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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Conduite de la valorisation mutuelle des marchandises plutôt que travail obligatoire centralisé d'Etat.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 331 170-171 (1989) 24/06/1919
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

À l’avenir il ne devrait pas être produit pour profiter, mais il devrait être produit pour consommer. – C’est tout à fait juste, qu’on veuille exprimer par là, qu’il s’agit, que chacun reçoive ce qui correspond à ses besoins. Mais avec cela ne serait pas encore réussie une communauté saine.
Celle-ci n’est d’abord donnée quand à la prestation fait face une contreprestation, quand donc l’humain est disposé, pour ce pour que les autres travaillent pour lui, fabriquent pour lui et lui livrent, à réaliser une contreprestation correspondante de même valeur. Et justement, ce problème est justement très difficile à traiter, ce de quoi vous pouvez aussi voir de cela que la science actuelle ne peut respectivement faire encore d’aucune manière de représentation concrète et aussi pas de proposition concrète là-dessus.
Vous trouvez aujourd’hui dans le meilleur des cas la proposition de placer à la place de l’état jusqu'à présent, l’état économique, une sorte de grosse coopérative économique.

Mais voyez-vous, à cela on ne voit pas que c’est impossible d’administrer centralement un corps économique quand il dépasse une certaine grandeur et englobe différentes branches économiques. Mais cela les gens le reconnaîtrait seulement quand ils ont de fait instauré le soi-disant état économique. Alors, ils verraient déjà que la chose ne va pas ainsi. La chose doit justement être réglée de toute autre manière, notamment ainsi, que, aussi quand on retient le principe que doit être produit pour consommer,  malgré tout doit correspondre à la prestation la contreprestation correspondante.
On peut maintenant dire : donc, ne nous soucions pas de la valeur comparable d’une marchandise à une autre marchandise. – Ce qu’aujourd’hui maints économistes disent sonne ainsi : nous ne nous soucions que des besoins et produisons alors centralement ce qui est nécessaire pour la satisfaction des besoins, et partageons cela. – Oui, mais voyez-vous, alors se présentera, que l’on sera contraint d’introduire l’obligation au travail. Mais cela est une terrible mesure, en particulier quand elle n’est pas nécessaire. Et elle n’est pas nécessaire !
La contrainte au travail sera seulement tenue pour nécessaire, quand on s’adonne à la superstition qu’il n’y a pas d’autre moyen que le travail forcé pour réaliser le principe de prestation et contreprestation. En dehors de cela on ne réfléchit pas quels moyens raffinés dans le futur seront trouvés, par exemple pour se soustraire au travail forcé s’il était institué par la loi.
Donc, il ne s’agit absolument pas de ce que purement la contrainte au travail ne soit pas nécessaire, mais il s’agit qu’elle ne puisse pas du tout être introduite.
Mais ; comme dit, la chose principale reste que ce n’est pas nécessaire si on met totalement à exécution le principe, qu’à chaque prestation doit aussi faire face une contreprestation correspondante. On ne peut concrétiser cela que de cette manière.

N'est-ce pas, les humains, quand ils veulent vivre en société humaine, travaillent, cela signifie, fournissent quelque chose. Par cela ils produisent quelque chose, qui a une signification pour autrui.
Ce que l’un produit, cela doit avoir une certaine valeur. Il doit pour ce qu’il produit, pouvoir échanger ce qu’il a besoin des produits de l’autre pour la satisfaction de ses besoins, et d’ailleurs pour une certaine durée.
Aussi longtemps il doit pouvoir satisfaire ses besoins par cela qu’il échange, jusqu’à ce qu’il ait à nouveau produit un produit de même sorte.
Penons un exemple simple : je fabrique une paire de bottes, ainsi, cette paire de bottes doit être d’autant de valeur que contre cette paire de bottes, je puisse échanger ce dont j’ai besoins jusqu'à ce que j’ai produit une nouvelle paire de bottes. On a une véritable mesure de valeur seulement quand on inclut tout ce qui doit être payé pour les humains qui ne peuvent travailler, pour les enfants qui doivent être élevés, les incapables de travailler, les invalides et ainsi de suite.
C’est possible d’extraire le prix correct de la marchandise.
Mais à cela est nécessaire ce qui suit : à l’instant où notamment trop de travailleurs travaillent à un article, cela signifie, où un article est fabriqué en trop grande quantité, à l’instant, il devient à nouveau trop bon marché. Là je ne reçois plus assez pour que je satisfasse mes besoins jusqu'à ce que j’aie à nouveau fabriqué un produit identique. À l’instant, où trop peu de travailleurs travaillent, donc un article n’est pas fabriqué en assez grande quantité, il devient trop cher. Ne pourront l’acheter que ceux qui disposent de plus qu’un revenu normal.

C’est donc nécessaire, pour qu’une correcte formation de prix devienne possible, que soit veillé à ce que toujours le juste nombre de travailleurs – aussi bien travailleurs physiques qu’aussi spirituels – travaille à un article. Cela signifie, se présenterait par exemple maintenant où nous vivons dans un temps de transition qu’un quelque article soit fabriqué dans trop d’entreprises, donc produit en surnombre, alors on devrait mettre au silence des entreprises uniques et clore les contrats avec les travailleurs de ces entreprises, pour qu’ils continuent à travailler par là dans une autre branche. Seulement par là il est possible qu’apparaissent des prix justes. D’une autre façon et manière, cela n’est pas possible.
S’il n’est pas assez produit d’un article, ainsi devraient être érigées de nouvelles entreprises pour cet article. Cela signifie, il doit être veillé dans la vie économique que la production se passe sous la considération de certaines proportionnalités.
Alors, le rapport de salaire, alors le rapport de capital, peuvent cesser, il n’est plus que besoin de conserver le rapport de contrat entre travailleurs spirituels et physiques sur la juste [fixation de la part qui revient à chacun qui ensembles amène la marchandise à être].
Cet idéal, on vit en fait vers lui, sur cet idéal on espère, vers cet idéal on doit se conduire, et tout ce qui ne conduit pas à cet idéal, ce sont des représentations non claires.