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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 07 - LES IDEAUX SOCIAUX
Sujet : Liberté absolue, démocratie conservatrice, fraternité
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA185a 215-218 (1963) 24/11/1918
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Façonnage social, structure sociale doit être là, mais ne peut être uniformisé. Cela ne pourra être fait ainsi que tout est dans une certaine mesure amené sous un chapeau. Ce qui aujourd’hui fait nécessité, ce qui est l’important, aurait pu se passer en une certaine forme depuis longtemps déjà, aurait aussi pu apparaître pendant cette catastrophe de la guerre, peut aussi apparaître maintenant, mais toujours modifié.

Car vous ne devez pas oublier que le monde dans les dernières semaines est devenu un autre pour l’Europe du centre, et que l’un agit sur l’autre. Maintenant, je me suis efforcé toutes ces années durant, ici ou là, d’éveiller de la compréhension pour cette forme-là qui par exemple à partir d’Europe du centre agissante vers l’est de l’Europe – car l’Entente n’est pas enseignable, évidemment, et ne devrait aussi pas être enseignée -, celle qui devrait être agissante pour le centre et l’est de l’Europe ; je me suis efforcé de faire valoir cela. Là il s’agit de ce qu’on doit articuler de la manière correcte la vie que les humains doivent conduire ensemble quand on veut faire valoir quelque chose de tel. Toutes ces idées, maintenant, disons, ont été exposées aux hommes d’État – je peux seulement vous esquisser ces idées brièvement ; ce dont il s’agit est qu’elles doivent toujours être individualisées plus -, que ces idées ont été exposées à un homme d’État il y a quelque temps, où cela était déjà plutôt trop tard pour la forme d’alors, que j’avais donnée à ces idées, mais là j’ai malgré tout dit au monsieur : quand n’importe comment il aurait pensé à cela, de se rallier à ces idées, ainsi je serais naturellement volontiers prêt, aussi pour le temps qui alors était le présent, de les transformer de manière correspondante. – Aujourd’hui elles devront évidemment à nouveau être transformées pour les conditions particulières. Là il s’agit de ce qu’on doit vraiment appeler au sain entendement humain, quand on donne tout d’abord de telles idées. Alors, il s’agit que quelqu’un puisse reconnaître que la vie commune humaine sociale et sinon seront vraiment articulés.

La question se constitue comme question principale : comment doit-on différencier dans ce que les humains mènent comme vie communautaire ? – Et là il s’agit de ce que l’on doit différencier trois membres. Sans cette différenciation cela ne va pas, et aucune évolution en avant ne viendra du présent dans le proche futur, sans que cette différenciation tri-articulée soit faite. Là il s’agit de ce qu’une fois le premier – le groupe social auquel cela revient peut être formé comme ci ou comme ça, petit ou grand, il ne s’agit pas de cela -, mais de ce que quelque groupe social doit être formé ainsi, que règne de l’ordre à l’intérieur en rapport à la sécurité de la vie et la sécurité vers l'extérieur.

 

Le service de sécurité pensé dans l'étendue la plus large – je dois utiliser de tels mots englobants -, c’est un des membres. Ce service de sécurité est aussi le seul membre, qui peut être conduit par l’idée de l’égalité.

Ce service de sécurité, tout le policier-militaire, si je veux maintenant parler dans l’ancien sens, c’est aussi le seul qui par exemple peut être traité dans le sens d’un parlement démocratique. Chaque humain peut être co-décideur à ce service de sécurité.
Il doit donc y avoir un parlement, comme les groupes sociaux sont aussi constitués, dans lequel des députés, pour moi, peuvent l’être d’après un droit de vote tout universel, secret, direct, qui ont à former les lois et tout ce qui va avec, qui est justifié par ce service de sécurité.

Car cela, ce service de sécurité est un membre de l’ordre, mais il doit être traité séparément du reste et seulement être harmonisé à nouveau avec d’autres de points de vue plus élevés.

Un deuxième, mais qui doit être tout à fait séparé de tout ce qui est service de sécurité à l’intérieur et sécurité vers l’extérieur, qui aussi ne peut être traité par l’idée d’égalité, c’est ce qui est la formation économique propre des groupes sociaux.

Cette formation économique, elle n’a pas le droit de se tenir en des rapports immédiats avec ce que j’ai appelé le premier membre, mais elle doit être traitée pour elle-même. Elle doit avoir son propre ministère, son propre commissariat du peuple – aujourd’hui on dit commissariat du peuple -, qui doit être pleinement indépendant du ministère, du commissariat du service de sécurité. Elle doit avoir son propre ministère, qui est pleinement indépendant, qui est élu d’après des points de vue purement économiques, ainsi que des gens qui sont dans ce ministère comprennent quelque chose des branches particulières, aussi bien comme producteurs comme aussi consommateurs. Ces deux membres de l’organisme social doivent être dirigés par de tout autres points de vue, aussi bien parlementaires que ministériels. Le premier membre peut donc, disons-nous, être installé dans la démocratie ; si c’est d’un meilleur goût, il pourrait aussi être installé dans le conservatisme. Cela dépend vraiment, quand c’est fait convenablement, cela devient déjà quelque chose, et l’autre est une question de goût.
Ce dont il s’agit est cette triade. Car sur le domaine de la vie économique doit régner la fraternité. Tout comme tout doit être poussé dans le domaine du service de sécurité sous le point de vue de l’égalité, ainsi doit régner partout sur le domaine de la vie économique la maxime de la fraternité.

 

Alors, il y a un troisième domaine, c’est le domaine de la vie spirituelle. À celui-là, je compte toute la pratique religieuse, qui n’a rien du tout à faire avec ce qu’est le service de sécurité et la vie économique ; je compte avec cela tous les enseignements, je compte avec cela toute spiritualité libre restante, tous les domaines scientifiques, et avec cela je compte aussi tout le droit (NDT terme allemand : « Jurisprudenz »). Sans que le droit soit compté avec, tout le reste est aussi faux.
Vous arrivez aussitôt à une tri-articulation absurde, si vous ne tri-articulez pas ainsi : service de sécurité selon le principe de l’égalité, vie économique selon le principe de la fraternité, le domaine que j’ai justement énuméré : droit, système d’enseignement, vie spirituelle libre, vie religieuse, sous le point de vue de la liberté, de l’absolue liberté. À nouveau de l’absolue liberté doit provenir la nécessaire administration de ce troisième membre de l’ordre social.

Et le nécessaire équilibre, celui-là ne peut être seulement recherché que par la libre circulation de ceux qui dirigent et contrôlent ces trois membres.
Sur le domaine de la vie spirituelle, auquel appartient justement le droit, ne se constituera pas, si c’est une fois vraiment accompli, quelque chose comme un ministère ou un parlement, mais quelque chose de beaucoup plus libre ; la structure se déroulera tout autrement.