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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Aucune froidure, mais une béatitude de la libération. Keine Kälte, sondern Seligkeit der Befreiung

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 032 219-223 (1971) 09/07/1898
Traducteur: FG v. 01/20161110 Editeur: SITE

Ce qui s'est joué dans l'âme de Max Stirner, avant qu'il ai présenté l'oeuvre de sa vie devant le monde, de cela de nombreux êtres humain n'en pressentent rien, qui nomment sa création celle d'un être humain de raison froid, terre-à-terre. J'ai souvent rencontré des êtres humains qui l'on nommé ainsi. Alors je me trouvais toujours là perplexe. Car je savais ne pas pouvoir correctement parler avec de tels êtres humains. Lorsque je lu le livre de Stirner, là j'éprouvais un écho de peines et de joies, de passions et de nostalgies, qui des siècles durant ont sillonnées les coeurs des êtres humains, dans ces liens dans lesquels vit toujours presque tout notre genre/génération. Et j'avais un sentiment de la psychée/béatitude, laquelle traversait/enserrait/parcourait la poitrine de l'homme, qui pouvait dire là : "Toutes les vérités sous moi, je les aimes; une vérité par dessus moi, une vérité d'après laquelle je devrait m'orienter, je ne connais pas". Fichte aussi était une personnalité fière, vigoureuse. Mais que dit-il ? " Je suis un prêtre de la vérité ; je suis à sa solde ; je me suis lié à tout faire et risquer et souffrir pour elle". Stirner est un conquérant sans pareil, car il ne se tient plus à la solde de la vérité ; il se tient dans celle sienne. "Le propriétaire" - ainsi dit Stirner - " peut lancer de lui toutes les pensées qui étaient aimables en son coeur et allumaient son zèle, et les " gagnera à nouveau mille fois ", parce que lui, leur créateur, reste". Qui peut le vivre au travers dans son âme, ce qui appartient à cela, pas seulement s'extraire de la chaîne des esclaves, que Dieu, l'humanité (Menscheit), l'humanité (Humanität), la justice, l'état imposent, mais aussi celles-là qui nous sont forgées des "vérités éternelles", à celle-ci, le livre de Stirner, qui nous raconte, comment son auteur a déchiré ces chaînes, lira avec des sentiments, qui dépassent de loin en chaleur sur tout ce que nous éprouvons sinon aux créations et prestations les plus sublimes des êtres humains.

Et comme peu Max Stirner a laissé entrevoir des passions qui ont miné son intérieur jusqu'au temps où il a écrit son livre ! John Henry Mackay a arraché de l'oubli cinq courts travaux sur le chemin d'évolution de Stirner dans son petit livre "Plus petits écrits de Max Stirner" (Berlin 1898, Schuster & Loeffler). On aimerait souhaiter, que nos contemporains si lâches en toutes choses qui se rapportent à conception du monde et aux plus hauts intérêts de l'humanité, lisent le fin petit livre et toujours à nouveau le lisent. Quand vous pouvez seulement parvenir à accepter la honte là dessus, comme petites se comportent vos pensées de nains vis-à-vis idées de géant de ce grand, alors vous pouvez avoir beaucoup d'utilité par le livre.

 

Je n'aimerais rien dire ici du contenu de ce petit livre. Car qui ne lit pas de telles choses, ne mérite pas, qu'il apprenne quelque chose de seconde main sur leur contenu. Mais j'aimerais dire, comment le petit livre a agit sur moi.

Dans son "Unique et sa propriété", Stirner se présenta à moi / survint vis-à-vis de moi comme un achevé. Comment l'homme a-t-il grimpé à cette hauteur ? Je le vois maintenant croître, en ce que je lis les cinq essais, que Mackay a publié. Je vois la lutte passionnée de Max Stirner.

"Le principe non vrai de notre éducation, ou de l'humanisme ou réalisme" est le premier essai. Il a été publié par Stirner dans le "Journal rhénan" («Rheinischen Zeitung») en avril 1842. Un morceau de vie de l'âme de l'homme a trouvé la parole dans cet essai. Je ne veux pas parler de cela, que nos sages réformateurs éducatifs et enseignants devraient s'asseoir une paire d'heures - ils auraient vraisemblablement donc besoin de beaucoup plus - et étudier l'essai. Car ils pourraient apprendre à partir de là beaucoup plus que des imposantes audiences, que conduisent nos hommes d'école aujourd'hui avec le déploiement de toute leur force spirituelle. Mais je veux parler de ce que cet essai de Stirner caractérise l'entière position au monde d'une manière unique.

Les philosophes voulaient en tous les temps une connaissance impersonnelle. Un savoir, qui leur laisse entrevoir, quelles puissances maintiennent le monde ensemble le plus intérieurement. Brünstig les ??? d'après telle "science". Le monde est là, ainsi disaient-ils. Il est conforme aux lois. Cela nous contraint à rechercher les lois selon lesquelles il a formé une puissance objective. Et quand alors ils avaient cherché considérablement, ce qui "tient le monde ensemble intérieurement", alors les philosophes se sentent si comblés, comme quand le fiancé a donné la parole oui à la bien aimée. Car - comment dit donc Nietsche ? - la vérité est une femme. Stirner n'est pas un libre ; il est un conquérant. Il surmonte la vérité. Il la digère. Et elle devient chez lui non conception du monde, non philosophie, de laquelle il nous fait des communications. Elle devient personnalité. Le savoir devrait maintenant ne plus être quelque chose, que les être humains saisissent de dehors en souffrant ; il devient en eux chair/viande et sang.

Ils ne perçoivent plus purement la légalité du monde ; ils se présentent/s'exposent eux-mêmes. Ils veulent maintenant, ce que leurs prédécesseurs ont à peine su. L'essai, qui annonce cela, résonne dans les paroles : " Ainsi se laisse quelque peut saisir le nécessaire déclin de la science dépourvue de volonté et l'aube de la volonté consciente d'elle même, laquelle s'accomplit dans la brillance solaire de la personnalité libre : le savoir doit mourir, pour ressusciter de nouveau comme volonté, et comme personne libre se créé quotidiennement nouveau".

Comme le savoir peut devenir personnellement, comme cela qu'on reconnaît pensant,peut passer dans la force de la volonté personnelle, cela Stirner y a répondu dans cet essai. Comme on peut devenir de connaisseur du monde le dominateur du monde, le maître de la vérité de prêtre de la vérité, cela a été la question pour lui.

Je veux encore moins aller sur les autres essais de Stirner. Je veux simplement/purement conseiller la dextérité des articles d'hebdomadaires, qui conduisent magistralement la plume, mais ont moins la raison synthétique en leur contrôle, avant qu'ils écrivent leurs phrase risible sans limites sur Stirner en de belles alliances avec Bismarck et les agrariens, de lire premièrement une fois une paire de pages du petit livre, que Mackay a maintenant publié. "L"unique et sa propriété" est quand même quelque chose de lourd/difficile pour de tels longues mains de l'union des agriculteurs, aussi quand ils l'amènent jusqu'à des collisions douteuses avec de paraphrases de lèse majesté . Mais ils pourraient peut être encore escalader les stades préliminaires qui ont conduit Stirner à l'oeuvre de sa vie.

Et quand alors ils retiennent ensemble, économiquement, le peu de force nerveuse/des nerfs qu'ils ont encore, alors ils peuvent peut être se défendre justement ainsi courageusement contre leurs accusateurs, comme Stirner l'a fait dans les justement publiés par Mackay "Répliques" contre son oeuvre principale et n'ont pas besoin d'appeler "les vieux officiers mis en congé de disponibilité", le prince Bismarck, le Monsieur von Sturm, Monsieur Bronsart von Schellendorf et les "pères couronnés" etc. comme témoins principaux de leurs prétentions minimes. Mais je suis quand même une porte, que je me rappelle des considérations sur Stirner des éditoriaux d'hebdomadaires allemands. Mon familier en opinion, Mackay me pardonnera cela. Que puis-je pour ce que, quand dehors une coq enroué chante/piaille, pendant que Konrad Ansorge me joue la plus sublime composition au piano.

Was sich in Max Stirners Seele abgespielt hat, bevor er sein Lebenswerk der Welt vorgelegt hat, davon ahnen die zahlreichen Menschen nichts, die seine Schöpfung die eines kalten, nüchternen Verstandesmenschen nennen. Ich habe oft Menschen getroffen, die ihn so genannt haben. Dann stand ich immer ratlos da. Denn ich wußte mit solchen Menschen nicht recht zu sprechen. Als ich Stirners Buch las, da empfand ich einen Nachklang von Leiden und Freuden, von Leidenschaften und Schnsuchten, die Jahrhunderte lang die Herzen der Menschheit durchzuckt haben, in deren Banden heute noch immer fast unser ganzes Geschlecht lebt. Und ich hatte eine Empfindung von der Seligkeit, welche die Brust des Mannes durchdrang, der da sagen konnte: «Alle Wahrheiten unter mir sind mir lieb; eine Wahrheit über mir, eine Wahrheit, nach der ich mich richten müßte, kenne ich nicht.» Auch Fichte war eine stolze, eine kraftvolle Persönlichkeit. Aber was sagt er? «Ich bin ein Priester der Wahrheit; ich bin in ihre Solde; ich habe mich verbindlich gemacht, alles für sie zu tun und zu wagen und zu leiden.» Ein Eroberer ohnegleichen ist Max Stirner, denn er steht nicht mehr im Solde der Wahrheit; sie steht in dem seinen. «Der Eigner» - so sagt Stirner - «kann alle Gedanken, die seinem Herzen lieb waren und seinen Eifer entzündeten, von sich werfen und wird gleichfalls "tausendfältig wieder gewinnen", weil er, ihr Schöpfer, bleibt.» Wer es in seiner Seele durchleben kann, was dazu gehört, sich nicht nur der Sklavenketten zu entäußern, die uns Gott, die Menschheit, die Humanität, die Gerechtigkeit, der Staat auferlegen, sondern auch derjenigen, die uns von der «ewigen Wahrheit» geschmiedet sind, der wird Stirners Buch, das uns erzählt, wie sein Verfasser diese Ketten zerrissen hat, mit Gefühlen lesen, die weit hinausgehen an Wärme über alles, was wir sonst bei den erhabensten Schöpfungen und Leistungen der Menschen empfinden.

Und wie wenig hat Max Stirner verraten von den Leidenschaften, die sein Inneres durchwühlt haben bis zu der Zeit, in der er sein stolzes Buch niedergeschrieben hat! Fünf kurze Arbeiten hat John Henry Mackay in seinem Büchlein «Max Stirners kleinere Schriften» (Berlin 1898, Schuster & Loeffler) über diesen Entwickelungsweg Stirners der Vergessenheit entrissen. Man möchte wünschen, daß unsere in allen Dingen, die sich auf Weltanschauung und die höchsten Interessen der Menschheit beziehen, so feigen Zeitgenossen das dünne Büchlein lesen und immer wieder lesen. Wenn sie nur die Scham darüber verwinden können, wie klein sich ihre Gedankenzwerge gegenüber den Ideenriesen dieses Großen ausnehmen, dann können sie viel Nutzen durch das Buch haben.

Ich möchte hier nichts über den Inhalt des Büchleins sagen. Denn wer solche Dinge nicht liest, verdient gar nicht, daß er über ihren Inhalt aus zweiter Hand etwas erfährt. Ich möchte aber sagen, wie das Büchlein auf mich gewirkt hat.

In seinem «Einzigen und sein Eigentum» trat mir Stirner als ein Vollendeter entgegen. Wie ist der Mann aufgestiegen zu dieser Höhe? Ich sehe ihn nun wachsen, indem ich die fünf Aufsätze lese, die Mackay veröffentlicht hat. Ich sehe Max Stirners leidenschaftliches Ringen.

«Das unwahre Prinzip unserer Erziehung, oder der Humanismus und Realismus» ist der erste der Aufsätze. Er ist von Stirner in der «Rheinischen Zeitung» im April 1842 veröffentlicht worden. Ein Stück Seelenleben des Mannes hat in diesem Aufsatze Worte gefunden. Ich will nicht davon sprechen, daß unsere weisen Erziehungs- und Unterrichts-Reformatoren sich ein paar Stunden hinsetzen sollten - sie würden wahrscheinlich doch viel länger brauchen - und den Aufsatz studieren. Denn sie könnten daraus mehr lernen, als aus den impotenten Verhandlungen, die unsere Schulmänner heute mit der Aufwendung aller ihrer Geisteskraft führen. Aber ich will davon sprechen, daß dieser Aufsatz Stirners ganze Weltstellung in einziger Weise charakterisiert.

Ein unpersönliches Wissen wollten die Philosophen zu allen Zeiten. Ein Wissen, das ihnen verrät, welche Mächte die Welt im Innersten zusammenhalten. Brünstig verlarigten sie nach solcher «Wissenschaft». Die Welt ist da, so sagten sie. Sie ist gesetzmäßig. Uns drängt es, die Gesetze, nach denen sie eine objektive Macht geformt hat, zu erforschen. Und wenn sie dann «redlich» erforscht hatten, was «die Welt im Innersten zusammenhält», dann fühlten sich die Philosophen so selig, wie wenn dem Bräutigam die Geliebte das Jawort gegeben hat. Denn - wie sagt doch Nietzsche? - die Wahrheit ist ein Weib. Stirner ist kein Freier; er ist Eroberer. Er überwindet die Wahrheit. Er verdaut sie. Und sie wird bei ihm nicht Weltanschauung, nicht Philosophie, von der er uns Mitteilung macht. Sie wird Persönlichkeit. Das Wissen soll nun nicht mehr etwas sein, was die Menschen leidend von außen empfangen; es wird in ihnen Fleisch und Blut.

Sie nehmen nicht mehr bloß die Gesetzmäßigkeit der Welt wahr: sie stellen sie selbst dar. Sie wollen jetzt, was ihre Vorläufer bloß gewußt haben. Der Aufsatz, der das verkündet, klingt in die Worte aus: «So ließe sich der notwendige Untergang der willenlosen Wissenschaft und der Aufgang des selbstbewußten Willens, welcher sich im Sonnenglanz der freien Persönlichkeit vollendet, etwa folgendermaßen fassen: Das Wissen muß sterben, um als Wille wieder aufzuerstehen, und als freie Person sich täglich neu zu schaffen.»

 

Wie das Wissen persönlich werden kann, wie dasjenige, was man denkend erkennt, in die Kraft des persönlichen Willens übergehen kann, das hat sich Stirner in diesem Aufsatze beantwortet. Wie man aus dem Welterkenner der Weltherrscher, aus dem Priester der Wahrheit der Herr der Wahrheit werden kann, das ist die Frage für ihn gewesen.

Noch weniger will ich auf die anderen Aufsätze Stirners eingehen. Ich will bloß den fingerfertigen Wochenschrift-Artiklern, die meisterlich die Feder führen, weniger aber die Vernunft in ihrer Gewalt haben, raten, bevor sie über Stirner im schönen Bunde mit Bismarck und den Agrariern ihre grenzenlos lächerlichen Sätze hinschreiben, erst einmal ein paar Seiten des Büchleins zu lesen, das jetzt Mackay veröffentlicht hat. Der «Einzige und sein Eigentum» ist für solche Handlanger des Bundes der Landwirte, auch wenn sie es bis zur fragwürdigen Kollision mit Majestätsbeleidigungsparagraphen bringen, doch etwas zu schwer. Aber die Vorstufen, die Stirner allmählich zu seinem Lebenswerk führten, die könnten sie vielleicht noch erklimmen.

Und wenn sie dann das bißchen Nervenkraft, das sie noch haben, ökonomisch zusammenhalten, dann könnten sie vielleicht sich ebenso mannhaft gegen ihre Ankläger verteidigen, wie es Stirner in den eben auch von Mackay veröffentlichten «Entgegnungen» gegen sein Hauptwerk getan hat und brauchten nicht «die greisen, in den Ruhestand verabschiedeten Offiziere», den Fürsten Bismarck, den Herrn von Stumm, Herrn Bronsart von Schellendorf und die «gekrönten Vettern» etc. zu Kronzeugen ihrer unbeträchtlichen Behauptungen aufzurufen. Aber ich bin doch ein Tor, daß ich mich bei Betrachtungen über Stirner deutscher Leitartikler von Wochenschriften erinnere. Mein Gesinnungsverwandter Mackay wird mir das verzeihen. Was kann ich dafür, wenn draußen ein heiserer Hahn kräht, während Konrad Ansorge mir die erhabenste Klavierkomposition verspielt.