir vor, daß sich heute unser Abend vorzugsweise so abspielen könnte, daß die verehrten Anwesenden konkrete Fragen stellen. Auf diese Weise werden wir am besten unseren Zweck, der Ihnen eben vorgetragen worden ist, erreichen. So wird es vielleicht am besten sein, wenn ich nur weniges vorausschicke, um Ihnen eine kleine Unterlage für die nachfolgende Diskussion, die, wie ich glaube, heute die Hauptsache sein sollte, zu geben.

Vous aurez donc, comme le président l'a présupposé, pris note de ce que j'ai dû faire des propositions, à partir de l'expérience de toute une vie, quant à un chemin de socialisation vraiment pratique, qui n'a pu être conclu que sous les bruyants faits d'aujourd'hui. J’aimerais seulement brièvement caractériser, dans une certaine mesure répéter, quelques-unes.

03

Sie werden ja, wie der Herr Vorsitzende vorausgesetzt hat, Kennt­nis genommen haben von dem, was ich aus einer lebenslangen Erfah­rung heraus an Vorschlägen für einen wirklich praktischen Weg zur Sozialisierung, die erst unter den laut sprechenden Tatsachen der Gegenwart zum Abschluß gekommen sind, machen mußte. Nur kurz möchte ich, gewissermaßen wiederholend, einiges charakterisieren.

Il s'agit de s'efforcer radicalement à l'avenir - et cela peut se faire beaucoup plus rapidement que beaucoup ne le croient - de réaliser ce que j'ai appelé dans un "appel" et dans mon livre la tri-articulation de l'organisme social. Cette tri-articulation conduirait à ce qu’à l'avenir, un organisme spirituel indépendant soit là qui s'administrerait lui-même et qui aurait pour tâche de cultiver la base de nature de l'humain, c'est-à-dire ses capacités individuelles, de la même manière que l'on doit cultiver sinon les bases naturelles dans la vie de l’économie. La seconde serait l'organisation qui a à entrer à la place de l'État actuel, l'organisation de droit proprement dite. En elle serait avant toute chose à réglementer/régler tout ce dont dépendent les rapports actuels de propriété et de possession, dont il s’agit donc lors d’une socialisation réelle, dans un prochain état souhaitable. D'un côté, on aurait donc tout d'abord - il viendra, bien sûr, énormément de choses à considérer au cours du temps - ce qui aurait à s’avancer à la place de l'État. Les rapports actuels de violence, de possession et de propriété devraient être transformés des rapports tels qu’ils seraient construits sur le droit, dans lesquelles tous les humains sont égaux. Et de l'autre côté, dans ce membre intermédiaire de l'organisme social, qui remplacerait l'État, serait réglementé tout ce qui englobe l’ensemble du domaine du droit du travail.

04

Es geht darum, daß in der Zukunft radikal das angestrebt wer­den muß — und es kann viel schneller angestrebt werden, als viele glauben —, was ich in einem «Aufruf» und in meinem Buch die Dreigliederung des sozialen Organismus genannt habe. Diese Drei­gliederung würde dazu führen, daß in der Zukunft ein eigenständi­ger geistiger Organismus da sein würde, der sich selbst verwaltet und der die Aufgabe hätte, die Naturgrundlage des Menschen, also seine individuellen Fähigkeiten, so zu pflegen, wie man sonst im Wirtschaftsleben die Naturgrundlagen pflegen muß. Das zweite würde die Organisation sein, die an die Stelle des gegenwärtigen Staates zu treten hat, die eigentliche Rechtsorganisation. In ihr würde zunächst vor allen Dingen alles das zu regeln sein, was die gegenwärtigen Besitz- und Eigentumsverhältnisse, auf die es ja bei der wirklichen Sozialisierung vor allen Dingen ankommt, in einen wünschenswerten nächsten Zustand überführt. Auf der einen Seite hätte man also zunächst das — es kommen natürlich unermeßlich viele Dinge im Laufe der Zeit in Betracht —, was an die Stelle des Staates zu treten hätte. Man würde also die gegen­wärtigen Gewalt-, Besitz- und Eigentumsverhältnisse überzuführen haben in solche Verhältnisse, die auf das Recht, in dem alle Men­schen gleich sind, gebaut sind. Und auf der anderen Seite würde in diesem, den Staat ersetzenden mittleren Glied des sozialen Or­ganismus alles das geregelt werden, was das gesamte Gebiet des Arbeitsrechtes umfaßt.

[01331026026198908051919 - Je vois donc toujours le droit du travail comme menacé, lorsqu'il devrait être réglé au sein du cycle de la vie économique elle-même. Ces dommages, qui avant toutes choses apparaissent dans le corps actuel de l'économie, sont en général faussement jugés. Je me suis donné beaucoup de peine, de ne pas me faire une image correspondant aux choses à partir de ce qui a été écrit sur elles - car en vérité bien peu est à en retenir - mais directement à partir de la vie. J’aimerais exposer ces choses aujourd'hui seulement brièvement, afin que nous puissions arriver aux questions concrètes. Je l'ai donc fondé exhaustivement dans mon livre : aussi longtemps que règne la croyance, que l'on veut régler ce que doit être le temps de travail, mesure et façon du travail, à l'intérieur même du corps de l'économie, aussi longtemps le travailleur ne peut arriver à son droit. Le travailleur doit déjà avoir son droit du travail pleinement réglé lorsqu'il se présente d'une manière ou d'une autre devant le directeur du travail. Alors seulement il est en situation, de passer un véritable contrat à la place de l'actuel contrat illusoire, le contrat salarial ou comment on veut encore l’appeler, qui n'est pas un contrat libre, par ce que le travailleur n'a pas derrière lui le droit du travail, qui seul le met en mesure, de conclure vraiment un contrat libre. Dans cet ordre de l'économie, le travailleur ne peut arriver à son droit, mais seulement par le démembrement de l'ensemble des rapports de droit de la vie de l'économie et leur transfert dans ce qui a à entrer à la place de l’État. - 01331026026198908051919]

05

Das Arbeitsrecht sehe ich immer dann gefährdet, wenn es innerhalb des Kreislaufes des Wirtschaftslebens selbst geregelt werden soll. Jene Schäden, die vor allen Dingen im heutigen Wirtschafts­körper auftreten, werden gewöhnlich falsch beurteilt. Ich habe mir viel Mühe gemacht, mir nicht aus dem, was über die Dinge ge­schrieben worden ist — denn daraus ist in Wahrheit sehr wenig zu entnehmen —, sondern gerade aus dem Leben heraus ein ent­sprechendes Bild zu machen. Ich möchte diese Dinge heute nur kurz referieren, damit wir zu konkreten Fragen kommen können. Ich habe es in meinem Buch ja ausführlich begründet: Solange der Glaube herrscht, daß man das, was Arbeitszeit, was Maß und Art der Arbeit sein muß, innerhalb des Wirtschaftskörpers selbst regeln will, so lange kann der Arbeiter nicht zu seinem Recht kommen. Der Arbeiter muß bereits sein Arbeitsrecht voll geregelt haben, wenn er dem Arbeitsleiter nur irgendwie gegenübertritt. Nur dann ist er in der Lage, einen wirklichen Vertrag zu setzen an die Stelle der heutigen Scheinverträge, des Lohnvertrages, oder wie man es nennen will, der kein freier Vertrag ist, weil der Arbeiter nicht das Arbeitsrecht hinter sich hat, das ihn erst in die Lage versetzt, einen wirklich freien Vertrag zu schließen. In dieser Wirtschaftsordnung kann der Arbeiter nicht zu seinem Recht kommen, sondern nur durch die Abgliederung der gesamten Rechtsverhältnisse vom Wirtschaftsleben und ihrer Überführung in das, was an die Stelle des Staates zu treten hat.

Comme troisième, l'organisme économique indépendant viendrait en considération. En lui, on n'aura plus à faire face à une quelconque dépendance du droit du travail par rapport à une quelconque conjoncture, formation des prix, et ainsi de suite, mais toutes les conséquences économiques, notamment toutes les formations de prix économiques ne se donneraient pas comme cause d’origine, mais comme un effet de ce qui est déjà fondé dans le droit du travail, ou mieux dit fondé dans le droit du travail lui-même. Le droit du travail sera à la vie économique quelque chose comme les conditions de la nature elle-même. Rien que par cela, vous créez une base solide pour la socialisation du cycle économique.

06

Als drittes käme der selbständige Wirtschaftsorganismus in Be­tracht. In ihm wird man es dann nicht mehr mit irgendeiner Abhängigkeit des Arbeitsrechts von einer wie auch immer gearte­ten Konjunktur, Preisbildung und so weiter zu tun haben, sondern alle wirtschaftlichen Konsequenzen, namentlich alle wirtschaftli­chen Preisbildungen werden sich nicht als Ursache ergeben, son­dern als Wirkung dessen, was im Arbeiterrecht schon oder besser gesagt im Arbeitsrecht selbst schon begründet ist. Das Arbeits­recht wird für das Wirtschaftsleben etwas sein wie die Naturbedin­gungen selber. Dadurch allein schaffen Sie eine gesunde Grundlage für die Sozialisierung des Wirtschaftskreislaufes.

Voyez-vous, cette façon de voir n'est donc véritablement aucune idéologique, aucune utopique, mais une telle qui est s’est donnée mon se-tenir dans le mouvement prolétarien - et elle est presque aussi vieille ou tout à fait aussi vieille que ma vie. Évidemment, on regarde ensuite dans le monde pour voir comment tout ce qui est mouvement social s'est réellement développé. Le mouvement social n'est vraiment pas d'aujourd'hui. C'est quelque chose d'assez ancien, même sous la forme dans laquelle il vit aujourd'hui. Au début, si l'on veut comprendre les choses par rapport au mouvement social actuel, on pense qu'il suffit de revenir au Manifeste communiste. Mais qui veut non seulement comprendre, mais saisir correctement les choses aujourd'hui, alors que nous nous trouvons à un si grand tournant, alors que nous ne sommes pas devant un petit, mais devant un grand compte, il doit en fait suivre à rebours la vie économique et les représentations que les humains se sont formés sur celle-là même déjà en des époques antérieures.

07

Sehen Sie, diese Anschauung ist ja wahrhaftig keine ideologische, keine utopistische, sondern eine solche, die sich mir aus meinem Darinnenstehen — und das ist ja fast so alt oder ganz so alt wie mein Leben — in der proletarischen Bewegung ergeben hat. Selbst­verständlich sieht man sich dann nachträglich in der Welt um, wie sich eigentlich alles das, was soziale Bewegung ist, entwickelt hat. Die soziale Bewegung ist ja wahrhaftig nicht von heute. Sie ist etwas, auch in der Gestalt, wie sie heute lebt, ziemlich Altes. Man meint ja zunächst, wenn man die Dinge bezüglich der heuti­gen sozialen Bewegung durchschauen will, nur zurückgehen zu müssen bis zum Kommunistischen Manifest. Aber wer die Dinge heute, wo wir an einer so gewaltigen Wende stehen, wo wir nicht vor einer kleinen Abrechnung, sondern vor einer großen Abrech­nung stehen, richtig anfassen, also anfassen, nicht nur verstehen will, der muß eigentlich das Wirtschaftsleben und die Vorstellun­gen, die sich die Menschen über dasselbe gebildet haben, schon in frühere Zeiten zurückverfolgen.

Car voyez-vous, il n'est véritablement pas indifférent qu'en 1826, par exemple, un humain comme Thünen, à une époque où la plupart des humains en Europe n'avaient pas encore pensé à quelque chose comme une question sociale, ait déjà prédit d'une certaine manière ce qui est alors arrivé comme une conséquence de notre catastrophe humaine. Thünen était donc un humain qui avait lui-même géré, mais pas selon les habitudes ordinaires, mais avec une pleine raison analytique et un rapport à la vie économique basés sur la réalité. Dès 1826, ce Thünen déclarait : "Si les humains ne décident pas de faire ce qui est nécessaire en relation sociale, alors l'Europe se dirige vers une terrible dévastation et une barbarie. -Cela on le savait donc déjà, mais ce n’étaient que peu qui parlaient ainsi. Cela a été formulé en 1826.

08

Denn sehen Sie, es ist wahrhaftig nicht gleichgültig, daß zum Beispiel im Jahre 1826 ein Mensch wie Thünen in einer Zeit, in der die meisten Menschen in Europa noch gar nicht an irgend etwas wie eine soziale Frage gedacht haben, schon in einer gewissen Weise das vorausgesagt hat, was als eine Folge unserer Weltkatastrophe dann eingetreten ist. Thünen war ja ein Mensch, der selbst gewirtschaftet hat, aber nicht nach den üblichen Gewohnheiten, sondern mit vollem Verstand und mit einem Verhältnis zum Wirtschaftsleben, das auf Wirklichkeit beruht. Dieser Thünen sagte schon 1826: Wenn sich die Menschen nicht entschließen, das zu tun, was in sozialer Beziehung notwendig ist, dann geht Europa einer furchtbaren Verheerung und Barbarei entgegen. — Das wußte man also schon, aber es waren nur wenige, die so sprachen. Dies wurde 1826 gesprochen.

Maintenant, au cours du XIXe siècle, des humains honnêtes et sincères se sont toujours donné de la peine avec ce que l'on appelle la question sociale, et j’aimerais accentuer encore une fois - cela n'a pas été ce qui a donné la mesure pour moi, mais quand même quelque chose qui jette en retours une lumière - que ceux qui considèrent objectivement ce qui est apparu chez certains comme la revendication du socialisme - hier a donc été parlé plus exactement là-dessus - pouvait seulement se dire le socialisme doit venir une fois. Le socialisme est une nécessité. Il doit venir, il viendra. Puis il a dû se dire que ce que les humains qui le pensent sincèrement avec le socialisme mettent en avant a une signification. Et, n'est-ce pas, quand on a participé à tous les choux des érudits d’économie nationale qui croyaient devoir réfuter Marx, on peut dire : les affirmations les plus importantes de Karl Marx ne sont pas à réfuter, elles sont tout à fait impossibles à réfuter. Mais si l'on se tourne alors vers d’autres côtés, naturellement pas vers les mercenaires et les serviteurs des capitalistes, mais vers ceux qui avaient une compréhension sociale, ainsi on trouve parmi eux aussi toujours de nouveau de tels qui, à partir de la réalité de la vie pratique, ont fait des objections contre le socialisme qui pourraient faire réfléchir. Il n'est pas inintéressant que dans la même année où le Manifeste communiste est sorti dans le monde, un livre ait paru de Bruno Hildebrand, un humain qui est honnête qui a mis en avant des choses importantes pour la réfutation du socialisme. Et tout de suite quand on se tient honnêtement sur le terrain du socialisme, alors certaines pensées étranges viennent quand on lit de telles choses.

09

Nun haben sich im Laufe des 19. Jahrhunderts immer wieder ehrliche, aufrichtige Menschen abgemüht mit dem, was man die soziale Frage nennt, und da möchte ich doch noch einmal betonen — das ist nicht für mich maßgebend gewesen, aber doch etwas, was ein Licht zurückwirft —, daß derjenige, der objektiv auf das eingeht, was auf seiten einiger als die Forderung des Sozialismus hervorgetreten ist — gestern ist ja genauer darüber gesprochen worden —, sich nur sagen konnte: Der Sozialismus muß einmal kommen. Sozialismus ist eine Notwendigkeit. Er muß kommen, er wird kommen. Der mußte sich dann auch sagen, daß das, was die Menschen, die es mit dem Sozialismus ehrlich meinen, vorbrin­gen, Bedeutung hat. Und, nicht wahr, wenn man mitgemacht hat all den Kohl der nationalökonomischen Gelehrten, die den Marx widerlegen zu müssen glaubten, so kann man sagen: Die wichtig­sten Behauptungen von Karl Marx sind nicht zu widerlegen, sind ganz unmöglich zu widerlegen. Aber wendet man sich dann zur anderen Seite hin, natürlich nicht zu den Söldlingen und Dienern der Kapitalisten, sondern zu denjenigen, die soziales Verständnis hatten, so findet man unter denen auch immer wieder solche, die aus der Wirklichkeit des praktischen Lebens heraus Einwendungen gegen den Sozialismus machten, die einen schon nachdenklich stimmen konnten. Es ist nicht uninteressant, daß in demselben Jahr, in dem das Kommunistische Manifest in die Welt hinausge­gangen ist, ein Buch erschienen ist von Bruno Hildebrand, einem Menschen, der ehrlich ist und der gewichtige Dinge zur Widerle­gung des Sozialismus vorgebracht hat. Und gerade wenn man ehrlich auf dem Boden des Sozialismus steht, dann kommen einem gewisse merkwürdige Gedanken, wenn man solche Dinge liest.

Je ne veux pas accorder de valeur à ce que telle ou telle personne des milieux bourgeois a dit, c'est donc le plus souvent Kohl, mais quand on a devant soi quelque chose comme la présentation de Bruno Hildebrand, on en vient à se dire : d'un côté, on ne peut pas rien objecter au socialisme, il doit venir. Mais les objections que des gens comme Hildebrand ont, elles sont extrêmement difficiles à réfuter. Car Hildebrand ne fait pas ses objections par aversion pour le socialisme, mais au vu du socialisme tel qu'il l'a connu en 1848 - et aujourd'hui la même chose vaudrait pour Hildebrand, au moins jusqu'en 1914 - il s'est contenté d'exprimer ses doutes. Il s’est représenté que si le socialisme en à l'ancien style était introduit, ce ne seraient pas les bourgeois qui de n’importe comment viendraient sous les roues, mais que ceux qui voulaient le socialisme n'obtiendraient finalement rien. Dans un certain sens, des humains tels que Hildebrand ont déjà prévu ce qui pourrait arriver lorsque tout de suite de telles gens des cercles du parti socialiste arrivaient en haut, d'où ne peut surgir ce que veut tout de suite la grande masse du prolétariat.

10

Ich will nicht Wert legen darauf, was dieser oder jener andere aus den bürgerlichen Kreisen gesprochen hat, das ist ja zumeist Kohl, aber wenn man so etwas wie die Darstellung von Bruno Hildebrand vor sich hat, kommt man doch dazu, sich zu sagen: Auf der einen Seite kann man gegen den Sozialismus nichts ein­wenden, der muß kommen. Jedoch die Bedenken, die solche Leute wie Hildebrand haben, die sind außerordentlich schwer zu widerle­gen. Denn Hildebrand macht seine Einwendungen nicht aus einer Abneigung gegen den Sozialismus, sondern er hat, angesichts des Sozialismus, so wie er ihn kannte im Jahre 1848 — und heute würde für Hildebrand dasselbe gelten, wenigstens bis 1914 —, ledig­lich seine Bedenken geäußert. Er hat sich vorgestellt, daß, wenn der Sozialismus im alten Stile eingeführt wird, nicht die Bürgerli­chen irgendwie unter die Räder kommen, sondern diejenigen, die den Sozialismus wollen, letztlich nichts erreichen werden. In ge­wissem Sinne sahen solche Menschen wie Hildebrand schon vor­aus, was da kommen kann, wenn gerade solche Leute aus den Kreisen der sozialistischen Partei nach oben kommen, aus denen heraus dasjenige, was gerade die große Masse des Proletariats will, nicht entstehen kann.

Vous voyez, il y a bien sûr les étagements les plus divers d’avis. Et si l'on va là bien honnêtement à l’ouvrage, ainsi on doit se dire : oui, c'est un manque de nos pensées humaines actuelles, que nous ne sommes pas en mesure de trouver quelque chose qui ne soit pas purement inventé, car les programmes socialistes sont malgré tout ce qui est aussi diversement aussi inventé. Aujourd'hui, nous avons besoin de quelque chose qui n'est pas inventé.

11

Sehen Sie, dazu gibt es natürlich die verschiedensten Abstufun­gen von Ansichten. Und wenn man da nun ganz ehrlich zu Werke geht, so muß man sich sagen: Ja, das ist überhaupt ein Mangel unserer jetzigen menschlichen Gedanken, daß wir nicht dazu in der Lage sind, etwas zu finden, was nicht bloß ausgedacht ist, denn sozialistische Programme sind trotz allem, was auch gesagt wird, vielfach bloß ausgedacht. Wir brauchen heute etwas, was nicht ausgedacht ist.

Maintenant, ce que je viens de vous dire justement jette en retours une sorte de lumière sur ce qui s'est donné à moi de la vie pratique. Quand je me fais une idée claire du développement de la pensée socialiste au XIXe siècle, et si je prends aussi en compte Hildebrand et les pensées révisionnistes au XIXe siècle, j'en arrive à ce qui suit : Si l'on veut réaliser le socialisme ainsi que l'on continue à gérer sous l'hypnose de l'État unitaire que donc on prolonge seulement l'État unitaire davantage vers l'ombrage économique, tout de suite pour les larges masses, tous les dommages prévus par Hildebrand se produiront. Cela signifie que nous avons besoin d'un socialisme qui se réalise ainsi que ces choses ne se produisent pas. Il n’est donc pas permis que dans l'organisme social, dans l'organisme économique, n’est donc pas contenu ce qui conduit à de tels doutes. Et je me disais : là vaut tout de suite cette tripartition, parce que j'enlève la vie de l’esprit d'un côté et la vie de droit de l'autre, ce par quoi est créé un organisme économique qui ne peut plus susciter les doutes, parce qu'une socialisation généreuse peut être conduite dans l'organisme triparti. Vous le verrez dans toutes les questions spéciales, en particulier lorsque nous aborderons alors les questions les plus concrètes.

12

Nun wirft das, was ich Ihnen eben jetzt gesagt habe, eine Art Licht zurück auf das, was sich mir aus dem praktischen Leben ergeben hat. Wenn ich mir die Entwicklung der sozialistischen Gedanken im 19. Jahrhundert verdeutliche und auch Hildebrand sowie die revisionistischen Gedanken im 19. Jahrhundert berück­sichtige, dann komme ich zu folgendem: Wenn man den Sozialis­mus so durchführen will, daß man unter der Hypnose des Einheitsstaates weiterwirtschaftet, daß man also nur den Einheitsstaat mehr nach der wirtschaftlichen Schattierung hin verlängert, werden gerade für die breiten Massen alle die Schäden eintreten, die Hilde­brand vorausgesehen hat. Das heißt, wir brauchen einen Sozialis­mus, der sich so verwirklicht, daß diese Dinge nicht eintreten. Es darf also in dem sozialen Organismus, in dem Wirtschaftsorga­nismus das nicht enthalten sein, was zu solchen Bedenken führt. Und da sagte ich mir: Da gilt gerade diese Dreiteilung, denn ich nehme auf der einen Seite das Geistesleben und auf der anderen das Rechtsleben heraus, wodurch ein Wirtschaftsorganismus ge­schaffen wird, der nicht mehr die Bedenken erregen kann, weil eine großzügige Sozialisierung in dem dreigeteilten Organismus durchgeführt werden kann. Das werden Sie in allen speziellen Fragen sehen, insbesondere, wenn wir dann auf die konkretesten Fragen eingehen.

Prenons comme une question devenant aujourd’hui actuelle, sur laquelle j’espère nous irons plus près ensuite, la question des conseils d'entreprise. Voyez-vous, mes propositions sont pensées à partir de la réalité et à cause de cela pas un programme tout fait, mais quelque chose à quoi il faudrait s’attaquer et qui doit émerger progressivement, pas lentement, mais peut-être aussi rapidement, comme le temps le rendra nécessaire. C'est à travers ce que j'ai essayé de présenter comme une impulsion tri-articulée pour une véritable socialisation que la possibilité de faire de réels progrès se présentera.

13

Nehmen wir als eine heute aktuell werdende Frage, von der ich hoffe, daß wir nachher darauf näher eingehen werden, die Frage der Betriebsräte. Sehen Sie, meine Vorschläge sind aus der Wirklichkeit heraus gedacht und daher nicht ein fertiges Pro­gramm, sondern etwas, was in Angriff genommen werden soll und was nach und nach, nicht langsam, sondern eben vielleicht auch schnell nach und nach, das werden die Zeitverhältnisse not­wendig machen, entstehen soll. Es entsteht durch das, was ich als dreigliedrigen Impuls für eine wirkliche Sozialisierung hinzustellen versuchte, die Möglichkeit, wirklich vorwärtszukommen.

La question des comités d'entreprise - qui, je l'espère, sera abordée en détail plus tard – est réellement disponible aujourd'hui, et on peut partir de chaque point de la réalité pour réaliser ce qui est exposé dans mon livre. Celui qui pensent dans le vieux style socialiste, par exemple, se pense ces conseils d'entreprise avant tout chose ainsi qu’ils seront - cela m'a été dit – plus ou moins introduits par la loi, c'est-à-dire qu'il se pense les conseils d'entreprise comme une institution de l'État. Maintenant je suis une fois plus de l'avis que s’ils sont introduits ainsi, ils seront très certainement la cinquième roue du carrosse. Il est seulement possible que l’on crée des conseils d'entreprise qu'à partir de la vie économique elle-même.

14

Die Frage der Betriebsräte — ich hoffe, daß sie nachher einge­hend besprochen wird — ist heute ja real vorhanden, und von jedem Punkte der Wirklichkeit kann man heute praktisch ausge­hen, um das zu verwirklichen, was in meinem Buch ausgeführt ist. Diese Betriebsräte denkt sich zum Beispiel derjenige, der im alten Stil sozialistisch denkt, vor allen Dingen so — mir ist das gesagt worden —, daß sie mehr oder weniger gesetzlich eingeführt werden, das heißt, er denkt sich die Betriebsräte als Staatsinstitu­tion. Nun bin ich einmal mehr der Ansicht, daß, wenn sie so eingeführt werden, sie ganz sicher das fünfte Rad am Wagen sein werden. Es ist nur möglich, daß man die Betriebsräte aus dem Wirtschaftsleben selbst heraus schafft.

Je l'exprimais récemment comme ça l'autre jour : qu’on laisse les conseils d'entreprise se mettre en place, et qu’on ne s’immisce pas dans leur création par des lois ! Ils devraient tout d’abord être là, ils devraient en premier naître dans les entreprises particulières, mais ils doivent particulièrement pour la période de transition se créer une position telle, qu'ils soient complètement indépendants des chefs et directeurs d'usine. Ils doivent, évidemment, avoir une position indépendante.

15

Ich sprach das neulich so aus: Lasse man die Betriebsräte entste­hen, und patze man nicht in ihre Entstehung hinein durch Gesetze über dieselben! Sie sollen zuerst da sein, sie sollen zuerst in den einzelnen Betrieben entstehen, aber sie müssen sich besonders für die Übergangszeit unbedingt eine solche Stellung schaffen, daß sie gegenüber den bisherigen Chefs und Betriebsleitern ganz unabhän­gig sind. Sie müssen selbstverständlich eine unabhängige Stellung haben.

Alors, le pas suivant sera que lors de la constitution des entreprises soit aujourd’hui principalement pris égard que sur les territoires économiques venant en considération, ils forment une collectivité propre. [04331031032198908051919 - Car qui aujourd'hui saisit encore la socialisation ainsi qu'on ne veut socialiser que l'entreprise particulière, il verrait très bientôt dans quel point de vue curieux nous nous tiendrions dans cinq ans par simplement la socialisation d'entreprises particulières. Socialiserions-nous purement les entreprises particulières ainsi nous arriverions à l'individualisme le plus grossier des entreprises particulières, et les travailleurs devraient être les moins contents. Il se présenterait une telle inégalité entre les travailleurs en rapport aux revenus que ce serait insupportable. On peut socialiser seulement quand on socialise tout le corps social comme tel, à partir d'une certaine taille.

16

Dann wird der nächste Schritt sein, daß schon bei der Konsti­tuierung der Betriebe heute hauptsächlich darauf Rücksicht genom­men wird, daß sie über die in Betracht kommenden Wirtschaftster­ritorien hin eine eigene Körperschaft bilden. Denn wer heute noch die Sozialisierung so auffaßt, daß man nur die einzelnen Betriebe sozialisieren will, der würde sehr bald sehen, auf welch kuriosem Standpunkt wir durch die Sozialisierung lediglich einzelner Betrie­be in fünf Jahren stehen würden. Würden wir bloß die einzelnen Betriebe sozialisieren, so kämen wir zum wüstesten Individualis­mus der einzelnen Betriebe, und die Unzufriedensten müßten die Arbeiter sein. Es würde eine solche Ungleichheit unter den Arbei­tern in bezug auf das Einkommen eintreten, daß es unerträglich wäre. Sozialisieren kann man nämlich nur, wenn man den ganzen Wirtschaftskörper, von einer gewissen Größe an, als solchen sozia­lisiert.

Donc il s'agit premièrement de ce qu'avant toutes choses se constituent des conseils d'entreprise sur un certain domaine pour certaines entreprises semblables. Des conseils d'entreprise par un acte très important de la socialisation d'ensemble, ainsi que pas seulement un lien sera créé entre les conseils d'entreprise d'entreprises de même genre, mais par-dessus toutes les entreprises. Alors peut se présenter progressivement une véritable socialisation de la vie de l'économie. - 04331031032198908051919] Alors seulement, les choses sont une bénédiction. Si par conséquent, est commencé à développer de la compréhension déjà lors de cette extraordinairement importante mise en place des conseils d'entreprise, ainsi on verra qu’on arrive sur une branche verte avec ce que pense la tripartition. Nous obtiendrons seulement quelque chose si n’est pas toléré que ce qui se substitue à l'État intervienne dans les fonctions des comités d'entreprise autrement qu'en faisant simplement référence au fait que l'État doit veiller à ce que les comités d'entreprise puissent fonctionner, tout comme il a naturellement à veiller à ce que je puisse aller un chemin sans être attaqué. Mais autrement que sinon l'État se place aux droits personnels des humains, il ne devrait pas se placer quelque peu avec n’importe quelles limitations des fonctions et ainsi de suite aux conseils d'entreprise. Les fonctions doivent découler de l'autoconstitution de la collectivité des conseils d'entreprise dans le corps économique. Cela seul mène à une branche verte. Avec cet exemple, je voulais vous montrer comment la tri-articulation est en fait pensée. Elle est pensée pratiquement, cela signifie que tout ce que nous avons à faire demain et après-demain peut seulement conduite à quelque chose que si c'est traité du point de vue de la tripartition. Les choses fonctionneront alors ensemble de la bonne manière.

17

Also, es handelt sich erstens darum, daß vor allen Dingen sich über ein gewisses Gebiet Betriebsräte für gewisse gleichartige Be­triebe konstituieren. Von den Betriebsräten geht ein sehr wichtiger Akt der Gesamtsozialisierung aus, so daß nicht nur ein Band geschaffen wird zwischen den Betriebsräten gleichartiger Betriebe, sondern über alle Betriebe hinüber. Dann kann eine wirkliche Sozialisierung des Wirtschaftslebens allmählich eintreten. Nur dann sind die Dinge zum Segen. Wenn also damit begonnen wird, Ver­ständnis zu entwickeln schon bei dieser außerordentlich wichtigen Einsetzung der Betriebsräte, so wird man sehen, daß man auf einen grünen Zweig kommt mit dem, was die Dreiteilung meint. Erreicht werden wird nur etwas, wenn man nicht dulden wird, daß in die Funktionen der Betriebsräte dasjenige, was an die Stelle des Staates tritt, in einer anderen Weise eingreift als bloß mit Bezug darauf, daß der Staat dafür einzutreten hat, daß die Be­triebsräte funktionieren können, so wie er natürlich dafür zu sor­gen hat, daß ich einen Weg gehen kann, ohne überfallen zu wer­den. Aber anders als sonst der Staat sich stellt zu den persönlichen Rechten der Menschen, soll er sich auch nicht stellen etwa mit irgendwelchen Begrenzungen der Funktionen und so weiter zu den Betriebsräten. Die Funktionen müssen hervorgehen aus der Selbstkonstitution der Betriebsräteschaft im Wirtschaftskörper. Das allein führt auf einen grünen Zweig. Mit diesem Beispiel wollte ich Ihnen zeigen, wie eigentlich die Dreigliederung gemeint ist. Sie ist praktisch gemeint, das heißt, daß alles, was wir morgen und übermorgen zu tun haben, nur zu etwas führen kann, wenn es unter dem Gesichtspunkt der Dreiteilung gehandhabt wird. Dann werden die Dinge in der richtigen Weise zusammenwirken.

Voyez-vous, ma proposition part de ce que le socialisme, après qu'il soit maintenant une fois là, ne peut pas être retiré de l'ordre du jour. Quiconque connaît les rapports aussi bien dans la vie économique, comme dans la politique, donc la vie de droit, et dans la vie de l’esprit, ne peut notamment plus se représenter, parce que c'est une représentation irréelle, que l’on introduise aujourd’hui le socialisme et alors il sera là demain. Non, au socialisme, une fois arrivé, devra être travaillé en permanence. Le socialisme devra toujours être manié à nouveau. C'est une quelque chose de tout à fait vivante. Nous devons tout de suite avoir des organisations telles qu’elles travaillent toujours de nouveau et à nouveau dans le sens du socialisme. Les humains avec leurs pensées ne suivent pas encore, ce qui sur ce domaine est la réalité de fait.

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Sehen Sie, mein Vorschlag geht davon aus, daß der Sozialismus, nachdem er nun einmal da ist, wiederum nicht von der Tagesord­nung abgesetzt werden kann. Wer die Verhältnisse sowohl im Wirtschaftsleben wie im politischen Leben, also im Rechtsleben, und im geistigen Leben kennt, der kann sich nämlich nicht mehr vorstellen, weil das eine unreale Vorstellung ist, daß man den Sozialismus heute einführt, und dann ist er morgen da. Nein, am Sozialismus wird, nachdem er einmal da ist, fortdauernd gearbeitet werden müssen. Der Sozialismus wird immer neu gehandhabt wer­den müssen. Er ist etwas ganz Lebendiges. Wir müssen gerade solche Organisationen haben, die immer wieder und wiederum im Sinne des Sozialismus arbeiten. Die Menschen kommen mit ihren Gedanken dem noch nicht nach, was auf diesem Gebiet tatsächlich Wirklichkeit ist.

Il y a déjà longtemps, un principe étrange est sorti d'une école d'économie de peuple/politique. Aujourd'hui, on le considère comme surmonté, mais il hante toujours encore les têtes des humains. C’étaient les physiocrates qui disaient qu'on avait besoin de ne prescrire aucune loi à la vie économique, car soit elle se développe elle-même ainsi que ces lois sont, alors on n’en a pas besoin, soit on lui prescrit d'autres lois qui ne correspondent pas au développement. Mais alors, on nuirait à la vie économique. Quand on le dites comme ça, cela semble absolument correcte, et pourtant c'est totalement faux, pour la raison que la vie économique n'est pas quelque chose qui reste stationnaire, donc reste comme c’était une fois. C'est un organisme, et comme un organisme naturel aussi devient toujours plus vieux et change, et son changement doit être reconnu comme une condition de la vie, ainsi cela doit aussi être pour la vie économique. Cela signifie que les lois doivent être là, mais elles doivent provenir de la vie économique elle-même. Ainsi cependant les impulsions doivent toujours être là qui contrecarrent les dommages à la vie économique qu'elle doit s'infliger à elle-même. Celui qui croit qu'il peut introduire le socialisme une fois, et puis qu’il est là, il ressemble à un humain qui dit : j'ai mangé hier, j'étais entièrement rassasié. Maintenant, je n'ai plus besoin de manger. - Vous devez, parce que l'organisme subit constamment certaines modifications, et parce qu’il est quelque chose de vivant, manger continuellement. Il en va de même pour ce que sont des mesures socialistes. Ils doivent continuellement socialiser, car l'organisme social est quelque chose de vivant. Et c'est aussi ce qui conduit à la nécessité de créer dès le départ des choses comme, par exemple, des conseils d'entreprise et bien d'autres choses encore.

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Vor langer Zeit schon ist aus einer volkswirtschaftlichen Schule ein merkwürdiger Satz hervorgegangen. Man betrachtet ihn heute als überwunden, aber in den Köpfen der Menschen spukt er immer noch herum. Es waren die Physiokraten, die sagten, daß man dem Wirtschaftsleben keine Gesetze vorzuschreiben brauche, denn ent­weder entwickelt es sich von selber so, wie diese Gesetze sind, dann braucht man sie nicht, oder man schreibt ihm andere Gesetze vor, die der Entwicklung nicht entsprechen. Dann aber würde man dem Wirtschaftsleben schaden. Es scheint das, wenn man es so sagt, absolut richtig zu sein und ist dennoch total falsch, näm­lich aus dem Grund, weil das Wirtschaftsleben nicht etwas ist, was stationär bleibt, also so bleibt, wie es einmal war. Es ist ein Organismus, und wie ein natürlicher Organismus auch immer älter wird und sich verändert und man seine Veränderung als Lebensbe­dingung anerkennen muß, so muß es beim Wirtschaftsleben auch sein. Das heißt, es müssen Gesetze dasein, aber sie müssen aus dem Wirtschaftsleben selber hervorgehen. So müssen die Impulse aber immerfort dasein, die den Schädigungen des Wirtschaftsle­bens, die es sich zufügen muß, entgegenwirken. Wer glaubt, daß er einmal den Sozialismus einführen kann, und dann ist er da, der gleicht einem Menschen, der sagt: Ich habe gestern gegessen, da war ich ganz satt. Nun brauche ich nichts mehr zu essen. — Sie müssen, weil der Organismus ständig gewisse Veränderungen durchmacht und weil er etwas Lebendiges ist, fortwährend essen. Und so ist es auch mit dem, was sozialistische Maßnahmen sind. Sie müssen fortwährend sozialisieren, weil der soziale Organismus etwas Lebendiges ist. Und das ist es auch, was zu der Notwendig­keit führt, daß wir aus dem Leben heraus gerade von Anfang an so etwas schaffen wie zum Beispiel Betriebsräte und vieles andere.

Voyez-vous, la plus grande erreur qui a été faite jusqu'à présent, c’est que les gens ont cru que la vie sociale était quelque chose comme la réplique d'un organisme fait de papier mâché. Ils se sont donc représentés que ce serait un mécanisme ; qui ne vit pas. Mais il vit, seulement les gens ont donné à l'organisme social ses lois telles qu’elles devraient valoir pour quelque chose qui est mort. Mais l'organisme a continué, et maintenant les humains s’étonnent quand viennent des révolutions. Ce qu’on doit continuellement améliorer s’entrechoque si ce n’est pas amélioré et éclate en révolutions. Les révolutions ont fait ceux qui ont été assez myopes pour ne pas reconnaître la vitalité de la vie sociale. Je ne pense pas ceux qui sont poussés à faire une chose ou une autre, mais ceux qui sont les dirigeants et qui ne comprennent pas la gestion de direction. C'est pourquoi c’est si important aujourd'hui que lorsque, tôt ou tard, l’appel survient vraiment récemment de mettre maintenant la main soi-même à ce qui devrait se passer que nous n'abordions pas la chose à nouveau avec des têtes vides, mais qu’on vienne avec des propositions constructives. Il ne suffit pas de dire que le pouvoir doit être acquis. C'est bien sûr correct, mais alors que pouvons-nous commencer avec ce pouvoir une fois que nous l'avons ? C'est ce que je voulais envoyer en premier lieu. J'espère maintenant que vos questions rendront la discussion très intense.

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Sehen Sie, der größte Fehler, der gemacht worden ist bisher, der ist der, daß die Leute geglaubt haben, das soziale Leben sei so etwas wie eine Nachbildung eines Organismus aus Pappmaché. Sie haben sich also vorgestellt, es sei ein Mechanismus; der lebt nicht. Aber er lebt, nur haben die Leute dem sozialen Organismus solche Gesetze gegeben, die für etwas gelten sollten, was tot ist. Der Organismus aber ging weiter, und nun wundern sich die Menschen, wenn Revolutionen kommen. Das, was man fortwäh­rend verbessern muß, schoppt sich zusammen, wenn es nicht verbessert wird, und bricht in Revolutionen aus. Die Revolutionen haben die gemacht, die kurzsichtig genug waren, die Lebendigkeit des sozialen Lebens nicht zu erkennen. Ich meine nicht diejenigen, die dazu gedrängt werden, das eine oder andere zu tun, sondern diejenigen, welche die Führenden sind und die Handhabung der Führung nicht verstehen. Deshalb ist es heute so wichtig, daß, wenn über kurz oder lang wirklich neuerdings der Ruf ergeht, nun selbst Hand anzulegen an das, was geschehen soll, daß man nicht wiederum mit leeren Köpfen an die Sache herantritt, sondern daß man mit konstruktiven Vorschlägen kommt. Damit ist es nicht getan, daß man sagt: Die Macht müsse man erwerben. Das ist freilich richtig, aber dann, was können wir, wenn wir die Macht haben, mit dieser Macht anfangen? Das wollte ich vorausschicken. Jetzt hoffe ich, daß die Diskussion durch Ihre Fragen eine sehr rege werden kann.

Discussion

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Diskussion

L'orateur Beierat déclare, entre autres choses : dans le cas de la socialisation, il faut aussi demander aux entrepreneurs, car la collectivité des travailleurs seule ne peut pas résoudre toutes les questions. Pour avoir une main, afin que les propriétaires jusqu’à présent puissent aider à la création des conseils d'entreprise, il est nécessaire que soit créée une base légale qui est la même pour tout l'Empire.

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Diskussionsredner Beierat führt unter anderem aus: Bei der Sozialisierung müssen auch die Unternehmer gefragt werden, denn die Arbeiterschaft kann nicht allein alle Fragen lösen. Um eine Handhabe zu haben, damit die bisherigen Besitzer die Betriebsräte schaffen helfen, ist es notwendig, daß eine gesetzliche Grundlage geschaffen wird, die für das ganze Reich gleich ist.

Rudolf Steiner : J’aimerais dire quelque chose à ce sujet dans un instant, car c'est peut-être en abordant les questions individuelles que nous pourrons le mieux progresser.

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Rudolf Steiner: Ich möchte dazu gleich einiges sagen, weil wir vielleicht am besten vorwärtskommen, indem wir auf die einzelnen Fragen eingehen.

Vous voyez, pris au fond, ce que l'honorable orateur précédent a justement dit ne contredit en fait pas ce que j'ai avancé, seulement je tentais...

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Sehen Sie, im Grunde genommen widerspricht der Sache nach dasjenige, was der verehrte Vorredner eben gesagt hat, dem, was ich vorgebracht habe, eigentlich nicht, nur versuchte ich die Sache...

Le sténographe n'a pas toujours enregistré le libellé des motions des différents participants au débat, et parfois seulement par fragments. Parfois, les textes qui ont été transmis sont des résumés des prises de paroles.


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Der Wortlaut der Voten einzelner Diskussionsteilnehmer wurde vom Stenografen nicht immer — und dann bisweilen auch nur bruchstückhaft — festgehalten. Manchmal handelt es sich bei den überlieferten Texten auch um sinngemäße Zusammenfassungen der Wort­meldungen.

...de saisir la chose non théoriquement, mais pratique ainsi que l'on puisse réellement atteindre un objectif. On devrait, si l'on veut obtenir quelque chose de pratique, ne pas trop se gâcher la chose en ne voulant pas prendre un départ concret quelque part. On doit toujours commencer quelque part à quelque chose de pratique, et après tout, avant de venir ici, il y avait une réunion en bas dans une petite salle où tous les comités d'entreprise qui existent déjà étaient réunis. Au moins un début a donc été fait. Il s'agirait seulement – naturellement, on peut penser ce qu’on veut sur ce début, on peut donc en faire un autre - que quelque chose de pratique sorte d'un tel début. À ce propos, je voudrais rappeler que j'ai aussi parlé hier du fait que pour la mise en œuvre pratique de la tri-articulation est évidemment nécessaire qu’apparaisse une sorte de gouvernement de liquidation. Je ne pense absolument pas qu’on peut décider aujourd'hui d'introduire la tri-articulation d'ici demain !

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...nicht theoretisch, sondern so praktisch anzufassen, daß wirklich zu einem Ziel zu kommen ist. Man sollte, wenn man etwas Prakti­sches erreichen will, sich nicht die Sache gar zu sehr dadurch verderben, daß man nicht irgendwo konkret den Anfang machen will. Irgendwo muß immer bei etwas Praktischem der Anfang schon gemacht werden, und es ist doch immerhin, bevor wir hierher gekommen sind, da unten in einem kleinen Zimmer eine Sitzung gewesen, wo lauter Betriebsräte, die schon vorhanden sind, versammelt waren. Also immerhin, ein Anfang ist gemacht. Es würde sich nur darum handeln — man kann natürlich über diesen Anfang denken, wie man will, man kann ja einen anderen machen —, daß von einem solchen Anfang etwas Praktisches ausgeht. Dabei will ich daran erinnern, daß ich auch gestern davon gesprochen habe, daß zur praktischen Durchführung der Dreigliederung selbst­verständlich zunächst notwendig ist, daß eine Art Liquidierungsre­gierung entsteht. Ich denke durchaus nicht, daß man heute be­schließen kann, bis morgen die Dreigliederung einzuführen!

Puisque nous vivons une fois dans les habitudes de pensée des humains qui jusqu'à présent peuvent seulement se représenter un gouvernement dans l'État unitaire, nous devons sous toutes circonstances, non parce que nous aimons un quelque gouvernement, mais parce que les humains ont jusqu'à présent vécu ensemble dans l'État, avoir un gouvernement pour les choses les plus diverses, mais dont je dois dire, contrairement à ce qu'a déclaré l'orateur précédent : si c’est un gouvernement ou un autre, ne m’est pas égal. Il s’agit donc pour moi qu’il s’agisse d’un gouvernement qui fasse des propositions dans le sens d'une véritable socialisation. Donc je n’éprouve pas comme une expression correcte : "Peu m'importe que ce soit un gouvernement ou un autre". Car tout de suite lorsqu'un gouvernement est là, laquelle devra se rendre compte qu'à l'avenir il a seulement à se placer sur le sol de droit et a à liquider la vie de l’esprit d'un côté et la vie économique de l'autre côté, alors, sous la forme d'un tel gouvernement de liquidation, l'autorité compétente sera là pour créer cette période de transition, et cela avec des mesures synthétiquement raisonnables. Celles-ci forment alors les fondations sur lesquelles peuvent être construits les conseils d'entreprise qui en fait, au lieu de maintes autres choses faites aujourd'hui par différents gouvernements, pourraient utiliser leur pouvoir pour inciter d'une manière ou d'une autre les entrepreneurs récalcitrants - pardonnez l'expression - à répondre à des pensées synthétiquement raisonnables de socialisation. Ce serait la tâche d'un gouvernement synthétiquement raisonnable dans une période de transition.

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Da wir nun einmal in den Denkgewohnheiten der Menschen leben, die sich bisher nur im Einheitsstaat eine Regierung vorstel­len konnten, müssen wir unter allen Umständen, nicht deshalb, weil wir irgendeine Regierung lieben, sondern weil die Menschen bisher zusammen im Staat gelebt haben, für die verschiedensten Dinge eine Regierung haben, von der ich, im Gegensatz zu dem, was der Vorredner ausgeführt hat, aber sagen muß: Ob es die eine oder die andere Regierung ist, ist mir nicht gleich. Also es kommt mir sehr darauf an, daß es sich um eine Regierung handelt, die im Sinne einer wirklichen Sozialisierung Vorschläge macht. Also das empfinde ich nicht als einen richtigen Ausspruch: «Es kommt mir nicht darauf an, ob es die eine oder andere Regierung ist.» Denn gerade wenn eine Regierung da ist, welche wird einse­hen müssen, daß sie sich zukünftig nur auf den Rechtsboden zu stellen hat und zu liquidieren hat einerseits das Geistesleben, ande­rerseits das Wirtschaftsleben, dann wird in Gestalt einer solchen Liquidierungsregierung die richtige Instanz dasein, um jene Über­gangszeit zu schaffen, und zwar mit vernünftigen Maßregeln. Diese bilden dann die Grundlagen, auf denen die Betriebsräte aufgebaut werden können, welche in der Tat, statt manch anderer Dinge, die heute von verschiedenen Regierungen getan werden, ihre Macht dazu verwenden könnten, die widerspenstigen Unternehmer — ver­zeihen Sie den Ausdruck — irgendwie zu veranlassen, auf vernünfti­ge Sozialisierungsgedanken einzugehen. Das würde in der Über­gangszeit die Aufgabe einer vernünftigen Regierung sein.

Ces fondations, qui doivent encore être créées aujourd'hui par le gouvernement de liquidation, pourraient déjà être là. Mais il faudrait que ce gouvernement de liquidation soit profondément imprégné de la prise de conscience que l'émergence d'une vie économique saine ne doit jamais être perturbée par les lois gouvernementales, afin que cette vie économique puisse réellement se construire d'elle-même. Il est donc nécessaire que le gouvernement de liquidation veille à ce que des conseils d'entreprise puissent voir le jour. Mais elle n’a pas la permission d’interférer dans toute leur constitution. Cela doit se passer de la collectivité des comités d'entreprise elle-même.

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Diese Grundlagen, die heute noch von der Liquidierungsregie­rung geschaffen werden müssen, die könnten schon dasein. Aber dabei müßte gerade diese Liquidierungsregierung durchaus durch­drungen sein von der Erkenntnis, daß durch Regierungsgesetze niemals die Entstehung eines gesunden Wirtschaftslebens gestört werden darf, damit dieses Wirtschaftsleben sich wirklich aus sich heraus aufbauen kann. Daher ist es notwendig, daß die Liquidie­rungsregierung dafür sorgt, daß Betriebsräte entstehen können. Sie darf sich aber nicht hineinmischen in deren ganze Konstituierung. Diese muß aus der Betriebsräteschaft selber heraus geschehen.

Le gouvernement n'a aucune autre tâche que de veiller à ce que les conseils d'entreprise puissent se constituer de leur territoire économique, c'est-à-dire de la nécessité économique. Ce sera la meilleure base quand le gouvernement veille à ce que les conseils d'entreprise puissent travailler convenablement. Les conseils d'entreprise peuvent se constituer parce que le gouvernement crée une base et qu'il ne veut pas régner sur eux.

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Die Regierung hat keine andere Aufgabe, als dafür zu sorgen, daß die Betriebsräte sich über ihre wirtschaftlichen Territorien hinaus, das heißt aus wirtschaftlichen Notwendigkeiten heraus, konstituieren können. Das wird die beste Grundlage sein, wenn die Regierung dafür sorgt, daß die Betriebsräte ordentlich arbeiten können. Die Betriebsräte können sich dadurch konstituieren, daß die Regierung eine Grundlage schafft und nicht über sie herrschen will.

Aujourd'hui, on ne connaît pas la véritable différence entre régner et gouverner, et on peut véritablement être très surpris qu'à travers les événements de novembre, les humains aient appris si peu de choses sur cette distinction. Il y a - cette distinction n'est pas de moi, mais celle de Karl Marx - une différence très considérable entre gouverner et régner. Et lorsqu'un gouvernement apprendra à gouverner et ne croit plus qu'il est seulement un gouvernement lorsqu'il peut régner, alors même ce que les masses les plus larges peuvent se représenter sous socialisation sera possible. Car un gouvernement ne doit pas régner à l'avenir, mais la large masse du peuple. Le gouvernement doit gouverner et apprendre comment on gouverne lorsqu’en fait la toute large masse du peuple règne. Les gens ne se sont pas encore déshabitués de se lier avec l’expression de régnant d’une seule personnalité ou collectivité/corps. C'est quelque chose qui doit complètement sortir des habitudes de pensée des gens. Lorsqu'on aborde un corps/une collectivité conçu dans le sens de la socialisation - et elle doit être conçue comme les conseils d'entreprise – là, la différence entre gouverner et régner doit entrer dans les têtes. Tout ce qui appartient aux pouvoirs des conseils d'entreprise doit être constitué à partir des larges masses, et gouverner ne consistera qu'à créer une base réelle, et non un document de lois, afin que la collectivité des conseils d'entreprise puisse se constituer librement, par pures nécessités économiques, à partir de la connaissance et de la perspicacité.

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Heute kennt man den eigentlichen Unterschied zwischen herr­schen und regieren nicht, und man kann eigentlich sehr verwundert sein darüber, daß durch die Novemberereignisse die Menschen bezüglich dieser Unterscheidung so wenig gelernt haben. Es gibt — diese Unterscheidung ist nicht von mir, sondern von Karl Marx — einen ganz beträchtlichen Unterschied zwischen regieren und herr­schen. Und wenn eine Regierung lernt zu regieren und nicht mehr glaubt, sie sei nur eine Regierung, wenn sie herrschen kann, dann wird selbst das möglich sein, was die breitesten Massen sich unter Sozialisierung vorstellen können. Denn herrschen muß in der Zukunft nicht eine Regierung, sondern die ganze breite Masse des Volkes. Die Regierung muß regieren und lernen, wie man regiert, wenn tatsächlich die ganze breite Masse des Volkes herrscht. Die Leute haben sich noch nicht abgewöhnt, mit dem Ausdruck Herrscher eine einzelne Persönlichkeit oder Körperschaft zu ver­binden. Das ist etwas, was gründlich aus den Denkgewohnheiten der Leute heraus muß. Bei der Inangriffnahme einer im Sozialisie­rungssinne gedachten Körperschaft — und sie muß so gedacht sein wie die Betriebsräte —, da muß vor allen Dingen der Unterschied zwischen regieren und herrschen in die Köpfe hinein. Aus der breiten Masse heraus muß sich alles das bilden, was zu den Befug­nissen der Betriebsräte gehört, und das Regieren wird nur darin bestehen, daß eine reale Grundlage, nicht eine Gesetzesunterlage geschaffen wird, damit sich die Betriebsräteschaft frei, rein aus wirtschaftlichen Notwendigkeiten, aus Erkenntnis und Einsicht bil­den kann.

Voyez-vous, c'est la particularité de mes propositions pour la tri-articulation, que je n’établis pas de programmes, mais que j'essaie de donner de telles suggestions à partir de la réalité, afin que quelque chose de synthétiquement raisonnable puisse naître. Je vous le dis ouvertement : c'est par cela que mes impulsions de tri-articulation diffèrent de toutes les restantes. Hier, il a été dit ici qu'elles ne contiendraient rien de nouveau. Elles contiennent quelque chose de fondamentalement nouveau. Les gens qui parlaient autrefois de socialisation et de n’importe quel renouveau étaient intelligents et savaient jusqu'au moindre détail ce quj devrait être fait. Je ne prétends pas être plus intelligent que les autres, mais je crois fermement que de telles conditions peuvent être créées pour que ceux qui savent quelque chose des choses puissent venir à leurs droits. Je ne veux pas montrer la voie à ce que les conseils d’entreprise devraient faire, mais sur comment ils peuvent se former. Alors ils reconnaîtront eux-mêmes ce qu'ils ont à faire. Je veux placer les gens à leur place de la manière correcte. Je ne prétends rien savoir de nouveau, mais je veux que le nouveau apparaisse.

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Sehen Sie, das ist das Eigentümliche meiner Vorschläge zur Dreigliederung, daß ich nicht Programme aufstelle, sondern daß ich versuche, aus der Wirklichkeit heraus solche Anregungen zu geben, damit etwas Vernünftiges entstehen kann. Ich sage Ihnen offen: Dadurch unterscheiden sich meine Impulse der Dreigliede­rung von allen übrigen. Gestern ist hier gesagt worden, sie enthiel­ten nichts Neues. Sie enthalten grundsätzlich Neues. Die Leute, die früher von Sozialisierung und überhaupt von irgendwelchen Erneuerungen gesprochen haben, die waren gescheit und wußten bis ins einzelne hinein, was getan werden soll. Ich bilde mir nicht ein, gescheiter zu sein als die anderen, aber ich glaube fest, daß solche Zustände herbeigeführt werden können, durch welche dieje­nigen, die etwas wissen von den Dingen, zu ihrem Recht kommen können. Ich will nicht den Weg zu dem zeigen, was die Betriebsräte tun sollen, sondern dazu, wie sie sich bilden können. Dann werden sie selbst erkennen, was sie zu tun haben. Ich will die Menschen in der richtigen Weise an ihren Platz stellen. Ich bilde mir nicht ein, etwas Neues zu wissen, aber ich will, daß das Neue entsteht.

Plusieurs participants à la discussion prennent la parole.

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Verschiedene Diskussionsteilnehmer ergreifen das Wort.

Rudolf Steiner : En rapport aux deux orateurs précédents, je constate avec une certaine satisfaction que je n'ai moi-même pas grand-chose à dire, car la discussion entre ces deux orateurs s'est déroulée de telle sorte que l'un a complètement complété l'autre et que ce qui doit être dit a déjà été expliqué. J’aimerais juste ajouter ce qui suit.

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Rudolf Steiner: Mit Bezug auf die beiden verehrten Vorredner ist es mir eine gewisse Befriedigung, festzustellen, daß ich ja selbst nur noch wenig zu sagen brauche, weil in erfreulicher Art die Diskussion zwischen diesen beiden Rednern so verlaufen ist, daß der eine den anderen vollständig ergänzt hat und das schon ausge­führt wurde, was eigentlich zu sagen ist. Ich möchte nur das Folgende dazufügen.

Si l'on soutient qu'il y aurait une différence entre diriger toute la pensée sur le chemin : comment obtenir le pouvoir de domination ? - Et l'autre type de pensée : que ferons-nous lorsque nous aurons conquis le pouvoir ? - Là, je dois dire que ce qui me vient toujours de nouveau, c'est ce qui a déjà joué un rôle si important dans les discussions des années 80. Au cours de ces années, j'ai eu l'occasion de discuter de nombreuses questions qui étaient déjà traitées sur le terrain socialiste, par exemple avec Adler à Vienne, qui est décédé récemment, et aussi avec Pernerstorfer, qui est également décédé l'année dernière. Et évidemment, ces penseurs socialistes de l'époque étaient encore plus proches des grandes impulsions socialistes qui émanaient de Marx et Engels. Ce n'était alors pas l'époque de l’ainsi nommé révisionnisme, duquel je crois qu’il a beaucoup gâché le développement du socialisme. J’aimerais là ne pas être mal compris, mais de mon côté, j'ai toujours trouvé que cette douce transition du socialisme réel vers une pensée bourgeoise un peu vague, qu'on appelait révisionnisme, que cela a en fait un tort terrible, pour la simple raison que certains sont si terriblement satisfaits quand ils peuvent dire : Nous voulons la chose pratique la plus proche, nous voulons réaliser quelque chose pour demain. - Ces personnes ne considèrent pas que ce qui est réalisé pour demain peut, dans certaines circonstances, miner tout le terrain pour après-demain. J'ai souvent dû objecter à Adler et Pernerstorfer que je reconnais tout ce qu'ils avancent comme critique de l'ordre social actuel, mais qu'il faut aussi avoir quelque chose à faire si cela devait arriver, ce qui, après tout, est ce que ces dirigeants socialistes eux-mêmes présupposent. - Ces dirigeants socialistes ont toujours prédit que l'ordre social actuel se démantèlerait, qu'il s'autodétruirait. - C'était un point de vue absolument correct. Et c'est pourquoi ces dirigeants socialistes ont toujours écarté tout ce qui pourrait être fait pour provoquer le remplacement de l'ordre actuel par un autre de manière violente. Ils étaient des socialistes de l’évolution au sens le plus éminent et ont dit : "Le démantèlement sera déjà réglé, puis ce sera le tour du prolétariat. - J'ai toujours été d'avis qu'il faut alors savoir précisément quand on le présuppose, ce que l'on fera ensuite.

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Wenn vorgebracht wird, es sei ein Unterschied vorhanden zwi­schen dem Richten aller Gedanken auf den Weg: Wie erringen wir die Macht der Herrschaft? — und der anderen Gedankenart: Was tun wir, wenn wir die Macht errungen haben? —, da muß ich sagen, da fällt mir immer wieder dasjenige ein, was schon in den Diskussionen der achtziger Jahre eine so starke Rolle gespielt hat. Ich habe in jenen Jahren Gelegenheit gehabt, manche Fragen, die damals schon auf sozialistischem Boden behandelt worden sind, zum Beispiel mit Adler in Wien, dem kürzlich Verstorbenen, und auch mit Pernerstorfer, der ebenfalls im letzten Jahr gestorben ist, zu besprechen. Und selbstverständlich, diese sozialistisch Denken­den von damals, sie standen den großen sozialistischen Impulsen, die von Marx und Engels ausgegangen sind, noch näher. Es war damals noch nicht die Zeit des sogenannten Revisionismus, von der ich glaube, daß sie hinsichtlich der Entwicklung des Sozialis­mus viel verdorben hat. Ich möchte da nicht mißverstanden wer­den, aber ich habe meinerseits immer gefunden, daß diese sanfte Überleitung des wirklichen Sozialismus in ein etwas unklares, bür­gerliches Denken, das man Revisionismus nannte, daß das eigent­lich furchtbar geschadet hat, aus dem einfachen Grunde, weil man­che Leute so schrecklich zufrieden sind, wenn sie sagen können: Wir wollen das nächstliegende Praktische, wir wollen etwas errei­chen für morgen. — Diese Leute bedenken nicht, daß das, was für morgen erreicht wird, unter Umständen allen Boden für das Übermorgen abgraben kann. Da mußte ich oftmals gegenüber Ad­ler und Pernerstorfer einwenden, ich erkenne alles das an, was sie als Kritik an der gegenwärtigen gesellschaftlichen Ordnung anführen, aber man müsse doch auch etwas haben, was man dann tun würde, wenn das eintritt, was ja schließlich diese sozialisti­schen Führer selbst voraussetzten. — Diese sozialistischen Führer sagten immer voraus: Diese gegenwärtige Gesellschaftsordnung baut sich selbst ab, sie vernichtet sich selbst. — Das war eine absolut richtige Anschauung. Und deshalb haben auch diese soziali­stischen Führer immer abgewinkt, wenn irgend etwas getan werden sollte, um in gewaltsamer Weise die Ablösung der gegenwärtigen Ordnung durch eine andere herbeizuführen. Sie waren im eminen­testen Sinne Entwicklungssozialisten und sagten: Der Abbau wird schon besorgt, dann kommt das Proletariat an die Reihe. — Ich war immer der Ansicht, daß man dann aber wissen müsse, gerade wenn man das voraussetzt, was man dann tun werde.

Ne sommes-nous pas en fait dans une situation différente aujourd'hui ? Après tout, les événements de novembre sont derrière nous, et vous pouvez être sûrs que les humains qui étaient dirigeants à l'époque s’étaient déjà représenté quelque chose comme les événements de novembre, mais maintenant ce n’était pas là, ce qui devait être fait de manière positive. Cela montre quand même que cela a une importance de ne pas purement courir toujours