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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Quand les représentations de science de la nature passent dans les banques...
 Wenn Darstellungen der Naturwissenschaft durch Banken gehen...

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 335 031-032 (2005) 02/03/1920

Original





Traducteur: FG v.01 - 09/05/2020 Éditeur: SITE

Il (NDT : Johannes Scherr) se demande ce qui se passe quand ce qu'annonce, à une certaine époque, celui qu'on appelle maintenant volontiers « le calme/silencieux savant » à sa chaire, transborde en sensations et sentiments des êtres humains, quand ainsi annoncé cela change et rentre entièrement dans les entrepôts, dans les fabriques, dans les banques et les bourses ; il se demande, ce qui se passe, quand ce qu'on fait valoir [32] comme sorte de représentation dans la connaissance de la nature, devient aussi la sorte régnante de représentation en rapport à la formation du monde financier et économique. De telles questions ne sont habituellement pas posées. Car on croit que ce que l'humain pense dans le domaine économique, ce qui sera spéculé sur le marché boursier, qui sera négocié dans les banques, serait indépendant de ce que le calme savant annonce du haut de la chaire. Mais tout dans la vie est intimement lié. Ce lien intime se cache seulement parce que quelque chose peut-être une manière théorique de penser chez une génération, deviendra  motivation de l'action extérieure , motivation du monde public de sentiment chez la suivante. Sous l'impression de telles pensées Johannes Scherr a dit, à l'époque, une phrase extraordinairement belle. Il a dit : quand le non-esprit matérialiste, qui maintenant domine tous les cercles, prend son chemin par le monde civilisé ; s'il fait valoir tout ce pour quoi il est disposé, dans l’économie européenne de la finance, dans la constitution économique européenne, alors une époque vient par ici, où on devra dire : absurdité, tu as vaincu ! De telles paroles ont été prononcées dans le temps. Qu’est-ce qui repose derrière ces paroles ? Derrière ces paroles reposent tous les hymnes de louanges sur l’essor économique, sur la manière, dont nous avons magnifiquement amené les choses si loin, aux conquêtes glorieuses de la vie moderne, avec lesquelles nous sommes rentrés du XIXe siècle dans le XXe siècle. Tout ce qu'on a pu entendre de ces chants de louanges de toutes sortes . Mais sous la surface de tous ces chants de louanges germait ce dont Johannes Scherr disait : cela s’exprimera ainsi qu’on doit dire : absurdité, tu as vaincu ! Et l'absurdité a vaincu ! Regardons en arrière sur les dernières cinq à six années. Qu’est-ce qui, mes chers présents, est le destin de ceux qui du présent se comprennent à calculer le futur avec un "voir-au-travers" intérieur des rapports/des conditions ? On écoute ce qu’ils disent, au plus comme une sensation, mais on ne le prend pas au sérieux. On laisse les choses aller, comme elles vont, en ce qu’on s’adonne soi-même à son âme assoupie, et arrive alors à cette mentalité, qui aujourd’hui certes voit qu’avec chaque semaine, plus cela descend dans l’abîme, mais dit quand même donc toujours à nouveau : demain ça ira déjà mieux. Ceci ou cela se passera . Demain nous viendrons donc à nouveau – oui, je ne sais pas, à quoi nous arriverons.

Er fragt sich, was geschieht, wenn dasjenige, was der, nun, man sagt wohl «stille Gelehrte» auf seinem Katheder in einem gewissen Zeitalter verkündet, umschlägt in Empfindungen und Gefühle der Menschen, wenn das so Verkündete umschlägt und ganz hineingeht in die Kontore, in die Fabriken, in die Banken und Börsen; er fragt sich, was geschieht, wenn das, was man als Vorstellungsart in der Naturerkenntnis geltend [32] macht, beherrschende Vorstellungsart wird auch in bezug auf die Gestaltung der finanziellen und ökonomischen Welt. Solche Fragen werden gewöhnlich nicht gestellt. Denn man glaubt, daß dasjenige, was der Mensch auf ökonomischem Felde denkt, was auf der Börse spekuliert wird, was in den Banken verhandelt wird, unabhängig sei von dem, was der stille Gelehrte vom Katheder herunter verkündet. Aber im Leben steht alles in innigem Zusammenhang. Dieser innige Zusammenhang verbirgt sich nur dadurch, daß etwas theoretische Denkweise sein kann bei einer Generation, bei der nächstfolgenden wird es Antrieb des äußeren Handelns, Antrieb der öffentlichen Empfindungswelt. Unter dem Eindruck solcher Gedanken sagte damals Johannes Scherr einen außerordentlich schönen Satz. Er sagte: Wenn der materialistische Ungeist, der jetzt alle Kreise beherrscht, seinen Weg durch die zivilisierte Welt nimmt; wenn er geltend macht alles dasjenige, wozu er veranlagt ist, in der Finanzwirtschaft Europas, in der ökonomischen Verfassung Europas, dann kommt eine Zeit herbei, von der man wird sagen müssen: Unsinn, du hast gesiegt! Solche Worte sind dazumal gesprochen worden. Was liegt hinter diesen Worten? Hinter diesen Worten liegen all die Lobeshymnen auf den wirtschaftlichen Aufschwung, auf die Art, wie wir es so herrlich weit gebracht haben, auf die glorreichen Errungenschaften des modernen Lebens, mit denen wir aus dem 19. Jahrhundert in das 20. Jahrhundert hineingegangen sind. Was hat man alles hören können von der Art dieser Loblieder. Aber unter der Oberfläche all dieser Loblieder keimte fort dasjenige, wovon Johannes Scherr sagte: Es wird sich äußern so, daß man sagen muß: Unsinn, du hast gesiegt. - Und der Unsinn hat gesiegt! Schauen wir zurück auf die letzten fünf bis sechs Jahre. Was, meine sehr verehrten Anwesenden, ist das Schicksal derjenigen, die aus dem Gegenwärtigen mit einem inneren Durchschauen der Verhältnisse das Zukünftige zu errechnen verstehen? Man hört dasjenige, was sie sagen, höchstens an wie eine Sensation, aber man nimmt es nicht ernst. Man läßt die Dinge gehen, wie sie gehen, indem man sich selbst seiner schlafenden Seele hingibt, und kommt dann zu derjenigen Gesinnung, die heute zwar sieht, daß es mit jeder Woche mehr in den Abgrund hinuntergeht, aber doch immer wiederum sagt: Morgen wird es schon besser werden. Das oder jenes wird geschehen. Morgen werden wir ja schon wiederum - ja, ich weiß nicht, zu was kommen.