triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch EnglishDutchSkandinaviskFrançais ItalianoEspañolPortuguês (Brasileiro)Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 

Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Impôt sur les revenu abstrait, impôt sur les dépenses concret.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 332a 25/10/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Alors seulement, quand à côté de la vie économique se tiendront les autres domaines, le domaine juridique, qui est autonome, et l’autonome domaine de l’esprit, la vie économique pourra se placer sur ses propres pieds de manière saine. Mais alors à l’intérieur de la vie économique tout doit aussi suivre les conditions économiques elles-mêmes.

Des conditions économiques sont produits les biens matériels.  On n’a qu’a penser, à ce qui dans la vie sociale se trouve comme, j’aimerais dire, un déchet de la vie économique, et l’on verra, comment une pensée vraiment économique doit défaire maintes choses qui valent pour allant de soi dans la vie sociale, oui pour lesquelles on lutte comme pour un progrès.

Aucun ne pensent encore aujourd’hui parmi ceux qui là croient comprendre quelque chose de la vie véritable, à ce que, cela ne signifie un grand pas en avant, si l’on passait de tous les impôts indirects possibles ou semblables encaissement de l’État à l’ainsi nommé impôt sur les revenus, en particulier à l’impôt progressif sur les revenus.
Chacun aujourd’hui pense que c’est évidemment le juste, d’imposer le revenu. Et pourtant, aussi paradoxale que cela sonne pour l’humain actuel, cette pensée, que l’on puisse atteindre une imposition juste par l’imposition du revenu, provient seulement de la confusion, qu’a apportée l’économie monétaire.

(54) L'argent on l'encaisse. Avec l'argent on entreprend. Par l'argent on se libère de la pureté du processus de production lui-même. On abstrait dans une certaine mesure l'argent dans le processus économique, comme dans le processus de penser les pensées. Mais tout aussi peu que de pensées abstraites on puisse tout comme par enchantement sortir des représentations et des sentiments véritables, aussi peu on peut faire surgir comme par enchantement quelque chose du réel de l'argent lorsque l'on mesure, que l'argent est tout simplement un signe pour les biens qui sont produits, que l'argent est dans une certaine mesure une sorte de comptabilité, une comptabilité fluente, que chaque signe monétaire doit se tenir (correspondre) à un bien quelconque.

(55) Là dessus encore, il faudra aussi encore parler dans les prochains jours. Aujourd'hui, cependant, doit être dit qu'un temps qui voit seulement, comment l'argent devient un objet économique en lui même, qu'un tel temps doit voir dans les rentrées d'argent ce qu'on doit imposer avant toute chose. Mais en cela on se fait, en instituant l'impôt, coresponsable de l'abstraite économie financière ! On impose ce qui n'est effectivement pas un bien, mais seulement signe d'un bien. On travaille avec quelque chose d'économiquement abstrait. L'argent devient seulement une chose véritable, lorsqu’il est dépensé.

Là, il passe dans le processus économique, peut importe que je le dépense pour mon amusement ou pour mes besoins physiques et spirituels ou que je le place dans une banque de sorte qu'il soit utilisé dans le processus économique. Si je le place dans une banque, il s'agit d'une sorte de dépense, que je fais - c'est, bien sûr, à retenir. Mais l'argent ne devient quelque chose de réel dans les processus économiques qu'au moment où il se détache de ma possession, et passe dans le processus économique. Les hommes n'ont besoin de penser qu'à une chose : il ne sert à rien à l'homme s'il encaisse (empoche) beaucoup. S'il dépose les grosses recettes dans le sac de paille (NDT : chez nous : bas de laine), il aime le savoir ; cela ne lui sert à rien dans le processus économique. À l'homme ne sert que la possibilité d'être en mesure de dépenser beaucoup.
(56) Et dans la vie publique, la véritable vie productive le signe pour beaucoup d’encaissements (tout ce qu’on gagne) est justement que l'on peut dépenser (décaisser) beaucoup. Par conséquent, nous ne devons pas créer dans le système fiscal quelque chose qui soit parasitaire dans le processus économique, mais si vous voulez créer quelque chose qui pourrait vraiment être dédié à la collectivité par le processus économique, à imposer le capital au moment où il est introduit dans le processus économique . (NDT : « Kapital» comme en français, le mot est « affublé » de bien des significations. Là, il faudrait se contenter de la capacité à dépenser, à décaisser, à sortir du «bas de laine», etc…)
Et l'étrange s'avère être, que l'impôt sur les encaissements (revenus au sens large) doit être transformé en un impôt sur les dépenses (décaissement, débours) - que je vous prie de ne pas confondre avec les impôts indirects. Les impôts indirects entrent dans le présent souvent comme vœux de certains gouvernants sur le seul motif qu'on ne perçoit pas assez par les impôts directs. Il ne s'agit pas d'impôts indirects et pas d'impôts directs, en ce qui est question ici d'impôts sur les dépenses, mais il s'agit, que ce que j'ai acquis, dans le moment où il passe dans le processus économique, où il est productif; soit aussi imposé.

(57) Juste à l'exemple de l'impôt on voit, comment un réapprendre et repenser est nécessaire. La croyance que l'impôt sur le revenu réussira de préférence est un effet secondaire du système monétaire adopté dans la civilisation moderne depuis la Renaissance et la Réforme. Si l'on place une économie sur ses propres bases, il ne peut alors s'agir que de ce qui vraiment entreprend, ce qui se cache dans le processus de production, donne les moyens au travail de ce qui est nécessaire à la collectivité. Alors, il s'agira d'impôt sur les dépenses et jamais d'impôt sur les revenus.

Question : (…) À la question : comment doivent être saisis les débours ?
Oui, cela est très simple, de saisir les débours. On ne peut les cacher. Chaque fois, que je transfère quelque chose dans le processus social, cela peut être évidemment saisi, exactement comme une lettre peut être saisie, pour laquelle la poste exige de moi, ce  qu’elle ne peut aussi laisser sans attention, de présenter pour cela un timbre-poste et ainsi de suite. Cette unique, spéciale institution – qui pense à cela, celui-là ne la trouvera pas si difficile.