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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: L'impôt, faux chemin pour éviter le luxe.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 332a 30/10/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Nous avons là un penseur sur la vie économique très estimé aujourd'hui qui trouve par exemple la chose suivante Il dit : lorsque nous nous regardons aujourd’hui la vie économique, ainsi voyons-nous avant toute chose un système de consommation, qui conduit à un haut degré à des dommages sociaux. Les humains qui le peuvent, ils consomment ceci ou cela, qui en fait n’est que luxe. – Ce penseur attire l’attention sur le rôle que joue, ce qu’il appelle luxe, dans la vie économique des humains. Certes, on peut cela facilement ; on n’a besoin que d’attirer l’attention sur des apparitions telles que par exemple, disons-nous, aujourd’hui une dame achète un collier de perles. Aujourd’hui encore toujours maintes gens considèreront cela comme un luxe tout à fait insignifiant.

Mais il n’est pas penser avec cela à quelle valeur a en fait ce collier de perles à l’intérieur de l’actuelle structure économique. Pour ce collier de perles, pour la valeur de ce collier de perles on peut entretenir six mois durant cinq familles de travailleurs ! Cela pend au cou de la dame concernée. Oui, on peut considérer cela, et l’on peut chercher de l’esprit actuel après un remède. Le penseur estimé, que j’ai en vue, il découvre qu’il serait nécessaire, que l’État évidemment, de l’État chacun est suggéré ! – introduise des impôts sur le luxe élevés, et d’ailleurs de tels impôts sur le luxe, qu’il passe absolument aux gens, de se procurer de tels luxes.
Il ne laisse pas valoir l’objection, que font beaucoup, que lorsque l’on impose le luxe, que donc le luxe est délaissé et que l’État n’a rien de ce luxe.
Il dit : Non c’est exactement juste que le luxe s’arrête, car l’imposition doit avoir un but éthique.
La moralité humaine doit être promue par l’imposition.

Voyez-vous, ainsi est la pensée. On a si peu de foi en la force de l’âme humaine, de l’esprit humain, que l’on veut fabriquer ce qui doit jaillir de l’âme humaine, de l’esprit humain, sur le chemin de l’imposition, cela signifie du droit ! Pas étonnant que de toute manière on ne parvienne pas à une articulation unitaire de la vie.

Le même penseur indique alors comment l’acquisition de possession devient injuste parce que dans notre vie des monopoles sont possibles, que donc toujours la vie sociale se trouve sous l’influence du droit successoral et semblable. À nouveau il fait la proposition, de régler toutes ces choses par la loi fiscale.
Si l’on imposait aussi fort que possible la possession héritée, alors la justice en rapport avec la possession en ressortirait, ainsi pense-t’il. Aussi bien pourrait-on par des lois d’État, cela signifie par des maximes juridiques, agir contre les monopoles et plus du genre.
L’étrange est que ce penseur dit : Oui, mais il ne s’agit pas du tout, que par des lois de l’État, lois fiscales et ainsi de suite tout ce qu’il place en vue, serait vraiment justifié, car il se montre donc, que la valeur de telles lois d’État serait absolument contestable, que de telles lois d’État ne font pas toujours ce qu’elles doivent faire.

Mais maintenant il dit : il ne s’agit pas que ces lois relèvent en fait la moralité, empêchent le monopole et ainsi de suite, mais il s’agirait de l’opinion, à partir de laquelle ces lois seraient données.

Maintenant nous sommes donc arrivés vraiment dans l’absolu tourner en rond. Un penseur politique estimé du présent dit à peu près, ce je que je vous ai caractérisé ici. Opinion, opinion éthique veut-il susciter par la législation ; mais il ne s’agirait pas, que les résultats de cette législation apparaissent, mais que les humains aient l’opinion pour cette législation !
C’est le pur chinois, qui veut se pendre à sa propre tresse. C’est un étrange cercle vicieux, mais un cercle vicieux, qui fondamentalement œuvre dans notre vie sociale contemporaine.
Car sous l’influence d’un tel mode de pensée on fait aujourd’hui la vie publique. Et on ne voit pas, que toutes ces choses conduisent finalement quand même à reconnaître, que des fondements devraient exister pour une véritable nouvelle fondation de la vie sociale : la vie spirituelle dans son autonomie, dans son découplage de l’organisme économique, et le libre façonnement de l’organisation économique en tant que telle.