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                                      | Collection
                                        ga
                                          192: 
 Traitement
                                            en science de l’esprit de questions
                                            sociales et pédagogiques. |  | 
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                                      | 
                                          
                                            
                                              | DIX SEPTIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, 28 septembre 1919
 
 | SIEBTZENTER
                                                VORTRAG Stuttgart, 28. september 1919
 
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                                      | 
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                                      | 
 | Les
                                        références Rudolf Steiner Œuvres
                                        complètes ga 192 369-394 (1991)
                                        28/09/1919 |  
 
 
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                              | Traducteur:
                                FG v.01- 20/11/2020 | Éditeur: SITE |  
                              | 
                                   
                                     
                                  
                                    
                                      |  Avec
                                              des idées, qui devraient
                                              nous-mêmes nous placer en tant
                                              qu'humains dans le monde
                                              spirituel, nous nous en tirons le
                                              mieux, quand nous essayons de nous
                                              orienter par des comparaisons des
                                              différents faits du monde. |  01 |  Mit
                                              Ideen, welche uns selbst als
                                              Menschen hineinstellen sollen in
                                              die geistige Welt, kommen wir am
                                              besten zurecht, wenn wir
                                              versuchen, uns durch Vergleiche
                                              der verschiedenen Tatsachen der
                                              Welt zu orientieren. |  
                                      |  Ce
                                              dont je veux parler aujourd'hui se
                                              laissera le mieux expliquer si je
                                              pars d'une telle comparaison,
                                              notamment si je compare notre
                                              conscience actuelle de l'humanité,
                                              que nous devons nous conquérir
                                              d’après la tache de notre époque,
                                              avec les niveaux antérieurs de
                                              conscience de l'humanité se
                                              développant. |  02 |  Wovon
                                              ich heute sprechen will, wird sich
                                              am besten erklären lassen, wenn
                                              ich von einem solchen Vergleich
                                              ausgehe, nämlich wenn ich unser
                                              gegenwärtiges
                                              Menschheitsbewußtsein, das wir uns
                                              nach der Aufgabe unserer Zeit
                                              erringen müssen, vergleiche mit
                                              früheren Bewußtseinsstufen der sich
                                                entwickelnden Menschheit. |  
                                      |  Repensez
                                              à la conscience des Grecs, à la
                                              conscience spatiale ordinaire des
                                              Grecs, bien sûr la conscience
                                              spatiale pensée au sens large.
                                              Vous arriverez facilement sur ce
                                              que le Grec, avec sa conscience de
                                              l’espace, englobait en fait
                                              seulement un morceau de l'Europe :
                                              sa Grèce et ce qui la bordait, un
                                              morceau d'Asie, un morceau
                                              d'Afrique, et qu'en dehors de
                                              cette zone limitée, le monde
                                              reposait pour lui dans une
                                              certaine indétermination. On
                                              pourrait dire : ce qui
                                              formait l'horizon de sa conscience
                                              frôlait alentour une zone
                                              indéterminée pour sa conscience.
                                              Et c'est ce qu'on peut appeler sa
                                              conscience, si l'expression est
                                              autorisée - elle est bien sûr
                                              bosselée, comme le seront toujours
                                              les expressions pour de telles
                                              choses, car la conscience de la
                                              langue n'est pas dirigée là-dessus
                                              -, cette conscience du grec peut
                                              être appelée une conscience de
                                              pays. Vous savez maintenant que
                                              l'essentiel dans l’évolution vers
                                              le haut des temps modernes pour
                                              l'humanité et sa conscience
                                              consistait en ce que cette
                                              conscience de pays se développe en
                                              une conscience de la Terre, que
                                              pour la conscience de l'humain la
                                              surface de la Terre se bouclait
                                              dans une certaine mesure. L'humain
                                              se représente la surface de la
                                              terre comme une forme sphérique,
                                              provoquée par les découvertes de
                                              l'histoire récente. Prise selon
                                              l'histoire du monde, la chose
                                              était en même temps telle qu’en ce
                                              que cette conscience du monde, ou
                                              mieux dit, conscience de la Terre,
                                              apparut à partir de la conscience
                                              de pays,, un regard autour de soi
                                            sur
                                              
                                              l'extraterrestre qui est pour l’essentiel
                                              formé
                                              mathématiquement-géométriquement.
                                              La façon copernicienne de voir le monde est apparue, et on
                                              se représentait ce qu'il y a en
                                              dehors de la Terre
                                              dans l'espace, sous forme de
                                              mathématiques et de géométrie, ou
                                              tout au plus encore selon la mécanique. La vision du
                                              monde copernico-newtonienne est
                                              essentiellement une vision du
                                              monde mathématique-mécanique. Il
                                              devrait naturellement apparaître
                                              en fait la question pour tout
                                              humain vraiment pensant : Est-ce
                                              que ce qui peut être aperçu par
                                              l'humain dans l'espace, en dehors
                                              du terrestre, est, avec cela, épuisé/absorbé
                                              en images parce qu'on le
                                              représente de manière
                                              mathématique-mécanique ? C’est
                                              apparemment aussi peu épuisé que
                                              lorsque le Grec ancien se
                                              renfermait sur lui-même, se représentait
                                              son pays, qu'il a survolé de l'horizon de sa
                                              conscience, et a construit
                                              l'extérieur d'une certaine
                                              manière, l'a arrangé dans le sens
                                              de la fantaisie. L'humain moderne
                                              ne construit pas l'extraterrestre
                                              avec une fantaisie aussi poétique
                                              que le faisait le Grec ancien en
                                              rapport à ce qui lui était domaine
                                              de pays consciemment englobé en
                                              dehors de lui, mais l'humain
                                              moderne englobe ce qui est autour
                                              de lui avec une fantaisie
                                              mathématique. C'est donc aussi de
                                              la fantaisie. Et pour l’essentiel
                                              l'humanité du présent se tient
                                              encore absolument à ce point de
                                              vue : se représenter la Terre
                                              comme une grande sphère dans
                                              l'espace du monde, et
                                              l'extraterrestre en fait seulement
                                              englobant avec des représentations
                                              mathématiques, mécaniques, qui
                                              sont tout au plus purement
                                              mathématiques pour des humains
                                              particuliers, pensants quelque peu
                                              plus exactement, parce que donc
                                              les concepts conçus sur toutes
                                              sortes de forces gravitationnelles
                                              sont aujourd'hui omis/laissés de
                                              côté par des humains plus
                                              circonspects, et qu’en fait la
                                              vision du monde extraterrestre est
                                              seulement présentée
                                              mathématiquement. |  03 |  Denken
                                              Sie einmal zurück an das
                                              Bewußtsein der Griechen, an das
                                              gewöhnliche Raumesbewußtsein der
                                              Griechen, natürlich
                                              Raumesbewußtsein im weiteren Sinne
                                              gemeint. Sie werden leicht darauf
                                              kommen, daß der Grieche mit seinem
                                              Raumbewußtsein nur eigentlich ein
                                              Stück von Europa umfaßte: sein
                                              Griechenland und was daran
                                              grenzte, ein Stück von Asien, ein
                                              Stück von Afrika, und daß
                                              außerhalb dieses begrenzten
                                              Gebietes für ihn die Welt in einer
                                              gewissen Unbestimmtheit lag. Man
                                              könnte sagen: Dasjenige, was den
                                              Horizont seines Bewußtseins
                                              bildete, das grenzte ringsherum an
                                              ein Unbestimmtes für sein
                                              Bewußtsein. Und dieses sein
                                              Bewußtsein kann genannt werden,
                                              wenn der Ausdruck gestattet ist -
                                              er ist natürlich holperig, wie
                                              immer Ausdrücke für so etwas sein
                                              werden, weil ja das
                                              Sprachbewußtsein darauf nicht
                                              hingerichtet ist -, dieses
                                              Bewußtsein des Griechen kann
                                              genannt werden ein Landbewußtsein.
                                              Nun wissen Sie, daß das
                                              Wesentliche in der
                                              Heraufentwickelung der neueren
                                              Zeit für die Menschheit und ihr
                                              Bewußtsein darin bestand, daß sich
                                              dieses Landbewußtsein zum
                                              Erdenbewußtsein entwickelte, daß
                                              für das Bewußtsein des Menschen
                                              die Oberfläche der Erde
                                              gewissermaßen sich abschloß. Der
                                              Mensch stellt sich die Oberfläche
                                              der Erde als eine Kugelgestalt
                                              vor, bewirkt durch die
                                              Entdeckungen der neueren
                                              Geschichte. Weltgeschichtlich
                                              genommen war die Sache
                                              gleichzeitig so, daß, indem dieses
                                              Weltbewußtsein, oder besser gesagt
                                              Erdenbewußtsein entstand aus dem
                                              Landbewußtsein, sich gleichzeitig
                                              ein Umblick über das Außerirdische
                                              bildete, der im wesentlichen
                                              mathematischgeometrisch gestaltet
                                              ist. Die Kopernikanische
                                              Weltanschauung kam herauf, und man
                                              stellte sich das, was außerhalb
                                              der Erde im Räume ist, in den
                                              Formen der Mathematik und
                                              Geometrie, höchstens noch der
                                              Mechanik vor. Die
                                              Kopernikanisch-Newtonsche
                                              Weltanschauung ist ja im
                                              wesentlichen ein
                                              mathematisch-mechanisches
                                              Weltbild. Es müßte natürlich
                                              eigentlich für jeden wirklich
                                              denkenden Menschen die Frage
                                              entstehen: Ist nun dasjenige, was
                                              außer dem Irdischen vom Menschen
                                              im Räume erblickt werden kann,
                                              damit im Bilde erschöpft, daß man
                                              es mathematisch-mechanisch
                                              vorstellt? Es ist offenbar gerade
                                              so wenig erschöpft, als wenn der
                                              alte Grieche sich abschloß, sein
                                              Land vorstellte, das er aus seinem
                                              Bewußtseinshorizont überblickte,
                                              und das Äußere in einer gewissen
                                              Weise konstruierte, es
                                              gewissermaßen im Sinne der
                                              Phantasie ausgestaltete. Der
                                              moderne Mensch gestaltet das
                                              Außerirdische zwar nicht mit einer
                                              solchen mehr poetischen Phantasie
                                              aus, wie der alte Grieche es tat
                                              mit Bezug auf das, was außerhalb
                                              von ihm bewußtseinsgemäß umfaßtes
                                              Landgebiet war, aber der moderne
                                              Mensch umfaßt das, was um ihn ist,
                                              mit mathematischer Phantasie. Das
                                              ist ja auch Phantasie. Und im
                                              wesentlichen steht die Menschheit
                                              der Gegenwart durchaus noch auf
                                              diesem Standpunkte: sich
                                              vorzustellen die Erde als eine
                                              große Kugel im Weltenraum, und das
                                              Außerirdische eigentlich nur
                                              umfassend mit mathematischen,
                                              mechanischen Vorstellungen, die
                                              höchstens für einzelne, etwas
                                              exakter denkende Menschen bloß
                                              mathematische sind, weil ja die
                                              ersonnenen Begriffe über allerlei
                                              Gravitationskräfte von
                                              besonneneren Menschen heute
                                              weggelassen werden, und eigentlich
                                              das außerirdische Weltenbild nur
                                              mathematisch vorgestellt wird. |  
                                      |  Pour
                                              nous, et nous avons seulement
                                              besoin de rassembler ce que nous
                                              avons regardé au fil des ans sur
                                              sol spirituel-scientifique, pour
                                              nous aujourd'hui, les questions
                                              devront se soulever de savoir si
                                              alors les temps sont mûrs de
                                              vivifier cette image
                                              mathématique-mécanique de
                                              l'espace, cette image
                                              extraterrestre de l'espace avec
                                              quoi que ce soi d'autre, de la
                                              vivifier avec quoi que ce soi
                                              d'expérimental. Car quelque chose
                                              d'expérimental, cette image
                                              mathématique-mécanique de l'espace
                                              ne l'est absolument pas. C'est
                                              absolument quelque chose
                                              d'imaginaire. C'est quelque chose
                                              de construit. Cette image de
                                              l'espace, cette image
                                              copernicienne, képlérienne,
                                              newtonienne de l'espace a été
                                              assemblée, construite à partir
                                              d'un nombre relativement restreint
                                              d'observations. Vous comprendrez
                                              maintenant que, puisqu'il n'est
                                              pas encore possible d'explorer
                                              physiquement l'extraterrestre, une
                                              telle exploration ne peut se faire
                                              que dans un sens
                                              scientifique-spirituel. Mais dans
                                              un sens scientifique-spirituel,
                                              cela peut déjà se produire
                                              aujourd'hui d'une certaine
                                              manière. La compréhension
                                              mathématique-mécanique ne nous
                                              donne donc pas un véritable
                                              contenu humain. Le conçu
                                              mathématique-mécanique nous dit en
                                              fait seulement quelque chose en
                                              abstractions, qui ne se rapproche
                                              même pas du type de contenu
                                              demandé par nous . Tout
                                              ce que la physique mathématique,
                                              l'astrophysique ont à nous
                                              raconter aujourd'hui sur l'univers
                                              extraterrestre est finalement froid,
                                              sobre, sans réel contenu. Mais
                                              nous avons quand-même déjà pénétré
                                              dans le point du temps où il est
                                              impossible d’arriver plus loin
                                              dans l’évolution de l'humanité, si
                                              nous restons plantés à la simple
                                              image mécanico-mathématique du
                                              monde. Comme le grec ancien avait
                                              une conscience de pays, et que l'humain a développé une
                                              conscience de la Terre
                                              depuis le début de ce que l'on
                                              appelle communément le temps
                                              historique récent, la conscience
                                              de l'humanité doit désormais
                                              s'étendre à une conscience du
                                              monde. Et aujourd'hui, dans
                                              l'heure qu'il nous est encore
                                              possible de consacrer à de telles
                                              considérations, je veux vous
                                              donner au moins une brève
                                              indication, aphoristique, sur la
                                              façon dont devrait se former cette
                                              conscience du monde, qui devra
                                              prendre la place de la simple
                                              conscience de la Terre. Mais nous
                                              aurons toutefois encore beaucoup à
                                              faire à l'avenir, lorsque nous
                                              aurons rassemblé le plus exact, et
                                              aussi plus probant, plus
                                              justifiant, pour ce que je vais
                                              vous présenter aujourd'hui comme
                                              dans une esquisse aphoristique. |  04 |  Für
                                              uns, und wir brauchen ja das nur
                                              zusammenzunehmen, was wir im Laufe
                                              der Jahre betrachtet haben auf
                                              geisteswissenschaftlichem Boden,
                                              für uns werden sich heute die
                                              Fragen aufwerfen müssen, ob denn
                                              die Zeiten reif sind, dieses
                                              mathematisch-mechanische
                                              Raumesbild, dieses außerirdische
                                              Raumesbild mit irgend etwas
                                              anderem zu beleben, mit irgend
                                              etwas Erfahrungsmäßigem zu
                                              beleben. Denn etwas
                                              Erfahrungsmäßiges ist dieses
                                              mathematisch-mechanische
                                              Raumesbild durchaus nicht. Es ist
                                              durchaus etwas Ersonnenes. Es ist
                                              etwas Konstruiertes. Aus einer
                                              verhältnismäßig kleinen Anzahl von
                                              Beobachtungen ist dieses
                                              Raumesbild, dieses
                                              Kopernikanische, Keplersche,
                                              Newtonsche Raumesbild
                                              zusammengestellt, konstruiert. Nun
                                              werden Sie begreifen, daß, da es
                                              ja noch keine Möglichkeit gibt, um
                                              physisch das Außerirdische zu
                                              durchforschen, eine solche
                                              Durchforschung nur im
                                              geisteswissenschaftlichen Sinne
                                              geschehen kann. Aber in
                                              geisteswissenschaftlichem Sinne
                                              kann sie heute schon in einer
                                              gewissen Weise geschehen. Das
                                              mathematisch-mechanisch Aufgefaßte
                                              gibt uns ja einen wirklichen
                                              menschlichen Inhalt nicht. Es sagt
                                              uns das mathematisch-mechanisch
                                              Aufgefaßte eigentlich nur etwas in
                                              Abstraktionen, etwas, was an die
                                              von uns geforderte Inhaltlichkeit
                                              gar nicht herankommt. Kalt,
                                              nüchtern, ohne einen wirklichen
                                              Inhalt ist schließlich alles, was
                                              uns die mathematische Physik, die
                                              Astrophysik heute von dem
                                              außerirdischen Weltenall zu
                                              erzählen haben. Doch wir sind
                                              bereits in den Zeitpunkt
                                              eingerückt, in dem es unmöglich
                                              ist, in der
                                              Menschheitsentwickelung
                                              weiterzukommen, wenn wir
                                              stehenbleiben bei dem bloß
                                              mechanisch-mathematischen
                                              Weltenbilde. Wie der alte Grieche
                                              ein Landbewußtsein hatte, und der
                                              Mensch seit dem Beginn dessen, was
                                              man landläufig die neuere
                                              geschichtliche Zeit nennt, ein
                                              Erdenbewußtsein entwickelt hat, so
                                              muß sich von jetzt ab das
                                              Menschheitsbewußtsein erweitern
                                              zum Weltbewußtsein. Und ich will
                                              Ihnen heute in der Stunde, die uns
                                              noch möglich ist, solchen
                                              Betrachtungen zu widmen,
                                              wenigstens kurz, aphoristisch
                                              einige Andeutungen geben, wie
                                              dieses Weltbewußtsein gestaltet
                                              sein soll, das an die Stelle des
                                              bloßen Erdenbewußtseins zu treten
                                              haben wird. Wir werden allerdings
                                              in der Zukunft noch vieles zu tun
                                              haben, wenn wir das Genauere, und
                                              auch das mehr Beweisende,
                                              Belegende zusammenzutragen haben
                                              für das, was ich heute wie in
                                              einem aphoristischen Umrisse vor
                                              Sie hinstellen werde. |  
                                      |  Comme
                                              vous le savez, la recherche
                                              scientifique-spirituelle est basée
                                              sur les expériences faites par
                                              l'âme. Vous avez reçu un grand
                                              nombre de telles expériences
                                              faites par l'âme dans ma
                                              « Science secrète/de
                                              l’occulte ». Dans cette
                                              « Science secrète », je
                                              suis allé aussi loin que
                                              nécessaire pour la conscience
                                              générale de l'humanité
                                              d'aujourd'hui. Mais il doit
                                              toujours être arrivé de plus en
                                              plus loin. Ce qui est écrit dans
                                              ma « Science secrète »
                                              doit être approfondi et étendu. |  05 |  Sie
                                              wissen ja, die
                                              geisteswissenschaftlichen
                                              Forschungen beruhen auf durch die
                                              Seele gemachten Erfahrungen. Sie
                                              haben eine große Anzahl solcher
                                              durch die Seele gemachten
                                              Erfahrungen in meiner
                                              «Geheimwissenschaft» mitgeteilt
                                              erhalten. In dieser
                                              «Geheimwissenschaft» bin ich so
                                              weit gegangen, als zunächst für
                                              das allgemeine
                                              Menschheitsbewußtsein heute
                                              notwendig ist. Aber es muß immer
                                              weiter und weiter gekommen werden.
                                              Das, was in meiner
                                              «Geheimwissenschaft » steht, muß
                                              vertieft und erweitert werden. |  
                                      |  Maintenant,
                                              en rapport à conscience du monde,
                                              qui vient et à laquelle aspirer,
                                              nous sommes dans la situation - si
                                              j’ai la permission d’utiliser une
                                              comparaison - d'un voyageur assis
                                              dans un train. Il regarde par les
                                              fenêtres du wagon et se vit dans
                                              la représentation qu'il est assis
                                              tranquillement sur son banc. Il
                                              oublie que le train se meut vers
                                              l’avant. Le mouvement qu’il fait
                                              ensemble avec le train, il
                                              l’oublie. Tout d’abord, il
                                              considère seulement les mouvements
                                              qu'il fait lorsqu'il se lève ou
                                              qu'il bouge, dans son rapport aux
                                              autres humains qui sont
                                              pareillement assis dans le train.
                                              Ce que l’humain vit comme un tel
                                              voyageur dans le wagon est d'abord
                                              quelque chose de très limité, et
                                              cela peut être élargi s’il descend
                                              du train de temps en temps, en
                                              interrompant peut-être le voyage
                                              dans une ville ou une autre. Alors
                                              ce qu'il fait comme expériences à
                                              l'intérieur du train ne change
                                              pas, mais le contenu de sa
                                              conscience s'élargit chaque fois
                                              qu'il descend du train dans une
                                              autre ville et a là justement les
                                              expériences qu’il peut justement
                                              avoir dans la ville. Cela s'ajoute
                                              alors au contenu de son voyage, et
                                              l'image abstraite du voyage
                                              devient quelque chose de concret.
                                              Cela devient quelque chose du
                                              schéma du voyage, en ce que, dans
                                              ce schéma sera inscrit, ce qui
                                              arrive à quelqu'un concrètement
                                              comme expériences dans les villes
                                              particulières. Grâce à ces
                                              expériences, on a quelque chose
                                              qui vous confirme par expérience
                                              intérieure qu’on est arrivé plus
                                              loin et qu’on est entré dans
                                              d'autres rapports. On sait par les
                                              expériences qu'on n'était pas en
                                              paix, qu'on pouvait seulement se
                                              simuler cela pendant qu'on était
                                              soi-même dans le train. |  06 |  Nun
                                              sind wir mit Bezug auf das
                                              kommende, das anzustrebende
                                              Weltbewußtsein - wenn ich einen
                                              Vergleich gebrauchen darf - in der
                                              Lage eines Reisenden, der in einem
                                              Eisenbahnzug sitzt. Er schaut
                                              durch die Fenster des Wagens
                                              hinaus, und er lebt sich ein in
                                              die Vorstellung, daß er ruhig auf
                                              seiner Bank sitzt. Er vergißt, daß
                                              der Eisenbahnzug sich vorwärts
                                              bewegt. Die Bewegung, die er mit
                                              dem Zuge zusammen vorwärts macht,
                                              die vergißt er. Er zieht zunächst
                                              nur in Betracht diejenigen
                                              Bewegungen, die er macht, wenn er
                                              aufsteht oder sich bewegt, in
                                              seinem Verhältnis zu anderen,
                                              ebenfalls im Zuge sitzenden
                                              Menschen. Nun ist das, was da der
                                              Mensch als ein solcher Reisender
                                              im Wagen durchlebt, zunächst etwas
                                              sehr Eingeschränktes, und es kann
                                              erweitert werden, wenn er ab und
                                              zu aus dem Zuge aussteigt,
                                              vielleicht die Reise unterbricht
                                              in der einen oder anderen Stadt.
                                              Dann ändert sich das, was er als
                                              Erfahrung im Zuge drinnen macht,
                                              ja nicht, aber der Inhalt seines
                                              Bewußtseins erweitert sich
                                              jedesmal, wenn er in einer anderen
                                              Stadt aussteigt und dort jene
                                              Erlebnisse hat, die er eben in der
                                              Stadt haben kann. Es summiert sich
                                              dann zum Inhalt seiner Reise
                                              zusammen, und es wird aus dem
                                              abstrakten Bilde der Reise etwas
                                              Konkretes. Es wird etwas aus dem
                                              Schema der Reise, indem
                                              eingetragen wird in dieses Schema
                                              dasjenige, was konkret als
                                              Erlebnisse in den einzelnen
                                              Städten einem widerfährt. Durch
                                              diese Erlebnisse hat man etwas,
                                              was einem durch innere Erfahrung
                                              verbürgt, daß man weitergekommen
                                              ist und in andere Verhältnisse
                                              hineingekommen ist. Man weiß aus
                                              den Erlebnissen, daß man nicht in
                                              Ruhe war, daß man sich dies nur
                                              vortäuschen konnte, während man
                                              selbst in dem Zuge war. |  
                                      |  Ce
                                              que je pense ici est absolument
                                              quelque chose d’autre que ce qui
                                              est souvent dit quand on parle de
                                              la pure vision du monde
                                              copernicienne. Naturellement, là
                                              sera aussi parlé de toutes sortes
                                              d'illusions dans lesquelles on est
                                              quand la terre est mue/bougée, et
                                              qu’on croit en fait qu'on est au
                                              repos sur la terre pendant qu’on
                                              bouge avec la terre entière. Mais
                                              ce qu’on dit là n'est
                                              pas pensé ici, mais j’aimerais ici
                                              renvoyer sur quelque chose d’autre
                                              : sur ce que l'humain peut faire
                                              certaines expériences purement
                                              intérieures au cours de sa vie, et
                                              en particulier au cours des
                                              expériences successives, qui
                                              peuvent être comparées aux
                                              expériences dans les villes, quand
                                              on descend et monte dans le train
                                              de chemin de fer et qu'on fait
                                              ainsi arrêt, dans une certaine
                                              mesure, en rapport à ses
                                              expériences intérieures de l’âme,
                                              en rapport à ce qui survient/se
                                              donne dans le type de contenu
                                              intérieur de l'expérience. Alors
                                              une caution pourrait être dans ce que l'on voyage dans le
                                              monde dans une certaine mesure à
                                              travers des espaces et que, dans
                                              ces espaces, on fait l'expérience
                                              de quelque chose qui nous montre :
                                              En tant qu'être humain, tu n'es
                                              pas en repos/paix, tu est saisi/compris sur un véritable voyage
                                              du monde. - Rendez-vous clair de
                                              cette comparaison, qu’il peut y
                                              avoir une telle chose. La preuve
                                              peut seulement reposer dans
                                              l'expérience réelle. Réalisez
                                              qu'il peut y avoir une expérience
                                              différente dans l'état de l'âme
                                              dans des temps successifs qui vous
                                              confirme : tu es dans des endroits
                                              différents de l'espace des mondes,
                                              dans une certaine mesure. Nous
                                              verrons après que tout cela n'est
                                              vraiment parlé que de manière
                                              comparative, que la différence
                                              entre les expériences successives
                                              nous indique un aspect beaucoup
                                              plus qualitatif de l'espace que le
                                              simple aspect quantitatif que l'on
                                              a à l'esprit quand on parle
                                              d'espace. Celui qui a vraiment des
                                              expériences intérieures, et pas
                                              seulement des expériences
                                              abstraites, que l’on trouve très
                                              souvent citées dans un sens très
                                              extérieur, où est parlé de
                                              mystique, il sait qu’il y a
                                              quelque chose comme ce que j’ai
                                              maintenant évoqué. Celui qui fait
                                              des expériences intérieures peut,
                                              au cours d’une vie sur Terre,
                                              remarquer des différences entre le
                                              contenu de l'âme tel qu'il l'avait
                                              à la trentième, à la quarantième,
                                              à la cinquantième année de sa vie.
                                              Il sait, lorsqu'il réfléchit sur
                                              ces expériences intérieures de
                                              l'âme, qu'il s'est, dans une
                                              certaine mesure, déplacé dans le
                                              monde, qu'il a visité d'autres
                                              endroits et que ses expériences
                                              intérieures, si je veux maintenant
                                              le nommer ainsi, mystiques, sont
                                              devenues d'autres. Je vous signale
                                              là certaines expériences, qui
                                              toutefois sont seulement discutées
                                              par ceux qui ne prennent pas le
                                              mysticisme dans un sens extérieur
                                              abstrait, mais ainsi qu’ il se
                                              présent réellement concret dans
                                              l'expérience intérieure. Le
                                              mystique abstrait parle du Dieu
                                              qui vit en lui à l'âge de
                                              vingt-cinq ans, à trente ans, à
                                              quarante ans et ainsi de suite
                                              jusqu'à la fin de sa vie. Celui
                                              qui sait vraiment saisir les
                                              expériences intérieures, sait
                                              aussi que ces expériences changent
                                              comme lors d'un voyage à travers
                                              le monde, ce qui n'est pas
                                              identique à une errance/randonnée
                                              alentour sur la Terre. Ainsi,
                                              lorsque je veux m'exprimer de
                                              façon mystique, nous mesurons
                                              consciemment l'espace du monde à
                                              travers nos expériences
                                              intérieures. Là nous nous sortons
                                              seulement si nous examinons notre
                                              rapport à l'environnement,
                                              toutefois d'une manière beaucoup
                                              plus spécifique/précise que nous
                                              le faisons habituellement. |  07 |  Was
                                              ich hier meine, ist durchaus etwas
                                              anderes, als was oftmals gesagt
                                              wird, wenn die bloße
                                              Kopernikanische Weltanschauung
                                              besprochen wird. Da wird natürlich
                                              auch gesprochen von allerlei
                                              Täuschungen, in denen man ist,
                                              wenn die Erde bewegt ist, und man
                                              eigentlich glaubt, man sei in Ruhe
                                              auf der Erde, während man sich mit
                                              der ganzen Erde bewegt. Das, was
                                              man da sagt, ist aber hier nicht
                                              gemeint, sondern hier möchte ich
                                              auf etwas anderes verweisen:
                                              darauf, daß der Mensch gewisse
                                              rein innere Erfahrungen machen
                                              kann im Verlauf seines Lebens und
                                              insbesondere im Verlauf der
                                              aufeinander folgenden Erlebnisse,
                                              die sich vergleichen lassen mit
                                              den Erlebnissen in den Städten,
                                              wenn man aus dem Eisenbahnzuge
                                              aussteigt und wieder einsteigt und
                                              so gewissermaßen halt macht mit
                                              Bezug auf seine inneren
                                              Seelenerlebnisse, mit Bezug auf
                                              dasjenige, was sich in innerer
                                              Inhaltlichkeit des Erlebens
                                              ergibt. Dann könnte darin eine
                                              Bürgschaft dafür liegen, daß man
                                              in der Welt gewissermaßen Räume
                                              durchreist und in diesen Räumen
                                              etwas erlebt, was einem zeigt: Du
                                              als Mensch, du bist nicht in Ruhe,
                                              du bist auf einer wirklichen
                                              Weltenreise begriffen. - Machen
                                              Sie sich aus diesem Vergleich
                                              klar, daß es so etwas geben kann.
                                              Der Beweis dafür kann ja nur in
                                              der wirklichen Erfahrung liegen.
                                              Machen Sie sich klar, daß es so
                                              etwas geben kann wie eine
                                              verschiedene Erfahrung im
                                              Seelenzustand in
                                              aufeinanderfolgenden Zeiten, das
                                              einem verbürgt: Du bist an
                                              verschiedenen Stellen des
                                              Weltenraumes, gewissermaßen. Wir
                                              werden nachher sehen, daß das
                                              alles nur wirklich vergleichsweise
                                              gesprochen ist, daß der
                                              Unterschied zwischen den
                                              aufeinanderfolgenden Erfahrungen
                                              uns auf ein viel Qualitativeres
                                              des Raumes verweist als das bloß
                                              Quantitative, das man im Auge hat,
                                              wenn man vom Räume spricht.
                                              Derjenige, der wirklich innere
                                              Erfahrungen hat, nicht bloß die
                                              abstrakten Erfahrungen, die man
                                              sehr häufig in sehr äußerlichem
                                              Sinne angeführt findet, wo von
                                              Mystik die Rede ist, der weiß, daß
                                              es so etwas gibt wie das, was ich
                                              jetzt angedeutet habe. Wer innere
                                              Erfahrungen macht, kann im Laufe
                                              eines Erdenlebens Unterschiede
                                              merken zwischen dem Seeleninhalt,
                                              wie er ihn hatte im dreißigsten,
                                              im vierzigsten, im fünfzigsten
                                              Jahr seines Lebens. Er weiß, wenn
                                              er auf diese inneren
                                              Seelenerfahrungen reflektiert, daß
                                              er gewissermaßen sich bewegt hat
                                              in der Welt, daß er andere Orte
                                              aufgesucht hat und daß seine
                                              inneren, wenn ich es jetzt so
                                              nennen will, mystischen
                                              Erfahrungen andere geworden sind.
                                              Ich weise Sie da hin auf gewisse
                                              Erfahrungen, die allerdings nur
                                              besprochen werden von denjenigen,
                                              die Mystik nicht im äußerlich
                                              abstrakten Sinne nehmen, sondern
                                              so, wie sie sich wirklich konkret
                                              im inneren Erfahren darstellt. Der
                                              abstrakte Mystiker redet mit
                                              fünfundzwanzig Jahren von dem
                                              Gott, der in ihm lebt, mit dreißig
                                              Jahren, mit vierzig Jahren und so
                                              weiter bis an sein Lebensende.
                                              Derjenige, der konkret die inneren
                                              Erfahrungen wirklich zu fassen
                                              weiß, der weiß auch, daß sich
                                              diese Erfahrungen wie eben auf
                                              einer Weltenreise ändern, die
                                              nicht identisch ist mit einem
                                              Herumwandern auf der Erde. Wir
                                              durchmessen so, wenn ich mich
                                              wiederum mystisch ausdrücken will,
                                              den Weltenraum bewußt durch unsere
                                              inneren Erfahrungen. Da kommen wir
                                              nur zurecht, wenn wir, allerdings
                                              in viel bestimmterer Weise, als
                                              wir das gewöhnlich tun, unser
                                              Verhältnis zur Umwelt betrachten. |  
                                      |  Nous
                                              pouvons regarder notre rapport à
                                              l'environnement seulement ainsi
                                              que nous saisissions des yeux nos
                                              perceptions sensorielles d'un
                                              côté, et notre volonté, notre
                                              vouloir, notre faire de l'autre
                                              côté. En examinant nos perceptions
                                              sensorielles, nous sommes dans un
                                              certain rapport au monde
                                              extérieur, nous percevons certains
                                              faits du monde extérieur à travers
                                              nos yeux et nos oreilles, nous
                                              sommes en interaction vivante avec
                                              le monde extérieur. Ce qui se
                                              passe se passe dans une certaine
                                              mesure à la limite/au bord de
                                              notre corporéité. Aujourd'hui, je
                                              ne me mêlerai pas de certaines
                                              objections physiologiques ou
                                              épistémologiques qui peuvent
                                              apparemment être faites contre ce
                                              que je dis, parce que je veux
                                              esquisser la conscience à éduquer
                                              en contraste avec la conscience de
                                              la Terre et la conscience de pays. |  08 |  Wir
                                              können ja unser Verhältnis zur
                                              Umwelt nur so betrachten, daß wir
                                              auf der einen Seite unsere
                                              Sinneswahrnehmungen ins Auge
                                              fassen, auf der anderen Seite
                                              unsern Willen, unser Wollen, unser
                                              Tun, unser Handeln. Indem wir
                                              unsere Sinneswahrnehmungen ins
                                              Auge fassen, sind wir in einem
                                              bestimmten Verhältnis zur
                                              Außenwelt, wir nehmen durch die
                                              Augen, durch die Ohren bestimmte
                                              Tatsachen der Außenwelt wahr, wir
                                              sind in lebendigem Verkehr mit der
                                              Außenwelt. Dasjenige, was
                                              geschieht, geschieht gewissermaßen
                                              am Rande unserer Leiblichkeit. Ich
                                              werde mich heute nicht einlassen
                                              auf gewisse physiologische
                                              Einwände oder auf
                                              erkenntnistheoretische Einwände,
                                              die scheinbar gegen das gemacht
                                              werden können, was ich sage, denn
                                              ich will Ihnen ja das
                                              heranzuerziehende Bewußtsein im
                                              Gegensatz zum Erdenbewußtsein und
                                              Landbewußtsein skizzieren. |  
                                      |  Nous
                                              nous tenons donc avec nos
                                              perceptions sensorielles dans un
                                              certain rapport à des processus
                                              externes. Et à nouveau, lorsque
                                              nous agissons, lorsque nous
                                              accomplissons quelque chose, nous
                                              nous tenons aussi de l'autre côté,
                                              de l'autre pôle de notre être dans
                                              un certain rapport aux processus
                                              externes/extérieurs. Nous sommes
                                              embrouillés/mêlés dans les
                                              processus externes, car nous les
                                              effectuons en partie
                                              nous-mêmes. Entre ces deux
                                              extrêmes de notre vie humaine
                                              repose tout ce qui se joue sinon
                                              dans notre conscience : d'un côté,
                                              ce rapport au monde extérieur tel
                                              que nos sens nous le donnent, de
                                              l'autre côté, notre vouloir et
                                              notre agir. En ce que nous
                                              développons des sensations à nos
                                              perceptions sensorielles, en ce
                                              que nous développons des
                                              sentiments, nous vivons une vie
                                              intérieure. Et à nouveau, à partir
                                              de sentiments et de sensations,
                                              qui s'approfondissent ou se
                                              condensent en facultés, on
                                              pourrait dire, nous façonnons
                                              notre vouloir. Donc, entre
                                              percevoir et vouloir repose ce que
                                              nous vivons sinon psychiquement/par
                                              l’âme. |  09 |  Wir
                                              stehen also mit unseren
                                              Sinneswahrnehmungen in einem
                                              bestimmten Verhältnis zu äußeren
                                              Vorgängen. Und wiederum, wenn wir
                                              handeln, wenn wir etwas
                                              vollbringen, stehen wir auch von
                                              der anderen Seite, von dem anderen
                                              Pol unseres Wesens, in einem
                                              gewissen Verhältnis zu äußeren
                                              Vorgängen. Wir sind verwickelt in
                                              die äußeren Vorgänge, denn wir
                                              bewirken sie zum Teil selber.
                                              Zwischen diesen zwei Extremen
                                              unseres menschlichen Lebens liegt
                                              alles das, was sich sonst in
                                              unserem Bewußtsein abspielt: auf
                                              der einen Seite jenes Verhältnis
                                              zur Außenwelt, wie es uns die
                                              Sinne geben, auf der anderen Seite
                                              unser Wollen und Handeln. Indem
                                              wir Empfindungen entwickeln an
                                              unseren Sinneswahrnehmungen, indem
                                              wir Gefühle entwickeln, leben wir
                                              ein inneres Leben. Und wiederum
                                              aus Gefühlen und Empfindungen
                                              heraus, die sich zu Fähigkeiten
                                              vertiefen oder verdichten, könnte
                                              man sagen, gestalten wir unser
                                              Wollen. Also zwischen Wahrnehmen
                                              und Wollen liegt dasjenige, was
                                              wir sonst seelisch erleben. |  
                                      |  Mais
                                              maintenant, ce que nous avons dans
                                              notre perception sensorielle est seulement une unité apparente/n’est
                                              qu’apparemment une unité. Dans la
                                              perception sensorielle, nous
                                              regardons sur/vers le monde, et le
                                              monde nous semble, en regardant
                                              autour de nous, comme quelque
                                              chose d'unifié/d’unitaire,
                                              que nous embrassons justement avec
                                              les sens. Mais il y a un double
                                              dans cette apparente unité. Pour
                                              celui qui est réellement capable
                                              de percevoir, de percevoir
                                              conformément aux sens, pour lui
                                              l'unité apparente contient
                                              clairement un double : un existant
                                              en premier et un
                                              ascendant/montant, se produisant continuellement. Le monde
                                              en dehors de nous est dans un
                                              processus continu de mourir et à nouveau de naître.
                                              À aucun instant, c’est autre dans le monde que nous
                                              vivons dans quelque chose qui
                                              va au devant de la mort et qui, de
                                              la mort, remonte toujours à nouveau la vie. Si vous
                                              regardez seulement un nuage ou
                                              quelque chose d'autre dans le
                                              monde extérieur, ainsi ce nuage
                                              apparaît comme une unité. Mais il
                                              ne l’est pas. En vérité, quelque
                                              chose dans le nuage est en train
                                              de mourir et de cette mort, se
                                              développe à nouveau un se
                                              naître/se mettre bas/se mettre au
                                              monde. De ce qui se
                                              lève/s’amoncelle du passé, se
                                              développe une chose qui va vers
                                              l'avenir. Perpétuellement, dans ce
                                              que nous regardons, est contenu du
                                              carburant en apparition/en
                                              naissance, c'est-à-dire du
                                              devenant mort et du se créant ; du
                                              feu, cela
                                              signifie
                                              se créant/se donnant
                                              forme dans le futur. Si, par
                                              un entraînement
                                              tel qu'il est présenté dans
                                              « Comment acquiert-on des
                                              connaissances des mondes
                                              supérieurs ? », nous apprenons à séparer
                                              l'un de l'autre ces deux pôles de
                                              la perception sensorielle, nous
                                              apprenons vraiment à ressentir chaque
                                              phénomène vis-à-vis du mourir et
                                              de l’être né/mis bas, alors pour
                                              la première fois le monde acquiert
                                              un visage réel
                                              pour
                                              nous. Celui qui est correctement
                                              formé, se tient aussi ainsi face à
                                              un humain en ce qu'il perçoit
                                              sensoriellement en lui, qu'il voit
                                              perpétuellement en lui quelque
                                              chose qui meurt et quelque chose
                                              qui renaît. Mourir – naître/être
                                              né, mourir – naître/être né :
                                              c'est quelque chose qui est
                                              absorbé/accueilli par notre
                                              perception, si nous nous
                                              entraînons seulement un peu
                                              vis-à-vis de cette perception. |  10 |  Nun
                                              ist aber dasjenige, was wir in der
                                              Sinneswahrnehmung haben, nur
                                              scheinbar eine Einheit. Wir
                                              blicken in der Sinneswahrnehmung
                                              auf die Welt hin, und die Welt
                                              scheint uns im Umblicken wie etwas
                                              Einheitliches, das wir eben mit
                                              den Sinnen überblicken. Aber in
                                              dieser scheinbaren Einheit ist ein
                                              Doppeltes enthalten. Derjenige,
                                              der wirklich wahrzunehmen vermag,
                                              sinngemäß wahrzunehmen vermag, für
                                              den ist in der scheinbaren Einheit
                                              deutlich ein Doppeltes enthalten:
                                              ein Ersterbendes und ein
                                              Aufgehendes, sich fortwährend
                                              Erzeugendes. Die Welt außer uns
                                              ist in einem fortwährenden
                                              Ersterben und wiederum
                                              Geborenwerden. In keinem
                                              Augenblick ist es anders in der
                                              Welt, als daß wir leben in etwas,
                                              was dem Tode entgegengeht und aus
                                              dem Tode immer wiederum das Leben
                                              heraufholt. Wenn Sie nur eine
                                              Wolke oder etwas anderes in der
                                              Außenwelt betrachten, so erscheint
                                              diese Wolke als eine Einheit. Aber
                                              das ist sie nicht. In Wahrheit
                                              stirbt etwas in der Wolke und aus
                                              dem Sterben entwickelt sich
                                              wiederum ein sich Gebärendes. Aus
                                              dem aus der Vergangenheit
                                              Heraufziehenden entwickelt sich
                                              ein in die Zukunft Gehendes.
                                              Fortwährend ist enthalten in dem,
                                              was wir anschauen, entstehender
                                              Brennstoff, das heißt Totwerdendes
                                              und sich Erzeugendes; Feuer, das
                                              heißt sich in die Zukunft
                                              Hinübergestaltendes. Lernen wir
                                              durch eine solche Schulung, wie
                                              sie dargestellt ist in «Wie
                                              erlangt man Erkenntnisse der
                                              höheren Welten?», diese zwei Pole
                                              der Sinneswahrnehmung voneinander
                                              trennen, lernen wir wirklich
                                              empfinden jeder Erscheinung
                                              gegenüber Sterben und
                                              Geborenwerden, dann erst gewinnt
                                              die Welt für uns ein reales
                                              Antlitz. Wer richtig geschult ist,
                                              steht auch einem Menschen so
                                              gegenüber, indem er ihn sinnlich
                                              wahrnimmt, daß er in ihm
                                              fortwährend sieht etwas, was
                                              abstirbt, und etwas, was wieder
                                              entsteht. Absterben -
                                              Geborenwerden, Absterben -
                                              Geborenwerden: das ist etwas, was
                                              aufgenommen wird von unserer
                                              Wahrnehmung, wenn wir uns nur ein
                                              bißchen schulen gegenüber dieser
                                              Wahrnehmung. |  
                                      |  Mais
                                              maintenant, c'est l’instant, où
                                              cette mort et cette renaissance
                                              continues nous deviennent objets ,
                                              où nous le voyons vraiment, où
                                              nous ne le pensons pas purement
                                              abstraitement, mais où nous
                                              voyons, où nous voyons vraiment
                                              perpétuellement, un cadavre
                                              devenir dans l’humain et un enfant
                                              naître/apparaître - on peut le
                                              voir ainsi -, à l’instant où cela
                                              devient une perception, à
                                              l’instant nous sommes dedans dans
                                              le percevoir des trois
                                              hiérarchies, Angeloi, Archangeloi,
                                              Archai. Le monde reçoit alors
                                              réellement ce contenu. Nous ne
                                              voyons plus les choses comme nous
                                              les voyons sinon dans la nature
                                              lorsque nous percevons cette
                                              nature comme une unité. Nous ne
                                              pouvons pas du tout percevoir ce
                                              mourir et être mis bas, ce prana
                                              et ce shiva de la nature, sans que
                                              nous trouvions transformé,
                                              trouvions dans une certaine mesure
                                              toute la nature dissoute, dans les
                                              actions des entités spirituelles
                                              des trois hiérarchies qui se
                                              tiennent au-dessus de l'humain. |  11 |  Nun
                                              ist es aber so, daß in dem
                                              Augenblick, wo uns gegenständlich
                                              wird dieses fortwährende Absterben
                                              und Neugeborenwerden, wo wir es
                                              wirklich sehen, wo wir es nicht
                                              bloß abstrakt erdenken, sondern wo
                                              wir es sehen, wo wir wirklich
                                              fortwährend sehen einen Leichnam
                                              werden im Menschen und ein Kind
                                              entstehen - man kann es so sehen
                                              -, in dem Augenblick, wo das
                                              Wahrnehmung wird, in dem
                                              Augenblick stehen wir drinnen im
                                              Wahrnehmen der drei Hierarchien,
                                              Angeloi, Archangeloi, Archai. Die
                                              Welt bekommt dann tatsächlich
                                              diesen Inhalt. Wir sehen sie nicht
                                              mehr, wie wir sonst in die Natur
                                              hineinblicken, wenn wir diese
                                              Natur als eine Einheit wahrnehmen.
                                              Wir können gar nicht dieses
                                              Sterben und Geborenwerden, dieses
                                              Prana und Shiwa der Natur
                                              wahrnehmen, ohne daß wir
                                              verwandelt finden, gewissermaßen
                                              aufgelöst finden die ganze Natur
                                              in die Taten von geistigen
                                              Wesenheiten der drei über den
                                              Menschen stehenden Hierarchien. |  
                                      |  C'est
                                              justement ainsi à l'autre pôle.
                                              Lorsque nous regardons l'autre
                                              pôle, celui de nos actions, de nos
                                              réalisations, ainsi nous avons
                                              aussi là dedans à nouveau un
                                              perpétuel mourir et un perpétuel
                                              naître. Mais à ce pôle, nous
                                              percevons plus difficilement ce
                                              qui vit spirituellement la dedans.
                                              Néanmoins - nous pouvons le
                                              percevoir. Une formation plus
                                              longue est nécessaire, mais nous
                                              pouvons le percevoir. Nous
                                              percevons alors ces hiérarchies
                                              que nous trouvons décrites comme
                                              des séraphins, des chérubins, des
                                              trônes. Et ce qui est là entre,
                                              nous le percevons par
                                              l'observation de
                                              soi/auto-observation,
                                              l'observation de cet être dont je
                                              vous ai dit qu'il se tient au
                                              milieu dedans entre ces deux
                                              pôles. En bref, tout devient
                                              beaucoup plus vivant et spirituel
                                              dans ce monde lorsque nous montons à une telle
                                              contemplation. |  12 |  Ebenso
                                              ist es am anderen Pol. Wenn wir
                                              den anderen Pol betrachten, den
                                              Pol unseres Handelns, unseres
                                              Vollbringens, so haben wir auch da
                                              drinnen wiederum ein fortwährendes
                                              Ersterben und fortwährendes
                                              Entstehen. Aber an diesem Pol
                                              nehmen wir schwerer wahr
                                              dasjenige, was geistig darinnen
                                              lebt. Dennoch - wir können es
                                              wahrnehmen. Es ist eine längere
                                              Schulung dazu notwendig, aber wir
                                              können es wahrnehmen. Wir nehmen
                                              dann diejenigen Hierarchien wahr,
                                              die wir beschrieben finden als
                                              Seraphim, Cherubim, Throne. Und
                                              dasjenige, was dazwischen drinnen
                                              ist, das nehmen wir wahr durch
                                              Selbstbetrachtung, die Betrachtung
                                              jenes Wesens, von dem ich Ihnen
                                              gesagt habe, daß es zwischen
                                              diesen zwei Polen mitten drinnen
                                              steht. Kurz, es wird viel
                                              lebendiger und geistiger alles in
                                              dieser Welt, wenn wir zu solcher
                                              Betrachtung aufsteigen. |  
                                      |  Mais
                                              en ce que nous montons à cette
                                              contemplation, notre vie de l’âme
                                              change considérablement. A
                                              l’instant où nous en arrivons
                                              vraiment à voir les actions des
                                              êtres spirituels dans notre
                                              périphérie, nous arrivons aussi à
                                              percevoir concrètement ces
                                              différences dans la vie de l'âme
                                              dans les temps successifs dont
                                              j'ai parlé à l’instant de manière
                                              comparative. Et alors, lorsque
                                              nous avons appris - c'est
                                              difficile à apprendre, mais cela
                                              peut être appris - à prêter
                                              attention à ces changements
                                              intérieurs dans l'expérience
                                              intérieure concrète, alors nous
                                              nous percevons vraiment comme un
                                              voyageur à travers l'espace des
                                              mondes. Nous savons alors, non pas
                                              par des réflexions mathématiques
                                              extérieures, ni par quelques
                                              télescopes, ni par des
                                              observations angulaires/des
                                              triangulations, mais par la
                                              succession des expériences
                                              intérieures, qu’avec la Terre,
                                              nous avons changé de place dans
                                              l'espace de l'univers. L'espace de
                                              l’univers devient alors autre
                                              chose que l'espace de l’univers
                                              mathématique-mécanique de
                                              Kopernikus, Kepler, Galilei,
                                              Newton. L'espace des mondes
                                              devient alors quelque chose de
                                              vivant intérieurement. Et nous
                                              apprenons à
                                              distinguer/différencier les
                                              mouvements que nous faisons, que
                                              nous faisons tout simplement
                                              absolument en tant qu'êtres
                                              humains dans l'espace des mondes.
                                              Nous apprenons à distinguer un
                                              mouvement que nous faisons de
                                              gauche à droite, donc un véritable
                                              mouvement que nous faisons avec la
                                              Terre de gauche à droite. Et nous
                                              apprenons à connaître un autre
                                              mouvement que nous faisons
                                              montant. Nous le faisons ainsi que
                                              nous savons : non seulement nous
                                              tournons, mais nous montons dans
                                              l'espace. Et un troisième
                                              mouvement, que je voudrais appeler
                                              un mouvement de
                                              marche/d’avancement : nous le
                                              faisons de l'arrière vers l'avant.
                                              - Ce n'est pas identique avec un
                                              se mouvoir sur la Terre, mais
                                              c'est quelque chose que nous
                                              faisons/à quoi nous participons
                                              avec la terre, que nous pouvons
                                              constater par l'expérience
                                              intérieure/le vécu intérieur. Nous
                                              pouvons constater que nous nous
                                              tournons de gauche à droite, que
                                              nous montons en ce que nous nous
                                              tournons et que nous progressons
                                              en même temps. Donc un triple
                                              mouvement, que nous faisons
                                              simplement de manière absolue, non
                                              pas par rapport à un autre corps
                                              du monde/des mondes, mais que nous
                                              faisons de manière absolue dans
                                              l'espace de l’univers/du monde,
                                              nous le percevons par les
                                              expériences intérieures. |  13 |  Aber
                                              dadurch, daß wir zu dieser
                                              Betrachtung aufsteigen, dadurch
                                              ändert sich unser Seelenleben ganz
                                              beträchtlich. In dem Augenblick,
                                              wo wir wirklich dahin kommen, in
                                              unserem Umkreis die Taten
                                              geistiger Wesenheiten zu sehen, da
                                              kommen wir auch dazu, konkret jene
                                              Unterschiede wahrzunehmen im
                                              Seelenleben in den
                                              aufeinanderfolgenden Zeiten, von
                                              denen ich vorhin vergleichsweise
                                              gesprochen habe. Und dann, wenn
                                              wir gelernt haben - es ist
                                              schwierig zu lernen, aber es kann
                                              gelernt werden - achtzugeben auf
                                              diese inneren Veränderungen im
                                              konkreten inneren Erleben, dann
                                              nehmen wir uns wirklich wahr als
                                              einen Reisenden durch den
                                              Weltenraum. Dann wissen wir, nicht
                                              aus äußeren mathematischen
                                              Erwägungen, nicht aus
                                              irgendwelchen Fernrohren, aus
                                              Winkelbetrachtungen, sondern aus
                                              der Aufeinanderfolge der inneren
                                              Erlebnisse, daß wir den Ort im
                                              Weltenraum mit der Erde geändert
                                              haben. Dann wird aus dem
                                              Weltenraum etwas anderes als der
                                              mathematisch-mechanische
                                              Weltenraum des Kopernikus, Kepler,
                                              Galilei, Newton. Dann wird der
                                              Weltenraum etwas innerlich
                                              Lebendiges. Und wir lernen
                                              unterscheiden Bewegungen, die wir
                                              machen, die wir einfach absolut
                                              machen als Menschen im Weltenraum.
                                              Wir lernen unterscheiden eine
                                              Bewegung, die wir machen von links
                                              nach rechts, also eine wirkliche
                                              Bewegung, die wir mit der Erde
                                              machen von links nach rechts. Und
                                              wir lernen eine andere Bewegung
                                              kennen, die wir machen steigend.
                                              Wir machen sie so, daß wir wissen:
                                              wir drehen uns nicht nur, sondern
                                              wir steigen im Raum. Und eine
                                              dritte Bewegung, ich möchte sie
                                              eine schreitende nennen: wir
                                              machen sie von rückwärts nach
                                              vorwärts. - Das ist nicht
                                              identisch mit einem Bewegen auf
                                              der Erde, sondern das ist etwas,
                                              was wir mit der Erde mitmachen,
                                              was wir durch inneres Erleben
                                              konstatieren können. Wir können
                                              konstatieren, daß wir uns drehen
                                              von links nach rechts, daß wir
                                              aufsteigen, indem wir uns drehen,
                                              und daß wir zu gleicher Zeit
                                              fortschreiten. Also eine dreifache
                                              Bewegung, die wir einfach absolut
                                              machen, nicht in Relation zu
                                              irgendeinem anderen Weltenkörper,
                                              sondern die wir absolut im
                                              Weltenraum machen, nehmen wir wahr
                                              an den inneren Erlebnissen. |  
                                      |  Maintenant,
                                              vous direz : la conscience du
                                              présent des humains est loin
                                              d'avoir un pressentiment que
                                              l'humain est, dans ce sens, un
                                              voyageur dans l’univers et qu'il
                                              peut même constater ce voyage dans
                                              l’univers. - Oui, il existe un
                                              moyen pour les humains d'atteindre
                                              une telle conscience, quand aussi la conscience des
                                              humains/de l’humain du présent est
                                              encore si éloignée de ces choses.
                                              Ce que j'ai décrit est simplement
                                              une réalité, et si les gens
                                              d'aujourd'hui n'en savent rien,
                                              cette ignorance peut vraiment être
                                              comparée à la foi d'une personne
                                              qui est assise dans un train et
                                              qui se croit en repos alors qu'il
                                              continue à se mouvoir avec tout le
                                              train. Pourquoi l’humain a-t-il
                                              cette foi /croyance ?
                                              Premièrement, depuis trois ou
                                              quatre siècles, tout de suite la
                                              vision du monde copernicienne
                                              purement mathématique-mécanique a
                                              plus endormi qu’éclairé l'humain.
                                              J'ai donc déjà souvent fait
                                              remarquer que cette vision du
                                              monde purement
                                              mathématique-mécanique est en fait
                                              basée sur une erreur assez
                                              évidente/manifeste. Elle est
                                              quelque chose de confortable. Elle
                                            représente l'image
                                              spatiale/de l’espace de manière
                                              confortable, mais justement en
                                              réalité quand-même seulement de
                                              manière confortable. Voyez-vous,
                                              dans l'ouvrage bien connu de
                                              Copernic sur le bouleversement des
                                              corps de l’univers dans l'espace
                                              de l’univers, il y a trois
                                              phrases/théorèmes/principes, mais la science
                                              actuelle se base seulement sur les
                                              deux premiers et ne tient pas compte
                                              du troisième. Copernic savait
                                              encore quelque chose de plus que
                                              ce qu’adopte la science
                                              astronomique contemporaine. Et ce
                                              plus encore, il l'a gardé secret
                                              dans sa troisième phrase/son
                                              troisième théorème ! Mais le
                                              troisième théorème/principe reste
                                              toujours inconsidéré. Les
                                              observations faites avec le
                                              système copernicien ne collent
                                              pas, mais la-dessus la science
                                              actuelle s'en remet/se surmonte.
                                              Quand aujourd'hui, sous certaines
                                              circonstances, on examine purement
                                              conformément aux expérience où, vu
                                              de la Terre, l'une ou l'autre
                                              étoile devrait se trouver à un
                                              certain moment, selon le calcul
                                              correct, selon le système
                                              copernicien, elle n'y est pas.
                                              Mais on a alors ce qu'on appelle
                                              la correction de Bessel et on
                                              applique toujours une correction
                                              au résultat ; alors la bonne chose
                                              en ressort. L'application de cette
                                              correction n'est nécessaire que
                                              parce qu’on n'a pas été pris en
                                              compte le troisième
                                              principe/théorème de Copernic.
                                              Ainsi, une vision du monde
                                              commode, schématique,
                                              mathématique-mécanique a été créée
                                              au cours des trois ou quatre
                                              derniers siècles. Cela ne colle
                                              pas avec beaucoup de choses ; mais
                                              même aujourd'hui, on est toujours
                                              une gourde scientifique quand on
                                              parle de ce que la chose ne colle
                                              pas. C’est scientifique de croire
                                              fermement que les choses collent. |  14 |  Nun,
                                              Sie werden sagen: Das
                                              Gegenwartsbewußtsein der Menschen
                                              ist weit entfernt, eine Ahnung zu
                                              haben davon, daß der Mensch in
                                              diesem Sinne ein Weltreisender
                                              ist, und daß er gar konstatieren
                                              kann diese Weltenreise. - Ja, es
                                              gibt ein Mittel für die Menschen,
                                              ein solches Bewußtsein zu
                                              erringen, wenn auch das
                                              Menschenbewußtsein der Gegenwart
                                              noch so weit von diesen Dingen
                                              entfernt ist. Das, was ich
                                              geschildert habe, ist einfach eine
                                              Realität, und wenn die Menschen
                                              heute davon nichts wissen, so ist
                                              dieses Nichtwissen wirklich zu
                                              vergleichen mit dem Glauben, den
                                              ein Mensch hat, der im
                                              Eisenbahnzuge sitzt und sich in
                                              Ruhe glaubt, während er sich mit
                                              dem ganzen Zuge weiterbewegt.
                                              Warum hat der Mensch diesen
                                              Glauben? Erstens, es hat den
                                              Menschen seit drei bis vier
                                              Jahrhunderten mehr eingelullt als
                                              aufgeklärt gerade die rein
                                              mathematisch-mechanische
                                              Kopernikanische Weltanschauung.
                                              Ich habe ja oftmals schon darauf
                                              hingewiesen, daß diese rein
                                              mathematisch-mechanische
                                              Weltanschauung sogar auf einem
                                              ziemlich offenbaren Fehler beruht.
                                              Sie ist etwas Bequemes. Sie stellt
                                              das Raumbild bequem vor, aber eben
                                              doch eigentlich nur bequem. Sehen
                                              Sie, in dem bekannten Werk des
                                              Kopemikus über die Umwälzung der
                                              Weltenkörper im Weltenraum finden
                                              sich drei Sätze, aber die
                                              gegenwärtige Wissenschaft stützt
                                              sich nur auf die ersten zwei und
                                              läßt den dritten unberücksichtigt.
                                              Kopernikus wußte noch etwas mehr,
                                              als die gegenwärtige astronomische
                                              Wissenschaft annimmt. Und dieses
                                              Mehr, das hat er in seinen dritten
                                              Satz hineingeheimnißt! Aber der
                                              dritte Satz bleibt immer
                                              unberücksichtigt. Es stimmen nicht
                                              die Beobachtungen mit dem
                                              Kopernikanischen System, aber
                                              darüber hilft sich die
                                              Wissenschaft der Gegenwart hinweg.
                                              Wenn man heute unter gewissen
                                              Umständen rein erfahrungsgemäß
                                              untersucht, wo, von der Erde aus
                                              gesehen, zu einem bestimmten
                                              Zeitpunkt der eine oder andere
                                              Stern stehen soll nach dem
                                              richtigen Rechnen, dem
                                              Kopernikanischen System gemäß,
                                              steht er nicht da. Aber man hat
                                              dann die sogenannte Besselsche
                                              Korrektur und bringt immer eine
                                              Korrektur an bei dem Ergebnis;
                                              dann kommt das Richtige heraus.
                                              Das Anbringen dieser Korrektur ist
                                              nur nötig, weil man den dritten
                                              Satz des Kopernikus nicht
                                              berücksichtigt hat. Dadurch ist
                                              eine bequeme schematische,
                                              mathematisch-mechanische
                                              Weltanschauung, ein Weltbild
                                              zustandegekommen durch die letzten
                                              drei bis vier Jahrhunderte. Mit
                                              vielen Dingen stimmt das nicht;
                                              aber man ist heute noch ein
                                              wissenschaftlicher Trottel, wenn
                                              man davon spricht, daß die Sache
                                              nicht stimmt. Wissenschaftlich ist
                                              es, fest daran zu glauben, daß die
                                              Dinge stimmen. |  
                                      |  Donc,
                                              l'humanité a toujours été endormie
                                              par la vision copernicienne du
                                              monde en rapport à certaines
                                              choses, qui sont cependant à
                                              constater clairement
                                              intérieurement. La conscience
                                              humaine est quelque peu troublée.
                                              Mais à l'avenir, nous devrons
                                              veiller à ce qu'elle ne soit plus
                                              altérée. |  15 |  Die
                                              Menschheit ist also durch das
                                              Kopernikanische Weltbild immer
                                              eingelullt worden in bezug auf
                                              gewisse Dinge, die aber innerlich
                                              deutlich zu konstatieren sind. Es
                                              wird das menschliche Bewußtsein
                                              gewissermaßen getrübt. Aber man
                                              wird in der Zukunft dafür zu
                                              sorgen haben, daß es nicht mehr
                                              getrübt wird. |  
                                      |  J'ai
                                              souvent dit que les humains ne
                                              veulent pas envisager les choses
                                              spirituelles-scientifiques, ne
                                              veulent pas les envisager à
                                              travers leurs propres sens sains.
                                              Cela vient en fait seulement de
                                              certains préjugés d’ éducation qui
                                              règnent fortement répandus à
                                              l'heure actuelle. Il arrive très
                                              souvent que lorsqu'un chercheur en
                                              sciences de l’esprit partage
                                              aujourd'hui ses découvertes, les
                                              gens disent : Eh bien, cela
                                              aimerait être ainsi, mais seul
                                              peut le savoir celui ayant suivi
                                              un certain entraînement, les gens l’appellent
                                              mystique. - C'est correct jusqu’à
                                              un certain degré, mais pas tout à
                                              fait. Je l'ai souvent souligné : à
                                              un degré très élevé aujourd'hui,
                                              chaque humain, purement à partir
                                              de sa propre conscience, pourrait
                                              envisager ce qui est donné, par
                                              exemple, dans ma « Science
                                              secrète ». Il n'a pas besoin
                                              de l'accepter sur la seule base de
                                              l'autorité, mais il peut le voir à
                                              travers le bon sens/la saine
                                              raison analytique(Verstand) humaine. Mais comment ?
                                              Il pourrait l’envisager s'il était
                                              envoyé de sa septième à sa
                                              quinzième année à l'école Waldorf
                                              et là, par une méthode qui
                                              correspond aux faits et à la
                                              réalité, il pourrait obtenir ses
                                              forces d'âme développées d'une
                                              manière saine, et alors venir dans
                                              des écoles supérieures avec ces
                                              forces d'âme développées d'une
                                              manière saine, et ensuite
                                              reprendre avec les forces d'âme
                                              élastiques nécessaires ce qu'on
                                              apprend habituellement seulement après la quinzième année.
                                              Ce serait le chemin pour avoir des
                                              humains qui disent simplement :
                                              tout le reste n'a pas de sens,
                                              parce que la réalité est seulement
                                              donnée par ce que la science de
                                              l’esprit constate du monde. Qu’on
                                              ne l'admette pas, ce n'est pas
                                              parce qu’on ne peut envisager la
                                              science de l’esprit sans
                                              formation/entraînement, mais parce que notre
                                              éducation scolaire entre la
                                              septième et la quinzième année est
                                              ainsi que certaines forces sont
                                              seulement tuées, paralysées, au
                                              lieu d'être éveillées. C'est
                                              pourquoi les humains sont
                                              réticents/rechignent à accepter le
                                              contenu factuel de ce qui est
                                              donné par la science de l’esprit,
                                              alors qu'ils l'accepteraient à un
                                              haut degré si les forces de leur
                                              âme étaient saines. Ces forces
                                              d'âme sainement développées ne
                                              sont pas aussi mortes et rigides
                                              qu’elle sont chez la plupart des
                                              humains actuels ; elles sont
                                              beaucoup plus mobiles, beaucoup
                                              plus élastiques et très
                                              facilement, si ces forces d'âme
                                              avaient été correctement
                                              développées entre la septième et
                                              la quinzième année, l’humain
                                              serait devenu têtu indiscipliné
                                              vis-à-vis de l’actuelle érudition.
                                              Aujourd'hui, les humain se
                                              laissent faire en beaucoup de
                                              choses, notamment ce qu’on rende
                                              leurs illusions encore plus
                                              grandes qu'elles ne le sont déjà,
                                              par certaines hypothèses
                                              injustifiées. |  16 |  Ich
                                              habe es oft gesagt, daß die
                                              Menschen das
                                              Geisteswissenschaftliche nicht
                                              einsehen wollen, durch ihre
                                              eigenen gesunden Sinne nicht
                                              einsehen wollen. Das kommt
                                              eigentlich auch nur von gewissen
                                              Erziehungsvorurteilen her, die in
                                              der Gegenwart stark walten. Sehr
                                              haufig ist es ja so, daß, wenn
                                              heute der Geisteswissenschafter
                                              seine Ergebnisse mitteilt, die
                                              Leute sagen: Gut, das mag so sein,
                                              aber das kann nur der wissen, der
                                              eine bestimmte, die Leute nennen
                                              es mystische, Schulung durchmacht.
                                              - Das ist bis zu einem gewissen
                                              Grade richtig, aber nicht ganz.
                                              Das habe ich oft betont: bis zu
                                              einem sehr hohen Grade könnte
                                              heute jeder Mensch, rein aus
                                              seinem Bewußtsein heraus, als
                                              Tatsache das einsehen, was zum
                                              Beispiel in meiner
                                              «Geheimwissenschaft » gegeben
                                              wird. Er braucht es nicht bloß auf
                                              Autorität hinzunehmen, sondern er
                                              kann es einsehen durch
                                              gewöhnlichen gesunden
                                              Menschenverstand. Aber wie? Er
                                              könnte es einsehen, wenn er von
                                              seinem siebten bis zum fünfzehnten
                                              Jahr in die Waldorfschule
                                              geschickt würde und da durch eine
                                              den Tatsachen, der Wirklichkeit
                                              entsprechende Methode in gesunder
                                              Weise seine Seelenkräfte
                                              entwickelt kriegte, und dann mit
                                              diesen in gesunder Weise
                                              entwickelten Seelenkräften in
                                              höhere Schulen käme, um dann mit
                                              den nötigen elastischen
                                              Seelenkräften dasjenige
                                              aufzunehmen, was man gewöhnlich
                                              erst nach dem fünfzehnten Jahr
                                              lernt. Das wäre der Weg, um
                                              Menschen zu haben, die einfach
                                              sagen: alles übrige ist Unsinn,
                                              denn die Wirklichkeit wird nur
                                              durch dasjenige gegeben, was
                                              Geisteswissenschaft über die Welt
                                              konstatiert. Daß man das nicht
                                              zugibt, rührt nicht davon her, daß
                                              man Geisteswissenschaft nicht
                                              einsehen kann ohne Schulung,
                                              sondern es rührt davon her, daß
                                              unsere Schulerziehung zwischen dem
                                              siebten und fünfzehnten Jahr so
                                              ist, daß gewisse Kräfte statt
                                              erweckt zu werden, nur abgetötet,
                                              abgelähmt werden. Daher sträuben
                                              sich die Menschen, den
                                              Tatsachengehalt desjenigen
                                              hinzunehmen, was durch
                                              Geisteswissenschaft gegeben wird,
                                              während sie eben bis zu einem
                                              hohen Grade bei gesund
                                              entwickelten Seelenkräften ihn
                                              hinnehmen würden. Diese gesund
                                              entwickelten Seelenkräfte sind
                                              nicht so tot und starr, wie sie
                                              bei den meisten heutigen Menschen
                                              sind; sie sind viel beweglicher,
                                              viel elastischer, und sehr leicht
                                              würde der Mensch, wenn diese
                                              Seelenkräfte bei ihm zwischen dem
                                              siebten und fünfzehnten Jahr
                                              richtig entwickelt worden wären,
                                              gegenüber der heutigen
                                              Gelehrsamkeit störrisch werden.
                                              Heute lassen sich die Menschen
                                              furchtbar viel gefallen,
                                              namentlich indem man ihre
                                              Illusionen durch gewisse
                                              unberechtigte Hypothesen noch viel
                                              größer macht, als sie schon sind. |  
                                      |  J'ai
                                              souvent cité un exemple très
                                              caractéristique : On raconte aux
                                              enfants de douze, treize et
                                              quatorze ans que la foudre est
                                              causée par des phénomènes de
                                              frottement dans les nuages, et
                                              admet en même temps que les nuages
                                              sont humides. Bien sûr. Mais
                                              ensuite, quand on veut produire
                                              l'image terrestre de la foudre,
                                              l'étincelle électrique, il faut
                                              garder la machine électrique et
                                              tout ce qui y appartient
                                              complètement secs, de sorte que
                                              rien d'humide ne soit présent, que
                                              tout soit mis de côté qui est
                                              exclusivement là où l’éclair devrait apparaître, qui
                                            devrait être le même phénomène
                                              que l'étincelle électrique. Les
                                              élèves le tolèrent, et les adultes
                                              aussi, quand ils sont bercés par
                                              toutes sortes d'hypothèses. Il
                                              existe d'innombrables exemples de
                                              ce genre, où les gens acceptent
                                              des absurdités révélées,
                                              simplement sur la base de
                                              l'autorité, parce que notre époque
                                              a « retiré toute autorité »
                                              et n’est « plus croyante en
                                              l'autorité ». Mais si elle ne
                                              l'était pas, la vision du monde
                                              socialiste-marxiste habituelle
                                              n'aurait jamais pu voir le jour à
                                              notre époque, car elle est
                                              beaucoup plus croyante en
                                              l'autorité que le vieux
                                              catholicisme. |  17 |  Ich
                                              habe ein sehr charakteristisches
                                              Beispiel oftmals angeführt: Man
                                              erzählt den Kindern im zwölften,
                                              dreizehnten, vierzehnten Jahr, daß
                                              der Blitz durch
                                              Reibungserscheinungen in den
                                              Wolken kommt, und räumt zugleich
                                              ein, daß die Wolken naß sind.
                                              Selbstverständlich. Aber dann,
                                              wenn man das irdische Abbild des
                                              Blitzes, den elektrischen Funken
                                              erzeugen will, muß man die
                                              Elektrisiermaschine und alles, was
                                              dazu gehört, ganz trocken halten,
                                              daß ja nichts Wässeriges dabei
                                              ist, daß also alles beseitigt
                                              wird, was ausschließlich da ist,
                                              wo der Blitz entstehen soll, der
                                              die gleiche Erscheinung sein soll
                                              wie der elektrische Funke. Das
                                              lassen sich die Schüler gefallen
                                              und auch die Erwachsenen, wenn sie
                                              so eingelullt werden durch
                                              allerlei Hypothesen. Solche
                                              Beispiele gibt es unzählige, wo
                                              die Leute offenbaren Unsinn
                                              hinnehmen, einfach auf Autorität,
                                              weil ja unsere Zeit «alle
                                              Autorität abgestreift hat» und gar
                                              nicht mehr «autoritätsgläubig»
                                              ist. Aber wenn sie es nicht wäre,
                                              hätte in unserer Zeit niemals die
                                              gewöhnliche
                                              sozialistischmarxistische
                                              Weltanschauung entstehen können,
                                              denn die ist viel
                                              autoritätsgläubiger als der alte
                                              Katholizismus. |  
                                      |  Il
                                              s'agit donc de ce qu'aujourd'hui,
                                              c'est vraiment une tâche de la
                                              culture de surmonter tout ce qui
                                              inhibe tant les pouvoirs de
                                              compréhension/saisie de l'humain,
                                              la capacité conceptuelle de
                                              l'humain, au moyen d'une éducation
                                              scolaire saine. C'est l'une des
                                              toutes premières tâches sociales,
                                              pour arriver à lever les obstacles
                                              à la compréhension des humains.
                                              Ensuite, on ne laissera plus venir
                                              à soi de manière aussi
                                              indisciplinée/rebelle ce que
                                              fournit la science de l’esprit.
                                              Mais les humains deviendrons
                                              quelque peu têtus s'ils sont
                                              développés de manière saine,
                                              vis-à-vis de maintes choses que la
                                              science officielle offre
                                              aujourd'hui ; alors ils prendront
                                              très vite conscience des
                                              contradictions stupéfiantes. D'où
                                              cette résistance instinctive à des
                                              rapports/des
                                              conditions
                                              scolaires saines.
                                              Car si on laisse ces conditions
                                              scolaires saines monter,
                                              l'autorité des grandeurs actuelles
                                              de science sera très bientôt sapée
                                              de façon terrible. C'est pourquoi
                                              il s’agit que maintenant vraiment
                                              dans l’humain soient à nouveau
                                              éduquées les forces d'âme les plus
                                              élastiques, qui peuvent simplement
                                              venir à partir du sens humain sain
                                              de ce qui peut être
                                              proclamé/annoncé comme les
                                              résultats de la science de
                                              l’esprit. On comprendra alors ce
                                              qui est à dire, aussi à de telles
                                              choses comme : l'humain est fiché
                                              dans un mouvement absolu. On
                                              comprendra comment une conscience
                                              de l’univers peut naître de la
                                              conscience terrestre. Parlé dans
                                              un sens vraiment figuré, mais
                                              peut-être dans un très bon sens
                                              figuré : comment l'humain peut
                                              apprendre à se sentir comme un
                                              voyageur dans l'univers, qui est dans un
                                              mouvement de rotation, dans un
                                              mouvement qui va de bas en haut,
                                              et dans un mouvement qui va
                                              d'arrière en avant. Si on
                                              trace ces mouvements : tournant,
                                              dans le tourner vers le haut, dans
                                              le tourner vers le haut allant
                                              en avant – quand on trace cette
                                              courbe, on obtient aussi le chemin
                                              de la terre à travers l'espace de
                                              l’univers. On le reçoit non pas
                                              tel qu'il est actuellement
                                              construit, purement
                                              mathématiquement-dynamiquement à
                                              partir de la vision
                                              copernicienne-newtonienne du
                                              monde, mais quand on suit ce que
                                              l'observation intérieure donne.
                                              C’est à construite d’après cela de
                                              cette manière. Mais alors on ne
                                              construit pas une vision abstraite
                                              du monde comme la vision du monde
                                              copernico-newtonienne, mais une
                                              très concrète, une expérimentée
                                              empiriquement vraiment
                                              suprasensible, si donc on a la
                                              permission d’utiliser cette
                                              tautologie. Cette conscience du
                                              monde n'est pas purement
                                              importante parce que dans une
                                              certaine mesure l'humain commence
                                              à se sentir plus en contact avec
                                              la vérité qu'il ne se sent
                                              maintenant, où il croit qu’est
                                              correcte l'orbite de la terre,
                                              telle qu'elle est construite par
                                              la vision du monde copernicienne.
                                              Mais quand on a cette conscience
                                              du monde, beaucoup d'autres choses
                                              dépendent de cette conscience du
                                              monde. On devient alors
                                              intérieurement un autre humain,
                                              dans une certaine mesure. On
                                              apprend à se sentir non seulement
                                              comme un citoyen de la Terre,
                                              mais aussi comme un citoyen de
                                              l’univers. Le monde s'élargit à
                                              mesure que l'on s'approche des
                                              forces qui sont réellement à
                                              l'œuvre dans ces mouvements. En
                                              tournant de gauche à droite, on
                                              prend conscience des effets de
                                              l'Angeloi. En montant de bas en
                                              haut, on prend conscience des
                                              effets de l’Archange. Et en marchant
                                              dans l'espace de l’univers de
                                              l'arrière vers l'avant, on prend
                                              conscience de la direction de l'Archai,
                                              des forces de l'Archai,
                                              l’ esprit du temps. On se
                                              tourne à
                                              lui en
                                              ce
                                              qu’on prend
                                              la
                                              randonnée absolue
                                              des
                                              monde dans
                                              sa conscience, dans un espace de l’esprit. On devient conscient
                                              que l'espace physique est
                                              seulement une image abstraite de
                                              cet espace spirituel concret, dans
                                              lequel les activités des
                                              hiérarchies supérieures
                                              représentent le réel. |  18 |  Es
                                              handelt sich also darum, daß es
                                              heute wirklich eine Aufgabe der
                                              Kultur ist, alles dasjenige, was
                                              so hemmend eingreift in die
                                              Erfassungskräfte des Menschen, in
                                              das Begriffsvermögen des Menschen,
                                              durch gesunde Schulbildung zu
                                              überwinden. Das ist eine der
                                              allerersten sozialen Aufgaben,
                                              dahin zu kommen, daß die
                                              Hindernisse im Begreifen der
                                              Menschen hinweggeräumt werden-
                                              Dann wird man nicht mehr
                                              dasjenige, was Geisteswissenschaft
                                              liefert, in einer so
                                              widerspenstigen Weise an sich
                                              herankommen lassen. Aber die
                                              Menschen werden etwas störrisch
                                              werden, wenn sie in gesunder Weise
                                              entwickelt werden, gegen manches,
                                              was die offizielle Wissenschaft
                                              heute bietet; dann werden sie die
                                              knüppeldicken Widersprüche sehr
                                              bald gewahr werden. Daher dieses
                                              instinktive Wehren gegen gesunde
                                              Schulverhältnisse. Denn, läßt man
                                              diese gesunden Schulverhältnisse
                                              heraufkommen, dann wird die
                                              Autorität der heutigen
                                              Wissenschaftsgrößen sehr bald in
                                              furchtbarer Art untergraben sein.
                                              Darum handelt es sich, daß nun
                                              wirklich in den Menschen wiederum
                                              erzogen werden die elastischeren
                                              Seelenkräfte, die einfach aus dem
                                              gesunden Menschensinn heraus
                                              nachkommen können dem, was als
                                              Ergebnisse der Geisteswissenschaft
                                              verkündet werden kann. Dann wird
                                              man das, was zu sagen ist, auch an
                                              solchen Dingen verstehen, wie: daß
                                              der Mensch in einer absoluten
                                              Bewegung drinnen steckt. Man wird
                                              verstehen, wie entstehen kann aus
                                              dem Erdenbewußtsein ein
                                              Weltenbewußtsein. Wirklich
                                              bildlich, aber vielleicht ganz gut
                                              bildlich gesprochen: wie der
                                              Mensch sich fühlen lernen kann als
                                              ein Reisender durch den
                                              Weltenraum, der in einer
                                              drehenden, in einer von unten nach
                                              oben gehenden und in einer von
                                              rückwärts nach vorwärts gehenden
                                              Bewegung ist. Wenn man diese
                                              Bewegungen: drehend, im Drehen
                                              aufwärts, im Aufwärtsdrehen
                                              vorwärts gehend - wenn man diese
                                              Kurve hinzeichnet, bekommt man
                                              auch den Weg der Erde durch den
                                              Weltenraum. Nicht so bekommt man
                                              ihn, wie er gegenwärtig
                                              konstruiert wird, rein
                                              mathematisch-dynamisch aus der
                                              Kopernikanisch-Newton-schen
                                              Weltanschauung, sondern wenn man
                                              nachfährt demjenigen, was die
                                              innere Beobachtung ergibt. Es ist
                                              in dieser Weise
                                              nachzukonstruieren. Dann aber
                                              konstruiert man nicht ein
                                              Abstraktes wie die
                                              Koper-nikanisch-Newtonsche
                                              Weltanschauung, sondern ein sehr
                                              Konkretes, ein wirklich
                                              übersinnlich empirisch Erfahrenes
                                              also, wenn man diese Tautologie
                                              gebrauchen darf. Dieses
                                              Weltbewußtsein, das ist nicht bloß
                                              wichtig dadurch, daß der Mensch
                                              gewissermaßen beginnt, sich mehr
                                              bei der Wahrheit zu fühlen, als er
                                              sich jetzt fühlt, wo er glaubt,
                                              daß die Erdenbahn, so wie sie von
                                              der Kopernikanischen
                                              Weltanschauung konstruiert wird,
                                              die richtige ist. Sondern wenn man
                                              dieses Weltbewußtsein hat, hängt
                                              von diesem Weltbewußtsein vieles
                                              andere ab. Dann wird man dadurch
                                              innerlich gewissermaßen ein
                                              anderer Mensch. Man lernt sich
                                              fühlen nicht bloß als ein
                                              Erdenbürger, sondern als ein
                                              Weltenbürger. Die Welt erweitert
                                              sich einem, indem man konkret an
                                              die Kräfte herantritt, die nun
                                              wirklich wirksam sind in diesen
                                              Bewegungen. Beim Drehen von links
                                              nach rechts wird man gewahr die
                                              Wirkungen der Angeloi. Beim
                                              Steigen von unten nach oben die
                                              Wirkungen der Erzengel. Und beim
                                              Schreiten im Weltenraum von
                                              rückwärts nach vorne wird man
                                              gewahr die Richtung der Archai,
                                              die Kräfte der Archai, der
                                              Zeitgeister. Man wendet sich hin,
                                              indem man die absolute
                                              Weltenwanderung in sein Bewußtsein
                                              aufnimmt, in einen Geistesraum.
                                              Man wird gewahr, daß der physische
                                              Raum nur ein abstraktes Abbild
                                              dieses konkreten geistigen Raumes
                                              ist, in dem die Wirksamkeiten der
                                              höheren Hierarchien das Reale
                                              darstellen. |  
                                      |  Qu'une
                                              telle conscience soit liée à
                                              quelque chose d’autre, ressort
                                              déjà de ce qu’ai justement dit.
                                              Qui a seulement un pré-sentiment,
                                              qu’il y a quelque chose de tel,
                                              qu'une telle chose est liée à la
                                              véritable entité de l'humain, doit
                                              quand-même considérer comme un
                                              terrible dommage de notre système
                                              d’éducation que nous éduquions nos
                                              enfants ainsi qu’après avoir
                                              laissé certaines forces
                                              s’ankyloser en eux jusqu'à la
                                              quinzième année, qu'ils doivent
                                              alors se développer en tant
                                              qu'étudiants de la même manière
                                              que ce doit être avec ces forces
                                              ankylosées. C'est pourquoi les
                                              jeunes entre la quinzième et la
                                              vingt et unième année
                                              accueillent/absorbent de toutes
                                              autres choses que celles qu'ils
                                              devraient absorber selon les
                                              exigences de notre temps. Par cela
                                              quelque chose de tout autre siège
                                              toutefois dans les âmes que ce qui
                                              devrait être en elles. En vérité,
                                              mes chers amis, en donnant les
                                              exhortations les plus belles et
                                              les plus pleines de pommade
                                              jusqu'à l'âge de quinze ans, puis
                                              à nouveau plus tard, à l'époque où
                                              les gens ont eu des idéaux, où ils
                                              étaient des jeunes femmes et des
                                              jeunes hommes de vingt ans ; les
                                              exhortations les plus belles et
                                              les plus pleines de
                                              pommade/onctueuses/mieleuses, vous
                                              ne parvenez à rien, ou seulement à
                                              ce que notre jeunesse
                                              universitaire et collégiale
                                              devienne ce qu'elle est
                                              aujourd'hui, ce que je n'ai pas
                                              besoin de décrire plus avant. Vous
                                              obtenez seulement quelque chose en
                                              mettant vraiment en évidence la
                                              force de la jeunesse
                                              universitaire, qui aujourd'hui
                                              n'est pas dégagée mais paralysée.
                                              La question de l'éducation
                                              aujourd'hui est en effet une
                                              question d’humanité. Elle n'est
                                              pas une question d'idéaux
                                              arbitraires, mais elle est une
                                              question d'humanité qui doit être
                                              comprise à partir des exigences
                                              les plus profondes du temps
                                              actuel. Tout au plus les humains
                                              présentent aujourd'hui que
                                              beaucoup devraient être autrement,
                                              disons, dans le traitement médical
                                              des humains, peut-être aussi dans
                                              les rapports juridiques, mais
                                              c'est tout de suite freiné à
                                              partir de la conscience des
                                              juristes, lorsque quelque chose
                                              est affirmé. Les gens préssentent
                                              que maintes choses devraient être
                                              autres, mais elles ne peuvent pas
                                              être faites autrement si
                                              l'attention est dirigée sur ne pas
                                              tuer les forces de l'humain dans
                                              les périodes correctes, mais les
                                              éveiller. L'humain n'est pas en
                                              vain dans la période de la vie
                                              comprise entre la septième et la
                                              quinzième année. Dans cette
                                              période de la vie, des forces
                                              déterminées proviennent de sa
                                              nature, avec lesquelles il faut
                                              compter lorsqu'on éduque et
                                              enseigne dans cette période de la
                                              vie. Quand on travaille dans la
                                              direction correspondante dans
                                              l'éducation et l'enseignement,
                                              ainsi c'est quelque chose d’autre
                                              que lorsqu’on travaille
                                              arbitrairement, sans considération
                                              de cette direction. On remarquera
                                              certaines choses quand on
                                              considérera de telles choses,
                                              auxquelles on ne prête pas
                                              attention aujourd'hui. |  19 |  Daß
                                              ein solches Bewußtsein mit etwas
                                              anderem verknüpft ist, geht schon
                                              aus dem hervor, was ich eben
                                              gesagt habe. Wer nur eine Ahnung
                                              davon hat, daß es so etwas gibt,
                                              daß so etwas verbunden ist mit der
                                              wirklichen Wesenheit des Menschen,
                                              der muß es doch als einen
                                              furchtbaren Schaden unseres
                                              Erziehungswesens betrachten, daß
                                              wir unsere Kinder so erziehen,
                                              nachdem wir in ihnen gewisse
                                              Kräfte ablähmen lassen bis zum
                                              fünfzehnten Jahr hin, daß sie sich
                                              als Studenten dann so entwickeln
                                              müssen, wie es eben mit diesen
                                              abgelähmten Kräften sein muß.
                                              Daher nehmen die jungen Leute
                                              zwischen dem fünfzehnten und
                                              einundzwanzigsten Jahr ganz andere
                                              Dinge auf, als sie eigentlich
                                              schon nach den Anforderungen
                                              unserer Zeit aufnehmen sollten.
                                              Dadurch sitzt allerdings etwas
                                              ganz anderes in den Seelen, als
                                              eigentlich darin sitzen sollte.
                                              Wahrhaftig, meine lieben Freunde,
                                              dadurch, daß Sie die schönsten,
                                              salbungsvollsten Ermahnungen geben
                                              bis zum fünfzehnten Lebensjahr und
                                              dann wiederum später, in der Zeit,
                                              wo früher die Leute Ideale gehabt
                                              haben, wo sie Jungfrauen und
                                              Jünglinge von zwanzig Jahren
                                              waren; durch die schönsten,
                                              salbungsvollsten Ermahnungen
                                              erreichen Sie nichts, oder nur,
                                              daß unsere Universitätsund
                                              Hochschuljugend das wird, was sie
                                              heute ist, was ich nicht weiter zu
                                              beschreiben brauche. Nur dadurch
                                              erreichen Sie etwas, daß Sie
                                              wirklich Kräfte bloßlegen für den
                                              Aufenthalt an den Hochschulen, die
                                              heute nicht bloßgelegt, sondern
                                              gelähmt werden. Die
                                              Erziehungsfrage ist heute
                                              tatsächlich eine Menschheitsfrage.
                                              Sie ist nicht eine Frage von
                                              willkürlichen Idealen, sondern sie
                                              ist eine Menschheitsfrage, die aus
                                              den tiefsten Forderungen der
                                              gegenwärtigen Zeit heraus
                                              begriffen sein soll. Die Menschen
                                              ahnen höchstens heute, daß vieles
                                              anders sein sollte, sagen wir, in
                                              der medizinischen Behandlung der
                                              Menschen, vielleicht auch in den
                                              Rechtsverhältnissen, aber das wird
                                              ja gerade gedämpft aus dem
                                              Bewußtsein der Juristen heraus,
                                              wenn etwas geltend gemacht wird.
                                              Die Menschen ahnen, daß da manche
                                              Dinge anders sein sollten, aber
                                              sie können nicht anders gemacht
                                              werden, wenn nicht das Augenmerk
                                              darauf gelenkt wird, in den
                                              richtigen Zeitabschnitten die
                                              Kräfte des Menschen nicht zu
                                              ertöten, sondern zu erwecken. Der
                                              Mensch ist ja nicht umsonst in dem
                                              Lebensabschnitt zwischen dem
                                              siebten und fünfzehnten Jahr. In
                                              diesem Lebensabschnitt kommen ganz
                                              bestimmte Kräfte herauf aus seiner
                                              Natur, mit denen man rechnen muß,
                                              wenn man erzieht und unterrichtet
                                              in diesem Lebensabschnitt. Wenn
                                              man in der entsprechenden Richtung
                                              arbeitet in der Erziehung und im
                                              Unterricht, so ist das etwas
                                              anderes, als wenn man willkürlich,
                                              ohne die Berücksichtigung dieser
                                              Richtung arbeitet. Man wird
                                              gewisse Dinge bemerken, wenn man
                                              solches berücksichtigt, auf die
                                              heute kein Augenmerk gerichtet
                                              wird. |  
                                      |  Dans
                                              l'essai qui paraîtra dans le
                                              prochain numéro du Waldorf
                                              Magazine, dans lequel notre école
                                              Waldorf devrait être traitée, j'ai
                                              indiqué sur ces rapports de
                                              différents points de vue. J'ai
                                              indiqué sur ce que nous ne pouvons
                                              plus nous contenter aujourd'hui
                                              d'une pédagogie qui est très
                                              souvent modelée à partir de la
                                              bien bonne, de la meilleure
                                              volonté. Là, certaines méthodes,
                                              principes et normes
                                              pédagogiques-didactiques sont
                                              établies, et l'on a la foi/la
                                              croyance - quoi que l'on puisse
                                              objecter, beaucoup de choses sont
                                              dites dans ce domaine par bonne
                                              volonté, mais pas par perspicacité
                                              approfondie - on a la foi que l'on
                                              peut apprendre ces normes de
                                              pédagogie. Les Herbartiens et
                                              leurs successeurs d'aujourd'hui
                                              ont cette croyance que parce qu’on
                                              apprend la pédagogie, on peut
                                              devenir un bon éducateur et un bon
                                              enseignant. Disons qu'une telle
                                              norme en matière de pédagogie
                                              serait la chose la plus parfaite
                                              que l'on puisse imaginer - elle
                                              est presque aussi mauvaise pour
                                              l'enseignement qu'une esthétique
                                              scolaire bien écrite l'est pour le
                                              peintre. On ne devient
                                              certainement pas peintre par
                                              l'esthétique scolaire bien écrite
                                              de la peinture, et on ne devient
                                              pas pédagogue par une pédagogie,
                                              aussi bien apprise soit-elle.
                                              Après tout, on n'a pas vraiment
                                              besoin de connaître la physiologie
                                              pour pouvoir se nourrir ; on peut
                                              se nourrir à partir de tout autres
                                              savoirs que celui de la
                                              physiologie. Nous avons la
                                              physiologie pour quelque chose de
                                              tout à fait autre de la nutrition,
                                              et c'est un succédané lorsque la
                                              physiologie doit intervenir pour
                                              la nutrition correcte. Cela m’a
                                              toujours été quelque chose de
                                              terrible quand je suis venu à des
                                              humains qui s'assoient à table
                                              avec la balance à côté d'eux pour
                                              mesurer et peser chaque morceau
                                              qu'ils mettent dans leur bouche,
                                              qu’ils ont à savourer lors d’un
                                              repas. Là, la physiologie
                                              intervient déjà dans le processus
                                              nutritionnel de manière
                                              dévastatrice. Vous en riez encore
                                              à partir d’une certaine naïveté.
                                              Dans le sens inverse, riraient
                                              ceux qui, aujourd'hui, par
                                              certains préjugés de science de la
                                              nature, considèrent cela comme
                                              justifié, et qui considèrent ce
                                              dont je vous ai parlé aujourd'hui
                                              comme un dilettantisme oublié de
                                              Dieu. On peut rire d'une telle
                                              chose aujourd'hui de points de vue
                                              très différents. |  20 |  Ich
                                              habe in dem Aufsatz, der in der
                                              nächsten Nummer der
                                              Waldorf-Zeitschrift erscheinen
                                              wird, worin unsere Waldorfschule
                                              behandelt werden soll, von
                                              verschiedenen Gesichtspunkten aus
                                              auf diese Verhältnisse
                                              hingedeutet. Ich habe darauf
                                              hingedeutet, daß wir uns heute
                                              nicht mehr begnügen können mit
                                              einer solchen Pädagogik, wie sie
                                              sehr häufig aus ganz gutem, aus
                                              dem besten Willen heraus geformt
                                              wird. Da werden gewisse
                                              pädagogisch-didaktische Methoden,
                                              Grundsätze und Normen aufgestellt,
                                              und man hat den Glauben - was man
                                              sonst auch dagegen einwenden mag,
                                              es wird ja vieles aus gutem
                                              Willen, aber nicht aus gründlicher
                                              Einsicht auf diesem Felde gesagt
                                              -, man hat den Glauben, daß man
                                              lernen kann diese Normen der
                                              Pädagogik. Besonders auch die
                                              Herbartianer und ihre Nachfolger
                                              von heute haben diesen Glauben,
                                              daß man dadurch, daß man Pädagogik
                                              lernt, ein guter Erzieher und
                                              Unterrichter werden kann. Nun,
                                              setzen wir den Fall, solch eine
                                              Norm in der Pädagogik wäre das
                                              denkbar Vollkommenste - sie ist
                                              für den Unterricht fast so
                                              schlecht zu gebrauchen wie für den
                                              Maler eine gut geschriebene
                                              Schulästhetik. Man wird durch die
                                              gut geschriebene Schulästhetik der
                                              Malerei sicherlich kein Maler, und
                                              durch eine noch so gut gelernte
                                              Pädagogik auch kein Pädagoge. Man
                                              braucht ja auch wirklich
                                              schließlich die Physiologie nicht
                                              zu kennen, damit man sich ernähren
                                              kann; man kann sich ernähren aus
                                              ganz anderem Wissen als aus der
                                              Physiologie. Wir haben die
                                              Physiologie zu etwas ganz anderem
                                              als zur Ernährung, und es ist ein
                                              Surrogat, wenn eintreten muß die
                                              Physiologie für die richtige
                                              Ernährung. Es war mir immer etwas
                                              Schreckliches, wenn ich zu
                                              Menschen gekommen bin, die am
                                              Tische sitzen und neben sich die
                                              Waage haben, um jedes Stück
                                              abzumessen, abzuwiegen, das sie in
                                              den Mund stecken, das sie zu
                                              genießen haben zu einer Mahlzeit.
                                              Da greift schon in verheerender
                                              Weise Physiologie in den
                                              Ernährungsprozeß ein. Sie lachen
                                              darüber noch aus einer gewissen
                                              Naivität heraus. Im
                                              entgegengesetzten Sinn würden die
                                              lachen, die heute aus gewissen
                                              naturwissenschaftlichen
                                              Vorurteilen heraus dies als
                                              berechtigt empfinden, und die das,
                                              was ich heute zu Ihnen gesprochen
                                              habe, als gottverlassenen
                                              Dilettantismus ansehen. Man kann
                                              heute aus ganz verschiedenen
                                              Gesichtspunkten heraus über eine
                                              solche Sache lachen. |  
                                      |  Donc,
                                              une pédagogie standard ne peut, en
                                              fait, pas faire un véritable
                                              pédagogue. Pourquoi ? Oui, elle
                                              est en fait destinée à vous faire
                                              prendre ses principes et à les
                                              appliquer ensuite complètement et
                                              toujours. Mais cela vous empêche
                                              d'éduquer, cela ne vous encourage
                                              pas à éduquer et à enseigner. Il y
                                              a autre chose qui vous encourage :
                                              si vous pouvez oublier la
                                              pédagogie à tout moment lorsque
                                              vous êtes face à votre classe,
                                              oubliez tout ce que vous avez
                                              appris sur la pédagogie. Et si un
                                              pédagogue a simplement absorbé une
                                              connaissance de la nature humaine
                                              d'une telle portée qu'il peut
                                              trouver les principes pédagogiques
                                              à tout moment de la connaissance
                                              de la nature humaine qu'ils
                                              émergent à nouveau à tout moment.
                                              C'est ce dont l'éducateur a
                                              besoin. Car on ne peut pas devenir
                                              pédagogue en apprenant la
                                              pédagogie, mais la pédagogie peut
                                              seulement être stimulée chez
                                              l'humain par l'acquisition de la
                                              connaissance de l'humain. La
                                              pédagogie devrait être
                                              complètement supprimée en tant que
                                              science, tout au plus la
                                              considérer comme le peintre
                                              considère l'esthétique, qui est
                                              certainement conscient qu'il ne
                                              peut pas apprendre à peindre à
                                              partir de celle-ci. Il y a quelque
                                              temps, un peintre de Munich m'a
                                              dit, lorsque je lui ai parlé
                                              d'esthétique, me rattachant à
                                              Carrière, le célèbre esthète :
                                              Oui, quand nous étions à l'école
                                              de peinture, nous appelions
                                              Carrière le « grogneur
                                              esthétique de l’exaltation ».
                                              - Les séminaristes, les pédagogues
                                              théoriques, ne sont pas encore
                                              d'humeur à les appeler
                                              « grogneurs pédagogiques de
                                              l’exaltation », car ils
                                              croient toujours encore que dans
                                              la pédagogie, on peut utiliser ce
                                              que l'on ne peut pas utiliser dans
                                              l'art. Mais c'est en fait la même
                                              chose dans les deux cas. À la
                                              place de la pédagogie
                                              séminaristique, nous devrions
                                              mettre, comme nous l'avons fait
                                              dans notre cours pour enseignants
                                              : la connaissance de la nature
                                              humaine, la vue dans la nature
                                              humaine, qui stimule ensuite une
                                              relation vivante avec la nature
                                              humaine naissante chez l'enfant,
                                              de sorte que la pédagogie naisse
                                              chez l'enseignant à chaque
                                              instant, de sorte que simplement
                                              de la façon dont on a l'enfant
                                              devant soi, naît le désir de
                                              l'éduquer de telle ou telle façon
                                              et de l'enseigner de telle ou
                                              telle façon. Cela crée une
                                              atmosphère complètement différente
                                              dans la salle de classe, car cette
                                              atmosphère n'est pas créée par une
                                              pédagogie standard, mais parce
                                              qu'elle découle de la vie de tous
                                              les instants. Si l'éducation et
                                              l'enseignement sortent d'une telle
                                              vie vivante, alors les forces qui
                                              devraient être là dans la
                                              quinzième année de vie ne sont pas
                                              dés-ankylosées, mais l'humain
                                              entre alors dans les années
                                              supérieures de telle manière qu'il
                                              ait les forces d'âme élastiques
                                              qu'il devrait avoir, de sorte que
                                              quelque chose de semblable puisse
                                              se produire pour notre époque, qui
                                              s'est produit lors de la
                                              transition du Moyen Âge à l'âge
                                              moderne, lorsque la conscience de
                                              pays s’est transformée en une
                                              conscience de la Terre, de sorte
                                              que la conscience de la Terre
                                              s’est transformée en une
                                              conscience de l’univers. Mais cela
                                              ne peut pas se passer par des
                                              expériences extérieures, mais
                                              seulement en étant rendu réceptif
                                              intérieurement aux différentes
                                              expériences successives que l'on
                                              peut avoir intérieurement,
                                              émotionnellement/selon l’âme. Pas
                                              une fois, dans les limites les
                                              plus étroites, l'humain n'a
                                              aujourd'hui conscience de la
                                              différence de ces expériences
                                              d’âme. |  21 |  Also,
                                              eine Norm-Pädagogik kann
                                              eigentlich nicht zum wirklichen
                                              Pädagogen machen. Warum? Ja, sie
                                              ist ja eigentlich dazu bestimmt,
                                              daß man ihre Grundsätze aufnimmt
                                              und sie dann ganz und immer
                                              anwendet. Aber das hindert einen
                                              im Erziehen; das fördert einen
                                              nicht im Erziehen und
                                              Unterrichten. Da fördert einen
                                              etwas anderes: Wenn man jederzeit,
                                              wenn man seiner Klasse
                                              gegenübersteht, die Pädagogik
                                              vergessen kann, alles, was man an
                                              gelernter Pädagogik hat, vergessen
                                              kann. Und wenn man als Pädagoge
                                              einfach aufgenommen hat eine so
                                              weitgehende Menschenerkenntnis,
                                              daß man in jedem Augenblick die
                                              pädagogischen Grundsätze findet
                                              aus der Menschenerkenntnis, daß
                                              sie in jedem Augenblick neu
                                              entstehen. Das ist dasjenige, was
                                              der Pädagoge notwendig hat. Man
                                              kann nämlich gar nicht zum
                                              Pädagogen erzogen werden dadurch,
                                              daß man Pädagogik lernt, sondern
                                              die Pädagogik kann nur angeregt
                                              werden im Menschen dadurch, daß er
                                              Menschenerkenntnis erwirbt. Man
                                              sollte Pädagogik ganz streichen
                                              als Wissenschaft, höchstens sie so
                                              betrachten wie der Maler die
                                              Ästhetik, der sicher das
                                              Bewußtsein hat, daß er davon nicht
                                              malen lernen kann. Ein Münchener
                                              Maler hat mir vor einiger Zeit
                                              gesagt, als ich mit ihm über
                                              Ästhetik sprach, an Carriere
                                              anknüpfend, den berühmten
                                              Ästhetiker: Ja, wir haben dazumal,
                                              als wir auf der Malerschule waren,
                                              den Carriere genannt den
                                              «ästhetischen Wonnegrunzer». - Das
                                              ist etwas, was noch nicht als
                                              Stimmung ist in den Seminaristen,
                                              die theoretischen Pädagogen etwa
                                              zu nennen «pädagogische
                                              Wonnegrunzer », denn man glaubt
                                              noch immer, daß man in der
                                              Pädagogik dasjenige gebrauchen
                                              kann, was man in der Kunst nicht
                                              brauchen kann. Aber es ist in
                                              beiden eigentlich dasselbe. Man
                                              sollte an die Stelle der
                                              seminaristischen Pädagogik eben
                                              stellen, wie wir es getan haben in
                                              unserem Lehrerkurs:
                                              Menschenerkenntnis, Einsicht in
                                              die Menschennatur, die dann ein
                                              lebendiges Verhältnis zur
                                              werdenden Menschennatur im Kinde
                                              anregt, so daß in jedem Augenblick
                                              im Lehrer die Pädagogik geboren
                                              wird, daß einfach aus der Art, wie
                                              man das Kind vor sich hat, der
                                              Drang entsteht, es so und so 2u
                                              erziehen und so und so zu
                                              unterrichten. Das gibt eine ganz
                                              andere Art der Atmosphäre, die im
                                              Schulzimmer herrscht, weil eben
                                              nicht aus einer Normen-Pädagogik
                                              heraus diese Atmosphäre erzeugt
                                              wird, sondern weil sie aus dem
                                              lebendigen Leben heraus in jedem
                                              Augenblick erfließt. Kommt aus
                                              solch einem lebendigen Leben
                                              heraus Erziehung und Unterricht,
                                              dann werden eben die Kräfte nicht
                                              abgelähmt, die im fünfzehnten
                                              Lebensjahr da sein sollten,
                                              sondern dann kommt der Mensch in
                                              die höheren Jahre hinein so, daß
                                              er die elastischen Seelenkräfte
                                              hat, die er haben soll, damit für
                                              unsere Zeit etwas Ähnliches
                                              geschehen kann, was geschehen ist
                                              beim Übergang vom Mittelalter in
                                              die neuere Zeit, wo sich das
                                              Landbewußtsein in ein
                                              Erdenbewußtsein umgebildet hat,
                                              damit sich das Erdenbewußtsein
                                              umbildet in ein Weltenbewußtsein.
                                              Das kann aber nicht durch äußere
                                              Erfahrungen geschehen, sondern nur
                                              dadurch, daß man innerlich
                                              empfänglich gemacht wird für die
                                              aufeinanderfolgenden verschiedenen
                                              Erlebnisse, die man innerlich,
                                              seelisch haben kann. Nicht einmal
                                              in den engsten Grenzen hat heute
                                              der Mensch ein Bewußtsein von der
                                              Verschiedenheit dieser seelischen
                                              Erlebnisse. |  
                                      |  Comment
                                              est-ce réellement aujourd'hui ?
                                              L’humain est un enfant, là il se
                                              comporte de manière enfantine,
                                              comme cela peut arriver
                                              conformément à son
                                              environnement/entourage. Il
                                              devient alors adulte. Ses concepts
                                              deviennent plus abstraits, ses
                                              expériences s'enrichissent ; c'est
                                              certainement le cas. Mais quelque
                                              chose de semblable n'arrive pas
                                              avec l'âme comme cela arrive avec
                                              notre extérieur-corporel. Nous
                                              recevons un visage plus net
                                              lorsque nous somme dans un certain
                                              âge, nous n'avons plus les formes
                                              arrondies de l'enfance, nous avons
                                              des cheveux blancs et des rides,
                                              et ainsi de suite, ou souvent des
                                              têtes chauves ; bref, la
                                              corporéité extérieure se modifie.
                                              Mais en fait, on pourrait dire que
                                              l'intérieur-âme ne change pas de
                                              cette manière ; tout au plus, elle
                                              est toujours plus enfoncée dedans,
                                              mais elle ne grandit pas de telle
                                              manière que sa relation avec le
                                              monde extérieur soit une autre.
                                              L'âge et l'enfance ne sont pas en
                                              rapport de la manière correcte. De
                                              telles choses, comme je les ai
                                              souvent accentuées,
                                              l'humain d’aujourd'hui ne les a
                                              plus dans sa conscience, par
                                              exemple, que lorsqu'on est devenu
                                              une personne âgée on peut bénir,
                                              et que la bénédiction a un certain
                                              sens, qu'elle n'a pas la même
                                              signification chez un humain d'âge
                                              moyen. Les humains
                                              d'aujourd'hui n'en ont aucune
                                              conscience, et d’ailleurs parce
                                              qu'ils ne savent pas que si l'on
                                              veut bénir correctement dans la
                                              vieillesse, on doit avoir appris à
                                              joindre les mains dans la
                                              jeunesse. Car ce n'est qu'en joignant les mains pour prier
                                              dans l'enfance que naît la
                                              capacité de bénir dans la
                                              vieillesse. Ce qui est d'âme est
                                              en rapport à la bénédiction et au
                                            jointement des mains ainsi que les
                                              cheveux de vieux le sont aux
                                              cheveux enfantins. Cette
                                              transformation intérieure tombe
                                              seulement dans le cercle
                                              d'expérience de l’humain actuel
                                              dans une mesure limitée. Mais elle
                                              doit y retomber de nouveau.
                                              L'humain doit revenir à envisager
                                              la vie entière dans ses
                                              différentes métamorphoses. Sinon,
                                              nous n'arriverons pas à dépasser
                                              les énormes dégâts causés, par
                                              exemple, par quelque chose comme :
                                              si quelqu'un est un peu doué et
                                              qu'il a dix-huit ou dix-neuf ans,
                                              alors il devient un
                                              feuilletoniste. Et ceux qui lisent
                                              alors seulement le feuilleton et
                                              n'ont aucune idée qu'un jeune de
                                              dix-huit ans a écrit ça, le lisent
                                              de la même manière qu'on lit un
                                              feuilleton dans l'absolu. Mais on
                                              ne devient pas plus vieux quand on
                                              est un feuilletoniste avec
                                              dix-huit ans, et
                                              écrit des feuilletons ; en fait,
                                              on reste toujours à cet âge-là. On
                                              ne se développe pas davantage.
                                              Mais il arrive aussi qu'à vingt,
                                              vingt et un ans, on devient assez
                                              mûr pour voter au parlement ou des
                                              conseillers municipaux et être élu
                                              ; on est alors un humain fini.
                                              Avec quarante ans, on n'a plus
                                              besoin de s'efforcer de devenir un
                                              humain plus parfait qu'on ne
                                              l’était avec vingt ans. On a donc
                                              atteint tout ce que le monde peut
                                              nous offrir et que l'on peut
                                              offrir au monde. Avec vingt ans,
                                              on choisit/élit ou on est
                                              choisi/élu, et rien de bien ne
                                              s’ajoute plus à cela. Ce n'est
                                              qu'alors, lorsque l'on envisagera
                                              de nouveau que la vie est quelque
                                              chose qui se transforme
                                              concrètement, qu'on comprendra
                                              aussi saisir le monde
                                              concrètement. Et alors chaque
                                              socialisme abstrait si souvent
                                              prôné/représenté aujourd'hui,
                                              disparaîtra ; quelque chose de
                                              concret prendra sa place. |  22 |  Wie
                                              ist es eigentlich heute? Der
                                              Mensch ist ein Kind, da benimmt er
                                              sich kindlich so, wie das seiner
                                              Umgebung gemäß geschehen kann.
                                              Dann wird er ein Erwachsener.
                                              Seine Begriffe werden abstrakter,
                                              seine Erfahrungen werden reicher;
                                              gewiß, das ist alles der Fall.
                                              Aber etwas Ähnliches tritt mit der
                                              Seele nicht ein, wie es eintritt
                                              mit unserem Äußerlich-Leiblichen.
                                              Wir bekommen ein schärfer
                                              ausgeprägtes Gesicht, wenn wir in
                                              einem gewissen Alter sind, haben
                                              nicht mehr die rundlichen Formen
                                              der Kindheit, wir bekommen weiße
                                              Haare und Runzeln und so weiter,
                                              oder oftmals auch Glatzen; kurz,
                                              die äußere Leiblichkeit ändert
                                              sich. Aber eigentlich könnte man
                                              sagen: Das Innerlich-Seelische
                                              ändert sich nicht in dieser Weise;
                                              es wird höchstens immer mehr
                                              hineingestopft, aber es wächst
                                              nicht so, daß die Art der Stellung
                                              zur Außenwelt eine andere ist. Es
                                              hängt nicht in der richtigen Weise
                                              Alter und Kindheit zusammen.
                                              Solche Dinge, wie ich sie oftmals
                                              betont habe, die hat der Mensch
                                              heute nicht mehr in seinem
                                              Bewußtsein, zum Beispiel daß, wenn
                                              man ein alter Mensch geworden ist,
                                              man segnen kann, und daß das
                                              Segnen eine gewisse Bedeutung hat,
                                              daß es nicht dieselbe Bedeutung
                                              hat bei einem im mittleren Alter
                                              stehenden Menschen. Davon haben
                                              die Menschen heute kein
                                              Bewußtsein, und zwar deshalb
                                              nicht, weil man heute nicht weiß,
                                              daß, wenn man richtig segnen will
                                              im Alter, man in der Jugend
                                              gelernt haben muß, die Hände zu
                                              falten. Denn nur aus der Faltung
                                              der Hände zum Gebet in der
                                              Kindheit entsteht die Fähigkeit
                                              des Segnens im Alter. Das
                                              Seelische hängt in bezug auf
                                              Segnen und Händefalten so
                                              zusammen, wie die greisen Haare
                                              mit den kindlichen Haaren. Dieses
                                              innerliche Umwandeln, das ist
                                              etwas, was in den Erfahrungskreis
                                              des gegenwärtigen Menschen nur in
                                              beschränktem Maß hineinfällt. Das
                                              muß aber wieder hineinfallen. Der
                                              Mensch muß wieder dahin kommen,
                                              das ganze Leben in seinen
                                              verschiedenen Metamorphosen
                                              einzusehen. Sonst kommen wir über
                                              die ungeheuren Schäden nicht
                                              hinaus, die zum Beispiel durch so
                                              etwas erzeugt werden, wie: wenn
                                              einer ein bißchen begabt ist und
                                              er ist achtzehn oder neunzehn
                                              Jahre alt, dann wird er ein
                                              Feuilletonist. Und diejenigen, die
                                              dann nur das Feuilleton lesen und
                                              keine Ahnung haben, daß das ein
                                              Achtzehnjähriger geschrieben hat,
                                              lesen es so, wie man in absolutem
                                              Sinne ein Feuilleton liest. Dann
                                              wird man aber nicht mehr älter,
                                              wenn man mit achtzehn Jahren ein
                                              Feuilletonist ist, Feuilletons
                                              schreibt; man bleibt eigentlich
                                              immer in dem Alter. Man entwickelt
                                              sich nicht weiter. Dann kommt aber
                                              auch das, daß man mit zwanzig,
                                              einundzwanzig Jahren reif wird,
                                              ins Parlament zu wählen oder
                                              Stadtverordnete zu wählen und
                                              gewählt zu werden; da ist man ein
                                              fertiger Mensch. Man hat nicht
                                              mehr nötig mit vierzig Jahren
                                              anzustreben, ein vollkommenerer
                                              Mensch zu werden, als man mit
                                              zwanzig Jahren war. Man hat ja
                                              alles, was die Welt einem bieten
                                              kann, und was man der Welt bieten
                                              kann, erreicht. Mit zwanzig Jahren
                                              wählt man oder wird gewählt, und
                                              es kommt nichts Rechtes mehr dazu.
                                              Erst dann, wenn man wieder
                                              einsehen wird, daß das Leben etwas
                                              konkret sich Wandelndes ist, wird
                                              man auch die Welt konkret zu
                                              fassen verstehen. Und dann wird
                                              jener abstrakte Sozialismus, der
                                              heute so vielfach vertreten wird,
                                              schwinden; es wird etwas Konkretes
                                              an seine Stelle treten. |  
                                      |  Ainsi,
                                              la montée de la conscience de
                                              l’univers à partir de la
                                              conscience de la Terre aura une
                                              conséquence significative pour la
                                              vie, notamment à travers ce qui
                                              est généré émotionnellement/à la
                                              mesure des sensations/du sentiment
                                              dans l'humain. Ce n'est pas ce que
                                              l'on sait à travers de telles
                                              choses qui est important, mais la
                                              façon dont on se sent à travers de
                                              telles choses qui est
                                              significatif. Les humains
                                              envisageront alors seulement
                                              certaines choses dans le contexte
                                              de la vie lorsqu'ils seront à
                                              cette conscience du monde. |  23 |  Also
                                              das Heraufkommen des
                                              Weltenbewußtseins aus dem
                                              Erdenbewußtsein, das wird für das
                                              Leben eine bedeutsame Folge haben,
                                              namentlich durch das, was
                                              gefühlsmäßig im Menschen erzeugt
                                              wird. Nicht das, was man weiß
                                              durch solche Dinge, ist das
                                              Bedeutsame, sondern die Art, wie
                                              man durch solche Dinge fühlt, das
                                              ist das Bedeutsame. Die Menschen
                                              werden gewisse Dinge im
                                              Zusammenhang des Lebens erst
                                              einsehen, wenn sie zu diesem
                                              Weltbewußtsein gekommen sein
                                              werden. |  
                                      |  Avant
                                              toutes choses, on parle
                                              aujourd'hui de manière très
                                              abstraite des générations
                                              successives. On pense à peu près -
                                              je pense nous qui avons atteint un
                                              âge respectable, je n'inclus pas
                                              les jeunes maintenant -, donc nous
                                              pourrions penser comme ça : tu as
                                              maintenant tel ou tel contenu. Tu
                                              vis comme ceci et comme cela. Dans
                                              ton enfance, tu a vécu ainsi et
                                              ainsi. - En cette relation,
                                              maintes personnes sont maintenant
                                              très éphémères, en ce qu’elles
                                              prennent très mal et ne
                                              comprennent pas que les enfants
                                              d'aujourd'hui font les mêmes
                                              choses que ce qu'on a fait
                                              soi-même ; elles aimeraient
                                              que les enfants actuels soient de
                                              la sorte, que l’on est maintenant
                                              dans l’âge, et ne comprennent pas
                                              que l’on est devenu quand-même
                                              d’abord de la sorte en y
                                              grandissant. Mais à part cela,
                                              intervient autre chose. Il
                                              intervient que l’humain se
                                              représente absolument les enfants
                                              tel qu'il a été dans la jeunesse,
                                              et qu’ainsi ils devraient être
                                              maintenant. Donc quelque peu comme
                                              j'étais dans les années soixante
                                              du siècle dernier, ainsi devraient
                                              être aussi les enfants qui
                                              naissent aujourd'hui. C'est une
                                              absurdité. Parce que nous avons
                                              absolument avancé dans l'espace
                                              des mondes. Et les enfants qui
                                              naissent maintenant - je reviens à
                                              ma comparaison initiale - naissent
                                              dans un autre espace de
                                              l’univers/des mondes. N'est-ce
                                              pas, si vous voyagez de Stuttgart
                                              à un autre endroit aujourd'hui,
                                              vous avez mangé à Stuttgart
                                              aujourd'hui et vous mangez
                                              ailleurs demain. Vous ne pouvez
                                              plus alors manger à Stuttgart
                                              quand vous voyagez. Et les enfants
                                              qui sont nés aujourd'hui, ils ne
                                              peuvent plus être de la sorte des
                                              enfants que nous étions, qui avons
                                              un âge respectable aujourd'hui.
                                              L'enfance elle-même change, on
                                              doit comprendre cela. C’est
                                              dépendant de notre mouvement
                                              absolu dans l'espace des mondes/de
                                              l’univers, dont l'espace
                                              mathématique est une
                                              représentation schématique. |  24 |  Vor
                                              allen Dingen redet man heute ganz
                                              abstrakt von den
                                              aufeinanderfolgenden Generationen.
                                              Man denkt ungefähr - ich meine
                                              wir, die wir ein respektables
                                              Alter erreicht haben, die Jungen
                                              nehme ich jetzt aus -, also wir
                                              denken vielleicht so: Du hast
                                              jetzt diesen oder jenen Inhalt. Du
                                              lebst so und so. In deiner
                                              Kindheit hast du so gelebt. - In
                                              dieser Beziehung sind nun manche
                                              Leute sehr kurzlebig, indem sie
                                              das, was sie selbst als Kinder
                                              getrieben haben, den jetzigen
                                              Kindern sehr übelnehmen und nicht
                                              begreifen, daß die jetzigen Kinder
                                              dasselbe tun, was man selber getan
                                              hat; sie möchten, daß die jetzigen
                                              Kinder so artig sind, wie man
                                              jetzt im Alter ist, und begreifen
                                              nicht, daß man doch erst artig
                                              geworden ist durch das
                                              Heranwachsen. Aber abgesehen
                                              davon, tritt ja noch ein anderes
                                              ein. Es tritt das ein, daß der
                                              Mensch sich durchaus vorstellt:
                                              wie er in der Jugend gewesen ist,
                                              so müßten die Kinder jetzt sein.
                                              Also etwa so, wie ich in den
                                              sechziger Jahren des vorigen
                                              Jahrhunderts gewesen bin, so
                                              sollten die Kinder, die jetzt
                                              geboren werden, auch sein. Das ist
                                              Unsinn. Denn wir haben uns absolut
                                              weiterbewegt im Weltenraum. Und
                                              die Kinder, die jetzt geboren
                                              werden - ich gehe zu meinem
                                              ursprünglichen Vergleich zurück -,
                                              werden in einem anderen Weltenraum
                                              geboren. Nicht wahr, wenn Sie
                                              heute von Stuttgart nach einem
                                              anderen Orte reisen, haben Sie
                                              heute in Stuttgart gegessen und
                                              essen morgen anderswo. Sie können
                                              nicht mehr dann in Stuttgart
                                              essen, wenn Sie reisen. Und die
                                              Kinder, die heute geboren werden,
                                              die können nicht mehr so seelisch
                                              geartet sein wie die Kinder, die
                                              wir waren, die wir heute ein
                                              respektables Alter haben. Die
                                              Kindheit selbst ändert sich, das
                                              muß man begreifen. Das hängt
                                              zusammen mit unserer absoluten
                                              Bewegung im Weltenraum, von dem
                                              der mathematische Raum nur ein
                                              schematisches Abbild ist. 
                                         |  
                                      |  (19190928
                                              388 389 La triarticulation
                                              est juste pour quelques siècles)Les humains veulent toujours
                                              saisir les choses de manière
                                              absolue, et on se réjouit déjà
                                              aujourd'hui, quand les choses ne
                                              sont pas saisies de manière
                                              absolue.
 |  25 |  Die
                                              Menschen wollen immer
                                              absolutistisch die Dinge
                                              auffassen, und man freut sich
                                              heute schon, wenn die Dinge nicht
                                              absolutistisch aufgefaßt werden. |  
                                      |  J'ai
                                              nouvellement eu une grande joie,
                                              et d'ailleurs qu'un homme me
                                              visite à Berlin, qui — maintenant,
                                              comment dois-je le dire, avait lu
                                              la critique de la tri-articulation
                                              sous le titre « Un faux prophète »
                                              dans « Hilfe » (NDT : « Aide »
                                              probablement une publication). Je
                                              ne sais pas si vous connaissez
                                              cette élucubration. Un américain
                                              l'a donc lue et s'est dit : ce
                                              dont il est écrit de telle
                                              manière, là est quelque chose en
                                              cours à quoi je dois m'intéresser.
                                              — Et il vint alors chez moi avec
                                              Monsieur le Pasteur Rittelmeyer et
                                              démêla ce qu'il avait tiré de tout
                                              le faible style et ainsi de suite,
                                              pour qu'on doive s'intéresser à la
                                              chose.* Et parmi les questions
                                              qu'il posa, et toutes étaient très
                                              raisonnables, était aussi la
                                              suivante, qui me réjouissait
                                              particulièrement : Maintenant, la
                                              tri-articulation, on peut très
                                              bien l'envisager pour les temps
                                              présents ; on peut envisager que
                                              maintenant la tri-articulation
                                              soit nécessaire, qu'elle doive
                                              remplacer l'ancien État unitaire.
                                              Êtes-vous de l'opinion, que
                                              maintenant, la tri-articulation
                                              soit la solution définitive,
                                              ultime de la question sociale ? —
                                              C'était une question très
                                              judicieuse. Je pus lui répondre :
                                              je ne le crois vraiment pas. Mais
                                              dans la marche de l'évolution de
                                              l'histoire s'est donné dans les
                                              siècles écoulés que l'État
                                              unitaire monta. Maintenant la
                                              tri-articulation est devenue
                                              nécessaire par les exigences du
                                              temps. Et il viendra de nouveau un
                                              temps, où la tri-articulation
                                              devra être surmontée.Mais ce n'est
                                              pas le temps actuel, c'est le
                                              temps dans trois à quatre siècles.
                                              Alors on devra à nouveau penser
                                              comment on peut dissoudre la
                                              tri-articulation.- C'est le
                                              contraire de la pensée
                                              millénariste, le contraire de la
                                              pensée qui veut introduire un
                                              empire millénaire une fois pour
                                              toutes, la pensée qui se dit :
                                              nous devons amener un contexte
                                              bénit à l'humanité, alors il est
                                              là, alors il peut rester. — Si
                                              confortablement, ne peut être vécu
                                              dans le monde. Là, il est
                                              nécessaire que ce qui soit
                                              amené pour une époque particulière
                                            comme correct, soit à nouveau dissous
                                              par ce qui est le relativement
                                              correct pour l'époque suivante.
                                              C'est de cela qu’il s'agit. Cela
                                              s'appelle penser organiquement au
                                              contraire du penser mécanique qui
                                              domine le présent, où l'on pense
                                              en fait qu'il y a maintenant
                                              quelque chose d'absolument juste
                                              pour toutes les fois. Une est
                                              juste pour Stuttgart, l'autre pour
                                              New York, pour l'Australie. L'une
                                              est juste pour 1919, l'autre pour
                                              2530. Non, l'évolution du monde ne
                                              le fait pas aussi confortable aux
                                              humains, que quoi que ce soit soit
                                              absolument juste. Les choses sont
                                              toujours justes pour des lieux
                                              particuliers et pour des temps
                                              particuliers. Et l'on doit penser
                                              concrètement à partir des
                                              conditions (Fin 19190928 388 389). Mais
                                              vous le ferez lorsque vous serez
                                              également conscient qu’on effectue
                                              des mouvements absolus dans
                                              l'espace de l’univers, mais qu’on
                                              peut seulement remarquer à partir
                                              d'expériences intérieures, à
                                              partir de vécus intérieurs. |  26 |  Ich
                                              habe neulich eine große Freude
                                              gehabt, und zwar dadurch, daß mich
                                              ein Mann besuchte in Berlin, der -
                                              nun, wie soll ich es nennen -die
                                              Besprechung der Dreigliederung
                                              unter dem Titel «Ein falscher
                                              Prophet», in der «Hilfe» gelesen
                                              hatte. Ich weiß nicht, ob Sie
                                              dieses Elaborat kennen. Das hat
                                              also ein Amerikaner gelesen und
                                              hat sich gesagt: Wovon in solcher
                                              Weise geschrieben wird, da ist
                                              etwas dran, da muß ich mich dafür
                                              interessieren. - Und er kam dann
                                              mit Herrn Pfarrer Rittelmeyer zu
                                              mir und setzte auseinander, daß er
                                              aus dem ganzen schwäclichen Stil
                                              und so weiter entnommen habe, daß
                                              man sich für die Sache
                                              interessieren müsse. Und unter den
                                              Fragen, die er stellte und die
                                              alle sehr verständig waren, war
                                              auch die folgende, die mich
                                              besonders freute: Nun, die
                                              Dreigliederung, man kann sie für
                                              die jetzige Zeit sehr gut
                                              einsehen; man kann einsehen, daß
                                              jetzt die Dreigliederung notwendig
                                              ist, daß sie an die Stelle des
                                              alten Einheitsstaates treten muß.
                                              Sind Sie der Meinung, daß nun die
                                              Dreigliederung die letzte,
                                              endgültige Lösung der sozialen
                                              Frage ist? - Das war eine sehr
                                              verständige Frage. Ich konnte ihm
                                              antworten: Das glaube ich ganz und
                                              gar nicht. Sondern im Laufe der
                                              Geschichtsentwickelung hat sich in
                                              den verflossenen Jahrhunderten
                                              ergeben, daß mehr der
                                              Einheitsstaat heraufkam. Jetzt ist
                                              notwendig geworden durch die
                                              Zeitforderung die Dreigliederung.
                                              Und es wird wiederum eine Zeit
                                              kommen, wo die Dreigliederung
                                              überwunden werden muß. Aber das
                                              ist nicht die jetzige Zeit, das
                                              ist die Zeit in drei bis vier
                                              Jahrhunderten. Da wird man
                                              wiederum denken müssen, wie man
                                              die Dreigliederung ablösen kann. -
                                              Das ist der Gegensatz zu dem
                                              chiliastischen Denken, der
                                              Gegensatz zu dem Denken, das ein
                                              tausendjähriges Reich ein für
                                              allemal herbeiführen will, dem
                                              Denken, das sich sagt: Wir müssen
                                              einen gesegneten Zustand der
                                              Menschheit herbeiführen, dann ist
                                              er eben da, dann kann er bleiben.
                                              - So bequem lebt es sich nicht in
                                              der Welt. Da ist notwendig, daß
                                              dasjenige, was als richtig in
                                              einer bestimmten Epoche
                                              herbeigeführt wird, wiederum
                                              abgelöst wird von dem, was dann
                                              für die folgende Epoche das
                                              relativ Richtige ist. Das ist es,
                                              um was es sich handelt. Das heißt
                                              organisch denken im Gegensatz zum
                                              mechanischen Denken, das die
                                              Gegenwart beherrscht, wo man
                                              eigentlich meint, es gibt nun
                                              etwas ein für allemal absolut
                                              Richtiges. Das eine ist richtig
                                              für Stuttgart, das andere für New
                                              York, für Australien. Das eine ist
                                              richtig für 1919, das andere für
                                              2530. Nein, so bequem macht es die
                                              Weltentwickelung den Menschen
                                              nicht, daß irgend etwas absolut
                                              Richtiges da ist. Die Dinge sind
                                              immer richtig für bestimmte Orte
                                              und für bestimmte Zeiten. Und man
                                              muß konkret aus den Verhältnissen
                                              heraus denken. Das wird man aber
                                              tun, wenn man auch sich bewußt
                                              ist, daß man im Weltenraum
                                              absolute Bewegungen ausführt, die
                                              man aber nur aus inneren
                                              Erfahrungen heraus, aus innerem
                                              Erleben heraus bemerken kann. |  
                                      |  Je
                                              vous ai à nouveau rendu attentif
                                              aujourd'hui sur quelque chose qui
                                              devrait vous montrer comment les
                                              choses devraient être prises dans
                                              le présent en rapport à
                                              l'incorporation de la science de
                                              l’esprit dans notre culture
                                              contemporaine. Quiconque comprend
                                              de telles choses se rendra compte
                                              que les humains dans leur confort
                                              regimbent à accepter une
                                              chose comme l’est la science de
                                              l’esprit, parce que tout le reste
                                              est plus confortable. La science
                                              de l’esprit est donc terriblement
                                              inconfortable. Elle ne vous permet
                                              même pas de concevoir un état de
                                              fait/un contexte qui peut
                                              désormais toujours rester. Elle
                                              nous oblige à penser le bien
                                              seulement pour les siècles à
                                              venir, peut-être encore pour des
                                              temps plus courts. Mais on peut
                                              seulement penser cela lorsqu'à
                                              nouveau on ne juge plus l'humanité
                                              de représentations abstraites de
                                              raison analytique, mais lorsqu'on
                                              essaie de vraiment apprendre à
                                              connaître son époque dans sa
                                              particularité, et donc de
                                              connaître ses exigences. C'est
                                              justement inconfortable, mais
                                              c'est ce qui correspond à la
                                              réalité. Les humains d'aujourd'hui
                                              aimeraient s'en sortir très, très
                                              confortablement avec le
                                              développement de la culture, en
                                              particulier ceux qui veulent être
                                              des leaders dans l’évolution de la
                                              culture. |  27 |  Ich
                                              habe Sie heute wiederum auf etwas
                                              aufmerksam gemacht, was Ihnen
                                              zeigen soll, wie die Dinge in der
                                              Gegenwart genommen werden sollen
                                              mit Bezug auf das Einverleiben der
                                              Geisteswissenschaft in unsere
                                              gegenwärtige Kultur. Wer solche
                                              Dinge begreift, wird einsehen, daß
                                              sich die Menschen in ihrer
                                              Bequemlichkeit sträuben gegen so
                                              etwas, wie die Geisteswissenschaft
                                              ist, denn alles andere ist
                                              bequemer. Geisteswissenschaft ist
                                              ja furchtbar unbequem. Sie
                                              gestattet einem nicht einmal,
                                              einen Zustand zu erdenken, der nun
                                              immer bleiben kann. Sie zwingt
                                              uns, das Gute nur für die nächsten
                                              Jahrhunderte, vielleicht noch für
                                              kürzere Zeit uns zu denken. Das
                                              kann man aber nur denken, wenn man
                                              wiederum nicht aus abstrakten
                                              Verstandesvorstellungen über die
                                              Menschheit urteilt, sondern wenn
                                              man versucht, seine Zeit in ihrer
                                              besonderen Eigentümlichkeit
                                              wirklich kennenzulernen, und
                                              dadurch ihre Anforderungen zu
                                              kennen. Das ist eben unbequem,
                                              aber es ist das, was der
                                              Wirklichkeit entspricht. Die
                                              Menschen möchten heute sehr, sehr
                                              bequem mit der Kulturentwickelung
                                              fertig werden, insbesondere
                                              diejenigen, die Führer sein wollen
                                              in der Kulturentwickelung. |  
                                      |  Ici
                                              un petit exemple de ce qui n’a été
                                              communiqué sur la science de
                                              l'esprit et sa saisie par des
                                              personnalités donnant la mesure du
                                              présent : dans une ville - je ne
                                              veux pas dire les choses
                                              exactement, ce serait mal pris -
                                              dans une ville, quelqu'un a eu
                                              l'occasion de donner une
                                              conférence sur mon anthroposophie
                                              dans une université privée. Il
                                              rapporta sur la vision du monde de
                                              l’humain contemporain. Là il
                                              voulait aussi inclure, parce que
                                              c’est historiquement nécessaire, -
                                              on s'efforce donc d'arrondir les
                                              angles - une conférence sur
                                              l'anthroposophie. Comment a-t-il
                                              fait cela ? Eh bien, le programme,
                                              le plan de cours est établi au
                                              début du semestre, là on a insérée
                                              la énième leçon du semestre
                                              « Anthroposophie » ;
                                              ainsi qu’avait été discuté dans
                                              les leçons précédentes sur le
                                              darwinisme et ainsi de suite,
                                              l’homme avait inséré une certaine
                                              leçon pour « l'Anthroposophie
                                              de Steiner ». Cela a été fait
                                              au début du semestre. Il n'avait
                                              pas la moindre idée/brume quand il
                                              l'a mis en place, de ce qui est
                                              écrit dans un livre
                                              anthroposophique. Puis s’approcha
                                              le soir de la conférence, le
                                              Monsieur est apparu le matin à
                                              quelqu'un qui a mes livres, se
                                              laissa choisir les plus important
                                              de mes livres parmi ceux qu’il
                                              possédait, afin de s'informer, et
                                              tenir le soir sa conférence sur
                                              l'anthroposophie. Il est commode
                                              de « s'installer » dans
                                              une vision du monde et d’alors la
                                              « représenter avec
                                              autorité ». Mais ce n'est pas
                                              si rare en rapport aux conditions
                                              les plus différentes du présent.
                                              C'est un point qui mérite d'être
                                              discuté. Car, depuis peu de temps,
                                              beaucoup, beaucoup de choses ont
                                              été dites, récitées et écrites
                                              dans le présent, et elles sont
                                              acceptées avec foi. Et c'est de
                                              cette acceptation fidèle qu'est
                                              constitué ce que les gens ont dans
                                              leur tête et dans leur âme des
                                              différentes visions du monde. On
                                              n’a pas la permission de
                                              s'enfermer dans cette terrible
                                              superficialité qui s'est
                                              installée. On doit être clair
                                              qu'aujourd'hui, il faut d'abord
                                              regarder qui se tient là, où ceci
                                              ou cela ou tel est représenté de
                                              manière qui fait autorité. |  28 |  Hier
                                              ein kleines Beispiel, das mir
                                              mitgeteilt worden ist mit Bezug
                                              auf Geisteswissenschaft und ihre
                                              Auffassung durch maßgebende
                                              Persönlichkeiten der Gegenwart: In
                                              einer Stadt - ich will die Dinge
                                              nicht ganz genau sagen, es wird
                                              einem übel genommen -, in einer
                                              Stadt hatte jemand die
                                              Gelegenheit, in einer
                                              Privathochschule auch über meine
                                              Anthroposophie einmal vorzutragen.
                                              Er trug vor über Weltanschauungen
                                              des Menschen der Gegenwart. Da
                                              wollte er auch einreihen, weil das
                                              historisch notwendig ist - man
                                              strebt ja nach Abrundung -, eine
                                              Vorlesung über Anthroposophie. Wie
                                              tat er das? Nun, den Lehrplan, den
                                              Vorlesungsplan macht man ja im
                                              Anfang des Semesters, da hat man
                                              die soundsovielte Stunde im
                                              Semester «Anthroposophie»
                                              eingesetzt; wie also in
                                              vorhergehenden Stunden gesprochen
                                              worden war über Darwinismus und so
                                              weiter, hatte der Mann eine
                                              bestimmte Stunde eingesetzt für «
                                              die Anthroposophie Steiners ». Das
                                              war im Anfang des Semesters
                                              gemacht. Er hatte, als er das
                                              einsetzte, nicht den geringsten
                                              Dunst, was in einem
                                              anthroposophischen Buche steht.
                                              Dann kam der Abend heran, an dem
                                              die Vorlesung war, da erschien
                                              dann der Herr bei irgend jemand,
                                              der meine Bücher hat, und ließ
                                              sich am Morgen die wichtigsten von
                                              meinen Büchern auswählen von dem,
                                              der sie besaß, um sich zu
                                              informieren, und - am Abend seine
                                              Vorlesung über Anthroposophie zu
                                              halten. Das ist bequem, sich so in
                                              eine Weltanschauung « einzuleben »
                                              und sie dann « autoritativ zu
                                              vertreten ». Aber das ist nicht so
                                              selten mit Bezug auf die
                                              verschiedensten Verhältnisse der
                                              Gegenwart. Das ist etwas, was
                                              verdient, besprochen zu werden.
                                              Denn aus nicht viel weitergehenden
                                              Tiefen ist sehr, sehr vieles in
                                              der Gegenwart gesagt, vorgetragen
                                              und geschrieben worden, und es
                                              wird gläubig hingenommen. Und aus
                                              diesem gläubig Hingenommenen setzt
                                              sich dann zusammen das, was die
                                              Leute in ihren Köpfen und in ihren
                                              Seelen von den verschiedenen
                                              Weltanschauungen haben. Man darf
                                              sich vor dieser Tatsache einer
                                              furchtbaren Oberflächlichkeit, die
                                              eingezogen ist, nicht
                                              verschließen. Man muß sich klar
                                              darüber sein, daß es heute
                                              notwendig ist, sich erst
                                              anzusehen, wer da steht, wo dieses
                                              oder jenes autoritativ vertreten
                                              wird. |  
                                      |  Plus
                                              important que tout ce que je peux
                                              vous donner en substance, mes
                                              chers amis, c'est la stimulation
                                              de cette conscience vis-à-vis du
                                              temps présent ; cette conscience
                                              dont nous avons besoin, un immense
                                              besoin, d’envisager le degré
                                              d'approfondissement qui règne dans
                                              ce qui afflue sur nous, ce qui se
                                              fait valoir, et ce qui en réalité
                                              à droit/raison de se faire valoir.
                                              Si on parle de ces choses, ainsi
                                              on blesse beaucoup de gens
                                              aujourd'hui. Et les gens disent
                                              particulièrement vis-à-vis des
                                              anthroposophes et théosophes : Ils
                                              devraient être plus indulgents,
                                              ils devraient juger avec
                                              bienveillance et ne pas être aussi
                                              critiques, parce qu’ainsi, quand
                                              on est si critiques, cela
                                              blesserait les humains. Mais il se
                                              demande si c’est de l’amour de
                                              l’humain, quand on laisse non
                                              dit/non discuté que de tels
                                              humains seront lâchées sur
                                              l'éducation/la formation générale,
                                              qui le matin s'instruisent sur ce
                                              qu'ils ont à exposer le soir. Aux
                                              questions que la vie pose, il
                                              s’agit de comment elles sont
                                              posées. Il est important qu’on les
                                              pose correctement, alors seulement
                                              les choses correctes peuvent se
                                              donner. |  29 |  Wichtiger
                                              als alles, was ich Ihnen
                                              inhaltlich geben kann, meine
                                              lieben Freunde, ist die Anregung
                                              dieses Bewußtseins gegenüber der
                                              heutigen Zeit; dieses Bewußtsein,
                                              daß wir es notwendig, ungeheuer
                                              notwendig haben, hinzusehen auf
                                              den Grad von Vertiefung, der in
                                              dem herrscht, was auf uns
                                              einströmt, was sich geltend macht,
                                              und was in Wirklichkeit recht hat,
                                              sich geltend zu machen. Redet man
                                              von diesen Dingen, so verletzt man
                                              heute geradezu viele Leute. Und
                                              besonders Anthropo-sophen und
                                              Theosophen gegenüber sagen die
                                              Leute: Die sollten doch
                                              nachsichtiger sein, sollten doch
                                              mit Wohlwollen urteilen und nicht
                                              so kritisch sein; denn wenn man so
                                              kritisch sei, so verletze das die
                                              Menschen. Aber es fragt sich, ob
                                              das Menschenliebe ist, wenn man es
                                              unbesprochen läßt, daß solche
                                              Menschen losgelassen werden auf
                                              die allgemeine Bildung, die sich
                                              am Morgen unterrichten über das,
                                              was sie am Abend vorzutragen
                                              haben. Bei den Fragen, die das
                                              Leben stellt, handelt es sich
                                              darum, wie sie gestellt werden. Es
                                              ist wichtig, daß man sie richtig
                                              stellt, dann allein können sich
                                              die richtigen Dinge ergeben. |  
                                      |  Ainsi,
                                              j'ai essayé aujourd'hui de vous
                                              suggérer la nécessité que la
                                              conscience de la Terre se
                                              transforme en une conscience des
                                              mondes/de l’univers, tout comme la
                                              conscience de pays s'est
                                              transformée en une conscience de
                                              la Terre. Mais j'ai essayé de vous
                                              suggérer cela afin de vous faire
                                              remarquer à nouveau, d'un point de
                                              vue, sur maintes choses qui sont
                                              nécessaires à la mesure du
                                              sentiment pour amener des
                                              conditions plus saines/rapports
                                              plus sains dans notre culture que
                                              nous avons les avons actuellement. |  30 |  So
                                              versuchte ich heute, Ihnen die
                                              Notwendigkeit nahezulegen, daß das
                                              Erdenbewußtsein sich in ein
                                              Weltenbewußtsein verwandele, wie
                                              sich das Landbewußtsein in ein
                                              Erdenbewußtsein verwandelt hat.
                                              Aber ich versuchte Ihnen dieses
                                              nahezulegen, um Sie wiederum von
                                              einem Gesichtspunkte aus
                                              hinzuweisen auf manches, was
                                              gefühlsmäßig notwendig ist zur
                                              Herbeiführung gesünderer
                                              Verhältnisse in unserer Kultur,
                                              als wir sie gegenwärtig haben. |  
                                      |  Cette
                                              mise en place, oh, cela doit déjà
                                              se passer ! On aimerait y secouer
                                              les gens, on aimerait y faire
                                              appeler l'être humain endormi
                                              d'aujourd'hui. Mais ce n'est pas
                                              du tout si facile dans le présent.
                                              Maintes choses sont exécutées
                                              d’après cette direction, mais les
                                              humains évitent de se rendre
                                              familiers à fond de nos
                                              conditions. Il ne suffit pas qu’on
                                              érige des théories
                                              anthroposophiques. Il est
                                              nécessaire qu’on se fasse un
                                              regard acéré pour ce qui est
                                              nécessaire en notre temps et de ne
                                              pas s'encapsuler dans des
                                              préjugés. On doit se rendre
                                              ouverts pour ce qui doit être
                                              combattu, afin de pouvoir
                                              intervenir dans le présent tout de
                                              suite du point de vue d'un amour
                                              correct de l'humanité. Si
                                              seulement une quelque chose
                                              d’après cette direction peut être
                                              stimulé dans les âmes et les âmes
                                              tranquilles, alors est obtenu plus
                                              que par les théories les plus
                                              englobantes. |  31 |  Dieses
                                              Herbeiführen, oh, das muß schon
                                              geschehen! Man möchte die Leute
                                              aufrütteln dazu, das schläfrige
                                              Menschenwesen der Gegenwart möchte
                                              man aufrufen dazu. Aber das ist
                                              gar nicht so leicht in der
                                              Gegenwart. Es wird ja manches nach
                                              dieser Richtung hin ausgeführt,
                                              aber die Menschen vermeiden es,
                                              sich gründlich mit unseren
                                              Zuständen bekannt zu machen. Es
                                              genügt nicht, daß man bloß
                                              anthro-posophische Theorien
                                              aufstellt. Es ist notwendig, daß
                                              man den Blick scharfmacht für das,
                                              was in unserer Zeit notwendig ist,
                                              und nicht sich einkapselt in
                                              Vorurteile. Man muß sich offen
                                              machen für das, was bekämpft
                                              werden muß, damit man gerade von
                                              dem Standpunkte einer richtigen
                                              Menschenliebe aus in die Gegenwart
                                              handelnd eingreifen kann. Wenn nur
                                              irgend etwas nach dieser Richtung
                                              hin angeregt werden kann in den
                                              Seelen und Gemütern, dann ist
                                              damit mehr erreicht als durch die
                                              umfassendsten Theorien. |  
                                      |  Cela
                                              fait saigner le cœur quand on sait
                                              combien est vrai, ce que M. Molt a
                                              dit l'autre jour ici, à la cession
                                              du Conseil de culture, qu'il y a
                                              actuellement déjà des gens qui
                                              disent là : ah quoi, avant que
                                              nous pensions à quelque chose de
                                              tel comme ce qui vient de la
                                              tri-articulation de l'organisme
                                              social, nous préférons devenir une
                                              province de l'Entente. - C'est
                                              malheureusement vrai dans une très
                                              large mesure. Et il y a beaucoup
                                              d'autres choses liées à une telle
                                              attitude/mentalité, car,
                                              finalement, d'autres
                                              attitudes/mentalités peuvent
                                              seulement venir d'une inclination
                                              à l'approfondissement spirituel.
                                              Le temps actuel peut seulement
                                              s’assainir par un
                                              approfondissement spirituel. |  32 |  
 Es
                                              blutet einem das Herz, wenn man
                                              weiß, wie wahr es ist, was neulich
                                              hier in der Kulturrats-Sitzung
                                              Herr Molt gesagt hat, daß es heute
                                              schon Leute gibt, die da sagen:
                                              Ach was, bevor wir an so etwas
                                              denken, wie das, was von der
                                              Dreigliederung des sozialen
                                              Organismus kommt, werden wir
                                              lieber eine Provinz der Entente. -
                                              Es ist leider in sehr weitem
                                              Umfange wahr. Und mit einer
                                              solchen Gesinnung hängt vieles
                                              andere zusammen, weil schließlich
                                              andere Gesinnungen nur kommen
                                              können von einer Hinneigung zur
                                              geistigen Vertiefung. Die heutige
                                              Zeit kann nur durch eine geistige
                                              Vertiefung gesunden. |  |  
                           
                          
                            
                              | Français seul |  
                              |  DIX-SEPTIÈME
                                      CONFÉRENCE, Stuttgart, 28 septembre 1919 |  
                              | 
 |  
                              |  Avec des idées, qui devraient
                                      nous-mêmes nous placer en tant qu'humains
                                      dans le monde spirituel, nous nous en
                                      tirons le mieux, quand nous essayons de
                                      nous orienter par des comparaisons des
                                      différents faits du monde. |  
                              |  Ce dont
                                      je veux parler aujourd'hui se laissera le
                                      mieux expliquer si je pars d'une telle
                                      comparaison, notamment si je compare notre
                                      conscience actuelle de l'humanité, que
                                      nous devons nous conquérir d’après la
                                      tache de notre époque, avec les niveaux
                                      antérieurs de conscience de l'humanité se développant. |  
                              |  Repensez
                                      à la conscience des Grecs, à la conscience
                                      spatiale ordinaire des Grecs, bien sûr la
                                      conscience spatiale pensée au sens large.
                                      Vous arriverez facilement sur ce que le
                                      Grec, avec sa conscience de l’espace,
                                      englobait en fait seulement un morceau de
                                      l'Europe : sa Grèce et ce qui la bordait,
                                      un morceau d'Asie, un morceau d'Afrique,
                                      et qu'en dehors de cette zone limitée, le
                                      monde reposait pour lui dans une certaine
                                      indétermination. On pourrait dire :
                                      ce qui formait l'horizon de sa conscience
                                      frôlait alentour une zone indéterminée
                                      pour sa conscience. Et c'est ce qu'on peut
                                      appeler sa conscience, si l'expression est
                                      autorisée - elle est bien sûr bosselée,
                                      comme le seront toujours les expressions
                                      pour de telles choses, car la conscience
                                      de la langue n'est pas dirigée là-dessus
                                      -, cette conscience du grec peut être
                                      appelée une conscience de pays. Vous savez
                                      maintenant que l'essentiel dans
                                      l’évolution vers le haut des temps
                                      modernes pour l'humanité et sa conscience
                                      consistait en ce que cette conscience de
                                      pays se développe en une conscience de la
                                      Terre, que pour la conscience de l'humain
                                      la surface de la Terre se bouclait dans
                                      une certaine mesure. L'humain se
                                      représente la surface de la terre comme
                                      une forme sphérique, provoquée par les
                                      découvertes de l'histoire récente. Prise
                                      selon l'histoire du monde, la chose était
                                      en même temps telle qu’en ce que cette
                                      conscience du monde, ou mieux dit,
                                      conscience de la Terre, apparut à partir de la
                                      conscience de pays,, un regard autour de
                                      soi sur  l'extraterrestre qui est pour
                                      l’essentiel formé
                                      mathématiquement-géométriquement. La façon
                                      copernicienne de voir
                                      le monde
                                      est apparue, et on se représentait ce
                                      qu'il y a en dehors de la Terre dans
                                      l'espace, sous forme de mathématiques et
                                      de géométrie, ou tout au plus encore selon la mécanique. La vision du monde
                                      copernico-newtonienne est essentiellement
                                      une vision du monde
                                      mathématique-mécanique. Il devrait
                                      naturellement apparaître en fait la
                                      question pour tout humain vraiment pensant
                                      : Est-ce que ce qui peut être aperçu par
                                      l'humain dans l'espace, en dehors du
                                      terrestre, est, avec cela, épuisé/absorbé en
                                      images parce qu'on le représente de
                                      manière mathématique-mécanique ? C’est
                                      apparemment aussi peu épuisé que lorsque
                                      le Grec ancien se renfermait sur lui-même, se représentait
                                      son pays, qu'il a survolé de l'horizon de sa conscience,
                                      et a construit l'extérieur d'une certaine
                                      manière, l'a arrangé dans le sens de la
                                      fantaisie. L'humain moderne ne construit
                                      pas l'extraterrestre avec une fantaisie
                                      aussi poétique que le faisait le Grec
                                      ancien en rapport à ce qui lui était
                                      domaine de pays consciemment englobé en
                                      dehors de lui, mais l'humain moderne
                                      englobe ce qui est autour de lui avec une
                                      fantaisie mathématique. C'est donc aussi
                                      de la fantaisie. Et pour l’essentiel
                                      l'humanité du présent se tient encore
                                      absolument à ce point de vue : se
                                      représenter la Terre comme une grande
                                      sphère dans l'espace du monde, et
                                      l'extraterrestre en fait seulement
                                      englobant avec des représentations
                                      mathématiques, mécaniques, qui sont tout
                                      au plus purement mathématiques pour des
                                      humains particuliers, pensants quelque peu
                                      plus exactement, parce que donc les
                                      concepts conçus sur toutes sortes de
                                      forces gravitationnelles sont aujourd'hui
                                      omis/laissés de côté par des humains plus
                                      circonspects, et qu’en fait la vision du
                                      monde extraterrestre est seulement
                                      présentée mathématiquement. |  
                              |  Pour
                                      nous, et nous avons seulement besoin de
                                      rassembler ce que nous avons regardé au
                                      fil des ans sur sol
                                      spirituel-scientifique, pour nous
                                      aujourd'hui, les questions devront se
                                      soulever de savoir si alors les temps sont
                                      mûrs de vivifier cette image
                                      mathématique-mécanique de l'espace, cette
                                      image extraterrestre de l'espace avec quoi
                                      que ce soi d'autre, de la vivifier avec
                                      quoi que ce soi d'expérimental. Car
                                      quelque chose d'expérimental, cette image
                                      mathématique-mécanique de l'espace ne
                                      l'est absolument pas. C'est absolument
                                      quelque chose d'imaginaire. C'est quelque
                                      chose de construit. Cette image de
                                      l'espace, cette image copernicienne,
                                      képlérienne, newtonienne de l'espace a été
                                      assemblée, construite à partir d'un nombre
                                      relativement restreint d'observations.
                                      Vous comprendrez maintenant que, puisqu'il
                                      n'est pas encore possible d'explorer
                                      physiquement l'extraterrestre, une telle
                                      exploration ne peut se faire que dans un
                                      sens scientifique-spirituel. Mais dans un
                                      sens scientifique-spirituel, cela peut
                                      déjà se produire aujourd'hui d'une
                                      certaine manière. La compréhension
                                      mathématique-mécanique ne nous donne donc
                                      pas un véritable contenu humain. Le conçu
                                      mathématique-mécanique nous dit en fait
                                      seulement quelque chose en abstractions,
                                      qui ne se rapproche même pas du type de
                                      contenu demandé par nous . Tout ce
                                      que la physique mathématique,
                                      l'astrophysique ont à nous raconter
                                      aujourd'hui sur l'univers extraterrestre
                                      est finalement froid, sobre, sans réel contenu.
                                      Mais nous avons quand-même déjà pénétré dans le
                                      point du temps où il est impossible
                                      d’arriver plus loin dans l’évolution de
                                      l'humanité, si nous restons plantés à la
                                      simple image mécanico-mathématique du
                                      monde. Comme le grec ancien avait une
                                      conscience de pays, et que l'humain
                                      a développé une conscience de la Terre
                                      depuis le début de ce que l'on appelle
                                      communément le temps historique récent, la
                                      conscience de l'humanité doit désormais
                                      s'étendre à une conscience du monde. Et
                                      aujourd'hui, dans l'heure qu'il nous est
                                      encore possible de consacrer à de telles
                                      considérations, je veux vous donner au
                                      moins une brève indication, aphoristique,
                                      sur la façon dont devrait se former cette
                                      conscience du monde, qui devra prendre la
                                      place de la simple conscience de la Terre.
                                      Mais nous aurons toutefois encore beaucoup
                                      à faire à l'avenir, lorsque nous aurons
                                      rassemblé le plus exact, et aussi plus
                                      probant, plus justifiant, pour ce que je
                                      vais vous présenter aujourd'hui comme dans
                                      une esquisse aphoristique. |  
                              |  Comme
                                      vous le savez, la recherche
                                      scientifique-spirituelle est basée sur les
                                      expériences faites par l'âme. Vous avez
                                      reçu un grand nombre de telles expériences
                                      faites par l'âme dans ma « Science
                                      secrète/de l’occulte ». Dans cette
                                      « Science secrète », je suis
                                      allé aussi loin que nécessaire pour la
                                      conscience générale de l'humanité
                                      d'aujourd'hui. Mais il doit toujours être
                                      arrivé de plus en plus loin. Ce qui est
                                      écrit dans ma « Science
                                      secrète » doit être approfondi et
                                      étendu. |  
                              |  Maintenant,
                                      en rapport à conscience du monde, qui
                                      vient et à laquelle aspirer, nous sommes
                                      dans la situation - si j’ai la permission
                                      d’utiliser une comparaison - d'un voyageur
                                      assis dans un train. Il regarde par les
                                      fenêtres du wagon et se vit dans la
                                      représentation qu'il est assis
                                      tranquillement sur son banc. Il oublie que
                                      le train se meut vers l’avant. Le
                                      mouvement qu’il fait ensemble avec le
                                      train, il l’oublie. Tout d’abord, il
                                      considère seulement les mouvements qu'il
                                      fait lorsqu'il se lève ou qu'il bouge,
                                      dans son rapport aux autres humains qui
                                      sont pareillement assis dans le train. Ce
                                      que l’humain vit comme un tel voyageur
                                      dans le wagon est d'abord quelque chose de
                                      très limité, et cela peut être élargi s’il
                                      descend du train de temps en temps, en
                                      interrompant peut-être le voyage dans une
                                      ville ou une autre. Alors ce qu'il fait
                                      comme expériences à l'intérieur du train
                                      ne change pas, mais le contenu de sa
                                      conscience s'élargit chaque fois qu'il
                                      descend du train dans une autre ville et a
                                      là justement les expériences qu’il peut
                                      justement avoir dans la ville. Cela
                                      s'ajoute alors au contenu de son voyage,
                                      et l'image abstraite du voyage devient
                                      quelque chose de concret. Cela devient
                                      quelque chose du schéma du voyage, en ce
                                      que, dans ce schéma sera inscrit, ce qui
                                      arrive à quelqu'un concrètement comme
                                      expériences dans les villes particulières.
                                      Grâce à ces expériences, on a quelque
                                      chose qui vous confirme par expérience
                                      intérieure qu’on est arrivé plus loin et
                                      qu’on est entré dans d'autres rapports. On
                                      sait par les expériences qu'on n'était pas
                                      en paix, qu'on pouvait seulement se
                                      simuler cela pendant qu'on était soi-même
                                      dans le train. |  
                              |  Ce que je
                                      pense ici est absolument quelque chose
                                      d’autre que ce qui est souvent dit quand
                                      on parle de la pure vision du monde
                                      copernicienne. Naturellement, là sera
                                      aussi parlé de toutes sortes d'illusions
                                      dans lesquelles on est quand la terre est
                                      mue/bougée, et qu’on croit en fait qu'on
                                      est au repos sur la terre pendant qu’on
                                      bouge avec la terre entière. Mais ce qu’on
                                      dit là n'est pas pensé ici, mais j’aimerais
                                      ici renvoyer sur quelque chose d’autre :
                                      sur ce que l'humain peut faire certaines
                                      expériences purement intérieures au cours
                                      de sa vie, et en particulier au cours des
                                      expériences successives, qui peuvent être
                                      comparées aux expériences dans les villes,
                                      quand on descend et monte dans le train de
                                      chemin de fer et qu'on fait ainsi arrêt,
                                      dans une certaine mesure, en rapport à ses
                                      expériences intérieures de l’âme, en
                                      rapport à ce qui survient/se donne dans le
                                      type de contenu intérieur de l'expérience.
                                    Alors une caution pourrait être dans ce que l'on
                                      voyage dans le monde dans une certaine
                                      mesure à travers des espaces et que, dans
                                      ces espaces, on fait l'expérience de
                                      quelque chose qui nous montre : En tant
                                      qu'être humain, tu n'es pas en repos/paix,
                                      tu est saisi/compris sur un véritable voyage du
                                      monde. - Rendez-vous clair de cette
                                      comparaison, qu’il peut y avoir une telle
                                      chose. La preuve peut seulement reposer
                                      dans l'expérience réelle. Réalisez qu'il
                                      peut y avoir une expérience différente
                                      dans l'état de l'âme dans des temps
                                      successifs qui vous confirme : tu es dans
                                      des endroits différents de l'espace des
                                      mondes, dans une certaine mesure. Nous
                                      verrons après que tout cela n'est vraiment
                                      parlé que de manière comparative, que la
                                      différence entre les expériences
                                      successives nous indique un aspect
                                      beaucoup plus qualitatif de l'espace que
                                      le simple aspect quantitatif que l'on a à
                                      l'esprit quand on parle d'espace. Celui
                                      qui a vraiment des expériences
                                      intérieures, et pas seulement des
                                      expériences abstraites, que l’on trouve
                                      très souvent citées dans un sens très
                                      extérieur, où est parlé de mystique, il
                                      sait qu’il y a quelque chose comme ce que
                                      j’ai maintenant évoqué. Celui qui fait des
                                      expériences intérieures peut, au cours
                                      d’une vie sur Terre, remarquer des différences
                                      entre le contenu de l'âme tel qu'il
                                      l'avait à la trentième, à la quarantième,
                                      à la cinquantième année de sa vie. Il
                                      sait, lorsqu'il réfléchit sur ces
                                      expériences intérieures de l'âme, qu'il
                                      s'est, dans une certaine mesure, déplacé
                                      dans le monde, qu'il a visité d'autres
                                      endroits et que ses expériences
                                      intérieures, si je veux maintenant le
                                      nommer ainsi, mystiques, sont devenues
                                      d'autres. Je vous signale là certaines
                                      expériences, qui toutefois sont seulement
                                      discutées par ceux qui ne prennent pas le
                                      mysticisme dans un sens extérieur
                                      abstrait, mais ainsi qu’ il se présent
                                      réellement concret dans l'expérience
                                      intérieure. Le mystique abstrait parle du
                                      Dieu qui vit en lui à l'âge de vingt-cinq
                                      ans, à trente ans, à quarante ans et ainsi
                                      de suite jusqu'à la fin de sa vie. Celui
                                      qui sait vraiment saisir les expériences
                                      intérieures, sait aussi que ces
                                      expériences changent comme lors d'un
                                      voyage à travers le monde, ce qui n'est
                                      pas identique à une errance/randonnée
                                      alentour sur la Terre. Ainsi, lorsque je
                                      veux m'exprimer de façon mystique, nous
                                      mesurons consciemment l'espace du monde à
                                      travers nos expériences intérieures. Là
                                      nous nous sortons seulement si nous
                                      examinons notre rapport à l'environnement,
                                      toutefois d'une manière beaucoup plus
                                      spécifique/précise que nous le faisons
                                      habituellement. |  
                              |  Nous
                                      pouvons regarder notre rapport à
                                      l'environnement seulement ainsi que nous
                                      saisissions des yeux nos perceptions
                                      sensorielles d'un côté, et notre volonté,
                                      notre vouloir, notre faire de l'autre
                                      côté. En examinant nos perceptions
                                      sensorielles, nous sommes dans un certain
                                      rapport au monde extérieur, nous percevons
                                      certains faits du monde extérieur à
                                      travers nos yeux et nos oreilles, nous
                                      sommes en interaction vivante avec le
                                      monde extérieur. Ce qui se passe se passe
                                      dans une certaine mesure à la limite/au
                                      bord de notre corporéité. Aujourd'hui, je
                                      ne me mêlerai pas de certaines objections
                                      physiologiques ou épistémologiques qui
                                      peuvent apparemment être faites contre ce
                                      que je dis, parce que je veux esquisser la
                                      conscience à éduquer en contraste avec la
                                      conscience de la Terre et la conscience de
                                      pays. |  
                              |  Nous nous
                                      tenons donc avec nos perceptions sensorielles dans un
                                      certain rapport à des processus externes.
                                      Et à nouveau, lorsque nous agissons,
                                      lorsque nous accomplissons quelque chose,
                                      nous nous tenons aussi de l'autre côté, de
                                      l'autre pôle de notre être dans un certain
                                      rapport aux processus externes/extérieurs.
                                      Nous sommes embrouillés/mêlés dans les
                                      processus externes, car nous les
                                      effectuons en partie nous-mêmes. Entre ces deux
                                      extrêmes de notre vie humaine repose tout
                                      ce qui se joue sinon dans notre conscience
                                      : d'un côté, ce rapport au monde extérieur
                                      tel que nos sens nous le donnent, de
                                      l'autre côté, notre vouloir et notre agir.
                                      En ce que nous développons des sensations
                                      à nos perceptions sensorielles, en ce que
                                      nous développons des sentiments, nous
                                      vivons une vie intérieure. Et à nouveau, à
                                      partir de sentiments et de sensations, qui
                                      s'approfondissent ou se condensent en
                                      facultés, on pourrait dire, nous façonnons
                                      notre vouloir. Donc, entre percevoir et
                                      vouloir repose ce que nous vivons sinon
                                      psychiquement/par l’âme. |  
                              |  Mais
                                      maintenant, ce que nous avons dans notre
                                      perception sensorielle est seulement une unité
                                      apparente/n’est qu’apparemment une unité.
                                      Dans la perception sensorielle, nous
                                      regardons sur/vers le monde, et le monde
                                      nous semble, en regardant autour de nous,
                                      comme quelque chose d'unifié/d’unitaire,
                                      que nous embrassons justement avec les
                                      sens. Mais il y a un double dans cette
                                      apparente unité. Pour celui qui est
                                      réellement capable de percevoir, de
                                      percevoir conformément aux sens, pour lui
                                      l'unité apparente contient clairement un
                                      double : un existant en premier et un
                                      ascendant/montant, se
                                      produisant continuellement.
                                      Le monde en dehors de nous est dans un
                                      processus continu de mourir et à
                                      nouveau de naître. À aucun instant, c’est autre dans le monde
                                      que nous vivons dans quelque chose qui va au
                                      devant de la mort et qui, de la mort,
                                      remonte toujours
                                    à nouveau
                                      la vie. Si vous regardez seulement un
                                      nuage ou quelque chose d'autre dans le
                                      monde extérieur, ainsi ce nuage apparaît
                                      comme une unité. Mais il ne l’est pas. En
                                      vérité, quelque chose dans le nuage est en
                                      train de mourir et de cette mort, se
                                      développe à nouveau un se naître/se mettre
                                      bas/se mettre au monde. De ce qui se
                                      lève/s’amoncelle du passé, se développe
                                      une chose qui va vers l'avenir.
                                      Perpétuellement, dans ce que nous
                                      regardons, est contenu du carburant en
                                      apparition/en naissance, c'est-à-dire du
                                      devenant mort et du se créant ; du feu, cela signifie se créant/se donnant forme
                                      dans le futur. Si, par un entraînement
                                      tel qu'il est présenté dans « Comment
                                      acquiert-on des connaissances des mondes
                                      supérieurs ? », nous apprenons à séparer l'un de
                                      l'autre ces deux pôles de la perception
                                      sensorielle, nous apprenons vraiment à
                                      ressentir chaque phénomène vis-à-vis du
                                      mourir et de l’être né/mis bas, alors pour
                                      la première fois le monde acquiert un
                                      visage réel pour nous. Celui qui est
                                      correctement formé, se tient aussi ainsi
                                      face à un humain en ce qu'il perçoit
                                      sensoriellement en lui, qu'il voit
                                      perpétuellement en lui quelque chose qui
                                      meurt et quelque chose qui renaît. Mourir
                                      – naître/être né, mourir – naître/être né
                                      : c'est quelque chose qui est
                                      absorbé/accueilli par notre perception, si
                                      nous nous entraînons seulement un peu
                                      vis-à-vis de cette perception. |  
                              |  Mais
                                      maintenant, c'est l’instant, où cette mort
                                      et cette renaissance continues nous
                                      deviennent objets , où nous le voyons
                                      vraiment, où nous ne le pensons pas
                                      purement abstraitement, mais où nous
                                      voyons, où nous voyons vraiment
                                      perpétuellement, un cadavre devenir dans
                                      l’humain et un enfant naître/apparaître -
                                      on peut le voir ainsi -, à l’instant où
                                      cela devient une perception, à l’instant
                                      nous sommes dedans dans le percevoir des
                                      trois hiérarchies, Angeloi, Archangeloi,
                                      Archai. Le monde reçoit alors réellement
                                      ce contenu. Nous ne voyons plus les choses
                                      comme nous les voyons sinon dans la nature
                                      lorsque nous percevons cette nature comme
                                      une unité. Nous ne pouvons pas du tout
                                      percevoir ce mourir et être mis bas, ce
                                      prana et ce shiva de la nature, sans que
                                      nous trouvions transformé, trouvions dans
                                      une certaine mesure toute la nature
                                      dissoute, dans les actions des entités
                                      spirituelles des trois hiérarchies qui se
                                      tiennent au-dessus de l'humain. |  
                              |  C'est
                                      justement ainsi à l'autre pôle. Lorsque
                                      nous regardons l'autre pôle, celui de nos
                                      actions, de nos réalisations, ainsi nous
                                      avons aussi là dedans à nouveau un
                                      perpétuel mourir et un perpétuel naître.
                                      Mais à ce pôle, nous percevons plus
                                      difficilement ce qui vit spirituellement
                                      la dedans. Néanmoins - nous pouvons le
                                      percevoir. Une formation plus longue est
                                      nécessaire, mais nous pouvons le
                                      percevoir. Nous percevons alors ces
                                      hiérarchies que nous trouvons décrites
                                      comme des séraphins, des chérubins, des
                                      trônes. Et ce qui est là entre, nous le
                                      percevons par l'observation de
                                      soi/auto-observation, l'observation de cet
                                      être dont je vous ai dit qu'il se tient au
                                      milieu dedans entre ces deux pôles. En
                                      bref, tout devient beaucoup plus vivant et
                                      spirituel dans ce monde lorsque nous montons à une
                                      telle contemplation. |  
                              |  Mais en
                                      ce que nous montons à cette contemplation,
                                      notre vie de l’âme change
                                      considérablement. A l’instant où nous en
                                      arrivons vraiment à voir les actions des
                                      êtres spirituels dans notre périphérie,
                                      nous arrivons aussi à percevoir
                                      concrètement ces différences dans la vie
                                      de l'âme dans les temps successifs dont
                                      j'ai parlé à l’instant de manière
                                      comparative. Et alors, lorsque nous avons
                                      appris - c'est difficile à apprendre, mais
                                      cela peut être appris - à prêter attention
                                      à ces changements intérieurs dans
                                      l'expérience intérieure concrète, alors
                                      nous nous percevons vraiment comme un
                                      voyageur à travers l'espace des mondes.
                                      Nous savons alors, non pas par des
                                      réflexions mathématiques extérieures, ni
                                      par quelques télescopes, ni par des
                                      observations angulaires/des
                                      triangulations, mais par la succession des
                                      expériences intérieures, qu’avec la Terre,
                                      nous avons changé de place dans l'espace
                                      de l'univers. L'espace de l’univers
                                      devient alors autre chose que l'espace de
                                      l’univers mathématique-mécanique de
                                      Kopernikus, Kepler, Galilei, Newton.
                                      L'espace des mondes devient alors quelque
                                      chose de vivant intérieurement. Et nous
                                      apprenons à distinguer/différencier les
                                      mouvements que nous faisons, que nous
                                      faisons tout simplement absolument en tant
                                      qu'êtres humains dans l'espace des mondes.
                                      Nous apprenons à distinguer un mouvement
                                      que nous faisons de gauche à droite, donc
                                      un véritable mouvement que nous faisons
                                      avec la Terre de gauche à droite. Et nous
                                      apprenons à connaître un autre mouvement
                                      que nous faisons montant. Nous le faisons
                                      ainsi que nous savons : non seulement nous
                                      tournons, mais nous montons dans l'espace.
                                      Et un troisième mouvement, que je voudrais
                                      appeler un mouvement de
                                      marche/d’avancement : nous le faisons de
                                      l'arrière vers l'avant. - Ce n'est pas
                                      identique avec un se mouvoir sur la Terre,
                                      mais c'est quelque chose que nous
                                      faisons/à quoi nous participons avec la
                                      terre, que nous pouvons constater par
                                      l'expérience intérieure/le vécu intérieur.
                                      Nous pouvons constater que nous nous
                                      tournons de gauche à droite, que nous
                                      montons en ce que nous nous tournons et
                                      que nous progressons en même temps. Donc
                                      un triple mouvement, que nous faisons
                                      simplement de manière absolue, non pas par
                                      rapport à un autre corps du monde/des
                                      mondes, mais que nous faisons de manière
                                      absolue dans l'espace de l’univers/du
                                      monde, nous le percevons par les
                                      expériences intérieures. |  
                              |  Maintenant,
                                      vous direz : la conscience du présent des
                                      humains est loin d'avoir un pressentiment
                                      que l'humain est, dans ce sens, un
                                      voyageur dans l’univers et qu'il peut même
                                      constater ce voyage dans l’univers. - Oui,
                                      il existe un moyen pour les humains
                                      d'atteindre une telle conscience, quand aussi la
                                      conscience des humains/de l’humain du
                                      présent est encore si éloignée de ces
                                      choses. Ce que j'ai décrit est simplement
                                      une réalité, et si les gens d'aujourd'hui
                                      n'en savent rien, cette ignorance peut
                                      vraiment être comparée à la foi d'une
                                      personne qui est assise dans un train et
                                      qui se croit en repos alors qu'il continue
                                      à se mouvoir avec tout le train. Pourquoi
                                      l’humain a-t-il cette foi /croyance ?
                                      Premièrement, depuis trois ou quatre
                                      siècles, tout de suite la vision du monde
                                      copernicienne purement
                                      mathématique-mécanique a plus endormi
                                      qu’éclairé l'humain. J'ai donc déjà
                                      souvent fait remarquer que cette vision du
                                      monde purement mathématique-mécanique est
                                      en fait basée sur une erreur assez
                                      évidente/manifeste. Elle est quelque chose
                                      de confortable. Elle représente
                                      l'image spatiale/de l’espace de manière
                                      confortable, mais justement en réalité
                                      quand-même seulement de manière
                                      confortable. Voyez-vous, dans l'ouvrage
                                      bien connu de Copernic sur le
                                      bouleversement des corps de l’univers dans
                                      l'espace de l’univers, il y a trois
                                      phrases/théorèmes/principes, mais la science actuelle se
                                      base seulement sur les deux premiers et ne
                                      tient pas compte du troisième. Copernic
                                      savait encore quelque chose de plus que ce
                                      qu’adopte la science astronomique
                                      contemporaine. Et ce plus encore, il l'a
                                      gardé secret dans sa troisième phrase/son
                                      troisième théorème ! Mais le troisième
                                      théorème/principe reste toujours
                                      inconsidéré. Les observations faites avec
                                      le système copernicien ne collent pas,
                                      mais la-dessus la science actuelle s'en
                                      remet/se surmonte. Quand aujourd'hui, sous
                                      certaines circonstances, on examine
                                      purement conformément aux expérience où,
                                      vu de la Terre, l'une ou l'autre étoile
                                      devrait se trouver à un certain moment,
                                      selon le calcul correct, selon le système
                                      copernicien, elle n'y est pas. Mais on a
                                      alors ce qu'on appelle la correction de
                                      Bessel et on applique toujours une
                                      correction au résultat ; alors la bonne
                                      chose en ressort. L'application de cette
                                      correction n'est nécessaire que parce
                                      qu’on n'a pas été pris en compte le
                                      troisième principe/théorème de Copernic.
                                      Ainsi, une vision du monde commode,
                                      schématique, mathématique-mécanique a été
                                      créée au cours des trois ou quatre
                                      derniers siècles. Cela ne colle pas avec
                                      beaucoup de choses ; mais même
                                      aujourd'hui, on est toujours une gourde
                                      scientifique quand on parle de ce que la
                                      chose ne colle pas. C’est scientifique de
                                      croire fermement que les choses collent. |  
                              |  Donc,
                                      l'humanité a toujours été endormie par la
                                      vision copernicienne du monde en rapport à
                                      certaines choses, qui sont cependant à
                                      constater clairement intérieurement. La
                                      conscience humaine est quelque peu
                                      troublée. Mais à l'avenir, nous devrons
                                      veiller à ce qu'elle ne soit plus altérée. |  
                              |  J'ai
                                      souvent dit que les humains ne veulent pas
                                      envisager les choses
                                      spirituelles-scientifiques, ne veulent pas
                                      les envisager à travers leurs propres sens
                                      sains. Cela vient en fait seulement de
                                      certains préjugés d’ éducation qui règnent
                                      fortement répandus à l'heure actuelle. Il
                                      arrive très souvent que lorsqu'un
                                      chercheur en sciences de l’esprit partage
                                      aujourd'hui ses découvertes, les gens
                                      disent : Eh bien, cela aimerait être
                                      ainsi, mais seul peut le savoir celui
                                      ayant suivi un certain entraînement, les
                                      gens l’appellent mystique. - C'est correct
                                      jusqu’à un certain degré, mais pas tout à
                                      fait. Je l'ai souvent souligné : à un
                                      degré très élevé aujourd'hui, chaque
                                      humain, purement à partir de sa propre
                                      conscience, pourrait envisager ce qui est
                                      donné, par exemple, dans ma « Science
                                      secrète ». Il n'a pas besoin de
                                      l'accepter sur la seule base de
                                      l'autorité, mais il peut le voir à travers
                                      le bon sens/la saine raison analytique(Verstand)
                                      humaine. Mais comment ? Il pourrait
                                      l’envisager s'il était envoyé de sa
                                      septième à sa quinzième année à l'école
                                      Waldorf et là, par une méthode qui
                                      correspond aux faits et à la réalité, il
                                      pourrait obtenir ses forces d'âme
                                      développées d'une manière saine, et alors
                                      venir dans des écoles supérieures avec ces
                                      forces d'âme développées d'une manière
                                      saine, et ensuite reprendre avec les
                                      forces d'âme élastiques nécessaires ce
                                      qu'on apprend habituellement seulement après la
                                      quinzième année. Ce serait le chemin pour
                                      avoir des humains qui disent simplement :
                                      tout le reste n'a pas de sens, parce que
                                      la réalité est seulement donnée par ce que
                                      la science de l’esprit constate du monde.
                                      Qu’on ne l'admette pas, ce n'est pas parce
                                      qu’on ne peut envisager la science de
                                      l’esprit sans formation/entraînement, mais
                                      parce que notre éducation scolaire entre
                                      la septième et la quinzième année est
                                      ainsi que certaines forces sont seulement
                                      tuées, paralysées, au lieu d'être
                                      éveillées. C'est pourquoi les humains sont
                                      réticents/rechignent à accepter le contenu
                                      factuel de ce qui est donné par la science
                                      de l’esprit, alors qu'ils l'accepteraient
                                      à un haut degré si les forces de leur âme
                                      étaient saines. Ces forces d'âme sainement
                                      développées ne sont pas aussi mortes et
                                      rigides qu’elle sont chez la plupart des
                                      humains actuels ; elles sont beaucoup plus
                                      mobiles, beaucoup plus élastiques et très
                                      facilement, si ces forces d'âme avaient
                                      été correctement développées entre la
                                      septième et la quinzième année, l’humain
                                      serait devenu têtu indiscipliné vis-à-vis
                                      de l’actuelle érudition. Aujourd'hui, les
                                      humain se laissent faire en beaucoup de
                                      choses, notamment ce qu’on rende leurs
                                      illusions encore plus grandes qu'elles ne
                                      le sont déjà, par certaines hypothèses
                                      injustifiées. |  
                              |  J'ai
                                      souvent cité un exemple très
                                      caractéristique : On raconte aux enfants
                                      de douze, treize et quatorze ans que la
                                      foudre est causée par des phénomènes de
                                      frottement dans les nuages, et admet en
                                      même temps que les nuages sont humides.
                                      Bien sûr. Mais ensuite, quand on veut
                                      produire l'image terrestre de la foudre,
                                      l'étincelle électrique, il faut garder la
                                      machine électrique et tout ce qui y
                                      appartient complètement secs, de sorte que
                                      rien d'humide ne soit présent, que tout
                                      soit mis de côté qui est exclusivement là
                                      où l’éclair devrait apparaître, qui devrait être le
                                      même phénomène que l'étincelle électrique.
                                      Les élèves le tolèrent, et les adultes
                                      aussi, quand ils sont bercés par toutes
                                      sortes d'hypothèses. Il existe
                                      d'innombrables exemples de ce genre, où
                                      les gens acceptent des absurdités
                                      révélées, simplement sur la base de
                                      l'autorité, parce que notre époque a «
                                      retiré toute autorité » et n’est
                                      « plus croyante en l'autorité ».
                                      Mais si elle ne l'était pas, la vision du
                                      monde socialiste-marxiste habituelle
                                      n'aurait jamais pu voir le jour à notre
                                      époque, car elle est beaucoup plus
                                      croyante en l'autorité que le vieux
                                      catholicisme. |  
                              |  Il s'agit
                                      donc de ce qu'aujourd'hui, c'est vraiment
                                      une tâche de la culture de surmonter tout
                                      ce qui inhibe tant les pouvoirs de
                                      compréhension/saisie de l'humain, la
                                      capacité conceptuelle de l'humain, au
                                      moyen d'une éducation scolaire saine.
                                      C'est l'une des toutes premières tâches
                                      sociales, pour arriver à lever les
                                      obstacles à la compréhension des humains.
                                      Ensuite, on ne laissera plus venir à soi
                                      de manière aussi indisciplinée/rebelle ce
                                      que fournit la science de l’esprit. Mais
                                      les humains deviendrons quelque peu têtus
                                      s'ils sont développés de manière saine,
                                      vis-à-vis de maintes choses que la science
                                      officielle offre aujourd'hui ; alors ils
                                      prendront très vite conscience des
                                      contradictions stupéfiantes. D'où cette
                                      résistance instinctive à des rapports/des conditions
                                      scolaires saines. Car si on laisse ces conditions
                                      scolaires saines monter, l'autorité des
                                      grandeurs actuelles de science sera très
                                      bientôt sapée de façon terrible. C'est
                                      pourquoi il s’agit que maintenant vraiment
                                      dans l’humain soient à nouveau éduquées
                                      les forces d'âme les plus élastiques, qui
                                      peuvent simplement venir à partir du sens
                                      humain sain de ce qui peut être
                                      proclamé/annoncé comme les résultats de la
                                      science de l’esprit. On comprendra alors
                                      ce qui est à dire, aussi à de telles
                                      choses comme : l'humain est fiché dans un
                                      mouvement absolu. On comprendra comment
                                      une conscience de l’univers peut naître de
                                      la conscience terrestre. Parlé dans un
                                      sens vraiment figuré, mais peut-être dans
                                      un très bon sens figuré : comment l'humain
                                      peut apprendre à se sentir comme un
                                      voyageur dans l'univers, qui est dans un mouvement de
                                      rotation, dans un mouvement qui va de bas
                                      en haut, et dans un mouvement qui va
                                      d'arrière en avant. Si on trace
                                      ces mouvements : tournant, dans le
                                      tourner vers le haut, dans le tourner vers
                                      le haut allant en avant – quand on trace cette
                                      courbe, on obtient aussi le chemin de la
                                      terre à travers l'espace de l’univers. On
                                      le reçoit non pas tel qu'il est
                                      actuellement construit, purement
                                      mathématiquement-dynamiquement à partir de
                                      la vision copernicienne-newtonienne du
                                      monde, mais quand on suit ce que
                                      l'observation intérieure donne. C’est à
                                      construite d’après cela de cette manière.
                                      Mais alors on ne construit pas une vision
                                      abstraite du monde comme la vision du
                                      monde copernico-newtonienne, mais une très
                                      concrète, une expérimentée empiriquement
                                      vraiment suprasensible, si donc on a la
                                      permission d’utiliser cette tautologie.
                                      Cette conscience du monde n'est pas
                                      purement importante parce que dans une
                                      certaine mesure l'humain commence à se
                                      sentir plus en contact avec la vérité
                                      qu'il ne se sent maintenant, où il croit
                                      qu’est correcte l'orbite de la terre,
                                      telle qu'elle est construite par la vision
                                      du monde copernicienne. Mais quand on a
                                      cette conscience du monde, beaucoup
                                      d'autres choses dépendent de cette
                                      conscience du monde. On devient alors
                                      intérieurement un autre humain, dans une
                                      certaine mesure. On apprend à se sentir
                                      non seulement comme un citoyen de la Terre,
                                      mais aussi comme un citoyen de l’univers.
                                      Le monde s'élargit à mesure que l'on
                                      s'approche des forces qui sont réellement
                                      à l'œuvre dans ces mouvements. En tournant
                                      de gauche à droite, on prend conscience
                                      des effets de l'Angeloi. En montant de bas
                                      en haut, on prend conscience des effets de
                                      l’Archange. Et en marchant dans
                                      l'espace de l’univers de l'arrière vers
                                      l'avant, on prend conscience de la
                                      direction de l'Archai, des forces de l'Archai, l’ esprit
                                      du temps. On se tourne à lui en ce qu’on
                                    prend la randonnée absolue des monde
                                    dans sa
                                      conscience, dans un espace de l’esprit. On devient conscient que
                                      l'espace physique est seulement une image
                                      abstraite de cet espace spirituel concret,
                                      dans lequel les activités des hiérarchies
                                      supérieures représentent le réel. |  
                              |  Qu'une
                                      telle conscience soit liée à quelque chose
                                      d’autre, ressort déjà de ce qu’ai
                                      justement dit. Qui a seulement un
                                      pré-sentiment, qu’il y a quelque chose de
                                      tel, qu'une telle chose est liée à la
                                      véritable entité de l'humain, doit
                                      quand-même considérer comme un terrible
                                      dommage de notre système d’éducation que
                                      nous éduquions nos enfants ainsi qu’après
                                      avoir laissé certaines forces s’ankyloser
                                      en eux jusqu'à la quinzième année, qu'ils
                                      doivent alors se développer en tant
                                      qu'étudiants de la même manière que ce
                                      doit être avec ces forces ankylosées.
                                      C'est pourquoi les jeunes entre la
                                      quinzième et la vingt et unième année
                                      accueillent/absorbent de toutes autres
                                      choses que celles qu'ils devraient
                                      absorber selon les exigences de notre
                                      temps. Par cela quelque chose de tout
                                      autre siège toutefois dans les âmes que ce
                                      qui devrait être en elles. En vérité, mes
                                      chers amis, en donnant les exhortations
                                      les plus belles et les plus pleines de
                                      pommade jusqu'à l'âge de quinze ans, puis
                                      à nouveau plus tard, à l'époque où les
                                      gens ont eu des idéaux, où ils étaient des
                                      jeunes femmes et des jeunes hommes de
                                      vingt ans ; les exhortations les plus
                                      belles et les plus pleines de
                                      pommade/onctueuses/mieleuses, vous ne
                                      parvenez à rien, ou seulement à ce que
                                      notre jeunesse universitaire et collégiale
                                      devienne ce qu'elle est aujourd'hui, ce
                                      que je n'ai pas besoin de décrire plus
                                      avant. Vous obtenez seulement quelque
                                      chose en mettant vraiment en évidence la
                                      force de la jeunesse universitaire, qui
                                      aujourd'hui n'est pas dégagée mais
                                      paralysée. La question de l'éducation
                                      aujourd'hui est en effet une question
                                      d’humanité. Elle n'est pas une question
                                      d'idéaux arbitraires, mais elle est une
                                      question d'humanité qui doit être comprise
                                      à partir des exigences les plus profondes
                                      du temps actuel. Tout au plus les humains
                                      présentent aujourd'hui que beaucoup
                                      devraient être autrement, disons, dans le
                                      traitement médical des humains, peut-être
                                      aussi dans les rapports juridiques, mais
                                      c'est tout de suite freiné à partir de la
                                      conscience des juristes, lorsque quelque
                                      chose est affirmé. Les gens préssentent
                                      que maintes choses devraient être autres,
                                      mais elles ne peuvent pas être faites
                                      autrement si l'attention est dirigée sur
                                      ne pas tuer les forces de l'humain dans
                                      les périodes correctes, mais les éveiller.
                                      L'humain n'est pas en vain dans la période
                                      de la vie comprise entre la septième et la
                                      quinzième année. Dans cette période de la
                                      vie, des forces déterminées proviennent de
                                      sa nature, avec lesquelles il faut compter
                                      lorsqu'on éduque et enseigne dans cette
                                      période de la vie. Quand on travaille dans
                                      la direction correspondante dans
                                      l'éducation et l'enseignement, ainsi c'est
                                      quelque chose d’autre que lorsqu’on
                                      travaille arbitrairement, sans
                                      considération de cette direction. On
                                      remarquera certaines choses quand on
                                      considérera de telles choses, auxquelles
                                      on ne prête pas attention aujourd'hui. |  
                              |  Dans
                                      l'essai qui paraîtra dans le prochain
                                      numéro du Waldorf Magazine, dans lequel
                                      notre école Waldorf devrait être traitée,
                                      j'ai indiqué sur ces rapports de
                                      différents points de vue. J'ai indiqué sur
                                      ce que nous ne pouvons plus nous contenter
                                      aujourd'hui d'une pédagogie qui est très
                                      souvent modelée à partir de la bien bonne,
                                      de la meilleure volonté. Là, certaines
                                      méthodes, principes et normes
                                      pédagogiques-didactiques sont établies, et
                                      l'on a la foi/la croyance - quoi que l'on
                                      puisse objecter, beaucoup de choses sont
                                      dites dans ce domaine par bonne volonté,
                                      mais pas par perspicacité approfondie - on
                                      a la foi que l'on peut apprendre ces
                                      normes de pédagogie. Les Herbartiens et
                                      leurs successeurs d'aujourd'hui ont cette
                                      croyance que parce qu’on apprend la
                                      pédagogie, on peut devenir un bon
                                      éducateur et un bon enseignant. Disons
                                      qu'une telle norme en matière de pédagogie
                                      serait la chose la plus parfaite que l'on
                                      puisse imaginer - elle est presque aussi
                                      mauvaise pour l'enseignement qu'une
                                      esthétique scolaire bien écrite l'est pour
                                      le peintre. On ne devient certainement pas
                                      peintre par l'esthétique scolaire bien
                                      écrite de la peinture, et on ne devient
                                      pas pédagogue par une pédagogie, aussi
                                      bien apprise soit-elle. Après tout, on n'a
                                      pas vraiment besoin de connaître la
                                      physiologie pour pouvoir se nourrir ; on
                                      peut se nourrir à partir de tout autres
                                      savoirs que celui de la physiologie. Nous
                                      avons la physiologie pour quelque chose de
                                      tout à fait autre de la nutrition, et
                                      c'est un succédané lorsque la physiologie
                                      doit intervenir pour la nutrition
                                      correcte. Cela m’a toujours été quelque
                                      chose de terrible quand je suis venu à des
                                      humains qui s'assoient à table avec la
                                      balance à côté d'eux pour mesurer et peser
                                      chaque morceau qu'ils mettent dans leur
                                      bouche, qu’ils ont à savourer lors d’un
                                      repas. Là, la physiologie intervient déjà
                                      dans le processus nutritionnel de manière
                                      dévastatrice. Vous en riez encore à partir
                                      d’une certaine naïveté. Dans le sens
                                      inverse, riraient ceux qui, aujourd'hui,
                                      par certains préjugés de science de la
                                      nature, considèrent cela comme justifié,
                                      et qui considèrent ce dont je vous ai
                                      parlé aujourd'hui comme un dilettantisme
                                      oublié de Dieu. On peut rire d'une telle
                                      chose aujourd'hui de points de vue très
                                      différents. |  
                              |  Donc, une
                                      pédagogie standard ne peut, en fait, pas
                                      faire un véritable pédagogue. Pourquoi ?
                                      Oui, elle est en fait destinée à vous
                                      faire prendre ses principes et à les
                                      appliquer ensuite complètement et
                                      toujours. Mais cela vous empêche
                                      d'éduquer, cela ne vous encourage pas à
                                      éduquer et à enseigner. Il y a autre chose
                                      qui vous encourage : si vous pouvez
                                      oublier la pédagogie à tout moment lorsque
                                      vous êtes face à votre classe, oubliez
                                      tout ce que vous avez appris sur la
                                      pédagogie. Et si un pédagogue a simplement
                                      absorbé une connaissance de la nature
                                      humaine d'une telle portée qu'il peut
                                      trouver les principes pédagogiques à tout
                                      moment de la connaissance de la nature
                                      humaine qu'ils émergent à nouveau à tout
                                      moment. C'est ce dont l'éducateur a
                                      besoin. Car on ne peut pas devenir
                                      pédagogue en apprenant la pédagogie, mais
                                      la pédagogie peut seulement être stimulée
                                      chez l'humain par l'acquisition de la
                                      connaissance de l'humain. La pédagogie
                                      devrait être complètement supprimée en
                                      tant que science, tout au plus la
                                      considérer comme le peintre considère
                                      l'esthétique, qui est certainement
                                      conscient qu'il ne peut pas apprendre à
                                      peindre à partir de celle-ci. Il y a
                                      quelque temps, un peintre de Munich m'a
                                      dit, lorsque je lui ai parlé d'esthétique,
                                      me rattachant à Carrière, le célèbre
                                      esthète : Oui, quand nous étions à l'école
                                      de peinture, nous appelions Carrière le
                                      « grogneur esthétique de
                                      l’exaltation ». - Les séminaristes,
                                      les pédagogues théoriques, ne sont pas
                                      encore d'humeur à les appeler
                                      « grogneurs pédagogiques de
                                      l’exaltation », car ils croient
                                      toujours encore que dans la pédagogie, on
                                      peut utiliser ce que l'on ne peut pas
                                      utiliser dans l'art. Mais c'est en fait la
                                      même chose dans les deux cas. À la place
                                      de la pédagogie séminaristique, nous
                                      devrions mettre, comme nous l'avons fait
                                      dans notre cours pour enseignants : la
                                      connaissance de la nature humaine, la vue
                                      dans la nature humaine, qui stimule
                                      ensuite une relation vivante avec la
                                      nature humaine naissante chez l'enfant, de
                                      sorte que la pédagogie naisse chez
                                      l'enseignant à chaque instant, de sorte
                                      que simplement de la façon dont on a
                                      l'enfant devant soi, naît le désir de
                                      l'éduquer de telle ou telle façon et de
                                      l'enseigner de telle ou telle façon. Cela
                                      crée une atmosphère complètement
                                      différente dans la salle de classe, car
                                      cette atmosphère n'est pas créée par une
                                      pédagogie standard, mais parce qu'elle
                                      découle de la vie de tous les instants. Si
                                      l'éducation et l'enseignement sortent
                                      d'une telle vie vivante, alors les forces
                                      qui devraient être là dans la quinzième
                                      année de vie ne sont pas dés-ankylosées,
                                      mais l'humain entre alors dans les années
                                      supérieures de telle manière qu'il ait les
                                      forces d'âme élastiques qu'il devrait
                                      avoir, de sorte que quelque chose de
                                      semblable puisse se produire pour notre
                                      époque, qui s'est produit lors de la
                                      transition du Moyen Âge à l'âge moderne,
                                      lorsque la conscience de pays s’est
                                      transformée en une conscience de la Terre,
                                      de sorte que la conscience de la Terre
                                      s’est transformée en une conscience de
                                      l’univers. Mais cela ne peut pas se passer
                                      par des expériences extérieures, mais
                                      seulement en étant rendu réceptif
                                      intérieurement aux différentes expériences
                                      successives que l'on peut avoir
                                      intérieurement, émotionnellement/selon
                                      l’âme. Pas une fois, dans les limites les
                                      plus étroites, l'humain n'a aujourd'hui
                                      conscience de la différence de ces
                                      expériences d’âme. |  
                              |  Comment
                                      est-ce réellement aujourd'hui ? L’humain
                                      est un enfant, là il se comporte de
                                      manière enfantine, comme cela peut arriver
                                      conformément à son
                                      environnement/entourage. Il devient alors
                                      adulte. Ses concepts deviennent plus
                                      abstraits, ses expériences s'enrichissent
                                      ; c'est certainement le cas. Mais quelque
                                      chose de semblable n'arrive pas avec l'âme
                                      comme cela arrive avec notre
                                      extérieur-corporel. Nous recevons un
                                      visage plus net lorsque nous somme dans un
                                      certain âge, nous n'avons plus les formes
                                      arrondies de l'enfance, nous avons des
                                      cheveux blancs et des rides, et ainsi de
                                      suite, ou souvent des têtes chauves ;
                                      bref, la corporéité extérieure se modifie.
                                      Mais en fait, on pourrait dire que
                                      l'intérieur-âme ne change pas de cette
                                      manière ; tout au plus, elle est toujours
                                      plus enfoncée dedans, mais elle ne grandit
                                      pas de telle manière que sa relation avec
                                      le monde extérieur soit une autre. L'âge
                                      et l'enfance ne sont pas en rapport de la
                                      manière correcte. De telles choses, comme
                                      je les ai souvent accentuées,
                                      l'humain d’aujourd'hui ne les a plus dans
                                      sa conscience, par exemple, que lorsqu'on
                                      est devenu une personne âgée on peut
                                      bénir, et que la bénédiction a un certain
                                      sens, qu'elle n'a pas la même
                                      signification chez un humain d'âge moyen.
                                      Les humains d'aujourd'hui n'en ont aucune
                                      conscience, et d’ailleurs parce qu'ils ne
                                      savent pas que si l'on veut bénir
                                      correctement dans la vieillesse, on doit
                                      avoir appris à joindre les mains dans la
                                      jeunesse. Car ce n'est qu'en joignant les
                                      mains pour prier dans l'enfance que naît
                                      la capacité de bénir dans la vieillesse.
                                      Ce qui est d'âme est en rapport à la
                                      bénédiction et au jointement des mains ainsi que les cheveux
                                      de vieux le sont aux cheveux enfantins.
                                      Cette transformation intérieure tombe
                                      seulement dans le cercle d'expérience de
                                      l’humain actuel dans une mesure limitée.
                                      Mais elle doit y retomber de nouveau.
                                      L'humain doit revenir à envisager la vie
                                      entière dans ses différentes
                                      métamorphoses. Sinon, nous n'arriverons
                                      pas à dépasser les énormes dégâts causés,
                                      par exemple, par quelque chose comme : si
                                      quelqu'un est un peu doué et qu'il a
                                      dix-huit ou dix-neuf ans, alors il devient
                                      un feuilletoniste. Et ceux qui lisent
                                      alors seulement le feuilleton et n'ont
                                      aucune idée qu'un jeune de dix-huit ans a
                                      écrit ça, le lisent de la même manière
                                      qu'on lit un feuilleton dans l'absolu.
                                      Mais on ne devient pas plus vieux quand on
                                      est un feuilletoniste avec dix-huit ans, et écrit
                                      des feuilletons ; en fait, on reste
                                      toujours à cet âge-là. On ne se développe
                                      pas davantage. Mais il arrive aussi qu'à
                                      vingt, vingt et un ans, on devient assez
                                      mûr pour voter au parlement ou des
                                      conseillers municipaux et être élu ; on
                                      est alors un humain fini. Avec quarante
                                      ans, on n'a plus besoin de s'efforcer de
                                      devenir un humain plus parfait qu'on ne
                                      l’était avec vingt ans. On a donc atteint
                                      tout ce que le monde peut nous offrir et
                                      que l'on peut offrir au monde. Avec vingt
                                      ans, on choisit/élit ou on est choisi/élu,
                                      et rien de bien ne s’ajoute plus à cela.
                                      Ce n'est qu'alors, lorsque l'on envisagera
                                      de nouveau que la vie est quelque chose
                                      qui se transforme concrètement, qu'on
                                      comprendra aussi saisir le monde
                                      concrètement. Et alors chaque socialisme
                                      abstrait si souvent prôné/représenté
                                      aujourd'hui, disparaîtra ; quelque chose
                                      de concret prendra sa place. |  
                              |  Ainsi, la
                                      montée de la conscience de l’univers à
                                      partir de la conscience de la Terre aura
                                      une conséquence significative pour la vie,
                                      notamment à travers ce qui est généré
                                      émotionnellement/à la mesure des
                                      sensations/du sentiment dans l'humain. Ce
                                      n'est pas ce que l'on sait à travers de
                                      telles choses qui est important, mais la
                                      façon dont on se sent à travers de telles
                                      choses qui est significatif. Les humains
                                      envisageront alors seulement certaines
                                      choses dans le contexte de la vie
                                      lorsqu'ils seront à cette conscience du
                                      monde. |  
                              |  Avant
                                      toutes choses, on parle aujourd'hui de
                                      manière très abstraite des générations
                                      successives. On pense à peu près - je
                                      pense nous qui avons atteint un âge
                                      respectable, je n'inclus pas les jeunes
                                      maintenant -, donc nous pourrions penser
                                      comme ça : tu as maintenant tel ou tel
                                      contenu. Tu vis comme ceci et comme cela.
                                      Dans ton enfance, tu a vécu ainsi et
                                      ainsi. - En cette relation, maintes
                                      personnes sont maintenant très éphémères,
                                      en ce qu’elles prennent très mal et ne
                                      comprennent pas que les enfants
                                      d'aujourd'hui font les mêmes choses que ce
                                      qu'on a fait soi-même ; elles
                                      aimeraient que les enfants actuels soient
                                      de la sorte, que l’on est maintenant dans
                                      l’âge, et ne comprennent pas que l’on est
                                      devenu quand-même d’abord de la sorte en y
                                      grandissant. Mais à part cela, intervient
                                      autre chose. Il intervient que l’humain se
                                      représente absolument les enfants tel
                                      qu'il a été dans la jeunesse, et qu’ainsi
                                      ils devraient être maintenant. Donc
                                      quelque peu comme j'étais dans les années
                                      soixante du siècle dernier, ainsi
                                      devraient être aussi les enfants qui
                                      naissent aujourd'hui. C'est une absurdité.
                                      Parce que nous avons absolument avancé
                                      dans l'espace des mondes. Et les enfants
                                      qui naissent maintenant - je reviens à ma
                                      comparaison initiale - naissent dans un
                                      autre espace de l’univers/des mondes.
                                      N'est-ce pas, si vous voyagez de Stuttgart
                                      à un autre endroit aujourd'hui, vous avez
                                      mangé à Stuttgart aujourd'hui et vous
                                      mangez ailleurs demain. Vous ne pouvez
                                      plus alors manger à Stuttgart quand vous
                                      voyagez. Et les enfants qui sont nés
                                      aujourd'hui, ils ne peuvent plus être de
                                      la sorte des enfants que nous étions, qui
                                      avons un âge respectable aujourd'hui.
                                      L'enfance elle-même change, on doit
                                      comprendre cela. C’est dépendant de notre
                                      mouvement absolu dans l'espace des
                                      mondes/de l’univers, dont l'espace
                                      mathématique est une représentation
                                      schématique. |  
                              |  (19190928
                                      388 389 La triarticulation est juste
                                      pour quelques siècles)Les humains veulent toujours saisir les
                                      choses de manière absolue, et on se
                                      réjouit déjà aujourd'hui, quand les choses
                                      ne sont pas saisies de manière absolue.
 |  
                              |  J'ai
                                      nouvellement eu une grande joie, et
                                      d'ailleurs qu'un homme me visite à Berlin,
                                      qui — maintenant, comment dois-je le dire,
                                      avait lu la critique de la
                                      tri-articulation sous le titre « Un faux
                                      prophète » dans « Hilfe » (NDT : « Aide »
                                      probablement une publication). Je ne sais
                                      pas si vous connaissez cette élucubration.
                                      Un américain l'a donc lue et s'est dit :
                                      ce dont il est écrit de telle manière, là
                                      est quelque chose en cours à quoi je dois
                                      m'intéresser. — Et il vint alors chez moi
                                      avec Monsieur le Pasteur Rittelmeyer et
                                      démêla ce qu'il avait tiré de tout le
                                      faible style et ainsi de suite, pour qu'on
                                      doive s'intéresser à la chose.* Et parmi
                                      les questions qu'il posa, et toutes
                                      étaient très raisonnables, était aussi la
                                      suivante, qui me réjouissait
                                      particulièrement : Maintenant, la
                                      tri-articulation, on peut très bien
                                      l'envisager pour les temps présents ; on
                                      peut envisager que maintenant la
                                      tri-articulation soit nécessaire, qu'elle
                                      doive remplacer l'ancien État unitaire.
                                      Êtes-vous de l'opinion, que maintenant, la
                                      tri-articulation soit la solution
                                      définitive, ultime de la question sociale
                                      ? — C'était une question très judicieuse.
                                      Je pus lui répondre : je ne le crois
                                      vraiment pas. Mais dans la marche de
                                      l'évolution de l'histoire s'est donné dans
                                      les siècles écoulés que l'État unitaire
                                      monta. Maintenant la tri-articulation est
                                      devenue nécessaire par les exigences du
                                      temps. Et il viendra de nouveau un temps,
                                      où la tri-articulation devra être
                                      surmontée.Mais ce n'est pas le temps
                                      actuel, c'est le temps dans trois à quatre
                                      siècles. Alors on devra à nouveau penser
                                      comment on peut dissoudre la
                                      tri-articulation.- C'est le contraire de
                                      la pensée millénariste, le contraire de la
                                      pensée qui veut introduire un empire
                                      millénaire une fois pour toutes, la pensée
                                      qui se dit : nous devons amener un
                                      contexte bénit à l'humanité, alors il est
                                      là, alors il peut rester. — Si
                                      confortablement, ne peut être vécu dans le
                                      monde. Là, il est nécessaire que ce qui soit amené
                                      pour une époque particulière comme correct, soit à
                                      nouveau dissous par ce qui est le
                                      relativement correct pour l'époque
                                      suivante. C'est de cela qu’il s'agit. Cela
                                      s'appelle penser organiquement au
                                      contraire du penser mécanique qui domine
                                      le présent, où l'on pense en fait qu'il y
                                      a maintenant quelque chose d'absolument
                                      juste pour toutes les fois. Une est juste
                                      pour Stuttgart, l'autre pour New York,
                                      pour l'Australie. L'une est juste pour
                                      1919, l'autre pour 2530. Non, l'évolution
                                      du monde ne le fait pas aussi confortable
                                      aux humains, que quoi que ce soit soit
                                      absolument juste. Les choses sont toujours
                                      justes pour des lieux particuliers et pour
                                      des temps particuliers. Et l'on doit
                                      penser concrètement à partir des
                                      conditions (Fin 19190928 388 389). Mais vous
                                      le ferez lorsque vous serez également
                                      conscient qu’on effectue des mouvements
                                      absolus dans l'espace de l’univers, mais
                                      qu’on peut seulement remarquer à partir
                                      d'expériences intérieures, à partir de
                                      vécus intérieurs. |  
                              |  Je vous
                                      ai à nouveau rendu attentif aujourd'hui
                                      sur quelque chose qui devrait vous montrer
                                      comment les choses devraient être prises
                                      dans le présent en rapport à
                                      l'incorporation de la science de l’esprit
                                      dans notre culture contemporaine.
                                      Quiconque comprend de telles choses se
                                      rendra compte que les humains dans leur
                                      confort regimbent à accepter une chose
                                      comme l’est la science de l’esprit, parce
                                      que tout le reste est plus confortable. La
                                      science de l’esprit est donc terriblement
                                      inconfortable. Elle ne vous permet même
                                      pas de concevoir un état de fait/un
                                      contexte qui peut désormais toujours
                                      rester. Elle nous oblige à penser le bien
                                      seulement pour les siècles à venir,
                                      peut-être encore pour des temps plus
                                      courts. Mais on peut seulement penser cela
                                      lorsqu'à nouveau on ne juge plus
                                      l'humanité de représentations abstraites
                                      de raison analytique, mais lorsqu'on
                                      essaie de vraiment apprendre à connaître
                                      son époque dans sa particularité, et donc
                                      de connaître ses exigences. C'est
                                      justement inconfortable, mais c'est ce qui
                                      correspond à la réalité. Les humains
                                      d'aujourd'hui aimeraient s'en sortir très,
                                      très confortablement avec le développement
                                      de la culture, en particulier ceux qui
                                      veulent être des leaders dans l’évolution
                                      de la culture. |  
                              |  Ici un
                                      petit exemple de ce qui n’a été communiqué
                                      sur la science de l'esprit et sa saisie
                                      par des personnalités donnant la mesure du
                                      présent : dans une ville - je ne veux pas
                                      dire les choses exactement, ce serait mal
                                      pris - dans une ville, quelqu'un a eu
                                      l'occasion de donner une conférence sur
                                      mon anthroposophie dans une université
                                      privée. Il rapporta sur la vision du monde
                                      de l’humain contemporain. Là il voulait
                                      aussi inclure, parce que c’est
                                      historiquement nécessaire, - on s'efforce
                                      donc d'arrondir les angles - une
                                      conférence sur l'anthroposophie. Comment
                                      a-t-il fait cela ? Eh bien, le programme,
                                      le plan de cours est établi au début du
                                      semestre, là on a insérée la énième leçon
                                      du semestre « Anthroposophie » ;
                                      ainsi qu’avait été discuté dans les leçons
                                      précédentes sur le darwinisme et ainsi de
                                      suite, l’homme avait inséré une certaine
                                      leçon pour « l'Anthroposophie de
                                      Steiner ». Cela a été fait au début
                                      du semestre. Il n'avait pas la moindre
                                      idée/brume quand il l'a mis en place, de
                                      ce qui est écrit dans un livre
                                      anthroposophique. Puis s’approcha le soir
                                      de la conférence, le Monsieur est apparu
                                      le matin à quelqu'un qui a mes livres, se
                                      laissa choisir les plus important de mes
                                      livres parmi ceux qu’il possédait, afin de
                                      s'informer, et tenir le soir sa conférence
                                      sur l'anthroposophie. Il est commode de
                                      « s'installer » dans une vision
                                      du monde et d’alors la « représenter
                                      avec autorité ». Mais ce n'est pas si
                                      rare en rapport aux conditions les plus
                                      différentes du présent. C'est un point qui
                                      mérite d'être discuté. Car, depuis peu de
                                      temps, beaucoup, beaucoup de choses ont
                                      été dites, récitées et écrites dans le
                                      présent, et elles sont acceptées avec foi.
                                      Et c'est de cette acceptation fidèle
                                      qu'est constitué ce que les gens ont dans
                                      leur tête et dans leur âme des différentes
                                      visions du monde. On n’a pas la permission
                                      de s'enfermer dans cette terrible
                                      superficialité qui s'est installée. On
                                      doit être clair qu'aujourd'hui, il faut
                                      d'abord regarder qui se tient là, où ceci
                                      ou cela ou tel est représenté de manière
                                      qui fait autorité. |  
                              |  Plus
                                      important que tout ce que je peux vous
                                      donner en substance, mes chers amis, c'est
                                      la stimulation de cette conscience
                                      vis-à-vis du temps présent ; cette
                                      conscience dont nous avons besoin, un
                                      immense besoin, d’envisager le degré
                                      d'approfondissement qui règne dans ce qui
                                      afflue sur nous, ce qui se fait valoir, et
                                      ce qui en réalité à droit/raison de se
                                      faire valoir. Si on parle de ces choses,
                                      ainsi on blesse beaucoup de gens
                                      aujourd'hui. Et les gens disent
                                      particulièrement vis-à-vis des
                                      anthroposophes et théosophes : Ils
                                      devraient être plus indulgents, ils
                                      devraient juger avec bienveillance et ne
                                      pas être aussi critiques, parce qu’ainsi,
                                      quand on est si critiques, cela blesserait
                                      les humains. Mais il se demande si c’est
                                      de l’amour de l’humain, quand on laisse
                                      non dit/non discuté que de tels humains
                                      seront lâchées sur l'éducation/la
                                      formation générale, qui le matin
                                      s'instruisent sur ce qu'ils ont à exposer
                                      le soir. Aux questions que la vie pose, il
                                      s’agit de comment elles sont posées. Il
                                      est important qu’on les pose correctement,
                                      alors seulement les choses correctes
                                      peuvent se donner. |  
                              |  Ainsi,
                                      j'ai essayé aujourd'hui de vous suggérer
                                      la nécessité que la conscience de la Terre
                                      se transforme en une conscience des
                                      mondes/de l’univers, tout comme la
                                      conscience de pays s'est transformée en
                                      une conscience de la Terre. Mais j'ai
                                      essayé de vous suggérer cela afin de vous
                                      faire remarquer à nouveau, d'un point de
                                      vue, sur maintes choses qui sont
                                      nécessaires à la mesure du sentiment pour
                                      amener des conditions plus saines/rapports
                                      plus sains dans notre culture que nous
                                      avons les avons actuellement. |  
                              |  Cette
                                      mise en place, oh, cela doit déjà se
                                      passer ! On aimerait y secouer les gens,
                                      on aimerait y faire appeler l'être humain
                                      endormi d'aujourd'hui. Mais ce n'est pas
                                      du tout si facile dans le présent. Maintes
                                      choses sont exécutées d’après cette
                                      direction, mais les humains évitent de se
                                      rendre familiers à fond de nos conditions.
                                      Il ne suffit pas qu’on érige des théories
                                      anthroposophiques. Il est nécessaire qu’on
                                      se fasse un regard acéré pour ce qui est
                                      nécessaire en notre temps et de ne pas
                                      s'encapsuler dans des préjugés. On doit se
                                      rendre ouverts pour ce qui doit être
                                      combattu, afin de pouvoir intervenir dans
                                      le présent tout de suite du point de vue
                                      d'un amour correct de l'humanité. Si
                                      seulement une quelque chose d’après cette
                                      direction peut être stimulé dans les âmes
                                      et les âmes tranquilles, alors est obtenu
                                      plus que par les théories les plus
                                      englobantes. |  
                              |  Cela fait
                                      saigner le cœur quand on sait combien est
                                      vrai, ce que M. Molt a dit l'autre jour
                                      ici, à la cession du Conseil de culture,
                                      qu'il y a actuellement déjà des gens qui
                                      disent là : ah quoi, avant que nous
                                      pensions à quelque chose de tel comme ce
                                      qui vient de la tri-articulation de
                                      l'organisme social, nous préférons devenir
                                      une province de l'Entente. - C'est
                                      malheureusement vrai dans une très large
                                      mesure. Et il y a beaucoup d'autres choses
                                      liées à une telle attitude/mentalité, car,
                                      finalement, d'autres attitudes/mentalités
                                      peuvent seulement venir d'une inclination
                                      à l'approfondissement spirituel. Le temps
                                      actuel peut seulement s’assainir par un
                                      approfondissement spirituel. |  |  |