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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE

Sujet: Droits humains à la place de privilèges.

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 330 23/04/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Dans l’antiquité il y avait des esclaves, là on vendait l’humain entier. Il était la propriété du possédant, il allait comme une vache dans cette possession. Plus tard vient le servage. Là on vendait un peu moins, mais toujours assez d’humains. Dans les temps récents on vent la force de travail. Mais quand le travailleur doit vendre sa force de travail, le travailleur doit donc aller avec sa force de travail, là où il la vend. Il doit aller dans la fabrique. Donc il se vend là lui-même avec sa force de travail. Il ne peut envoyer sa force de travail dans la fabrique. Derrière le contrat de travail se cachent peu de choses.
Seulement, est à attendre un salut quand la disposition de la force de travail sera complètement sortie de l’économique, quant à partir de l’État sera atteinte sur des bases démocratiques la décision sur la mesure, sur tout l’art et la manière, de comment doit en fait être travaillé.
Avant qu’absolument le travailleur pénètre dans la fabrique ou l’atelier de travail est déjà décidé avec sa voix sur son travail sur base démocratique à partir de l’État.
Que sera atteint par là ?
Voyez-vous, la vie économique est d’un côté dépendante des forces naturelles.
Nous ne pouvons les maitriser que dans un certain degré. Elles interviennent dans les rapports humains. Combien prospère dans quelque pays de céréales, combien de matières brutes reposent sous la terre, cela est donné du départ, on doit s’orienter en fonction.
On ne peut pas dire, on doit avoir le prix de l’un ou de l’autre ainsi, si cela devait contredire la quantité de matière brute. C’est une frontière.
Une autre frontière doit devenir la mise en œuvre de la force de travail humaine. Tout comme les forces naturelles résident sous le sol pour la céréale et l’humain n’y peut rien dans la vie économique, ainsi la force de travail doit être livrée à la vie économique de l’extérieur. Si elle est livrée de l’intérieur, le salaire sera toujours dépendant des conjonctures économiques.
Seulement lorsque sera établit à l’extérieur de la vie économique, tout à fait indépendamment, sur des bases purement démocratiques, étatiques, de quelle sorte est le travail, combien de temps le travail a le droit de durer, alors le travailleur va avec son droit du travail dans le travail. Alors, le droit du travail devient une force de la nature.

Alors, l’économique est enserré entre la nature et l’État juridique. Alors, le travailleur ne trouve plus dans l’État ce qu’il a trouvé ces trois à quatre derniers siècles. Il n’éprouve plus lutte des classes, privilèges de classes, mais droits humains.
Seulement de cette manière, en ce que nous isolons l’État comme une formation sociale particulière des deux autres domaines, nous arrivons au progrès social prospère, nous arrivons à un salut, comme il peut en fait s’en trouver pour tous les humains sur la Terre.
Sur ces préjugés, que l’État devrait être réglé de la vie économique et non la vie économique par l’État indépendant d’elle, de ce préjugé nous devons sortir, sinon nous pensons toujours à l’envers dedans l’avenir.

Tout comme avec le droit du travail, il en est du droit de posséder. Voyez-vous, en fait finalement les fondements de toutes les possessions actuelles remontent à de vieilles conquêtes, à de vieilles entreprises de guerre ; mais cela s’est transformé. En économie politique le concept de propriété n’a absolument aucun sens. Il est pure illusion. Il est seulement là pour tranquilliser certaines sensibilités bourgeoises.
En économie politique – que signifie donc le concept de propriété ? Il signifie juste un droit sur des choses, sur du sol, sur des moyens de production. Le droit de disposition doit tout aussi bien être placé dans la compétence de l’État. Vous ne pouvez cela que si vous sortez de l’État tous les pouvoirs économiques et spirituels.
Vous ne pouvez cela que si vous conduisez la vie économique tout à fait autonome d’un côté et la vie spirituelle tout aussi autonome de l’autre, et qu’ainsi à l’État ne reste que la démocratie.

Ce sera tout d’abord bien difficile, de se retrouver dans ces pensées, mais je suis convaincu que le prolétaire le sentira, comment ces pensées ont de l’avenir. À l’intérieur de la vie économique, rien n’a le droit de se mouvoir que marchandise. Aujourd’hui se meut aussi possession, cela signifie en fait droit. On peut aussi aujourd’hui simplement acheter aussi des droits. Avec la force de travail, on a donc aussi le droit de disposition sur la personne. Avec la possession de moyens de production, de sol on achète le droit, d’en disposer. On vend des droits.

Les droits n’ont plus le droit d’être vendus à l’avenir ; ils doivent être administrés par l’État, qui n’a rien à faire avec achat et vente, de manière à ce que chaque humain ait part de la même manière à l’administration. Dans la circulation de la vie économique ne circulera rien d’autre que ce qui se laisse représenter en production de marchandise, circulation de marchandise, consommation de marchandise.