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Collection: 03 - Vie spirituelle libre
Sujet: Sentences question d'humanité plutôt que de majorité
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA031 227-229 (1966) 19/02/1898
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Là il y a les personnalités se croyant modernes, qui n'ont pas honte d'exprimer leurs sympathies pour des représentations réactionnaires. De tels modernes (…) nous pouvons entendre approuver les tendances de cliques junkerriennes ; et de leurs bouches nous devons entendre que les pensées libérales de notre siècle seraient une maladie d'enfance de notre temps. Comment « sagement » parlent de tels messieurs pas souvent de l' « abstraite » pensée de liberté, qui doit soi-disant contredire ce qu'ils crient sur les toits comme nécessité d’État .

Il est révoltant, quand le sentiment pour une simple, banale justice se perd, parce que la nécessité d’État doit exiger qu'on ne laisse pas libre cours à ce sentiment ! Par dessus toute nécessité d’État se tient l'humanité, qui doit être son droit. Des journalistiques petits messieurs d’État je dois me moquer qui disent là : « Les juges français ont parlé sur le capitaine Dreyfus et nous Allemands n'avons pas à nous en mêler ; que dirions-nous si des Français voulaient siéger en juges sur un verdict qu'on aurait fait chez nous dans les formes extérieures du droit !

Zola dit : « La chose est justement celle-là : une fausse sentence judiciaire est allée dans le monde, de consciencieux messieurs se sont rassemblés, se sont voué à la chose avec toujours plus grand zèle et mirent leur avoir et leur vie en jeu seulement afin que la justice advienne suffisamment ! »

Mais les petits messieurs d’État journalistiques disent : « Le gouvernement français n'est pas obligé d'introduire un recours en révision contre la volonté de la majorité de la population, parce que Dreyfus a été jugé une fois d'après les règles valables dans son pays. » À un auteur de journal ne revient pas de constater que dans tous les pays l'usage est de procéder semblablement lors de procès pour haute trahison comme on a procédé en France dans le cas Dreyfus. Lui sied mieux de caractériser la répugnance d'un tel usage.