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                                      | Collection
                                        ga
                                          192: 
 Traitement
                                            en science de l’esprit de questions
                                            sociales et pédagogiques. |  | 
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                                      | 
                                          
                                            
                                              | DOUZIÈME CONFÉRENCE
Stuttgart, dimanche 6 juillet
                                                1919
 
 | ZWÖLFTER
                                                VORTRAG Stuttgart, 6. Juli 1919
 
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                                      | 
 | Les
                                        références Rudolf Steiner Œuvres
                                        complètes ga 192 253-274 (1991)
                                        06/07/1919 |  
 
 
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                              | Traducteur:
                                FG v.00 non relue - 25/02/2020 | Éditeur: SITE |  
                              | 
                                  
                                     
                                       
                                    
                                      
                                        |  Tri-articulation
                                              comme passage d’une façon de voir
                                              spatiale en déclin à une façon
                                              temporelle, rythmique à nouveau
                                              vivante, permettant de se
                                              réinsérer dans l’univers puis
                                              surmonter la science du mort, la
                                              bourgeoisie et son
                                              "marxisme/socialisme" |  
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                                        |  Il y a huit jours
                                            aujourd'hui, j'ai essayé ici, d'un
                                            certain point de vue, d'examiner
                                            pourquoi la culture européenne se
                                            tient aujourd'hui devant un abîme,
                                            pourquoi elle se meut vers le
                                            déclin. Le plus important à l'heure
                                            actuelle est sans doute d'acquérir
                                            une pleine conscience des forces de
                                            déclin qui règnent dans cette
                                            culture européenne. C'est tout de
                                            suite sur ce point qu’il est
                                            nécessaire qu’on ne s’adonne à
                                            aucune sorte d'illusion, parce que
                                            c'est tout de suite cette
                                            complaisance dans l'illusion qui
                                            nous a amenés dans la situation
                                            européenne actuelle, cette
                                            complaisance dans l'illusion, que
                                            l'on a toujours tenu comme un
                                            écoulement de la pratique
                                            réelle/vraie pratique, et qui ne
                                            sont pourtant que des illusions,
                                            parce qu'elles sont tirées de
                                            contours d'expérience très étroits,
                                            de domaines/surfaces d'expérience
                                            très étroits, et parce qu'elles
                                            n'incluent pas une expérience
                                            vraiment pénétrante. Mais ce serait
                                            une sorte de façon de voir tout à
                                            fait erronée si l'on voulait penser
                                            qu'une critique de ces faits
                                            suffirait. Il ne peut pas du tout
                                            être parler qu'une pure critique de
                                            ces choses est suffisante
                                            aujourd'hui. On doit beaucoup plus
                                            voir quel est le pendant historique
                                            réel, le contexte historique. Car,
                                            dans un certain sens, ce pendant
                                            historique montrera qu'un déclin
                                            temporaire de la culture européenne
                                            est, dans une certaine mesure, du
                                            moins selon la tendance de l'époque,
                                            une nécessité, une nécessité toute
                                            légitime. Et pour la reconstruction
                                            ne viendra d’aucune autre manière
                                            qu’on envisage cette nécessité et
                                            qu’on ne reste pas planté à une
                                            simple critique. Mais, comme je l'ai
                                            dit, il faut aussi avoir l'honnêteté
                                            intérieure pour vouloir vraiment
                                            dépasser les illusions. Les
                                            illusions sont confortables pour la
                                            vie présente, mais souvent elles
                                            sont destructrices pour le
                                            développement réel de l'humanité. Et
                                            aujourd'hui, j’aimerais placer
                                            devant vous une certaine
                                            observation, qui sera pour ainsi
                                            dire une sorte de résumé de ce qu’on
                                            a pu s’acquérir intérieurement
                                            depuis des années ici, sur le
                                            terrain/sol de science de l’esprit,
                                            et qui aurait la permission
                                            d’/devrait être apte/approprié à
                                            conduire au-delà de telles illusions
                                            du présent et vers les réalités. Ce
                                            que notamment nous devons toujours à
                                            nouveau nous rendre clair, quand
                                            nous regardons le caractère de notre
                                            ??? culture contemporaine sans
                                            préjugés ni parti pris, c'est que
                                            cette culture contemporaine est
                                            entièrement basée sur la façon de
                                            penser, de sentir et d'éprouver qui
                                            peut découler de la vision du monde
                                            de la science de la nature. Cette
                                            vision du monde de science de la
                                            nature a produit de grands,
                                            d'énormes/puissant progrès dans
                                            l'humanité sur le sol qui lui
                                            convient, et il serait des plus
                                            insensés de châtier, de critiquer ou
                                            de dénigrer d'une manière ou d'une
                                            autre ces grands, énormes/puissants
                                            progrès dans/de l'humanité. Seul
                                            celui qui le reconnaît pleinement,
                                            qui, de ce côté-ci, se tient
                                            pleinement sur le terrain
                                            scientifique, a le droit, comme je
                                            l'ai souvent dit, de regarder
                                            l'autre côté, ce que la vision du
                                            monde de science de la nature ne
                                            peut pas donner. Ce que la science
                                            de la nature nous donne, ce qu'elle
                                            chercher au fond uniquement et
                                            seulement, c'est une image du monde
                                            qui englobe justement la nature, qui
                                            englobe tout ce qu’on apporte dans
                                            son âme quand on survole/embrasse la
                                            nature du regard avec la façon de
                                            voir des sens et quand on forme des
                                            combinaisons intellectuelles des
                                            vues sensorielles particulières.
                                            C'est tout de suite par la
                                            séparation/particularisation de
                                            l'humain, par la
                                            séparation/particularisation de tout
                                            ce qui se donne de la nature humaine
                                            elle-même, que cette conception du
                                            monde de science de la nature est
                                            devenu grande. Vous trouverez cela
                                            expliqué plus exactement dans mes
                                            deux livres "Vom Menschenräätsel"
                                            (De l’énigme de l’humain) et "Von
                                            Seelenräätsel" (De l’énigme de
                                            l’âme). |  01 |  Heute vor acht Tagen
                                            habe ich hier versucht, von einem
                                            gewissen Standpunkte aus
                                            auseinanderzusetzen, warum die
                                            europäische Kultur heute vor einem
                                            Abgrunde steht, warum sie sich in
                                            den Niedergang hineinbewegt. Es ist
                                            in der Gegenwart zweifellos das
                                            Allerwichtigste, ein volles
                                            Bewußtsein davon sich anzueignen,
                                            welche Niedergangskräfte in dieser
                                            europäischen Kultur drinnen walten.
                                            Gerade in diesem Punkte ist es
                                            notwendig, daß man sich keinerlei
                                            Art von Illusion hingibt, denn das
                                            Hingeben an Illusionen ist es
                                            gerade, das uns in die gegenwärtige
                                            europäische Lage hineingebracht hat,
                                            das Hingeben an Illusionen, welche
                                            man eigentlich immer für einen
                                            Ausfluß wirklicher Praxis gehalten
                                            hat, und die doch eben nichts weiter
                                            sind als Illusionen, weil sie aus
                                            ganz engen Erfahrungsumrissen, aus
                                            ganz engen Erfahrungsflächen
                                            hergeholt sind, und weil sie absehen
                                            von einer wirklich durchdringenden
                                            Erfahrung. Es würde aber eine ganz
                                            falsche Art von Anschauung sein,
                                            wenn man meinen wollte, eine Kritik
                                            dieser Tatsachen reiche aus. Davon
                                            kann gar nicht die Rede sein, daß
                                            heute eine bloße Kritik dieser Dinge
                                            ausreicht. Man muß vielmehr sehen,
                                            welches der eigentliche historische,
                                            der geschichtliche Zusammenhang ist.
                                            Denn in einem gewissen Sinne wird
                                            man durch diesen geschichtlichen
                                            Zusammenhang erkennen, daß ein
                                            zeitweiliger Niedergang der
                                            europäischen Kultur gewissermaßen,
                                            wenigstens der Zeitströmung dieser
                                            Kultur nach, eine Notwendigkeit ist,
                                            eine ganz gesetzmäßige Notwendigkeit
                                            ist. Und zum Wiederaufbau wird man
                                            auf keine andere Weise kommen als
                                            dadurch, daß man diese Notwendigkeit
                                            einsieht und nicht bei einer bloßen
                                            Kritik stehenbleibt. Aber, wie
                                            gesagt, auch die innere Ehrlichkeit
                                            muß man haben, wirklich über
                                            Illusionen hinauszuwollen.
                                            Illusionen sind bequem für das
                                            augenblickliche Leben, oftmals aber
                                            sind sie zerstörend für die
                                            wirkliche Weiterentwickelung der
                                            Menschheit. Und ich möchte heute
                                            eine gewisse Betrachtung vor Ihnen
                                            anstellen, die sozusagen eine Art
                                            Resümee werden wird über dasjenige,
                                            was man sich seit Jahren hier auf
                                            geisteswissenschaftlichem Boden
                                            innerlich aneignen konnte, und was
                                            geeignet sein dürfte, über solche
                                            Illusionen der Gegenwart hinweg und
                                            zu den Realitäten zu führen. Was wir
                                            uns nämlich immer wiederum klar
                                            machen müssen, wenn wir
                                            vorurteilslos und unbefangen den
                                            eigentlichen Charakter unserer
                                            Gegenwartskultur betrachten, das
                                            ist, daß diese Gegenwartskultur ganz
                                            und gar beruht auf der Art des
                                            Denkens, Empfindens und Fühlens, die
                                            aus der naturwissenschaftlichen
                                            Weltanschauung fließen kann. Diese
                                            naturwissenschaftliche
                                            Weltanschauung hat auf dem Boden,
                                            für den sie geeignet ist, große,
                                            gewaltige Menschheitsfortschritte
                                            hervorgebracht, und es wäre höchst
                                            töricht, diese großen, gewaltigen
                                            Menschheitsfortschritte irgendwie abzukanzeln,
                                            abzukritisieren. Erst derjenige, der
                                            sie voll anerkennt, der von dieser
                                            Seite aus voll auf
                                            naturwissenschaftlichem Boden steht,
                                            hat ein Recht dazu, wie ich öfter
                                            gesagt habe, auch auf das andere
                                            hinzusehen, was
                                            naturwissenschaftliche
                                            Weltanschauung nicht geben kann. Was
                                            uns die Naturwissenschaft gibt, was
                                            sie im Grunde genommen einzig und
                                            allein nur sucht, ist ein Weltbild,
                                            das eben die Natur umfaßt, das alles
                                            dasjenige umfaßt, was man in seine
                                            Seele hineinbringt, wenn man mit der
                                            Sinnesanschauung die Natur
                                            überblickt und wenn man
                                            intellektuelle Kombinationen bildet
                                            aus den einzelnen
                                            Sinnesanschauungen. Gerade durch die
                                            Absonderung vom Menschen, durch die
                                            Absonderung alles desjenigen, was
                                            sich aus der Menschennatur selbst
                                            ergibt, ist diese
                                            naturwissenschaftliche
                                            Weltanschauung groß geworden. Das
                                            finden Sie des genaueren
                                            auseinandergesetzt in meinen beiden
                                            Büchern «Vom Menschenrätsel» und
                                            «Von Seelenrätseln». |  
                                        |  Mais maintenant, de
                                            l'autre côté, on doit aussi
                                            envisager que tout ce qui peut être
                                            gagné de cette manière en termes de
                                            façons de voir de science de la
                                            nature, aussi exact que ce soit -
                                            cela ne devrait pas être mépris dans
                                            son exactitude - ne peut quand-même
                                            pas donner de conclusion sur la
                                            nature réelle de l'humain. Pourquoi
                                            cela est ? Vous le trouverez aussi
                                            fondé dans les deux livres justement
                                            mentionnés. Mais je veux seulement
                                            souligner une chose ici : Ceux qui
                                            croient qu'ils peuvent réaliser
                                            quelque chose dans l'avenir à partir
                                            d'une pure vue de/façon de voir la
                                            nature qui rendra l'humain lui-même
                                            compréhensible, ils
                                            croient/supposent qu'en
                                            perfectionnant les méthodes des
                                            sciences de la nature, ils pourront
                                            comprendre non seulement le mort, le
                                            non-vivant, mais aussi le vivant. On
                                            pense simplement : jusqu'à présent,
                                            il n'a été possible de voir à
                                            travers les lois/légités physiques
                                            et chimiques sur des chemins de
                                            science de la nature, c'est-à-dire
                                            de voir à travers ce qui était dans
                                            la matière morte ; mais on pense
                                            qu'en poursuivant ce genre
                                            d'investigation, il serait possible
                                            de voir à travers la construction du
                                            vivant à partir de ses composants,
                                            et alors on aura saisi le vivant
                                            d'une manière scientifique. Le
                                            contraire de cela est vraiment vrai.
                                            Celui qui regarde tout de suite dans
                                            ce par quoi les méthodes
                                            scientifiques sont grandes - et
                                            elles sont grandes – il sait
                                            qu'elles sont grandes parce qu'elles
                                            sont limitées à la compréhension du
                                            mort, de l'inorganique, et que plus
                                            elles sont perfectionnées, plus
                                            elles s'éloigneront aussi d'une
                                            vision/façon de voir du vivant. Cela
                                            signifie que plus nous progressons
                                            sur le sol de science de la nature,
                                            plus le vivant s’exfiltre de notre
                                            regard de chercheur, et avec cela le
                                            premier commencement de la
                                            connaissance de l'humain. Que ce
                                            fait n'est pas seulement une
                                            question scientifique, pas seulement
                                            une question théorique dans le
                                            présent, mais qu'il s'agit également
                                            d'une question culturelle
                                            aujourd'hui, je voudrais mentionner
                                            quelques éléments à ce sujet dans la
                                            discussion d'aujourd'hui. Et je
                                            voudrais partir de certains faits
                                            historiques. |  02 |  Nun muß man auf der
                                            andern Seite aber auch einsehen, daß
                                            alles, was auf diese Art an
                                            naturwissenschaftlichen Anschauungen
                                            gewonnen werden kann, und wenn es
                                            noch so exakt ist - es soll in
                                            seiner Exaktheit gar nicht verkannt
                                            werden -, doch über das eigentliche
                                            Wesen des Menschen keinen Aufschluß
                                              geben kann. Warum das ist,
                                            Sie finden es auch begründet in den
                                            beiden eben genannten Büchern. Ich
                                            will aber hier nur das eine
                                            hervorheben: Diejenigen, die
                                            glauben, aus bloßer Naturanschauung
                                            in der Zukunft irgend etwas erringen
                                            zu können, was auch den Menschen
                                            selbst begreiflich macht, sie vermeinen,
                                            durch die Vervollkommnung der
                                            naturwissenschaftlichen Methoden
                                            nicht nur das Tote, das Unlebendige,
                                            sondern auch einmal das Lebendige
                                            begreifen zu können. Man meint
                                            einfach: Bis jetzt ist es nur
                                            gelungen, physikalische und
                                            chemische Gesetzmäßigkeiten zu
                                            durchschauen auf
                                            naturwissenschaftlichem Wege, das
                                            heißt dasjenige zu durchschauen, was
                                            in dem toten Stoff war; aber es
                                            werde gelingen, so glaubt man, durch
                                            die Fortsetzung dieser Art von
                                            Untersuchungen den Aufbau des
                                            Lebendigen aus seinen Bestandteilen
                                            zu durchschauen, und dann werde man
                                            auf naturwissenschaftliche Weise das
                                            Lebendige ergriffen haben. Das
                                            Gegenteil davon ist wirklich wahr.
                                            Wer hineinsieht gerade in das,
                                            wodurch die naturwissenschaftlichen
                                            Methoden groß sind - und sie sind
                                            groß -, der weiß, daß sie dadurch
                                            groß sind, daß sie sich auf das
                                            Begreifen des Toten, des
                                            Unorganischen beschränken, und daß,
                                            je mehr sie sich vervollkommnen,
                                            desto mehr auch sie sich entfernen
                                            werden von einer Anschauung des
                                            Lebendigen. Das heißt, je mehr wir
                                            auf naturwissenschaftlichem Boden
                                            fortschreiten, desto mehr entsinkt
                                            unseren forschenden Blicken das
                                            Lebendige und damit der erste Anfang
                                            zur Erkenntnis des Menschen. Daß
                                            diese Tatsache in der Gegenwart
                                            nicht nur eine wissenschaftliche,
                                            nicht nur gewissermaßen eine
                                            theoretische Angelegenheit ist,
                                            sondern daß diese Tatsache heute
                                            eine Kulturangelegenheit ist,
                                            darüber möchte ich eben in der
                                            heutigen Betrachtung einiges
                                            anführen. Und ich möchte dazu
                                            ausgehen von gewissen
                                            geschichtlichen Tatsachen. |  
                                        |  Quand nous regardons
                                            sur d’anciennes façons de former les
                                            visions du monde, quand nous
                                            regardons ce qui y a vécu comme
                                            l'héritage de visions du monde
                                            encore plus anciennes, ce qui a vécu
                                            dans la culture égyptienne ou dans
                                            la culture chaldéenne, assyrienne et
                                            babylonienne, sans parler de ce qui
                                            a vécu comme un ancien héritage dans
                                            la vieille culture indienne, il
                                            devient difficile aujourd'hui pour
                                            les humains de voir de l'être
                                            intérieur cette ancienne façon de
                                            savoir. Nous avons des recherches
                                            merveilleuses dans ce domaine par
                                            les assyriologues, les égyptologues,
                                            mais toutes ces recherches ne
                                            suffisent pas à placer autre chose
                                            que les faits
                                            individuels/particuliers devant la
                                            vue humaine. Ils ne suffisent pas à
                                            faire revivre en nous l'essence de
                                            l'ancien mode de connaissance. C'est
                                            ce que nous avons justement cherché
                                            sur le sol anthroposophique, et ici
                                            l'humain actuel devra se libérer de
                                            nombreux préjugés qui, comme je l'ai
                                            dit, s'attachent nécessairement à
                                            lui aujourd'hui avec une certaine
                                            régularité/légité. Ce que l'humain
                                            actuel rencontre lorsqu'il s'immerge
                                            dans les conceptions du monde
                                            préchrétiennes lui semble tout à
                                            fait évident et de manière
                                            compréhensible comme quelque chose
                                            qu'il peut seulement considérer
                                            comme surmonté, quelque chose qu'il
                                            peut seulement voir comme
                                            l'écoulement d'une étape enfantine
                                            de la culture humaine. Comme je l'ai
                                            dit, pour l'humain d'aujourd'hui,
                                            cela est non seulement
                                            compréhensible, mais même évident.
                                            Mais pour celui qui, par un certain
                                            développement spirituel intérieur,
                                            comme vous le trouvez indiqué dans
                                            mon livre « Comment obtenir la
                                            connaissance des mondes supérieurs
                                            », est capable de survoler les faits
                                            évoqués par les assyriologues, les
                                            égyptologues, en référence à la
                                            question : Comment l'âme humaine se
                                            positionne-t-elle réellement
                                            théoriquement et pratiquement à
                                            l’univers dans les temps anciens ? -
                                            Il lui apparaît clairement que ce
                                            qui vivait alors découlait d'une
                                            constitution intérieure d’âme toute
                                            autre, que ce n'était pas purement
                                            quelque chose d'enfantin, mais
                                            simplement une toute autre sorte de
                                            connaissance. Et comme c'est ainsi
                                            entièrement différent, parce que
                                            cela repose sur quelque chose de
                                            tout autre que la façon dont nous
                                            regardons en fait le monde, à cause
                                            de cela, cela semble à l'humain
                                            comme un niveau de culture enfantin
                                            ou comme une superstition
                                            désespérée. Pour ces anciennes
                                            façons de voir, l'humain se tenait
                                            beaucoup plus dans le cosmos, dans
                                            l'univers, qu'il ne s’y tient
                                            aujourd'hui pour ses façons de voir.
                                            Aujourd'hui, on peut trouver
                                            ridicule tout ce que les anciens
                                            disaient sur la connexion/le pendant
                                            de l'humain avec l'univers. Mais on
                                            ne le trouve plus risible quand
                                            soi-même, par une nouvelle sorte de
                                            recherche, on pénètre
                                            particulièrement dans certains
                                            secrets qui ne peuvent justement
                                            reposés ouverts à la vision du monde
                                            de science de la nature. |  03 |  Wenn wir
                                            zurückblicken auf alte Arten,
                                            Weltanschauungen zu gestalten, wenn
                                            wir zurückblicken auf dasjenige, was
                                            auch da als Erbe noch älterer
                                            Weltanschauungen lebte, was in der
                                            ägyptischen Kultur oder in der
                                            chaldäisch-assyrisch-babylonischen
                                            Kultur lebte, gar nicht zu reden von
                                            dem, was als altes Erbgut in der
                                            alt-indischen Kultur lebte, so wird
                                            es heute den Menschen schwer, aus
                                            eigentlich innerem Wesen diese alte
                                            Erkenntnisart zu durchschauen. Wir
                                            haben auf diesem Gebiet wunderbare
                                            Forschungen der Assyriologen, der
                                            Ägyptologen, aber alle diese
                                            Forschungen reichen nicht aus, um
                                            etwas anderes als die einzelnen
                                            Tatsachen wiederum vor die
                                            menschliche Anschauung zu stellen.
                                            Sie reichen nicht aus, um das Wesen
                                            der alten Erkenntnisart wieder in
                                            uns aufleben zu lassen. Das haben
                                            wir ja gerade auf anthroposophischem
                                            Boden gesucht, und da wird der
                                            gegenwärtige Mensch sich von manchem
                                            Vorurteil losmachen müssen, das ihm
                                            heute, wie gesagt, mit einer
                                            gewissen Gesetzmäßigkeit notwendig
                                            anhaftet. Was dem heutigen Menschen
                                            entgegentritt, wenn er sich in
                                            vorchristliche Weltanschauungen
                                            vertieft, das erscheint ihm ganz
                                            selbstverständlich und
                                            begreiflicherweise als etwas, was er
                                            nur für überwunden halten kann, was
                                            er nur für den Ausfluß einer
                                            kindlichen Kulturstufe der
                                            Menschheit ansehen kann. Wie gesagt,
                                            für den heutigen Menschen ist das
                                            nicht nur begreiflich, sondern sogar
                                            selbstverständuch. Aber für
                                            denjenigen, der durch eine gewisse
                                            innere geistige Entwickelung, wie
                                            Sie sie angedeutet finden in meinem
                                            Buche «Wie erlangt man Erkenntnisse
                                            der höheren Welten?», die Tatsachen,
                                            die durch Assyriologen, Ägyptologen
                                            heraufgebracht werden, zu
                                            überblicken vermag mit Bezug auf die
                                            Frage: Wie stellt sich eigentlich
                                            die menschliche Seele zum Weltenall
                                            theoretisch und praktisch in den
                                            alten Zeiten? - dem wird klar, daß
                                            dasjenige, was damals lebte, aus
                                            einer ganz anderen inneren
                                            Seelenverfassung hervorging, daß es
                                            nicht bloß etwas Kindliches war,
                                            sondern einfach eine ganz andere Art
                                            der Erkenntnis. Und weil es so ganz
                                            anders ist, weil es auf etwas so
                                            ganz anderem beruht, als die Art
                                            ist, wie wir eigentlich die Welt
                                            anschauen, deshalb erscheint es dem
                                            Menschen als kindliche Kulturstufe
                                            oder als wüster
                                              Aberglaube. Für jene alten
                                            Anschauungen stand der Mensch viel
                                            mehr im Kosmos, im Weltall drinnen,
                                            als er heute für seine Anschauungen
                                            drinnensteht. Man kann heute das
                                            alles lächerlich finden, was die
                                            alten Menschen gesagt haben über den
                                            Zusammenhang des Menschen mit dem
                                            Universum. Man findet es aber nicht
                                            mehr lächerlich, wenn man selbst
                                            durch eine neue Art der Forschung
                                            besonders in gewisse Geheimnisse
                                            eindringt, die der
                                            naturwissenschaftlichen
                                            Weltanschauung eben nicht offen
                                            liegen können. |  
                                        |  Naturellement, c'est
                                            étrange pour l’humain actuel quand
                                            il entend, quand il lit, que ces
                                            anciens humains ont vu une
                                            connexion/un pendant entre ces
                                            forces individuelles/particulières
                                            de notre système planétaire et ce
                                            qui se passe dans l'humain lui-même,
                                            ou qu'ils ont vu une connexion/un
                                            pendant entre la position du soleil
                                            par rapport aux images
                                            individuelles/particulières du
                                            zodiaque et à nouveau ce qui se
                                            passe dans l'humain. Aujourd'hui,
                                            l'homme peut certes se penser que
                                            son existence/être-là dépend de la
                                            composition de l'air d’une quelque
                                            région, dans laquelle il est, de la
                                            constitution du sol et aussi de
                                            l'ordre social à l'intérieur duquel
                                            il vit, mais il ne peut plus se
                                            représenter une dépendance plus
                                            large de l'humain vis-à-vis des
                                            grands processus de l'univers. Ces
                                            grands processus de l'univers lui
                                            sont seulement devenus objet de
                                            considérations
                                            mathématiques-mécaniques. C'est
                                            devenu ainsi depuis que les temps
                                            les plus récents ont extrait de la
                                            vision encore plus globale du monde
                                            de Kepler ce qui est seulement
                                            soumis à une considération
                                            mathématique-mécanique. Oui, on peut
                                            dire : dans une certaine mesure,
                                            sous la surface de la culture de
                                            l’humanité, que l'on trouve la plus
                                            appropriée pour l'époque actuelle,
                                            il y a beaucoup de choses qui
                                            rappellent ces anciennes vues.
                                            Qu’est-ce qui ne se fait pas valoir
                                            aujourd'hui de
                                            réchauffement/réchauffage des
                                            vieilles façons de voir sur la
                                            connexion/le pendant de l'homme avec
                                            l'univers. Nous voyons fleurir des
                                            aspirations astrologiques, des
                                            aspirations théosophiques, et ainsi
                                            de suite. Tous ces efforts, comme je
                                            l'ai souvent décrit en détail ici,
                                            ne sont rien de plus que les
                                            anciennes traditions, qui ont
                                            sombrées en dessous du niveau
                                            d'éducation humaine requis de nos
                                            jours. Dans le meilleur des cas, ce
                                            sont des dilettantismes sauvages,
                                            poussés par des humains qui pensent
                                            qu'il y a peut-être encore une
                                            vérité, qu'il y a des secrets
                                            derrière ce qui peut être recherché
                                            selon la science de la nature, mais
                                            qui ne veulent pas aller dans ce qui
                                            peut émerger des forces humaines du
                                            temps présent lui-même. Nous ne
                                            devons voir aucun but pour notre
                                            culture actuelle Dans le
                                            réchauffement des vieilles vérités
                                            préchrétiennes, et plus nous nous
                                            efforçons de vouloir toujours à
                                            nouveau réchauffer les vieilles
                                            choses, plus nous nuisons au progrès
                                            réel. Nous devons être capables de
                                            rejeter impitoyablement ce qui, en
                                            tant que sectarisme, est humainement
                                            obstiné sous le couvert de la
                                            culture actuelle, sinon nous
                                            n'acquerrons pas à l'heure actuelle
                                            le droit de cultiver une véritable
                                            science de l’esprit à côté de la
                                            science de la nature. |  04 |  Natürlich ist es für
                                            den heutigen Menschen sonderbar,
                                            wenn er vernimmt,
                                            wenn er liest, daß diese alten
                                            Menschen einen Zusammenhang gesehen
                                            haben zwischen den einzelnen Kräften
                                            unseres Planetensystems und
                                            demjenigen, was im Menschen selber
                                            vorgeht, oder daß sie einen
                                            Zusammenhang gesehen haben zwischen
                                            der Stellung der Sonne zu den
                                            einzelnen Bildern des Tierkreises
                                            und wiederum dem, was im Menschen
                                            vorgeht. Heute kann sich der Mensch
                                            zwar denken, daß sein Dasein
                                            abhängig ist von der Zusammensetzung
                                            der Luft irgendeiner Gegend, in der
                                            er ist, von der Bodenbeschaffenheit
                                            und auch von der sozialen Ordnung,
                                            in der er drinnen lebt, aber er kann
                                            sich eine weitergehende Abhängigkeit
                                            des Menschen von den großen
                                            Vorgängen des Weltenalls nicht mehr
                                            vorstellen. Diese großen Vorgänge
                                            des Weltenalls sind ihm nur
                                            Gegenstand einer
                                            mathematischmechanischen Betrachtung
                                            geworden. So ist es geworden,
                                            seitdem aus dem noch umfassenderen
                                            Weltbilde des Kepler die neuere Zeit
                                            dasjenige herausgeschält hat, was
                                            nur einer mathematisch-mechanischen
                                            Betrachtung unterliegt. Ja, man kann
                                            sagen: Gewissermaßen unter der
                                            Oberfläche der Menschheitskultur,
                                            die man für die heutige Zeit als die
                                            eigentlich angemessene findet, Hegt
                                            allerlei, das an jene alten
                                            Anschauungen erinnert. Was macht
                                            sich heute alles geltend an
                                            Aufwärmung von alten Anschauungen
                                            über den Zusammenhang des Menschen
                                            mit dem Universum. Wir sehen
                                            aufblühen astrologische
                                            Bestrebungen, theosophische
                                            Bestrebungen und so weiter. Alle
                                            diese Bestrebungen, sie sind ja, wie
                                            ich öfter hier im einzelnen
                                            dargestellt habe, nichts weiter als
                                            die ganz unverständigen, unter das
                                            menschliche, für die heutige Zeit
                                            erforderliche Bildungsniveau
                                            heruntergesunkenen alten
                                            Überlieferungen. Im besten Falle
                                            sind es wüste Dilettantismen, die
                                            getrieben werden von Menschen, die
                                            vielleicht fühlen, daß es noch eine
                                            Wahrheit, daß es Geheimnisse gibt
                                            hinter dem, was
                                            naturwissenschaftlich erforschbar
                                            ist, die aber nicht auf das eingehen
                                            wollen, was aus den Menschenkräften
                                            der gegenwärtigen Zeit selbst
                                            hervorgehen kann. In der Aufwärmung
                                            alter vorchristlicher Wahrheiten
                                            dürfen wir kein Ziel für unsere
                                            gegenwärtige Kultur sehen, und je
                                            mehr wir uns bemühen, immer wiederum
                                            Altes aufwärmen zu wollen, desto
                                            mehr schaden wir dem wirklichen
                                            Fortschritt. Wir müssen das, was als
                                            Sektiererei menschlich eigensinnig
                                            unter der Decke der eigentlichen
                                            Kultur waltet, rücksichtslos
                                            ablehnen können, sonst erwerben wir
                                            uns in der heutigen Zeit nicht das
                                            Recht für die Pflege der wirklichen
                                            Geisteswissenschaft neben der
                                            Naturwissenschaft. |  
                                        |  Mais on doit quand
                                            même se la regarder, tout de suite
                                            parce qu'il faut la surmonter, comme
                                            elle est là. Il faut considérer ce
                                            que les anciens humains ont eu comme
                                            contenu de leurs connaissances, sans
                                            préjugés ni parti pris. Aujourd'hui,
                                            ceux qui réchauffent les choses de
                                            la façon que je viens de décrire
                                            traitent les choses plutôt en
                                            dilettantes. En l’ancien humain, par
                                            exemple, il est devenu clair qu'il
                                            ressentait autrement au plus profond
                                            de son âme, qu'il ressentait
                                            simplement autrement inconsciemment
                                            que d'habitude quand il avait Vénus,
                                            Mercure ou Saturne se tenant quelque
                                            part au-dessus de sa tête, notamment
                                            au zénith, et qu'il ressentait
                                            différemment dans son âme que
                                            d'habitude quand il avait Vénus,
                                            Mercure, se tenant invisiblement
                                            sous l'horizon. Il se disait, à
                                            partir de ces expériences
                                            intérieures : Il y a un effet du
                                            supérieur. Et sous l'effet du
                                            supérieur sur l'homme, il a compris
                                            ce qui rayonnait de Saturne, de
                                            Jupiter, de Mars, ce qu'il a
                                            simplement vécu, ce qu'il savait,
                                            tout comme nous savons quand un
                                            courant d'air nous frappe sur le
                                            côté. L'humanité vient de perdre ce
                                            sentiment. Il savait : les
                                            radiations de Saturne, Jupiter, Mars
                                            sont les plus fortes lorsque ces
                                            trois planètes sont visiblement
                                            au-dessus de l'horizon. Et il savait
                                            : l'effet le plus fort sur son
                                            organisme humain vient de Vénus et
                                            de Mercure quand ces planètes sont
                                            sous l'horizon. Ainsi, le monde avec
                                            lequel il pensait que l'homme était
                                            relié s’articulait pour lui en un
                                            monde supérieur, le monde de
                                            Jupiter, Saturne, Mars - qui lui
                                            était ce monde supérieur, aussi
                                            quand Vénus et Mercure étaient
                                            visibles au-dessus de l'horizon, car
                                            il se disait : au-dessus de
                                            l'horizon ces deux planètes n'ont
                                            pas leur effet réel/propre -, et
                                            dans le monde inférieur, qui était
                                            réalisé pour lui dans l'espace
                                            extérieur, lorsque les deux planètes
                                            ensemble, Mercure et Vénus, étaient
                                            au-dessous de l'horizon. |  05 |  Aber anschauen muß
                                            man es sich doch, gerade weil es
                                            überwunden werden muß, so wie es da
                                            ist. Unbefangen, vorurteilslos
                                            anschauen muß man sich das, was die
                                            alten Menschen als den Inhalt ihrer
                                            Erkenntnis gehabt haben. Heute wird
                                            ja von denen, die in der eben
                                            geschilderten Weise die Dinge
                                            aufwärmen, die Sache ziemlich
                                            dilettantisch behandelt. Im alten
                                            Menschen ging auf zum Beispiel, daß
                                            er im Innersten seines Seelenseins
                                            anders empfand, einfach unterbewußt
                                            anders empfand als sonst, wenn über
                                            seinem Haupte irgendwo, namentlich
                                            im Zenit, Saturn, Jupiter oder Mars
                                            stand, und daß er in seiner Seele
                                            anders empfand als sonst, wenn unter
                                            dem Horizont unsichtbar Venus,
                                            Merkur stand. Er sagte sich aus
                                            diesen inneren Erlebnissen heraus:
                                            Es gibt eine Wirkung des Oberen. Und
                                            unter der Wirkung des Oberen auf den
                                            Menschen verstand er dasjenige, was
                                            ausstrahlt von Saturn, Jupiter,
                                            Mars, was er einfach erfuhr, was er
                                            kannte, gerade wie wir wissen, wenn
                                            uns ein Windzug an die Seite
                                            schlägt. Diese Empfindung hat die
                                            Menschheit eben verloren. Er wußte:
                                            die Ausstrahlungen von Saturn,
                                            Jupiter, Mars sind am stärksten,
                                            wenn diese drei Planeten oben
                                            sichtbar über dem Horizont stehen.
                                            Und er wußte: die stärkste Wirkung
                                            auf seinen menschlichen Organismus
                                            geht aus von Venus und Merkur, wenn
                                            diese Planeten unterhalb des
                                            Horizontes stehen. So gliederte sich
                                            ihm die Welt, mit der er den
                                            Menschen im Zusammenhang dachte, in
                                            eine obere Welt, die Welt des
                                            Jupiter, Saturn, Mars - die ihm
                                            diese obere Welt war, auch wenn über
                                            dem Horizont sichtbar waren Venus
                                            und Merkur, denn er sagte sich: über
                                            dem Horizont haben diese beiden
                                            Planeten nicht ihre eigentliche
                                            Wirkung -, und in die untere Welt,
                                            die für ihn im Außenraum realisiert
                                            war, wenn die beiden Planeten
                                            zusammen, Merkur und Venus, unter
                                            dem Horizont standen. |  
                                        |  En bref, l'humain se
                                            pensait dans le contexte de
                                            l'univers entier. Aujourd'hui, nous
                                            manquons déjà de nous regarder en
                                            pendant avec le bout le plus proche
                                            de notre univers. Pensez-y
                                            quand-même une fois: le corps d'air
                                            que vous avez justement inhalé, qui
                                            travaille dans votre organisme, sera
                                            bientôt de nouveau à l'extérieur de
                                            l'organisme. Cela signifie que ce
                                            qui est à l'extérieur sera dedans
                                            après, ce qui est dedans maintenant
                                            sera après dehors. Vous pouvez
                                            seulement vous délimiter du monde
                                            extérieur en apparence en prenant la
                                            limite/délimitation de votre peau
                                            pour la réalité. Mais en réalité,
                                            vous n'êtes rien d’autre qu'un
                                            morceau de ce monde extérieur. Car
                                            ce qui est en vous maintenant est
                                            alors dehors, et ce qui dehors est
                                            alors en vous. Nous n'y prêtons
                                            guère attention. En tout cas, nous
                                            n'appliquons aucune observation
                                            cognitive réelle à ce fait éminent
                                            et significatif. L’ancien humain a
                                            pensé simplement cette dépendance
                                            étendue justement largement, parce
                                            qu'il était d'une sensibilité plus
                                            fine, parce qu'il pouvait percevoir
                                            encore d'autres choses que
                                            l'inspiration et l'expiration,
                                            auxquelles l'humain actuel ne prête
                                            donc aussi guère attention. Comme
                                            l'humain actuel peut encore se
                                            sentir comme une partie de son
                                            atmosphère terrestre lorsqu'il
                                            respire - mais seulement lorsqu'il
                                            réfléchit un peu - de même l’ancien
                                            humain s'est senti comme un bout de
                                            l'univers entier qui lui est
                                            embrassable. Tout ce qui est à
                                            dehors dans l'univers, il l’a pensé
                                            d’un effet dans l'humain, qu'il a
                                            donc appelé microcosme, et tout ce
                                            qui s'est annoncé d'une manière ou
                                            d'une autre dans ce microcosme, pour
                                            cela il a aussi pensé quelque chose
                                            de correspondant à l'extérieur dans
                                            le grand univers, dans le
                                            macrocosme. |  06 |  Kurz, der Mensch
                                            dachte sich im Zusammenhang mit dem
                                            ganzen Universum. Wir versäumen es
                                            heute ja schon, uns im Zusammenhang
                                            mit dem allernächsten Stück unseres
                                            Universums zu betrachten. Denken Sie
                                            doch nur einmal: der Luftkörper, den
                                            Sie eben eingeatmet haben, der in
                                            Ihrem Organismus arbeitet, er wird
                                            bald wiederum außerhalb des
                                            Organismus sein. Das heißt, das was
                                            draußen ist, ist nachher drinnen,
                                            was jetzt drinnen ist, ist nachher
                                            draußen. Sie können sich nur
                                            scheinbar abgrenzen von der
                                            Außenwelt dadurch, daß Sie die
                                            Abgrenzung von Ihrer Haut für
                                            Wirklichkeit nehmen. Aber Sie sind
                                            in Wirklichkeit nichts anderes als
                                            ein Stück dieser Außenwelt. Denn
                                            das, was jetzt in Ihnen ist, ist
                                            dann draußen, und was draußen ist,
                                            ist dann in Ihnen. Wir beachten das
                                            eigentlich kaum. Jedenfalls
                                            verwenden wir auf diese eminente,
                                            bedeutungsvolle Tatsache keine
                                            eigentliche Erkenntnisbetrachtung.
                                            Der alte Mensch hat diese
                                            Abhängigkeit eben weiter ausgedehnt
                                            gedacht, weil er von feinerer
                                            Sensibilität war, weil er noch
                                            anderes wahrnehmen konnte als das
                                            Einatmen und Ausatmen, das der
                                            heutige Mensch ja auch kaum noch
                                            beachtet. Wie sich der heutige
                                            Mensch beim Atmen noch als ein Stück
                                            seiner Erdenatmosphäre fühlen kann -
                                            aber auch nur dann, wenn er ein
                                            bißchen nachdenkt -, so fühlte sich
                                            der alte Mensch als ein Stück des
                                            ganzen ihm überschaubaren
                                            Universums. Alles, was im Universum
                                            draußen ist, dachte er von einer
                                            Wirkung im Menschen, den er deshalb
                                            Mikrokosmos nannte, und alles das,
                                            was sich irgendwie ankündigte in
                                            diesem Mikrokosmos, für das dachte
                                            er auch etwas Entsprechendes draußen
                                            im großen Weltenall, im Makrokosmos. |  
                                        |  Cette phrase « Le
                                            microcosme correspond au macrocosme
                                            », elle est souvent prononcée
                                            aujourd'hui. Mais telle qu'elle est
                                            prononcée aujourd'hui, c'est une
                                            phrase. Car ce n'est pas seulement
                                            une phrase quand repose à sa base un
                                            sentiment intérieur vivant que
                                            l’ancien humain a posé à sa base
                                            dans sa sensibilité plus fine et que
                                            l'homme d'aujourd'hui n'a plus. Une
                                            image merveilleuse émerge de la
                                            connexion de l'être humain
                                            individuel avec l'univers, peu
                                            importe si on la considère comme une
                                            superstition ou comme une vieille
                                            sagesse, comme une vieille science ;
                                            une image merveilleuse émerge quand
                                            on considère ce qui se trouve dans
                                            cette vieille sagesse ou, ma foi,
                                            dans cette vieille « superstition »
                                            comme les véritables secrets de
                                            l'humain. Mais maintenant, la chose
                                            se présente historiquement de la
                                            manière suivante. Encore dans le
                                            XVIIIe siècle, et même encore dans
                                            le XIXe siècle, il y avait une
                                            tradition continue de cette vieille
                                            sagesse ou, ma foi, de cette vieille
                                            superstition, toutefois sous la
                                            surface de la science scolaire, de
                                            ce qu'on appelle l'éducation/la
                                            formation. Il n'y aurait pas pu y
                                            avoir d’esprits tels que Paracelsus,
                                            Jakob Böhme, ni même comme Tauler ou
                                            Eckardt ou Valentin Weigel, s'il n'y
                                            avait pas eu cette vieille tradition
                                            continue. Ces maîtres auraient été
                                            tout à fait impossibles. Mais la
                                            particularité est que plus le XIXe
                                            siècle avance, plus la réceptivité
                                            humaine à ces vieilles choses
                                            s'émousse. Comme je l'ai dit, au
                                            début du XIXe siècle, beaucoup de
                                            choses avaient été préservées. Puis
                                            la réceptivité humaine, la capacité
                                            humaine à saisir ces choses s'est
                                            émoussée. Et la conscience de
                                            l’humain antérieur : En tant qu'être
                                            humain, je ne me tiens pas abandonné
                                            sur mes deux jambes ou sur la plante
                                            de mes pieds, mais je me tiens là en
                                            tant que membre de l'univers entier
                                            - cette conscience n'était plus
                                            présente pour l'humanité nouvelle
                                            venue des souterrains d'où elle
                                            avait fleuri dans les temps anciens.
                                            D'où la nécessité, dans l'histoire
                                            du monde, que l'humain
                                            d'aujourd'hui, par sa propre
                                            sensibilité, considère ce qui lui a
                                            été transmis depuis les temps
                                            anciens comme une vieille
                                            superstition, comme une vision
                                            enfantine du développement humain.
                                            C'est ce qui est si mal compris
                                            aujourd'hui, que l'humain vit dans
                                            une évolution réelle aussi en ce qui
                                            concerne sa faculté
                                            cognitive/patrimoine de
                                            connaissance. Il est étrange comme
                                            en ce domaine les humains ne
                                            remarquent pas les contradictions
                                            dans lesquelles ils vivent. D'un
                                            côté, sur la base du darwinisme,
                                            tout parle aujourd'hui d’évolution,
                                            mais on parle peu de l’évolution de
                                            l'humain lui-même. Que notre façon
                                            de voir le monde n'est pas née avec
                                            la création/apparition de
                                            l'humanité, mais qu'elle est un
                                            produit de l’évolution, cela sera
                                            admis en théorie, mais quand il
                                            s'agira de vivre avec une telle
                                            vérité en pratique, on ne voudra pas
                                            se tenir sur le sol de cette vérité
                                            aujourd'hui. |  07 |  Dieser Satz «Der
                                            Mikrokosmos entspricht dem
                                            Makrokosmos», er wird heute oftmals
                                            ausgesprochen. Wie er aber heute
                                            ausgesprochen wird, ist er eine
                                            Phrase. Denn keine Phrase ist er
                                            nur, wenn ihm die lebendige innere
                                            Empfindung zugrunde liegt, die dem
                                            alten Menschen in seiner feineren
                                            Sensibilität zugrunde gelegen hat,
                                            und die der heutige Mensch nicht
                                            mehr hat. Es ersteht ein wunderbares
                                            Bild von dem Zusammenhang des
                                            einzelnen Menschen mit dem
                                            Universum, ganz gleichgültig, ob man
                                            es als Aberglaube oder als alte
                                            Weisheit, als alte Wissenschaft
                                            ansieht, es entsteht ein wunderbares
                                            Bild, wenn man dasjenige ins Auge
                                            faßt, was in dieser alten Weisheit
                                            oder meinetwillen in diesem alten
                                            «Aberglauben» als eigentliche
                                            Menschengeheimnisse liegt. Nun liegt
                                            aber die Sache geschichtlich in der
                                            folgenden Art. Noch im achtzehnten
                                            Jahrhundert, sogar noch etwas
                                            hineinragend in das neunzehnte
                                            Jahrhundert, gab es, allerdings
                                            unter der Oberfläche der
                                            Schulwissenschaft, dessen, was man
                                            Bildung nennt, eine sich
                                            fortsetzende Tradition von dieser
                                            alten Weisheit oder meinetwillen
                                            altem Aberglauben. Es hätte nicht
                                            geben können solche Geister wie
                                            Paracelsus, wie Jakob Böhme, nicht
                                            einmal wie Tauler oder Eckardt oder
                                            Valentin Weigel, wenn es nicht diese
                                            fortlaufende alte Tradition gegeben
                                            hätte. Diese Meister wären ganz
                                            unmöglich gewesen. Aber das
                                            Eigentümliche ist, daß die
                                            menschliche Empfänglichkeit sich
                                            abstumpft für diese alten Dinge, je
                                            weiter das neunzehnte Jahrhundert
                                            vorschreitet. Wie gesagt, im
                                            beginnenden neunzehnten Jahrhundert
                                            hatte sich noch manches erhalten.
                                            Dann stumpfte sich die menschliche
                                            Empfänglichkeit, das menschliche
                                            Fassungsvermögen für diese Dinge ab.
                                            Und das Bewußtsein des früheren
                                            Menschen: Ich stehe als Mensch nicht
                                            verlassen auf meinen zwei Beinen
                                            oder auf den Sohlen meiner Füße,
                                            sondern ich stehe da als ein Glied
                                            des ganzen Universums -dieses
                                            Bewußtsein war aus den Untergründen,
                                            aus denen es in alten Zeiten
                                            berauserblüht war, nicht mehr
                                            vorhanden für die neuere Menschheit.
                                            Daher die weltgeschichtliche
                                            Notwendigkeit, daß der heutige
                                            Mensch aus seiner Empfindung heraus
                                            dasjenige, was ihm aus früheren
                                            Zeiten überliefert ist, als einen
                                            alten Aberglauben, als eine
                                            kindliche Anschauung der
                                            menschheitlichen Entwicklung
                                            ansieht. Das ist es, was man heute
                                            so verkennt, daß der Mensch auch mit
                                            Bezug auf sein Erkenntnisvermögen in
                                            einer wirklichen Entwicklung lebt.
                                            Es ist merkwürdig, wie auf diesem
                                            Gebiet die Menschen die Widersprüche
                                            nicht bemerken, in denen sie leben.
                                            Auf der einen Seite redet heute
                                            alles auf der Grundlage des
                                            Darwinismus von Entwicklung, aber
                                            von der Entwickelung des Menschen
                                            selber redet man wenig. Daß unsere
                                            Art, die Welt anzuschauen, nicht
                                            etwa geboren worden ist mit der
                                            Entstehung der Menschheit, sondern
                                            daß sie ein Entwickelungsprodukt
                                            ist, das wird man theoretisch wohl
                                            zugeben; allein, sobald es darauf
                                            ankommt, praktisch mit einer solchen
                                            Wahrheit zu leben, wird man sich
                                            heute nicht auf den Boden dieser
                                            Wahrheit stellen wollen. |  
                                        |  Mais maintenant
                                            apparaît quand-même la question :
                                            qu'est-ce qui est réel dans cette
                                            ancienne vision du monde vis-à-vis
                                            de notre actuelle sorte de
                                            connaissance, qu'est-ce qui est en
                                            fait le réel dans ces choses ? Ce
                                            qui est en fait réel dans ces
                                            choses, c'est que nous avons
                                            justement du faire des progrès dans
                                            le domaine de l'univers mort,
                                            l'univers
                                            mécanique-physique-chimique. Ces
                                            progrès que nous avons réalisés au
                                            cours des trois ou quatre derniers
                                            siècles, et de plus en plus au XIXe
                                            siècle, ces progrès n'auraient pas
                                            été possibles si l'on avait continué
                                            à propager l'ancienne façon de voir
                                            les choses. Ces choses sont très
                                            claires pour celui qui, j’aimerais
                                            dire, voit à travers elles à leurs
                                            jonctions. |  08 |  Nun entsteht aber
                                            doch die Frage: Was ist denn das
                                            eigentlich Reale in dieser alten
                                            Weltanschauung gegenüber unserer
                                            gegenwärtigen Erkenntnisart, was ist
                                            das eigentlich Wirkliche in diesen
                                            Dingen drinnen? Das eigentlich
                                            Wirkliche in diesen Dingen ist, daß
                                            wir eben Fortschritte machen mußten
                                            auf dem Gebiet des toten Weltenalls,
                                            des
                                            mechanisch-physikalisch-chemischen
                                            Weltenalls. Diese Fortschritte, die
                                            wir in den letzten drei bis vier
                                            Jahrhunderten, und zunehmend im
                                            neunzehnten Jahrhundert, gemacht
                                            haben, diese Fortschritte wären
                                            nicht möglich gewesen, wenn die alte
                                            Art der Anschauung weiter sich
                                            fortgepflanzt hätte. Diese Dinge
                                            überschaut derjenige recht, der sie,
                                            ich möchte sagen, in ihren
                                            Knotenpunkten durchschaut. |  
                                        |  Le milieu du XIXe
                                            siècle est l'un de ces points de
                                            jonction dans le
                                            développement/l’évolution de
                                            l'humanité. A la fin des années
                                            cinquante du siècle dernier, toute
                                            une série de progrès humains ont
                                            coïncidé, qui dans leur comportement
                                            particulier les uns envers les
                                            autres nous montrent ce qui était
                                            réellement important et essentiel,
                                            et ce qui n'est toujours pas reconnu
                                            aujourd'hui, au milieu du XIXe
                                            siècle dans le développement de
                                            l'humanité. Certaines choses
                                            échappent à l'observateur humain
                                            dans ce domaine parce qu'elles ne
                                            sont pas incluses dans
                                            l'enseignement général/la formation
                                            générale. Le fait qu'en 1858, un
                                            livre de Gustav Theodor Fechner
                                            intitulé « Psychophysique » ait été
                                            publié, échappe généralement à
                                            l'observateur dans ce domaine, car
                                            il n'est pas compté dans la
                                            formation générale. Mais celui qui
                                            adopte une approche subtile de
                                            l’évolution humaine verra que cette
                                            psychophysique exprime une
                                            caractéristique fondamentale de
                                            toute la façon moderne de voir le
                                            monde. Psychophysique : voir le
                                            psychique seulement à travers des
                                            manifestations physiques externes,
                                            ce qui est contenu dans ce livre
                                            comme une caractéristique spéciale
                                            d'une manière spirituelle ; car
                                            Gustav Theodor Fechner était un
                                            homme très riche d’espit. |  09 |  Gerade die Mitte des
                                            neunzehnten Jahrhunderts ist ein
                                            solcher Knotenpunkt in der
                                            Menschheitsentwickelung. Am Ende der
                                            fünfziger Jahre des vorigen
                                            Jahrhunderts, da fielen zusammen
                                            eine ganze Reihe von
                                            menschheitlichen Fortschritten, die
                                            uns in ihrem eigentümlichen
                                            Verhalten zueinander zeigen, was
                                            eigentlich Wichtiges und
                                            Wesentliches und heute noch nicht
                                            Erkanntes diese Mitte des
                                            neunzehnten Jahrhunderts innerhalb
                                            der Menschheitsentwickelung war.
                                            Gewisse Dinge entgehen, weil sie
                                            nicht zur allgemeinen Bildung
                                            gerechnet werden, dem menschlichen
                                            Beobachter auf diesem Felde. Daß
                                            1858 von Gustav Theodor Fechner ein
                                            Buch übet «Psycho-Physik» erschienen
                                            ist, das entgeht gewöhnlich dem
                                            Beobachter auf diesem Felde, weil es
                                            nicht zur allgemeinen Bildung
                                            gerechnet wird. Aber demjenigen, der
                                            in feiner Art eingeht auf die
                                            menschliche Entwickelung, der wird
                                            sehen, daß in dieser Psycho-Physik
                                            sich ein Grundzug ausspricht der
                                            ganzen modernen Art, die Welt
                                            anzuschauen. Psycho-Physik: das
                                            Psychische nurmehr sehen durch die
                                            äußeren physischen Kundgebungen, das
                                            ist in diesem Buche als besonderer
                                            Charakterzug in geistreicher Art
                                            enthalten; denn Gustav Theodor
                                            Fechner war ein sehr geistreicher
                                            Mann. |  
                                        |  Une deuxième chose,
                                            qui coïncide, coïncide avec l'année,
                                            est la découverte de l'analyse
                                            spectrale de Kirchhoff et Bunsen,
                                            par laquelle l'unité de l'univers
                                            doit être substantiellement prouvée,
                                            en regardant l'univers de façon
                                            spectrale, c'est-à-dire en regardant
                                            seulement à travers un mode de
                                            cognition humain qui est
                                            diamétralement, ou plutôt
                                            polairement opposé, à la vue que je
                                            viens de décrire pour vous comme le
                                            se-sentir-dedans de l'être humain
                                            dans l'univers entier. L'analyse
                                            spectrale voit l'unité substantielle
                                            ; l'ancienne vision du monde allait
                                            uniquement à l'unité spirituelle
                                            avec le cosmos entier. Vous avez là
                                            deux avancées importantes de la
                                            nouvelle époque, qui indiquent
                                            clairement ce qui montre le
                                            revirement de la nouvelle vision du
                                            monde. Et ce n'est pas sans un
                                            lien/pendant intérieur, maintenu par
                                            la nature humaine intérieure, que de
                                            tels phénomènes sont associés à
                                            d'autres. Prenez seulement une fois
                                            ce qui suit. Je ne sais pas combien
                                            d’humains ont clairement observé à
                                            ce point, mais qui s’est donné de la
                                            peine, qui ne parlent pas ci-dessus
                                            en ces choses, mais veut parler
                                            d’expérience, il pouvait faire
                                            l'observation suivante : On pourrait
                                            laisser œuvrer sur soi 1859, donc le
                                            temps où l'analyse spectrale est
                                            apparue/montée, où la «
                                            Psychophysique » de Fechner est
                                            parue, on a pu observer, puisque
                                            c'était l'année séculaire de la
                                            naissance de Schiller, ce qu'on
                                            pensait être des discours pour
                                            Schiller lors de l'inauguration des
                                            différents monuments de Schiller et
                                            ce qui a été tenu pour des discours
                                            de Schiller lors des fêtes de
                                            Schiller en 1859. Là, celui qui
                                            observe ces choses peut maintenant
                                            vraiment remarquer comment la
                                            vieille vénération de Schiller, tout
                                            de suite en année séculaire, se
                                            transforme en phrasé dans les
                                            discours qui sont faits, comment
                                            elle n'est plus présente dans sa
                                            vitalité élémentaire originelle,
                                            comment l'idéalisme de Schiller
                                            s'estompe et ce qu’on a encore à
                                            dire sur Schiller devient un phrasé. |  10 |  Ein zweites, das
                                            zusammenfällt, auf das Jahr hin
                                            zusammenfällt, das ist die
                                            Entdeckung der Spektralanalyse von
                                            Kirchhoff und Bunsen, wodurch
                                            substantiell die Einheit des
                                            Weltenalls bewiesen werden soll,
                                            indem man spektralanalytisch
                                            hinaussieht in das Weltenall, das
                                            heißt, wenn man nur hinaussieht
                                            durch eine menschliche
                                            Erkenntnisart, die diametral, oder
                                            besser gesagt, polarisch
                                            entgegengesetzt ist derjenigen
                                            Anschauung, die ich Ihnen vorhin
                                            charakterisiert habe als das
                                            Sich-drinnenstehend-Fühlen des
                                            Menschen in dem ganzen Universum.
                                            Die Spektralanalyse sieht die
                                            stoffliche Einheit; die alte
                                            Weltanschauung ging bloß auf die
                                            geistige Einheit mit dem gesamten
                                            Kosmos. Da haben Sie gleich zwei
                                            wichtige Fortschritte der neueren
                                            Zeit, welche ganz klar auf das
                                            hinweisen, was den Umschwung in der
                                            neueren Erkenntnisanschauung zeigt.
                                            Und nicht ohne inneren Zusammenhang,
                                            zusammengehalten durch die innere
                                            Menschennatur, stehen mit solchen
                                            Erscheinungen dann andere. Nehmen
                                            Sie nur einmal das Folgende. Ich
                                            weiß nicht, wieviele Menschen an
                                            diesem Punkte klar beobachtet haben;
                                            wer sich aber Mühe gegeben hat, wer
                                            in diesen Dingen nicht obenhin
                                            spricht, sondern aus der Erfahrung
                                            sprechen will, der konnte folgende
                                            Beobachtung machen: Man konnte auf
                                            sich wirken lassen 1859, also die
                                            Zeit, in der die Spektralanalyse
                                            heraufgekommen ist, in der die
                                            Fechnersche «Psycho-Physik»
                                            erschienen ist, man konnte
                                            beobachten, da es das Säkularjahr
                                            des Geburtsjahres Schillers war, was
                                            bei der Enthüllung der verschiedenen
                                            Schiller-Denkmäler und was bei den
                                            Schiller-Festen im Jahre 1859 für
                                            Schiller-Reden gehalten worden sind.
                                            Da kann nun derjenige, der diese
                                            Dinge beobachtet, wirklich bemerken,
                                            wie die alte Schiller-Verehrung
                                            gerade im Säkularjahr in den Reden,
                                            die gehalten werden, ins
                                            Phrasenhafte übergeht, wie sie nicht
                                            mehr in ihrer ursprünglichen
                                            elementaren Lebendigkeit vorhanden
                                            ist, wie der Idealismus Schillers
                                            verklingt und das, was man noch über
                                            Schiller zu sagen hat, Phrase wird. |  
                                        |  Et à nouveau, paraît
                                            dans l’année en même temps, le
                                            premier ouvrage, pour ainsi dire
                                            standard, le premier ouvrage donnant
                                            le ton sur la recherche historique
                                            matérialiste, le livre sur
                                            l'économie politique de Karl Marx.
                                            Cela coïncide avec beaucoup d’autres
                                            phénomènes. Là se noue ce qui, comme
                                            des fils qui parcourent le
                                            développement/l’évolution de
                                            l'humanité récente/nouvelle. Et si
                                            l'on s'est un jour occupé de suivre
                                            la vieille vision de l'humanité,
                                            telle qu'elle vivait encore, par
                                            exemple, à la fin du XVIIIe siècle -
                                            même chez les porteurs de bannières
                                            de la Révolution française -, la
                                            progression de cette vieille vision
                                            de l'humanité au XIXe siècle, on
                                            voit une lueur, on voit comment ces
                                            étincelles brillent de moins en
                                            moins. Notre ami Sellin a récemment
                                            publié un livre : Louis-Claude de
                                            Saint-Martin « Dieu - Homme – Monde
                                            » en traduction allemande. Je crois
                                            que le plus grand nombre possible
                                            d’humains devraient lire ce livre,
                                            et que le plus grand nombre possible
                                            de personnes devraient être assez
                                            honnêtes pour se dire : en fait, je
                                            ne comprends même pas une seule
                                            phrase dans sa base réelle telle
                                            qu'elle est écrite dans ce livre. -
                                            Ceux qui peuvent se mettre/se
                                            transposer à la science de l’esprit
                                            - qui, à nouveau d'une manière
                                            moderne, retire/sort quelque chose
                                            des fondements spirituels – ils
                                            pressentiront une chose de ce qui
                                            est vraiment présent chez Saint
                                            Martin. Mais avec l'éducation/la
                                            formation actuelle de l'humanité, on
                                            devrait être honnête à ce sujet, il
                                            faut considérer ce que est écrit
                                            chez Saint-Martin comme un pur
                                            non-sens. Le fait que l'on ne soit
                                            pas honnête en de telles choses, que
                                            l'on croit comprendre les choses qui
                                            sont anciennes, est justement la
                                            malhonnêteté de la pensée humaine
                                            actuelle. |  11 |  Und wiederum, auf das
                                            Jahr hin gleichzeitig, erscheint das
                                            erste, sozusagen Standard Work, das
                                            erste tonangebende Werk über
                                            materialistische
                                            Geschichtsforschung, das Buch über
                                            die politische Ökonomie von Karl
                                            Marx. Dieses trifft zusammen mit
                                            vielen anderen Erscheinungen. Da
                                            verknotet sich dasjenige, was als
                                            Fäden die Entwickelung der neueren
                                            Menschheit durchzieht. Und hat man
                                            sich einmal damit beschäftigt, die
                                            alte Menschheitsanschauung, wie sie
                                            zum Beispiel noch am Ende des
                                            achtzehnten Jahrhunderts lebte -
                                            selbst bei den Bannerträgern der
                                            Französischen Revolution befaßte man
                                            sich damit -, den Fortgang dieser
                                            alten Anschauung über den Menschen
                                            zu verfolgen ins neunzehnte
                                            Jahrhundert hinein, so sieht man ein
                                            Abglimmen, sieht man, wie diese
                                            Funken abglimmen. Unser Freund
                                            Sellin hat neulich ein Buch
                                            veröffentlicht: Louis-Claude de
                                            Saint-Martin «Gott - Mensch - Welt»
                                            in deutscher Übersetzung. Ich
                                            glaube, daß möglichst viele
                                            'Menschen das Buch lesen sollten,
                                            und daß möglichst viele Menschen so
                                            ehrlich sein sollten, sich zu sagen:
                                            Eigentlich verstehe ich doch nicht
                                            einmal einen einzigen Satz in seiner
                                            wirklichen Grundlage, wie er in
                                            diesem Buche steht. - Diejenigen,
                                            die sich etwas in
                                            Geisteswissenschaft - die wiederum
                                            in moderner Weise etwas herausholt
                                            aus den geistigen Grundlagen -
                                            versetzen können, die werden einiges
                                            ahnen von dem, was bei Saint-Martin
                                            wirklich vorhanden ist. Aber mit der
                                            heutigen Menschheitsbildung, man
                                            sollte ehrlich darin sein, muß man
                                            dasjenige, was bei Saint-Martin
                                            steht, für reinen Unsinn ansehen.
                                            Daß man nicht ehrlich ist in solchen
                                            Dingen, daß man die Dinge, die alt
                                            sind, zu verstehen glaubt, ist eben
                                            die Unehrlichkeit im heutigen
                                            Menschheitsdenken. |  
                                        |  Et qu'est-ce qui a
                                            amené ce stade d’évolution de
                                            l’humanité ? Tout de suite la
                                            nécessité de s’approfondir dans
                                            l'ordre du monde
                                            mécanique-physique-chimique. On ne
                                            peut guère penser quelque chose de
                                            plus impossible que de venir à la
                                            physique, la mécanique ou la chimie
                                            d'aujourd'hui sous l'angle de la
                                            vision du monde cultivée par Jakob
                                            Böhme ou celle de Paracelse ou de
                                            Saint-Martin. C'est impossible. Tout
                                            ne se laisse pas jeter dans un même
                                            pôt, c'est impossible. L'humanité a
                                            dû abandonner/déposer pendant un
                                            certain temps la toute autre sorte
                                            de représentation qu'elle a eu, pour
                                            faire les progrès dans le domaine
                                            physico-chimico-mécanique qu’il est
                                            nécessaires de faire de toute
                                            urgence pour le
                                            développement/l’évolution de
                                            l'humanité. |  12 |  Und was hat diese
                                            Entwickelungsstufe der Menschheit
                                            herbeigeführt? Gerade die
                                            Notwendigkeit, sich in die
                                            mechanisch-physikalisch-chemische
                                            Weltordnung zu vertiefen. Man kann
                                            sich kaum etwas Unmöglicheres
                                            denken, als etwa vom Standpunkte
                                            derjenigen Weltanschauung, die Jakob
                                            Böhme gepflegt hat, oder die
                                            Paracelsus oder Saint-Martin
                                            gepflegt hat, zur heutigen Physik
                                            oder Mechanik oder Chemie zu kommen.
                                            Das ist unmöglich. Es läßt sich
                                            nicht alles in einen Topf werfen,
                                            das ist unmöglich. Die Menschheit
                                            mußte für eine Zeit ablegen die ganz
                                            andere Art des Vorstellens, die sie
                                            gehabt hat, um die Fortschritte auf
                                            physikalisch-chemisch-mechanischem
                                            Gebiet, die einmal für die
                                            Entwickelung der Menschheit dringend
                                            notwendig sind, zu machen. |  
                                        |  Mais ces progrès
                                            reposent dans la connaissance du
                                            non-vivants, du mort. Et tout de
                                            suite par cela – cela doit toujours
                                            de nouveau être accentué - la vision
                                            du monde de science de la nature est
                                            devenu grande, qu'elle a mis au
                                            point la méthode exacte, énorme,
                                            admirable pour la connaissance du
                                            mort. Mais qu'est-ce qui a dû être
                                            temporairement perdu pour l'être
                                            humain à cause de cela ?
                                            Aujourd'hui, cette connaissance du
                                            mort ne vit pas purement dans la
                                            conception de la nature. Dans chaque
                                            article de journal, dans la
                                            formation générale, elle
                                            imprègne/parcourt la forme des
                                            pensées des humains, de sorte qu'ils
                                            comprennent/saisissent tout selon le
                                            modèle de la sciences de la nature,
                                            et ne peuvent plus s'empêcher de
                                            regarder tout ce qui existe dans le
                                            monde selon le modèle de science de
                                            la nature, regarder ainsi si la
                                            science de la nature pouvaient
                                            donner la seule chose réelle, et
                                            comme si tout ce qui doit être
                                            mis/transposé dans la réalité devait
                                            également être imprégné/parcouru de
                                            façon de penser de science de la
                                            nature. Mais maintenant, cette façon
                                            de penser de science de la nature,
                                            qui est si grande sur le champ de
                                            science de la nature lui-même, a un
                                            certain effet lorsqu'elle s'exprime
                                            dans d'autres vies humaines. Pas
                                            encore dans la première génération,
                                            et peut-être pas dans la seconde,
                                            elle n'affecte pas le chercheur
                                            lui-même, mais seulement l'écolier
                                            et chez ceux qui transforment
                                            ensuite les connaissances de science
                                            de la nature en visions du monde ;
                                            elle rend antisocial, elle
                                            établit/fonde des pulsions
                                            antisociales. Nous ne devons pas
                                            ignorer le fait, de manière
                                            malhonnête et illusoire, que c'est
                                            la conséquence de la pénétration de
                                            toute notre âme par des vues de
                                            science de la nature que nous
                                            développons des pulsions
                                            antisociales, car ce qui nous permet
                                            de pénétrer le mieux les secrets de
                                            la nature, cela nous éloigne de la
                                            saisie de notre prochain, l'humain.
                                            Et peu importe combien de fois nous
                                            pouvons dire : tu aimeras ton
                                            prochain comme toi-même - quand nous
                                            laissons toute notre âme humaine
                                            être parcourue seulement par des
                                            façons de voir de science de la
                                            nature, ainsi des pulsions
                                            antisociales monte en nous, qui font
                                            de cette phrase ou toutes les
                                            phrases de fraternité une simple
                                            phrase/un simple phrasé. Ainsi, le
                                            fait particulier apparait que
                                            l'appel après un ordre social surgit
                                            à une époque qui a les pulsions les
                                            plus antisociales d'un autre côté.
                                            C'est la chose la plus significative
                                            de notre époque, que l'honnête homme
                                            doit examiner d'urgence aujourd'hui.
                                            Nous ne devons pas nous laisser
                                            distraire par quoi que ce soit, par
                                            un rester collé à d’anciennes façons
                                            de voir, par aucune apparition
                                            agitatrice de tel ou tel côté. À cet
                                            égard, nous devons regarder
                                            honnêtement et droit devant nous. Et
                                            c'est la véritable raison intérieure
                                            pour laquelle il est impossible
                                            d'avancer dans le temps présent sans
                                            un renouveau spirituel, sans de
                                            nouveau une connaissance des mondes
                                            spirituels, sans de nouveau une
                                            connaissance du monde spirituel du
                                            plus intérieur de l'humain. Au cours
                                            du développement de l'humanité, les
                                            facultés se sont perdues lesquelles
                                            par l’observation du monde extérieur
                                            laissait apparaitre l’humain à
                                            lui-même comme un membre de
                                            l'univers. A partir de l'intérieur,
                                            nous devons nous reconstruire un
                                            monde spirituel. C'est la tâche que
                                            se donne la vision anthroposophique
                                            du monde, de crée le soubassement
                                            d'une véritable formation sociale du
                                            nouvel ordre d’humanité. |  13 |  Aber diese
                                            Fortschritte liegen in der
                                            Erkenntnis des Unlebendigen, des
                                            Toten. Und gerade dadurch - das muß
                                            immer wieder betont werden - ist die
                                            naturwissenschaftliche
                                            Weltanschauung groß geworden, daß
                                            sie die exakte, die gewaltige, die
                                            bewundernswerte Methode ausgebildet
                                            hat für die Erkenntnis des Toten.
                                            Aber was mußte dadurch zeitweilig
                                            für den Menschen verlorengehen?
                                            Heute lebt diese Erkenntnis des
                                            Toten nicht bloß in der Auffassung
                                            der Natur. In jedem Zeitungsartikel,
                                            in der allgemeinen Bildung
                                            durchzieht sie die Gedankenform der
                                            Menschen, so daß sie alles nach dem
                                            Muster der Naturwissenschaft auffaßt
                                            und gar nicht mehr anders kann, als
                                            alles, was für sie in der Welt ist,
                                            nach dem Muster der
                                            Naturwissenschaft anzuschauen, so
                                            anzuschauen, als ob die
                                            Naturwissenschaft das einzig
                                            Wirkliche geben könnte, und als ob
                                            alles das, was in die Wirklichkeit
                                            versetzt werden soll, auch mit
                                            naturwissenschaftlicher Denkungsart
                                            durchzogen werden soll. Aber nun hat
                                            diese naturwissenschaftliche
                                            Denkungsart, die so groß auf
                                            naturwissenschaftlichem Felde selbst
                                            ist, eine bestimmte Wirkung, wenn
                                            sie im anderen menschlichen Leben
                                            sich äußert. Sie macht, noch nicht
                                            in der ersten Generation, vielleicht
                                            auch nicht in der zweiten, nicht bei
                                            dem Forscher selbst, sondern erst
                                            bei dem Schüler und bei denjenigen,
                                            die dann die naturwissenschaftlichen
                                            Erkenntnisse in Weltanschauungen
                                            umwandeln, sie macht antisozial, sie
                                            begründet antisoziale Triebe.
                                            Darüber darf man sich nicht in
                                            irgendeiner unehrlichen,
                                            illusionistischen Weise
                                            hinwegsetzen, daß es die Folge des
                                            Durchdringens unseres ganzen
                                            Seelischen mit
                                            naturwissenschaftlichen
                                            Anschauungsformen ist, daß wir
                                            antisoziale Triebe entwickeln, denn
                                            dasjenige, was uns am besten
                                            eindringen läßt in die Geheimnisse
                                            der Natur, das entfernt uns von der
                                            Auffassung unseres Nächsten, des
                                            Menschen. Und wir können noch so oft
                                            sagen: Du sollst deinen Nächsten
                                            lieben wie dich selbst -, wenn wir
                                            unsere ganze menschliche Seele
                                            durchziehen lassen nur von
                                            naturwissenschaftlichen
                                            Anschauungen, so gehen in uns auf
                                            antisoziale Triebe, die uns diesen
                                            Satz oder alle Sätze von
                                            Brüderlichkeit zu einer bloßen
                                            Phrase machen. Und so entsteht die
                                            eigentümliche Tatsache, daß der Ruf
                                            nach sozialer Ordnung in einer Zeit
                                            entsteht, die von einer anderen
                                            Seite her die antisozialsten Triebe
                                            hat. Das ist das Bedeutsamste in
                                            unserer Zeit, auf das der Ehrliche
                                            heute dringend hinschauen muß. In
                                            diesem Hinschauen darf man sich
                                            durch nichts beirren lassen, durch
                                            kein Klebenbleiben an alten
                                            Anschauungen, durch kein
                                            agitatorisches Auftreten von dieser
                                            oder jener Seite. Hier in diesem
                                            Punkte muß ehrlich und geradeaus
                                            gesehen werden. Und das ist der
                                            wirklich innere Grund, warum nicht
                                            weiterzukommen ist in der
                                            gegenwärtigen Zeit ohne eine
                                            geistige Erneuerung, ohne ein
                                            Wiedererkennen der geistigen Welt
                                            vom innersten Menschen aus. Im Laufe
                                            der Menschheitsentwickelung sind die
                                            Fähigkeiten verlorengegangen, welche
                                            durch Beobachtung der äußeren Welt
                                            den Menschen als Glied des
                                            Universums sich selbst erscheinen
                                            lassen. Von innen heraus müssen wir
                                            uns eine geistige Welt wieder
                                            aufbauen. Das setzt sich die
                                            anthroposophische Weltanschauung zu
                                            ihrer Aufgabe, den Untergrund
                                            dadurch schaffend für eine wirklich
                                            soziale Gestaltung der neueren
                                            Menschheits Ordnung. |  
                                        |  Certes, il serait
                                            très déplacé aujourd'hui de dire que
                                            l'on devrait seulement soigner :
                                            cultiver l'intérieur ; ce serait un
                                            certain égoïsme intérieur raffiné.
                                            Aujourd'hui, on doit parler de
                                            comment dont les institutions
                                            extérieures doivent être construites
                                            nouvelles. Mais on doit toujours
                                            rester conscients qu’on
                                            n’arriverions pas plus loin dans les
                                            institutions les mieux construites
                                            quand les humain ne s'acquerraient
                                            pas les facultés de construire de
                                            l'intérieur à nouveau un monde
                                            spirituel. |  14 |  Gewiß, es würde heute
                                            sehr deplaziert sein davon zu
                                            sprechen, daß man nur das Innere
                                            pflegen soll; das wäre ein gewisser
                                            raffinierter innerer Egoismus. Man
                                            muß heute davon sprechen, wie die
                                            äußeren Einrichtungen neu aufgebaut
                                            werden müssen. Aber man muß sich
                                            immer bewußt bleiben dessen, daß man
                                            in den bestaufgebauten Einrichtungen
                                            dennoch nicht weiterkommen würde,
                                            wenn nicht die Menschen sich
                                            aneignen würden die Fähigkeiten,
                                            eine geistige Welt von innen heraus
                                            wiederum aufzubauen. |  
                                        |  Un début, pour
                                            construire de nouveau un monde
                                            spirituel de l'intérieur vers dehors
                                            et pour populariser ce qui a été
                                            commencé, j'ai essayé de le
                                            présenter avec les livres "Vom
                                            Menschenrätsel" et "Von
                                            Seelenrätsel" (De l’énigme de
                                            l’humain et De l’énigme de l’âme).
                                            Dans le livre « Des énigmes de l'âme
                                            », j'ai indiqué en détail pour la
                                            première fois que l'humain,
                                            lorsqu'il se regarde vraiment
                                            intérieurement, n'est pas l'unité
                                            chaotique dont parlent ceux qui
                                            aujourd'hui veulent seulement
                                            connaître la nature humaine au
                                            cadavre, c'est-à-dire au mort.
                                            Comment l'humain est en réalité, un
                                            organisme de tête, un organisme
                                            rythmique ou de poitrine et un
                                            organisme de membres - vous
                                            trouverez les
                                            pendants/correspondances plus
                                            précises dans mon livre « Des
                                            énigmes de l'âme » en annexe -, ce
                                            qui a été trouvé, en tenant compte
                                            de tous les progrès de la récente
                                            science de la nature, la
                                            tri-articulité de la forme humaine,
                                            cela doit devenir un des points de
                                            départ pour une vue/façon de voir
                                            réelle de l'humain dans l'avenir.
                                            L'humain doit en venir à quelle
                                            grande différence repose en lui
                                            quand il se regarde/contemple comme
                                            un homme de tête, de poitrine et de
                                            membres, avec tout ce qui est relié
                                            aux membres, notamment d’organes
                                            sexuels, qui sont toujours
                                            seulement, des extensions/poursuite
                                            vers dedans des organes des membres,
                                            et justement ainsi encore comme les
                                            organes du métabolisme proprement
                                            dit. |  15 |  Einen Anfang, eine
                                            geistige Welt von innen heraus
                                            wieder aufzubauen und das
                                            Angefangene populär darzustellen,
                                            ich habe ihn versucht mit den
                                            Büchern «Vom Menschenrätsel» und
                                            «Von Seelenrätseln». In dem Buche
                                            «Von Seelenrätseln» habe ich zum
                                            erstenmal eingehend darauf
                                            hingewiesen, daß der Mensch, wenn er
                                            sich wirklich innerlich anschaut,
                                            nicht die chaotische Einheit ist,
                                            von der diejenigen sprechen, die
                                            heute nur an der Leiche, das heißt
                                            an dem Toten die Menschennatur
                                            erkennen wollen. Wie der Mensch in
                                            Wirklichkeit ist, ein
                                            Kopforganismus, ein rhythmischer
                                            oder Brustorganismus und ein
                                            Gliedmaßenorganismus - die genaueren
                                            Zusammenhänge finden Sie in meinem
                                            Buche «Von Seelenrätseln» im Anhang
                                            -, das, was gefunden ist mit
                                            Berücksichtigung aller Fortschritte
                                            der neueren Naturwissenschaft, die
                                            Anschauung von der Dreigliedrigkeit
                                            der menschlichen Gestalt, das muß
                                            einer der Ausgangspunkte werden für
                                            eine reale Anschauung des Menschen
                                            in der Zukunft überhaupt. Der Mensch
                                            muß darauf kommen, welch großer
                                            Unterschied in ihm liegt, wenn er
                                            sich betrachtet als Hauptes-, als
                                            Brust- und als Gliedmaßenmensch mit
                                            allem, was mit den Gliedmaßen
                                            zusammenhängt, namentlich als
                                            Sexualorgane, die immer nur nach
                                            innen gelegene Fortsetzungen der
                                            Gliedmaßenorgane sind, und ebenso
                                            noch als die eigentlichen
                                            Stoffwechselorgane. |  
                                        |  Si on considère ainsi
                                            l'homme comme un être tri-articulé,
                                            alors on comprend seulement son
                                            unité supérieure/plus élevée,
                                            pendant que la science ordinaire de
                                            la nature jette aujourd'hui tout
                                            pêle-mêle dans l'humain. Car celui
                                            qui a jeté une fois la base à cette
                                            vision de/façon de voir de l'humain
                                            de la tri-articulité, il comprend
                                            l'humain à nouveau se tenant dedans
                                            dans l'univers, mais maintenant non
                                            comme un être de l'espace, mais
                                            comme un être du temps. Et c'est ce
                                            qui fait la grande différence entre
                                            notre mode de cognition/sorte de
                                            connaissance et la sorte actuelle.
                                            Là, le Goetheanisme a créé la base
                                            élémentaire, là on doit continuer à
                                            rechercher sur le chemin du
                                            Goetheanisme, alors on arrive à une
                                            véritable/réelle connaissance de
                                            l'humain. Alors, on regarde l'humain
                                            tel qu'il nous apparaît comme être
                                            principal ainsi qu'on parvient à
                                            regarder intelligemment/les yeux
                                            ouverts sur cette forme, cette
                                            formation/ce façonnement de la tête.
                                            Alors on sait comment relier/amener
                                            en pendant entièrement le
                                            façonnement de la tête humaine /le
                                            chef humain avec l'embryologie, et
                                            regarde le fait que l'embryologie de
                                            l'être humain part du façonnement du
                                            chef, et les autres façonnements,
                                            les autres façonnements d'organes,
                                            sont/seront en fait ajoutés plus ou
                                            moins secondairement, selon/d’après
                                            la forme. Mais alors on trouve aussi
                                            comment cette tête/ce chef humaine
                                            se tient d’une toute autre manière
                                            en pendant avec ce que l'être humain
                                            résume quand il dit « je », comme
                                            l'humain poitrine au sein, qui est
                                            essentiellement un homme rythmique.
                                            Dans la tête, l'organisation humaine
                                            la plus parfaite est, pourrait-on
                                            dire, déjà à partir de la formation
                                            embryonnaire de l'être humain. La
                                            tête est arrondie comme l'univers
                                            lui-même, et ce qui n'est pas
                                            arrondi dans le chef/la tête n'est
                                            différent de l'arrondi que parce
                                            qu'il doit être relié/pendant au
                                            reste de l'organisme/à l’organisme
                                            restant. Le chef/a tête a une
                                            certaine indépendance, sauf que
                                            certaines caractéristiques du chef
                                            s'étendent ensuite aussi sur les
                                            autres membres de l'organisme
                                            humain, parce que l’ensemble est
                                            quand-même une unité, et parce que
                                            ce que je dis de le façonnement du
                                            chef est seulement extrêmement
                                            développé à la tête/au chef, mais se
                                            répète
                                            métamorphiquement/métamorphosement
                                            aux autres membres de l'être humain,
                                            parlé goethéennement : Quand le
                                            chef, dans une certaine mesure,
                                            représenté morphologiquement en une
                                            plus haute perfection ce qui veut se
                                            réaliser dans l'humain à partir de
                                            fondements intérieurs, ainsi
                                            l’humain, des membres représente
                                            pour nous ce qui n'est qui, à
                                            l’humain, j’aimerais dire, est
                                            seulement formé/façonné humainement
                                            rudimentairement, ce qui donne la
                                            forme humaine le moins parfaitement.
                                            L’humain-poitrine se tient dedans au
                                            milieu. Et l'humain thoracique/de
                                            (la) poitrine vit en fait, par les
                                            mouvements rythmiques, car au fond
                                            tout est mu rythmiquement en
                                            l'humain. Et j'ai, j’aimerais dire,
                                            indiqué un rythme très frappant dans
                                            le développement/l’évolution de
                                            l'humanité dans des conférences
                                            précédentes. L'humanité actuelle
                                            tient ces choses pour des
                                            coïncidences/hasards. Mais quand
                                            elle tient ces choses pour des
                                            coïncidences/hasards, cela conduira
                                            l'humanité encore plus loin dans une
                                            pensée ruineuse. Je vous ai dit : si
                                            on prend le nombre de respirations
                                            en une minute, la chose étrange est
                                            que vous obtenez un certain rythme
                                            dans le nombre de respirations pour
                                            un jour, pour vingt-quatre heures,
                                            et qu'en vingt-quatre heures vous
                                            prenez autant de respirations que
                                            vous expérimentez de jours dans le
                                            cours normal de la vie humaine quand
                                            vous atteignez environ
                                            soixante-douze ans. Et que c'est
                                            encore le même nombre que le nombre
                                            d'une année solaire dite platonique,
                                            le nombre de ces années où le soleil
                                            passe apparemment à travers le
                                            zodiaque entier. |  16 |  Betrachtet man den
                                            Menschen so als dreigliedriges
                                            Wesen, dann versteht man erst seine
                                            höhere Einheit, während die
                                            gewöhnliche Naturwissenschaft heute
                                            im Menschen alles durcheinander
                                            wirft. Denn, wer einmal den Grund
                                            gelegt hat zu dieser Anschauung des
                                            Menschen von der Dreigliedrigkeit,
                                            der begreift den Menschen wiederum
                                            drinnenstehend im Universum, aber
                                            jetzt nicht als Raumeswesen, sondern
                                            als Zeitwesen. Und das gibt den
                                            großen Unterschied zwischen unserer
                                            und der gegenwärtigen Erkenntnisart.
                                            Da hat der Goetheanismus die
                                            elementare Grundlage geschaffen, da
                                            muß man auf dem Wege des
                                            Goetheanismus weiter forschen, dann
                                            kommt man zu einer wirklichen
                                            Menschenerkenntnis. Dann betrachtet
                                            man den Menschen, wie er uns als
                                            Haupteswesen entgegentritt so, daß
                                            man auf diese Form, auf diese
                                            Gestaltung des Hauptes einsichtig
                                            hinzuschauen vermag. Dann weiß man
                                            die Gestaltung des menschlichen
                                            Hauptes ganz mit der Embryologie in
                                            Zusammenhang zu bringen und schaut
                                            auf die Tatsache hin, daß die
                                            Embryologie des Menschen von der
                                            Hauptgestaltung ausgeht, und die
                                            anderen Gestaltungen, die anderen
                                            Organgestaltungen eigentlich mehr
                                            oder weniger sekundär, der Form
                                            nach, hinzugefügt werden. Dann aber
                                            findet man auch, wie dieses
                                            menschliche Haupt in einer ganz
                                            anderen Weise im Zusammenhang steht
                                            mit dem, was der Mensch
                                            zusammenfaßt, wenn er sagt: «Ich»,
                                            als der Brustmensch, der im
                                            wesentlichen ein rhythmischer Mensch
                                            ist. Im Haupte ist die vollkommenste
                                            Menschenorganisation, man könnte
                                            sagen, schon von der
                                            Embryonalbildung des Menschen an.
                                            Das Haupt ist gerundet wie das
                                            Weltenall selbst, und was nicht
                                            Rundung ist im Haupte, das ist nur
                                            deshalb abweichend von der Rundung,
                                            weil es zusammenhängen soll mit dem
                                            ganzen übrigen Organismus. Das Haupt
                                            hat eine gewisse Selbständigkeit,
                                            nur daß sich gewisse Eigenschaften
                                            des Hauptes dann auch über die
                                            anderen Glieder des menschlichen
                                            Organismus ausdehnen, weil doch das
                                            Ganze eine Einheit ist, und weil
                                            das, was ich über die Hauptesbildung
                                            sage, nur extrem am Haupte
                                            ausgebildet ist, sich aber
                                            metamorphosisch an den anderen
                                            Gliedern des Menschen wiederholt;
                                            goethisch gesprochen: Wenn das Haupt
                                            gewissermaßen morphologisch in
                                            höchster Vollkommenheit darstellt,
                                            was am Menschen aus inneren
                                            Grundlagen heraus sich verwirklichen
                                            will, so stellt uns der
                                            Gliedmaßenmensch dasjenige dar, was
                                            am Menschen, ich möchte sagen, nur
                                            rudimentär menschlich gebildet ist,
                                            was am wenigsten vollkommen die
                                            menschliche Gestalt gibt. Und der
                                            Brustmensch steht mitten drinnen.
                                            Der Brustmensch lebt eigentlich
                                            durch die rhythmischen Bewegungen,
                                            denn im Grunde genommen ist im
                                            Menschen alles rhythmisch bewegt.
                                            Und ich habe, ich möchte sagen,
                                            einen auffälligsten Rhythmus in der
                                            Menschheitsentwickelung angegeben in
                                            früheren Vorträgen. Die heutige
                                            Menschheit hält solche Dinge für
                                            Zufall. Aber wenn sie diese Dinge
                                            für Zufall hält, so wird das die
                                            Menschheit noch weiter in ein
                                            ruinöses Denken hineinführen. Ich
                                            habe Ihnen gesagt: Nimmt man die
                                            Zahl der Atemzüge in einer Minute,
                                            so ist das Merkwürdige, daß man
                                            einen gewissen Rhythmus
                                            herausbekommt in der Zahl der
                                            Atemzüge für einen Tag, für
                                            vierundzwanzig Stunden, und daß man
                                            in vierundzwanzig Stunden so viel
                                            Atemzüge macht, als man Tage im
                                            normalen Lebenslauf im Menschenleben
                                            erlebt, wenn man etwa zweiundsiebzig
                                            Jahre alt wird. Und daß das wiederum
                                            dieselbe Zahl ist wie die Zahl eines
                                            sogenannten platonischen
                                            Sonnenjahres, die Zahl jener Jahre,
                                            in der die Sonne scheinbar den
                                            ganzen Tierkreis durchläuft. |  
                                        |  Ceci est seulement un
                                            extrait du processus rythmique dans
                                            lequel un humain vit à l'intérieur
                                            de l'univers entier à travers son
                                            processus respiration-poitrine.
                                            L'être humain est cet être
                                            tri-articulé. Et maintenant, nous
                                            nous nous tenons, regardant cette
                                            tri-articulation de l'humain, devant
                                            le point de départ d'une
                                            connaissance que j'ai seulement
                                            besoin d’évoquer aujourd'hui, car au
                                            fond nous avons ainsi et ainsi
                                            souvent parlé de
                                            détails/particularités, aujourd'hui
                                            nous les avons regardés en rapport à
                                            leur unité morphologique. Nous nous
                                            tenons au point de départ d'une
                                            connaissance de science de la
                                            nature, laquelle est/sera clairement
                                            placée devant l’humain : La
                                            formation de la tête est une
                                            manifestation conséquente de ce que
                                            l'humain a traversé avant d'entrer
                                            dans l'existence/l’être-là physique
                                            par la naissance ou la conception.
                                            Dans la formation/le façonnement de
                                            la tête vivent ces forces que
                                            l'humain a traversées dans la vie
                                            spirituelle avant qu’il soit venu
                                            dans l'existence/l’être-là physique
                                            par la conception. Dans tout ce qui
                                            vit dans la formation/le façonnement
                                            de la poitrine, vit ce que l'être
                                            humain peut expérimenter/vivre et
                                            façonner ici entre la naissance et
                                            la mort. Et dans la formation/le
                                            façonnement des membres vit la
                                            disposition métamorphosée à ce que
                                            l'être humain est post mortem, après
                                            la mort, dans la vie spirituelle. Ce
                                            qui a été effectivement/en fait
                                            chassé de la conscience de
                                            l'humanité européenne par le Concile
                                            œcuménique de 869, la préexistence
                                            de l'âme humaine, qui aussi donne
                                            seulement une véritable façon de
                                            voir sur la post-existence, cela
                                            pourra être scientifiquement prouvé,
                                            quand seulement les humains se sont
                                            d'abord mis/amenés dans les
                                            habitudes de pensée correspondantes.
                                            Ce ne sera alors qu'un pas vers la
                                            connaissance des vies terrestres
                                            répétées, sur lesquelles nous avons
                                            donc souvent assez parlé. Mais toute
                                            cette connaissance doit/devra être
                                            construite à partir de l'intérieur.
                                            Ce que l’ancien humain a construit
                                            vers dehors de la vue/la
                                            contemplation de l'univers et de son
                                            pendant avec lui, parce qu'il avait
                                            encore une sensibilité
                                            supérieure/plus élevée, cela
                                            l'humain moderne doit le construire
                                            à partir de l'intérieur par une
                                            force intérieure forte, qu'il peut
                                            s’acquérir/s’approprier de la
                                            manière que je l'ai décrite dans mon
                                            livre « Comment acquérir la
                                            connaissance des mondes supérieurs
                                            ». Et ces forces - l'individu peut
                                            seulement les avoir de la
                                            connaissance -, ces forces seront
                                            formés/façonnées socialement lorsque
                                            nous propulserons/feront une telle
                                            science de l'humain, qui à nouveau
                                            nous laissera connaitre/reconnaître
                                            le spirituel et ce qui est d’âme
                                            dans le physique. Mais pas ainsi que
                                            nous en bavardions par de simples
                                            phrases. Car tout ce que la
                                            philosophie actuelle parle aussi de
                                            l'âme et de l'esprit est un
                                            bavardage en pures phrases. On parle
                                            de réalités seulement lorsqu'on peut
                                            dire : Regarde toi ton chef, il est
                                            le reflet, l’image-mirroir d'un
                                            développement prénatal de l'esprit.
                                            - Là, on a un fait réel, là commence
                                            seulement le droit de parler de ces
                                            choses dans le sens de la vision
                                            moderne du monde. Seulement quand on
                                            peut dire : Tes membres montrent la
                                            préformation métamorphosée pour le
                                            façonnement du chef de la prochaine
                                            vie terrestre – on se tient sur un
                                            terrain réel. Alors on parle
                                            concrètement sur ces choses. Et
                                            cette façon de penser, elle sera,
                                            parce que dans l'âme de l’humain
                                            tout se tient en
                                            pendant/correspondance, elle
                                            inoculera à nouveau à l'humanité des
                                            pulsions sociales. De cela, sortira
                                            à nouveau un sentiment social. Car
                                            entre l'ancienne vision du monde,
                                            qui se réfère à l'espace, et la
                                            nouvelle vision du monde, qui se
                                            réfère au temps, se tient
                                            l'impulsion qui a frappé dans
                                            l'humanité comme l'impulsion du
                                            christianisme, qui signifie
                                            également : s'éloigner/sortir de la
                                            pure vision extérieure de l'espace,
                                            qui conduit à la nature humaine la
                                            plus intime. Mais on n’a pas la
                                            permission de s'arrêter/rester
                                            planté lors de la simple orientation
                                            vers le sentiment confus et
                                            chaotique ; on doit dans ce
                                            sentiment, à nouveau laisser
                                            s'éclairer une vision concrète
                                            du/façon concrète de voir le monde,
                                            mais une vision/façon concrète de
                                            voir le du monde qui place
                                            maintenant l'humain temporellement
                                            dans l'univers. |  17 |  Das ist nur ein
                                            Ausschnitt aus dem Rhythmischen, in
                                            welchem der Mensch durch seinen
                                            Atmungs-Brust-Prozeß im ganzen
                                            Weltenall drinnen lebt. Der Mensch
                                            ist dieses dreigliederige Wesen. Und
                                            nun stehen wir gerade, diese
                                            Dreigliederung des Menschen
                                            betrachtend, vor dem Ausgangspunkte
                                            einer Erkenntnis, die ich heute nur
                                            anzudeuten brauche, denn im Grunde
                                            genommen haben wir soundso oft von
                                            den Einzelheiten gesprochen, heute
                                            haben wir sie in bezug auf ihre
                                            morphologische Einheit angeschaut.
                                            Wir stehen am Ausgangspunkte einer
                                            naturwissenschaftlichen Erkenntnis,
                                            welche klar vor den Menschen
                                            hingestellt wird: Kopfbildung ist
                                            Folgeerscheinung desjenigen, was der
                                            Mensch durchgemacht hat, bevor er
                                            durch die Geburt oder durch die
                                            Empfängnis in das physische Dasein
                                            gekommen ist. In der Kopfbildung
                                            leben diejenigen Kräfte, die der
                                            Mensch im geistigen Leben
                                            durchgemacht hat, bevor er durch die
                                            Empfängnis ins physische Dasein
                                            gekommen ist. In alledem, was in der
                                            Brustbildung lebt, lebt dasjenige,
                                            was der Mensch hier zwischen Geburt
                                            und Tod erleben und ausgestalten
                                            kann. Und in der Gliedmaßenbildung
                                            lebt die metamorphosierte Anlage zu
                                            dem, was der Mensch post mortem,
                                            nach dem Tode, im geistigen Leben
                                            ist. Dasjenige, was mit dem
                                            ökumenischen Konzil 869 eigentlich
                                            aus dem Bewußtsein der europäischen
                                            Menschheit herausgetrieben
                                              worden ist, die Präexistenz
                                            der Menschenseele, die auch erst
                                            eine wirkliche Anschauung über die
                                            Postexistenz gibt, das wird
                                            naturwissenschaftlich erwiesen
                                            werden können, wenn die Menschen
                                            sich nur erst hineingebracht haben
                                            werden in die entsprechenden
                                            Denkgewohnheiten. Dann wird es nur
                                            eine Stufe sein zur Erkenntnis der
                                            wiederholten Erdenleben, über die
                                            wir ja oft genug gesprochen haben.
                                            Aber diese ganze Erkenntnis muß von
                                            innen heraus gebaut werden. Was der
                                            alte Mensch herausgebaut hat aus der
                                            Anschauung des Weltenalls und seines
                                            Zusammenhanges damit, weil er noch
                                            eine höhere Sensibilität hatte, das
                                            muß der moderne Mensch von innen
                                            heraus aufbauen durch eine innere
                                            starke Kraft, die er sich aneignen
                                            kann auf die Weise, wie ich es in
                                            meinem Buche «Wie erlangt man
                                            Erkenntnisse der höheren Welten?»
                                            geschildert habe. Und diese Kräfte -
                                            der einzelne kann sie ja nur aus
                                            Erkenntnis haben -, diese Kräfte
                                            werden sozial ausgebildet werden,
                                            wenn wir solche Wissenschaft vom
                                            Menschen treiben, die uns wiederum
                                            im Physischen das Seelische und
                                            Geistige erkennen läßt. Aber nicht
                                            so, daß wir davon in bloßer Phrase
                                            schwätzen. Denn alles, was auch die
                                            heutige Philosophie von Seele und
                                            Geist redet, ist ein Schwätzen in
                                            bloßer Phrase. Von Realitäten
                                            spricht man nur, wenn man sagen
                                            kann: Sieh dir dein Haupt an, das
                                            ist der Abglanz, das Spiegelbild
                                            einer vorgeburtlichen
                                            Geistesentwickelung. - Da hat man
                                            eine reale Tatsache, da beginnt erst
                                            das Recht, von diesen Dingen im
                                            Sinne der modernen Weltanschauung zu
                                            sprechen. Erst wenn man sagen kann:
                                            Deine Gliedmaßen zeigen die
                                            metamorphosierte Vorbildung für die
                                            Hauptesbildung des nächsten
                                            Erdenlebens -, steht man auf realem
                                            Boden. Dann redet man konkret über
                                            diese Dinge. Und diese Art zu
                                            denken, die wird, weil in der
                                            Menschenseele alles im Zusammenhange
                                            steht, die wird der Menschheit
                                            wiederum soziale Triebe einimpfen.
                                            Davon wird wiederum soziales
                                            Empfinden ausgehen. Denn zwischen
                                            der alten Weltanschauung, die auf
                                            den Raum, und der neuen
                                            Weltanschauung, die auf die Zeit
                                            sich bezieht, steht der Impuls, der
                                            als der Impuls des Christentums in
                                            die Menschheit eingeschlagen hat,
                                            der gleichsam
                                            bedeutet: Hinweg aus der
                                            äußeren bloßen Raumesanschauung -,
                                            der hinlenkt auf die innerste
                                            Menschennatur. Aber man darf nicht
                                            stehenbleiben beim bloßen Hinlenken
                                            auf das wirre, chaotische Gefühl,
                                            man muß in dem Gefühl wiederum eine
                                            konkrete Weltanschauung aufleuchten
                                            lassen, aber eine Weltanschauung,
                                            die jetzt den Menschen zeitlich
                                            hineinstellt in das Weltenall. |  
                                        |  Entre ces deux
                                            choses, nous sommes dans le présent.
                                            L'ancienne vision de /façon de voir
                                            l'espace s’est perdue pour nous,
                                            mais c'est dans la douleur sociale
                                            et humaine que doit naître la
                                            nouvelle vision des/façon de voir
                                            les temps/périodes par le
                                            développement/l’évolution de
                                            l'humain. Et l'Europe s'est jusqu'à
                                            présent complètement abandonnée à la
                                            vision/façon de voir spatiale en
                                            déclin. Cette Europe doit laisser
                                            monter en soi la vision des temps.
                                            C'est la bifurcation sur laquelle la
                                            civilisation européenne a été
                                            jusqu'à présent, et à ce point de
                                            bifurcation, il est à décider si
                                            nous voulons courir à la destruction
                                            ou si nous voulons éveiller la
                                            civilisation européenne à une
                                            nouvelle vie. On parle beaucoup
                                            d'anéantissement, mais il y a encore
                                            peu à dire sur la nouvelle vie. Mais
                                            des voix particulière résonnent
                                            étrangement à partir de ce que
                                            l'ainsi nommée civilisation
                                            européenne. |  18 |  Zwischen diesen
                                            beiden Dingen stehen wir in der
                                            Gegenwart. Verlorengegangen ist uns
                                            die alte Raumesanschauung, geboren
                                            werden muß aus sozialen und
                                            menschheitlichen Schmerzen heraus
                                            die neuere Zeitenanschauung über die
                                            Entwickelung des Menschen. Und
                                            Europa hat bisher sich ganz
                                            hingegeben der niedergehenden
                                            Raumesanschauung. Es muß dieses
                                            Europa lernen, in sich aufgehen zu
                                            lassen die Zeitenanschauung. Das ist
                                            die Gabelung jenes Weges, auf dem
                                            die europäische Zivilisation bisher
                                            gegangen ist, und auf diesem
                                            Gabelungspunkt ist zu entscheiden,
                                            ob wir hineinsausen
                                              wollen in die Vernichtung,
                                            oder ob wir zu einem neuen Leben die
                                            europäische Zivilisation erwecken
                                            wollen. Von der Vernichtung spricht
                                            vieles; zu dem Sprechen von einem
                                            neuen Leben rafft sich noch weniges
                                            auf. Aber einzelne Stimmen klingen
                                            merkwürdig aus dem heraus, was die
                                            sogenannte europäische Zivilisation
                                            ist. |  
                                        |  La partie la plus
                                            décadente de cette civilisation
                                            européenne est volontiers/bien
                                            fichée, comme je l'ai souvent exposé
                                            en détail, dans la culture romane.
                                            La Paix de Versailles n'est que le
                                            dernier frémissement de la culture
                                            romane déclinante, qui sera
                                            ressentie inconsciemment, qui se
                                            comporte pour la dernière fois comme
                                            une réalité dans le monde, pendant
                                            qu'elle est depuis longtemps
                                            intérieurement vouée à l'extinction.
                                            Mais ce déclin laisse apparaître
                                            d'étranges floraisons spirituelles.
                                            Et, j’aimerais dire, celui qui voit
                                            intérieurement à travers l’évolution
                                            humaine, il a un soupir de
                                            soulagement quand lui vient en
                                            vis-à-vis quelque chose comme dans
                                            un livre récent sur l'art de
                                            Benedetto Croce, Benedetto Croce a
                                            donné quatre conférences sur l'art
                                            au Texas, pas en Europe. La première
                                            s'intitule « Qu'est-ce que l'art »,
                                            et dans cette conférence il y a une
                                            phrase, mais ce n'est rien d'autre
                                            que l'extrait d'une vision romane
                                            globale de l'art, c'est-à-dire une
                                            vision de l'art qui émerge/sort à
                                            partir de la romanité décadente
                                            comme l'illumination d'une nouvelle
                                            ère, comme la nouvelle plante qui se
                                            dresse de la graine pourrie d'une
                                            plante. |  19 |  Der dekadenteste Teil
                                            dieser europäischen Zivilisation
                                            steckt wohl, wie ich im einzelnen
                                            öfters ausgeführt habe, in der
                                            romanischen Kultur. Der Versailler
                                            Friede ist nur das letzte Zappeln
                                            der untergehenden romanischen
                                            Kultur, die unbewußt gefühlt wird,
                                            die ein letztes Mal sich wie eine
                                            Realität in der Welt benimmt,
                                            während sie längst innerlich dem
                                            Untergang geweiht ist. Aber dieser
                                            Untergang läßt merkwürdige
                                            Geistesblüten erstehen. Und, ich
                                            möchte sagen, derjenige, der
                                            innerlich durchschaut die
                                            menschliche Entwickelung, der atmet
                                            auf, wenn ihm so etwas
                                            gegenübertritt wie in einem neueren
                                            Buche über die Kunst von Benedetto
                                            Croce, Benedetto Croce hat in Texas,
                                            nicht in Europa, vier Vorträge über
                                            die Kunst gehalten. Der erste heißt
                                            «Was ist die Kunst? », und in diesem
                                            Vortrage steht ein Satz, der aber
                                            nichts anderes ist als der Extrakt
                                            einer umfassenden romanischen
                                            Kunstanschauung, das heißt einer
                                            Kunstanschauung, die aus dem
                                            dekadenten Romanentum herausgeht wie
                                            das Aufleuchten einer neuen Zeit,
                                            wie aus dem verfaulenden
                                            Pflanzensamen die neue Pflanze sich
                                            erhebt. |  
                                        |  « Mais avec
                                            conscience et méthode, cette
                                            tentative a souvent été
                                            faite/entreprise dans l'histoire de
                                            la pensée » - il pense la tentative
                                            de comprendre l'art à travers la
                                            pensée contemporaine/actuelle, et il
                                            voit cette tentative comme futile -,
                                            « en commençant par les < canons
                                            > que les artistes et les
                                            théoriciens de la Grèce et de la
                                            Renaissance ont établis pour la
                                            beauté du corps, des spéculations
                                            sur les relations géométriques et
                                            arithmétiques qui seraient à
                                            déterminer dans les figures et les
                                            tons, jusqu’aux aux enquêtes des
                                            esthéticiens du XIXe siècle, comme
                                            Fechner par exemple, et aux <
                                            communications >, qui lors des
                                            congrès de philosophes, de
                                            psychologues et de chercheurs de la
                                            nature de nos jours soignent
                                            /cultivent de présenter aux
                                            non-initiés/informés sur les
                                            relations des phénomènes physiques à
                                            l'art.» |  20 |  «Aber mit Bewußtsein
                                            und methodisch ist dieser Versuch in
                                            der Geschichte des Denkens häufig
                                            unternommen worden» - er meint den
                                            Versuch, durch das heutige Denken
                                            die Kunst zu begreifen, und er sieht
                                            diesen Versuch als einen
                                            vergeblichen an -, « angefangen von
                                            den < Kanons >, welche die
                                            griechischen und die
                                            Renaissancekünstler und -theoretiker
                                            für die Schönheit der Körper
                                            festgesetzt haben, von den
                                            Spekulationen über die geometrischen
                                            und arithmetischen Beziehungen, die
                                            in den Figuren und Tönen zu
                                            bestimmen seien, bis hin zu den
                                            Untersuchungen der Ästhetiker des
                                            neunzehnten Jahrhunderts, zum
                                            Beispiel Fechners, und zu den <
                                            Mitteilungen >, die auf den
                                            Philosophen-, Psychologen- und
                                            Naturforscherkongressen unserer Tage
                                            die Unkundigen über die Beziehungen
                                            der physischen Erscheinungen zur
                                            Kunst vorzulegen pflegen.» |  
                                        |  Quand j'ai parlé à
                                            Munich de la saisie vivante de
                                            l'art, d'une saisie de l'art qui
                                            s'abstient de cette saisie de l'art
                                            par la reconnaissance morte de
                                            science de la nature, s’éleva
                                            d'abord bien sûr de la contradiction
                                            partout. Mais Croce continue : « Si
                                            on se demande de quelle raison l'art
                                            ne peut pas être un fait physique,
                                            la première chose à répondre est » -
                                            Je vous prie d'écouter/entendre
                                            maintenant ! -, les faits physiques
                                            n'ont aucune réalité, tandis que
                                            l'art, auquel beaucoup consacrent
                                            toute leur vie et qui remplit tout
                                            le monde de joie divine, est réel
                                            dans une haute mesure. Donc il ne
                                            peut pas être aucun fait physique,
                                            c'est-à-dire irréel. » |  21 |  Als ich in München
                                            sprach vom lebendigen Erfassen der
                                            Kunst, von einem Erfassen der Kunst,
                                            das von diesem Erfassen der Kunst
                                            durch das tote
                                            naturwissenschaftliche Erkennen
                                            absieht, da erhob sich zunächst
                                            selbstverständlich überall
                                            Widerspruch. Aber Croce fährt fort:
                                            «Fragt man sich, aus welchem Grund
                                            die Kunst keine physische Tatsache
                                            sein kann, so ist in erster Linie zu
                                            antworten » - ich bitte, hören Sie
                                            jetzt! -, « die physischen Tatsachen
                                            haben keine Wirklichkeit, während
                                            die Kunst, der so viele ihr ganzes
                                            Leben widmen und die alle mit
                                            göttlicher Freude erfüllt, in
                                            höchstem Maße wirklich ist. Also
                                            kann sie keine physische, das heißt
                                            unwirkliche Tatsache sein.» |  
                                        |  Je vous demande/prie
                                            maintenant de regarder en esprit sur
                                            le visage stupéfait de la
                                            bourgeoisie européenne/du règne des
                                            coincés européens, ce visage
                                            stupéfait dont on doit se laisser
                                            dire : Oui, mais tout ce qui est là
                                            dehors dans la pièce est donc le
                                            réel, l'art est l'irréel. Et là, un
                                            humain crie ici en vis-à-vis du plus
                                            beau sentiment pour/de l'art : L'art
                                            ne peut pas être un fait physique,
                                            car les faits physiques sont irréels
                                            et l'art doit tout de suite aller
                                            vers la réalité. |  22 |  Nun bitte ich Sie,
                                            hinzuschauen im Geiste auf das
                                            verdutzte Gesicht des europäischen
                                            Spießertums, jenes verdutzte
                                            Gesicht, von dem man sich sagen
                                            lassen muß: Ja, aber alles das, was
                                            da draußen im Räume ist, ist doch
                                            das Wirkliche, die Kunst ist das
                                            Unwirkliche. Und da schreit hier ein
                                            Mensch einem aus feinster
                                            Kunstempfindung entgegen: Die Kunst
                                            kann keine physische Tatsache sein,
                                            weil die physischen Tatsachen
                                            unwirklich sind und die Kunst gerade
                                            zur Wirklichkeit hin muß. |  
                                        |  C'est quelque de ce
                                            qui doit être inversé dans une
                                            certaine relation. Et au-delà de
                                            l'art, il y a en premier ce qui sera
                                            atteint sur un chemin dont j'ai
                                            décrit les premières étapes
                                            élémentaires dans mon livre «
                                            Comment obtient-on des connaissances
                                            des mondes plus élevés ? »". C'est
                                            là que se repose le regard
                                            vif/vivant du vrai monde, de la
                                            vraie réalité. Mais c'est quelque
                                            chose de grand, de voir comment un
                                            humain comme ce Croce
                                            soupçonne/pressent déjà que l'art
                                            est plus réel que celui que
                                            l’honnête bourgeois reconnaît comme
                                            la seule chose réelle. Car au fond,
                                            ce bourgeois aimerait quand-même
                                            dire que quand il voit comment un
                                            humain sera tué dans un drame : Eh
                                            bien, Dieu merci, ce n'est donc pas
                                            réel. - C'est à de telles choses que
                                            se montre le fort affrontement entre
                                            l'ancien et le nécessaire nouveau,
                                            et ce sera sûrement même l'art qui
                                            devra être le sol sur lequel devront
                                            se dérouler les luttes les plus
                                            violentes dans le présent. Car cette
                                            vision qui s’est prise son modèle
                                            seulement aux choses mortes, qui a
                                            conduit à de si grands triomphes
                                            dans la science de la nature, elle
                                            fait voile/navigue aussi dans la vie
                                            sociale vers la simple formation
                                            d'une chose morte, une chose telle
                                            qu’elle doit sombrer. Le marxisme
                                            est édifié d’après le modèle de
                                            science de la nature. Il veut
                                            comprendre l'ordre social de la même
                                            manière que l'on comprend l'ordre
                                            naturel extérieur. Qu'a-t-il atteint
                                            ? Une belle, magnifique et géniale
                                            critique de l'ordre moderne de
                                            l’économie. Mais il se tient
                                            maintenant devant l'impossibilité de
                                            mettre en place quoi que ce soit à
                                            la place de cet ordre économique
                                            moderne qu'il a critiqué. Et celui
                                            qui peut s’approfondir la question :
                                            quelle construction pourrait être
                                            atteinte par le marxisme, par le
                                            fait de vivre le marxisme ? - il
                                            dira : rien, de la destruction
                                            seulement, de la critique réalisée,
                                            c'est-à-dire que seule et unique la
                                            destruction pourra être atteinte. -
                                            N'est-il pas étrange que, là où les
                                            conséquences extrêmes du marxisme
                                            ont été tirées pour la vie
                                            extérieure, en Europe de l'Est et en
                                            Russie, une étrange critique émerge,
                                            une critique qui pourrait vraiment
                                            tirer les dernières conséquences du
                                            marxisme, qui a ainsi mis en
                                            place/aménagé la vie sociale
                                            extérieure, comme elle a dû la
                                            comprendre comme une conséquence du
                                            marxisme, et quand alors, d'une
                                            façon étrange, elle arrive seulement
                                            par expérience à des choses telles
                                            qu'elles sont données/indiquées dans
                                            mon livre « Les points essentiels de
                                            la question sociale dans les
                                            nécessités vitales du présent et du
                                            futur » ! Car dans les « points
                                            essentiels », vous pouvez trouver
                                            qu'en fait, ce qui vit encore de
                                            pensées individuelles/particulières
                                            dans le marxisme n'est rien d'autre
                                            que l'héritage de la vision du monde
                                            bourgeoise. |  23 |  Das ist so etwas von
                                            dem, was umgekehrt werden muß in
                                            gewisser Beziehung. Und jenseits der
                                            Kunst, da Hegt erst dasjenige, was
                                            erreicht wird auf einem Wege, dessen
                                            erste elementare Stufen ich in
                                            meinem Buche «Wie erlangt man
                                            Erkenntnisse der höheren Welten?»
                                            bezeichnet habe. Da liegt das
                                            lebendige Anschauen der wahren Welt,
                                            der wahren Wirklichkeit. Aber es ist
                                            etwas Großartiges, zu sehen, wie ein
                                            Mensch, wie dieser Croce, schon
                                            ahnt, daß die Kunst wirklicher ist
                                            als das, was der biedere Spießer als
                                            das einzig Wirkliche anerkennt. Denn
                                            im Grunde genommen möchte doch
                                            dieser Spießer sagen, wenn er in
                                            einem Drama sieht, wie ein Mensch
                                            getötet wird: Nun, Gott sei Dank, es
                                            ist ja nicht wirklich. - An solchen
                                            Dingen zeigt sich eben das starke
                                            Zusammenstoßen zwischen dem Alten
                                            und dem notwendigen Neuen, und
                                            sicher wird es sogar die Kunst sein,
                                            auf deren Boden sich die
                                            gewaltigsten Kämpfe in der Gegenwart
                                            abspielen müssen. Denn diejenige
                                            Anschauung, die sich ihr Muster
                                            genommen hat nur an dem Toten, die
                                            in der Naturwissenschaft zu so
                                            großen Triumphen geführt hat, die
                                            segelt im sozialen Leben auch hin zu
                                            einer bloßen Gestaltung eines Toten,
                                            eines solchen, das untergehen muß.
                                            Nach naturwissenschaftlichem Muster
                                            ist der Marxismus aufgebaut. Die
                                            soziale Ordnung will er so
                                            begreifen, wie man die äußere
                                            Naturordnung begreift. Was hat er
                                            erreicht? Eine schöne, großartige,
                                            geniale Kritik der modernen
                                            Wirtschaftsordnung. Aber er steht
                                            vor der Unmöglichkeit, nun etwas
                                            hinzusetzen an die Stelle dieser
                                            modernen, von ihm kritisierten
                                            Wirtschaftsordnung. Und derjenige,
                                            der sich hineinvertiefen kann in die
                                            Frage: Was für ein Aufbau konnte
                                            durch den Marxismus, durch die
                                            Auslebung des Marxismus erreicht
                                            werden? - er wird sagen: Nichts,
                                            Zerstörung nur, realisierte Kritik,
                                            das heißt Zerstörung konnte einzig
                                            und allein erreicht werden. - Ist es
                                            nicht sonderbar, wenn da, wo die
                                            äußerste Konsequenz des Marxismus
                                            gezogen worden ist für das
                                            äußerliche Leben, in Osteuropa und
                                            Rußland, eine merkwürdige Kritik
                                            auftaucht, eine Kritik, die wirklich
                                            die letzten Konsequenzen des
                                            Marxismus ziehen konnte, die das
                                            äußere soziale Leben so einrichtete,
                                            wie sie es als Konsequenz des
                                            Marxismus auffassen mußte, und wenn
                                            sie dann auf eine merkwürdige Art
                                            erst durch Erfahrung auf solche
                                            Dinge kommt, wie sie in meinem Buche
                                            «Die Kernpunkte der sozialen Frage
                                            in den Lebensnotwendigkeiten der
                                            Gegenwart und der Zukunft» angegeben
                                            sind! Denn in den «Kernpunkten»
                                            können Sie finden, daß eigentlich
                                            dasjenige, was noch an einzelnen
                                            Gedanken im Marxismus lebt, nichts
                                            anderes ist als das Erbe der
                                            bürgerlichen Weltanschauung. |  
                                        |  Partout, les gens ont
                                            à faire avec la vision morte du
                                            monde quand ils veulent construire
                                            une quelque chose à partir du
                                            marxisme. Et n'est-il pas étrange
                                            quand alors un critique de ce qui se
                                            passe en Russie prononce alors ces
                                            phrases étranges : « Nous étions
                                            dépendants de l'aide de spécialistes
                                            bourgeois qui étaient complètement
                                            imprégnés de psychologie bourgeoise,
                                            et qui nous ont trahis et nous
                                            trahiront encore pendant des années.
                                            Néanmoins, il serait puéril de poser
                                            la question dans le sens de savoir
                                            si nous aurions à construire le
                                            communisme seulement avec de pures
                                            mains communistes et sans l'aide de
                                            spécialistes bourgeois. » Et plus
                                            loin : « Sans l'héritage de la
                                            culture capitaliste, nous ne
                                            parviendrons pas à construire le
                                            socialisme. Le communisme ne peut
                                            être construit sur rien d’autre que
                                            ce que le capitalisme nous a laissé.
                                            » |  24 |  Überall haben es ja
                                            die Leute mit der toten
                                            Weltanschauung zu tun, wenn sie
                                            irgend etwas aus dem Marxismus
                                            heraus aufbauen wollen. Und ist es
                                            nicht sonderbar, wenn dann ein
                                            Kritiker dessen, was in Rußland
                                            vorgeht, die merkwürdigen Sätze
                                            spricht: «Wir waren auf die Hilfe
                                            von bürgerlichen Spezialisten
                                            angewiesen, die durch und durch von
                                            der bürgerlichen Psychologie
                                            durchdrungen waren, und die uns
                                            verraten haben und noch Jahre
                                            hindurch verraten werden.
                                            Nichtsdestoweniger wäre es kindisch,
                                            die Frage in dem Sinne zu stellen,
                                            ob wir den Kommunismus aufzubauen
                                            hätten nur rein mit kommunistischen
                                            Händen und ohne Zuhilfenahme
                                            bürgerlicher Spezialisten. » Und
                                            weiter: «Ohne das Erbe der
                                            kapitalistischen Kultur vermögen wir
                                            den Sozialismus nicht aufzubauen. Es
                                            kann auf nichts anderem der
                                            Kommunismus aufgebaut werden als auf
                                            dem, was der Kapitalismus uns
                                            hinterlassen hat.» |  
                                        |  Cela signifie :
                                            simplement parce que nous n'avons
                                            pas de vrai contenu pour le
                                            communisme, nous y transbordons le
                                            règne citoyen des bourgeois coincé.
                                            - Maintenant, une étrange confession
                                            : le communisme ne peut être
                                            construit que sur l'héritage de ce
                                            que le capitalisme nous a laissé. Et
                                            plus loin : « Dans la pratique, nous
                                            devons créer une société communiste
                                            avec les mains de nos ennemis »,
                                            c'est-à-dire avec des mains
                                            bourgeoises. C'est-à-dire que nous
                                            avons à fonder une société de classe
                                            inversée, c'est-à-dire non pas pour
                                            abolir un État de classe, mais pour
                                            transformer en hélotes ceux qui
                                            étaient autrefois en haut. « En
                                            pratique, nous devons créer une
                                            société communiste avec les mains de
                                            nos ennemis Cela semble être une
                                            contradiction, peut-être même une
                                            contradiction insoluble. » Je vous
                                            prie d'écouter la phrase telle
                                            qu'elle est ! « Mais en réalité,
                                            c'est la seule façon de résoudre la
                                            tâche de la construction communiste.
                                            » |  25 |  Das heißt: Wir
                                            tragen, einfach weil wir keinen
                                            wirklichen Inhalt haben für den
                                            Kommunismus, das bürgerliche
                                            Spießbürgertum hinüber. - Nun, ein
                                            merkwürdiges Geständnis: Der
                                            Kommunismus kann nur aufgebaut
                                            werden auf dem Erbe dessen, was der
                                            Kapitalismus hinterlassen hat. Und
                                            weiter: «Praktisch haben wir eine
                                            kommunistische Gesellschaft mit den
                                            Händen unserer Feinde zu schaffen »,
                                            das heißt mit bürgerlichen Händen.
                                            Das heißt, wir haben eine umgekehrte
                                            Klassengesellschaft zu begründen;
                                            das heißt, nicht Abschaffung eines
                                            Klassenstaates, sondern zu Heloten
                                            zu machen diejenigen, die früher
                                            oben waren. «Praktisch haben wir
                                            eine kommunistische Gesellschaft mit
                                            den Händen unserer Feinde zu
                                            schaffen. Das scheint ein
                                            Widerspruch zu sein, vielleicht
                                            sogar ein unlösbarer Widerspruch.»
                                            Ich bitte, hören Sie den Satz so an,
                                            wie er ist! «In Wirklichkeit aber
                                            kann nur auf diesem Wege die Aufgabe
                                            des kommunistischen Aufbaues gelöst
                                            werden.» |  
                                        |  Cela semble donc être
                                            une contradiction insoluble, mais en
                                            réalité ce n'est qu'à l'aide de
                                            cette contradiction insoluble que la
                                            construction du communisme pourra
                                            être résolue. |  26 |  Es scheint also ein
                                            unlösbarer Widerspruch zu sein, aber
                                            in Wirklichkeit kann nur mit Hilfe
                                            dieses unlösbaren Widerspruchs die
                                            Aufbauung des Kommunismus gelöst
                                            werden. |  
                                        |  Et plus loin : « Cela
                                            présentait d'énormes difficultés,
                                            mais ce n'est que de cette manière
                                            qu'elles pouvaient être résolues. Le
                                            travail d'organisation, de création
                                            et de concertation doit pousser les
                                            spécialistes bourgeois dans un tel
                                            coin qu'ils sont obligés de marcher
                                            en avance dans les rangs du
                                            prolétariat, peu importe qu'ils s'y
                                            opposent et qu'ils aimeraient le
                                            combattre pas à pas. Nous devons les
                                            élever au rang de forces techniques
                                            et culturelles afin de les garder
                                            pour nous et de transformer le pays
                                            capitaliste inculte et sauvage en un
                                            pays culturel communiste. » |  27 |  Und weiter: «Das bot
                                            ungeheure Schwierigkeiten, aber nur
                                            auf diese Weise konnten sie gelöst
                                            werden. Die organisatorische,
                                            schöpferische, gemeinsame Arbeit muß
                                            die bürgerlichen Spezialisten so in
                                            die Enge treiben, daß sie in den
                                            Reihen des Proletariats
                                            vorauszumarschieren gezwungen sind,
                                            so sehr sie sich auch dagegen
                                            stemmen, und so sehr sie dagegen
                                            Schritt für Schritt ankämpfen mögen.
                                            Wir müssen sie als technische und
                                            Kulturkräfte auf die Höhe stellen,
                                            um sie für uns zu behalten und um
                                            aus dem unkultivierten und wilden
                                            kapitalistischen Lande ein
                                            kommunistisches Kulturland zu
                                            schaffen.» |  
                                        |  Eh bien, voici
                                            sèchement énoncé ce qui doit être
                                            fait si de nouvelles idées, un
                                            nouvel esprit ne naît pas : Il peut
                                            seulement continuer à être gérer
                                            avec l'héritage de la culture
                                            capitaliste. Mais comme la manière
                                            de penser ne s'étend qu'à ce qui est
                                            mort, cela peut seulement conduire à
                                            mort/mise à mort/répression de la
                                            civilisation européenne. Et cette
                                            extermination/répression, qui part
                                            de l'Est, viendra et s'étendre
                                            certainement à l'Ouest, si aucune
                                            nouvelle manière de penser prend
                                            place dans l'humanité européenne, si
                                            l'on ne vient pas en l’état de voir
                                            la réalité tout autrement qu'on a pu
                                            la voir au cours des trois ou quatre
                                            derniers siècles et, en son apogée,
                                            à l'heure actuelle. |  28 |  Nun, hier ist trocken
                                            gesagt, was getan werden muß, wenn
                                            nicht neue Ideen, ein neuer Geist
                                            geboren wird: Es kann nur mit dem
                                            Erbe der kapitalistischen Kultur
                                            weiter gewirtschaftet werden. Aber
                                            da die Denkweise sich nur auf das
                                            Tote erstreckt, so kann das nur
                                            hineinführen in die Ertötung der
                                            europäischen Zivilisation. Und diese
                                            Ertötung, die vom Osten ausgeht, sie
                                            wird sicher kommen und sich über den
                                            Westen erstrecken, wenn keine neue
                                            Denkweise in der europäischen
                                            Menschheit Platz greift, wenn man
                                            nicht imstande sein wird, die
                                            Wirklichkeit ganz anders
                                            anzuschauen, als sie bisher durch
                                            die letzten drei bis vier
                                            Jahrhunderte, und, im
                                            Kulminationspunkt, in der heutigen
                                            Zeit angeschaut werden kann. |  
                                        |  Demandons-nous
                                            maintenant : qu'en est-il de celui
                                            dont l'héritage doit être pris ?
                                            Comment se tient-il avec cela ? Nous
                                            avons justement entendu une voix
                                            dire comment dans l'est, devrait
                                            être construit sur l'héritage de
                                            l'ancien, car jusqu'à présent, tout
                                            a été construit sur l'héritage de
                                            l'ancien. Il n'y a pas encore de
                                            nouveau pour le monde extérieur ;
                                            cela doit d'abord venir à partir
                                            d'un renouvellement de l'Esprit.
                                            Mais où l'ancien l’a-t-il apporté en
                                            rapport à la spiritualité ? On peut
                                            le connaitre aux symptômes. 19190706
                                            273 274 J'ai parlé récemment à
                                            Heilbronn. Ce que le
                                            Zeilenschinder/la feuille à scandale
                                            dit sur ma conférence n'est
                                            entièrement égal, il ne s'agit pas
                                            de cela, mais cette feuille à
                                            scandale trouve adapté d'amener à
                                            l’expression l'actuelle conception
                                            du monde en une phrase courte,
                                            prégnante. Il dit : « La banalité de
                                            toute sa présentation qui rappelle
                                            fortement la propagande américaine,
                                            il la montra le plus clairement par
                                            comment il introduit dans sa
                                            tri-articulation les vieilles
                                            rengaines de la Révolution française
                                            : Liberté, Égalité, Fraternité » |  29 |  Nun fragen wir uns:
                                            Wie steht es mit dem, dessen Erbe
                                            angetreten werden soll? Wie steht es
                                            mit dem? Wir haben eben eine Stimme
                                            gehört, wie im Osten aufgebaut
                                            werden soll auf dem Erbe des Alten;
                                            denn bis jetzt ist ganz mit dem Erbe
                                            des Alten gebaut worden. Ein Neues
                                            gibt es noch nicht für die
                                            Außenwelt, das muß erst aus einer
                                            Erneuerung des Geistes heraus
                                            kommen. Wozu hat es aber das Alte
                                            gebracht mit Bezug auf die
                                            Geistigkeit? Das kann man aus
                                            Symptomen erkennen. Ich habe neulich
                                            in Heilbronn gesprochen. Was der
                                            Zeilenschinder über meinen Vortrag
                                            sagt, ist mir ganz gleichgültig,
                                            darauf kommt es nicht an, aber
                                            dieser Zeilenschinder findet es
                                            angemessen, die gegenwärtige
                                            Weltanschauung in einem kurzen,
                                            prägnanten Satz zum Ausdruck zu
                                            bringen. Er sagt: «Die Banalität
                                            seiner ganzen Aufmachung, die stark
                                            an amerikanische Propaganda
                                            erinnert, zeigte er am deutlichsten
                                            dadurch, wie er die alten Schlager
                                            der Französischen Revolution:
                                            Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit
                                            in seine Dreigliederung einfügt.» |  
                                        |  Donc, il y a dans
                                            l'actuelle civilisation la
                                            possibilité qu'à partir d'elles sera
                                            parlé que Liberté, Égalité,
                                            Fraternité sont des rengaines, sont
                                            de vieilles rengaines. Imprimez-vous
                                            cela dans vos âmes, imprimez-vous-le
                                            dans vos cœurs. Ainsi qu’Hamlet l'a
                                            dit, « Écritoire ici, écritoire ici
                                            ! Qu'un humain peut toujours sourire
                                            et sourire et quand même être une
                                            crapule ! » Écrivez-vous cela dans
                                            votre âme : il y a dans l'actuelle
                                            culture la possibilité de nommer
                                            Liberté, Égalité, Fraternité de «
                                            vieilles rengaines » ! Et alors, on
                                            demande où reposent les impulsions
                                            pour le déclin de cette culture ? Ne
                                            seriez-vous pas trop confortables,
                                            mes chers amis, ne seriez-vous pas
                                            décontractés ! Dites-le aux gens,
                                            que cela est possible que les plus
                                            nobles biens de l'humanité seront
                                            tirés en ces jours dans la saleté
                                            par ce qui se nomme «
                                            formation/éducation/culture
                                            européenne » alors vous amèneriez
                                            peut-être quand même ce spirituel
                                            par-dessus, quand vous pouvez
                                            seulement rendre clair aux humains,
                                            ce qu'ils manquent dormant dans
                                            leurs âmes. Car sur ces choses, les
                                            humains négligent de lire, ils
                                            prennent cela comme des évidences.
                                            Mais sur ces choses, doit être
                                            regardé. Et tant que ne sera pas vu
                                            comme fortes sont les impulsions au
                                            déclin, comme est trivial, ce qui a
                                            finalement fait voile dans cette
                                            catastrophe de guerre mondiale, il
                                            n'y a pas de salut. Et quand il y a
                                            un salut, ainsi il sera seulement
                                            possible, quand cela provient du
                                            récent approfondissement de
                                            l'humanité dans ses soubassements
                                            spirituels : nous ne pouvons voir
                                            aujourd'hui le but en un pur
                                            réchauffement de vieilles
                                            spiritualités. Nous devons
                                            aujourd'hui arriver à la force de
                                            créer une nouvelle spiritualité dans
                                            l'intériorité. À cela est pendu le
                                            destin de l'Europe : soit une
                                            nouvelle spiritualité ou l’Europe
                                            devient une tombe en rapport à sa
                                            culture ! Il n'y a pas de troisième,
                                            et pour l'un ou pour l'autre
                                            l'humanité doit se décider. Soit
                                            entrer dans le déclin, ou,
                                            courageusement entrer dans une
                                            nouvelle spiritualité ! |  30 |  Also, es gibt in der
                                            heutigen Zivilisation die
                                            Möglichkeit, daß aus ihr heraus
                                            gesprochen wird: Freiheit,
                                            Gleichheit, Brüderlichkeit sind
                                            Schlager, sind alte Schlager. Prägen
                                            Sie sich das in Ihre Seelen, prägen
                                            Sie sich es in Ihre Herzen. Sowie
                                            Hamlet gesagt hat, «Schreibtafel
                                            her, Schreibtafel her f daß ein
                                            Mensch immer lächeln und lächeln
                                            kann und doch ein Schurke sein
                                            kann!» Schreiben Sie sich das in
                                            Ihre Seele: Es gibt in der heutigen
                                            Kultur die Möglichkeit, Freiheit,
                                            Gleichheit, Brüderüchkeit «alte
                                            Schlager» zu nennen! Und dann fragt
                                            man, wo die Impulse für den
                                            Untergang dieser Kultur liegen?
                                            Seien Sie nicht zu bequem, meine
                                            lieben Freunde, seien Sie nicht
                                            lässig! Sagen Sie es den Leuten, daß
                                            das möglich ist, daß die edelsten
                                            Güter der Menschheit in diesen Tagen
                                            in den Dreck gezogen werden von dem,
                                            was sich «europäische Bildung»
                                            nennt. Dann werden Sie dieses
                                            Geistige vielleicht doch
                                            hinüberbringen, wenn Sie es den
                                            Menschen nur deutlich machen können,
                                            was sie in ihren Seelen verschlafen.
                                            Denn über diese Dinge lesen heute
                                            die Menschen hinweg, das nehmen sie
                                            als Selbstverständlichkeiten. Auf
                                            diese Dinge muß aber hingeschaut
                                            werden. Und ehe nicht gesehen wird,
                                            wie stark die Niedergangsimpulse
                                            sind, wie trivial dasjenige ist, was
                                            zuletzt in diese
                                            Weltkriegskatastrophe hineingesegelt
                                            hat, gibt es kein Heil. Und wenn es
                                            ein Heil gibt, so wird es doch nur
                                            möglich sein, wenn es aus der
                                            neuerlichen Vertiefung der
                                            Menschheit in ihre geistigen
                                            Untergründe hervorgeht. Wir können
                                            nicht in einer bloßen Aufwärmung
                                            alter Geistigkeit heute das Ziel
                                            sehen. Wir müssen heute im
                                            Innerlichen zu der Stärke kommen,
                                            eine neue Geistigkeit zu schaffen.
                                            Daran hängt das Schicksal Europas:
                                            Entweder diese neue Geistigkeit,
                                            oder Europa wird zum Grabe mit Bezug
                                            auf seine Kultur! Es gibt ein
                                            Drittes nicht, und für das eine oder
                                            für das andere muß sich die
                                            Menschheit entscheiden. Entweder in
                                            den Untergang hinein, oder mutig in
                                            die neue Geistigkeit hinein! |  |  
                          
                              
                            
                              
                                |  
 | Français
                                    seul |  
                                |  01 |  Il y a huit jours
                                    aujourd'hui, j'ai essayé ici, d'un certain
                                    point de vue, d'examiner pourquoi la culture
                                    européenne se tient aujourd'hui devant un
                                    abîme, pourquoi elle se meut vers le déclin.
                                    Le plus important à l'heure actuelle est
                                    sans doute d'acquérir une pleine conscience
                                    des forces de déclin qui règnent dans cette
                                    culture européenne. C'est tout de suite sur
                                    ce point qu’il est nécessaire qu’on ne
                                    s’adonne à aucune sorte d'illusion, parce
                                    que c'est tout de suite cette complaisance
                                    dans l'illusion qui nous a amenés dans la
                                    situation européenne actuelle, cette
                                    complaisance dans l'illusion, que l'on a
                                    toujours tenu comme un écoulement de la
                                    pratique réelle/vraie pratique, et qui ne
                                    sont pourtant que des illusions, parce
                                    qu'elles sont tirées de contours
                                    d'expérience très étroits, de
                                    domaines/surfaces d'expérience très étroits,
                                    et parce qu'elles n'incluent pas une
                                    expérience vraiment pénétrante. Mais ce
                                    serait une sorte de façon de voir tout à
                                    fait erronée si l'on voulait penser qu'une
                                    critique de ces faits suffirait. Il ne peut
                                    pas du tout être parler qu'une pure critique
                                    de ces choses est suffisante aujourd'hui. On
                                    doit beaucoup plus voir quel est le pendant
                                    historique réel, le contexte historique.
                                    Car, dans un certain sens, ce pendant
                                    historique montrera qu'un déclin temporaire
                                    de la culture européenne est, dans une
                                    certaine mesure, du moins selon la tendance
                                    de l'époque, une nécessité, une nécessité
                                    toute légitime. Et pour la reconstruction ne
                                    viendra d’aucune autre manière qu’on
                                    envisage cette nécessité et qu’on ne reste
                                    pas planté à une simple critique. Mais,
                                    comme je l'ai dit, il faut aussi avoir
                                    l'honnêteté intérieure pour vouloir vraiment
                                    dépasser les illusions. Les illusions sont
                                    confortables pour la vie présente, mais
                                    souvent elles sont destructrices pour le
                                    développement réel de l'humanité. Et
                                    aujourd'hui, j’aimerais placer devant vous
                                    une certaine observation, qui sera pour
                                    ainsi dire une sorte de résumé de ce qu’on a
                                    pu s’acquérir intérieurement depuis des
                                    années ici, sur le terrain/sol de science de
                                    l’esprit, et qui aurait la permission
                                    d’/devrait être apte/approprié à conduire
                                    au-delà de telles illusions du présent et
                                    vers les réalités. Ce que notamment nous
                                    devons toujours à nouveau nous rendre clair,
                                    quand nous regardons le caractère de notre
                                    ??? culture contemporaine sans préjugés ni
                                    parti pris, c'est que cette culture
                                    contemporaine est entièrement basée sur la
                                    façon de penser, de sentir et d'éprouver qui
                                    peut découler de la vision du monde de la
                                    science de la nature. Cette vision du monde
                                    de science de la nature a produit de grands,
                                    d'énormes/puissant progrès dans l'humanité
                                    sur le sol qui lui convient, et il serait
                                    des plus insensés de châtier, de critiquer
                                    ou de dénigrer d'une manière ou d'une autre
                                    ces grands, énormes/puissants progrès
                                    dans/de l'humanité. Seul celui qui le
                                    reconnaît pleinement, qui, de ce côté-ci, se
                                    tient pleinement sur le terrain
                                    scientifique, a le droit, comme je l'ai
                                    souvent dit, de regarder l'autre côté, ce
                                    que la vision du monde de science de la
                                    nature ne peut pas donner. Ce que la science
                                    de la nature nous donne, ce qu'elle chercher
                                    au fond uniquement et seulement, c'est une
                                    image du monde qui englobe justement la
                                    nature, qui englobe tout ce qu’on apporte
                                    dans son âme quand on survole/embrasse la
                                    nature du regard avec la façon de voir des
                                    sens et quand on forme des combinaisons
                                    intellectuelles des vues sensorielles
                                    particulières. C'est tout de suite par la
                                    séparation/particularisation de l'humain,
                                    par la séparation/particularisation de tout
                                    ce qui se donne de la nature humaine
                                    elle-même, que cette conception du monde de
                                    science de la nature est devenu grande. Vous
                                    trouverez cela expliqué plus exactement dans
                                    mes deux livres "Vom Menschenräätsel" (De
                                    l’énigme de l’humain) et "Von Seelenräätsel"
                                    (De l’énigme de l’âme). |  
                                |  02 |  Mais maintenant, de l'autre
                                    côté, on doit aussi envisager que tout ce
                                    qui peut être gagné de cette manière en
                                    termes de façons de voir de science de la
                                    nature, aussi exact que ce soit - cela ne
                                    devrait pas être mépris dans son exactitude
                                    - ne peut quand-même pas donner de
                                    conclusion sur la nature réelle de l'humain.
                                    Pourquoi cela est ? Vous le trouverez aussi
                                    fondé dans les deux livres justement
                                    mentionnés. Mais je veux seulement souligner
                                    une chose ici : Ceux qui croient qu'ils
                                    peuvent réaliser quelque chose dans l'avenir
                                    à partir d'une pure vue de/façon de voir la
                                    nature qui rendra l'humain lui-même
                                    compréhensible, ils croient/supposent qu'en
                                    perfectionnant les méthodes des sciences de
                                    la nature, ils pourront comprendre non
                                    seulement le mort, le non-vivant, mais aussi
                                    le vivant. On pense simplement : jusqu'à
                                    présent, il n'a été possible de voir à
                                    travers les lois/légités physiques et
                                    chimiques sur des chemins de science de la
                                    nature, c'est-à-dire de voir à travers ce
                                    qui était dans la matière morte ; mais on
                                    pense qu'en poursuivant ce genre
                                    d'investigation, il serait possible de voir
                                    à travers la construction du vivant à partir
                                    de ses composants, et alors on aura saisi le
                                    vivant d'une manière scientifique. Le
                                    contraire de cela est vraiment vrai. Celui
                                    qui regarde tout de suite dans ce par quoi
                                    les méthodes scientifiques sont grandes - et
                                    elles sont grandes – il sait qu'elles sont
                                    grandes parce qu'elles sont limitées à la
                                    compréhension du mort, de l'inorganique, et
                                    que plus elles sont perfectionnées, plus
                                    elles s'éloigneront aussi d'une vision/façon
                                    de voir du vivant. Cela signifie que plus
                                    nous progressons sur le sol de science de la
                                    nature, plus le vivant s’exfiltre de notre
                                    regard de chercheur, et avec cela le premier
                                    commencement de la connaissance de l'humain.
                                    Que ce fait n'est pas seulement une question
                                    scientifique, pas seulement une question
                                    théorique dans le présent, mais qu'il s'agit
                                    également d'une question culturelle
                                    aujourd'hui, je voudrais mentionner quelques
                                    éléments à ce sujet dans la discussion
                                    d'aujourd'hui. Et je voudrais partir de
                                    certains faits historiques. |  
                                |  03 |  Quand nous regardons sur
                                    d’anciennes façons de former les visions du
                                    monde, quand nous regardons ce qui y a vécu
                                    comme l'héritage de visions du monde encore
                                    plus anciennes, ce qui a vécu dans la
                                    culture égyptienne ou dans la culture
                                    chaldéenne, assyrienne et babylonienne, sans
                                    parler de ce qui a vécu comme un ancien
                                    héritage dans la vieille culture indienne,
                                    il devient difficile aujourd'hui pour les
                                    humains de voir de l'être intérieur cette
                                    ancienne façon de savoir. Nous avons des
                                    recherches merveilleuses dans ce domaine par
                                    les assyriologues, les égyptologues, mais
                                    toutes ces recherches ne suffisent pas à
                                    placer autre chose que les faits
                                    individuels/particuliers devant la vue
                                    humaine. Ils ne suffisent pas à faire
                                    revivre en nous l'essence de l'ancien mode
                                    de connaissance. C'est ce que nous avons
                                    justement cherché sur le sol
                                    anthroposophique, et ici l'humain actuel
                                    devra se libérer de nombreux préjugés qui,
                                    comme je l'ai dit, s'attachent
                                    nécessairement à lui aujourd'hui avec une
                                    certaine régularité/légité. Ce que l'humain
                                    actuel rencontre lorsqu'il s'immerge dans
                                    les conceptions du monde préchrétiennes lui
                                    semble tout à fait évident et de manière
                                    compréhensible comme quelque chose qu'il
                                    peut seulement considérer comme surmonté,
                                    quelque chose qu'il peut seulement voir
                                    comme l'écoulement d'une étape enfantine de
                                    la culture humaine. Comme je l'ai dit, pour
                                    l'humain d'aujourd'hui, cela est non
                                    seulement compréhensible, mais même évident.
                                    Mais pour celui qui, par un certain
                                    développement spirituel intérieur, comme
                                    vous le trouvez indiqué dans mon livre «
                                    Comment obtenir la connaissance des mondes
                                    supérieurs », est capable de survoler les
                                    faits évoqués par les assyriologues, les
                                    égyptologues, en référence à la question :
                                    Comment l'âme humaine se positionne-t-elle
                                    réellement théoriquement et pratiquement à
                                    l’univers dans les temps anciens ? - Il lui
                                    apparaît clairement que ce qui vivait alors
                                    découlait d'une constitution intérieure
                                    d’âme toute autre, que ce n'était pas
                                    purement quelque chose d'enfantin, mais
                                    simplement une toute autre sorte de
                                    connaissance. Et comme c'est ainsi
                                    entièrement différent, parce que cela repose
                                    sur quelque chose de tout autre que la façon
                                    dont nous regardons en fait le monde, à
                                    cause de cela, cela semble à l'humain comme
                                    un niveau de culture enfantin ou comme une
                                    superstition désespérée. Pour ces anciennes
                                    façons de voir, l'humain se tenait beaucoup
                                    plus dans le cosmos, dans l'univers, qu'il
                                    ne s’y tient aujourd'hui pour ses façons de
                                    voir. Aujourd'hui, on peut trouver ridicule
                                    tout ce que les anciens disaient sur la
                                    connexion/le pendant de l'humain avec
                                    l'univers. Mais on ne le trouve plus risible
                                    quand soi-même, par une nouvelle sorte de
                                    recherche, on pénètre particulièrement dans
                                    certains secrets qui ne peuvent justement
                                    reposés ouverts à la vision du monde de
                                    science de la nature. |  
                                |  04 |  Naturellement, c'est étrange
                                    pour l’humain actuel quand il entend, quand
                                    il lit, que ces anciens humains ont vu une
                                    connexion/un pendant entre ces forces
                                    individuelles/particulières de notre système
                                    planétaire et ce qui se passe dans l'humain
                                    lui-même, ou qu'ils ont vu une connexion/un
                                    pendant entre la position du soleil par
                                    rapport aux images
                                    individuelles/particulières du zodiaque et à
                                    nouveau ce qui se passe dans l'humain.
                                    Aujourd'hui, l'homme peut certes se penser
                                    que son existence/être-là dépend de la
                                    composition de l'air d’une quelque région,
                                    dans laquelle il est, de la constitution du
                                    sol et aussi de l'ordre social à l'intérieur
                                    duquel il vit, mais il ne peut plus se
                                    représenter une dépendance plus large de
                                    l'humain vis-à-vis des grands processus de
                                    l'univers. Ces grands processus de l'univers
                                    lui sont seulement devenus objet de
                                    considérations mathématiques-mécaniques.
                                    C'est devenu ainsi depuis que les temps les
                                    plus récents ont extrait de la vision encore
                                    plus globale du monde de Kepler ce qui est
                                    seulement soumis à une considération
                                    mathématique-mécanique. Oui, on peut dire :
                                    dans une certaine mesure, sous la surface de
                                    la culture de l’humanité, que l'on trouve la
                                    plus appropriée pour l'époque actuelle, il y
                                    a beaucoup de choses qui rappellent ces
                                    anciennes vues. Qu’est-ce qui ne se fait pas
                                    valoir aujourd'hui de
                                    réchauffement/réchauffage des vieilles
                                    façons de voir sur la connexion/le pendant
                                    de l'homme avec l'univers. Nous voyons
                                    fleurir des aspirations astrologiques, des
                                    aspirations théosophiques, et ainsi de
                                    suite. Tous ces efforts, comme je l'ai
                                    souvent décrit en détail ici, ne sont rien
                                    de plus que les anciennes traditions, qui
                                    ont sombrées en dessous du niveau
                                    d'éducation humaine requis de nos jours.
                                    Dans le meilleur des cas, ce sont des
                                    dilettantismes sauvages, poussés par des
                                    humains qui pensent qu'il y a peut-être
                                    encore une vérité, qu'il y a des secrets
                                    derrière ce qui peut être recherché selon la
                                    science de la nature, mais qui ne veulent
                                    pas aller dans ce qui peut émerger des
                                    forces humaines du temps présent lui-même.
                                    Nous ne devons voir aucun but pour notre
                                    culture actuelle Dans le réchauffement des
                                    vieilles vérités préchrétiennes, et plus
                                    nous nous efforçons de vouloir toujours à
                                    nouveau réchauffer les vieilles choses, plus
                                    nous nuisons au progrès réel. Nous devons
                                    être capables de rejeter impitoyablement ce
                                    qui, en tant que sectarisme, est humainement
                                    obstiné sous le couvert de la culture
                                    actuelle, sinon nous n'acquerrons pas à
                                    l'heure actuelle le droit de cultiver une
                                    véritable science de l’esprit à côté de la
                                    science de la nature. |  
                                |  05 |  Mais on doit quand même se la
                                    regarder, tout de suite parce qu'il faut la
                                    surmonter, comme elle est là. Il faut
                                    considérer ce que les anciens humains ont eu
                                    comme contenu de leurs connaissances, sans
                                    préjugés ni parti pris. Aujourd'hui, ceux
                                    qui réchauffent les choses de la façon que
                                    je viens de décrire traitent les choses
                                    plutôt en dilettantes. En l’ancien humain,
                                    par exemple, il est devenu clair qu'il
                                    ressentait autrement au plus profond de son
                                    âme, qu'il ressentait simplement autrement
                                    inconsciemment que d'habitude quand il avait
                                    Vénus, Mercure ou Saturne se tenant quelque
                                    part au-dessus de sa tête, notamment au
                                    zénith, et qu'il ressentait différemment
                                    dans son âme que d'habitude quand il avait
                                    Vénus, Mercure, se tenant invisiblement sous
                                    l'horizon. Il se disait, à partir de ces
                                    expériences intérieures : Il y a un effet du
                                    supérieur. Et sous l'effet du supérieur sur
                                    l'homme, il a compris ce qui rayonnait de
                                    Saturne, de Jupiter, de Mars, ce qu'il a
                                    simplement vécu, ce qu'il savait, tout comme
                                    nous savons quand un courant d'air nous
                                    frappe sur le côté. L'humanité vient de
                                    perdre ce sentiment. Il savait : les
                                    radiations de Saturne, Jupiter, Mars sont
                                    les plus fortes lorsque ces trois planètes
                                    sont visiblement au-dessus de l'horizon. Et
                                    il savait : l'effet le plus fort sur son
                                    organisme humain vient de Vénus et de
                                    Mercure quand ces planètes sont sous
                                    l'horizon. Ainsi, le monde avec lequel il
                                    pensait que l'homme était relié s’articulait
                                    pour lui en un monde supérieur, le monde de
                                    Jupiter, Saturne, Mars - qui lui était ce
                                    monde supérieur, aussi quand Vénus et
                                    Mercure étaient visibles au-dessus de
                                    l'horizon, car il se disait : au-dessus de
                                    l'horizon ces deux planètes n'ont pas leur
                                    effet réel/propre -, et dans le monde
                                    inférieur, qui était réalisé pour lui dans
                                    l'espace extérieur, lorsque les deux
                                    planètes ensemble, Mercure et Vénus, étaient
                                    au-dessous de l'horizon. |  
                                |  06 |  En bref, l'humain se pensait
                                    dans le contexte de l'univers entier.
                                    Aujourd'hui, nous manquons déjà de nous
                                    regarder en pendant avec le bout le plus
                                    proche de notre univers. Pensez-y quand-même
                                    une fois: le corps d'air que vous avez
                                    justement inhalé, qui travaille dans votre
                                    organisme, sera bientôt de nouveau à
                                    l'extérieur de l'organisme. Cela signifie
                                    que ce qui est à l'extérieur sera dedans
                                    après, ce qui est dedans maintenant sera
                                    après dehors. Vous pouvez seulement vous
                                    délimiter du monde extérieur en apparence en
                                    prenant la limite/délimitation de votre peau
                                    pour la réalité. Mais en réalité, vous
                                    n'êtes rien d’autre qu'un morceau de ce
                                    monde extérieur. Car ce qui est en vous
                                    maintenant est alors dehors, et ce qui
                                    dehors est alors en vous. Nous n'y prêtons
                                    guère attention. En tout cas, nous
                                    n'appliquons aucune observation cognitive
                                    réelle à ce fait éminent et significatif.
                                    L’ancien humain a pensé simplement cette
                                    dépendance étendue justement largement,
                                    parce qu'il était d'une sensibilité plus
                                    fine, parce qu'il pouvait percevoir encore
                                    d'autres choses que l'inspiration et
                                    l'expiration, auxquelles l'humain actuel ne
                                    prête donc aussi guère attention. Comme
                                    l'humain actuel peut encore se sentir comme
                                    une partie de son atmosphère terrestre
                                    lorsqu'il respire - mais seulement lorsqu'il
                                    réfléchit un peu - de même l’ancien humain
                                    s'est senti comme un bout de l'univers
                                    entier qui lui est embrassable. Tout ce qui
                                    est à dehors dans l'univers, il l’a pensé
                                    d’un effet dans l'humain, qu'il a donc
                                    appelé microcosme, et tout ce qui s'est
                                    annoncé d'une manière ou d'une autre dans ce
                                    microcosme, pour cela il a aussi pensé
                                    quelque chose de correspondant à l'extérieur
                                    dans le grand univers, dans le macrocosme. |  
                                |  07 |  Cette phrase « Le microcosme
                                    correspond au macrocosme », elle est souvent
                                    prononcée aujourd'hui. Mais telle qu'elle
                                    est prononcée aujourd'hui, c'est une phrase.
                                    Car ce n'est pas seulement une phrase quand
                                    repose à sa base un sentiment intérieur
                                    vivant que l’ancien humain a posé à sa base
                                    dans sa sensibilité plus fine et que l'homme
                                    d'aujourd'hui n'a plus. Une image
                                    merveilleuse émerge de la connexion de
                                    l'être humain individuel avec l'univers, peu
                                    importe si on la considère comme une
                                    superstition ou comme une vieille sagesse,
                                    comme une vieille science ; une image
                                    merveilleuse émerge quand on considère ce
                                    qui se trouve dans cette vieille sagesse ou,
                                    ma foi, dans cette vieille « superstition »
                                    comme les véritables secrets de l'humain.
                                    Mais maintenant, la chose se présente
                                    historiquement de la manière suivante.
                                    Encore dans le XVIIIe siècle, et même encore
                                    dans le XIXe siècle, il y avait une
                                    tradition continue de cette vieille sagesse
                                    ou, ma foi, de cette vieille superstition,
                                    toutefois sous la surface de la science
                                    scolaire, de ce qu'on appelle l'éducation/la
                                    formation. Il n'y aurait pas pu y avoir
                                    d’esprits tels que Paracelsus, Jakob Böhme,
                                    ni même comme Tauler ou Eckardt ou Valentin
                                    Weigel, s'il n'y avait pas eu cette vieille
                                    tradition continue. Ces maîtres auraient été
                                    tout à fait impossibles. Mais la
                                    particularité est que plus le XIXe siècle
                                    avance, plus la réceptivité humaine à ces
                                    vieilles choses s'émousse. Comme je l'ai
                                    dit, au début du XIXe siècle, beaucoup de
                                    choses avaient été préservées. Puis la
                                    réceptivité humaine, la capacité humaine à
                                    saisir ces choses s'est émoussée. Et la
                                    conscience de l’humain antérieur : En tant
                                    qu'être humain, je ne me tiens pas abandonné
                                    sur mes deux jambes ou sur la plante de mes
                                    pieds, mais je me tiens là en tant que
                                    membre de l'univers entier - cette
                                    conscience n'était plus présente pour
                                    l'humanité nouvelle venue des souterrains
                                    d'où elle avait fleuri dans les temps
                                    anciens. D'où la nécessité, dans l'histoire
                                    du monde, que l'humain d'aujourd'hui, par sa
                                    propre sensibilité, considère ce qui lui a
                                    été transmis depuis les temps anciens comme
                                    une vieille superstition, comme une vision
                                    enfantine du développement humain. C'est ce
                                    qui est si mal compris aujourd'hui, que
                                    l'humain vit dans une évolution réelle aussi
                                    en ce qui concerne sa faculté
                                    cognitive/patrimoine de connaissance. Il est
                                    étrange comme en ce domaine les humains ne
                                    remarquent pas les contradictions dans
                                    lesquelles ils vivent. D'un côté, sur la
                                    base du darwinisme, tout parle aujourd'hui
                                    d’évolution, mais on parle peu de
                                    l’évolution de l'humain lui-même. Que notre
                                    façon de voir le monde n'est pas née avec la
                                    création/apparition de l'humanité, mais
                                    qu'elle est un produit de l’évolution, cela
                                    sera admis en théorie, mais quand il s'agira
                                    de vivre avec une telle vérité en pratique,
                                    on ne voudra pas se tenir sur le sol de
                                    cette vérité aujourd'hui. |  
                                |  08 |  Mais maintenant apparaît
                                    quand-même la question : qu'est-ce qui est
                                    réel dans cette ancienne vision du monde
                                    vis-à-vis de notre actuelle sorte de
                                    connaissance, qu'est-ce qui est en fait le
                                    réel dans ces choses ? Ce qui est en fait
                                    réel dans ces choses, c'est que nous avons
                                    justement du faire des progrès dans le
                                    domaine de l'univers mort, l'univers
                                    mécanique-physique-chimique. Ces progrès que
                                    nous avons réalisés au cours des trois ou
                                    quatre derniers siècles, et de plus en plus
                                    au XIXe siècle, ces progrès n'auraient pas
                                    été possibles si l'on avait continué à
                                    propager l'ancienne façon de voir les
                                    choses. Ces choses sont très claires pour
                                    celui qui, j’aimerais dire, voit à travers
                                    elles à leurs jonctions. |  
                                |  09 |  Le milieu du XIXe siècle est
                                    l'un de ces points de jonction dans le
                                    développement/l’évolution de l'humanité. A
                                    la fin des années cinquante du siècle
                                    dernier, toute une série de progrès humains
                                    ont coïncidé, qui dans leur comportement
                                    particulier les uns envers les autres nous
                                    montrent ce qui était réellement important
                                    et essentiel, et ce qui n'est toujours pas
                                    reconnu aujourd'hui, au milieu du XIXe
                                    siècle dans le développement de l'humanité.
                                    Certaines choses échappent à l'observateur
                                    humain dans ce domaine parce qu'elles ne
                                    sont pas incluses dans l'enseignement
                                    général/la formation générale. Le fait qu'en
                                    1858, un livre de Gustav Theodor Fechner
                                    intitulé « Psychophysique » ait été publié,
                                    échappe généralement à l'observateur dans ce
                                    domaine, car il n'est pas compté dans la
                                    formation générale. Mais celui qui adopte
                                    une approche subtile de l’évolution humaine
                                    verra que cette psychophysique exprime une
                                    caractéristique fondamentale de toute la
                                    façon moderne de voir le monde.
                                    Psychophysique : voir le psychique seulement
                                    à travers des manifestations physiques
                                    externes, ce qui est contenu dans ce livre
                                    comme une caractéristique spéciale d'une
                                    manière spirituelle ; car Gustav Theodor
                                    Fechner était un homme très riche d’espit. |  
                                |  10 |  Une deuxième chose, qui
                                    coïncide, coïncide avec l'année, est la
                                    découverte de l'analyse spectrale de
                                    Kirchhoff et Bunsen, par laquelle l'unité de
                                    l'univers doit être substantiellement
                                    prouvée, en regardant l'univers de façon
                                    spectrale, c'est-à-dire en regardant
                                    seulement à travers un mode de cognition
                                    humain qui est diamétralement, ou plutôt
                                    polairement opposé, à la vue que je viens de
                                    décrire pour vous comme le se-sentir-dedans
                                    de l'être humain dans l'univers entier.
                                    L'analyse spectrale voit l'unité
                                    substantielle ; l'ancienne vision du monde
                                    allait uniquement à l'unité spirituelle avec
                                    le cosmos entier. Vous avez là deux avancées
                                    importantes de la nouvelle époque, qui
                                    indiquent clairement ce qui montre le
                                    revirement de la nouvelle vision du monde.
                                    Et ce n'est pas sans un lien/pendant
                                    intérieur, maintenu par la nature humaine
                                    intérieure, que de tels phénomènes sont
                                    associés à d'autres. Prenez seulement une
                                    fois ce qui suit. Je ne sais pas combien
                                    d’humains ont clairement observé à ce point,
                                    mais qui s’est donné de la peine, qui ne
                                    parlent pas ci-dessus en ces choses, mais
                                    veut parler d’expérience, il pouvait faire
                                    l'observation suivante : On pourrait laisser
                                    œuvrer sur soi 1859, donc le temps où
                                    l'analyse spectrale est apparue/montée, où
                                    la « Psychophysique » de Fechner est parue,
                                    on a pu observer, puisque c'était l'année
                                    séculaire de la naissance de Schiller, ce
                                    qu'on pensait être des discours pour
                                    Schiller lors de l'inauguration des
                                    différents monuments de Schiller et ce qui a
                                    été tenu pour des discours de Schiller lors
                                    des fêtes de Schiller en 1859. Là, celui qui
                                    observe ces choses peut maintenant vraiment
                                    remarquer comment la vieille vénération de
                                    Schiller, tout de suite en année séculaire,
                                    se transforme en phrasé dans les discours
                                    qui sont faits, comment elle n'est plus
                                    présente dans sa vitalité élémentaire
                                    originelle, comment l'idéalisme de Schiller
                                    s'estompe et ce qu’on a encore à dire sur
                                    Schiller devient un phrasé. |  
                                |  11 |  Et à nouveau, paraît dans
                                    l’année en même temps, le premier ouvrage,
                                    pour ainsi dire standard, le premier ouvrage
                                    donnant le ton sur la recherche historique
                                    matérialiste, le livre sur l'économie
                                    politique de Karl Marx. Cela coïncide avec
                                    beaucoup d’autres phénomènes. Là se noue ce
                                    qui, comme des fils qui parcourent le
                                    développement/l’évolution de l'humanité
                                    récente/nouvelle. Et si l'on s'est un jour
                                    occupé de suivre la vieille vision de
                                    l'humanité, telle qu'elle vivait encore, par
                                    exemple, à la fin du XVIIIe siècle - même
                                    chez les porteurs de bannières de la
                                    Révolution française -, la progression de
                                    cette vieille vision de l'humanité au XIXe
                                    siècle, on voit une lueur, on voit comment
                                    ces étincelles brillent de moins en moins.
                                    Notre ami Sellin a récemment publié un livre
                                    : Louis-Claude de Saint-Martin « Dieu -
                                    Homme – Monde » en traduction allemande. Je
                                    crois que le plus grand nombre possible
                                    d’humains devraient lire ce livre, et que le
                                    plus grand nombre possible de personnes
                                    devraient être assez honnêtes pour se dire :
                                    en fait, je ne comprends même pas une seule
                                    phrase dans sa base réelle telle qu'elle est
                                    écrite dans ce livre. - Ceux qui peuvent se
                                    mettre/se transposer à la science de
                                    l’esprit - qui, à nouveau d'une manière
                                    moderne, retire/sort quelque chose des
                                    fondements spirituels – ils pressentiront
                                    une chose de ce qui est vraiment présent
                                    chez Saint Martin. Mais avec l'éducation/la
                                    formation actuelle de l'humanité, on devrait
                                    être honnête à ce sujet, il faut considérer
                                    ce que est écrit chez Saint-Martin comme un
                                    pur non-sens. Le fait que l'on ne soit pas
                                    honnête en de telles choses, que l'on croit
                                    comprendre les choses qui sont anciennes,
                                    est justement la malhonnêteté de la pensée
                                    humaine actuelle. |  
                                |  12 |  Et qu'est-ce qui a amené ce
                                    stade d’évolution de l’humanité ? Tout de
                                    suite la nécessité de s’approfondir dans
                                    l'ordre du monde
                                    mécanique-physique-chimique. On ne peut
                                    guère penser quelque chose de plus
                                    impossible que de venir à la physique, la
                                    mécanique ou la chimie d'aujourd'hui sous
                                    l'angle de la vision du monde cultivée par
                                    Jakob Böhme ou celle de Paracelse ou de
                                    Saint-Martin. C'est impossible. Tout ne se
                                    laisse pas jeter dans un même pôt, c'est
                                    impossible. L'humanité a dû
                                    abandonner/déposer pendant un certain temps
                                    la toute autre sorte de représentation
                                    qu'elle a eu, pour faire les progrès dans le
                                    domaine physico-chimico-mécanique qu’il est
                                    nécessaires de faire de toute urgence pour
                                    le développement/l’évolution de l'humanité. |  
                                |  13 |  Mais ces progrès reposent
                                    dans la connaissance du non-vivants, du
                                    mort. Et tout de suite par cela – cela doit
                                    toujours de nouveau être accentué - la
                                    vision du monde de science de la nature est
                                    devenu grande, qu'elle a mis au point la
                                    méthode exacte, énorme, admirable pour la
                                    connaissance du mort. Mais qu'est-ce qui a
                                    dû être temporairement perdu pour l'être
                                    humain à cause de cela ? Aujourd'hui, cette
                                    connaissance du mort ne vit pas purement
                                    dans la conception de la nature. Dans chaque
                                    article de journal, dans la formation
                                    générale, elle imprègne/parcourt la forme
                                    des pensées des humains, de sorte qu'ils
                                    comprennent/saisissent tout selon le modèle
                                    de la sciences de la nature, et ne peuvent
                                    plus s'empêcher de regarder tout ce qui
                                    existe dans le monde selon le modèle de
                                    science de la nature, regarder ainsi si la
                                    science de la nature pouvaient donner la
                                    seule chose réelle, et comme si tout ce qui
                                    doit être mis/transposé dans la réalité
                                    devait également être imprégné/parcouru de
                                    façon de penser de science de la nature.
                                    Mais maintenant, cette façon de penser de
                                    science de la nature, qui est si grande sur
                                    le champ de science de la nature lui-même, a
                                    un certain effet lorsqu'elle s'exprime dans
                                    d'autres vies humaines. Pas encore dans la
                                    première génération, et peut-être pas dans
                                    la seconde, elle n'affecte pas le chercheur
                                    lui-même, mais seulement l'écolier et chez
                                    ceux qui transforment ensuite les
                                    connaissances de science de la nature en
                                    visions du monde ; elle rend antisocial,
                                    elle établit/fonde des pulsions
                                    antisociales. Nous ne devons pas ignorer le
                                    fait, de manière malhonnête et illusoire,
                                    que c'est la conséquence de la pénétration
                                    de toute notre âme par des vues de science
                                    de la nature que nous développons des
                                    pulsions antisociales, car ce qui nous
                                    permet de pénétrer le mieux les secrets de
                                    la nature, cela nous éloigne de la saisie de
                                    notre prochain, l'humain. Et peu importe
                                    combien de fois nous pouvons dire : tu
                                    aimeras ton prochain comme toi-même - quand
                                    nous laissons toute notre âme humaine être
                                    parcourue seulement par des façons de voir
                                    de science de la nature, ainsi des pulsions
                                    antisociales monte en nous, qui font de
                                    cette phrase ou toutes les phrases de
                                    fraternité une simple phrase/un simple
                                    phrasé. Ainsi, le fait particulier apparait
                                    que l'appel après un ordre social surgit à
                                    une époque qui a les pulsions les plus
                                    antisociales d'un autre côté. C'est la chose
                                    la plus significative de notre époque, que
                                    l'honnête homme doit examiner d'urgence
                                    aujourd'hui. Nous ne devons pas nous laisser
                                    distraire par quoi que ce soit, par un
                                    rester collé à d’anciennes façons de voir,
                                    par aucune apparition agitatrice de tel ou
                                    tel côté. À cet égard, nous devons regarder
                                    honnêtement et droit devant nous. Et c'est
                                    la véritable raison intérieure pour laquelle
                                    il est impossible d'avancer dans le temps
                                    présent sans un renouveau spirituel, sans de
                                    nouveau une connaissance des mondes
                                    spirituels, sans de nouveau une connaissance
                                    du monde spirituel du plus intérieur de
                                    l'humain. Au cours du développement de
                                    l'humanité, les facultés se sont perdues
                                    lesquelles par l’observation du monde
                                    extérieur laissait apparaitre l’humain à
                                    lui-même comme un membre de l'univers. A
                                    partir de l'intérieur, nous devons nous
                                    reconstruire un monde spirituel. C'est la
                                    tâche que se donne la vision
                                    anthroposophique du monde, de crée le
                                    soubassement d'une véritable formation
                                    sociale du nouvel ordre d’humanité. |  
                                |  14 |  Certes, il serait très
                                    déplacé aujourd'hui de dire que l'on devrait
                                    seulement soigner : cultiver l'intérieur ;
                                    ce serait un certain égoïsme intérieur
                                    raffiné. Aujourd'hui, on doit parler de
                                    comment dont les institutions extérieures
                                    doivent être construites nouvelles. Mais on
                                    doit toujours rester conscients qu’on
                                    n’arriverions pas plus loin dans les
                                    institutions les mieux construites quand les
                                    humain ne s'acquerraient pas les facultés de
                                    construire de l'intérieur à nouveau un monde
                                    spirituel. |  
                                |  15 |  Un début, pour construire de
                                    nouveau un monde spirituel de l'intérieur
                                    vers dehors et pour populariser ce qui a été
                                    commencé, j'ai essayé de le présenter avec
                                    les livres "Vom Menschenrätsel" et "Von
                                    Seelenrätsel" (De l’énigme de l’humain et De
                                    l’énigme de l’âme). Dans le livre « Des
                                    énigmes de l'âme », j'ai indiqué en détail
                                    pour la première fois que l'humain,
                                    lorsqu'il se regarde vraiment
                                    intérieurement, n'est pas l'unité chaotique
                                    dont parlent ceux qui aujourd'hui veulent
                                    seulement connaître la nature humaine au
                                    cadavre, c'est-à-dire au mort. Comment
                                    l'humain est en réalité, un organisme de
                                    tête, un organisme rythmique ou de poitrine
                                    et un organisme de membres - vous trouverez
                                    les pendants/correspondances plus précises
                                    dans mon livre « Des énigmes de l'âme » en
                                    annexe -, ce qui a été trouvé, en tenant
                                    compte de tous les progrès de la récente
                                    science de la nature, la tri-articulité de
                                    la forme humaine, cela doit devenir un des
                                    points de départ pour une vue/façon de voir
                                    réelle de l'humain dans l'avenir. L'humain
                                    doit en venir à quelle grande différence
                                    repose en lui quand il se regarde/contemple
                                    comme un homme de tête, de poitrine et de
                                    membres, avec tout ce qui est relié aux
                                    membres, notamment d’organes sexuels, qui
                                    sont toujours seulement, des
                                    extensions/poursuite vers dedans des organes
                                    des membres, et justement ainsi encore comme
                                    les organes du métabolisme proprement dit. |  
                                |  16 |  Si on considère ainsi l'homme
                                    comme un être tri-articulé, alors on
                                    comprend seulement son unité supérieure/plus
                                    élevée, pendant que la science ordinaire de
                                    la nature jette aujourd'hui tout pêle-mêle
                                    dans l'humain. Car celui qui a jeté une fois
                                    la base à cette vision de/façon de voir de
                                    l'humain de la tri-articulité, il comprend
                                    l'humain à nouveau se tenant dedans dans
                                    l'univers, mais maintenant non comme un être
                                    de l'espace, mais comme un être du temps. Et
                                    c'est ce qui fait la grande différence entre
                                    notre mode de cognition/sorte de
                                    connaissance et la sorte actuelle. Là, le
                                    Goetheanisme a créé la base élémentaire, là
                                    on doit continuer à rechercher sur le chemin
                                    du Goetheanisme, alors on arrive à une
                                    véritable/réelle connaissance de l'humain.
                                    Alors, on regarde l'humain tel qu'il nous
                                    apparaît comme être principal ainsi qu'on
                                    parvient à regarder intelligemment/les yeux
                                    ouverts sur cette forme, cette formation/ce
                                    façonnement de la tête. Alors on sait
                                    comment relier/amener en pendant entièrement
                                    le façonnement de la tête humaine /le chef
                                    humain avec l'embryologie, et regarde le
                                    fait que l'embryologie de l'être humain part
                                    du façonnement du chef, et les autres
                                    façonnements, les autres façonnements
                                    d'organes, sont/seront en fait ajoutés plus
                                    ou moins secondairement, selon/d’après la
                                    forme. Mais alors on trouve aussi comment
                                    cette tête/ce chef humaine se tient d’une
                                    toute autre manière en pendant avec ce que
                                    l'être humain résume quand il dit « je »,
                                    comme l'humain poitrine au sein, qui est
                                    essentiellement un homme rythmique. Dans la
                                    tête, l'organisation humaine la plus
                                    parfaite est, pourrait-on dire, déjà à
                                    partir de la formation embryonnaire de
                                    l'être humain. La tête est arrondie comme
                                    l'univers lui-même, et ce qui n'est pas
                                    arrondi dans le chef/la tête n'est différent
                                    de l'arrondi que parce qu'il doit être
                                    relié/pendant au reste de l'organisme/à
                                    l’organisme restant. Le chef/a tête a une
                                    certaine indépendance, sauf que certaines
                                    caractéristiques du chef s'étendent ensuite
                                    aussi sur les autres membres de l'organisme
                                    humain, parce que l’ensemble est quand-même
                                    une unité, et parce que ce que je dis de le
                                    façonnement du chef est seulement
                                    extrêmement développé à la tête/au chef,
                                    mais se répète
                                    métamorphiquement/métamorphosement aux
                                    autres membres de l'être humain, parlé
                                    goethéennement : Quand le chef, dans une
                                    certaine mesure, représenté
                                    morphologiquement en une plus haute
                                    perfection ce qui veut se réaliser dans
                                    l'humain à partir de fondements intérieurs,
                                    ainsi l’humain, des membres représente pour
                                    nous ce qui n'est qui, à l’humain,
                                    j’aimerais dire, est seulement formé/façonné
                                    humainement rudimentairement, ce qui donne
                                    la forme humaine le moins parfaitement.
                                    L’humain-poitrine se tient dedans au milieu.
                                    Et l'humain thoracique/de (la) poitrine vit
                                    en fait, par les mouvements rythmiques, car
                                    au fond tout est mu rythmiquement en
                                    l'humain. Et j'ai, j’aimerais dire, indiqué
                                    un rythme très frappant dans le
                                    développement/l’évolution de l'humanité dans
                                    des conférences précédentes. L'humanité
                                    actuelle tient ces choses pour des
                                    coïncidences/hasards. Mais quand elle tient
                                    ces choses pour des coïncidences/hasards,
                                    cela conduira l'humanité encore plus loin
                                    dans une pensée ruineuse. Je vous ai dit :
                                    si on prend le nombre de respirations en une
                                    minute, la chose étrange est que vous
                                    obtenez un certain rythme dans le nombre de
                                    respirations pour un jour, pour vingt-quatre
                                    heures, et qu'en vingt-quatre heures vous
                                    prenez autant de respirations que vous
                                    expérimentez de jours dans le cours normal
                                    de la vie humaine quand vous atteignez
                                    environ soixante-douze ans. Et que c'est
                                    encore le même nombre que le nombre d'une
                                    année solaire dite platonique, le nombre de
                                    ces années où le soleil passe apparemment à
                                    travers le zodiaque entier. |  
                                |  17 |  Ceci est seulement un extrait
                                    du processus rythmique dans lequel un humain
                                    vit à l'intérieur de l'univers entier à
                                    travers son processus respiration-poitrine.
                                    L'être humain est cet être tri-articulé. Et
                                    maintenant, nous nous nous tenons, regardant
                                    cette tri-articulation de l'humain, devant
                                    le point de départ d'une connaissance que
                                    j'ai seulement besoin d’évoquer aujourd'hui,
                                    car au fond nous avons ainsi et ainsi
                                    souvent parlé de détails/particularités,
                                    aujourd'hui nous les avons regardés en
                                    rapport à leur unité morphologique. Nous
                                    nous tenons au point de départ d'une
                                    connaissance de science de la nature,
                                    laquelle est/sera clairement placée devant
                                    l’humain : La formation de la tête est une
                                    manifestation conséquente de ce que l'humain
                                    a traversé avant d'entrer dans
                                    l'existence/l’être-là physique par la
                                    naissance ou la conception. Dans la
                                    formation/le façonnement de la tête vivent
                                    ces forces que l'humain a traversées dans la
                                    vie spirituelle avant qu’il soit venu dans
                                    l'existence/l’être-là physique par la
                                    conception. Dans tout ce qui vit dans la
                                    formation/le façonnement de la poitrine, vit
                                    ce que l'être humain peut expérimenter/vivre
                                    et façonner ici entre la naissance et la
                                    mort. Et dans la formation/le façonnement
                                    des membres vit la disposition métamorphosée
                                    à ce que l'être humain est post mortem,
                                    après la mort, dans la vie spirituelle. Ce
                                    qui a été effectivement/en fait chassé de la
                                    conscience de l'humanité européenne par le
                                    Concile œcuménique de 869, la préexistence
                                    de l'âme humaine, qui aussi donne seulement
                                    une véritable façon de voir sur la
                                    post-existence, cela pourra être
                                    scientifiquement prouvé, quand seulement les
                                    humains se sont d'abord mis/amenés dans les
                                    habitudes de pensée correspondantes. Ce ne
                                    sera alors qu'un pas vers la connaissance
                                    des vies terrestres répétées, sur lesquelles
                                    nous avons donc souvent assez parlé. Mais
                                    toute cette connaissance doit/devra être
                                    construite à partir de l'intérieur. Ce que
                                    l’ancien humain a construit vers dehors de
                                    la vue/la contemplation de l'univers et de
                                    son pendant avec lui, parce qu'il avait
                                    encore une sensibilité supérieure/plus
                                    élevée, cela l'humain moderne doit le
                                    construire à partir de l'intérieur par une
                                    force intérieure forte, qu'il peut
                                    s’acquérir/s’approprier de la manière que je
                                    l'ai décrite dans mon livre « Comment
                                    acquérir la connaissance des mondes
                                    supérieurs ». Et ces forces - l'individu
                                    peut seulement les avoir de la connaissance
                                    -, ces forces seront formés/façonnées
                                    socialement lorsque nous propulserons/feront
                                    une telle science de l'humain, qui à nouveau
                                    nous laissera connaitre/reconnaître le
                                    spirituel et ce qui est d’âme dans le
                                    physique. Mais pas ainsi que nous en
                                    bavardions par de simples phrases. Car tout
                                    ce que la philosophie actuelle parle aussi
                                    de l'âme et de l'esprit est un bavardage en
                                    pures phrases. On parle de réalités
                                    seulement lorsqu'on peut dire : Regarde toi
                                    ton chef, il est le reflet, l’image-mirroir
                                    d'un développement prénatal de l'esprit. -
                                    Là, on a un fait réel, là commence seulement
                                    le droit de parler de ces choses dans le
                                    sens de la vision moderne du monde.
                                    Seulement quand on peut dire : Tes membres
                                    montrent la préformation métamorphosée pour
                                    le façonnement du chef de la prochaine vie
                                    terrestre – on se tient sur un terrain réel.
                                    Alors on parle concrètement sur ces choses.
                                    Et cette façon de penser, elle sera, parce
                                    que dans l'âme de l’humain tout se tient en
                                    pendant/correspondance, elle inoculera à
                                    nouveau à l'humanité des pulsions sociales.
                                    De cela, sortira à nouveau un sentiment
                                    social. Car entre l'ancienne vision du
                                    monde, qui se réfère à l'espace, et la
                                    nouvelle vision du monde, qui se réfère au
                                    temps, se tient l'impulsion qui a frappé
                                    dans l'humanité comme l'impulsion du
                                    christianisme, qui signifie également :
                                    s'éloigner/sortir de la pure vision
                                    extérieure de l'espace, qui conduit à la
                                    nature humaine la plus intime. Mais on n’a
                                    pas la permission de s'arrêter/rester planté
                                    lors de la simple orientation vers le
                                    sentiment confus et chaotique ; on doit dans
                                    ce sentiment, à nouveau laisser s'éclairer
                                    une vision concrète du/façon concrète de
                                    voir le monde, mais une vision/façon
                                    concrète de voir le du monde qui place
                                    maintenant l'humain temporellement dans
                                    l'univers. |  
                                |  18 |  Entre ces deux choses, nous
                                    sommes dans le présent. L'ancienne vision de
                                    /façon de voir l'espace s’est perdue pour
                                    nous, mais c'est dans la douleur sociale et
                                    humaine que doit naître la nouvelle vision
                                    des/façon de voir les temps/périodes par le
                                    développement/l’évolution de l'humain. Et
                                    l'Europe s'est jusqu'à présent complètement
                                    abandonnée à la vision/façon de voir
                                    spatiale en déclin. Cette Europe doit
                                    laisser monter en soi la vision des temps.
                                    C'est la bifurcation sur laquelle la
                                    civilisation européenne a été jusqu'à
                                    présent, et à ce point de bifurcation, il
                                    est à décider si nous voulons courir à la
                                    destruction ou si nous voulons éveiller la
                                    civilisation européenne à une nouvelle vie.
                                    On parle beaucoup d'anéantissement, mais il
                                    y a encore peu à dire sur la nouvelle vie.
                                    Mais des voix particulière résonnent
                                    étrangement à partir de ce que l'ainsi
                                    nommée civilisation européenne. |  
                                |  19 |  La partie la plus décadente
                                    de cette civilisation européenne est
                                    volontiers/bien fichée, comme je l'ai
                                    souvent exposé en détail, dans la culture
                                    romane. La Paix de Versailles n'est que le
                                    dernier frémissement de la culture romane
                                    déclinante, qui sera ressentie
                                    inconsciemment, qui se comporte pour la
                                    dernière fois comme une réalité dans le
                                    monde, pendant qu'elle est depuis longtemps
                                    intérieurement vouée à l'extinction. Mais ce
                                    déclin laisse apparaître d'étranges
                                    floraisons spirituelles. Et, j’aimerais
                                    dire, celui qui voit intérieurement à
                                    travers l’évolution humaine, il a un soupir
                                    de soulagement quand lui vient en vis-à-vis
                                    quelque chose comme dans un livre récent sur
                                    l'art de Benedetto Croce, Benedetto Croce a
                                    donné quatre conférences sur l'art au Texas,
                                    pas en Europe. La première s'intitule «
                                    Qu'est-ce que l'art », et dans cette
                                    conférence il y a une phrase, mais ce n'est
                                    rien d'autre que l'extrait d'une vision
                                    romane globale de l'art, c'est-à-dire une
                                    vision de l'art qui émerge/sort à partir de
                                    la romanité décadente comme l'illumination
                                    d'une nouvelle ère, comme la nouvelle plante
                                    qui se dresse de la graine pourrie d'une
                                    plante. |  
                                |  20 |  « Mais avec conscience et
                                    méthode, cette tentative a souvent été
                                    faite/entreprise dans l'histoire de la
                                    pensée » - il pense la tentative de
                                    comprendre l'art à travers la pensée
                                    contemporaine/actuelle, et il voit cette
                                    tentative comme futile -, « en commençant
                                    par les < canons > que les artistes et
                                    les théoriciens de la Grèce et de la
                                    Renaissance ont établis pour la beauté du
                                    corps, des spéculations sur les relations
                                    géométriques et arithmétiques qui seraient à
                                    déterminer dans les figures et les tons,
                                    jusqu’aux aux enquêtes des esthéticiens du
                                    XIXe siècle, comme Fechner par exemple, et
                                    aux < communications >, qui lors des
                                    congrès de philosophes, de psychologues et
                                    de chercheurs de la nature de nos jours
                                    soignent /cultivent de présenter aux
                                    non-initiés/informés sur les relations des
                                    phénomènes physiques à l'art.» |  
                                |  21 |  Quand j'ai parlé à Munich de
                                    la saisie vivante de l'art, d'une saisie de
                                    l'art qui s'abstient de cette saisie de
                                    l'art par la reconnaissance morte de science
                                    de la nature, s’éleva d'abord bien sûr de la
                                    contradiction partout. Mais Croce continue :
                                    « Si on se demande de quelle raison l'art ne
                                    peut pas être un fait physique, la première
                                    chose à répondre est » - Je vous prie
                                    d'écouter/entendre maintenant ! -, les faits
                                    physiques n'ont aucune réalité, tandis que
                                    l'art, auquel beaucoup consacrent toute leur
                                    vie et qui remplit tout le monde de joie
                                    divine, est réel dans une haute mesure. Donc
                                    il ne peut pas être aucun fait physique,
                                    c'est-à-dire irréel. » |  
                                |  22 |  Je vous demande/prie
                                    maintenant de regarder en esprit sur le
                                    visage stupéfait de la bourgeoisie
                                    européenne/du règne des coincés européens,
                                    ce visage stupéfait dont on doit se laisser
                                    dire : Oui, mais tout ce qui est là dehors
                                    dans la pièce est donc le réel, l'art est
                                    l'irréel. Et là, un humain crie ici en
                                    vis-à-vis du plus beau sentiment pour/de
                                    l'art : L'art ne peut pas être un fait
                                    physique, car les faits physiques sont
                                    irréels et l'art doit tout de suite aller
                                    vers la réalité. |  
                                |  23 |  C'est quelque de ce qui doit
                                    être inversé dans une certaine relation. Et
                                    au-delà de l'art, il y a en premier ce qui
                                    sera atteint sur un chemin dont j'ai décrit
                                    les premières étapes élémentaires dans mon
                                    livre « Comment obtient-on des connaissances
                                    des mondes plus élevés ? »". C'est là que se
                                    repose le regard vif/vivant du vrai monde,
                                    de la vraie réalité. Mais c'est quelque
                                    chose de grand, de voir comment un humain
                                    comme ce Croce soupçonne/pressent déjà que
                                    l'art est plus réel que celui que l’honnête
                                    bourgeois reconnaît comme la seule chose
                                    réelle. Car au fond, ce bourgeois aimerait
                                    quand-même dire que quand il voit comment un
                                    humain sera tué dans un drame : Eh bien,
                                    Dieu merci, ce n'est donc pas réel. - C'est
                                    à de telles choses que se montre le fort
                                    affrontement entre l'ancien et le nécessaire
                                    nouveau, et ce sera sûrement même l'art qui
                                    devra être le sol sur lequel devront se
                                    dérouler les luttes les plus violentes dans
                                    le présent. Car cette vision qui s’est prise
                                    son modèle seulement aux choses mortes, qui
                                    a conduit à de si grands triomphes dans la
                                    science de la nature, elle fait
                                    voile/navigue aussi dans la vie sociale vers
                                    la simple formation d'une chose morte, une
                                    chose telle qu’elle doit sombrer. Le
                                    marxisme est édifié d’après le modèle de
                                    science de la nature. Il veut comprendre
                                    l'ordre social de la même manière que l'on
                                    comprend l'ordre naturel extérieur.
                                    Qu'a-t-il atteint ? Une belle, magnifique et
                                    géniale critique de l'ordre moderne de
                                    l’économie. Mais il se tient maintenant
                                    devant l'impossibilité de mettre en place
                                    quoi que ce soit à la place de cet ordre
                                    économique moderne qu'il a critiqué. Et
                                    celui qui peut s’approfondir la question :
                                    quelle construction pourrait être atteinte
                                    par le marxisme, par le fait de vivre le
                                    marxisme ? - il dira : rien, de la
                                    destruction seulement, de la critique
                                    réalisée, c'est-à-dire que seule et unique
                                    la destruction pourra être atteinte. -
                                    N'est-il pas étrange que, là où les
                                    conséquences extrêmes du marxisme ont été
                                    tirées pour la vie extérieure, en Europe de
                                    l'Est et en Russie, une étrange critique
                                    émerge, une critique qui pourrait vraiment
                                    tirer les dernières conséquences du
                                    marxisme, qui a ainsi mis en place/aménagé
                                    la vie sociale extérieure, comme elle a dû
                                    la comprendre comme une conséquence du
                                    marxisme, et quand alors, d'une façon
                                    étrange, elle arrive seulement par
                                    expérience à des choses telles qu'elles sont
                                    données/indiquées dans mon livre « Les
                                    points essentiels de la question sociale
                                    dans les nécessités vitales du présent et du
                                    futur » ! Car dans les « points essentiels
                                    », vous pouvez trouver qu'en fait, ce qui
                                    vit encore de pensées
                                    individuelles/particulières dans le marxisme
                                    n'est rien d'autre que l'héritage de la
                                    vision du monde bourgeoise. |  
                                |  24 |  Partout, les gens ont à faire
                                    avec la vision morte du monde quand ils
                                    veulent construire une quelque chose à
                                    partir du marxisme. Et n'est-il pas étrange
                                    quand alors un critique de ce qui se passe
                                    en Russie prononce alors ces phrases
                                    étranges : « Nous étions dépendants de
                                    l'aide de spécialistes bourgeois qui étaient
                                    complètement imprégnés de psychologie
                                    bourgeoise, et qui nous ont trahis et nous
                                    trahiront encore pendant des années.
                                    Néanmoins, il serait puéril de poser la
                                    question dans le sens de savoir si nous
                                    aurions à construire le communisme seulement
                                    avec de pures mains communistes et sans
                                    l'aide de spécialistes bourgeois. » Et plus
                                    loin : « Sans l'héritage de la culture
                                    capitaliste, nous ne parviendrons pas à
                                    construire le socialisme. Le communisme ne
                                    peut être construit sur rien d’autre que ce
                                    que le capitalisme nous a laissé. » |  
                                |  25 |  Cela signifie : simplement
                                    parce que nous n'avons pas de vrai contenu
                                    pour le communisme, nous y transbordons le
                                    règne citoyen des bourgeois coincé. -
                                    Maintenant, une étrange confession : le
                                    communisme ne peut être construit que sur
                                    l'héritage de ce que le capitalisme nous a
                                    laissé. Et plus loin : « Dans la pratique,
                                    nous devons créer une société communiste
                                    avec les mains de nos ennemis »,
                                    c'est-à-dire avec des mains bourgeoises.
                                    C'est-à-dire que nous avons à fonder une
                                    société de classe inversée, c'est-à-dire non
                                    pas pour abolir un État de classe, mais pour
                                    transformer en hélotes ceux qui étaient
                                    autrefois en haut. « En pratique, nous
                                    devons créer une société communiste avec les
                                    mains de nos ennemis Cela semble être une
                                    contradiction, peut-être même une
                                    contradiction insoluble. » Je vous prie
                                    d'écouter la phrase telle qu'elle est ! «
                                    Mais en réalité, c'est la seule façon de
                                    résoudre la tâche de la construction
                                    communiste. » |  
                                |  26 |  Cela semble donc être une
                                    contradiction insoluble, mais en réalité ce
                                    n'est qu'à l'aide de cette contradiction
                                    insoluble que la construction du communisme
                                    pourra être résolue. |  
                                |  27 |  Et plus loin : « Cela
                                    présentait d'énormes difficultés, mais ce
                                    n'est que de cette manière qu'elles
                                    pouvaient être résolues. Le travail
                                    d'organisation, de création et de
                                    concertation doit pousser les spécialistes
                                    bourgeois dans un tel coin qu'ils sont
                                    obligés de marcher en avance dans les rangs
                                    du prolétariat, peu importe qu'ils s'y
                                    opposent et qu'ils aimeraient le combattre
                                    pas à pas. Nous devons les élever au rang de
                                    forces techniques et culturelles afin de les
                                    garder pour nous et de transformer le pays
                                    capitaliste inculte et sauvage en un pays
                                    culturel communiste. » |  
                                |  28 |  Eh bien, voici sèchement
                                    énoncé ce qui doit être fait si de nouvelles
                                    idées, un nouvel esprit ne naît pas : Il
                                    peut seulement continuer à être gérer avec
                                    l'héritage de la culture capitaliste. Mais
                                    comme la manière de penser ne s'étend qu'à
                                    ce qui est mort, cela peut seulement
                                    conduire à mort/mise à mort/répression de la
                                    civilisation européenne. Et cette
                                    extermination/répression, qui part de l'Est,
                                    viendra et s'étendre certainement à l'Ouest,
                                    si aucune nouvelle manière de penser prend
                                    place dans l'humanité européenne, si l'on ne
                                    vient pas en l’état de voir la réalité tout
                                    autrement qu'on a pu la voir au cours des
                                    trois ou quatre derniers siècles et, en son
                                    apogée, à l'heure actuelle. |  
                                |  29 |  Demandons-nous maintenant :
                                    qu'en est-il de celui dont l'héritage doit
                                    être pris ? Comment se tient-il avec cela ?
                                    Nous avons justement entendu une voix dire
                                    comment dans l'est, devrait être construit
                                    sur l'héritage de l'ancien, car jusqu'à
                                    présent, tout a été construit sur l'héritage
                                    de l'ancien. Il n'y a pas encore de nouveau
                                    pour le monde extérieur ; cela doit d'abord
                                    venir à partir d'un renouvellement de
                                    l'Esprit. Mais où l'ancien l’a-t-il apporté
                                    en rapport à la spiritualité ? On peut le
                                    connaitre aux symptômes. 19190706 273 274
                                    J'ai parlé récemment à Heilbronn. Ce que le
                                    Zeilenschinder/la feuille à scandale dit sur
                                    ma conférence n'est entièrement égal, il ne
                                    s'agit pas de cela, mais cette feuille à
                                    scandale trouve adapté d'amener à
                                    l’expression l'actuelle conception du monde
                                    en une phrase courte, prégnante. Il dit : «
                                    La banalité de toute sa présentation qui
                                    rappelle fortement la propagande américaine,
                                    il la montra le plus clairement par comment
                                    il introduit dans sa tri-articulation les
                                    vieilles rengaines de la Révolution
                                    française : Liberté, Égalité, Fraternité » |  
                                |  30 |  Donc, il y a dans l'actuelle
                                    civilisation la possibilité qu'à partir
                                    d'elles sera parlé que Liberté, Égalité,
                                    Fraternité sont des rengaines, sont de
                                    vieilles rengaines. Imprimez-vous cela dans
                                    vos âmes, imprimez-vous-le dans vos cœurs.
                                    Ainsi qu’Hamlet l'a dit, « Écritoire ici,
                                    écritoire ici ! Qu'un humain peut toujours
                                    sourire et sourire et quand même être une
                                    crapule ! » Écrivez-vous cela dans votre âme
                                    : il y a dans l'actuelle culture la
                                    possibilité de nommer Liberté, Égalité,
                                    Fraternité de « vieilles rengaines » ! Et
                                    alors, on demande où reposent les impulsions
                                    pour le déclin de cette culture ? Ne
                                    seriez-vous pas trop confortables, mes chers
                                    amis, ne seriez-vous pas décontractés !
                                    Dites-le aux gens, que cela est possible que
                                    les plus nobles biens de l'humanité seront
                                    tirés en ces jours dans la saleté par ce qui
                                    se nomme « formation/éducation/culture
                                    européenne » alors vous amèneriez peut-être
                                    quand même ce spirituel par-dessus, quand
                                    vous pouvez seulement rendre clair aux
                                    humains, ce qu'ils manquent dormant dans
                                    leurs âmes. Car sur ces choses, les humains
                                    négligent de lire, ils prennent cela comme
                                    des évidences. Mais sur ces choses, doit
                                    être regardé. Et tant que ne sera pas vu
                                    comme fortes sont les impulsions au déclin,
                                    comme est trivial, ce qui a finalement fait
                                    voile dans cette catastrophe de guerre
                                    mondiale, il n'y a pas de salut. Et quand il
                                    y a un salut, ainsi il sera seulement
                                    possible, quand cela provient du récent
                                    approfondissement de l'humanité dans ses
                                    soubassements spirituels : nous ne pouvons
                                    voir aujourd'hui le but en un pur
                                    réchauffement de vieilles spiritualités.
                                    Nous devons aujourd'hui arriver à la force
                                    de créer une nouvelle spiritualité dans
                                    l'intériorité. À cela est pendu le destin de
                                    l'Europe : soit une nouvelle spiritualité ou
                                    l’Europe devient une tombe en rapport à sa
                                    culture ! Il n'y a pas de troisième, et pour
                                    l'un ou pour l'autre l'humanité doit se
                                    décider. Soit entrer dans le déclin, ou,
                                    courageusement entrer dans une nouvelle
                                    spiritualité ! |  |  |