triarticulation

Institut pour une tri-articulation sociale
(contenu spécifique au site français)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 contact   BLOG  impressum 
Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Goethe, la métamorphose et le banquier qui n'est pas un petit oiseau.

 Goethe, die Metamorphose und der Bankier, der kein kleiner Vogel ist.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 216 110-112 (1988) 30/09/1922

Original





Traducteur: FG v.01 - 12/05/2020 Éditeur: SITE

Goethe aurait pu dire quelque chose du genre : Quand on voit un humain qui voit un autre humain manger énormément et que lui-même n'a rien, eh bien, il devient pâle de jalousie. Une autre fois, on lui donne un bordel et il rougit. Oui, selon le même principe selon lequel cela s'appelle deux feuilles, on pourrait aussi dire : Ce sont deux humains ; une fois il est pâle, l'autre fois il est rouge, donc il y a deux humains. - Il n'y a justement aussi peu deux humains, que deux feuilles. C'est une feuille, une fois c'est celle-ci, une autre fois c'est celle-là. Ce n'est rien de particulièrement merveilleux pour Goethe, car finalement, l'humain peut aussi marcher d'un endroit à l'autre, et ce ne sont pas deux personnes différentes que vous voyez dans des endroits différents ! Bref, Goethe est arrivé à la conclusion que ce regard sur les choses côte à côte n'est pas une vérité mais une illusion, que ce serait une feuille, la verte ici et la rouge là.


Mais tout comme il a vu les différents organes à la plante, il a aussi regardé les différentes plantes. Prenons les choses ainsi : Nous avons là une sorte de plante. Elle va bien, elle peut former une racine correcte à partir de la graine, une tige, des feuilles correctes sur la tige, une fleur correcte, même des étamines, et les étamines à l'intérieur du pistil (voir le dessin). Goethe a dit : Les étamines sont aussi une feuille. - Il aurait pu dire : Oui, l'intellectualiste prétend que les pétales rouges sont si larges, les étamines sont aussi fines qu'un fil, seulement elles ont comme une cicatrice en haut. - Et pourtant, Goethe ne voyait dans le large pétale et dans l'étamine très étroite que les différentes formes d'une seule et même feuille. Il aurait également pu le dire à nouveau de manière métaphorique : N'avez-vous jamais vu un homme, une fois dans sa vie, être aussi mince qu'une verge, puis se séparer et devenir très gros ? Après tout, ce ne sont pas deux personnes.

– Donc pétales et étamines sont une chose, et comme je l'ai dit, qu'elles sont à des endroits différents ne fait aussi rien, et ce n'était aussi rien d'essentiel pour Goethe. L’humain qui ne peut pas courir aussi vite, ne peut pas être à deux endroits en même temps. Un banquier éduqué a dit une fois à Berlin alors qu'il était terriblement arnaqué de tous les côtés : Croyez-vous que je suis un petit oiseau qui peut être à deux endroits à la fois ? - Oui, cela l'humain ne le peut justement pas, mais ici, il s'agit de ce que justement le principe de la métamorphose, le montrer de l'unité dans la diversité, de l'unité dans la variété a été recherché par Goethe. Par cela, Goethe a alors amené le concept de la métamorphose dans la vie.

Goethe hätte etwa sagen können: Wenn wir einen Menschen sehen, der einen andern furchtbar viel essen sieht und er selbst hat nichts, nun, da wird er eben blaß vor Neid. Ein andermal gibt ihm einer einen Puff und da wird er rot. Ja, nach demselben Prinzip, nach dem man das hier zwei Blätter nennt, könnte man auch sagen: Das sind zwei
Menschen; das eine Mal ist er blaß, das andere Mal ist er rot, also sind es zwei Menschen. - Ebensowenig wie das zwei Menschen sind, ebensowenig sind das zwei Blätter. Es ist ein Blatt, das eine Mal ist es dieses, an einem andern Orte ist es jenes. Das ist ja auch nichts besonders Wunderbares für Goethe, denn schließlich kann der Mensch
auch von einem Ort zum andern laufen, und es sind doch nicht zwei verschiedene Menschen, die Sie an verschiedenen Orten sehen! Kurz, Goethe kam darauf, daß dieses Nebeneinanderbetrachten der Dinge keine Wahrheit, sondern eine Täuschung ist, daß dies ein Blatt wäre, das grüne hier und das rote dort.
Aber so wie er die verschiedenen Organe an der Pflanze sah, so sah er auch die verschiedenen Pflanzen an. Nehmen wir einmal die Sache so: Wir haben da irgendeine Pflanze. Sie hat es gut, sie kann aus dem Keim heraus eine ordentliche Wurzel bilden, einen Stengel, am Stengel ordentliche Blätter, eine ordentliche Blüte, sogar Staubgefäße und den Stempel in den Staubgefäßen drinnen (siehe Zeichnung). Goethe sagte: Die Staubgefäße sind auch nur dasselbe Blatt. - Er hätte sagen können: Ja, der Intellektualist behauptet, die roten Blumenblätter sind so breit, die Staubgefäße sind wie ein Faden so dünn, nur haben sie oben so eine Narbe. - Und dennoch sah Goethe im breiten Blumenblatt und im ganz schmalen Staubgefäß auch nur verschiedene    Gestaltungen ein und desselben Blattes. Er hätte auch wieder bildlich sagen können: Habt ihr nicht schon einmal gesehen, daß ein Mensch einmal in seinem Leben ganz schlank war wie eine Gerte, nachher auseinandergegangen und ganz dick geworden ist? Das sind ja auch nicht zwei Menschen. -Also Blumenblätter und Staubgefäße sind eins, und wie gesagt, daß sie an verschiedenen Stellen sind, macht auch nichts aus, und das war auch für Goethe nichts Wesentliches. Der Mensch, der nicht so schnell laufen kann, kann nicht gleichzeitig an zwei Orten sein. Ein gebildeter Bankier in Berlin sagte einmal, als er von allen Seiten furchtbar ankrakeelt wurde: Glauben Sie, daß ich ein Vöglein bin, das an zwei Orten zugleich sein kann? - Ja, das kann eben der Mensch nicht, sondern hier handelt es sich darum, daß eben das Prinzip der Metamorphose, das Zeigen der Einheit in der Vielheit, der Einheit in der Mannigfaltigkeit überall von Goethe gesucht worden ist. Dadurch hat dann Goethe den Begriff der Metamorphose ins Leben gebracht.