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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Proudhon place encore sur la conscience. Proudhon setzt noch auf das Bewußtsein.

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 330 383-396 (1983) 30/07/1919
Traducteur: FG v. 01/20161119 Editeur: SITE

Vous savez donc vraisemblablement que ce qui aujourd'hui sera avancer à la question sociale, est avancé depuis relativement longtemps. Et seront donc nommés aujourd'hui les noms de Proudhon, Fourier, Louis Blanc comme les premiers qui jusqu'au milieu du dix-neuvième siècle ont traités la question sociale.

Vous savez donc aussi, que la façon, dont la question sociale a été traitée jusque dans le milieu du dix-neuvième siècle , par les actuels représentants, au moins beaucoup d'actuels représentants de la question sociale sera nommée "l'époque des utopies sociales". Il est bon de se rendre clair, ce qu'on pense en fait avec cela, quand on dit : dans son premier stade la question sociale apparut ainsi qu'elle vécut dans cette époque des utopies. Mais on ne peut pas parler sur cette choses en un sens absolu, mais on peut en fait seulement parler des sentiments des représentants de la question sociale dans le présent. Ils ressentent ainsi que je veux maintenant le décrire. Ils ressentent que toutes les questions sociales, qui apparaissent dans l'époque, dont je veux tout d'abord parler, étaient au stade de l'utopie. Et que comprennent les gens là dessous, quand ils disent : la question sociale était autrefois au stade de l'utopie ? La dessous ils comprennent ce qui suit : Saint-simon, Fourier ont bien remarqué que sont là, aussi après la révolution française, des êtres humains d'une certaine minorité sociale lesquels sont en possession des moyens de production et aussi d'autre biens humains, et que là est un grand nombre, même une majorité des autres humains, qui ne sont pas en une telle possession, et qui ne peuvent travailler aux moyens de production seulement par ce qu'ils entrent au service de ceux qui possèdent les moyens de production et aussi le sol, des humains, lesquels, pris au fond, n'ont rien d'autre qu'eux-mêmes et leur force de travail. On a remarqué que la vie de cette grande masse de l'humanité est une détresse, se déroule pour la grande part en pauvreté vis-à-vis de ceux qui sont la minorité. et on a rendu attentif à la situation de la minorité et à la situation de la majorité.

 

 

Ceux, qui maintenant ainsi que Saint-Simon et Fourier, qu'aussi encore Proudhon ont écrit sur cette situation sociale de l'humanité, ils sont parti d'une certaine hypothèse. Ils sont partis de l'hypothèse qu'on aurait besoin de rendre les humains attentifs là dessus : Voyez, la grande masse vie dans la misère, en non liberté, en dépendance économique, cela n'est pas un être-là digne de l'humain. Cela devra être changé. Et on a alors imaginé toutes sortes de moyens par lesquels cette inégalité parmi les humains pourra être changée.

 

Mais ce fut toujours une certaine hypothèse, et cette hypothèse était qu'on se disait : quand on sait, en quoi l'inégalité est fondée, quand on a assez de mots pressants, quand on a soi-même assez de conscience morale, pour rendre fortement attentif là dessus, que le grand nombre des humains vit en dépendance économique et juridique et est pauvre, ainsi ce discours saisira les coeurs, les âmes de la minorité, des nantis, de la minorité favorisée. Et il deviendra par là que cette minorité considère : ainsi cela ne peut rester, on doit introduire des changements, un autre ordre de société doit venir, être introduit un autre ordre de société. - Donc, l'hypothèse était celle que les humains consentirons de leur plus intérieure motivation d'âme de faire quelque chose pour la libération de la grande masse de l'humanité. Et alors on proposa, ce qu'on devrait faire. Et on cru, quand la minorité, quand les humains qui sont les humains dirigeants, guidants, reconnaîtront qu'est bon ce qu'on veut faire alors arrivera une amélioration générale de la situation de l'humanité.

 

 

Il a été dit extraordinairement beaucoup d'intelligent de ce côté, seulement tout ce qui a été entrepris en cette direction, cela ont le ressent aujourd'hui chez la plupart des représentant de la question sociale comme utopique. Cela signifie, on ne compte plus aujourd'hui là dessus qu'on a seulement besoin de dire : Ainsi on pourrait aménager le monde -, alors s'arrête l'inégalité économique et juridique des humains. Il ne sert à rien aujourd'hui, d'appeler à la compréhension, à la raison des humains, qui sont favorisés, qui sont dans le privilège, qui sont dans la possession des moyens de production et du genre. Si je devais exprimer, ce qui là a été perdu au cours de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, ainsi je dois dire, a été perdu la foi à la raison et à la bonne volonté de l'être humain. A cause de cela se disent les représentants de la question sociale, comme je les pense maintenant : inventer de beaux plans comment on devrait aménager le monde des humains, cela on le peut, mais de cela ne sort rien; car quand on prêche encore de si beaux plans, quand on en appelle avec de si belles paroles aux coeurs, aux âmes de la minorité gouvernante, ainsi cela ne se passera donc pas.

Tout cela sont des idées dépourvues de valeur, et des idées dépourvues de valeur, lesquelles dépeignent l'avenir, ce sont justement en réalité pour parler populaire, des utopies. Cela n'a donc aucun but, ainsi dit-on, de dépeindre n'importe quoi, qui devrait se passer dans le futur, car il n'y aura personne, qui lâche de ses intérêts, qui peut être saisit en rapport à sa conscience, en rapport à sa raison morale et ainsi de suite. La croyance à la conscience et à la raison morale, on l'a perdue justement dans les plus larges cercles, nommément chez les représentants de la question sociale. On se dit, les humains n'agissent donc pas du tout avec leur raison, quand ils visent des institutions sociales, ou quand ils conduisent leur vie sociale, ils agissent d'après leur intérêt. Et les possédants ont évidemment un intérêt à cela, de rester dans leur possession. Les privilégiés sociaux ont un intérêt au maintien de leurs privilèges sociaux. C'est pourquoi c'est une illusion, de compter là dessus qu'on a seulement besoin de dire, les gens devraient faire ceci ou cela. Ils ne le font justement pas, parce qu'ils n'agissent pas à partir de leur raison, mais de leur intérêt.

Dans le sens le plus englobant, ainsi on peut dire, Karl Marx s'est reconnu de cet avis de proche en proche, mais vraiment en premier de proche en proche. On peut décrire un grand nombre d'époques dans la vie de Karl Marx. Marx était dans sa jeunesse aussi un penseur idéaliste et a aussi encore dans le sens, comme je l'ai justement caractérisé, pensé à la faisabilité d'utopies. Mais c'était tout de suite lui, et après lui alors aussi son ami Engels, qui de la manière la plus radicale est revenu de ce calcul avec la raison de l'être humain. Et quand je caractérise quelque, chose en général, qui en fait est une grande histoire, ainsi je peux dire ce qui suit : Karl Marx est finalement venu à la conviction que dans le monde cela ne pourrait pas aller mieux d'une autre façon que par ce qu'on appelle ces humains, qui n'ont pas un intérêt à cela que leur biens leur restent maintenus, leurs privilèges leurs restent maintenus. Sur ceux on ne pouvait absolument pas voir, ceux ci on devait les laisser complètement hors du calcul, car ils ne laisseraient n'importe comment jamais aller là dessus, quand on leur prêche encore si bellement. -

 

Par contre il y a tout de suite la grande masse des travailleurs prolétariens, Karl Marx lui-même se vivait donc dans cette conviction dans le temps, où cela apparu au fond en premier en Europe du centre, ce qu'on nomme aujourd'hui le prolétariat. Il vit le prolétariat apparaître des autres conditions de lieu en premier en Europe du centre. Alors qu'il vivait alors en Angleterre, cela était quelque peu autre. Mais dans le temps, où Karl Marx se développa de l'idéaliste au matérialiste économique, là c'était ainsi, qu'en fait en Europe du centre monta en premier le prolétariat moderne.

Et maintenant il se disait : ce prolétariat moderne, il a un tout autre intérêt que la minorité dirigeante, car il consiste en humains, qui ne possèdent rien que leur force de travail, d'humains qui ne peuvent vivre d'aucune autre manière que par ce qu'il placent leur force de travail au service des possédants, nommément au service des possédant des moyens de production. Quand ces travailleurs délaissent leur travail, alors il sont, cela valait particulièrement pour le temps d'alors, de la manière la plus radicale jetés à la rue. Ils n'ont rien d'autre devant soi que la possibilité d'une corvée pour ceux qui sont les possesseurs des moyens de production. Ces humains ont un tout autre intérêt que les autres. Ils ont un intérêt à ce que l'entière ordonnance de société antérieure s'arrête, que l'ordonnance de la société sera transformée. On n'a pas besoin de prêcher à ceux-là, afin que leur raison soit saisie, mais seulement que leur égoïsme, leurs intérêts soient saisis. La dessus on peut compter. Pour prêcher à ceux dont on devrait compter sur leur raison, de cela ne sort rien, car les humains n'agissent pas d'après la raison, ils agissent seulement de leurs intérêts. On ne peut donc se tourner vers ceux chez qui on devrait en appeler à la raison, mais à ceux dont on doit en appeler aux intérêts. Ils ne peuvent pas autre chose qu'a partir de leur contrainte prendre fait et cause pour le nouveau temps. Cela est l'égoïsme auquel Karl Marx s'est développé. Par cela il n'a plus cru que le progrès de l'humanité vers de nouveaux contextes sociaux pourraient venir d'autres oeuvres humaines que de l'oeuvre du prolétariat lui-même. Le prolétariat pourrait seulement aspirer, ainsi pense Karl Marx, par intérêt, par ses intérêts particuliers-égoïstes, à un renouveau des contextes sociaux humains.

 

Et avec cela le prolétariat, mais maintenant pas de l'amitié avec les humains, mais de l'intérêt, libérera aussi tout le reste de l'humanité, parce qu'il ne peut plus rien y avoir d'autre que ce que les humains font, qui ne pendent pas à de vieux biens, mais n'ont rien à perdre de vieux biens.


On se dit donc : là sont d'un côté les cercles dirigeants, guidants, ils ont certains droits, qui dans des temps antérieurs leur ont été prêtés ou qui dans des temps antérieurs ont été arrachés, qu'ils ont hérités dans leurs familles, auxquels ils tiennent fermement. Ces cercles dirigeant, guidants sont en possession de ceci ou cela qu'à nouveau ils héritent à l'intérieur de leurs cercles, leur famille et ainsi de suite. Ces cercles ont comme les cercle dirigeants, guidants toujours quelque chose à perdre lors d'une transformation. Car évidemment, s'ils ne perdaient rien, ne serait donc pas de transformation. Il s'agit de ce que ceux, qui n'ont rien, devraient recevoir quelque chose, et ceux qui on quelque chose pourraient à cause de cela seulement perdre.

Donc on pourrait seulement appeler à la raison, quand cette raison donnerait l'impulsion à la classe possédante, dirigeante, de vouloir perdre quelque chose. A cela il ne consentent pas. - Cela était la façon de voir de Karl Marx. On doit donc en appeler à ceux, qui n'ont rien à perdre. C'est pourquoi en 1848, le manifeste communiste conclu avec les mots : les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes, mais ils ont tout à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

Maintenant, voyez-vous, c'est devenu dans une certaine mesure une conviction depuis la publication du manifeste communiste, et aujourd'hui, où certaines sensations qui se tiennent déjà sous l'influence de cette façon de voir, vivent justement dans la majorité du prolétariat, aujourd'hui on ne peut plus du tout se représenter correctement quel énorme revirement s'est déroulé autour du milieu du dix-neuvième siècle dans la façon de voir socialiste . Mais ce serait bien, quand vous vous lisiez avec cela, ainsi quelque chose comme l' "Evangile d'un pauvre pêcheur" de Weitling, un apprenti tailleur, qui a été écrit pas si longtemps avant le manifeste communiste , et quand vous compareriez cela avec tout ce qui a été écrit après la publication du manifeste communiste !

 

 

Dans cet "Evangile d'un pauvre pêcheur" vraiment inspiré d'un vrai sentiment prolétarien règne, on peut dire, une langue en un certain sens même incandescente, poétique, mais absolument une langue, qui veut appeler à la bonne volonté, à la raison de l'être humain. C'est la conviction de Weitling qu'on pourrait commencer quelque chose avec la bonne volonté de l'être humain. et cette conviction, elle est en premier amenuisée autour du milieu du dix-neuvième siècle. Et le fait par lequel elle s'est amenuisée, est justement la publication du manifeste communiste. Et depuis le temps, depuis 1848, nous pouvons en fait poursuivre ce que nous nommons aujourd'hui la question sociale. Car si nous voulions aujourd'hui parler ainsi que Saint-Simon, que Fourier, que Weitling, oui, nous prêcherions aujourd'hui vraiment des oreilles entièrement sourdes. Car jusqu'à un certain degré, c'est absolument correct que dans les questions sociales on ne puisse rien commencer, quand on appelle à la raison des cercles dirigeants, guidants qui ont quelque chose. Cela est déjà correct. Les cercles dirigeants, guidants n'ont certes jamais admis cela, ils l'admettrons aussi à peine aujourd'hui, ils ne savent pas du tout une fois qu'ils le font quand même, car là des forces inconscientes jouent un extraordinaire grand rôle dans l'âme humaine.

Voyez-vous, notre culture spirituelle est donc une fois devenue presque entièrement phrase au cours du dix-neuvième siècle. C'est justement un fait beaucoup plus important, qu'en rapport à la culture spirituelle nous vivons dans la phrase, c'est un fait social beaucoup plus important qu'on le croit ordinairement. Et ainsi les membres des cercles dirigeants, guidants parlent aussi sur la question sociale toutes sortes de belles choses, et ils sont eux-mêmes souvent persuadés qu'ils auraient déjà la bonne volonté. Mais en réalité ils croient seulement cela, c'est seulement leur illusion. A l'instant, où une quelque chose sera saisie en cette relation, cela sort aussi rapidement que c'est une illusion. Nous voulons encore parler de cela après. Mais comme dit, ainsi nous ne pouvons plus parler aujourd'hui, comme a été parlé à l'époque des utopies.

 

C'est la véritable conquête qui est venue par Karl Marx, qu'il a montré, comment aujourd'hui l'humanité est tant empêtrée dans l'illusionnisme, que c'est un non sens de compter sur autre chose que sur l'égoïsme. Il devra une fois être compté avec cela. Il ne pourra rien du tout être atteint de cela, quand on veut une fois compter n'importe comment sur le désintéressement, sur la bonne volonté, sur les principes de base de la moralité de l'être humain - je dis toujours, en rapport à la question sociale. Et ce revirement qui a conduit à ce que justement aujourd'hui nous devons parler tout autrement, que par exemple encore dans la première moitié du dix-neuvième siècle pouvait être parlé en rapport à la question sociale, ce revirement est justement venu avec le manifeste communiste. Mais tout n'est pas venu en une fois, mais cela fut donc malgré tout possible qu'aussi après le manifeste communiste, jusque dans les années soixante, comme vous le saurez tous - maints socialistes plus jeunes ont déjà oublier ce temps -, une toute autre façon de penser sociale, la façon de Ferdinand Lassalle, a saisi les coeurs, les âmes. Et s'est aussi continué ce qui était socialisme lassalien encore après la mort de Lassalle, qui survint en 1864. Lassalle appartient absolument aux humains, qui malgré que l'autres façons de penser était déjà sorties, comptaient encore sur la force d'impact des idées. Lassalle voulait absolument encore atteindre les humains comme tels dans leur raison, dans leur vouloir social avant toutes choses. Mais toujours de plus en plus la tendance lassalienne déclinait et l'autre, la tendance marxiste, pris la main haute, qui voulait seulement compter sur les intérêts de cette partie là de la population humaine qui ne possédait qu'elle-même et sa force de travail. Mais cela n'alla pourtant pas si vite. Une telle manière de penser se développe en premier de proche en proche dans l'humanité.

Dans les années soixante, soixante-dix, encore aussi dans les années quatre-vingt c'était absolument ainsi que les gens, quand ils appartenaient au prolétariat, ou aussi quand ils appartenaient aux gens qui étaient politiquement ou socialement dépendant, quand aussi ils n'étaient pas tout de suite prolétaires, jugeaient dans une certaine mesure moralement leur dépendance, et qu'ils ne jugeaient pas moralement les cercles non dépendants de la population humaine. D'après leur conscience c'était de la mauvaise volonté des cercles dirigeants, guidants de la population humaine, qu'ils laissaient la grande masse des prolétaires en dépendance, qu'ils payaient mal et ainsi de suite.

Quand j'ai la permission de l'expliquer trivial, ainsi je peux dire, dans les années soixante, soixante-dix jusque dans les années quatre-vingt fût fabriquée beaucoup d'indignation et fût parlé du point de vue de l'indignation sociale. Alors l'étrange revirement intervint en fait en premier vraiment correctement dans le milieu des années quatre-vingt. Les personnalités les plus dirigeantes du mouvement social arrêtèrent dans les années quatre-vingt, alors entièrement de parler sur la question sociale à partir de l'indignation morale. C'était donc le temps dans lequel ces dirigeants là étaient grands et plus ou moins encore chauffés à blanc d'ardeur, dont vous êtes les disciples, et avez seulement encore vu mourir : Adler, Pernerstofer, Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel, Singer et ainsi de suite. Ces dirigeants plus anciens arrêtèrent, tout de suite jadis, toujours plus, de prêcher le socialisme d'indignation. Et maintenant j'aimerais vous l'exprimer ainsi, comme quand les guides du socialisme exprimaient leur conviction la plus intérieure, alors qu'ils transféraient jadis le vieux socialisme d'indignation dans leur nouvelle/récente vision du monde socialiste. Vous trouverez, que ce que je vous dis maintenant, cela ne se trouve donc dans aucun livre sur l'histoire du socialisme. Mais qui a vécu cette fois là et a participé, il sait, que les gens, quand on les a abandonné à eux-mêmes, ont parlé ainsi.

Supposons donc, dans les années quatre-vingt de tels gens dirigeants du socialisme seraient venu ensemble en discussion avec d'autres qui étaient encore bourgeois dans leur mentalité, et supposons, qu'encore une autre sorte aurait été là, des bourgeois qui étaient idéalistes, qui souhaitaient tout le bon à tous les humains et qui auraient été d'accord avec cela, quand tous les humains auraient été faits heureux. Là pouvait se passer que les bourgeois expliquaient, qu'ils devait toujours y avoir des humains qui sont pauvres et de tels qui sont riches et ainsi de suite, car seulement cela pouvait maintenir la société humaine; Alors s'élevait peut être la voix d'un de ceux, qui étaient idéalistes, qui là étaient indigné sur ce que tant de gens devaient vivre en pauvreté et dépendance. Ainsi un disait peut-être alors : oui, cela devra être atteint que soit rendu clair à ces gens possédants, aux entrepreneurs, aux capitalistes, qu'ils doivent lâcher de leur possession, qu'ils doivent atteindre des institutions par lesquelles la grande masse vienne en une autre situation et du genre. -

 

Là, de très beaux discours auraient été tenus de ce ton. Mais alors un tel élevait sa voix qui jadis se trouvait tout de suite dans le socialisme et le cours de son devenir et disait : de quoi parlez-vous là, vous êtes un enfant ! Tout cela est enfantillage, tout un non sens. Les gens, qui là sont des capitalistes, qui sont des entrepreneurs, ce sont tous de pauvres diables qui ne savent rien d'autre que ce qui leur est mis dans le bleu de par les générations. Quand aussi ils entendaient, qu'ils devraient le faire autrement, alors ils ne le pourraient pas une fois, car ils ne viendraient pas là dessus, comment ils devraient faire. Quelque chose de tel ne rentre pas dans leur cadre/crâne, qu'on peut faire quelque chose d'autre. On n'a pas la permission d'accuser les gens, on n'a pas la permission de juger les gens moralement, ils ne sont pas du tout à juger moralement ; les gars ont grandis là-dedans, ces pauvres diables dans tout le milieu, et cela les inspire avec les idées qu'ils ont. Les accuser moralement, signifie ne rien comprendre des lois de l'évolution de l'humanité, signifie s'adonner à des illusions. Ces humains ne peuvent jamais vouloir que le monde adopte une autre forme. Parler d'eux avec indignation est le pur enfantillage. Tout cela est devenu ainsi nécessairement, et cela peut seulement devenir autre à nouveau par nécessité. Voyez-vous, avec de tels gars enfantins, qui croient là qu'ils peuvent prêcher les possédants, les capitalistes, qu'ils devraient en être conduit un autre ordre du monde, avec de tels gars puérils on ne peut rien commencer. Avec eux n'est pas à introduire un nouvel ordre du monde. Ils s'adonnent seulement à la croyance qu'on peut accuser ces pauvres diables de capitalistes, qu'ils devraient faire un autre monde
Je dois quelque peu exprimer la chose clairement, de cela maint est dit en contours aigus, mais quand même ainsi, que les discours, dont je parle, vous pourriez les entendre partout. Si vous écriviez, vous retoucheriez cela un peu, écrire un peu autrement, mais cela reposait à la base.

 

Alors ils continuaient à parler : Avec les gars - ce sont les idéalistes, ils se représentent le monde au sens d'une idéologie -, avec eux n'est rien à commencer.


Nous devons nous remettre à ceux qui n'ont rien, qui de cela veulent autre chose de leurs intérêts que ceux qui sont liés à des intérêts capitalistes. Et aussi n'aspirerons pas d'un quelque principe moral à un quelque changement de la situation de vie, mais seulement de la convoitise d'avoir plus qu'ils n'ont, avoir un être-là indépendant. - Cette manière de penser monta dans les années quatre-vingt toujours de plus en plus, de ne plus saisir dans le sens l'évolution de l'humanité, que l'être humains individuel est particulièrement responsable pour ce qu'il fait, mais qu'il fait à partir de la situation économique, ce qu'il doit faire. Le capitaliste, l'entrepreneur épuise les autres en la plus haute non culpabilité. Celui qui est prolétaire ne révolutionnera pas à partir d'un principe moral, mais en une non culpabilité d'une nécessité humaine, et ceux qui prennent des mains les moyens de production, le capital, ceux qui justement l'on. Cela doit se jouer comme une nécessité historique. - Cette manière de penser monta.

 

 

Maintenant voyez-vous, c'était en fait en premier en 1891 aux jours du parti à Erfurt qu'alors tout le Lassalianisme, qui justement quand même encore était basé sur la raison des humains, passa dans la croyance au "Programme d'Erfurt" ainsi nommé,par lequel fut décidé de faire le marxisme vision officielle du prolétariat. Parcourez les programmes des jours de parti de Gotha, de Eisenach, là vous trouverez deux exigences comme vrai exigences prolétariennes des temps d'alors, qui étaient encore pendantes au Lassalisme. La première exigence était la suppression/l'abolition des rapports de salaire, la deuxième exigence était le placement politique égal de tous les humains, l'abolition de tous les privilèges politiques. Sur ces deux exigences, toutes les exigence prolétarienne allèrent jusqu'au années quatre-vingt-dix, jusqu'au jour de parti d'Erfurt, qui apporta le grand revirement. Contemplez une fois exactement ces deux exigences et comparez les avec les exigences principales du jour de parti d'Erfurt.


Quelles sont maintenant les exigences principales du jour de parti d'Erfurt ? Ce sont : transfert de la propriété privée des moyens de production dans la propriété commune/copropriété, administration de toutes les fabrications de biens, toutes productions par une sorte de grande coopérative, dans laquelle l'État à a se transformer l'état jusqu'à présent. Comparez le programme de jadis, lequel était le programme prolétarien des années quatre-vingt, avec ce qui est provenu du programme de parti d'Erfurt et existe depuis les années quatre-vingt-dix, ainsi vous direz, dans les vieux programme de Gotha et Eisenach sont encore des exigences purement humaines, les exigences du socialisme : égalité politique de tous les humains, abolition des indignes/dégradants rapports de salaire. Au début des années quatre-vingt-dix agit ce que je vous ai caractérisé comme la mentalité qui est montée au cours des années quatre-vingt. Là a été transformé ce qui est encore plus une exigence d'humanité, en une pure exigence économique. Là vous ne lisez plus de l'idéal d'abolir le rapport de salaire, la vous lisez seulement d'exigences économiques.

 

Maintenant, voyez-vous, ces choses pendent ensemble avec la formation progressive de l'idée qu'on avait sur l'amener extérieur d'un meilleur contexte social de l'humanité. Il a aussi été dit souvent de tels gens, qui avaient encore des idéaux : qu'est ce que ça nuit donc quand on frappe tout court et petit, il devra donc être amené un autre ordre, donc doit venir une révolution. Tout devra être frappé court et petit, le grand chambardement ( NDT Kladderadatsch), car de cela ne peut que sortir un meilleur ordre de société, maintes gens disaient encore cela dans les années quatre-vingt, qui étaient de bons socialistes idéalistes. A ceux ci fût répondu par les autres, qui se tenaient sur les hauteurs du temps, qui étaient devenu les dirigeants, ceux qui maintenant, comme je disais, sont enterrés, ils disaient : tout cela n'a aucun sens, de telles révolutions politiques sont dépourvues de sens. La seule chose qui a sens, c'est que nous laissions le capitalisme à lui-même. Nous voyons donc, jadis il y avait seulement de petits capitalistes, alors ce sont devenus des grands, ils se sont mis ensemble avec d'autres, sont devenus des groupes de capitalistes. Les capitalistes se sont toujours plus concentrés. En ce processus nous sommes dedans, que les capitaux seront toujours de plus en plus concentrés.

Alors viendra le temps où en fait de grand trusts, des consortium capitalistes seront seulement quelque peu disponibles. Alors il sera seulement encore nécessaire que le prolétariat, comme la classe non possédante, un beau jour de manière toute paisible, sur chemins parlementaires transfère la possession de capitaux, le moyen de production en possession commune. Cela pourra bien être fait, mais on doit attendre. Jusque là les choses doivent se développer. Le capitalisme, qui sans cela est un enfant non coupable, il ne peut rien pour cela, qu'il est tortionnaire des humains, apporte cela vers en haut par la nécessité historique. Mais il prépare aussi, il concentre les capitaux. Ils sont déjà bien ensemble, alors il n'auront besoin que d'être repris dans la collectivité. Pas par révolution rapide, mais lente évolution.

 

 

Voyez-vous, le secret de la façon de voir, le secret public de la façon de voir, qui repose là à la base, a donc bellement expliqué dans les années quatre-vingt-dix. Il a dit : pourquoi révolutions rapides ? Ce qui se passe lentement sous le développement/l'évolution du capitalisme récent, cet amassement/ameutement des capitaux, ce concentrer des capitaux, tout cela travaille donc pour nous. Nous n'avons pas besoin d'établir abord une collectivité, les capitalistes font déjà cela. Nous avons seulement besoin de le transférer dans la possession prolétarienne. De cela les rôles se sont en fait échangés, dit Engels. Nous, qui représentons le prolétariat, n'avons pas du tout à nous plaindre sur l'évolution, les autres ont à se plaindre. Car les gars, qui sont aujourd'hui dans les cercles des gens possédants, ils doivent se dire : nous collectionnons/accumulons les capitaux, mais nous les accumulons pour les autres. Voyez, les gars doivent en fait se faire du soucis de perdre leurs capitaux. Ils reçoivent des joues émaciées, ils deviendrons maigres de ces soucis, qui devrait être là. Nous prospérons très bien comme socialistes dans cette évolution. Nous recevons, dit Engels, des muscles rebondis et des joues pleines et ressemblons à la vie éternelle.

Engel dit cela dans une introduction qu'il a écrit dans les années quatre-vingt-dix, dans laquelle il caractérisa, comme c'est entièrement correct ce qui se développe là vers dehors et comment on aurait seulement besoin d'attendre l'évolution qui en fait sera soignée de lui-même par le capitalisme, qui alors mue en ce que je vous ai exposé : dans le transfert de ce que le capitalisme à concentrer d'abord, dans la propriété commune de ceux qui jusque là n'ont rien eu. C'était aussi en fait l'ambiance, dans laquelle le vingtième siècle a été pénétrer par les cercles dirigeants du prolétariat.

Sie wissen ja wahrscheinlich, daß man das, was heute zur sozialen Frage vorgebracht wird, seit verhältnismäßig langer Zeit vorbringt. Und es werden ja heute die Namen Proudhon, Fourier, Louis Blanc genannt als die ersten, die bis in die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts hinein die soziale Frage behandelt haben.

Sie wissen ja auch, daß die Art, wie diese soziale Frage bis in die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts hinein behandelt wurde, von den heutigen Vertretern, wenigstens von vielen heutigen Vertretern der sozialen Frage genannt wird «das Zeitalter der sozialen Utopien».Es ist gut, sich klarzumachen, was man eigentlich damit meint, wenn man sagt: In ihrem ersten Stadium trat die soziale Frage so auf, daß sie in diesem Zeitalter der Utopien lebte. Aber man kann über diese Sache nicht im absoluten Sinne reden, sondern man kann eigentlich nur aus den Empfindungen der Vertreter der sozialen Frage in der Gegenwart reden. Die empfinden so, wie ich es jetzt schildern will. Sie empfinden, daß alle sozialen Fragen, die in dem Zeitalter auftraten, wovon ich zuerst sprechen will, im Stadium der Utopie waren. Und was verstehen die Leute darunter, wenn sie sagen: Die soziale Frage war damals im Stadium der Utopie? Darunter verstehen sie folgendes: Saint-Simon, Fourier haben gut bemerkt, daß auch nach der Französischen Revolution Menschen einer gewissen sozialen Minderheit da sind, welche im Besitz der Produktionsmittel und auch anderer menschlicher Güter sind, und daß da eine große Anzahl ist, sogar die Mehrzahl der anderen Menschen, die nicht in solchem Besitze sind, und die an den Produktionsmitteln nur dadurch arbeiten können, daß sie in die Dienste derjenigen treten, die die Produktionsmittel und auch den Boden besitzen, Menschen, welche im Grunde genommen nichts anderes haben als sich selbst und ihre Arbeitskraft. Man hat bemerkt, daß das Leben dieser großen Masse der Menschheit eine Bedrängnis ist, zum großen Teil in Armut verläuft gegenüber denjenigen, die in der Minderheit sind. Und man hat hingewiesen auf die Lage der Minderheit und auf die Lage der Mehrheit.

Diejenigen, die nun so wie Saint-Simon und Fourier, wie auch noch Proudhon über diese soziale Lage der Menschheit geschrieben haben, die sind von einer gewissen Voraussetzung ausgegangen. Sie sind ausgegangen von der Voraussetzung, daß man notwendig habe, die Menschen darauf hinzuweisen: Seht, die große Masse lebt in Elend, in Unfreiheit, in wirtschaftlicher Abhängigkeit, das ist für die große Masse kein menschenwürdiges Dasein. Das muß geändert werden. Und man hat dann allerlei Mittel ausersonnen, durch welche diese Ungleichheit unter den Menschen geändert werden kann.

Aber es war immer eine bestimmte Voraussetzung, und diese Voraussetzung war, daß man sich sagte: Wenn man weiß, worinnen die Ungleichheit begründet ist, wenn man eindringliche Worte genug hat, wenn man sittliches Bewußtsein selbst genug hat, um stark darauf hinzuweisen, daß die große Mehrzahl der Menschen in wirtschaftlicher und rechtlicher Abhängigkeit lebt und arm ist, so wird diese Rede die Herzen, die Seelen der Minderheit, der Begüterten, der begünstigteren Minderheit ergreifen. Und es wird dadurch, daß diese Minderheit einsieht: So kann es nicht bleiben, man muß Änderungen herbeiführen, es muß eine andere Gesellschaftsordnung kommen, eine andere Gesellschaftsordnung herbeigeführt werden. - Also die Voraussetzung war die, daß die Menschen sich herbeilassen werden, aus ihrem innersten Seelenantrieb heraus etwas zur Befreiung der großen Masse der Menschheit zu tun. Und dann schlug man vor, was man tun sollte. Und man glaubte, wenn die Minderheit, wenn die Menschen, die die leitenden, führenden Menschen sind, einsehen, daß gut ist, was man tun will, dann wird eine allgemeine Besserung der Lage der Menschheit eintreten.

Es ist sehr viel außerordentlich Gescheites gesagt worden von dieser Seite her, allein alles dasjenige, was in dieser Richtung unternommen worden ist, das empfindet man heute bei den meisten Vertretern der sozialen Frage als utopisch. Das heißt, man rechnet heute nicht mehr darauf, daß man nur zu sagen braucht: So könnte man die Welt einrichten -, dann hört die wirtschaftliche und politische und rechtliche Ungleichheit der Menschen auf. Es nützt heute nichts, an das Verständnis zu appellieren, an die Einsicht der Menschen, die begünstigt sind, die im Vorrecht sind, die im Besitz sind der Produktionsmittel und dergleichen. Wenn ich ausdrücken soll, was da im Laufe der zweiten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts verloren worden ist, so muß ich sagen, verloren worden ist der Glaube an die Einsicht und an den guten Willen der Menschen. Daher sagen sich die Vertreter der sozialen Frage, wie ich sie jetzt meine: Schöne Pläne ausdenken, wie man die Menschenwelt einrichten soll, das kann man, aber dabei kommt nichts heraus; denn wenn man noch so schöne Pläne predigt, wenn man mit noch so rührenden Worten appelliert an die Herzen, an die Seelen der regierenden Minderheiten, so wird doch nichts geschehen.

Das alles sind wertlose Ideen, und wertlose Ideen, welche die Zukunft ausmalen, das sind eben in Wirklichkeit, populär gesprochen, Utopien. Es hat also gar keinen Zweck, so sagt man, irgend etwas auszumalen, was in der Zukunft geschehen soll, denn es wird niemand da sein, der von seinen Interessen losläßt, der ergriffen werden kann in bezug auf sein Gewissen, in bezug auf seine sittliche Einsicht und so weiter. Den Glauben an Gewissen und sittliche Einsicht hat man eben in weitesten Kreisen, namentlich bei den Vertretern der sozialen Frage verloren. Man sagt sich, die Menschen handeln ja gar nicht nach ihrer Einsicht, wenn sie soziale Einrichtungen treffen, oder wenn sie ihr soziales Leben führen, sie handeln nach ihrem Interesse. Und die Besitzenden haben selbstverständlich ein Interesse daran, in ihrem Besitz zu bleiben. Die sozial Bevorrechteten haben ein Interesse an der Erhaltung der sozialen Vorrechte. Daher ist es eine Illusion, darauf zu rechnen, daß man nur zu sagen braucht, die Leute sollen das oder jenes machen. Sie tun es eben nicht, weil sie nicht aus ihrer Einsicht, sondern aus ihrem Interesse heraus handeln.

Im umfassendsten Sinne, so kann man sagen, hat sich nach und nach, aber wirklich erst nach und nach, zu dieser Ansicht Karl Marx bekannt. Man kann in dem Leben von Karl Marx eine ganze Anzahl von Epochen schildern. Marx war in seiner Jugend auch ein idealistischer Denker und hat auch noch in dem Sinn, wie ich es eben charakterisiert habe, an die Realisierbarkeit von Utopien gedacht. Aber er war es gerade, und nach ihm dann auch sein Freund Engels, der in der allerradikalsten Weise von dieser Rechnung auf die Einsicht der Menschen abgekommen ist. Und wenn ich im allgemeinen etwas charakterisiere, was eigentlich eine große Geschichte ist, so kann ich das Folgende sagen: Karl Marx ist zuletzt zu der Überzeugung gekommen, daß es in der Welt nicht auf eine andere Art besser werden könne als dadurch, daß man jene Menschen aufruft, die nicht ein Interesse daran haben, daß ihre Güter ihnen erhalten bleiben, ihre Vorrechte ihnen erhalten bleiben. Auf diese könne man überhaupt nicht sehen, diese müsse man ganz aus der Rechnung lassen, denn sie werden sich niemals herbeilassen, irgendwie darauf einzugehen, wenn man ihnen noch so schön predigt. -

Dagegen gibt es gerade die große Masse der proletarischen Arbeiter, und Karl Marx selbst lebte sich ja in diese Überzeugung hinein in der Zeit, als in Mitteleuropa das im Grunde erst entstand, was man heute das Proletariat nennt. Er sah das Proletariat aus den anderen Ortschaftsverhältnissen in Mitteleuropa erst entstehen. Als er dann in England lebte, war das ja etwas anderes. Aber in der Zeit, als Karl Marx sich vom Idealisten zum ökonomischen Materialisten entwickelte, da war es so, daß eigentlich in Mitteleuropa das moderne Proletariat erst heraufkam.

Und nun sagte er sich: Dieses moderne Proletariat, das hat ganz andere Interessen als die leitende Minderheit, denn es besteht aus Menschen, die nichts besitzen als ihre Arbeitskraft, aus Menschen, die auf keine andere Weise leben können als dadurch, daß sie ihre Arbeitskraft in den Dienst der Besitzenden, namentlich in den Dienst der Besitzenden der Produktionsmittel, stellen. Wenn diese Arbeiter ihre Arbeit verlassen, dann sind sie, das galt besonders für die damalige Zeit in radikalster Weise, auf die Straße geworfen. Sie haben nichts anderes vor sich als die Möglichkeit einer Fron für diejenigen, die die Besitzer der Produktionsmittel sind. Diese Menschen haben ein ganz anderes Interesse als die anderen. Sie haben ein Interesse daran, daß die ganze frühere Gesellschaftsordnung aufhört, daß diese Gesellschaftsordnung umgewandelt wird. Denen braucht man nicht zu predigen, damit ihre Einsicht ergriffen wird, sondern nur, daß ihr Egoismus, ihre Interessen ergriffen werden. Darauf kann man sich verlassen. Zu predigen denjenigen, auf deren Einsicht man zählen soll, dabei kommt nichts heraus, denn die Menschen handeln nicht nach Einsicht, sie handeln nur aus Interesse. Man kann sich also nicht an die wenden, bei denen man an die Einsicht appellieren müßte, sondern an diejenigen, an deren Interesse man appellieren muß. Die können nicht anders als aus innerem Zwang heraus für die neuere Zeit eintreten. Das ist der Egoismus, zu dem Karl Marx sich hinentwickelt hat. Daher hat er nicht mehr geglaubt, daß der Fortschritt der Menschheit zu neueren sozialen Zuständen von anderem Menschenwerke herkommen könne, als von dem Werke des Proletariats selbst. Das Proletariat könne nur, so meint Karl Marx, aus Interesse, aus seinen einzel-egoistischen Interessen her eine Erneuerung der menschlichen sozialen Zustände erstreben.

Und damit wird das Proletariat, aber jetzt nicht aus Menschenfreundlichkeit, sondern aus Interesse auch die ganze übrige Menschheit befreien, weil es nichts anderes mehr geben kann als dasjenige, was die Menschen bewirken, die nicht an alten Gütern hängen, sondern die bei einer Umwandelung nichts von alten Gütern zu verlieren haben.

Man sagt sich also: Da sind auf der einen Seite die leitenden, führenden Kreise, die haben gewisse Rechte, die ihnen in früheren Zeiten verliehen worden sind oder die in früheren Zeiten von ihnen erzwungen worden sind, die sie vererbt haben in ihren Familien, an denen halten sie fest. Es sind diese leitenden, führenden Kreise im Besitz von dem oder jenem, was sie wiederum innerhalb ihrer Kreise, ihrer Familie vererben und so weiter. Diese Kreise haben als die leitenden, führenden Kreise bei einer Umwandelung immer etwas zu verlieren. Denn selbstverständlich, wenn sie nichts verlören, würde ja keine Umwandelung geschehen. Es handelt sich darum, daß diejenigen, die nichts haben, etwas bekommen sollten, diejenigen, die etwas haben, könnten daher nur verlieren. Also man könnte nur an die Einsicht appellieren, wenn diese Einsicht der besitzenden, führenden Klasse den Impuls eingeben würde, etwas verlieren zu wollen. Darauf lassen sie sich nicht ein. - Das war die Anschauung von Karl Marx. Man muß also an diejenigen appellieren, die nichts zu verlieren haben. Deshalb schließt auch im Jahre 1848 das Kommunistische Manifest mit den Worten: Proletarier haben nichts zu verlieren als ihre Ketten, sie haben aber alles zu gewinnen. Proletarier aller Länder, vereinigt euch!

Nun sehen Sie, das ist seit der Veröffentlichung des Kommunistischen Manifests gewissermaßen eine Überzeugung geworden, und heute, wo gewisse Empfindungen, die schon unter dem Einfluß dieser Anschauung stehen, eben in der Majorität des Proletariats leben, heute kann man sich gar nicht mehr richtig vorstellen, was für ein ungeheurer Umschwung in der sozialistischen Anschauung sich um die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts vollzogen hat. Aber es wäre gut, wenn Sie sich herbeiließen, so etwas zu nehmen wie das «Evangelium eines armen Sünders» von Weitling, einem Schneidergesellen, das gar nicht so lange Zeit vor dem Kommunistischen Manifest geschrieben ist, und wenn Sie das vergleichen würden mit alledem, was nach dem Erscheinen des Kommunistischen Manifestes geschrieben ist!

In diesem wirklich von echter proletarischer Empfindung eingegebenen «Evangelium eines armen Sünders» herrscht eine, man kann sagen, in gewissem Sinne sogar poetische, glühende Sprache, aber durchaus eine Sprache, die appellieren will an den guten Willen, an die Einsicht der Menschen. Das ist Weitlings Überzeugung, daß man etwas anfangen könne mit dem guten Willen der Menschen. Und diese Überzeugung, die ist erst um die Mitte des neunzehnten Jahrhunderts geschwunden. Und die Tat, durch die sie geschwunden ist, ist eben die Publikation des Kommunistischen Manifests. Und seit der Zeit, seit dem Jahre 1848, können wir eigentlich verfolgen das, was wir heute die soziale Frage nennen. Denn wenn wir heute so reden wollten wie Saint-Simon, wie Fourier, wie Weitling - ja, wir würden heute wirklich ganz tauben Ohren predigen. Denn bis zu einem gewissen Grade ist es durchaus richtig, daß man in der sozialen Frage nichts anfangen kann, wenn man an die Einsicht der leitenden, führenden Kreise, die etwas haben, appelliert. Das ist schon richtig. Die leitenden, führenden Kreise haben das zwar niemals zugegeben, sie werden es auch heute kaum zugeben, sie wissen es gar nicht einmal, daß sie es doch tun, denn da spielen unbewußte Kräfte in der menschlichen Seele eine außerordentlich große Rolle.

Sehen Sie, es ist ja nun einmal unsere geistige Kultur im Laufe des neunzehnten Jahrhunderts fast ganz zur Phrase geworden. Es ist eben doch eine viel wichtigere soziale Tatsache, daß wir mit Bezug auf die geistige Kultur in der Phrase leben, eine viel wichtigere soziale Tatsache ist es, als man gewöhnlich meint. Und so reden natürlich die Angehörigen der leitenden, führenden Kreise auch über die soziale Frage allerlei schöne Dinge, und sie sind selbst oftmals überzeugt, daß sie schon den guten Willen hätten. Aber in Wirklichkeit glauben sie das nur, es ist nur ihre Illusion. In dem Augenblick, wo irgend etwas Reales in dieser Beziehung angegriffen wird, kommt es auch gleich heraus, daß das eine Illusion ist. Davon wollen wir nachher noch sprechen. Aber wie gesagt, so können wir heute nicht mehr reden, wie im Zeitalter der Utopien geredet worden ist.

Das ist die wirkliche Errungenschaft, die durch Karl Marx gekommen ist, daß er gezeigt hat, wie heute die Menschheit so in den Illusionismus hineinverstrickt ist, daß es ein Unsinn ist, auf etwas anderes zu rechnen als auf den Egoismus. Es muß damit einmal gerechnet werden. Es kann daher gar nichts erreicht werden, wenn man auf die Selbstlosigkeit, auf den guten Willen, auf die sittlichen Grundsätze der Menschen - ich sage immer: in bezug auf die soziale Frage - irgendwie rechnen will. Und dieser Umschwung, der dazu geführt hat, daß wir eben heute ganz anders reden müssen, als zum Beispiel noch in der ersten Hälfte des neunzehnten Jahrhunderts geredet werden konnte mit Bezug auf die soziale Frage, dieser Umschwung ist eben mit dem Kommunistischen Manifest gekommen. Aber es ist nicht alles auf einmal gekommen, sondern es war ja immerhin möglich, daß auch nach dem Kommunistischen Manifest noch bis in die sechziger Jahre hinein, wie Sie alle wissen werden - manche jüngere Sozialisten haben die Zeit schon vergessen -, eine ganz andere Art des sozialen Denkens, die Art des Ferdinand Lassalle, die Herzen, die Seelen ergriffen hat. Und auch nach dem Tode von Lassalle, der 1864 erfolgt ist, hat sich noch fortgesetzt dasjenige, was Lassallescher Sozialismus war. Lassalle gehört durchaus zu den Menschen, die, trotzdem die andere Denkweise schon heraufgekommen war, noch rechneten auf die Schlagkraft der Ideen. Lassalle wollte durchaus noch die Menschen als solche ergreifen in ihrer Einsicht, in ihrem sozialen Wollen vor allen Dingen. Aber immer mehr und mehr nahm diese Lassallesche Schattierung ab und nahm überhand die andere, die marxistische Schattierung, die nur rechnen wollte auf die Interessen desjenigen Teiles der menschlichen Bevölkerung, der nur sich selbst besaß und seine Arbeitskraft. Aber es ging immerhin nicht so schnell. Solch eine Denkweise entwickelt sich erst nach und nach in der Menschheit.

In den sechziger, siebziger Jahren, auch noch in den achtziger Jahren war es durchaus so, daß die Leute, wenn sie dem Proletariat angehörten oder auch wenn sie zu den Leuten gehörten, die politisch oder sozial abhängig, wenn auch nicht gerade Proletarier waren, ihre Abhängigkeit gewissermaßen moralisch beurteilten, und daß sie die nicht abhängigen Kreise der menschlichen Bevölkerung moralisch verurteilten. Ihrem Bewußtsein nach war es böser Wille der leitenden, führenden Kreise der menschlichen Bevölkerung, daß sie die große Masse des Proletariats in Abhängigkeit ließen, daß sie sie schlecht bezahlten und so weiter.

Wenn ich es trivial ausdrücken darf, so kann ich sagen, in den sechziger, siebziger Jahren, bis in die achtziger Jahre hinein wurde viel soziale Entrüstung fabriziert und vom Standpunkt der sozialen Entrüstung aus gesprochen. Dann trat in der Mitte der achtziger Jahre der merkwürdige Umschwung eigentlich erst so recht ein. Die mehr führenden Persönlichkeiten der sozialen Bewegung hörten in den achtziger Jahren dann ganz auf, aus moralischer Entrüstung heraus über die soziale Frage zu sprechen. Das war ja die Zeit, in der groß waren und mehr oder weniger noch von jugendlichem Feuereifer durchglüht waren diejenigen Führer, die Sie, die Sie jünger sind, nur noch haben sterben sehen: Adler, Pernerstorfer, Wilhelm Liebknecht, Auer, Bebel, Singer und so weiter. Diese älteren Führer hörten gerade damals in den achtziger Jahren immer mehr auf, diesen Entrüstungssozialismus zu predigen. Und nun möchte ich es Ihnen so ausdrücken, wie wenn diese Führer des Sozialismus ihre innerste Überzeugung aussprächen, als sie damals den alten Entrüstungssozialismus überleiteten in ihre neuere sozialistische Weltanschauung. Sie werden finden, was ich Ihnen jetzt sage, das stehe ja in keinem Buche über die Geschichte des Sozialismus. Aber wer dazumal gelebt hat und das mitgemacht hat, der weiß, daß die Leute, wenn man sie sich selbst überlassen hat, so geredet haben.

Nehmen wir also an, es seien in den achtziger Jahren solche führenden Leute des Sozialismus zur Diskussion zusammengekommen mit anderen, die noch Bourgeois waren in ihren Gesinnungen, und nehmen wir an, es wäre noch eine dritte Sorte dagewesen, Bourgeois, die Idealisten waren, die allen Menschen Gutes wünschten und die damit einverstanden gewesen wären, wenn alle Menschen glücklich gemacht worden wären. Da konnte es geschehen, daß die Bourgeois erklärten, es müßte immer Leute geben, die arm sind und solche, die reich sind und so weiter, denn nur das könne die menschliche Gesellschaft aufrechterhalten. Dann erhob sich vielleicht die Stimme eines von denjenigen, welche Idealisten waren, die da entrüstet waren darüber, daß so viele Leute in Armut und Abhängigkeit leben mußten. So einer sagte dann vielleicht: Ja, das muß erreicht werden, daß klar gemacht wird diesen besitzenden Leuten, den Unternehmern, den Kapitalisten, daß sie loslassen müssen von ihrem Besitz, daß sie Einrichtungen treffen müssen, durch welche die große Masse in eine andere Lage kommt, und dergleichen. -

Da wurden sehr schöne Reden gehalten aus diesen Tönen heraus. Dann aber erhob solch einer seine Stimme, der damals sich gerade hineinfand in den Sozialismus und seinen Werdegang, und sagte: Was reden Sie da, Sie sind ein Kind! Das ist alles Kinderei, alles Unsinn. Die Leute, die da Kapitalisten sind, die Unternehmer sind, das sind alles arme Hascherl die wissen nichts anderes, als was ihnen eingebleut ist von Generationen her. Wenn die auch hörten, sie sollten es anders machen, dann könnten sie es nicht einmal, denn sie kämen nicht darauf, wie sie es machen sollten. So etwas geht gar nicht in ihre Schädel hinein, daß man etwas anders machen kann. Man darf nicht die Leute anklagen, man darf nicht die Leute moralisch verurteilen, die sind gar nicht moralisch zu verurteilen; die Kerle sind da hineingewachsen, diese armen Hascherl in das ganze Milieu, und das inspiriert sie mit den Ideen, die sie haben. Sie moralisch anklagen, heißt nichts verstehen von den Gesetzen der Menschheitsentwickelung, heißt sich Illusionen hingeben. Diese Menschen können niemals wollen, daß die Welt eine andere Form annimmt. Mit Entrüstung von ihnen zu sprechen, ist die pure Kinderei. Das ist alles notwendig so geworden, und anders kann das auch wiederum nur durch Notwendigkeit werden. Seht ihr, mit solchen kindischen Kerlen, die da glauben, sie könnten den Besitzenden, den Kapitalisten predigen, es solle eine neue Weltordnung heraufgeführt werden, mit solchen kindischen Kerlen kann man nichts anfangen. Mit ihnen ist keine neue Weltordnung herbeizuführen. Die geben sich nur dem Glauben hin, daß man anklagen kann diese armen Hascherl von Kapitalisten, daß sie eine andere Welt machen sollten.

Ich muß die Sache etwas deutlich aussprechen, daher ist manches in scharfen Konturen gesagt, aber doch so, daß Sie die Reden, von denen ich spreche, durchaus überall hören konnten. Wenn sie geschrieben wurden, dann wurden sie ja ein bißchen retuschiert, ein bißchen anders geschrieben, aber das lag zugrunde.

Dann redeten sie weiter: Mit den Kerlen - das sind Idealisten, die stellen sich die Welt im Sinne einer Ideologie vor -, mit denen ist nichts anzufangen.

Wir müssen uns auf diejenigen verlassen, die nichts haben, die daher aus ihren Interessen etwas anderes wollen als die, die mit kapitalistischen Interessen verbunden sind. Und auch nicht aus irgendeinem moralischen Grundsatz werden die eine Änderung der Lebenslage anstreben, sondern nur aus Begehrlichkeit, mehr zu haben als sie haben, ein unabhängiges Dasein zu haben. - Diese Denkweise kam in den achtziger Jahren immer mehr und mehr herauf, die Menschheitsentwickelung nicht mehr im Sinne aufzufassen, daß einem der einzelne Mensch besonders verantwortlich ist für das, was er tut, sondern daß er aus der wirtschaftlichen Lage heraus tut, was er tun muß. Der Kapitalist, der Unternehmer schindet die anderen in höchster Unschuld. Derjenige, der Proletarier ist, der wird nicht aus einem sittlichen Grundsatz, sondern in aller Unschuld aus einer menschlichen Notwendigkeit heraus revolutionieren, und denjenigen die Produktionsmittel, das Kapital aus den Händen nehmen, die es eben haben. Das muß sich abspielen als eine geschichtliche Notwendigkeit. - Diese Denkweise kam herauf.

Nun sehen Sie, es war eigentlich erst im Jahre 1891 auf dem Erfurter Parteitag, als dann aller Lassallianismus, der eben doch noch auf die Einsicht der Menschen basiert war, überging in den Glauben an das sogenannte «Erfurter Programm», welches bestimmt war, den Marxismus zur offiziellen Anstauung des Proletariats zu machen. Lesen Sie die Programme des Gothaer, des Eisenacher Parteitages durch, da werden Sie zwei Forderungen finden als echt proletarische Forderungen der damaligen Zeit, die noch zusammenhängen mit Lassallianismus. Die erste Forderung war die Abschaffung des Lohnverhältnisses, die zweite Forderung war die politische Gleichstellung aller Menschen, die Abschaffung aller politischen Vorrechte. Auf diese beiden Forderungen gingen alle proletarischen Forderungen aus bis zu den neunziger Jahren, bis zu dem Erfurter Parteitag, der den großen Umschwung brachte. Schauen Sie einmal diese beiden Forderungen genau an und vergleichen Sie sie mit den Hauptforderungen des Erfurter Parteitages.

Welches sind nun die Hauptforderungen des Erfurter Parteitages? Es sind: Überführung des Privateigentums an Produktionsmitteln in das gemeinschaftliche Eigentum, Verwaltung aller Gütererzeugung, aller Produktion durch eine Art große Genossenschaft, in welche sich umzuwandeln hat der bisherige Staat. Vergleichen Sie das ehemalige Programm, welches das proletarische Programm der achtziger Jahre war, mit demjenigen, was aus dem Erfurter Parteiprogramm hervorgegangen ist und seit den neunziger Jahren existiert, so werden Sie sagen, im alten Gothaer und Eisenacher Programm sind noch rein menschliche Forderungen, die Forderungen des Sozialismus: politische Gleichheit aller Menschen, Abschaffung des entwürdigenden Lohnverhältnisses. Im Anfang der neunziger Jahre hat schon gewirkt dasjenige, was ich Ihnen charakterisiert habe als die Gesinnung, die im Laufe der achtziger Jahre heraufgekommen ist. Da ist verwandelt worden das, was noch mehr Menschheitsforderung ist, in eine rein wirtschaftliche Forderung. Da lesen Sie nichts mehr von dem Ideal, das Lohnverhältnis abzuschaffen, da lesen Sie nur von Wirtschaftsforderungen.

Nun sehen Sie, diese Sachen hängen dann zusammen mit dem allmählichen Ausbilden der Idee, die man hatte über die äußerliche Herbeiführung eines besseren sozialen Zustandes der Menschheit. Es ist auch oftmals von solchen Leuten, die noch Ideale hatten, gesagt worden: Was schadet es denn, wenn man alles kurz und klein schlägt, es muß ja eine andere Ordnung herbeigeführt werden, also muß eine Revolution kommen. Es muß alles kurz und klein geschlagen werden, es muß der große Kladderadatsch kommen, denn daraus kann nur eine bessere Gesellschaftsordnung entstehen, das sagten noch manche Leute in den achtziger Jahren, die gute idealistische Sozialisten waren. Denen wurde geantwortet von den anderen, die auf der Höhe der Zeit standen, die die Führer geworden waren, diejenigen, die jetzt, wie ich sagte, begraben sind, sie sagten: Das hat alles keinen Sinn, solche plötzlichen Revolutionen sind sinnlos. Das einzige, was Sinn hat, das ist, daß wir den Kapitalismus sich selber überlassen. Wir sehen ja, früher gab es nur kleine Kapitalisten, dann sind es große geworden, sie haben sich zusammengetan mit anderen, sind zu Kapitalistengruppen geworden. Die Kapitalien haben sich immer mehr konzentriert. In diesem Prozeß sind wir drinnen, daß die Kapitalien immer mehr und mehr konzentriert werden.

Dann wird die Zeit kommen, wo eigentlich nur noch einige wenige große kapitalistische Trusts, Konsortien vorhanden sind. Dann wird es nur noch notwendig sein, daß das Proletariat, als die nicht besitzende Klasse, eines schönen Tages auf ganz friedliche Weise, auf parlamentarischem Wege den Kapitalistenbesitz, die Produktionsmittel überführt in den Gemeinschaftsbesitz. Das kann ganz gut gemacht werden, aber man muß abwarten. Bis dahin müssen sich die Dinge entwickeln. Der Kapitalismus, der ohnedies ein unschuldiges Kind ist, er kann nichts dafür, daß er menschenschinderisch ist, das bringt die geschichtliche Notwendigkeit herauf. Er arbeitet aber auch vor, er konzentriert die Kapitalien. Sie sind dann schön beieinander, dann brauchen sie nur übernommen zu werden in die Allgemeinheit. Nichts von rascher Revolution, sondern langsame Entwickelung !

Sehen Sie, das Geheimnis der Anschauung, das öffentliche Geheimnis der Anschauung, das da zugrunde liegt, hat ja in den neunziger Jahren Engels schön auseinandergesetzt. Er hat gesagt: Wozu schnelle Revolutionen? Dasjenige, was langsam geschieht unter der Entwickelung des neueren Kapitalismus, dieses Zusammenrotten der Kapitalien, dieses Konzentrieren der Kapitalien, das arbeitet ja alles für uns. Wir brauchen nicht erst eine Gemeinsamkeit herzustellen, die Kapitalisten machen das schon. Wir brauchen es nur überzuführen in den proletarischen Besitz. Daher haben sich eigentlich die Rollen, sagt Engels, vertauscht. Wir, die wir das Proletariat vertreten, haben uns ja gar nicht zu beklagen über die Entwickelung, die anderen haben sich zu beklagen. Denn die Kerle, die heute in den Kreisen der besitzenden Leute sind, die müssen sich sagen: Wir sammeln die Kapitalien an, aber für die anderen sammeln wir sie an. Seht, die Kerle müssen sich eigentlich sorgen, daß sie ihre Kapitalien verlieren. Die kriegen eingefallene Backen, die werden dürr von diesen Sorgen, was da werden soll. Wir gedeihen gerade als Sozialisten sehr gut in dieser Entwickelung. Wir kriegen, sagt Engels, pralle Muskeln und volle Backen und sehen aus wie das ewige Leben.

Das sagt Engels in einer Einleitung, die er in den neunziger Jahren schrieb, indem er charakterisierte, wie es ganz recht ist, was sich da herausentwickelt, und wie man nur abzuwarten brauchte die Entwickelung, die eigentlich durch den Kapitalismus von selber besorgt wird, der dann einmündet in das, was ich Ihnen dargestellt habe: in die Überführung desjenigen, was der Kapitalismus erst konzentriert hat, in den Gemeinbesitz derjenigen, die bisher nichts gehabt haben. Das war auch eigentlich die Stimmung, in der das zwanzigste Jahrhundert von den führenden Kreisen des Proletariats betreten worden ist.