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Collection: 08 - L'IMPULSION SOCIALE ANTHROPOSOPHIQUE
Les marxistes ne parlent quand même pas seulement d'institutions. Marxisten reden doch nicht nur von Einrichtungen

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 332a 081-084 (1977) 26/10/1919
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

Les humains ont vu monter des conditions sociales intenables. Ont aussi essayé d’y réfléchir ceux qui sont restés plus ou moins épargnés par ces conditions non sociales, dans leur propre coût de vie.
Et pendant qu’en un temps relativement court ce fut vraiment radicalement ainsi que je vous l’ai justement affirmé, qu’on a seulement ri, quand quelque chose était attendu de questions de droit et d’esprit pour les conditions économiques, vous fait front aujourd’hui – mais comme de sombres profondeurs de l’esprit, pourrait-on dire – toujours plus et plus l’affirmation : oui, dans le comportement social réciproque des humains viendrait en considération aussi une chose telle que des questions d’âme et des questions de droit ; et dans le désarroi des conditions sociales beaucoup reposerait aujourd’hui sur ce qu’on n'aurait pas suffisamment pris en considération les rapports d’âmes, les rapports psychiques et les rapports juridiques dans leur autonomie. - Donc, il sera déjà un peu, parce que c’est tangible, attiré l'attention sur ce que le salut devrait venir d’un autre côté que du pur côté économique. Mais dans la discussion pratique de la question, cela ne se fait encore que peu valoir.

 

 

C’est comme un fil rouge qui se tire à travers tout ce que donnent d’eux les récents penseurs socialistes, qu’une structure sociale doit être amenée, dans laquelle les humains peuvent vivre d’après leurs capacités et d’après leurs besoins.
Que cela sera plus ou moins formé grotesque et radical ou plus d’après une mentalité conservatrice, il ne s'agit pas de cela ; nous entendons partout : les dommages de l’ordre social actuel reposent en grande partie sur ce que l’humain ne serait pas en mesure, à l’intérieur de l’ordre social actuel, d'utiliser vraiment pleinement ses capacités ; de l’autre côté, que cet ordre social serait tel, qu’il ne pourrait pas satisfaire ses besoins, notamment que ne règne pas une certaine régularité dans la satisfaction des besoins.

 

En ce qu’on exprime cela, on revient sur deux éléments de base de la vie humaine. Capacités, c’est quelque chose qui se rapporte plus à la représentation humaine. Car toutes les capacités surgissent finalement chez l’humain, là où il doit agir consciemment, à partir de ses représentations, de sa volonté de penser. Certes, le sentiment doit continuellement enflammer les capacités de la représentation, les enthousiasmer ; mais le sentiment comme tel ne peut rien faire, si la représentation essentielle n’est pas là. Donc, quand on parle des capacités, aussi lorsque l’on parle des habiletés pratiques, on vient finalement à la vie des représentations. Cela alla donc pour un nombre d’humains, que là devrait être veillé sur ce que l’humain puisse amener à faire valoir sa vie de représentation dans la structure sociale. L’autre qui alors sera fait valoir va plus sur l’élément de vie de la volonté dans l’humain. La volonté, qui dépend du désir, du besoin après tel ou tel produit, est une force fondamentale de l’être humain. Et quand on dit, l’humain devrait pouvoir vivre dans une structure sociale d’après ses besoins, alors on regarde vers la volonté.

 

 

Sans qu’ils le sachent, les marxistes eux-mêmes parlent donc de l’humain en ce qu’ils soulèvent leur question sociale et en fait aimeraient faire croire qu’ils ne parlent que d’institutions. Ils parlent bien d’institutions, mais ces institutions ils veulent les former ainsi, que la vie des représentations, les capacités humaines, puissent venir à validité, et que les besoins humains puissent être satisfaits uniformément, comme ils sont disponibles.

Maintenant, il y a quelque chose de très particulier dans cette façon de voir. Dans cette façon de voir un élément de vie de l’humain ne vient notamment pas du tout à validité, et c'est la vie du sentiment. Voyez-vous, si on disait : on recherche, on voudrait obtenir une structure sociale, dans laquelle les humains pourraient vivre d’après leurs facultés, d’après leurs [] sentiments, d’après leurs besoins - , ainsi on atteindrait l’humain entier. Mais de manière curieuse on laisse de côté la vie de sentiment de l’humain, en ce qu’on veut caractériser de manière englobante ce qu’est le but social pour l’humain. Et qui laisse en dehors la vie du sentiment dans sa vision de l’humanité, celui-là omet en fait chaque regard sur les véritables rapports de droit dans l’organisme social. Car les rapports de droit peuvent seulement se développer dans la vie en commun des humains, comme dans cette vie en commun des humains se raclent, s’abrasent sentiment à sentiment. Ainsi que les humains se sentent vis-à-vis les uns des autres, ainsi se donne ce qu’est le droit public. Et parce que dans la question de base du mouvement social, on a laissé en fait de côté l’élément de vie du sentiment, la question du droit devait, comme je disais, tomber dans un trou, disparaître. Et il s’agit de cela qu’on pousse dans la lumière correcte justement cette question du droit. Certes, on sait qu’un droit est disponible, mais on aimerait placer le droit purement comme un appendice des conditions économiques.


Et comment se développe le droit dans la vie en commun humaine ? Voyez-vous, donner une définition du droit, a été souvent tenté, mais en fait jamais n’est sortie une définition satisfaisante du droit. Justement aussi peu est beaucoup sorti, quand on a recherché l’origine du droit, où le droit fait souche. On voulait répondre à cette question. Il n’est jamais vraiment sorti quelque chose en cela. Pourquoi pas ? C’est tout de suite ainsi que si on voulait développer n’importe comment la langue de la nature humaine et purement de la nature humaine. Il a été souvent dit, et c’est juste : l’humain, qui grandit sur une île déserte, ne viendrait jamais à parler, car la langue s’enflamme aux autres humains, à l’ensemble de la société humaine.

 

Ainsi s’enflamme le droit aussi du sentiment dans le collaborer avec le sentiment de l’autre à l'intérieur de la vie publique. On ne peut pas dire, le droit provient de tel ou tel angle de l’humain ou de l’humanité, mais on peut seulement dire : les humains viennent par leurs sentiments, qu’ils développent mutuellement les uns pour les autres, dans de tels rapports, qu’ils définissent, fixent, déterminent cette relation dans des droits.

Die Menschen haben unhaltbare soziale Zustände heraufkommen sehen. Auch diejenigen, die in ihrer eigenen Lebenshaltung mehr oder weniger unberührt geblieben sind von diesen unsozialen Zuständen, haben versucht, darüber nachzudenken. Und während vor verhältnismäßig kurzer Zeit es wirklich radikal so war, wie ich es eben ausgesprochen habe, daß man eigentlich nur gelacht hat, wenn etwas erwartet worden ist von Rechts- und Geistesfragen für die wirtschaftlichen Zustände, tritt einem heute - aber wie aus dunklen Geistestiefen, könnte man sagen - schon immer mehr und mehr die Behauptung entgegen: Ja, im gegenseitigen sozialen Verhalten der Menschen komme doch auch so etwas in Betracht wie seelische Fragen und Rechtsfragen; und vieles in der Verwirrung der sozialen Zustände rühre heute davon her, daß man die seelischen Verhältnisse der Menschen, die psychischen Verhältnisse und die rechtlichen Verhältnisse in ihrer Selbständigkeit zu wenig berücksichtigt habe. - Also es wird schon ein wenig, weil es handgreiflich ist, darauf hingewiesen, daß von einer anderen als von der rein tatsächlichen, wirtschaftlichen Seite her das Heil kommen müßte. Aber in der praktischen Besprechung der Frage kommt das noch wenig zur Geltung.

Es ist wie ein roter Faden, der sich durch alles, was neuere sozialistisch Denkende von sich geben, hindurchzieht, daß eine gesellschaftliche Struktur herbeigeführt werden müsse, in welcher die Menschen leben können nach ihren Fähigkeiten und nach ihren Bedürfnissen. Ob das mehr oder weniger grotesk radikal ausgestaltet wird oder mehr nach konservativer Gesinnung, darauf kommt es nicht an; wir hören überall: Die Schäden der gegenwärtigen sozialen Ordnung beruhten zum großen Teile darauf, daß der Mensch nicht in der Lage sei, innerhalb der [] gegenwärtigen gesellschaftlichen Ordnung seine Fähigkeiten wirklich voll anzuwenden; auf der anderen Seite, daß diese gesellschaftliche Ordnung eine solche sei, daß er seine Bedürfnisse nicht befriedigen könne, namentlich daß nicht eine gewisse Gleichmäßigkeit in der Befriedigung der Bedürfnisse herrsche.

Man geht, indem man dieses ausspricht, auf zwei Grundelemente des menschlichen Lebens zurück. Fähigkeiten, das ist etwas, das sich mehr bezieht auf das menschliche Vorstellen. Denn alle Fähigkeiten entspringen zuletzt beim Menschen, da er bewußt handeln muß, aus seiner Vorstellung, aus seinem Denkwillen. Gewiß, das Gefühl muß fortwährend die Fähigkeiten des Vorstellens anfeuern, sie begeistern; aber das Gefühl als solches kann nichts machen, wenn nicht die grundlegende Vorstellung da ist. Also wenn man von den Fähigkeiten spricht, auch wenn man von den praktischen Geschicklichkeiten spricht, kommt man zuletzt auf das Vorstellungsleben. Das ging also einer Anzahl von Menschen auf, daß da gesorgt werden müsse dafür, daß der Mensch in der sozialen Struktur sein Vorstellungsleben zur Geltung bringen könne. Das andere, was dann geltend gemacht wird, geht mehr auf das Lebenselement des Wollens im Menschen. Das Wollen, das mit dem Begehren, mit der Bedürftigkeit nach diesen oder jenen Erzeugnissen zusammenhängt, ist eine Grundkraft des menschlichen Wesens. Und wenn man sagt, der Mensch solle leben können in einer sozialen Struktur nach seinen Bedürfnissen, so sieht man auf das Wollen.

Ohne daß sie es wissen, reden also selbst die Marxisten vom Menschen, indem sie ihre soziale Frage aufwerfen und eigentlich glauben machen möchten, daß sie nur von Einrichtungen sprechen. Sie sprechen wohl von Einrichtungen, aber diese Einrichtungen wollen sie so gestalten, daß das Vorstellungsleben, die menschlichen Fähigkeiten, zur Geltung kommen können, und daß die menschlichen Bedürfnisse gleichmäßig befriedigt werden können, so wie sie vorhanden sind.

Nun gibt es etwas sehr Eigentümliches in dieser Anschauung. In dieser Anschauung kommt nämlich ein Lebenselement des Menschen gar nicht zur Geltung, und das ist das Gefühlsleben. Sehen Sie, wenn man sagen würde: Man bezwecke, man wolle erzielen eine soziale Struktur, in der die Menschen leben können nach ihren Fähigkeiten, nach ihren [] Gefühlen, nach ihren Bedürfnissen -, so würde man den ganzen Menschen treffen. Aber kurioserweise läßt man, indem man in umfänglicher Weise charakterisieren will, welches das soziale Ziel für den Menschen ist, das Gefühlsleben des Menschen aus. Und wer das Gefühlsleben in seiner Menschheitsbetrachtung ausläßt, der läßt eigentlich jede Betrachtung über die wirklichen Rechtsverhältnisse im sozialen Organismus aus. Denn die Rechtsverhältnisse können sich nur so entwickeln im Zusammenleben der Menschen, wie sich in diesem Zusammenleben der Menschen Gefühl an Gefühl abstreift, abschleift. So wie die Menschen gegenseitig zueinander fühlen, so ergibt sich, was öffentliches Recht ist. Und daher mußte, weil man in der Grundfrage der sozialen Bewegung das Lebenselement des Gefühls wegließ, die Rechtsfrage eigentlich, wie ich sagte, in ein Loch fallen, verschwinden. Und es handelt sich darum, daß man gerade diese Rechtsfrage in das richtige Licht rückt. Gewiß, man weiß, daß ein Recht vorhanden ist, aber man möchte das Recht bloß als ein Anhängsel der wirtschaftlichen Verhältnisse hinstellen.

Und wie entwickelt sich im menschlichen Zusammenleben das Recht? Sehen Sie, eine Definition des Rechtes zu geben, ist oftmals versucht worden, aber niemals ist eigentlich eine befriedigende Definition des Rechtes herausgekommen. Ebensowenig ist viel herausgekommen, wenn man den Ursprung des Rechtes untersucht hat, wo das Recht herstammt. Man wollte diese Frage beantworten. Es ist niemals richtig etwas dabei herausgekommen. Warum nicht? Es ist geradeso wie wenn man irgendwie aus der menschlichen Natur und bloß aus der menschlichen Natur die Sprache entwickeln wollte. Es ist oftmals gesagt worden, und es ist richtig: Der Mensch, der auf einer einsamen Insel aufwächst, würde niemals zum Sprechen kommen, denn die Sprache entzündet sich an den anderen Menschen, an der ganzen menschlichen Gesellschaft.

So entzündet sich aus dem Gefühl im Zusammenwirken mit dem Gefühl des anderen innerhalb des öffentlichen Lebens das Recht. Man kann nicht sagen, es entspringe das Recht aus diesem oder jenem Winkel des Menschen oder der Menschheit, sondern man kann nur sagen: Die Menschen kommen durch ihre Gefühle, die sie gegenseitig füreinander [] entwickeln, in solche Beziehungen, daß sie diese Beziehungen in Rechten festlegen, festsetzen.