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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Un nouveau karma comme une nouvelle affaire à chaque instant dans la banqueroute.

 Ein neues Karma als neues Geschäft in jedem Moment des Bankrotts.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 096 117-119 (1989) 15/10/1905

Original





Traducteur: FG v.02 - 16/05/2020 Éditeur: SITE

Il doit aussi toujours de nouveau être indiqué sur ce que l'idée de karma correctement saisie n’a pas la permission d’être amenée en contradiction avec la doctrine de la rédemption telle qu'elle se trouve dans le christianisme. J'ai d’ailleurs déjà expliqué pour beaucoup d'entre vous cette compatibilité de la doctrine chrétienne de la rédemption avec l'idée de karma, mais il y a aussi de nouveaux auditeurs. On trouve beaucoup de malentendus. Ils sont souvent dus au fait que beaucoup, qui parlent de la Théosophie, n'en comprennent pas grand-chose. Ainsi, il sera prétendu que le karma signifie que l'humain devrait prendre sur soi tous les effets de ses actions. S'il avait fait quelque chose de mal, ainsi il pourrait seulement se racheter lui-même de ses fautes. De ce point de vue, beaucoup de théosophes expliquent qu'il n'y aurait rien sur la pensée de la rédemption par le Christ Jésus. La théosophie ne peut accepter la rédemption par un autre être, car l'humain devrait se racheter lui-même. Les théologiens chrétiens combattent à nouveau cela, en ce qu'ils disent : Nous croyons en la rédemption par Jésus-Christ, mais vous croyez en l'auto-rédemption. Cela ne s’unifie pas correctement. En cela, le karma est une sorte de compte de vie qui peut être comparé à un compte commercial. D'un côté se trouvent les postes débiteurs et de l'autre les postes créditeurs. Ils sont additionnés et le solde/le bilan est tiré. Ce serait un homme d'affaires étrange qui dirait : Je ne veux plus faire d'affaires pour que mon bilan ne soit pas reporté. - Comme à chaque moment de la vie commerciale une nouvelle affaire peut être effectuée, ainsi un nouveau karma peut être provoqué à tout moment par une nouvelle action. Quand quelqu'un pense : la souffrance qu'un humain s'est attirée lui-même, il l'a méritée lui-même, donc je n'ai pas la permission de l'aider – c'est de la folie. C'est tout de suite comme si on disait à un commerçant qui est en banqueroute : vingt mille marks pourraient t'aider, mais si je te les donnais, j’interférerais de manière gênante dans ton livre de compte. - Ce ne serait certainement pas le cas. La somme prêtée a seulement été inscrite dans le livre de compte. C'est aussi ainsi avec la vie. Cela devra seulement être compensé, mais ce ne devra pas toujours être compensé par soi-même.
Karma ne veut pas dire la compensation par soi-même, mais seulement l'être compensé par un acte. Maintenant supposez que vous seriez un homme riche, puissant qui peut aider pas seulement un, mais deux. Là vous pouvez intervenir dans le karma de deux. Tout de suite parce que le karma existe, vous pouvez intervenir dans le compte de vie de ces deux. Ainsi il y a des humains qui peuvent aider trois, quatre, cinq, même cent humains. De tels humains ne diront pas : je n'ai pas la permission d'aider l'autre, parce que j'interviens dans son karma. Beaucoup plus ils les aideront. [118]
Une telle aide peut maintenant accorder à chaque humain qui compte sur lui (NDT : lit. se compte à lui), un être puissant dans le sens le plus élevé, qui est une fois apparu dans le monde. C'est le Christ-Jésus. Parce que le rachat est provoqué par une certaine sorte de mal, il ne contredit pas la loi du karma. La rédemption par Christ-Jésus est entièrement compatible avec la loi de karma, justement ainsi que l'aide du riche lors de la banqueroute du commerçant. Les malentendus proviennent de ce que les théosophes ne comprenaient pas fondamentalement le Karma et les théologiens ne se sont pas souciés de cela. Tout de suite par l'essentiel et l'important de l’acte d'un être unique élevé sera confirmé que la loi de karma existe. Quand ces choses seront une fois correctement comprises à l'avenir, il s'établira en premier combien peu la Théosophie est l'adversaire d'une quelque confession, qui est construite sur une vraie raison, et combien elle conduit en premier à une véritable compréhension de cette confession. Quand vous avez pénétré ainsi la loi de karma dans certains cas, vous sentirez que l'on se penche sur une nécessité très profonde à l’intérieur de la vie spirituelle. La loi du karma a, bien sûr, été saisie correctement seulement par celui qui n'en fait pas purement une connaissance théorique, mais l'incorpore dans le monde entier des sentiments et des sensations de son être. Alors la sécurité intérieure et l'harmonie se déversent sur toute votre vie. Et ceux qui prétendent, sans cesse de nouveau, que la loi de karma conduirait à l'inactivité et à la léthargie, qu'on s’abandonnerait à son destin, qu'elle ne conduirait pas à la joie de vivre et ainsi de suite, ils n'ont pas encore essayé de vivre avec la loi de karma. Vivre avec la loi de karma signifie verser du courage de vivre et de l'espoir dans l'âme.

Es muß auch immer wieder darauf hingewiesen werden, daß die richtig erfaßte Karmaidee zur Erlösungslehre, wie sie sich im Christentum findet, in keinen Gegensatz gebracht werden darf. Zwar habe ich für viele von Ihnen diese Vereinbarkeit der christlichen Erlösungslehre mit der Karmaidee schon dargelegt, aber es sind ja auch
neue Zuhörer da. Man findet viele Mißverständnisse. Sie rühren vielfach daher, daß viele über die Theosophie reden, die nicht viel davon verstehen. So wird behauptet, Karma bedeute schlechthin, daß der Mensch alle Wirkungen seiner Taten auf sich nehmen müsse. Wenn er etwas verbrochen habe, so könne er sich nur selbst von seinen Sünden erlösen. Von diesem Gesichtspunkte aus erklären viele Theosophen, daß es mit dem Erlösungsgedanken durch den Christus Jesus nichts auf sich hätte. Es könne die Theosophie nicht eine Erlösung durch ein anderes Wesen annehmen, denn der Mensch müsse sich ja selbst erlösen. Christliche Theologen bekämpfen das wiederum, indem sie sagen: Wir glauben an die Erlösung durch Christus Jesus, ihr aber glaubt an die Selbsterlösung. Das vereinigt sich nicht recht. Indessen ist Karma eine Art von Lebenskonto, das man ganz gut mit einem kaufmännischen Konto vergleichen kann. Auf der einen Seite stehen die Sollposten und auf der anderen die Habenposten. Sie werden addiert und die Bilanz wird gezogen. Es wäre ein sonderbarer Kaufmann, der sagte: Ich will keine Geschäfte mehr machen, damit meine Bilanz nicht verschoben wird. - So wie in jedem Moment des kaufmännischen Lebens ein neues Geschäft vollzogen werden kann, so kann in jedem Moment durch eine neue Tat ein neues Karma herbeigeführt werden. Wenn jemand meint: Das Leiden hat ein Mensch sich selbst zugezogen, er hat es selber verdient, also darf ich ihm nicht helfen - , so ist das Torheit. Das ist gerade so, als ob man zu einem Kaufmann, der bankrott ist, sagte: Zwanzigtausend Mark würden dir helfen, aber wenn ich sie dir gäbe, würde ich ja in dein Kontobuch störend eingreifen. - Das wäre sicher nicht der Fall. Die geliehene Summe würde nur in das Kontobuch eingeschrieben werden. So ist es auch mit dem Leben. Es muß nur ausgeglichen werden, aber es muß nicht immer von einem selbst ausgeglichen werden.
Karma besagt nicht das Selbstausgleichen, sondern nur das Ausgeglichenwerden durch eine Tat. Nun nehmen Sie an, Sie seien ein reicher, mächtiger Mann, der nicht nur einem, sondern zweien helfen kann. Dann können Sie in das Karma von zweien eingreifen. Gerade weil Karma besteht, können Sie in das Lebenskonto dieser beiden eingreifen. So gibt es Menschen, die drei, vier, fünf, ja sogar Hunderten helfen können. Solche Menschen werden nicht sagen: Ich darf den anderen nicht helfen, weil ich in ihr Karma eingreife. - Sie werden ihnen vielmehr helfen.
Eine solche Hilfe kann nun ein im höchsten Sinne mächtiges Wesen, das einmal in der Welt aufgetreten ist, jenen Menschen, die sich zu ihm rechnen, angedeihen lassen. Das ist der Christus Jesus. Dadurch, daß die Erlösung durch eine gewisse Art von Übel herbeigeführt ist, widerspricht sie nicht dem Karmagesetz. Die Erlösung durch Christus Jesus ist vollständig vereinbar mit dem Karmagesetz, ebenso wie die Hilfe des Reichen bei dem bankrotten Kaufmann. Die Mißverständnisse rühren davon her, daß die Theosophen das Karma nicht gründlich verstanden und die Theologen sich nicht darum gekümmert haben. Gerade durch das Wesentliche und Wichtige der Tat eines einzelnen hohen Wesens wird verbürgt, daß das Karmagesetz besteht. Wenn diese Dinge einmal in der Zukunft richtig verstanden werden, wird sich erst herausstellen, wie wenig die Theosophie Gegnerin irgendeines Bekenntnisses ist, das auf einem wahren Grund gebaut ist, und wie sehr sie erst zu einem wahren Verständnis eines solchen Bekenntnisses führt. Wenn Sie so das Karmagesetz in einigen Fällen überschaut haben, werden Sie fühlen, daß man in eine ganz tiefe Notwendigkeit innerhalb des geistigen Lebens hineinschaut. Richtig erfaßt hat das Karmagesetz freilich erst derjenige, der es nicht bloß zur theoretischen Erkenntnis macht, sondern in die ganze Empfindungs- und Gefühlswelt seines Seins aufnimmt. Dann ergießt sich innere Sicherheit und Harmonie über das ganze Leben. Und diejenigen, die immer und immer wieder behaupten, das Karmagesetz führe zur Untätigkeit und Lethargie, es bewirke, daß man sichin sein Schicksal ergäbe, es führe nicht zur Lebensfroheit und dergleichen, die haben es noch nicht versucht, mit dem Karmagesetz zu leben. Mit dem Karmagesetz zu leben, heißt Lebensmut und Hoffnung in die Seele eingießen.