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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Démocratie humaine à la place d'articles morts.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 199 le 05/09/1920
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

1.   Domaine spirituel : vie – corps éthérique
2.   Domaine juridique : sensation – corps astral
3.   Domaine économique : raison – Je

Et pour lui, le domaine juridique comme deuxième : Il est né, dirais-je, sorti des instincts. C’était quelque chose de demi-conscient, de sorte qu’il chatoie vers le haut dans la conscience, en ce que le domaine du droit jusqu’alors soit né de la vie grecque, mais notamment latine, romaine et fut alors aménagé plus avant. Maintenant, il doit être placé autonome sur sa propre base démocratique.
Qu'est-ce qui est apparu sous ce que fut jusqu'à présent le domaine juridique ? Là sont justement apparût les articles de droit, lesquels articles de droit, auxquels l’humain à si peu part, que je dois dire, que dans ma vie guère de plus amer ne fut posé sur ma langue, que lorsque j’eu à faire à quelque avocat. Cela m’est donc arrivé souvent dans la vie. Là on vient chez celui qui est le représentant du droit, celui qui est le savant du droit. Un cas précis se présente. On voit cet avocat aller vers quelque armoire, vers quelque casier de cette armoire. Il en prend une liasse d’actes. Il rassemble avec grand effort ce qu’il lit dans l’instant ; il se tient tout extérieur à la chose. On veut savoir comment cela s’insère dans l’organisme juridique. Il va vers sa bibliothèque, prend quelque livre de lois et feuillette et feuillette, et il n’en sort rien, parce que pris au fond il y est tout étranger. Rien de ce qui se rapporte humainement aux choses, ne réside en telle chose. Il m’est une fois arrivé, qu’une sorte d’affaire, que j’avais à conduire, qui a nécessité des années durant des écrits et des réponses ; je ne veux pas raconter tout le déroulement des faits. Alors, s’avéra finalement qu’il était nécessaire, d’avoir aussi une livre de droit international pour la chose. La chose avait duré maintenant peut-être deux ans et demi, alors le brave homme dit : oui, je n’ai pas de livre de droit international, vous devez me procurer cela.

Vous devez absolument me fournir la documentation, si je dois continuer à vous donner des conseils ! – Maintenant, qui me connaît sait que dans de telles choses très assurément, je ne me vante pas. Je ne m’imagine aussi rien du tout. Je me suis donc procuré ce livre de lois internationales, et en deux heures, j’étais au clair sur comment se présente tout le cas. Car on n’a que besoin de regarder à l’intérieur des choses avec un sens sain, ainsi l’on sait, qu’en deux heures peut-être réglé, ce qui autrement s’étale sur deux ans. Ce qui s’est mêlé des trois membres dans l’organisme social se tient si éloigné de ce qui est participation humaine, dans ce qui existe en fait comme ordre juridique. Nous devons retourner à une vie, où ce qui vit dans le droit soit ressenti, comme nous ressentons les choses sensorielles. Nous devons être vivants en rapport avec ce qui est là comme organisme juridique.

C’est le vrai sens de la démocratie, que l’humain entre dans les articles morts, que soit ressentit avec, ce qui vit sinon dans les articles morts. Et ainsi, comme dans le domaine de l’esprit, ce qui peut être né de la science spirituelle, rentre dans la vie, ainsi par ce qui sera voulu par la science spirituelle, le sentiment pénétrera dans la vie juridique. Ressenti devra être, ce qui vit d’humain à humain.