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Collection ga 191:

Compréhension sociale à partir des connaissances de science de l’esprit.




DEUXIEME CONFERENCE 
Dornach, le  4 octobre 1919
ZWEITER VORTRAG,
Dornach, 4. Oktober 1919            

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 191 031-048 (1972) 04/10/1919




Original





Traducteur: FG v.01- 24/11/2020 Éditeur: SITE

En ce milieu des trois conférences, je voudrais vous développer quelques vérités anthroposophiques en particulier. Nous verrons alors comment tout de suite ces vérités anthroposophiques interviennent fortement dans la vie quotidienne des êtres humains ; nous en parlerons demain. Aujourd'hui, je voudrais attirer votre attention sur certains aspects plus profonds de l'être humain.


01

In diesem mittleren der drei Vorträge möchte ich Ihnen einige anthro­posophische Wahrheiten im besonderen entwickeln. Wir werden dann sehen, wie gerade diese anthroposophischen Wahrheiten in das all­tägliche Leben des Menschen stark eingreifen; davon wollen wir dann morgen sprechen. Heute möchte ich Sie eben auf einiges Tiefere im Menschenwesen aufmerksam machen.

Très souvent, il n’est pas demandé par quelles forces de la nature humaine, la connaissance des mondes suprasensibles est atteinte. On essaie purement de répondre à la question en ce que justement on en parle : il y a la possibilité de connaître du suprasensible à travers certaines forces de la nature humaine. Mais dans quelles relations, dans quelles relations particulières, ces forces se tiennent à la nature humaine, cela n'est pas toujours demandé. C'est pourquoi on se préoccupe si peu de rendre la connaissance des mondes suprasensibles vraiment fructueuse pour la vie ordinaire. On peut dire : tout de suite pour notre époque, les connaissances suprasensorielles deviendront de plus en plus nécessaires et indispensables aux humains. Mais alors il faut aussi les appréhender dans leur rapport à la vie quotidienne ordinaire.


02

Es wird sehr häufig nicht gefragt, durch welche Kräfte der Men­schennatur die Erkenntnis der übersinnlichen Welten erlangt wird. Man versucht sich die Frage bloß so zu beantworten, daß man eben davon spricht: Es gibt die Möglichkeit, Übersinnliches durch gewisse Kräfte der Menschennatur zu erkennen. Aber in welchen Beziehun­gen, in welchen besonderen Beziehungen diese Kräfte zur Menschen­natur stehen, danach wird nicht immer gefragt. Daher wird auch so wenig Rücksicht darauf genommen, die Erkenntnisse der über­sinnlichen Welten für das gewöhnliche Leben richtig fruchtbar zu machen. Man kann sagen: Gerade für unser Zeitalter werden die übersinnlichen Erkenntnisse den Menschen immer notwendiger und notwendiger werden. Dann aber müssen sie auch in ihrer Beziehung zum gewöhnlichen alltäglichen Leben erfaßt werden.

Vous savez, la première faculté qui conduit une personne à l'être suprasensible est la force de l'imagination, la deuxième faculté est la force de l'inspiration et la troisième faculté est la force de l'intuition. La question se pose maintenant : est-ce que ce sont des facultés qu’on doit simplement saisir de l’œil lorsqu'on parle de connaissance de mondes suprasensibles, ou est-ce que ce son des facultés qui jouent aussi un quelque rôle dans le reste de la vie d'un humain ? - C'est ce dernier cas en fait. Nous suivons la vie humaine, comme vous pouvez le voir dans le petit écrit "L'éducation de l'enfant du point de vue de la science de l’esprit", selon trois époques : selon l'époque de la naissance au changement de dents, du changement de dents à la maturité sexuelle, de la maturité sexuelle à environ la vingt-et-unième année. Ceux qui ne regardent pas superficiellement la nature humaine arriveront à la conclusion que tout le chemin du développement humain est différent pendant les sept premières années, différent pendant les sept années suivantes, différent pendant les sept années de la jeunesse enfantine. Le fait que les dents permanentes soient poussées en avant - j'en ai souvent parlé - n'est pas seulement lié au développement de forces qui se situent, disons, dans les mâchoires ou dans les organes voisins, mais les forces qui poussent les dents dehors se situent dans l'ensemble de l'être humain physique. Il se passe quelque chose dans cet être humain physique entre la naissance et la septième année, qui se termine, en quelque sorte, à son point final, lorsque les dents permanentes sont poussées en avant de la nature humaine.

03

Sie wissen, die erste Fähigkeit, die den Menschen hinaufführt ins übersinnliche Wesen, ist die Kraft der Imagination, die zweite Fähigkeit ist die Kraft der Inspiration, die dritte Fähigkeit ist die Kraft der Intuition. Nun frägt es sich: Sind das Fähigkeiten, die man ein­fach nur ins Auge fassen muß, wenn von Erkenntnis übersinnlicher Welten die Rede ist, oder sind das Fähigkeiten, die auch irgendeine Rolle spielen im sonstigen Leben des Menschen? — Das letztere, sehen Sie, ist der Fall. Wir verfolgen ja das menschliche Leben, wie Sie das ersehen können aus der kleinen Schrift «Die Erziehung des Kindes vom Gesichtspunkte der Geisteswissenschaft», nach drei Epochen: nach der Epoche von der Geburt bis zum Zahnwechsel, vom Zahn­wechsel bis zur Geschlechtsreife, von der Geschlechtsreife bis etwa zum einundzwanzigsten Jahre. Wer nicht oberflächlich die mensch­liche Natur betrachtet, der wird darauf kommen, daß die ganze Art der Entwickelung des Menschen eine andere ist in den ersten sieben Jahren, eine andere in den zweiten sieben Jahren, eine andere in den dritten sieben Jahren des kindlich-jugendlichen Lebens. Damit, daß die dann bleibenden Zähne hervorgetrieben werden — ich habe auch darüber schon öfter gesprochen —, hängt zusammen die Entfaltung nicht bloß von Kräften, die etwa, sagen wir, in den Kiefern oder in ihren Nachbarorganen sitzen, sondern die Kräfte, welche die Zähne heraustreiben, sitzen im ganzen physischen Menschen. Da geht etwas vor in diesem physischen Menschen zwischen der Geburt und dem siebenten Jahre, was seinen Abschluß findet, gewissermaßen seinen Schlußpunkt findet, indem die bleibenden Zähne hervorgetrieben werden aus der Menschennatur.

Ces forces qui agissent sur l'être physique humain, elles sont - on aimerait dire : évidemment - de nature suprasensorielle. Le sensoriel est purement le matériel dans lequel elles travaillent. Ces forces suprasensibles, qui sont actives pendant les sept premières années de la vie de l'humain dans toute son organisation, sont, pour ainsi dire, mises en silence lorsque leur but est atteint, lorsque les dents permanentes sont apparues. Ces forces, après la septième année, vont, j’aimerais dire, dormir. Elles sont cachées dans la nature humaine ; elles dorment dans la nature humaine. Et elles peuvent être tirées sur le devant de cette nature humaine si l'on fait des exercices tels que je les ai décrits dans "Comment obtient-on des connaissances des mondes plus élevés ?", qui là conduisent jusqu’à l'intuition. Car les forces qui sont appliquées dans l'intuition, dans la connaissance intuitive, sont les mêmes forces avec lesquelles on grandit ainsi jusqu'à la septième année, de sorte que cette croissance trouve son expression dans le changement de dents. Ces forces dormantes, qui sont actives dans la nature humaine jusqu'à la septième année, sont utilisées dans la connaissance suprasensible afin d'arriver à l'intuition.

04

Diese Kräfte, die da arbeiten an der menschlichen physischen Wesenheit, die sind — man möchte sagen: selbstverständlich — über­sinnlicher Natur. Das Sinnliche ist bloß das Material, in dem sie ar­beiten. Diese übersinnlichen Kräfte, die in den ersten sieben Lebens­jahren des Menschen in seiner ganzen Organisation tätig sind, werden gewissermaßen stillgelegt, wenn ihr Ziel erreicht ist, wenn die blei­benden Zähne erschienen sind. Diese Kräfte gehen nach dem siebenten Jahre, ich möchte sagen, schlafen. Sie sind verborgen in der Men­schennatur; sie schlafen in der Menschennatur. Und sie können hervorgeholt werden aus dieser Menschennatur, wenn man solche Übungen macht, wie ich sie in «Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten ?» beschrieben habe, die da führen bis zur Intuition. Denn die Kräfte, die in der Intuition, in der intuitiven Erkenntnis angewendet werden, sind dieselben Kräfte, mit denen man bis zum siebenten Jahre so wächst, daß dieses Wachsen seinen Ausdruck findet im Zahnwechsel. Diese schlafenden Kräfte, die bis zum sieben­ten Jahr tätig sind in der Menschennatur, die benützt man in der über­sinnlichen Erkenntnis, um zur Intuition zu kommen.

Les forces, à nouveau, qui sont actives de la septième à la quatorzième année jusqu'à la maturité sexuelle et vont alors dormir, reposer en bas la nature humaine, elles sont remontées et forment la force de l'inspiration. Et ces forces qui, en des temps plus précoces, ont inspiré les idéaux de jeunesse aux humains de la quatorzième à la vingt et unième année - il serait trop exagéré de dire qu'elles le font encore maintenant - et ont créé des organes dans le corps physique pour ces idéaux de jeunesse, ce sont ces mêmes forces qui sont ensuite sorties de leur état de sommeil et peuvent provoquer l'imagination.

05

Die Kräfte wiederum, die vom siebenten bis zum vierzehnten Jahre, bis zur Geschlechtsreife tätig sind und dann schlafen gehen, drunten in der Menschennatur ruhen, die werden heraufgeholt und bilden die Kraft der Inspiration. Und diejenigen Kräfte, welche in früheren Zei­ten den Menschen vom vierzehnten bis zum einundzwanzigsten Jahre die jugendlichen Ideale eingegeben haben — es wäre zuviel behauptet, daß sie das jetzt noch tun -- und Organe geschaffen haben im phy­sischen Leib für diese jugendlichen Ideale, das sind dieselben Kräfte, die dann aus ihrem schlafenden Zustand hervorgeholt werden und die Imagination bewirken können.

Vous voyez ainsi que les forces de l'imagination, les forces de l'inspiration et les forces de l'intuition ne sont pas des forces arbitraires prises à de sources inconnues, mais que ce sont les mêmes forces avec lesquelles nous grandissons de notre naissance à la vingt-et-unième année. Par conséquent, ces forces qui vivent dans l'imagination, l'inspiration et l'intuition sont des forces très saines. Ce sont les forces dont l'homme a besoin pour sa croissance saine, et lorsque les phases de croissance correspondantes sont closes, elles vont dormir dans la nature humaine.

06

Sie sehen daraus, daß die Kräfte der Imagination, die Kräfte der Inspiration und die Kräfte der Intuition nicht beliebige, von un­bekannt woher geholte Kräfte sind, sondern daß es dieselben Kräfte sind, mit denen wir von unserer Geburt bis zum einundzwanzigsten Jahre wachsen. Es sind daher diejenigen Kräfte, die in Imagination, Inspiration und Intuition leben, sehr gesunde Kräfte. Es sind die­jenigen Kräfte, die der Mensch braucht zu seinem gesunden Wachs­tum, und die dann, wenn die entsprechenden Phasen des Wachstums abgeschlossen sind, schlafen gehen in der Menschennatur.

Je vous ai ainsi montré ce qui de forces suprasensibles de la connaissance a des relations à la nature humaine ordinaire. Mais on peut aussi dire la même chose des forces de la nature humaine normale, cette nature humaine qui se tient dans la vie habituelle. Seulement ce n'est pas exprimé comme ça. Une force très importante pour la vie habituelle - nous en avons parlé à maintes reprises - est la faculté de souvenir, la force de la mémoire. Cette faculté de se souvenir, nous la maîtrisons alors par l’âme/psychiquement lorsque nous nous souvenons de quelque chose que nous avons vécu, comme nous le disons. Mais vous savez tous qu'avec cette force de la mémoire est quelque chose d'étrange. Nous la dominons et pourtant nous ne la dominons pas entièrement. Plus d’un humain lutte à tel ou tel moment de sa vie avec ce qu’il aimerait se souvenir de quelque chose, mais il ne peut pas se souvenir. Ce pouvoir-se-souvenir et ne-pas-pouvoir-se souvenir-complètement, cela vient du fait que la même force que nous utilisons de l’âme/psychiquement comme force de mémoire/souvenir sert à transformer les substances nutritives que nous avons absorbées en substances qui peuvent être utilisées par notre corps. Ainsi, lorsque vous mangez un morceau de pain et que ce pain est transformé dans votre corps en une substance telle que cette substance sert votre vie, cela semble être un processus physique. Mais ce processus physique est contrôlé par des forces suprasensibles. Ces forces suprasensibles sont les mêmes que celles que vous utilisez lorsque vous vous souvenez. Ainsi que le même type de force est utilisé d'un côté pour la mémoire et de l'autre pour le traitement des substances nutritives dans la vie humaine. Et vous devez toujours osciller un peu entre votre âme et votre corps si vous voulez vous adonner à la force de la mémoire. Si votre corps digère trop bien, alors, voyez-vous, vous ne pourrez peut-être pas tirer de ce corps une puissance telle que vous pourrez bien vous souvenir de certaines choses. Vous devez toujours livrer un combat intérieur, qui se déroule dans l'inconscient entre un animique et un corporel, si vous voulez vous souvenir d’une quelque chose. Lorsque vous considérez la force de la mémoire de cette manière, vous avez la meilleure façon de comprendre à quel point il est absurde, d'un point de vue plus élevé, quand certaines personnes sont idéalistes et d'autres matérialistes. La transformation des aliments dans le corps humain est sans aucun doute un processus matériel. Les forces qui le contrôlent sont les mêmes forces qui sont actives dans un processus idéel : les forces du patrimoine de souvenir, les forces de la mémoire. Ce'est seulement alors que l'on peut voir le monde correctement, quand on le voit ni matérialistement ni idéalistement, mais si l'on est en état de voir ce qui se révèle matérialistement de manière idéelle, et ce qui se révèle idéaliste de manière tout à fait matérielle. Le spirituel d'une vision du monde ne repose pas sur ce qu’on dise : il y a le matérialisme inférieur, qui est pour la "lèpre" de l'humanité ; il y a l'idéalisme, qui est pour les élus/choisis - parmi lesquels celui qui dit cela se compte habituellement - mais l'essence d'une conception vraiment spirituelle du monde consiste dans le fait que cette conception spirituelle du monde est en état, avec ce qu'elle saisit dans le spirituel, de se plonger dans l'existence matérielle/l’être-là matériel, pour tout de suite comprendre alors l'existence matérielle, qu'elle soit comprise et non méprisée. C'est la grande erreur de nombreuses confessions religieuses, qui méprisent l'existence matérielle au lieu de la comprendre, au lieu d'y rechercher l'esprit.

07

Damit habe ich Sie hingewiesen auf dasjenige, was von übersinn­lichen Erkenntniskräften Beziehungen hat zu der gewöhnlichen Menschennatur. Aber man kann auch ein gleiches sagen von den Kräften der normalen Menschennatur, derjenigen Menschennatur, die im ge­wöhnlichen Leben steht. Nur ist es da nicht so ausgesprochen. Eine sehr wichtige Kraft für das gewöhnliche Leben — wir haben es öfters besprochen — ist die Gedächtniskraft, die Erinnerungsfähigkeit. Diese Erinnerungsfähigkeit, wir beherrschen sie seelisch dann, wenn wir uns an irgend etwas, das wir erlebt haben, eben, wie wir sagen, erinnern. Aber Sie wissen alle : Mit dieser Erinnerungskraft ist es etwas Eigen­artiges. Wir beherrschen sie und beherrschen sie doch nicht ganz. Gar mancher Mensch kämpft diesen oder jenen Augenblick seines Lebens damit, daß er sich an etwas erinnern möchte, aber er kann sich nicht erinnern. Dieses Sich-erinnern-Mögen und Sich-nicht-voll­ständig-erinnern-Können, das rührt davon her, daß dieselbe Kraft, die wir seelisch als Erinnerungskraft benützen, dazu dient, unsere auf­genommenen Nahrungsstoffe umzuwandeln in solche Substanzen, die von unserem Leib gebraucht werden können. Wenn Sie also ein Stück Brot essen und dieses Brot umgewandelt wird in Ihrem Leib in eine solche Substanz, daß diese Substanz Ihrem Leben dient, so ist das scheinbar ein physischer Vorgang. Aber dieser physische Vorgang wird beherrscht von übersinnlichen Kräften. Diese über­sinnlichen Kräfte sind dieselben, die Sie anwenden, wenn Sie sich erinnern. So daß dieselbe Kräfteart verwendet wird auf der einen Seite zur Erinnerung, auf der anderen Seite zur Verarbeitung der Nahrungsstoffe im menschlichen Leben. Und Sie müssen eigentlich immer ein wenig hin und her pendeln zwischen Ihrer Seele und zwi­schen Ihrem Leibe, wenn Sie sich der Erinnerungskraft hingeben wollen. Verdaut Ihr Leib allzugut, dann, sehen Sie, können Sie viel­leicht nicht so viel Kräfte abgewinnen diesem Leib, daß Sie sich gut erinnern können an gewisse Dinge. Sie müssen immer einen inneren Kampf, der im Unbewußten sich abspielt zwischen einem Seelischen und einem Leiblichen, ausführen, wenn Sie sich erinnern wollen an irgend etwas. Sie haben, wenn Sie so die Gedächtniskraft anschauen, die beste Art zu begreifen, wie unsinnig es im Grunde von einem höheren Gesichtspunkte aus ist, wenn die einen Menschen Idealisten sind und die anderen Menschen Materialisten. Das Verarbeiten der Nahrungsstoffe im menschlichen Leibe ist zweifellos ein materieller Vorgang. Die Kräfte, die ihn beherrschen, sind dieselben, die bei einem ideellen Vorgang wirksam sind: die Kräfte des Erinnerungs­vermögens, die Gedächtniskräfte. Nur dann sieht man die Welt rich­tig, wenn man sie weder materialistisch noch idealistisch sieht, son­dern wenn man imstande ist, dasjenige, was sich als materialistisch offenbart, ideell zu sehen, und dasjenige, was sich als Ideelles offenbart, ganz materiell verfolgen zu können. Nicht darauf beruht das Geistige einer Weltauffassung, daß man sagt: Da ist niederer Materialismus, der ist für den «Aussatz» der Menschheit; da ist der Idealismus, der ist für die Auserlesenen — zu denen sich der Betreffende, der das ausspricht, gewöhnlich dann selber rechnet —, sondern darin besteht das Wesentliche einer wirklich spirituellen Weltauffassung, daß diese spirituelle Weltauffassung imstande ist, mit dem, was sie erfaßt im Geistigen, unterzutauchen in das materielle Dasein, um gerade das materielle Dasein dann zu begreifen, daß es begriffen werde, nicht verachtet werde. Das ist der große Irrtum vieler Religionsbekenntnisse, daß sie das materielle Dasein verachten, statt es zu begreifen, statt den Geist in ihm zu suchen.

Il s'agit donc de répondre aux choses, et non pas, comme c'est encore si souvent le cas aujourd'hui, de vivre dans des phrasés dans des domaines mystiques ; il s'agit de répondre vraiment aux choses. Maintenant que je vous ai montré, d'une certaine manière, comment réagir à ces choses, je voudrais dire quelque chose de particulièrement important. Il est habituel de parler de l'existence matérielle et de l'existence suprasensorielle comme si l'existence matérielle se répandait dans le monde, et qu'ensuite, quelque part derrière ou au-dessus, serait l'existence suprasensorielle, qui n'est pas perçue par les sens. Si l'on imagine que l'on a simplement l'existence sensible-physique d'un côté et l'existence suprasensible de l'autre côté, on ne comprendra jamais l'humain. Il n'y a pas moyen de comprendre vraiment l'humain, si l'on part seulement de l’opposition : sensible et suprasensible. Il s’agit beaucoup plus de ce qui suit. Le monde des sens s’étend autour de nous, et le monde dans lequel nous travaillons, le monde dans lequel se trouve également notre vie sociale, s’étend autour de nous. Représentons schématiquement ce monde étendu par cette ligne (voir dessin ligne horizontale). Vous n'aurez une image complète de ce qui est réellement présent dans le monde que si vous vous représentez : au-dessus de cette ligne, il y a des forces, des forces suprasensibles (flèches rouges). Ces forces suprasensibles ne sont pas perçues par les sens ordinaires, et aussi pas avec la raison analytique qui est liée aux sens ordinaires/habituels. On ne perçoit que ce qui repose dans le domaine de cette ligne.

08

So handelt es sich darum, auf die Dinge einzugehen, nicht, wie es heute noch so vielfach üblich ist, auf mystischen Gebieten in Phrasen zu leben; auf die Dinge wirklich einzugehen, darum handelt es sich. Nachdem ich Ihnen nun gewissermaßen gezeigt habe, wie man auf diese Dinge eingehen könne, möchte ich etwas ganz besonders Wichtiges jetzt anführen. Man spricht gewöhnlich so, wenn man von dem materiellen Dasein und von dem übersinnlichen Dasein spricht, als ob sich ausbreitete in der Welt das materielle Dasein, und dann sei irgendwo dahinter oder darüber das übersinnliche Dasein, das man durch die Sinne nicht wahrnimmt. Wenn man so die Sache vor­stellt, daß man einfach einerseits das sinnlich-physische Dasein hat, andrerseits das übersinnliche Dasein, wird man niemals den Menschen begreifen. Es gibt keine Möglichkeit, den Menschen Wirklich zu er­fassen, wenn man nur von dem Gegensatze ausgeht: Sinnliches und Übersinnliches. Es handelt sich vielmehr um das Folgende. Um uns herum breitet sich die Sinneswelt aus und die Welt, in der wir ar­beiten, die Welt, in der auch unser soziales Leben liegt; die breiten sich um uns herum aus. Wollen wir einmal schematisch diese aus­gebreitete Welt durch diese Linie darstellen (siehe Zeichnung waag­rechte Linie). Ein vollständiges Bild von dem, was eigentlich in der Welt vorliegt, bekommen Sie nur, wenn Sie sich vorstellen: über dieser Linie liegen Kräfte, übersinnliche Kräfte (rote Pfeile). Diese übersinnlichen Kräfte nimmt man nicht mit den gewöhnlichen Sinnen und auch nicht mit dem Verstande, der an die gewöhnlichen Sinne gebunden ist, wahr. Man nimmt nur dasjenige wahr, was im Bereiche dieser Linie liegt.

Mais il y a aussi des forces en dessous de cette ligne. En fait, nous parlons seulement complètement du non sensible, du spirituel, quand nous parlons de forces suprasensibles et sous-sensibles. Donc nous devons nous représenter qu'ici en dehors de cela (flèches orange) reposent les forces subsensorielles.

09

Aber es gibt auch unter dieser Linie Kräfte. Wir sprechen eigent­lich nur dann vollständig von dem Nichtsinnlichen, von dem Geisti­gen, wenn wir von übersinnlichen und von untersinnlichen Kräften sprechen. Also wir müssen uns vorstellen, daß außerdem hier (orange Pfeile) die untersinnlichen Kräfte liegen.

Nous avons donc le monde sensoriel, les forces suprasensibles et les forces subsensibles. L'humain lui-même, lorsqu'il se tient devant vous corporellement, auxquelles appartient-il ? Ce qui se tient devant vous physiquement appartient complètement à cette ligne. Mais dans ce qui entre chez l’humain dans la ligne, œuvrent des forces suprasensibles d'un côté et des forces subsensibles de l'autre. L'humain est la résultante entre des forces suprasensibles et sous-sensibles. Quelles forces de la nature humaine sont suprasensibles, quelles forces de la nature humaine sont subsensibles ? Toutes les forces liées à la cognition/connaissance sont suprasensibles ; tout ce que nous consacrons à la cognition est suprasensible. Et ce sont ces mêmes forces qui forment aussi notre tête, forment notre chef. Ainsi que nous pouvons dire : les pouvoirs suprasensibles sont les forces de la connaissance.

10

Also, wir haben die Sinneswelt, die übersinnlichen Kräfte und die untersinnlichen Kräfte. Der Mensch selbst, wenn er leiblich vor Ihnen steht, wohin gehört er? Dasjenige, was leiblich vor Ihnen steht, das gehört ganz in diese Linie herein. Aber in das, was in die Linie hereingeht beim Menschen, wirken auf der einen Seite übersinnliche, auf der anderen Seite untersinnliche Kräfte. Der Mensch ist die Resultante zwischen übersinnlichen und untersinnlichen Kräften. Wel­che Kräfte der Menschennatur sind nun übersinnliche, welche Kräfte der Menschennatur sind untersinnliche ? Übersinnlich sind alle mit dem Erkennen zusammenhängenden Kräfte; alles das, was wir auf­bringen für das Erkennen, ist übersinnlich. Und es sind das dieselben Kräfte, die auch unseren Kopf formen, unser Haupt formen. So daß wir sagen können: Die übersinnlichen Kräfte sind die Erkenntnis­kräfte.

Maintenant, les forces subsensorielles œuvrent aussi dans l'être humain. Qu’est-ce comme forces ? Ce sont les forces de volonté. Toutes les forces de la volonté. Toute volonté, tout ce qui est de sorte volontaire dans la nature humaine est subsensoriel.

11

Nun wirken in den Menschen hinein auch die untersinnlichen Kräfte. Was sind denn das für Kräfte? Das sind die Willenskräfte. Alle Willenskräfte, alles Willensartige in der Menschennatur ist untersinnlich.

Maintenant, vous aurez la question évidente : oui, d'où viennent ces forces subsensorielles, ces forces de volonté ? - Ce sont les mêmes forces que celles des planètes, donc pour nous les forces de la Terre. Dans le fait, les forces de la Terre agissent constamment dans notre humain. Et ce qui est pendant à ces forces des planètes, à ces forces de la Terre, ce sont les forces de sorte volontaire. Les forces qui sont de sorte cognitive/de la connaissance, elles nous viennent de la périphérie du monde, elles se déversent sur nous de l'extérieur, de l'extérieur de la planète, en quelque sorte. Les forces qui sont de sorte volontaire pénètrent en nous de la planète. Ainsi, les forces de notre propre planète terrestre vivent en nous. Au moment où nous entrons dans l'existence avec notre naissance, les forces de la planète terrestre sont actives en nous.

12

Nun werden Sie ja naheliegend haben die Frage : Ja, woher kom­men denn diese untersinnlichen Kräfte, diese Willenskräfte? — Das sind dieselben Kräfte wie die Kräfte des Planeten, also hier für uns die Kräfte der Erde. In der Tat, in unseren Menschen wirken fort­während herein die Kräfte der Erde. Und das, was zusammenhängt mit diesen Kräften des Planeten, mit diesen Kräften der Erde, das sind die Kräfte, die willensartiger Natur sind. Die Kräfte, die erkenntnisartiger Natur sind, die kommen uns aus der Peripherie der Welt, die ergießen sich gleichsam von außen, von außerhalb des Planeten auf uns herab. Die Kräfte, die willensartiger Natur sind, dringen in uns ein von dem Planeten aus. So leben in uns die Kräfte unseres eigenen Erdenplaneten. In dem Augenblick, wo wir mit der Geburt ins Dasein treten, sind in uns wirksam die Kräfte des Erdenplaneten.

La question apparaît : dans quelle distribution/répartition sont-elles efficaces en nous ? Il existe à nouveau une différence considérable entre la première période de la vie, la première époque de la vie, la deuxième et la troisième, jusqu'à la septième année, jusqu'à la quatorzième année, jusqu'à la vingt et unième année. Ce qui œuvre de sorte volontaire en nous jusqu'à la septième année de vie, cela œuvre entièrement de l'intérieur de la planète. Il est très intéressant de suivre de manière spirituelle-scientifique comment, dans tout ce qui est efficace chez l'enfant jusqu'à la septième année, les forces de la partie la plus intérieure de la Terre sont à l'œuvre. Si vous voulez connaître les forces de la partie la plus intérieure de la Terre dans leur révélation, alors étudiez tout ce qui se passe chez l'enfant jusqu'à la septième année, car ce sont les forces de la partie la plus intérieure de la terre. C'est une méthode complètement erronée que de creuser dans la Terre pour trouver les forces de l'être intérieur de la terre. Vous n'y trouverez que les substances de la Terre. Les forces qui sont actives dans la terre se révèlent dans ce qu'ils accomplissent à l’humain jusqu'à la septième année de sa vie. Et à nouveau, de la septième à la quatorzième année de vie, les forces du cercle aérien, c'est-à-dire aussi encore celles qui appartiennent à la Terre, les forces de l'atmosphère, sont à l'œuvre chez l'humain. Mais elles sont de préférence actives dans tout ce qui se développe chez l'humain entre la septième et la quatorzième année de vie. Alors est la période la plus importante de la quatorzième à la vingt et unième année. Là, j’aimerais dire, le subsensible passe dans le suprasensible. Il se forme une sorte d'équilibre entre le subsensible et le suprasensible. Là, les forces de l'ensemble du système solaire, le système solaire appartenant à la Terre, ont un effet organisateur sur l'humain.

13

Die Frage entsteht: In welcher Verteilung sind sie in uns wirksam? Da ist wiederum ein beträchtlicher Unterschied zwischen dem er­sten Lebensabschnitt, der ersten Lebensepoche, der zweiten und der dritten, bis zum siebenten Jahre, bis zum vierzehnten Jahre, bis zum einundzwanzigsten Jahre. Dasjenige, was in uns willensartig wirkt bis zum siebenten Lebensjahre, das wirkt ganz aus dem In­neren des Planeten heraus. Es ist sehr interessant, geisteswissen­schaftlich zu verfolgen, wie in alledem, was in dem Kinde bis zum siebenten Jahre wirksam ist, kraften die Kräfte des Innersten der Erde. Wollen Sie die Kräfte des Erdeninneren in ihrer Offenbarung kennenlernen, dann studieren Sie alles dasjenige, was im Kinde vor­geht bis zum siebenten Jahre, denn das sind diese Kräfte des Erden-inneren. Es ist ganz und gar eine falsche Methode, hineinzugraben in die Erde, um die Kräfte des Erdeninneren zu finden. Da finden Sie nur die Erdensubstanzen. Die Kräfte, welche in der Erde wirksam sind, die offenbaren sich in dem, was sie vollbringen an dem Men­schen bis zu seinem siebenten Lebensjahre hin. Und wiederum vom siebenten bis zum vierzehnten Lebensjahre wirken im Menschen die Kräfte des Luftkreises, also auch noch dasjenige, was zur Erde ge­hört, die Kräfte der Atmosphäre. Aber die sind vorzugsweise wirk­sam in alldem, was sich im Menschen ausbildet zwischen dem sie­benten und dem vierzehnten Lebensjahr. Dann ist der wichtigste Abschnitt vom vierzehnten bis zum einundzwanzigsten Jahr. Da geht, ich möchte sagen, das Untersinnliche in das Übersinnliche über. Da bildet sich eine Art Ausgleich zwischen dem Unter- und dem Übersinnlichen. Da wirken die Kräfte des ganzen Sonnen­systems, des zur Erde gehörigen Sonnensystems organisierend auf den Menschen.

Donc l'intérieur de la terre à la première époque de la vie ; le cercle d'air à la deuxième époque de la vie, ce dans quoi la terre elle-même est enveloppée. Ce qui de forces flue vers en bas de l'espace des mondes, aussi loin que cet espace des mondes est rempli de notre propre système planétaire : jusqu'à la vingt-et-unième année. Ce n'est qu'à l'âge de vingt et un ans qu'un humain se détache, dans une certaine mesure, des influences de ce qui est apporté de l'extérieur par la planète et par le système planétaire qui appartient à cela.

14

Also Erdeninneres in der ersten Lebensepoche; Luftkreis in der zweiten Lebensepoche, dasjenige, worinnen die Erde selber einge­hüllt ist. Was an Kräften herunterströmt aus dem Weltenraume, in­soweit dieser Weltenraum erfüllt ist von unserem eigentlichen eige­nen Planetensystem: bis zum einundzwanzigsten Jahre. Erst mit dem einundzwanzigsten Jahre reißt sich gewissermaßen der Mensch los von den Einflüssen desjenigen, was von außen durch den Planeten und durch das dazugehörige Planetensystem in ihm bewirkt wird.

Vous voyez, dans tout ce que je vous ai dit maintenant, que cela a un effet sur les humains, dans tout ce qu'il y a aussi d'efficacité physique. Ce sont des processus physiques qui sont causés par des forces provenant de l'intérieur de la planète jusqu'à la septième année. Ce sont des processus physiques qui sont formés par la circulation de l'air en relation avec la respiration entre la septième et la quatorzième année, et ainsi de suite. Ce sont des processus physiques, ce sont des transformations des organes corporels qui se produisent ; tout est lié au devenir grand, à la croissance de l'humain. Ainsi, l’humain grandit vers dehors à partir de ce que la Terre façonne en lui, et cela s’arrête avec la vingt-et-unième année.

15

Sehen Sie, in alldem, was ich Ihnen jetzt gesagt habe, daß es auf den Menschen wirkt, in alldem ist durchaus auch körperliche Wirk­samkeit. Es sind körperliche Vorgänge, die durch Kräfte vom Inne­ren des Planeten bis zum siebenten Jahre bewirkt werden. Es sind körperliche Vorgänge, die von dem Luftkreislaufe im Zusammen­hange mit der Atmung zwischen dem siebenten und vierzehnten Jahre gebildet werden und so weiter. Es sind durchaus körperliche Vor­gänge, es sind Umgestaltungen der leiblichen Organe, die da bewirkt werden; mit dem Größerwerden, mit dem Wachstum des Menschen hängt alles zusammen. Der Mensch wächst also heraus aus dem, was die Erde an ihm gestaltet; das hört mit dem einundzwanzigsten Jahre auf.

Mais alors quoi ? Qu'en est-il après la vingt et unième année de vie ? Jusqu'à la vingt-et-unième année, nous nous sommes nourris de la Terre et de son système planétaire de la manière décrite ci-dessus. Nous nous sommes nourris de ce que la terre a organisé en nous. Maintenant que nous avons vingt et un ans, nous devons nous nourrir de nous-mêmes. Nous devons progressivement faire remonter dans notre organisme ce que nous avons fait descendre des forces de la planète et du système planétaire.

16

Was ist aber dann? Was ist nach dem einundzwanzigsten Lebens­jahre ? Bis zum einundzwanzigsten Jàhre haben wir in der geschil­derten Weise gezehrt von der Erde und ihrem Planetensystem. Was da die Erde in uns hineinorganisiert hat, von dem haben wir ge­zehrt. Nunmehr, wenn wir einundzwanzig Jahre alt geworden sind, müssen wir von uns selber zehren. Da müssen wir nach und nach das wiederum heraufholen, was wir aus den Kräften des Planeten und des Planetensystems in unseren Organismus hinuntergeführt haben.

Que cela se soit toujours produit dans le passé est dû aux forces du sang humain. Comme vous le savez bien, l'humain n'a pas appris à tirer de lui-même les forces de la planète après sa vingt-et-unième année. Mais il l'a quand même fait. Il l'a fait comme un processus inconscient. Cela reposait dans son sang. Cela lui fut enorganisé afin qu'il le fasse ainsi. Notre revirement significatif dans le temps présent, qui est naturellement un long espace de siècles, repose dans ce que le sang de l'humain perd la force de faire ressortir ce qu’on a mis dans l'organisme de cette façon jusqu'à la vingt-et-unième année.

17

Daß dies früher immer so geschehen ist, dazu waren die Kräfte des menschlichen Blutes tätig. Der Mensch hat es, wie Sie ja wohl wissen, nicht gelernt, nach seinem einundzwanzigsten Jahre die Kräfte des Planeten aus sich herauszuholen. Aber er hat es doch getan. Er hat es als unbewußten Vorgang getrieben. Das lag in seinem Blute. Es wurde ihm einorganisiert, daß er das so gemacht hat. Unser be­deutsamer Umschwung in der Gegenwart, wobei die Gegenwart natürlich ein langer Zeitraum von Jahrhunderten ist, liegt darin, daß das Blut der Menschen die Kraft verliert, das herauszuholen, was man bis zum einundzwanzigsten Jahre in den Organismus auf diese Weise hineingefügt hat.

C'est la base de la chose importante qui se passe à l'époque actuelle de l'humanité, à savoir que le sang s'affaiblit dans ses forces. Ces choses ne peuvent pas être déterminées à partir de l'anatomie externe, de la physiologie externe ; il faudrait examiner des corps du 10e, 9e siècle, alors ils arriveraient à la conclusion que le sang était différent. On n'aurait même pas les réactifs chimiques pour y parvenir. Mais spirituellement-scientifiquement, on peut savoir avec sûreté : le sang des humains est devenu plus faible. Et le grand revirement dans l'affaiblissement du sang de l'humain a eu lieu au milieu du 15e siècle.

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Darauf beruht das Wichtige, was vorgeht in der gegenwärtigen Zeit der Menschheit, daß das Blut in seinen Kräften nachläßt. Diese Dinge können nicht konstatiert werden von der äußeren Anatomie, von der äußeren Physiologie; die müßten ja Körper untersuchen aus dem 10., 9. Jahrhundert, dann würden sie darauf kommen, daß da das Blut anders war. Man würde noch nicht einmal die chemischen Reagenzien haben, um darauf zu kommen. Aber geisteswissenschaft­lich kann man mit Sicherheit wissen: Das Blut der Menschen ist schwächer geworden. Und der große Umschwung zu dem Schwächer-werden des Blutes des Menschen lag in der Mitte des 15. Jahrhunderts.

Quelle en est la conséquence ? La conséquence est que ce que nous ne sommes plus capables de faire inconsciemment par notre sang, nous devons maintenant le faire par notre conscience. Nous devons nous éduquer afin de pouvoir accomplir consciemment ce qui était auparavant fait inconsciemment, simplement par le sang des humains. Parce que la force du sang s'est perdue et se perd de plus en plus. Et que se passerait-il finalement, si nous ne trouvions pas un moyen d'information, à une époque où les humains perdraient complètement leur jeunesse, où ils ne pourraient pas faire fructifier les forces de leur jeunesse pour eux-mêmes, si ce que le sang faisait inconsciemment ne pouvait pas être fait consciemment ?

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Was ist die Folge? Die Folge ist, daß wir das, was wir nicht mehr imstande sind, unbewußt durch unser Blut zu bewirken, nunmehr durch unser Bewußtsein bewirken müssen. Wir müssen uns zu etwas erziehen, so daß wir es bewußt vollbringen können, was früher unbewußt einfach durch das Blut der Menschen bewirkt worden ist. Denn die Kraft des Blutes ist verlorengegangen und geht immer mehr verloren. Und was würde endlich, wenn wir kein Auskunfts­mittel fänden, in einem Zeitalter eintreten, in welchem die Menschen völlig verlieren würden ihre Jugend, in welcher sie nicht fruchtbar machen könnten für sich die Kräfte ihrer Jugend, wenn nicht das­jenige, was früher das Blut getan hat unbewußt, vollbracht werden könnte bewußt?

Naturellement, il ne faut pas prendre ces choses purement théoriquement. Si on les prend théoriquement, elles aimeraient être des vérités intéressantes. Mais il ne suffit pas de faire des théories. Ces choses doivent être prises concrètement aujourd'hui, car elles sont liées avec la pratique de l’évolution de l'humanité. En pratique, elles doivent être prises ainsi que nous devenions conscients : l'ensemble du système d'éducation de l’humain doit devenir différent. Nous devons amener l'humain à ce qu’il développe une force, consciente, forte pour revive ce qu'il absorbe dans sa jeunesse, comme par un souvenir élémentaire, à un âge plus avancé.

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Diese Dinge darf man natürlich nicht bloß theoretisch nehmen. Nimmt man sie theoretisch, so mögen sie interessante Wahrheiten sein. Aber sie bloß theoretisch zu nehmen, genügt nicht. Diese Dinge müssen heute praktisch genommen werden, denn sie hängen mit der Praxis der Entwickelung der Menschheit zusammen. Prak­tisch müssen sie so genommen werden, daß wir uns bewußt wer­den: Das ganze Erziehungssystem des Menschen muß ein anderes werden. Wir müssen den Menschen dahin bringen, daß er eine starke, bewußte Kraft entwickelt, dasjenige, was er in der Jugend in sich aufnimmt, im späteren Alter wie durch eine elementare Erinnerung wiederzuerleben.

Pour l'instant, les humains partout dans le monde agissent encore contre cette exigence. Les humains sont fiers, par exemple, du fait que dans les écoles élémentaires, on enseigne "l'instruction visuelle", comme ils disent, aux enfants, et ils attachent une grande importance à ne pas révéler à l'enfant dans la salle de classe des choses qui, comme on dit, dépassent la capacité de l'enfant, mais l'enseignant, l'éducateur, doit descendre autant que possible à la capacité de l'enfant. Oui, on met en place des machines à calculer, sur lesquelles on enseigne tous les types de calcul possibles en comptant des billes. Rien ne doit dépasser la capacité de l'enfant. Cette instruction visuelle devient une horrible trivialité et banalité. Après tout, elle doit conduire à une situation où l'on n'enseigne à l'enfant que des termes banals, si l'on veut descendre jusqu'à sa propre capacité de compréhension. La personne qui s'efforce d'y parvenir ne prête aucune attention à une expérience importante, quoique, je dirais, intime de la vie humaine.

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Vorläufig handeln die Menschen noch überall gegen diese Anforderung. Die Menschen sind zum Beispiel stolz darauf, in den Volks­schulen «Anschauungsunterricht», wie sie sagen, zu treiben, recht anschaulich alles den Kindern beizubringen, und sie legen einen großen Wert darauf, nur ja nicht dem Kinde solche Dinge im Unter­richte zu offenbaren, die, wie man sagt, über das Fassungsvermögen des Kindes hinausgehen, sondern es soll der Lehrer, der Erzieher möglichst weit heruntersteigen zu dem Fassungsvermögen des Kindes. Ja, man stellt Rechenmaschinen auf, an denen man durch gezählte Kugeln alle möglichen Rechnungsarten anschaulich lehrt. Nichts soll über das Fassungsvermögen des Kindes hinausgehen. Dieser An­schauungsunterricht wird zu einer schauderhaften Trivialität und Banalität. Er muß ja schließlich dahin führen, daß man dem Kinde nur banale Begriffe beibringt, wenn man durchaus heruntersteigen soll zu der Auffassungsgabe des Kindes selber. Derjenige, der das an­strebt, der beachtet ganz und gar nicht eine wichtige, obwohl, ich möchte sagen, intime Erfahrung des menschlichen Lebens.

Imaginons que l'on apprenne à un enfant à absorber quelque chose, non pas parce que c'est déjà complètement à sa portée, mais parce que la chaleur inspirante de l'enseignant lui est transmise et que l'enfant l'absorbe, parce que l'enseignant, par son enthousiasme dans l'enseignement, le transmet à l'enfant. L'enfant l'absorbe, précisément parce qu'il vit dans la chaleur qui vient de l'enseignant. Il absorbe quelque chose qui lui échappe, simplement à cause de l'enthousiasme que lui transmet le professeur ; alors l'enfant ne comprend pas encore ce qu'il a absorbé, comme on dit dans la vie banale. Mais ce qu'il a absorbé est dans l'âme tranquille de l'enfant. Ce que l'enfant peut avoir absorbé à sa dixième année, l'adulte s'en souvient à sa trentième année. Il le revit. Maintenant qu'il a atteint la maturité, il comprend ce qu'il peut tirer du fond de son âme tranquille, ce qu'il a seulement pris alors par enthousiasme, mais ce qu'il peut maintenant tirer de l'esprit mature. Vous voyez, ce sont les moments les plus féconds de la vie, quand on ne se contente pas de saisir ce qui nous vient de l'extérieur, mais ce que l'on a absorbé auparavant avec une compréhension insuffisante, sans grande envergure, ce que l'on vit à nouveau, en le remettant sur le tapis et ce n'est qu'alors que cela peut être absorbé avec une compréhension plus profonde. Plus on peut faire en sorte que l'enfant n'absorbe pas banalement ce qu'il comprend - car cela disparaît avec l'enfance, et un âge plus avancé ne peut développer ni joie ni enthousiasme - plus on fait pour le développement ultérieur de l'humain ; car ce qui est absorbé par la chaleur de l'enseignant est ce qui, en étant revécu, donne des forces vitales.

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Denken wir uns einmal, ein Kind wird so unterrichtet, daß es et­was aufnimmt, nicht weil das schon vollständig seinem Fassungs­vermögen entspricht, sondern weil die begeisternde Wärme des Lehrers auf das Kind übergeht und das Kind das aufnimmt, weil der Lehrer durch seine Begeisterungsfähigkeit im Unterrichten dem Kind das übermittelt. Das Kind nimmt das auf, eben deshalb, weil es lebt in der Wärme, die vom Lehrer ausgeht. Es nimmt etwas auf, was über sein Verständnis hinausgeht, bloß aus der sich über­tragenden Begeisterungsfähigkeit des Lehrers; dann versteht das Kind, was es aufgenommen hat, noch nicht, wie man im trivialen Leben sagt. Aber was es aufgenommen hat, sitzt im Gemüte des Kindes. An das, was das Kind vielleicht aufgenommen hat in seinem zehnten Jahre, erinnert sich der Erwachsene im dreißigsten Lebens­jahre. Er erlebt das wieder. Jetzt ist er reif geworden, versteht das, was er herausholen kann aus den Tiefen seines Gemütes, was er dazu­mal nur aus der Begeisterung aufgenommen hat, was er aber jetzt aus dem reifen Geiste herausholen kann. Sehen Sie, das sind die frucht­barsten Momente des Lebens, in denen man nicht bloß das auffaßt, was von außen an einen herandringt, sondern das, was man früher mit nicht hinreichendem, mit geringem Verständnis aufgenommen hat, was man wieder erlebt, indem man es heraufholt und mit ver­tieftem Verständnisse dann erst aufnehmen kann. Je mehr man sorgen kann im Unterrichte dafür, daß das Kind nicht bloß banal aufnimmt dasjenige, was es versteht — denn das verschwindet mit dem kind­lichen Alter, daran kann ein späteres Lebensalter weder Freude noch Begeisterung entwickeln —, desto mehr tut man für die spätere Ent­wickelung des Menschen; denn dasjenige, was aufgenommen wird bloß aus der Wärme des Unterrichtenden heraus, das ist dasjenige, was, wiedererlebt, Lebenskräfte gibt.

C'est une chose dont il faut tenir compte tout particulièrement dans l'enseignement actuel. Dans le passé, il n'était pas nécessaire d’y regarder, parce que l’œuvrer vers en haut reposait dans le sang ; maintenant, cela doit être amené à la conscience. Ce n’est pas égal si l'on voit de telles choses comme celles qui sont justement fécondes aujourd’hui grâce à la science de l’esprit. Si on l’envisage de la manière correcte, alors on trouve à un moment donné de la vie pratique, la possibilité d'utiliser ces choses pour le salut de l'humanité. On trouve donc la possibilité d'utiliser le fait que notre sang est devenu faible, si l'on voit bien, de telle manière que l'on attache d'autant plus de valeur à la faculté d'enthousiasme du professeur.

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Auf das sollte beim heutigen Unterrichten besonders gesehen wer­den. Früher brauchte man nicht besonders darauf sehen, denn früher lag das Heraufwirken im Blut; jetzt muß es zum Bewußtsein ge­bracht werden. Es ist nicht einerlei, ob man solche Dinge einsieht wie diejenigen, die heute durch Geisteswissenschaft eben fruchtbar werden. Wenn man sie in der richtigen Weise einsieht, so findet man an irgendeiner Stelle des praktischen Lebens die Möglichkeit, diese Dinge zum Heile der Menschheit zu verwerten. Man findet also die Möglichkeit, die Tatsache, daß unser Blut schwach geworden ist, wenn man sie richtig durchschaut, so zu verwerten, daß man um so mehr Wert legt auf die Begeisterungsfähigkeit des Lehrers.

Mais à notre époque, on n'a guère conscience que c'est de cela qu'il s'agit. Parce qu'à notre époque, la pédagogie des normes, une pédagogie qui travaille dans de nombreuses normes, joue encore un grand rôle. On apprend la pédagogie, on apprend comment enseigner à un enfant, comment procéder dans l'enseignement. Par rapport à notre conscience actuelle de l'humanité, cela devrait en fait nous sembler être comme si nous apprenions : l'être humain est constitué d'hydrates de carbone, de protéines, etc. - c'est ce dont nous sommes constitués, et comme ci, comme ça ils se transforment dans le corps, et tant que nous n'avons pas compris cela, nous ne pouvons pas manger, car ce n'est que lorsque nous comprenons cela que nous mangeons au sens de la physiologie. - Je vous ai raconté un jour - et vous le savez peut-être par expérience – qu’on peut maintenant déjà avoir l'expérience : on visite l'un ou l'autre, et voici qu'il a une balance à côté de son assiette et qu'il pose avec précaution un morceau de viande sur la balance et pèse le poids du morceau de viande, car il n'a le droit de manger qu'un morceau de viande d'un poids bien précis. Là déjà, la physiologie détermine l'appétit. Mais Dieu merci, tous les gens ne cultivent pas encore cela. Il est important de réaliser que la physiologie n'appartient pas à l'alimentation, mais que c'est quelque chose qui a un but autre que celui de manger, que l'on peut aussi manger sans avoir étudié la physiologie, sans connaître la physiologie du processus d'alimentation. Mais on ne présuppose pas qu'il faille aussi enseigner, qu'il faille enseigner de façon vivante, sans avoir absorbé la pédagogie standard. Pour celui qui enseigne aujourd'hui dans le sens le plus favorable, cette pédagogie-norme est tout autant que l'esthétique des couleurs l'est pour le peintre. Il a peut-être étudié l'esthétique des couleurs, mais il ne sait pas peindre. On peut peindre en faisant des choses bien différentes qu'en étudiant l'esthétique des couleurs. L'enseignement peut se faire par des moyens très différents de l'étude de la pédagogie. Aujourd'hui, il ne s'agit pas d'apporter une quelconque pédagogie standard, qui détermine dogmatiquement telle ou telle manière d'enseigner, de manière séminariste à ceux qui doivent enseigner, mais d'apporter à ceux qui enseignent ce qui fait d'un individu un éducateur et un professeur, à l'instar de ce qui fait d'un individu un peintre ou un botaniste. Cela signifie que le pédagogue doit naître de l'être humain, et non que la pédagogie doit être apprise.

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Aber man hat wenig Bewußtsein in unserer Zeit, daß es sich um so etwas handelt. Denn in unserer Zeit spielt noch immer eine große Rolle die Norm-Pädagogik, die Pädagogik, die in zahlreichen Nor­men arbeitet. Man lernt Pädagogik, man lernt, wie man ein Kind unterrichtet, wie man verfährt beim Unterrichten. Gegenüber unse­rem heutigen Menschheitsbewußtsein sollte uns das eigentlich so vor­kommen, wie wenn wir lernen würden: Der Mensch besteht aus Kohlehydraten, Eiweißstoffen und so weiter — aus dem bestehen wir, und so und so verwandeln sie sich im Leibe, und bevor wir das nicht durchschaut haben, können wir nicht essen; denn erst wenn wir das verstehen, essen wir im Sinne der Physiologie. — Ich habe Ihnen einmal erzählt -- und Sie wissen es ja vielleicht aus Ihrer eigenen Erfahrung -, daß man jetzt schon das Erlebnis haben kann: Man besucht den oder jenen, und siehe da, er hat eine Waage stehen neben seinem Teller und legt auf die Waage sorgfältig ein Stück Fleisch und wiegt ab, wie schwer das Stück Fleisch ist, denn nur ein Stück Fleisch von einem ganz bestimmten Gewichte darf er sich zuführen. Da bestimmt schon die Physiologie den Appetit. Aber das pflegen Gott sei Dank noch nicht alle Menschen. Es ist wich­tig, daß man einsehe, daß die Physiologie nicht zum Essen gehört, sondern daß sie etwas ist, was ein Ziel neben dem Essen hat, daß man auch essen kann, ohne Physiologie studiert zu haben, ohne die Physio­logie des Ernährungsvorganges zu kennen. Aber man setzt nicht vor­aus, daß man auch unterrichten sollte, lebendig unterrichten sollte, ohne die Norm-Pädagogik in sich aufgenommen zu haben. Für den heute im günstigsten Sinne Unterrichtenden ist diese Norm-Päd­agogik genau so, wie für den Maler die Ästhetik der Farben ist. Er kann gut Ästhetik der Farben studiert haben, malen kann er deshalb nicht. Malen kann man durch ganz andere Dinge als dadurch, daß man die Ästhetik der Farben studiert. Unterrichten kann man durch ganz andere Dinge, als dadurch, daß man Pädagogik studiert. Nicht darum handelt es sich heute, daß man irgendeine Norm-Pädagogik, welche dogmatisch feststellt diese oder jene Dinge, wie man unterrich­tet, seminaristisch an diejenigen heranbringt, die unterrichten sollen, sondern daß man dasjenige heranbringt an diejenigen, die unterrich­ten, was ähnlich zum Erzieher und Unterrichter macht, wie man Maler oder Botaniker wird. Das heißt: Es muß der Pädagoge aus dem Men­schen geboren werden, nicht, es muß die Pädagogik erlernt werden.

Que la pédagogie soit un véritable art est une chose qui doit être comprise précisément en raison de cette transformation de la nature humaine. À l'ère de la transition, on ne savait pas vraiment quoi faire de l'éducation. Ainsi, toutes sortes de pédagogies abstraites ont été inventées. Mais il s'agit maintenant de donner une véritable connaissance de la nature humaine, de préférence à ceux qui enseignent. Car voyez-vous, si vous avez une réelle connaissance de la nature humaine et que vous l'appliquez à vos enfants, alors vous avez la particularité suivante : supposez que vous soyez enseignant ; vous avez vos enfants à l'école. Si l'on suit la pédagogie de la norme, de la pédagogie qui fonctionne selon les lois, alors on sait comment enseigner, parce qu'on a appris cette norme. Aujourd'hui, vous enseignez selon ces normes, hier vous avez enseigné selon ces normes, et demain et après-demain vous enseignerez selon ces normes. Si vous êtes un artiste en tant qu'éducateur, alors vous ne vous en sortez pas si bien ; alors vous ne pouvez pas enseigner selon les mêmes normes hier et aujourd'hui et demain et après-demain, mais vous devez apprendre à chaque fois de l'enfant lui-même comment l'enseigner ; alors il doit découler de la nature de l'humain ce qu'il doit faire, et il est préférable pour l'enseignant qu'il puisse enseigner de cette manière parce que l'enfant lui commande d'enseigner de telle manière et telle autre, et qu'il oublie ensuite à plusieurs reprises ce qu'est réellement la pédagogie, s'il n'a aucune idée des règles pédagogiques. Car dès que l'enfant se retrouve devant lui, il est à nouveau complètement électrisé par l’humain en devenir et sait ce qu’il a à faire avec lui.

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Daß die Pädagogik eine wirkliche Kunst sein müsse, das ist etwas, was eingesehen werden muß gerade aus dieser Umwandlung der Menschennatur heraus. Im Übergangszeitalter, da wußte man nicht recht, was man eigentlich tun soll mit dem Erziehen. Daher erfand man alle möglichen abstrakten Pädagogiken. Jetzt aber handelt es sich darum, daß man vorzugsweise demjenigen, der da lehrt, übermittle eine wirkliche Menschenerkenntnis. Denn sehen Sie, wenn man eine wirkliche Menschenerkenntnis hat und wendet sie beim Kinde an, dann besteht folgendes Eigentümliche : Nehmen Sie an, man ist ein Unterrichtender; man hat seine Kinder in der Schule. Wenn man ein Anhänger der Norm-Pädagogik ist, der Pädagogik, die nach Gesetzen arbeitet, dann weiß man, wie man unterrichten soll, denn man hat ja diese Norm gelernt. Man unterrichtet heute nach diesen Normen, hat gestern nach diesen Normen unterrichtet, und man wird morgen und übermorgen nach diesen Normen unterrichten. Wenn man als Pädagoge Künstler ist, dann hat man es gar nicht so gut; dann kann man nicht gestern und heute und morgen und über­morgen nach den gleichen Normen unterrichten, sondern dann muß man jedesmal neu lernen von dem Kinde selbst, wie man es zu unter­richten hat; dann muß jedesmal aus der Natur des Menschen heraus folgen, was man zu tun hat, und es ist am allerbesten für den Päd­agogen, wenn er so unterrichten kann, weil das Kind ihm gebietet, so und so zu unterrichten, und wenn er dann immer wieder vergißt, was eigentlich Pädagogik ist, wenn er keine Ahnung hat von pädago­gischen Regeln. Denn in dem Augenblick, wo das Kind wiederum vor ihm steht, ist er wiederum ganz elektrisiert von dem werdenden Menschen und weiß, was er mit ihm zu tun hat.

Vous devez faire attention à la façon et la manière dont ces choses doivent être dites aujourd'hui, comment doit être parlé sur ces choses aujourd'hui. On ne peut pas parler sur ces choses aujourd'hui ainsi que les humains se calment dans toutes sortes de principes, mais on peut seulement parler ainsi qu’on indique sur quelque chose qui vit, qui ne peut pas être ramené à des principes abstraits, mais qui vit, qui suscite la vie par la vie. C'est de cela qu’il s’agit. C'est pourquoi la science de l’esprit est nécessaire aujourd'hui pour la vie immédiate, parce que la science de l’esprit n'est pas purement pour la tête, mais elle est là pour l’humain entier, et libère des pulsions de volonté de l’humain. Mais cela doit être appliqué à de nombreux domaines de la vie, de sorte qu'en fin de compte, toute l'activité humaine devienne telle que des impulsions de volonté soient transposées dans la vie de l'humain.

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Sie müssen achten auf diese Art und Weise, wie so etwas heute gesagt werden muß, wie über diese Dinge heute gesprochen wer­den muß. Man kann heute über diese Dinge nicht so sprechen, daß die Menschen sich beruhigen können in allerlei Prinzipien, sondern man kann nur so sprechen, daß man auf etwas hinweist, das lebt, das sich nicht in abstrakte Prinzipien bringen läßt, sondern das lebt, das durch Leben Leben erregt. Das ist es, worauf es ankommt. Daher ist heute für das unmittelbare Leben Geisteswissenschaft vonnöten, weil Geisteswissenschaft etwas ist, was nicht bloß für den Kopf ist, sondern was da ist für den ganzen Menschen und Willensimpulse aus dem Menschen loslöst. Das muß aber in viele Lebensgebiete hinein, auf daß zuletzt alle menschliche Betätigung so werde, daß Willensimpulse in das Leben des Menschen hineinversetzt werden.

Je vous ai expliqué pour un certain domaine de la vie, pour l'éduquer, comment nous pouvons rendre fructueuse pour la vie future l'éducation que nous exerçons chez des humains jusqu'à l'âge de vingt et un ans. Mais on n'éduque pas les humains seulement jusqu'à la vingt-et-unième année ; l'éducation se poursuit tout au long de la vie. Mais c'est seulement sain quand les humains s'éduquent les uns les autres.

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Ich habe Ihnen dies ausgeführt für ein gewisses Gebiet des Lebens, für das Erziehen, wie wir das Erziehen, das wir üben bei dem Men­schen bis zum einundzwanzigsten Jahre, auch für das spätere Leben fruchtbar machen können. Nun erzieht man aber die Menschen nicht bloß bis zum einundzwanzigsten Jahr; das Erziehen geht durch das ganze Leben weiter. Aber es ist nur gesund, wenn die Menschen sich aneinander erziehen.

Cela aussi le sang l’a donné dans des temps plus anciens, à des époques historiques antérieures. Les humains faisaient cela inconsciemment, que lorsqu'ils étaient en contact les uns avec les autres dans la vie sociale, ils s'éduquaient les uns les autres, l'un plus par l'autre, l'autre moins par l'autre ; tout cela était médiatisé/médié par le sang. Mais le sang est devenu faible, le sang a perdu ses forces. Cela aussi doit être remplacé par plus de conscience. Les humains doivent en arriver à un point où ils ont relativement plus de choses des autres pour eux qu'ils n'en ont d'eux-mêmes. Autrefois, il suffisait, j’aimerais dire, de s'abandonner à la vie. Le sang a tout fait. Désormais, il s'agit maintenant de ce que les humains passent vraiment à développer un sens pour l'essence de l'autre. Cela est stimulé de soi-même qu’on amène ses pensées dans la direction qui est stimulée par la science de l’esprit. Par la science de l’esprit, des pensées sont stimulées qui sont différentes de celles qui sont stimulées sans la science de l’esprit.

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Auch das hat in früheren Zeiten, in früheren geschichtlichen Epochen das Blut gegeben. Die Menschen taten das unbewußt, daß sie, wenn sie im sozialen Leben miteinander in Beziehung traten, sich gegenseitig aneinander erzogen, der eine mehr durch den andern, der andere weniger durch den anderen; das vermittelte alles das Blut. Aber das Blut ist schwach geworden, das Blut hat seine Kräfte ver­loren. Auch das muß durch mehr Bewußtsein ersetzt werden. Die Menschen müssen dahin kommen, von den anderen für sich selbst noch verhältnismäßig mehr zu haben, als sie durch sich selbst haben. In früheren Zeiten hat es genügt, sich, ich möchte sagen, dem Leben zu überlassen. Das Blut hat alles gemacht. Nunmehr handelt es sich darum, daß die Menschen wirklich dazu übergehen, Sinn für das Wesen des anderen Menschen zu entwickeln. Das wird von selbst angeregt dadurch, daß man seine Gedanken in die Richtung bringt, die durch die Geisteswissenschaft angeregt wird. Durch die Geistes­wissenschaft werden Gedanken angeregt, die anders sind als die Ge­danken, die ohne die Geisteswissenschaft angeregt werden.

Vous n'en douterez pas, car cela montre donc déjà la façon dont la science de l’esprit est reçue par ceux qui ne veulent rien savoir de leurs pensées, que les pensées de la science de l’esprit sont d’autres que celles qui vous approchent sans science de l’esprit. On doit développer une tout autre façon de penser. Cette façon de penser, que l'on développe en ce qu’on s'habitue à s’occuper aussi avec le suprasensible, cette façon de penser, elle est en même temps celle qui œuvre en retour sur notre organisme. Et quand je vous ai dit aujourd'hui que la mémoire, la force de (se) souvenir, est la même que la force de transformer les aliments en substances dont l'humain a besoin dans son organisme, alors vous ne le ressentirez plus comme quelque chose de frappant, même si d'autres forces peuvent être transformés en l'humain, quand donc la force à travers laquelle nous envisageons le suprasensible nous conduit connaître l'humain plus exactement que nous ne le connaissons sans une saine inclination vers la connaissance suprasensible.

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Sie werden das nicht bezweifeln, denn es zeigt ja schon die Art und Weise, wie Geisteswissenschaft aufgenommen wird von denjenigen, die von ihren Gedanken nichts wissen wollen, daß die Gedanken der Geisteswissenschaft andere sind als diejenigen, die ohne Geisteswis­senschaft an einen herankommen. Man muß eine ganz andere Art des Denkens entwickeln. Diese Denkungsart, die man da entwickelt, in­dem man sich gewöhnt, auch mit Übersinnlichem sich zu beschäfti­gen, diese Denkungsart, die ist zugleich diejenige, welche zurück­wirkt auf unseren Organismus. Und wenn ich Ihnen heute gesagt habe: das Gedächtnis, die Erinnerungskraft ist dasselbe wie die Um­wandlungskraft der Nahrungsmittel zu Stoffen, die der Mensch in sei­nem Organismus braucht, so werden Sie es auch nicht mehr als etwas Frappierendes empfinden, wenn auch andere Kräfte umgewandelt werden können im Menschen, wenn also die Kraft, durch die wir das Übersinnliche einsehen, uns dazu führt, den Menschen genauer zu erkennen, als wir ihn erkennen ohne gesunde Hinneigung zu einer übersinnlichen Erkenntnis.

Vous étudiez ce qui est écrit dans ma " Science secrète en esquisse ". Là vous devez développer certains concepts, dont la plupart des humains disent encore aujourd'hui : "C'est de la pure folie. - Il y a quelques jours à peine, j'ai reçu à nouveau transmise une lettre dans laquelle quelqu'un entreprend la "science secrète" et dit de presque chaque chapitre qu'il s'agit d'une pure folie. On peut le comprendre que les gens disent que ce serait de la pure folie. Pourquoi ? C’est tout à fait naturel que les gens disent cela souvent aujourd'hui. Mais ces humains qui ne s’accoutument pas à accueillir de tels concepts, qui nous conduisent de la manière à Saturne, au Soleil, à la Lune, à Jupiter, à Vénus, à Vulcain, etc. ; qui donc ne s’occupent pas de développer des idées en un monde qui ne peut être englobé par les sens, ces humains ne s’acquièrent aussi aucune connaissance des humains, ces humains vont aux autres humains, remarquent tout au plus que l'un a un nez légèrement pointu, l'autre un nez légèrement émoussé, que l'un a les yeux bleus, l'autre les yeux bruns ; mais ils ne remarquent rien de ce qui organise le corps à l'intérieur de l’humain, se révélant comme âme. La même force qui nous rend capables d'avoir de l’intérêt, je ne dis pas maintenant, à avoir des forces occultes suprasensibles, mais qui nous rend capables d'avoir de l’intérêt pour de la connaissance suprasensible, c'est celle-ci qui nous délivre de la connaissance de l'humain ainsi que nous en avons besoin aujourd'hui.

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Sie studieren dasjenige, was in meiner «Geheimwissenschaft im Umriß» steht. Da müssen Sie gewisse Begriffe entwickeln, von denen die meisten Menschen heute noch sagen: Das ist die reine Narrheit. — Ich habe erst vor ein paar Tagen wiederum einen Brief übermittelt bekommen, worin jemand gerade die «Geheimwissenschaft» durch­nimmt und fast von jedem Kapitel sagt, es sei der reine Wahnsinn. Man kann es verstehen, daß die Leute sagen, es sei der reine Wahn­sinn. Warum? Das ist ganz natürlich, daß die Leute vielfach das heute sagen. Aber diejenigen Menschen, die sich nicht dazu bequemen, sol­che Begriffe aufzunehmen, die uns auf diese Weise zu Saturn, Sonne, Mond, Jupiter, Venus, Vulkan führen, die sich also nicht damit befas­sen, Ideen zu entwickeln in einer Welt, die nicht mit den Sinnen um­faßt werden kann, diese Menschen erwerben sich auch keine Men­schenkenntnis; diese Menschen gehen an den anderen Menschen vor­bei, merken höchstens, daß der eine eine ein wenig spitzere Nase, der andere eine ein wenig stumpfere Nase hat, daß der eine blaue Augen, der andere braune Augen hat; aber sie merken nichts von dem, was im Innern des Menschen, sich offenbarend als Seele, den Leib durch­organisiert. Dieselbe Kraft, die uns fähig macht, Interesse zu haben, ich sage nicht jetzt, übersinnliche okkulte Kräfte zu haben, sondern die uns fähig macht, Interesse zu haben für übersinnliche Erkennt­nisse, die ist es, die uns Menschenerkenntnis, so wie wir sie heute brauchen, überliefert.

Vous pouvez mettre en place les programmes sociaux les plus grandioses, vous pouvez développer les meilleures idées sociales : si les humains s'arrêtent à ne pas développer une connaissance de la nature humaine, de sorte qu'ils se font face sans se connaître intérieurement, ils ne peuvent pas créer de conditions sociales. Ils ne peuvent pas provoquer des conditions sociales sans fonder la possibilité qu'il y ait des humains sociaux. Mais des humains sociaux il n’y en a pas lorsque les humains se croisent et que chacun ne vit qu'en lui-même. Des humains sociaux il n'y a que parce que les humains se rencontrent dans la vie et que quelque chose passe d'un humain à l'autre. Ici je formule seulement la question que l'on appelle aujourd'hui la sociale. La plupart des humains aujourd'hui pensent de la question sociale ainsi qu'ils disent : on doit arranger certaines choses ainsi et ainsi, alors les humains pourront vivre socialement à l'intérieur. - Ce n'est pas ainsi. Vous pouvez faire ces institutions, les humains sociaux seront de bons humains au sens social avec ces institutions, et les humains antisociaux seront antisociaux avec chaque sorte d'institution.

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Sie können die grandiosesten sozialen Programme aufstellen, Sie können die schönsten sozialen Ideen entwickeln: Wenn die Menschen dabei stehenbleiben, keine Menschenerkenntnis zu entwickeln, so daß sie einander gegenüberstehen, ohne sich innerlich zu erkennen, kön­nen sie keine sozialen Zustände herbeirufen. Sie können nicht soziale Zustände herbeirufen, ohne zu begründen die Möglichkeit, daß es soziale Menschen gibt. Aber soziale Menschen gibt es nicht, wenn die Menschen aneinander vorbeigehen und ein jeder nur in sich lebt. Soziale Menschen gibt es nur dadurch, daß die Menschen sich im Leben begegnen, und daß etwas übergeht von dem einen Menschen zum anderen. Hier formuliert sich ja erst die Frage, die man heute die soziale nennt. Die meisten Menschen denken heute von der sozialen Frage so, daß sie sagen : Man muß gewisse Dinge so und so einrich­ten, dann werden die Menschen drinnen sozial leben können. — So ist es nicht. Sie können diese Einrichtungen machen, soziale Menschen werden mit diesen Einrichtungen gute Menschen im sozialen Sinne sein, und antisoziale Menschen werden mit jeder Art von Einrichtung antisozial sein.

Ce dont il s’agit est que nous arrivons à atteindre de telles institutions, à l’intérieur desquelles les humains développent réellement des pulsions sociales. Et l'une de ces pulsions sociales est la connaissance. Mais aussi longtemps, par exemple, que vous éduquez les humains ainsi qu'ils ne voient toujours seulement qu’il doive devenir postier ou lieutenant ou autre chose pour l'État, aussi longtemps que vous n'éduquerez pas l’humain ainsi qu’il reconnaisse l'autre humain. Car cette éducation, qui est bonne pour un fonctionnaire de poste ou un lieutenant, elle ne laisse reconnaitre dans l’autre être humain qu’un fonctionnaire de poste ou à un lieutenant. Cette éducation qui fait d'un humain un être humain laisse aussi reconnaître d’autres humains en tant qu'être humain. Mais il n'est pas possible de reconnaître l'être humain dans l'autre personne si l'on ne développe pas un sens de la connaissance suprasensible. Et la chose la plus importante dans laquelle la connaissance suprasensible doit œuvrer est tout de suite l'art de l'éducation. C'est pourquoi le plus grand mal qui a été fait au cours du développement moderne est que le mode de pensée de science de la nature matérialiste s'est également emparé de la science de l'éducation. En cette relation, on vit donc des choses très, très étranges.

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Dasjenige, worum es sich handelt, ist, daß wir dahin gelangen, solche Einrichtungen zu treffen, innerhalb welcher die Menschen wirklich soziale Triebe entwickeln. Und einer dieser sozialen Triebe ist das Erkennen. Aber solange Sie zum Beispiel den Menschen so erziehen, daß Sie immer nur darauf sehen: Er soll ein Postbeamter oder ein Leutnant werden, oder irgend etwas anderes für den Staat werden, so lange werden Sie den Menschen nicht so erziehen, daß er den anderen Menschen erkennt. Denn diese Erziehung, die zum Postbeamten oder zum Leutnant gut ist, die läßt in dem anderen Men­schen auch nur einen Postbeamten oder Leutnant erkennen. Diejenige Erziehung, die den Menschen zum Menschen macht, die läßt auch in dem anderen Menschen den Menschen erkennen. Aber es gibt keine Möglichkeit, in dem anderen Menschen den Menschen zu erkennen, wenn man nicht Sinn für übersinnliche Erkenntnis entwickelt. Und das Wichtigste, worin übersinnliche Erkenntnis wirken muß, das ist gerade die Erziehungskunst. Daher ist der größte Schaden, der ange­richtet worden ist im Laufe der neuzeitlichen Entwickelung, der, daß die naturwissenschaftlich-materialistische Denkungsweise auch die Er­ziehungswissenschaft ergriffen hat. In dieser Beziehung erlebt man ja höchst, höchst merkwürdige Dinge.

Aujourd'hui, il y a dans tous les domaines, on aimerait dire, des humains très bien intentionnés, des humains de bonne volonté aussi, qui veulent tout réformer, voire révolutionner ; mais quand on parle sur ces choses aujourd'hui aux humains, il en ressort quelque chose de très étrange. Les gens professent honnêtement une certaine attitude qui veut réformer les choses. Mais l'un d'entre eux vous demande : oui, voyez-vous, je suis tailleur maintenant, comment ma vie de tailleur va-t-elle se dérouler lorsque les circonstances auront changé ? - Un autre, disons qu'il est fonctionnaire des chemins de fer, qui dit : à quoi ressemblera ma vie de fonctionnaire des chemins de fer si les circonstances changent ? - Ce n'est donné qu'à titre d'exemple, et tout cela revient finalement à dire que les gens sont tout à fait d'accord pour que tout soit différent, mais que rien ne doit changer à la suite de ce changement, mais que tout doit rester pareil. Car c'est l'attitude qui inspire extraordinairement beaucoup d’humains aujourd'hui : tout doit rester pareil quand les choses changent. On ne devrait absolument pas ignorer que la nostalgie des humains aujourd'hui est une grandeur extraordinairement abstraite dans la vie sociétale : ils aimeraient beaucoup, les humains, mais rien n’a la permission de changer pour leur commodité.

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Es gibt heute ja auf allen Gebieten, man möchte sagen, höchst gut­meinende Menschen, gutwillige Menschen auch, die möchten alles re­formieren, sogar revolutionieren; aber wenn man mit den Menschen heute redet über diese Dinge, kommt ganz Sonderbares heraus. Die Leute bekennen sich ganz ehrlich zu einer gewissen Gesinnung, die die Dinge neu gestalten will. Allein, der eine fragt einen: Ja, sehen Sie, ich bin nun Schneider, wie wird, wenn die Verhältnisse umge­staltet werden, mein Dasein als Schneider sich gestalten? — Ein ande­rer, sagen wir er ist Eisenbahnbeamter, der sagt: Wie wird sich mein Dasein als Eisenbahnbeamter gestalten, wenn die Verhältnisse umge­staltet werden? — Das ist nur als Beispiel hingestellt, und alles das kommt zuletzt darauf hinaus, daß die Leute ganz einverstanden sind, daß alles anders werde, nur soll durch dieses Anderswerden sich nichts ändern, sondern es soll alles beim alten bleiben. Das ist näm­lich die Gesinnung, die heute außerordentlich viele Menschen beseelt: Es soll alles beim alten bleiben, wenn es anders wird. Das sollte man durchaus nicht verkennen, daß die Sehnsucht der Menschen heute eine außerordentlich abstrakte Größe im gesellschaftlichen Leben ist: Sie möchten viel, die Menschen, aber es darf ja nichts für ihre Bequem­lichkeit sich ändern.

Et c'est donc notamment là où il s'agit que les humains doivent se trouver aussi intérieurement dans des conditions vraiment nouvelles. Et pourtant, c'est tout de suite cela dont il s’agit : que les humains trouvent la possibilité d'effectuer la transition vers ce à quoi doit être pensé d'une manière totalement nouvelle, en rapport à ce en quoi on a à se changer intérieurement.

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Und so ist es namentlich da, wo es sich darum handelt, daß die Menschen sich auch innerlich in wirklich neue Verhältnisse hinein­finden sollen. Und dennoch, gerade dies ist es, worauf es ankommt: daß die Menschen die Möglichkeit finden, den Übergang zu bewir­ken zu dem, worüber ganz neu gedacht werden muß, in bezug auf das man sich innerlichst zu ändern hat.

Maintenant, de tout ce que nous avons examiné, les questions les plus diverses se posent, mais des questions qui vont certainement vers l'immédiateté de la vie. Ces questions nous devions les examiner ainsi que nous leur avons donné une certaine base plus profonde en parlant de la manière dont certaines forces, qui semblent initialement spirituelles et d’âme, s'expriment également dans le corps. Parce qu'aujourd'hui, il nous manque trop de la faculté à introduire ce que nous nous représentons spirituellement dans la vie matérielle. Mais tant que nous n'aurons pas introduit à nouveau les choses que nous nous représentons spirituellement dans la vie matérielle, nous ne pourrons pas penser à atteindre à saisir de l’œil le véritable nerf de la question sociale.

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Nun entstehen ja aus alledem, was wir betrachtet haben, die aller-verschiedensten Fragen, Fragen aber, die durchaus auf die Unmittel­barkeit des Lebens hingehen. Diese Fragen, die mußten wir so be­trachten, daß wir für sie eine gewisse tiefere Grundlage dadurch geschaffen haben, daß wir davon gesprochen haben, wie gewisse Kräfte, die zunächst geistig-seelisch ausschauen, sich auch im Leib­lichen ausdrücken. Denn es fehlt uns heute gar zu sehr die Fähigkeit, dasjenige, was wir uns geistig vorstellen, in das materielle Leben einzuführen. Ehe wir aber nicht wiederum dazu kommen, die Dinge, die wir uns geistig vorstellen, in das materielle Leben einzuführen, können wir nicht daran denken, den eigentlichen Nerv der sozialen Frage ins Auge zu fassen.

Et ainsi il s'agit alors d'aspirer à une vie de l’esprit qui développe réellement une connaissance de l’humain, mais aussi des pulsions sociales. Oui, une vie de l’esprit qui se forme à partir de rapports de vie complètement différents, cela ne suffit pas. Justement, la vie de l’esprit qui est formée à partir de l'État ou de la vie de l’économie, cela se forme des fonctionnaires de poste ou des lieutenants. Mais la vie de l’esprit dont nous avons besoin est celle qui forme des humains. Mais ce ne peut être aucune autre qu'une qui se détache de la vie de l’économie et détache de la vie de l'État. Par conséquent, ce qui s'est passé par notre "tri-articulation de l'organisme social" devait une fois se passer. Il devait être radicalement indiqué sur ce que toute forme de dépendance de la vie de l’esprit de la vie de l’économie et de la vie de l'État devait cesser et la vie de l’esprit doit être placée sur ses propres bases. Alors la vie de l’esprit pourra donner à la vie de l’économie et à la vie de l'État ce que la vie de l'État et la vie économique ne peuvent pas donner à la vie de l’esprit.

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Und so handelt es sich denn darum, ein Geistesleben anzustreben, welches wirklich eine Menschenerkenntnis, damit aber soziale Triebe entwickelt. Ja, ein Geistesleben, das herausgeformt wird aus ganz anderen Lebensverhältnissen, das genügt dazu nicht. Eben das Gei­stesleben, das vom Staat oder Wirtschaftsleben her geformt wird, das formt sich Postbeamte oder Leutnants. Das Geistesleben aber, das wir brauchen, ist dasjenige, welches Menschen formt. Das kann aber kein anderes sein als ein solches, das sich loslöst vom Wirtschafts­leben und loslöst vom staatlichen Leben. Daher mußte einmal das geschehen, was durch unsere «Dreigliederung des sozialen Orga­nismus» geschehen ist. Es mußte radikal darauf hingewiesen werden: Alle Art der Abhängigkeit des geistigen Lebens vom Wirtschafts­leben, vom staatlichen Leben müsse aufhören und das Geistesleben auf seine eigenen Grundlagen gestellt werden. Dann wird das geistige Leben dem Wirtschafts- und dem Staatsleben dasjenige geben kön­nen, was das Staatsleben und das Wirtschaftsleben dem geistigen Leben nicht geben können.

C'est l'essentiel, c'est l'important ! Un être humain à part entière apparaîtra premièrement en ce que nous travaillons à partir d'une vie de l’esprit autonome.

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Das ist das Wesentliche, das ist das Wichtige! Ein Vollmensch wird entstehen erst wieder dadurch, daß wir aus einem selbständigen Geistesleben heraus arbeiten.

Français seul


En ce milieu des trois conférences, je voudrais vous développer quelques vérités anthroposophiques en particulier. Nous verrons alors comment tout de suite ces vérités anthroposophiques interviennent fortement dans la vie quotidienne des êtres humains ; nous en parlerons demain. Aujourd'hui, je voudrais attirer votre attention sur certains aspects plus profonds de l'être humain.


Très souvent, il n’est pas demandé par quelles forces de la nature humaine, la connaissance des mondes suprasensibles est atteinte. On essaie purement de répondre à la question en ce que justement on en parle : il y a la possibilité de connaître du suprasensible à travers certaines forces de la nature humaine. Mais dans quelles relations, dans quelles relations particulières, ces forces se tiennent à la nature humaine, cela n'est pas toujours demandé. C'est pourquoi on se préoccupe si peu de rendre la connaissance des mondes suprasensibles vraiment fructueuse pour la vie ordinaire. On peut dire : tout de suite pour notre époque, les connaissances suprasensorielles deviendront de plus en plus nécessaires et indispensables aux humains. Mais alors il faut aussi les appréhender dans leur rapport à la vie quotidienne ordinaire.


Vous savez, la première faculté qui conduit une personne à l'être suprasensible est la force de l'imagination, la deuxième faculté est la force de l'inspiration et la troisième faculté est la force de l'intuition. La question se pose maintenant : est-ce que ce sont des facultés qu’on doit simplement saisir de l’œil lorsqu'on parle de connaissance de mondes suprasensibles, ou est-ce que ce son des facultés qui jouent aussi un quelque rôle dans le reste de la vie d'un humain ? - C'est ce dernier cas en fait. Nous suivons la vie humaine, comme vous pouvez le voir dans le petit écrit "L'éducation de l'enfant du point de vue de la science de l’esprit", selon trois époques : selon l'époque de la naissance au changement de dents, du changement de dents à la maturité sexuelle, de la maturité sexuelle à environ la vingt-et-unième année. Ceux qui ne regardent pas superficiellement la nature humaine arriveront à la conclusion que tout le chemin du développement humain est différent pendant les sept premières années, différent pendant les sept années suivantes, différent pendant les sept années de la jeunesse enfantine. Le fait que les dents permanentes soient poussées en avant - j'en ai souvent parlé - n'est pas seulement lié au développement de forces qui se situent, disons, dans les mâchoires ou dans les organes voisins, mais les forces qui poussent les dents dehors se situent dans l'ensemble de l'être humain physique. Il se passe quelque chose dans cet être humain physique entre la naissance et la septième année, qui se termine, en quelque sorte, à son point final, lorsque les dents permanentes sont poussées en avant de la nature humaine.

Ces forces qui agissent sur l'être physique humain, elles sont - on aimerait dire : évidemment - de nature suprasensorielle. Le sensoriel est purement le matériel dans lequel elles travaillent. Ces forces suprasensibles, qui sont actives pendant les sept premières années de la vie de l'humain dans toute son organisation, sont, pour ainsi dire, mises en silence lorsque leur but est atteint, lorsque les dents permanentes sont apparues. Ces forces, après la septième année, vont, j’aimerais dire, dormir. Elles sont cachées dans la nature humaine ; elles dorment dans la nature humaine. Et elles peuvent être tirées sur le devant de cette nature humaine si l'on fait des exercices tels que je les ai décrits dans "Comment obtient-on des connaissances des mondes plus élevés ?", qui là conduisent jusqu’à l'intuition. Car les forces qui sont appliquées dans l'intuition, dans la connaissance intuitive, sont les mêmes forces avec lesquelles on grandit ainsi jusqu'à la septième année, de sorte que cette croissance trouve son expression dans le changement de dents. Ces forces dormantes, qui sont actives dans la nature humaine jusqu'à la septième année, sont utilisées dans la connaissance suprasensible afin d'arriver à l'intuition.

Les forces, à nouveau, qui sont actives de la septième à la quatorzième année jusqu'à la maturité sexuelle et vont alors dormir, reposer en bas la nature humaine, elles sont remontées et forment la force de l'inspiration. Et ces forces qui, en des temps plus précoces, ont inspiré les idéaux de jeunesse aux humains de la quatorzième à la vingt et unième année - il serait trop exagéré de dire qu'elles le font encore maintenant - et ont créé des organes dans le corps physique pour ces idéaux de jeunesse, ce sont ces mêmes forces qui sont ensuite sorties de leur état de sommeil et peuvent provoquer l'imagination.

Vous voyez ainsi que les forces de l'imagination, les forces de l'inspiration et les forces de l'intuition ne sont pas des forces arbitraires prises à de sources inconnues, mais que ce sont les mêmes forces avec lesquelles nous grandissons de notre naissance à la vingt-et-unième année. Par conséquent, ces forces qui vivent dans l'imagination, l'inspiration et l'intuition sont des forces très saines. Ce sont les forces dont l'homme a besoin pour sa croissance saine, et lorsque les phases de croissance correspondantes sont closes, elles vont dormir dans la nature humaine.

Je vous ai ainsi montré ce qui de forces suprasensibles de la connaissance a des relations à la nature humaine ordinaire. Mais on peut aussi dire la même chose des forces de la nature humaine normale, cette nature humaine qui se tient dans la vie habituelle. Seulement ce n'est pas exprimé comme ça. Une force très importante pour la vie habituelle - nous en avons parlé à maintes reprises - est la faculté de souvenir, la force de la mémoire. Cette faculté de se souvenir, nous la maîtrisons alors par l’âme/psychiquement lorsque nous nous souvenons de quelque chose que nous avons vécu, comme nous le disons. Mais vous savez tous qu'avec cette force de la mémoire est quelque chose d'étrange. Nous la dominons et pourtant nous ne la dominons pas entièrement. Plus d’un humain lutte à tel ou tel moment de sa vie avec ce qu’il aimerait se souvenir de quelque chose, mais il ne peut pas se souvenir. Ce pouvoir-se-souvenir et ne-pas-pouvoir-se souvenir-complètement, cela vient du fait que la même force que nous utilisons de l’âme/psychiquement comme force de mémoire/souvenir sert à transformer les substances nutritives que nous avons absorbées en substances qui peuvent être utilisées par notre corps. Ainsi, lorsque vous mangez un morceau de pain et que ce pain est transformé dans votre corps en une substance telle que cette substance sert votre vie, cela semble être un processus physique. Mais ce processus physique est contrôlé par des forces suprasensibles. Ces forces suprasensibles sont les mêmes que celles que vous utilisez lorsque vous vous souvenez. Ainsi que le même type de force est utilisé d'un côté pour la mémoire et de l'autre pour le traitement des substances nutritives dans la vie humaine. Et vous devez toujours osciller un peu entre votre âme et votre corps si vous voulez vous adonner à la force de la mémoire. Si votre corps digère trop bien, alors, voyez-vous, vous ne pourrez peut-être pas tirer de ce corps une puissance telle que vous pourrez bien vous souvenir de certaines choses. Vous devez toujours livrer un combat intérieur, qui se déroule dans l'inconscient entre un animique et un corporel, si vous voulez vous souvenir d’une quelque chose. Lorsque vous considérez la force de la mémoire de cette manière, vous avez la meilleure façon de comprendre à quel point il est absurde, d'un point de vue plus élevé, quand certaines personnes sont idéalistes et d'autres matérialistes. La transformation des aliments dans le corps humain est sans aucun doute un processus matériel. Les forces qui le contrôlent sont les mêmes forces qui sont actives dans un processus idéel : les forces du patrimoine de souvenir, les forces de la mémoire. Ce'est seulement alors que l'on peut voir le monde correctement, quand on le voit ni matérialistement ni idéalistement, mais si l'on est en état de voir ce qui se révèle matérialistement de manière idéelle, et ce qui se révèle idéaliste de manière tout à fait matérielle. Le spirituel d'une vision du monde ne repose pas sur ce qu’on dise : il y a le matérialisme inférieur, qui est pour la "lèpre" de l'humanité ; il y a l'idéalisme, qui est pour les élus/choisis - parmi lesquels celui qui dit cela se compte habituellement - mais l'essence d'une conception vraiment spirituelle du monde consiste dans le fait que cette conception spirituelle du monde est en état, avec ce qu'elle saisit dans le spirituel, de se plonger dans l'existence matérielle/l’être-là matériel, pour tout de suite comprendre alors l'existence matérielle, qu'elle soit comprise et non méprisée. C'est la grande erreur de nombreuses confessions religieuses, qui méprisent l'existence matérielle au lieu de la comprendre, au lieu d'y rechercher l'esprit.

Il s'agit donc de répondre aux choses, et non pas, comme c'est encore si souvent le cas aujourd'hui, de vivre dans des phrasés dans des domaines mystiques ; il s'agit de répondre vraiment aux choses. Maintenant que je vous ai montré, d'une certaine manière, comment réagir à ces choses, je voudrais dire quelque chose de particulièrement important. Il est habituel de parler de l'existence matérielle et de l'existence suprasensorielle comme si l'existence matérielle se répandait dans le monde, et qu'ensuite, quelque part derrière ou au-dessus, serait l'existence suprasensorielle, qui n'est pas perçue par les sens. Si l'on imagine que l'on a simplement l'existence sensible-physique d'un côté et l'existence suprasensible de l'autre côté, on ne comprendra jamais l'humain. Il n'y a pas moyen de comprendre vraiment l'humain, si l'on part seulement de l’opposition : sensible et suprasensible. Il s’agit beaucoup plus de ce qui suit. Le monde des sens s’étend autour de nous, et le monde dans lequel nous travaillons, le monde dans lequel se trouve également notre vie sociale, s’étend autour de nous. Représentons schématiquement ce monde étendu par cette ligne (voir dessin ligne horizontale). Vous n'aurez une image complète de ce qui est réellement présent dans le monde que si vous vous représentez : au-dessus de cette ligne, il y a des forces, des forces suprasensibles (flèches rouges). Ces forces suprasensibles ne sont pas perçues par les sens ordinaires, et aussi pas avec la raison analytique qui est liée aux sens ordinaires/habituels. On ne perçoit que ce qui repose dans le domaine de cette ligne.

Mais il y a aussi des forces en dessous de cette ligne. En fait, nous parlons seulement complètement du non sensible, du spirituel, quand nous parlons de forces suprasensibles et sous-sensibles. Donc nous devons nous représenter qu'ici en dehors de cela (flèches orange) reposent les forces subsensorielles.

Nous avons donc le monde sensoriel, les forces suprasensibles et les forces subsensibles. L'humain lui-même, lorsqu'il se tient devant vous corporellement, auxquelles appartient-il ? Ce qui se tient devant vous physiquement appartient complètement à cette ligne. Mais dans ce qui entre chez l’humain dans la ligne, œuvrent des forces suprasensibles d'un côté et des forces subsensibles de l'autre. L'humain est la résultante entre des forces suprasensibles et sous-sensibles. Quelles forces de la nature humaine sont suprasensibles, quelles forces de la nature humaine sont subsensibles ? Toutes les forces liées à la cognition/connaissance sont suprasensibles ; tout ce que nous consacrons à la cognition est suprasensible. Et ce sont ces mêmes forces qui forment aussi notre tête, forment notre chef. Ainsi que nous pouvons dire : les pouvoirs suprasensibles sont les forces de la connaissance.

Maintenant, les forces subsensorielles œuvrent aussi dans l'être humain. Qu’est-ce comme forces ? Ce sont les forces de volonté. Toutes les forces de la volonté. Toute volonté, tout ce qui est de sorte volontaire dans la nature humaine est subsensoriel.

Maintenant, vous aurez la question évidente : oui, d'où viennent ces forces subsensorielles, ces forces de volonté ? - Ce sont les mêmes forces que celles des planètes, donc pour nous les forces de la Terre. Dans le fait, les forces de la Terre agissent constamment dans notre humain. Et ce qui est pendant à ces forces des planètes, à ces forces de la Terre, ce sont les forces de sorte volontaire. Les forces qui sont de sorte cognitive/de la connaissance, elles nous viennent de la périphérie du monde, elles se déversent sur nous de l'extérieur, de l'extérieur de la planète, en quelque sorte. Les forces qui sont de sorte volontaire pénètrent en nous de la planète. Ainsi, les forces de notre propre planète terrestre vivent en nous. Au moment où nous entrons dans l'existence avec notre naissance, les forces de la planète terrestre sont actives en nous.

La question apparaît : dans quelle distribution/répartition sont-elles efficaces en nous ? Il existe à nouveau une différence considérable entre la première période de la vie, la première époque de la vie, la deuxième et la troisième, jusqu'à la septième année, jusqu'à la quatorzième année, jusqu'à la vingt et unième année. Ce qui œuvre de sorte volontaire en nous jusqu'à la septième année de vie, cela œuvre entièrement de l'intérieur de la planète. Il est très intéressant de suivre de manière spirituelle-scientifique comment, dans tout ce qui est efficace chez l'enfant jusqu'à la septième année, les forces de la partie la plus intérieure de la Terre sont à l'œuvre. Si vous voulez connaître les forces de la partie la plus intérieure de la Terre dans leur révélation, alors étudiez tout ce qui se passe chez l'enfant jusqu'à la septième année, car ce sont les forces de la partie la plus intérieure de la terre. C'est une méthode complètement erronée que de creuser dans la Terre pour trouver les forces de l'être intérieur de la terre. Vous n'y trouverez que les substances de la Terre. Les forces qui sont actives dans la terre se révèlent dans ce qu'ils accomplissent à l’humain jusqu'à la septième année de sa vie. Et à nouveau, de la septième à la quatorzième année de vie, les forces du cercle aérien, c'est-à-dire aussi encore celles qui appartiennent à la Terre, les forces de l'atmosphère, sont à l'œuvre chez l'humain. Mais elles sont de préférence actives dans tout ce qui se développe chez l'humain entre la septième et la quatorzième année de vie. Alors est la période la plus importante de la quatorzième à la vingt et unième année. Là, j’aimerais dire, le subsensible passe dans le suprasensible. Il se forme une sorte d'équilibre entre le subsensible et le suprasensible. Là, les forces de l'ensemble du système solaire, le système solaire appartenant à la Terre, ont un effet organisateur sur l'humain.

Donc l'intérieur de la terre à la première époque de la vie ; le cercle d'air à la deuxième époque de la vie, ce dans quoi la terre elle-même est enveloppée. Ce qui de forces flue vers en bas de l'espace des mondes, aussi loin que cet espace des mondes est rempli de notre propre système planétaire : jusqu'à la vingt-et-unième année. Ce n'est qu'à l'âge de vingt et un ans qu'un humain se détache, dans une certaine mesure, des influences de ce qui est apporté de l'extérieur par la planète et par le système planétaire qui appartient à cela.

Vous voyez, dans tout ce que je vous ai dit maintenant, que cela a un effet sur les humains, dans tout ce qu'il y a aussi d'efficacité physique. Ce sont des processus physiques qui sont causés par des forces provenant de l'intérieur de la planète jusqu'à la septième année. Ce sont des processus physiques qui sont formés par la circulation de l'air en relation avec la respiration entre la septième et la quatorzième année, et ainsi de suite. Ce sont des processus physiques, ce sont des transformations des organes corporels qui se produisent ; tout est lié au devenir grand, à la croissance de l'humain. Ainsi, l’humain grandit vers dehors à partir de ce que la Terre façonne en lui, et cela s’arrête avec la vingt-et-unième année.

Mais alors quoi ? Qu'en est-il après la vingt et unième année de vie ? Jusqu'à la vingt-et-unième année, nous nous sommes nourris de la Terre et de son système planétaire de la manière décrite ci-dessus. Nous nous sommes nourris de ce que la terre a organisé en nous. Maintenant que nous avons vingt et un ans, nous devons nous nourrir de nous-mêmes. Nous devons progressivement faire remonter dans notre organisme ce que nous avons fait descendre des forces de la planète et du système planétaire.

Que cela se soit toujours produit dans le passé est dû aux forces du sang humain. Comme vous le savez bien, l'humain n'a pas appris à tirer de lui-même les forces de la planète après sa vingt-et-unième année. Mais il l'a quand même fait. Il l'a fait comme un processus inconscient. Cela reposait dans son sang. Cela lui fut enorganisé afin qu'il le fasse ainsi. Notre revirement significatif dans le temps présent, qui est naturellement un long espace de siècles, repose dans ce que le sang de l'humain perd la force de faire ressortir ce qu’on a mis dans l'organisme de cette façon jusqu'à la vingt-et-unième année.

C'est la base de la chose importante qui se passe à l'époque actuelle de l'humanité, à savoir que le sang s'affaiblit dans ses forces. Ces choses ne peuvent pas être déterminées à partir de l'anatomie externe, de la physiologie externe ; il faudrait examiner des corps du 10e, 9e siècle, alors ils arriveraient à la conclusion que le sang était différent. On n'aurait même pas les réactifs chimiques pour y parvenir. Mais spirituellement-scientifiquement, on peut savoir avec sûreté : le sang des humains est devenu plus faible. Et le grand revirement dans l'affaiblissement du sang de l'humain a eu lieu au milieu du 15e siècle.

Quelle en est la conséquence ? La conséquence est que ce que nous ne sommes plus capables de faire inconsciemment par notre sang, nous devons maintenant le faire par notre conscience. Nous devons nous éduquer afin de pouvoir accomplir consciemment ce qui était auparavant fait inconsciemment, simplement par le sang des humains. Parce que la force du sang s'est perdue et se perd de plus en plus. Et que se passerait-il finalement, si nous ne trouvions pas un moyen d'information, à une époque où les humains perdraient complètement leur jeunesse, où ils ne pourraient pas faire fructifier les forces de leur jeunesse pour eux-mêmes, si ce que le sang faisait inconsciemment ne pouvait pas être fait consciemment ?

Naturellement, il ne faut pas prendre ces choses purement théoriquement. Si on les prend théoriquement, elles aimeraient être des vérités intéressantes. Mais il ne suffit pas de faire des théories. Ces choses doivent être prises concrètement aujourd'hui, car elles sont liées avec la pratique de l’évolution de l'humanité. En pratique, elles doivent être prises ainsi que nous devenions conscients : l'ensemble du système d'éducation de l’humain doit devenir différent. Nous devons amener l'humain à ce qu’il développe une force, consciente, forte pour revive ce qu'il absorbe dans sa jeunesse, comme par un souvenir élémentaire, à un âge plus avancé.

Pour l'instant, les humains partout dans le monde agissent encore contre cette exigence. Les humains sont fiers, par exemple, du fait que dans les écoles élémentaires, on enseigne "l'instruction visuelle", comme ils disent, aux enfants, et ils attachent une grande importance à ne pas révéler à l'enfant dans la salle de classe des choses qui, comme on dit, dépassent la capacité de l'enfant, mais l'enseignant, l'éducateur, doit descendre autant que possible à la capacité de l'enfant. Oui, on met en place des machines à calculer, sur lesquelles on enseigne tous les types de calcul possibles en comptant des billes. Rien ne doit dépasser la capacité de l'enfant. Cette instruction visuelle devient une horrible trivialité et banalité. Après tout, elle doit conduire à une situation où l'on n'enseigne à l'enfant que des termes banals, si l'on veut descendre jusqu'à sa propre capacité de compréhension. La personne qui s'efforce d'y parvenir ne prête aucune attention à une expérience importante, quoique, je dirais, intime de la vie humaine.

Imaginons que l'on apprenne à un enfant à absorber quelque chose, non pas parce que c'est déjà complètement à sa portée, mais parce que la chaleur inspirante de l'enseignant lui est transmise et que l'enfant l'absorbe, parce que l'enseignant, par son enthousiasme dans l'enseignement, le transmet à l'enfant. L'enfant l'absorbe, précisément parce qu'il vit dans la chaleur qui vient de l'enseignant. Il absorbe quelque chose qui lui échappe, simplement à cause de l'enthousiasme que lui transmet le professeur ; alors l'enfant ne comprend pas encore ce qu'il a absorbé, comme on dit dans la vie banale. Mais ce qu'il a absorbé est dans l'âme tranquille de l'enfant. Ce que l'enfant peut avoir absorbé à sa dixième année, l'adulte s'en souvient à sa trentième année. Il le revit. Maintenant qu'il a atteint la maturité, il comprend ce qu'il peut tirer du fond de son âme tranquille, ce qu'il a seulement pris alors par enthousiasme, mais ce qu'il peut maintenant tirer de l'esprit mature. Vous voyez, ce sont les moments les plus féconds de la vie, quand on ne se contente pas de saisir ce qui nous vient de l'extérieur, mais ce que l'on a absorbé auparavant avec une compréhension insuffisante, sans grande envergure, ce que l'on vit à nouveau, en le remettant sur le tapis et ce n'est qu'alors que cela peut être absorbé avec une compréhension plus profonde. Plus on peut faire en sorte que l'enfant n'absorbe pas banalement ce qu'il comprend - car cela disparaît avec l'enfance, et un âge plus avancé ne peut développer ni joie ni enthousiasme - plus on fait pour le développement ultérieur de l'humain ; car ce qui est absorbé par la chaleur de l'enseignant est ce qui, en étant revécu, donne des forces vitales.

C'est une chose dont il faut tenir compte tout particulièrement dans l'enseignement actuel. Dans le passé, il n'était pas nécessaire d’y regarder, parce que l’œuvrer vers en haut reposait dans le sang ; maintenant, cela doit être amené à la conscience. Ce n’est pas égal si l'on voit de telles choses comme celles qui sont justement fécondes aujourd’hui grâce à la science de l’esprit. Si on l’envisage de la manière correcte, alors on trouve à un moment donné de la vie pratique, la possibilité d'utiliser ces choses pour le salut de l'humanité. On trouve donc la possibilité d'utiliser le fait que notre sang est devenu faible, si l'on voit bien, de telle manière que l'on attache d'autant plus de valeur à la faculté d'enthousiasme du professeur.

Mais à notre époque, on n'a guère conscience que c'est de cela qu'il s'agit. Parce qu'à notre époque, la pédagogie des normes, une pédagogie qui travaille dans de nombreuses normes, joue encore un grand rôle. On apprend la pédagogie, on apprend comment enseigner à un enfant, comment procéder dans l'enseignement. Par rapport à notre conscience actuelle de l'humanité, cela devrait en fait nous sembler être comme si nous apprenions : l'être humain est constitué d'hydrates de carbone, de protéines, etc. - c'est ce dont nous sommes constitués, et comme ci, comme ça ils se transforment dans le corps, et tant que nous n'avons pas compris cela, nous ne pouvons pas manger, car ce n'est que lorsque nous comprenons cela que nous mangeons au sens de la physiologie. - Je vous ai raconté un jour - et vous le savez peut-être par expérience – qu’on peut maintenant déjà avoir l'expérience : on visite l'un ou l'autre, et voici qu'il a une balance à côté de son assiette et qu'il pose avec précaution un morceau de viande sur la balance et pèse le poids du morceau de viande, car il n'a le droit de manger qu'un morceau de viande d'un poids bien précis. Là déjà, la physiologie détermine l'appétit. Mais Dieu merci, tous les gens ne cultivent pas encore cela. Il est important de réaliser que la physiologie n'appartient pas à l'alimentation, mais que c'est quelque chose qui a un but autre que celui de manger, que l'on peut aussi manger sans avoir étudié la physiologie, sans connaître la physiologie du processus d'alimentation. Mais on ne présuppose pas qu'il faille aussi enseigner, qu'il faille enseigner de façon vivante, sans avoir absorbé la pédagogie standard. Pour celui qui enseigne aujourd'hui dans le sens le plus favorable, cette pédagogie-norme est tout autant que l'esthétique des couleurs l'est pour le peintre. Il a peut-être étudié l'esthétique des couleurs, mais il ne sait pas peindre. On peut peindre en faisant des choses bien différentes qu'en étudiant l'esthétique des couleurs. L'enseignement peut se faire par des moyens très différents de l'étude de la pédagogie. Aujourd'hui, il ne s'agit pas d'apporter une quelconque pédagogie standard, qui détermine dogmatiquement telle ou telle manière d'enseigner, de manière séminariste à ceux qui doivent enseigner, mais d'apporter à ceux qui enseignent ce qui fait d'un individu un éducateur et un professeur, à l'instar de ce qui fait d'un individu un peintre ou un botaniste. Cela signifie que le pédagogue doit naître de l'être humain, et non que la pédagogie doit être apprise.

Que la pédagogie soit un véritable art est une chose qui doit être comprise précisément en raison de cette transformation de la nature humaine. À l'ère de la transition, on ne savait pas vraiment quoi faire de l'éducation. Ainsi, toutes sortes de pédagogies abstraites ont été inventées. Mais il s'agit maintenant de donner une véritable connaissance de la nature humaine, de préférence à ceux qui enseignent. Car voyez-vous, si vous avez une réelle connaissance de la nature humaine et que vous l'appliquez à vos enfants, alors vous avez la particularité suivante : supposez que vous soyez enseignant ; vous avez vos enfants à l'école. Si l'on suit la pédagogie de la norme, de la pédagogie qui fonctionne selon les lois, alors on sait comment enseigner, parce qu'on a appris cette norme. Aujourd'hui, vous enseignez selon ces normes, hier vous avez enseigné selon ces normes, et demain et après-demain vous enseignerez selon ces normes. Si vous êtes un artiste en tant qu'éducateur, alors vous ne vous en sortez pas si bien ; alors vous ne pouvez pas enseigner selon les mêmes normes hier et aujourd'hui et demain et après-demain, mais vous devez apprendre à chaque fois de l'enfant lui-même comment l'enseigner ; alors il doit découler de la nature de l'humain ce qu'il doit faire, et il est préférable pour l'enseignant qu'il puisse enseigner de cette manière parce que l'enfant lui commande d'enseigner de telle manière et telle autre, et qu'il oublie ensuite à plusieurs reprises ce qu'est réellement la pédagogie, s'il n'a aucune idée des règles pédagogiques. Car dès que l'enfant se retrouve devant lui, il est à nouveau complètement électrisé par l’humain en devenir et sait ce qu’il a à faire avec lui.

Vous devez faire attention à la façon et la manière dont ces choses doivent être dites aujourd'hui, comment doit être parlé sur ces choses aujourd'hui. On ne peut pas parler sur ces choses aujourd'hui ainsi que les humains se calment dans toutes sortes de principes, mais on peut seulement parler ainsi qu’on indique sur quelque chose qui vit, qui ne peut pas être ramené à des principes abstraits, mais qui vit, qui suscite la vie par la vie. C'est de cela qu’il s’agit. C'est pourquoi la science de l’esprit est nécessaire aujourd'hui pour la vie immédiate, parce que la science de l’esprit n'est pas purement pour la tête, mais elle est là pour l’humain entier, et libère des pulsions de volonté de l’humain. Mais cela doit être appliqué à de nombreux domaines de la vie, de sorte qu'en fin de compte, toute l'activité humaine devienne telle que des impulsions de volonté soient transposées dans la vie de l'humain.

Je vous ai expliqué pour un certain domaine de la vie, pour l'éduquer, comment nous pouvons rendre fructueuse pour la vie future l'éducation que nous exerçons chez des humains jusqu'à l'âge de vingt et un ans. Mais on n'éduque pas les humains seulement jusqu'à la vingt-et-unième année ; l'éducation se poursuit tout au long de la vie. Mais c'est seulement sain quand les humains s'éduquent les uns les autres.

Cela aussi le sang l’a donné dans des temps plus anciens, à des époques historiques antérieures. Les humains faisaient cela inconsciemment, que lorsqu'ils étaient en contact les uns avec les autres dans la vie sociale, ils s'éduquaient les uns les autres, l'un plus par l'autre, l'autre moins par l'autre ; tout cela était médiatisé/médié par le sang. Mais le sang est devenu faible, le sang a perdu ses forces. Cela aussi doit être remplacé par plus de conscience. Les humains doivent en arriver à un point où ils ont relativement plus de choses des autres pour eux qu'ils n'en ont d'eux-mêmes. Autrefois, il suffisait, j’aimerais dire, de s'abandonner à la vie. Le sang a tout fait. Désormais, il s'agit maintenant de ce que les humains passent vraiment à développer un sens pour l'essence de l'autre. Cela est stimulé de soi-même qu’on amène ses pensées dans la direction qui est stimulée par la science de l’esprit. Par la science de l’esprit, des pensées sont stimulées qui sont différentes de celles qui sont stimulées sans la science de l’esprit.

Vous n'en douterez pas, car cela montre donc déjà la façon dont la science de l’esprit est reçue par ceux qui ne veulent rien savoir de leurs pensées, que les pensées de la science de l’esprit sont d’autres que celles qui vous approchent sans science de l’esprit. On doit développer une tout autre façon de penser. Cette façon de penser, que l'on développe en ce qu’on s'habitue à s’occuper aussi avec le suprasensible, cette façon de penser, elle est en même temps celle qui œuvre en retour sur notre organisme. Et quand je vous ai dit aujourd'hui que la mémoire, la force de (se) souvenir, est la même que la force de transformer les aliments en substances dont l'humain a besoin dans son organisme, alors vous ne le ressentirez plus comme quelque chose de frappant, même si d'autres forces peuvent être transformés en l'humain, quand donc la force à travers laquelle nous envisageons le suprasensible nous conduit connaître l'humain plus exactement que nous ne le connaissons sans une saine inclination vers la connaissance suprasensible.

Vous étudiez ce qui est écrit dans ma " Science secrète en esquisse ". Là vous devez développer certains concepts, dont la plupart des humains disent encore aujourd'hui : "C'est de la pure folie. - Il y a quelques jours à peine, j'ai reçu à nouveau transmise une lettre dans laquelle quelqu'un entreprend la "science secrète" et dit de presque chaque chapitre qu'il s'agit d'une pure folie. On peut le comprendre que les gens disent que ce serait de la pure folie. Pourquoi ? C’est tout à fait naturel que les gens disent cela souvent aujourd'hui. Mais ces humains qui ne s’accoutument pas à accueillir de tels concepts, qui nous conduisent de la manière à Saturne, au Soleil, à la Lune, à Jupiter, à Vénus, à Vulcain, etc. ; qui donc ne s’occupent pas de développer des idées en un monde qui ne peut être englobé par les sens, ces humains ne s’acquièrent aussi aucune connaissance des humains, ces humains vont aux autres humains, remarquent tout au plus que l'un a un nez légèrement pointu, l'autre un nez légèrement émoussé, que l'un a les yeux bleus, l'autre les yeux bruns ; mais ils ne remarquent rien de ce qui organise le corps à l'intérieur de l’humain, se révélant comme âme. La même force qui nous rend capables d'avoir de l’intérêt, je ne dis pas maintenant, à avoir des forces occultes suprasensibles, mais qui nous rend capables d'avoir de l’intérêt pour de la connaissance suprasensible, c'est celle-ci qui nous délivre de la connaissance de l'humain ainsi que nous en avons besoin aujourd'hui.

Vous pouvez mettre en place les programmes sociaux les plus grandioses, vous pouvez développer les meilleures idées sociales : si les humains s'arrêtent à ne pas développer une connaissance de la nature humaine, de sorte qu'ils se font face sans se connaître intérieurement, ils ne peuvent pas créer de conditions sociales. Ils ne peuvent pas provoquer des conditions sociales sans fonder la possibilité qu'il y ait des humains sociaux. Mais des humains sociaux il n’y en a pas lorsque les humains se croisent et que chacun ne vit qu'en lui-même. Des humains sociaux il n'y a que parce que les humains se rencontrent dans la vie et que quelque chose passe d'un humain à l'autre. Ici je formule seulement la question que l'on appelle aujourd'hui la sociale. La plupart des humains aujourd'hui pensent de la question sociale ainsi qu'ils disent : on doit arranger certaines choses ainsi et ainsi, alors les humains pourront vivre socialement à l'intérieur. - Ce n'est pas ainsi. Vous pouvez faire ces institutions, les humains sociaux seront de bons humains au sens social avec ces institutions, et les humains antisociaux seront antisociaux avec chaque sorte d'institution.

Ce dont il s’agit est que nous arrivons à atteindre de telles institutions, à l’intérieur desquelles les humains développent réellement des pulsions sociales. Et l'une de ces pulsions sociales est la connaissance. Mais aussi longtemps, par exemple, que vous éduquez les humains ainsi qu'ils ne voient toujours seulement qu’il doive devenir postier ou lieutenant ou autre chose pour l'État, aussi longtemps que vous n'éduquerez pas l’humain ainsi qu’il reconnaisse l'autre humain. Car cette éducation, qui est bonne pour un fonctionnaire de poste ou un lieutenant, elle ne laisse reconnaitre dans l’autre être humain qu’un fonctionnaire de poste ou à un lieutenant. Cette éducation qui fait d'un humain un être humain laisse aussi reconnaître d’autres humains en tant qu'être humain. Mais il n'est pas possible de reconnaître l'être humain dans l'autre personne si l'on ne développe pas un sens de la connaissance suprasensible. Et la chose la plus importante dans laquelle la connaissance suprasensible doit œuvrer est tout de suite l'art de l'éducation. C'est pourquoi le plus grand mal qui a été fait au cours du développement moderne est que le mode de pensée de science de la nature matérialiste s'est également emparé de la science de l'éducation. En cette relation, on vit donc des choses très, très étranges.

Aujourd'hui, il y a dans tous les domaines, on aimerait dire, des humains très bien intentionnés, des humains de bonne volonté aussi, qui veulent tout réformer, voire révolutionner ; mais quand on parle sur ces choses aujourd'hui aux humains, il en ressort quelque chose de très étrange. Les gens professent honnêtement une certaine attitude qui veut réformer les choses. Mais l'un d'entre eux vous demande : oui, voyez-vous, je suis tailleur maintenant, comment ma vie de tailleur va-t-elle se dérouler lorsque les circonstances auront changé ? - Un autre, disons qu'il est fonctionnaire des chemins de fer, qui dit : à quoi ressemblera ma vie de fonctionnaire des chemins de fer si les circonstances changent ? - Ce n'est donné qu'à titre d'exemple, et tout cela revient finalement à dire que les gens sont tout à fait d'accord pour que tout soit différent, mais que rien ne doit changer à la suite de ce changement, mais que tout doit rester pareil. Car c'est l'attitude qui inspire extraordinairement beaucoup d’humains aujourd'hui : tout doit rester pareil quand les choses changent. On ne devrait absolument pas ignorer que la nostalgie des humains aujourd'hui est une grandeur extraordinairement abstraite dans la vie sociétale : ils aimeraient beaucoup, les humains, mais rien n’a la permission de changer pour leur commodité.

Et c'est donc notamment là où il s'agit que les humains doivent se trouver aussi intérieurement dans des conditions vraiment nouvelles. Et pourtant, c'est tout de suite cela dont il s’agit : que les humains trouvent la possibilité d'effectuer la transition vers ce à quoi doit être pensé d'une manière totalement nouvelle, en rapport à ce en quoi on a à se changer intérieurement.

Maintenant, de tout ce que nous avons examiné, les questions les plus diverses se posent, mais des questions qui vont certainement vers l'immédiateté de la vie. Ces questions nous devions les examiner ainsi que nous leur avons donné une certaine base plus profonde en parlant de la manière dont certaines forces, qui semblent initialement spirituelles et d’âme, s'expriment également dans le corps. Parce qu'aujourd'hui, il nous manque trop de la faculté à introduire ce que nous nous représentons spirituellement dans la vie matérielle. Mais tant que nous n'aurons pas introduit à nouveau les choses que nous nous représentons spirituellement dans la vie matérielle, nous ne pourrons pas penser à atteindre à saisir de l’œil le véritable nerf de la question sociale.

Et ainsi il s'agit alors d'aspirer à une vie de l’esprit qui développe réellement une connaissance de l’humain, mais aussi des pulsions sociales. Oui, une vie de l’esprit qui se forme à partir de rapports de vie complètement différents, cela ne suffit pas. Justement, la vie de l’esprit qui est formée à partir de l'État ou de la vie de l’économie, cela se forme des fonctionnaires de poste ou des lieutenants. Mais la vie de l’esprit dont nous avons besoin est celle qui forme des humains. Mais ce ne peut être aucune autre qu'une qui se détache de la vie de l’économie et détache de la vie de l'État. Par conséquent, ce qui s'est passé par notre "tri-articulation de l'organisme social" devait une fois se passer. Il devait être radicalement indiqué sur ce que toute forme de dépendance de la vie de l’esprit de la vie de l’économie et de la vie de l'État devait cesser et la vie de l’esprit doit être placée sur ses propres bases. Alors la vie de l’esprit pourra donner à la vie de l’économie et à la vie de l'État ce que la vie de l'État et la vie économique ne peuvent pas donner à la vie de l’esprit.

C'est l'essentiel, c'est l'important ! Un être humain à part entière apparaîtra premièrement en ce que nous travaillons à partir d'une vie de l’esprit autonome.