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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Réduction au travail nécessaire plutôt qu'obligation au travail crée du temps libre pour l'art.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 337b 097-101 (1999) 23/08/1920
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Paul Baumann: dans quel rapport à la cellule sociale originelle l’artiste se tient-il en rapport à sa prestation de travail ? N’a-t-il pas aussi des prestations de travail à apporter en temps de préparation ?

Rudolf Steiner : Lorsqu’il s’agit d’art et de vie sociale, ainsi j’ai en fait toujours un certain sentiment insatisfait à une des deux choses concernant cette discussion, pour la raison simple, parce que déjà toute la manière de mettre au point les pensées, de mettre au point l’âme, qui vient en question, lorsqu’on parle de formation sociale, de structure sociale, doit en être une autre que celle qu’on doit avoir, quand on devrait parler d’art devant les humains, de son juste ressortir de la nature humaine et son faire-valoir dans la vie.

Dans un certain rapport, les deux domaines ne sont pas vraiment comparables l’un à l’autre. Et justement, parce qu’ils ne sont pas cela rien, parce qu’ils le sont, mais parce qu’ils ne le sont pas – me semble, que justement on peut éclairer toute la position de l’art à l’artiste et à l’humanité justement du point de vue de la tri-articulation de l’organisme social. Quand toutefois on parle de l’art dans l’organisme social, ainsi ne devrait-on à aucun moment oublier, que l’art appartient aux plus hautes fleurs de la vie humaine et qu’a l’art est dommageable tout ce qui est à lui ainsi qu’on ne le peut compter aux plus hautes fleurs de l’expression de la vie humaine.
Et ainsi, on doit dire : à un organisme social triarticulé deviendrait-il possible, de façonner la vie en général ainsi que artiste et art puissent ressortir de cette vie, ainsi cela sera une certaine preuve pour la justesse, aussi pour la justification intérieure de la tri-articulation de l’organisme social.
Mais ne se laissera pas bien poser la question : comment doit-on installer l’un ou l'autre dans l’organisme social tri-articulé, pour arriver à un juste soin ou un juste faire-valoir de l’artiste ?
Avant toute chose sera donc la question : comment les humains vivront-ils dans l’organisme social tri-articulé ? On peut dire : l’idée de la tri-articulation de l’organisme social serait elle quelque utopiste, ainsi on pourrait naturellement pouvoir dire ce que l’on dit des utopies :
Les humains vivront heureux – si heureux, que cela peut seulement être possible. – Maintenant, l’idée de la triarticulation de l’organisme social ne part pas de telles conditions utopiques, mais elle demande simplement : comment est la structure à la mesure de la nature, la structure évidente de l’organisme social ?

On pourrait donc bien se représenter qu’un quelque humain aurait l’idée, que l’humain en tant que tel pourrait être beaucoup plus beau, qu’il n’est, et que la nature n’aurait en fait pas tout fait, pour faire l’humain assez beau. Oui mais, ainsi qu’une fois le monde est en entier, ainsi l’humain devrait devenir comme il est. Il peut naturellement être que quelques Lénine ou Trotski disent : l’organisme social doit être ainsi ou ainsi. – Il ne s’agit pas du tout de cela, si quelque quelqu’un se représente une autre essence de l’humain, que ne peut apparaître de l’ensemble de la nature.
Il s’agit de quelles légalités internes doit avoir l’organisme social.
Et comprend-on de ce point de vue de part en part pratique de la triarticulation de l’organisme social, ainsi peut-on alors aussi gagner des représentations de ce qui pourra être possible dans cet organisme social tri-articulé.
Avant toutes choses sera possible une certaine utilisation économique du temps dans l’organisme social tri-articulé, sans qu’on ait besoin d’user de travail obligatoire ou belles choses semblables, qui toutes extermineraient fondamentalement la liberté. Il sera simplement impossible par les choses, comme elles se présenteront dans l’organisme social triarticulé, que tant d’humains glandent, inutiles, comme aujourd’hui. Je sais qu’avec ces mots « glandent, inutiles » on appelle des mécompréhensions ; car les gens vont dire : oui, les glandeurs en fait, les trainards de la vie, ce sont seulement très peu. – Mais il ne s’agit pas de cela, mais il s’agit si ces humains, qui font beaucoup, font quelque chose, qui est absolument nécessaire pour la vie, s’ils font quelque chose, qui s’incère rationnellement, fructueusement dans la vie.

Quand vous saisissez des yeux une quelque branche de la vie – je veux tout de suite mettre à part celui qui est le plus fragile dans cette vie actuelle -, si par exemple vous prenez le journalisme et voyez combien de force de travail humain est nécessaire, du compagnon typographe jusqu'à tous les autres, qui sont occupés avec cela, que des journaux se fassent. Prenez tout cela ensemble, qui est là fourni en travail – la plus grande partie du travail est fournie par des trainards de la vie, car la plus grande partie de ce travail est en fait travail inutile. On peut faire tout cela plus rationnellement, sans occuper autant d’humains à cela.
Il ne s’agit pas de ce qu’on laisse s’occuper autant que possible d’humains avec quelque chose avec quoi ils peuvent vivre, mais de ce qu’au sens d’un véritable cycle de vie sociale ces occupations seront accomplies, qui sont nécessaires à un déploiement prospère de cette vie, de ce cycle social.
Tout ce qui aujourd’hui apparaît en chaotique en rapport de la valorisation de la force de travail humaine, cela se tient avec que nous n’avons en fait pas du tout d’organisme social, mais nous avons en fait un chaos social suscité par la divinisation de l’état unitaire.
J’ai souvent mis des exemples en avant de ce chaos social. Prenez seulement une fois en compte combien de livres seront imprimé aujourd’hui, de ceux-ci pas cinquante exemplaires seront vendus. Maintenant, prenez un tel livre – combien d’humains sont occupés avec jusqu’à ce qu’il soit terminé ! Ils ont leur revenu, mais ils font du travail complètement inutile. S’ils faisaient autre chose, ce serait plus intelligent, et par cela d’un autre côté d’innombrables autres humains seraient déchargés.
Ainsi travaillent d’innombrables typographes, travaillent d’innombrables relieurs, ils font des piles de livres – la plupart ce sont des poèmes lyriques, mais viennent encore d’autres choses en considération – des piles de livres sont fabriquées ; presque tous doivent de nouveau être pilonnés. Mais de telles choses inutiles il y en a beaucoup dans la vie actuelle ; d’innombrables sont absolument inutiles.
Que signifie cela ? Pensez-le vous une fois, notre organisme humain ne serait pas convenablement articulé en système nerveux sensoriel, qui a sa localisation dans la tête, dans le système rythmique et le système locomoteur, qui coopèrent de manière régulière et par là œuvrent économiquement.
Pensez y une fois, nous serions ainsi un être unitaire, où tout va ainsi sens dessus dessous, où partout de l’inutile sera fabriqué, qui tout devra de nouveau vite s’écouler : ce ne serait pas du tout suffisant ce que l’humain a aujourd’hui en organes exutoires pour les choses inutiles. Nous devons réfléchir à cela. Nous devons nous mettre au clair là-dessus, qu’il s’agit que cet organisme social soit articulé, qu’il doit en fait intérieurement être formé selon des lois ; alors, il est aussi économique. Alors, le travail humain se tiendra à sa juste place partout, et avant toutes choses, il ne sera pas exécuté de travail inutile.

Qu'est-ce qui s’en suit ? Les humains auront du temps. Et alors mes très vénérés présents, alors la base est seulement donnée pour de telles activités libres, comme l'est l’art et chose semblable.
A cela appartient du temps. Et du temps viendra ce qui doit être là pour l’art, et l’art coopérera alors avec autre chose, il coopérera avec la vie spirituelle libre. Cette vie spirituelle libre provient de ceci : avec le temps disponible avec l’organisme social triarticulé de développer les talents – pas de cette manière perverse, comme c’est aujourd’hui le cas, mais d’une manière conforme à la nature.
Quand l’organisme spirituel libre sera vraiment isolé des autres organismes, alors le nombre des génies méconnus déclinera essentiellement, car sera là un développement beaucoup plus conforme à la nature.
On poursuivra beaucoup moins de rêveries de quelconque règne des artistes et semblable.
Eh bien, le déploiement des talents sera placé simplement sur un sol plus conforme à la nature par le déploiement de la vie spirituelle libre.
Et encore autre chose est nécessaire, si l’art doit se déployer : c’est sens artistique, besoin artistique, exigence conforme à la nature et désir de l’humain après l’art
Tout cela doit se présenter à partir de l’organisme social triarticulé comme ce qui, justement apparaît, quand est là une vie commune organisée socialement, pas une chaotique comme aujourd’hui. Voyez-vous, avant toutes choses nous sommes donc dans les temps récents rentrés dans le chaos du sentiment artistique.
Le sentiment artistique originel, qui source avec force élémentaire de la connaissance humaine, cela a donc disparu entièrement et absolument sous la formation moderne. Cela viendrait à nouveau, si nous nous développions dans le sens de la triarticulation de l’organisme social. Et ainsi doit on se penser maintenant l’ensemble qui là naît.