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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Financement de l'Etat par impôt sur les dépenses de mesure contraignante.
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 189 02/03/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

À quoi faut-il veiller dans les rapports entre la vie économique et l’État politique dans le sens strict ? Choisissons comme exemple quelque chose qui est parfois ressenti comme vraiment désagréable : le payer des impôts. En rapport au payement d’impôt il s’agit seulement de considérer clairement comment l’impôt doit s’écouler de la plus-value, en ce que l’on a toujours justement ainsi devant les yeux la vie commune démocratique, comme on a devant les yeux la vie économique, en ce que l’on achète et vend, et ainsi perçoivent clairement la réalité des conditions économiques à partir de besoins humains.

Aussi sorti de cela se montrera le contraire de ce qui est disponible. Je ne dis pas que l’on doit modifier la loi fiscale ; sous les conditions actuelles, beaucoup ne se laisse pas changer, ce serait donc que les erreurs seraient poussées d’un autre côté. Mais sous l'influence de l’organisme social sainement triarticulé se formeront de tout autres conceptions sur maintes choses dans la vie sociale. On considérera, que pour la vie sociale en tant que telle, que pour la vie de l’humain dans l’organisme social est sans signification, quand l’humain encaisse de l’argent.
Car en ce que l’humain encaisse de l’argent, il se singularise hors de l’organisme social, et cela peut tout au plus être égal à l’organisme social. Pour ses fonctions ce que l’humain encaisse n’a aucune signification ; car seulement en ce que l’humain débourse, il devient un être social. Seulement lors du débours (NDT: ou décaissement, ou encore dépense. La difficulté du choix du mot réside dans le concept qui semble ne pas se limiter à l'usage usuel de dépense : mettre son argent à la banque serait "aussi une sorte de dépense " pour Steiner), l’humain commence à agir de manière sociale. Et là il s’agit de ce que justement lors du débours – je ne pense pas à des impôts indirects, mais à des impôts sur les débours, ce qui est tout à fait autre chose -, que justement lors du débours le paiement de l’impôt doit intervenir. Naturellement, je ne peux vous expliquer cela dans les détails, bien que cela puisse être élaboré – parce que cela présuppose de larges connaissances en économie politique, pour l’expliquer dans une conférence. Mais un peu de cela peut quand même – j’aimerai dire – être mis en œuvre communiquant.

Dans la saine vie économique, démembrée des membres restants de l’organisme social, peut se montrer, que par exemple un territoire pour des raisons géographiques doit produire du blé plus cher qu’un autre du fait de ses conditions naturelles. Et là peut s’avérer, que par la pure vie associative la compensation ne peut être faite. Alors par la vie juridique la chose peut pleinement être corrigée, en ce que dans un tel cas – cela pourrait même se produire de soi-même – ceux, qui achètent le blé moins cher, cela signifie, déboursent moins, ont à payer des impôts plus élevés que ceux qui achètent le blé plus cher, donc doivent débourser plus.

Vous pouvez amener une complète régulation dans la vie économique, quand l’état juridique justement régule correctement le droit dans la vie économique, quand le droit n’est pas seulement des intérêts réalisés de la vie économique, lorsque qu’au Reichtag ne siègent pas l’Union des agriculteurs, mais siègent purement ceux qui ont à se prononcer sur le droit d’humain à humain J’interprète cela abstraitement en général.
Cela serait à développer dans tous les détails. Le rapport fiscal est en conséquence une question, qui doit être réglée entre la vie économique et la vie juridique.

Le rapport entre la vie économique et la vie juridique d’un côté, la vie spirituelle de l’autre est ainsi qu’il ne peut être fondé absolument que sur compréhension confiante. Comme la taxe fiscale doit en être une contraignante, aussi dans l’organisme social sain, ainsi de l’autre côté la « taxe » (NDT : même mot – Abgabe -  comme ci-dessus, guillemets du traducteur) pour la vie spirituelle peut seulement être volontaire ; car la vie spirituelle doit être pleinement placée sur l’esprit de l’humanité. Elle doit être pleinement émancipée de toutes les autres. Alors, elle œuvre à nouveau en retour de manière la plus profonde, la plus intensive sur ces autres.