triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet : Droit - à côté plutôt que sous la vie économique.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 332a 089 091 1977 26/10/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Sur le sol du droit la vie doit se dérouler autrement. Sur le sol du droit l’humain peut se tenir vis-à-vis de l’humain. Sur le sol du droit il ne peut s’agir que de la fixation de lois, qui justement règlent les droits publics par décisions majoritaires. Certainement, beaucoup d’humains disent : mais qu’est finalement le droit public ? Ce n’est donc rien d’autre que ce qui, saisi en mots, apporte en lois, ce qui vit dans le contexte économique ! – C’est ainsi sous beaucoup de rapports.
Mais cela ne respecte absolument pas l’idée de tri-articulation de l’organisme social, comme ne prend pas en compte la réalité :
Ce qui se présente par décisions sur le sol démocratique comme droits, cela les humains qui gèrent, le porte évidemment dans la vie économique.
Seulement, ils ne doivent pas le porter vers l’extérieur et le faire d’abord droit. Ils le portent dedans la vie économique.

Les abstraits, ils disent : oui, mais dans la vie extérieure, ce que l’un fabrique avec l’autre, quand il établit une lettre de change ou du même genre et ce qui là se donne dans législation cambiaire, complètement contenue dans la vie économique ? N’est-ce pas une pleine unité ? Et tu viens, triarticuleur, et tu veux maintenant séparer l’un de l’autre ce qui dans la vie est une pleine unité !

Comme si justement dans la vie – justement dans la vie où l’humain n’a pas d’accès avec ses opinions et qu’il ne peut gâter par cela – il y avait beaucoup de domaines, où des courants de forces venant de différents côtés se liaient en une unité ! Considérez une fois chez l’humain, qui grandit : il a différentes particularités, qu’il a reçues par hérédité. Celles-là l’imprègnent. Alors, il a certaines particularités, qui lui sont apportées par l’éducation. L’humain grandissant reçoit des particularités par deux côtés : par hérédité, par éducation. Mais faites quelque chose, quand vous avez atteint quinze ans, alors vous ne pouvez pas dire que ce n’est pas une unité, ce que vous faites ! Le résultat de votre hérédité et le résultat de votre éducation, ils coulent ensemble en une unité. Par cela une unité vit dedans, mais seulement exactement une unité, parce que confluant de deux côtés. Justement, cela devient une saine unité parce que confluant de deux côtés.

Ainsi se présente de la réalité de la vie pour l’idée de l’organisme tri-articulé socialement, qu’une saine unité pour l’action dans la vie économique apparaît seulement, aussi loin que des concepts juridiques soient inclus dedans, en ce que les mesures économiques sont administrées indépendamment de points de vus économiques, et que sur le sol démocratique du droit sont créé les droits.
Les humains rassemblent alors cela en une unité.
Cela agit ensemble, pendant que quand vous laissez les droits apparaître eux-mêmes des intérêts de la vie économique, vous faites des caricatures de ces droits.
Le droit n’est alors qu’une photographie, seulement une reproduction de l’intérêt économique. Le droit n’est pas du tout là. Seulement par là, que vous laissez le droit apparaître le droit initialement et originellement sur son sol démocratique indépendant, vous pouvez l’introduire dans la vie économique.

On devrait croire que cela serait clair sans plus, que l’on n’aurait pas besoin de l’expliquer exhaustivement. Mais notre époque a justement la particularité, que les plus claires vérités ont été assombries par la plus récente vie et qu’en fait on déforme les plus claires vérités.
On pense aujourd’hui sur le sol, sur lequel se développent beaucoup d’idées socialistes, que la dépendance de la vie juridique de la vie économique devrait justement être poursuivie.
Je vous ai esquissé hier, comment une sorte de hiérarchie devrait être fondée d’après modèle politique, et comment la vie économique devrait être réglée et administrée d’après elle.
Là, on pense, ceux qui administrent la vie économique, développeront déjà aussi les droits à côté.
On n’a, en ce que l’on prétende cela, aucun sens pour la vie concrète, véritable. La vie économique dans laquelle on a à être efficace avant tout pour le façonnement des conditions de production ne peut produire les conditions de droit, mais elles doivent être produites à côté de la vie économique de leur propre source.
Elles ne seront jamais purement produites par la réflexion, mais parce que se développera concrètement à côté du cycle économique un élément étatique, dans lequel l’humain individuel particulier se tiendra vis-à-vis de l’autre humain individuel .
Il ne s’agit donc pas de ce que d’une quelconque conscience originelle on produise aussi comme économiste des lois juridiques, mais de ce que l’on travaille d’abord sur le sol concret sur lequel les humains viennent par leur sentiment dans de tels rapports qu’ils puissent transformer ces rapports en des rapports juridiques.

Il s’agit de ce que l’on crée une réalité à côté de la vie économique.
Alors, le droit ne sera pas une simple superstructure au dessus de la vie économique, mais alors se tiendra là comme entité se façonnant autonome.
Alors, on ne surmontera pas par une réponse théorique l’erreur fondamentale, les superstitions de la question sociale, comme si on devait seulement façonner la vie économique, pour venir à d’autres concepts juridiques, alors on créera la réalité dans l’organisme social tri-articulé simplement parce que l’on crée le sol juridique autonome, la réalité, à partir de laquelle par circulation des humains et rapports humains apparaît cette forte force de poussée de la vie du droit qui peut venir à bout de la vie économique.