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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Sujet: La loi sociale principale n'a pas été saisie.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA340 038-050 (1979) 26/071922
Traducteur: Jean-Lambert Des Arts et Jean-Marie Jenni* revu FG 02/20170715 Editeur: EAR

 

03002 - Pour certains buts de la vie nous avons besoin, disons, du thermomètre, nous l'utilisons en ce que nous en lisons le degré de température. Ces degrés de température, nous avons pris l'habitude de les comparer dans un certain sens. Nous apprécions, disons, la différence entre une température de 20 degrés et une autre de 5 degrés pet ainsi de suite. Mais nous pouvons donc aussi dans une certaine mesure tracer des courbes de température. Nous pouvons par exemple dessiner les températures pendant l'hiver, pouvons dessiner les températures montantes pendant l'été, et nous avons alors l'état fluctuant du thermomètre. Mais ce qui repose là à la base, on en deviendra donc clair en premier quand on va sur les différentes conditions qui pendant l'hiver conditionnent un état de chaleur plus bas, pendant l'été un état de température plus élevé, qui dans une région conditionnent un état de température que dans une autre région et ainsi de suite. Nous aurons alors en premier quelque chose de réel dans une certaine mesure en main quand nous reconduirons les états de température fluctuants sur ce qui repose à la base. C'est en fait seulement, on aimerait dire, une manière d'agir statistique, quand on notifie purement l'état du thermomètre. Justement ainsi ce n'est pas beaucoup plus, quand on étudie les prix pour eux-mêmes, quand on étudie les valeurs et ainsi de suite. L'ensemble n'aura un sens que lorsqu'on parviendra à considérer les prix et les valeurs, comme les degrés du thermomètre, comme des indicateurs pointant sur autre chose. De cette manière seulement on atteindra les données réelles de l'économie. Ce n'est qu'alors que se révélera la forme que devra prendre réellement l'enseignement économique dont nous avons besoin.
03003 - Vous savez peut-être que, suivant un usage ancien, les sciences se divisent en sciences théoriques et pratiques. L'éthique, par exemple, est nommée une science pratique, la science de la nature est nommée une science théorique. La science de la nature traitent de ce qui est, l'éthique de ce qui devrait être. Et cette classification a été faite depuis les temps les plus anciens : les sciences de l'être et les sciences du devrait être. Pour l'instant nous n'en tiendrons compte que pour la détermination des concepts. Mais nous pouvons demander : i la science de l'économie de peuple est-elle une science de l'être, à peu près comme le pense Lujo Brentano, ou une science de ce qui devrait être, une science pratique ? Cela sera la question.

03004 - Il est sans aucun doute nécessaire, si on observe l'économie de peuple, si on veut parvenir à un savoir. On devra observer ainsi notamment comme on observe l'état du baromètre ou du thermomètre pour l'état de l'air ou de la chaleur. D'après cela l'économie serait une science théorique. Mais avec cela rien n'est fait ; mais en premier alors quand sous l'influence de cette connaissance théorique on peut maintenant agrir.

03005 - Je veux vous présenter un cas spécial qui vous montrera de quoi il s'agit. Supposez que par quelques observations, qui sont toujours de nature théorique – toutes les observations sont de nature théoriques quand elles ne conduisent pas à l'action -, nous remarquions à un endroit quelconque sur un champ déterminé, que pour un genre de marchandise, le prix sombre critique, ainsi critique que cela représente une misère clairement exprimable. Maintenant, il s'agit que nous observions théoriquement tout d'abord cette véritable baisse des prix. Là nous sommes dans une certaine mesure premièrement à la notification de l'état du thermomètre. Alors il s'agit de cela : que faire quand les prix s'effondrent critiques pour un quelque genre de marchandises ou un produit ? - Maintenant, nous verrons ces choses encore plus exactement ; tout d'abord j'aimerais seulement dire, ce qui a à se passer là et par qui, quand les prix d'un quelque genre de marchandises sombrent critiques. Là il s'agira de cela que nous prenions une mesure, qui est appropriée à agir contre cette baisse des prix. Il y aura peut être différentes de telles mesures. Mais une d'elles sera celle que que nous fassions quelque chose pour accélérer du circuit, de la circulation/échange, du commerce avec les marchandises concernées.Une des mesures sera celle-là – elle ne suffira doncpas encore ; mais nous ne voulons pas nous soucier de cela, si c'est une mesure suffisante ou même correcte, mais il s'agira de cela, que nous, quand les prix sombrent ainsi, faisons ainsi quelque chose qui peut multiplier le chiffre d'affaire.
03006 – Nous devons en fait accomplir quelque chose qui est semblable à influencer l'état du thermomètre ; s'il nous gelait dans la chambre, ainsi nous n'irions pas ainsi à l'état du thermomètre que d'une quelque manière pleine de mystère nous tirions la colonne du thermomètre en longueur ; nous ne nous soucierions pas du tout de la chute du thermomètre, mais nous chaufferions. Nous prenons la chose en main dans un tout autre coin. Là, la chose deviendra pratique et nous devons dire:la science de l'économie de peuple est les deux, une science théorique et une science pratique. Il s'agira seulement de comment nous amènerons ensemble la pratique avec le théorique.
007 - Maintenant, c'est tout d'abord un des côtés de la forme de la science d'économie de peuple. L'autre côté est celui, sur lequel j'avais déjà attiré l'attention il y a de nombreuses années, sans qu'en fait la chose ait été comprise, notamment dans un article que j'avais déjà écrit au début du siècle, qui portait jadis le titre « Théosophie et question sociale », qui en fait aurait seulement eu une signification, s'il avait été saisit par des praticiens, et si on s'était orienté d'après lui. De ce qu'il est resté entièrement inconsidéré, je ne l'ai même pas une fois conduit à sa fin et pas laissé publier plus loin. Espérons que ces conférences contribueront à sa plus profonde compréhension. Mais, là nous devons, quand nous voulons comprendre mettre en route une courte considération historique.

008 - Si vous vous reportez quelque peu en arrière dans l'histoire de l'humanité, alors vous trouverez qu'en fait - j'ai déjà indiqué sur cela dans la première conférence - dans les temps anciens, même jusque dans les 15e et 16e siècles, de telles questions d'économie de peuple, comme nous les avons aujourd'hui, n'étaient pas du tout disponibles. La vie de l'économie de peuple, disons par exemple dans l'ancien Orient, s'est jouée en grande partie de façon instinctive, jouée ainsi que certaines conditions sociales étaient parmi les humains qui étaient formatrices des castes, formatrices de classes et sous l'influence de ce qui s'était donné à partir de ces conditions/rapports de relations entre humain et humain, se sont aussi avérés, j'aimerais dire, formant des instincts pour l'art et la manière dont l'être humain individuel a à intervenir dans la vie d'économie de peuple. Pour une grande partie reposaient donc là, les impulsions de la vie religieuse qui en des temps anciens étaient absolument aussi encore ainsi qu'elles visaient en même temps la régulation, l'ordonnance de l'économie. Quand vous examinez historiquement la vie orientale, vous verrez qu'est nulle part de frontière stricte entre ce qui sera interdit religieusement et ce qui devrait être accompli selon l'économie de peuple. Les commandements religieux s'étendaient diversement dans la vie économique, ainsi qu'aussi pour ces anciens temps la question du travail, la question de la circulation sociale des valeurs du travail ne venaient pas du tout en considération. Dans un certain sens le travail était exécuté instinctivement ; et que l'un faisait plus ou moins ne soulevait, dans les temps qui ont précédé la civilisation romaine, aucune question sérieuse, du moins aucune question publique sérieuse. Les exceptions qui sont disponibles à cela, n'entre pas du tout en considération vis-à-vis du cours général de l'évolution de l'humanité. Nous trouvons absolument encore chez Platon une optique sociale telle qu'au fond le travail sera accepté/supporté comme quelque chose d'évident et sera en fait seulement réfléchi sur le social d'impulsions éthiques, pleines de sagesses en dehors du travail qui étaient vues par Platon.
009 - Cela devint toujours de plus en plus autrement, d'autant moins les impulsions religieuses et éthiques immédiates cultivaient/élevaient aussi des instincts d'économie de peuple, d'autant plus les impulsions religieuses et éthiques se limitaient dans une certaine mesure de plus en plus à la vie morale, devinrent de pures prescriptions pour l'art et la manière dont les humains devraient ressentir les uns pour les autres, comment ils devraient se comporter aux puissances extra humaines et ainsi de suite. Toujours apparu de plus en plus la façon de voir, le sentiment/la sensation parmi les humains que — si j'ai la permission de m'exprimer en image — du haut de la chaire rien n'est à dire sur l'art et la manière de comment on devrait travailler. Et avec cela le travail, en fait l'en-articulation du travail dans la vie sociale, devint pour la première fois une question.
010 - Maintenant cette en-articulation du travail dans la vie sociale n'est historiquement pas possible sans la montée de ce qu'est le droit. Ainsi qu'historiquement, nous voyons naître simultanément l'évaluation du travail pour l'humain individuel et le droit. Pour des époques très reculées de l'humanité, vous ne pouvez en fait pas du tout parler de droit dans le sens où nous le saisissons aujourd'hui, mais vous pouvez en premier alors parler de droit quand le droit se sépare du commandement. Dans les temps les plus anciens le commandement est un unitaire/un tout cohérent. Il contient en même temps tout ce qui est légitime/légal. Alors le commandement sera toujours de plus en plus retiré sur la vie pure de l'âme, et le droit se fait valoir en rapport à la vie extérieure. Cela se déroule à nouveau à l'intérieur d'une certaine période historique. À l'intérieur de cette période historique se sont formés des rapports sociaux entièrement déterminés. Cela conduirait trop loin ici de décrire cela plus exactement ; mais c'est une étude intéressante, d'étudier tout de suite pour les premiers siècles du Moyen Âge, comme d'un côté les rapports de droit, de l'autre côté les rapports de travail se sont séparés des organisations religieuses dans lesquelles ils étaient précédemment plus ou moins absolument inclus, — organisations religieuses au sens large naturellement.
011 - Maintenant cela a des conséquences entièrement déterminées. Aussi longtemps que les impulsions religieuses sont déterminantes pour l'ensemble de la vie sociale de l'humanité, aussi longtemps, l'égoïsme ne crée pas de dommage. Cela est une chose extraordinairement importante aussi pour la compréhension des processus sociaux, d'économie de peuple. L'être humain aimerait encore être égoïste ainsi : quand l'organisation religieuse, comme elle était par exemple dans des domaines déterminés de l'ancien Orient entièrement stricte, quand l'organisation religieuse est ainsi, que l'être humain malgré son égoïsme s'en-articule fructueusement dans la vie sociale, alors l'égoïsme ne commet pas de dommages ; mais il commence à jouer un rôle à l'instant, où le droit et le travail se distinguent des autres impulsions sociales, des autres courants sociaux. C'est pourquoi, j'aimerais dire, l'esprit de l'humanité aspire inconsciemment dans le temps - où justement le travail et le droit s'émancipent, à en finir avec l'égoïsme humain qui maintenant se manifeste et qui devra d'une certaine manière être en-articulé dans la vie sociale. Dans la démocratie moderne, cette aspiration atteint alors simplement son point culminant dans le sens pour l'égalité des humains, pour ce que chacun a son influence sur établir le droit et aussi établir son travail (NDT : les deux fois « feststellen »).
012 - Mais en même temps que culmine le droit émancipé et le travail émancipé, monte encore quelque chose d'autre qui était d'ailleurs aussi disponible dans les périodes les plus anciennes de l'évolution de l'humanité, mais qui avait alors une toute autre signification à cause des impulsions religieuses et sociales, mais qui tout de suite pour notre civilisation européenne était disponible seulement en une mesure limitée pendant le Moyen Âge, ce qui se développa à la plus haute culmination à partir du temps où justement droit et travail étaient les plus émancipés - et cela est la division du travail/ le partage du travail.

013 - Dans les temps plus anciens de l'évolution de l'humanité, la division du travail n'avait aucune signification particulière parce qu'elle était justement aussi placée dans les impulsions religieuses et que chacun était ainsi qu'elle n'avait pas une telle signification. Mais là où le penchant à la démocratie s'est liée à la division du travail, là commença - cela est en premier monté dans les derniers siècles et au plus haut au 19e siècle -, là la division du travail commença à prendre une signification toute particulière, car la division du travail a une conséquence d'économie de peuple.
014 - Cette division du travail, dont nous apprendrons encore les causes et le cours, conduit finalement à ce que quand nous la pensons tout d'abord abstraitement jusqu'à la fin, ainsi nous devons dire, elle conduit finalement à cela que personne n'utilise pour lui-même ce qu'il produit. Mais parlé selon l'économie de peuple ! Donc que personne n'utilise pour lui-même — parlé selon l'économie de peuple — ce qu'il produit ! Qu'est-ce que cela signifie ? Maintenant je veux vous l'expliquer par un exemple.

015 - Supposez qu'un tailleur confectionne des habits. Il doit évidemment fabriquer des habits pour d'autres gens par division du travail. Il pourrait aussi dire ainsi : je fabrique des habits pour d'autres gens, et mes propres habits je fabrique aussi pour moi. Là il utiliserait donc une partie de son travail pour fabriquer ses propres habits et l'autre, de loin le plus grand travail, qui reste alors, il l'utiliserait à fabriquer des habits pour d'autres humains. Maintenant, simplement, j'aimerais dire, vu banalement : oui, c'est donc le plus naturel aussi dans la division du travail, que le tailleur se fabrique lui-même ses habits et travaille alors justement comme tailleur pour les autres humains. Mais comment est la chose parlée selon l'économie de peuple ? Vu selon l'économie de peuple, la chose est ainsi : parce que la division du travail est survenue, que donc chaque être humain n'est pas auto-producteur pour toutes ses choses individuelles, par cela que la division du travail est survenue que toujours l'un travaille pour l'autre, par cela s'établit donc une certaine valeur pour les produits et en conséquence de cette valeur aussi un prix. Et maintenant apparaît la question : quand par exemple, par la division du travail, qui donc se poursuit dans la circulation, le circuit du produit, quand donc dans cette division du travail accourue dans le circuit des produits, les produits de tailleur ont une certaine valeur, les produits qu'il fabrique pour lui-même, ont-ils une même valeur d'économie de peuple ou sont-ils peut être plus bon marché ou plus chers ? C'est la question la plus significative. Quand il se fabrique lui-même ses habits, alors reste de côté qu'ils rentrent dans la circulation des produits. Ce qu'il se fabrique pour lui-même, ne prend pas part à la réduction des prix qui sera appelée par la division du travail ; est donc plus cher. Aussi quand il ne paie rien pour cela, c'est plus cher. C'est simplement plus cher pour la raison que, dans ce qu'il a besoin pour lui-même, il est transposé vis-à-vis de la valeur, dans l'impossibilité de consacrer seulement autant de travail qu'il a besoin pour ce qui passe alors dans la circulation.

016 - Maintenant est peut-être nécessaire de se représenter cela plus exactement, mais la chose est déjà ainsi. C'est ainsi, que tout ce qui sert à la fabrication pour soi, parce que cela ne repose pas dans la circulation qui repose à la base de la division du travail, est plus cher que ce qui rentre dans la division du travail. Ainsi que donc, quand la division du travail sera pensée dans son extrémité, on devrait dire : si le tailleur devait travailler seulement pour d'autres humains, alors il atteindrait les prix qui devraient en fait être visés pour les produits de son travail. Et il devrait de son côté s'acheter ses habits chez un autre tailleur, respectivement il devrait se les procurer de la façon dont on se les procure sinon, il devrait se les acheter là où sont vendu des habits.

017 - Mais si vous voyez tout cela ainsi vous devrez vous dire : la division du travail tend à cela qu'absolument plus personne travaille pour lui-même ; mais ce qu'il élabore, tout doit passer aux autres. Ce dont il a besoin doit lui venir à nouveau en retour de la société. Vous pouvez éventuellement objecter : oui un costume pour le tailleur, quand il l'achète chez un autre tailleur, devrait lui coûter tout de suite autant que quand il le fabrique lui-même, parce que l'autre ne lui fera pas plus cher ou moins cher. Si c'était le cas, il n'y aurait pas de division du travail, du moins, pas de division complète du travail, pour la simple raison que pour ce produit de la confection ne pourrait pas être réunie la plus grande concentration des manières de travailler par le partage du travail. Il n'est donc pas possible que quand la division du travail intervient, justement la division du travail ne s'écoule pas dans la circulation, ainsi que ce n'est donc pas possible qu'un tailleur achète chez l'autre ; mais il doit acheter chez le commerçant. Mais cela produit une toute autre valeur. Quand il fait sa propre robe, il achètera la robe chez lui ; quand il l'achète, ainsi il l'achètera chez le commerçant. Cela fait la différence. Et si la division du travail en rapport avec la circulation rend moins cher, ainsi la robe lui revient moins cher chez le commerçant qu'il peut se la faire lui-même chez soi-même.

018 - Si nous voulons considérer cela d'abord comme quelque chose qui nous conduit à la forme de la théorie d'économie de peuple, nous devons encore regarder une fois tous les faits.
019 - Mais c'est maintenant ainsi que nous considérons immédiatement : plus loin progresse la division du travail, d'autant plus doit venir que toujours l'un travaille pour les autres, travaille pour la société indéterminée, jamais pour soi. Mais cela signifie avec d'autres mots : en ce que la division moderne du travail est montée, l'économie de peuple a été avisée de détruire l'égoïsme complètement (NDT : mit Stumpf und Stiel : avec moignon et tige/pied) en rapport au faire l'économie/à la gestion. S'il vous plaît, ne le comprenez pas comme éthique mais purement économique ! Économiquement l'égoïsme est impossible. On ne peut plus rien faire pour soi, d'autant plus que la division du travail progresse, mais on doit tout faire pour les autres.
020 - Au fond, par les rapports extérieurs, l'altruisme est apparu plus vite comme exigence sur le domaine économique qu'il n'a été compris sur le domaine éthique-religieux. Pour cela il y a un fait historique facilement saisissable.
021 - Le mot égoïsme vous le trouverez comme un assez ancien quand aussi peut-être pas dans la signification abrupte actuelle, mais vous le trouverez comme un assez ancien. Le contraire de cela, le mot altruisme, le penser aux autres, est en fait à peine vieux de cent ans, il a en premier été inventé très tard comme mot, et nous pouvons dire d'après cela — nous ne voulons pas nous appuyer trop fort sur cet aspect extérieur, mais une considération historique montrerait cela — : la considération éthique n'était encore longtemps pas arrivée à une pleine reconnaissance de l'altruisme, là était déjà la reconnaissance d'économie de peuple de l'altruisme par la division du travail. - Et si nous considérons maintenant cette exigence de l'altruisme comme d'économie de peuple, alors nous avons, j'aimerais dire, ce qui s’ensuit plus loin, immédiatement : nous devons trouver le chemin dans le faire l'économie moderne de peuple, de comment aucun humain n'a à veiller soi-même sur soi, mais seulement pour les autres, et comment de cette manière est veillé au mieux pour chaque individu. Cela pourra être pris comme un idéalisme ; mais je vous rends encore une fois attentifs : dans ces conférences, je vous parle ni idéaliste ni éthique, mais d'économie de peuple. Et ce que j'ai dit maintenant est simplement pensé d'économie de peuple. Non un dieu, non une loi morale, non un instinct dans la vie économique moderne promeut l'altruisme, dans travailler, dans fabriquer des biens, mais simplement la division moderne du travail. Donc une catégorie entièrement d'économie de peuple promeut/exige cela.

022 - C'est à peu près ce que j'avais voulu exposer cette fois-là dans l'essai mentionné : que notre économie de peuple exige plus de nous que nous ne pouvons fournir dans les temps récents comme éthiques et religieux. Là-dessus reposent de nombreux conflits. Étudiez une fois la sociologie des temps présents. Vous trouverez que les conflits sociaux sont à reconduire en grande partie à ce que lors de l'élargissement de l'économie à l'économie du monde, a toujours apparu de plus en plus la nécessité d'être altruiste, d'instituer de manière altruisme les états/les existants sociaux, pendant que les humains n'avaient pas du tout encore compris dans leur penser comment sortir de l'égoïsme, et à cause de cela bâclaient toujours de manière égoïste dans ce qui en fait était là comme une exigence.

023 - Nous arriverons maintenant pour la première fois à la signification entière de ce que je vous ai maintenant dis, quand nous ne nous bornons pas à la seule étude superficielle des faits évidents, mais des faits cachés, masqués. Cette réalité cachée, masquée est qu'à cause de lla divergence de la mentalité de l'humanité des temps modernes entre les exigences de l'économie de peuple et les savoir-faire religieux-éthiques est pratiquement dans grande partie de l'économie de peuple que les humains s'approvisionnent eux-mêmes, que donc notre économie de peuple elle-même contredit à ce qui est en fait sa propre exigence par la division du travail. Il ne s'agit pas des quelques autosuffisants d'après le modèle de ce tailleur que j'ai mentionné. Un tailleur qui se fabrique lui-même ses costumes, nous le reconnaîtrons comme un qui mêle à la division du travail ce qui n'y appartient pas. Mais cela est manifeste. Et à l'intérieur de l'économie de peuple moderne est donc masqué que l'humain ne fabrique d'ailleurs absolument pas ses produits pour soi, mais qu'il n'a au fond rien à faire de particulier avec la valeur ou le prix de ces produits, mais vu à partir du processus d'économie de peuple dans lequel les produits se tiennent, a purement à apporter dans l'économie de peuple ce qu'il peut fournir comme valeur par son travail manuel/ son artisanat. Au fond, chaque salarié (NDT :lit. récipiendaire de salaire) au sens ordinaire est aujourd'hui encore un autosuffisant. Il est celui qui donne autant qu'il veut acquérir, qui pas du tout peut donner autant à l'organisme social qu'il est en situation de donner ; parce qu'il veut seulement donner autant qu'il veut acquérir. Car se soigner/se fournir-soi-même signifie, travailler pour son propre gain ; travailler pour les autres signifie, travailler à partir de la nécessité sociale.

024 - En ce qu'aussi loin la division du travail a déjà reçue ses exigences remplies dans les temps récents, l'altruisme est disponible dans les faits : travailler pour les autres ; mais aussi loin cette exigence n'est pas remplie, le vieil égoïsme est disponible qui repose simplement sur ce que justement l'humain doit se fournir lui-même. Égoïsme d'économie de peuple ! On ne remarque habituellement pas cela chez le salarié (NDT : lit. récipiendaire de salaire) ordinaire pour la raison qu'on ne réfléchit pas du tout sur ce pourquoi seront en fait échangées des valeurs ici. Ce que le salarié ordinaire fabrique n'a donc rien à faire avec le paiement de son travail, n'a rien du tout à faire avec. Le paiement, l'évaluation/la valorisation du travail provient de tous autres facteurs ainsi qu'il travaille pour l'acquisition, pour la fourniture par soi-même. Cela est caché, masqué, mais c'est le cas.


025 - Ainsi surgit devant nous une des premières, une des plus importantes questions d'économie de peuple : Comment sortons-nous le travail sur/pour acquisition du processus d'économie de peuple ? Comment plaçons-nous dans le processus d'économie de peuple ceux qui sont aujourd'hui encore de purs acquéreurs ainsi qu'ils ne soient pas acquéreurs, mais travailleurs à partir de la nécessité sociale ? Devons-nous cela ? Sûrement ! Car si nous ne le faisons pas, nous n'en obtiendrons jamais des vrais prix, mais des faux prix. Nous devons en obtenir des prix et des valeurs qui ne sont pas dépendants de l'humain mais du processus d'économie de peuple, qui se donnent dans le fluctuer des valeurs. La question cardinale est la question des prix.