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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Note sur Gessel : le président du Conseil de banque de la Banque nationale suisse, protecteur des anthroposophes, serait contre l'argent libre...

 Anmerkung zu Gessel: Der Präsident des Bankrats der Schweizerischen Nationalbank, Beschützer der Anthroposophen, soll gegen das freie Geld sein ...

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 337b 330-330 (1999) 05/10/1920

Original





Traducteur: FG v.01 - 11/05/2020 Éditeur: SITE

Note concernant, page 148, un intervenant lors de la discussion de la première de séminaire des premiers cours universitaires anthroposophiques.
Werner Zimmermann, 1893-1982, écrivain et réformateur suisse. À l’origine, enseignant à l'école primaire, il a travaillé depuis 1920 pour un renouveau complet de la vie et de la société. Il était un partisan de l'argent libre et de la théorie de la terre libre de Silvio Gesell, partisan du végétarisme, de l'abstinence et du naturisme ainsi que de l'agriculture biologique, partisan de l'émancipation des femmes par une sexualité libérée, opposant à l'utilisation de l'énergie nucléaire. Zimmermann s'intéressait aussi à la spiritualité orientale. Il fut l'un des cofondateurs du mouvement nudiste suisse (1927) et du cercle économique "WIR" (1934), une organisation d'entraide qui existe encore aujourd'hui et qui a tenté de contrer la politique de déflation de l'État et donc la crise économique en émettant son propre argent, la "monnaie WIR". Freigeld- und Freilandtheorie von Silvio Gesell (Théorie de l'argent libre et de la terre libre parSilvio Gesell) : voir GA 337a, référence à la page 190 ; les idées de Gesell ont également trouvé leur chemin chez les anthroposophes, principalement sous forme de synthèse avec l'idée de  tri-articulation. Heinrich Nidecker, par exemple, a écrit dans l'introduction de son livre "Gesundung des sozialen Organismus nach den Vorschlägen von Rudolf Steiner und Silvio Gesell oder Dreigliederung und Freiwirtschaft" (Assainissement de l’organisme social d'après les propositions de Rudolf Steiner et Silvio Gesell ou tri-articulation et économie libre) (1926), écrit du vivant de Steiner : "Nous allons parler dans la suite du système de tri-articulation de Rudolf Steiner. Nous essaierons de mettre en évidence les idées qui sont proches ou même coïncident avec celles de Silvio Gesell en tant que représentant de la libre circulation économique." Et il en conclut : "Les demandes de terres libres, d'argent libre et de monnaie fixe ne sont pas du tout au centre des considérations de Steiner, mais elles y sont contenues ou en résultent". Mais tous les anthroposophes ne partageaient pas cette sympathie ; par exemple, le sociologue et proche collaborateur de Rudolf Steiner, Roman Boos, a fermement rejeté les idées de Silvio Gesell. Sceptiques, sinon hostiles, les économistes libres s'opposaient tout d'abord aux idées sociales de Rudolf Steiner. Ainsi cela a été dit dans l'organe de la Schweizer Freiland-Freigeld-Bundes (Fédération suisse pays libre-argent libre), dans le « Freistatt (Lieu d'asile) » le 15 janvier 1921 (5e année N° 1) sur le thème de " Dr Steiner et l'argent libre " : " Dans le < Pays suisse > /< la Suisse >, Silvio Gesell a aussi été cité avec les anthroposophes de Dornach et dit que [ce] que le Dr Steiner disait de bon et de juste sur les questions d'économie de peuple, il l'avait repris de Gesell et d'autres. Cela nous réjouira toujours sincèrement quand quelqu'un apprend chez Gesell, parce que l'argent libre nous le tenons pour un moyen d'échange moderne, extrêmement puissant qui ne fait jamais de grève et apporte des avantages à tous les travaillants. C'est un outil que nous aimerions mettre d'autant plus tôt, d'autant plus volontiers,à disposition de l'économie d'aujourd'hui bousillée par l'argent, et il nous est complètement indifférent, qui préconise la mise en place, parce que son effet reste le même dans les mains de Suisses ou de Souabes, de théosophes ou de chrétiens, tout comme donc l'argent d'aujourd'hui, laisse disparaître les différences entre les chrétiens, Turcs, Juifs ou païens dans l'économie nationale. Nous craignons tout de même, que pourrait être rendu impossible de se positionner pour l'argent libre par les anthroposophes de Dornach, par leurs bienfaiteurs, principalement par M. Hirter, le président du Conseil de banque de la Banque nationale suisse. Le livre du Dr Steiner « Les points clés de la question sociale » est donc si confus, si plein de contradictions et peu clair qu'il reste tout à fait incompréhensible. Cela doit rendre encore plus pensif lorsqu'à notre membre de fédération Werner Zimmermann, après une conférence à Dornach sur la formation des prix, la parole a été tout simplement retirée dans la discussion, alors qu'il s'avérait être un partisan de l'argent libre. Il est évident que nous blâmons uniquement la position des anthroposophes aux revenus du travail et aux revenus dépourvus de travail
(NDT : lors de ma première traduction j'avais pensé : "peut-être du chômage", mais par recoupement à d'autres passages je pencherais aujourd'hui pour ceux qui proviennent de rentes. C'est donc toute la question du rapport des revenus du travail à ceux du capital dont il est question ici. Et probablement bien qu'il ne saurait y en avoir en rapport au capital. )  et avec cela nous ne voulons pas porter un jugement de valeur sur le reste de leurs doctrines».

148 Werner Zimmermann, 1893-1982, Schriftsteller und Lebensreformer aus der  Schweiz. Ursprünglich Primarlehrer, arbeitete er seit 1920 für eine umfassende  Lebens- und Gesellschaftserneuerung. Er war Anhänger der Freigeld- und Frei- landtheorie von Silvio Gesell, Befürworter des Vegetarismus, der Abstinenz und  des Naturismus sowie des biologischen Landbaus, Befürworter der Fraueneman-zipation durch eine befreite Sexualität, Gegner der Nutzung der Kernenergie.  Zimmermann interessierte sich auch für östliche Spiritualität. Er gehörte zu den  Mitbegründern der schweizerischen FKK-Bewegung (1927) und des Wirtschafts- ringes «WIR» (1934), einer heute noch bestehenden Selbsthilfeorganisation, die  durch Herausgabe eigenen Geldes, des «WIR-Geldes», der staatlichen Defla- tionspolitik und damit der Wirtschaftskrise entgegenzuwirken versuchte.  Freigeld- und Freilandtheorie von Silvio Gesell: Siehe GA 337a, Hinweis zu  S. 190.  Auch unter den Anthroposophen fanden die Ideen Gesells Eingang, meist in  Form einer Synthese mit der Dreigliederungsidee. So schrieb zum Beispiel Hein- rich Nidecker in der Einleitung zu seiner noch zu Lebzeiten Steiners verfaßten  Schrift «Gesundung des sozialen Organismus nach den Vorschlägen von Rudolf  Steiner und Silvio Gesell oder Dreigliederung und Freiwirtschaft» (Bern 1926):  «Im folgenden wird die Rede sein von Rudolf Steiners System der Dreigliederung. Es soll versucht werden, diejenigen Gedanken daraus hervorzuheben, die  sich mit solchen von Silvio Gesell als dem Vertreter der freiwirtschaftlichen  Bewegung nahe berühren oder geradezu decken.» Und er kam zum Schluß: «Die  Forderungen Freiland, Freigeld und feste Währung stehen zwar nicht im Mittel- punkte der Steinerschen Betrachtungen, aber sie sind entweder darin enthalten  oder ergeben sich daraus als Konsequenz.»  Aber längst nicht alle Anthroposophen teilten diese Sympathie; zum Beispiel  der Sozialwissenschaftler und enge Mitarbeiter von Rudolf Steiner, Roman  Boos, lehnte die Ideen von Silvio Gesell mit aller Entschiedenheit ab. Skeptisch,  wenn nicht ablehnend standen zunächst die Freiwirtschafter den sozialen Ideen Rudolf Steiners gegenüber. So hieß es im Organ des Schweizer Freiland-Freigeld-Bundes, in der «Freistatt» am 15. Januar 1921 (5. Jg. Nr. 1) zum Thema «Dr. Steiner und das Freigeld»: «Im <Schweizerland> wurde im Zusammenhang mit den Anthroposophen von Dornach auch Silvio Gesell genannt und gesagt, daß [das], was Dr. Steiner Gutes und Richtiges über volkswirtschaftliche Fragen sage, er von Gesell und andern angenommen habe. Es wird uns immer aufrichtig freuen, wenn jemand bei Gesell lernt, denn das Freigeld halten wir für ein modernes, außerordentlich leistungsfähiges Tauschmittel, das nie streikt und allen Arbeitenden Vorteile bringt. Es ist ein Werkzeug, das wir der vom heutigen Geld verpfuschten Volkswirtschaft je eher je lieber zur Verfügung stellen möchten, und es ist uns dabei vollständig gleichgültig, wer für die Einführung eintritt, da seine Wirkung in den Händen von Schweizern oder Schwaben, Theosophen oder Christen die gleiche bleibt, wie ja auch das heutige Geld die Unterschiede zwischen Christen, Türken, Juden oder Heiden in der Volkswirtschaft verschwinden ließ. Immerhin befürchten wir, daß es den Dornacher Anthroposophen durch ihre Gönner, hauptsächlich durch Herrn Hirter, den Präsidenten des Bankrates der Schweizerischen Nationalbank, unmöglich gemacht werden könnte, für das Freigeld einzutreten. Das Buch von Dr. Steiner <Die Kernpunkte der sozialen Frage> ist denn auch so verworren, widerspruchsvoll und unklar, daß es vollkommen unverständlich bleibt. Noch nachdenklicher muß es stimmen, als unserm Bundesgenossen Werner Zimmermann nach einem Vortrag in Dornach über Preisgestaltung das Wort in der Diskussion einfach entzogen wurde, als er sich als Freigeldler entpuppte. Daß wir einzig die Stellung der Anthroposophen zu Arbeitseinkommen und arbeitslosem Einkommen tadeln und damit kein Werturteil über ihre übrigen Lehren abgeben wollen, ist selbstverständlich.»