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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Mayreder : Stirner, un philosophe jusqu'à l'absurdité. Mayreder: Stirner Philosoph bis zur Absurdität

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 039 262-264 (1987) 25/08/1895
Traducteur: FG v. 01/20161110 Editeur: SITE

Maintenant, cher ami : je ne pense pas du tout que vous souffrez d'une surestimation de l'acuité logique et de la conséquence de la pensée. Si quelqu'un souffre de cela, ainsi je le suis. Vous avez en des temps anciens très souvent apaisés mes propos de ce point de vue - à mon secret étonnement. Car il m'était un temps durant par mauvais chemin impensable, que la conséquence de la pensée ne devait pas signifier le plus élevé dans tous les problèmes philosophiques. Je ne pense d'ailleurs absolument pas, que la conséquence de la pensée et sinon ne décide pas déjà d'un philosophe ; mais que là est une fois la pensée conceptuelle de la méthode européenne de la connaissance, ainsi m'apparaît ce qui prête à la pensée conceptuelle sa valeur principale, sa fiabilité, sa précision, notamment justement la logique et la conséquence, comme qualité spirituelle se tenant en toute première ligne.

Seulement ceux, qui tiennent la méthode indienne de "l'immersion intérieure" pour le chemin probant de la connaissance, peuvent sous-estimer les qualités nommées. Vous, cher ami, n'êtes à ranger là dessous par aucun chemin - et quand aussi je souscris pleinement à votre expression sur la participation de l'imagination, ainsi me reste cependant non compréhensible, pourquoi vous ne voulez pas laisser valoir de Stirner, que son plus grand avantage vis-à-vis de Nietzsche est la logique et la conséquence. Car avant tout "L'unique et sa propriété" est, exprimé dépourvu de respect, conséquent jusqu'à l'absurdité. Mais cela n'empêche pas que c'est une très grande oeuvre - de laquelle on a la permission de dire volontiers avec modification d'un mot familier : vereor, quia absurdum est. Je trouve la différence principale entre Stirner et Nietzsche - ramené à une brève formule - dans ce que Stirner partait d'un concept, Nietzsche d'une façon de voir intellectuelle. Vous, cher ami, êtes toutefois d'une autre opinion. Mais il me manque manifestement la connaissance de cette donnée, par laquelle sera déterminé votre jugement sur Stirner - pour moi si surprenant ; car à partir de "L'unique", seul, vous n'avez volontiers pas créé l'impression si piquante, que vous formulez dans votre lettre ?

Ce que je voulais dire avec mes propos sur Nietzsche, était en fait seulement que je chéri Nietzsche plus comme artiste, que comme philosophe. Si je devais dire en quoi je rentre en accord sans limite avec lui, ainsi je trouve un seul point. Et cela est son inconditionnel rejet de toute "pensée derrière le monde, tout interprétation du monde par la métaphysique".

Et que je dise cela seulement aussitôt : pour moi sa vraie signification ne repose pas là, où vous êtes en accord avec Nietzsche, mais où vous êtes son opposant. Que vous ne soyez pas en accord avec Nietzsche ou avec un quelque autre esprit glorieux, me semble entièrement insignifiant en considération de votre prestation spirituelle ; peut-être aussi que votre écrit sur Nietzsche ne m'a pas tant interpellé à cause de cela comme vos autres écrits. Pour votre prestation spirituelle spécifique, pour cela, par quoi vous vous démarquez de tout autre penseur de l'aire de science de la nature, je tiens votre accentuation de la liberté humaine et le nouveau fondement, que vous avez donné à celle-ci.

 

Mais rien ne m'est plus insupportable que la théorie de la non liberté de la volonté humaine d'après l'exposé de preuve schopenhauerien que Nietzsche a transporté, sans le critiquer, dans sa conception du monde. Pas Dieu - comme vous le dites dans votre avant dernière lettre - ne m'est le pôle opposé de l'être humain renforcé en lui-même ; car le dieu immanent d'après la façon de voir mystique me semble seulement une autre forme d'expression de la pensée individualiste du monde. Mais ce principe là qui est entièrement non unifié avec la signification de la personnalité, que la personnalité détruit irrémédiablement, c'est le principe de la nécessité de tout événement. La personnalité consciente ravalée dans sa dignité à la signification de n'importe quelle pierre, qui sera damée de ci de là par une loi de causalité impitoyable - cette prestation de maître de la pensée ne bat-elle alors pas tout ce que déclare la conception chrétienne sur la caducité/l'invalidité et insignifiance de l'être humain? Et celle-ci, basée sur la nécessité de tout événement, pleinement irresponsable, Nietzsche la prend comme point de départ pour ce nouvel avenir de l'être humain! S'être hissé de la volonté aveugle à la volonté consciente, cela seul me semble le critère de la personnalité ; et il m'est impossible de me représenter une volonté consciente sans volonté à la responsabilité. Si dans mon acte je ne devrait être rien que l'outil aveugle d'un devenir du monde général, qui travaille au travers moi, "derrière le dos de ma conscience", alors toutefois il n'y aurait qu'un chemin - la tâche de la personnalité selon la recette indienne. Et c'est pourquoi je tiens pour votre grand acte de l'esprit, que vous ayez la "conséquence de la pensée", de reconnaître, qu'il ne peut y avoir d'individualisme véritable/réel sans la condition préalable de la liberté.

Maintenant, cher ami : je ne pense pas du tout que vous souffrez d'une surestimation de l'acuité logique et de la conséquence de la pensée. Si quelqu'un souffre de cela, ainsi je le suis. Vous avez en des temps anciens très souvent apaisés mes propos de ce point de vue - à mon secret étonnement. Car il m'était un temps durant par mauvais chemin impensable, que la conséquence de la pensée ne devait pas signifier le plus élevé dans tous les problèmes philosophiques. Je ne pense d'ailleurs absolument pas, que la conséquence de la pensée et sinon ne décide pas déjà d'un philosophe ; mais que là est une fois la pensée conceptuelle de la méthode européenne de la connaissance, ainsi m'apparaît ce qui prête à la pensée conceptuelle sa valeur principale, sa fiabilité, sa précision, notamment justement la logique et la conséquence, comme qualité spirituelle se tenant en toute première ligne.

Seulement ceux, qui tiennent la méthode indienne de "l'immersion intérieure" pour le chemin probant de la connaissance, peuvent sous-estimer les qualités nommées. Vous, cher ami, n'êtes à ranger là dessous par aucun chemin - et quand aussi je souscris pleinement à votre expression sur la participation de l'imagination, ainsi me reste cependant non compréhensible, pourquoi vous ne voulez pas laisser valoir de Stirner, que son plus grand avantage vis-à-vis de Nietzsche est la logique et la conséquence. Car avant tout "L'unique et sa propriété" est, exprimé dépourvu de respect, conséquent jusqu'à l'absurdité. Mais cela n'empêche pas que c'est une très grande oeuvre - de laquelle on a la permission de dire volontiers avec modification d'un mot familier : vereor, quia absurdum est. Je trouve la différence principale entre Stirner et Nietzsche - ramené à une brève formule - dans ce que Stirner partait d'un concept, Nietzsche d'une façon de voir intellectuelle. Vous, cher ami, êtes toutefois d'une autre opinion. Mais il me manque manifestement la connaissance de cette donnée, par laquelle sera déterminé votre jugement sur Stirner - pour moi si surprenant ; car à partir de "L'unique", seul, vous n'avez volontiers pas créé l'impression si piquante, que vous formulez dans votre lettre ?

Ce que je voulais dire avec mes propos sur Nietzsche, était en fait seulement que je chéri Nietzsche plus comme artiste, que comme philosophe. Si je devais dire en quoi je rentre en accord sans limite avec lui, ainsi je trouve un seul point. Et cela est son inconditionnel rejet de toute "pensée derrière le monde, tout interprétation du monde par la métaphysique".

Et que je dise cela seulement aussitôt : pour moi sa vraie signification ne repose pas là, où vous êtes en accord avec Nietzsche, mais où vous êtes son opposant. Que vous ne soyez pas en accord avec Nietzsche ou avec un quelque autre esprit glorieux, me semble entièrement insignifiant en considération de votre prestation spirituelle ; peut-être aussi que votre écrit sur Nietzsche ne m'a pas tant interpellé à cause de cela comme vos autres écrits. Pour votre prestation spirituelle spécifique, pour cela, par quoi vous vous démarquez de tout autre penseur de l'aire de science de la nature, je tiens votre accentuation de la liberté humaine et le nouveau fondement, que vous avez donné à celle-ci.

 

Mais rien ne m'est plus insupportable que la théorie de la non liberté de la volonté humaine d'après l'exposé de preuve schopenhauerien que Nietzsche a transporté, sans le critiquer, dans sa conception du monde. Pas Dieu - comme vous le dites dans votre avant dernière lettre - ne m'est le pôle opposé de l'être humain renforcé en lui-même ; car le dieu immanent d'après la façon de voir mystique me semble seulement une autre forme d'expression de la pensée individualiste du monde. Mais ce principe là qui est entièrement non unifié avec la signification de la personnalité, que la personnalité détruit irrémédiablement, c'est le principe de la nécessité de tout événement. La personnalité consciente ravalée dans sa dignité à la signification de n'importe quelle pierre, qui sera damée de ci de là par une loi de causalité impitoyable - cette prestation de maître de la pensée ne bat-elle alors pas tout ce que déclare la conception chrétienne sur la caducité/l'invalidité et insignifiance de l'être humain? Et celle-ci, basée sur la nécessité de tout événement, pleinement irresponsable, Nietzsche la prend comme point de départ pour ce nouvel avenir de l'être humain! S'être hissé de la volonté aveugle à la volonté consciente, cela seul me semble le critère de la personnalité ; et il m'est impossible de me représenter une volonté consciente sans volonté à la responsabilité. Si dans mon acte je ne devrait être rien que l'outil aveugle d'un devenir du monde général, qui travaille au travers moi, "derrière le dos de ma conscience", alors toutefois il n'y aurait qu'un chemin - la tâche de la personnalité selon la recette indienne. Et c'est pourquoi je tiens pour votre grand acte de l'esprit, que vous ayez la "conséquence de la pensée", de reconnaître, qu'il ne peut y avoir d'individualisme véritable/réel sans la condition préalable de la liberté.