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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE



Sujet: Le seul minimum d'existence possible est la fécondité du sol par le nombre d'habitants.

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 189 035-037 (1980) 16/02/1919

Original




Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Pour l’obtention d’une compréhension sociale est indispensable que nous nous projetions dans la possibilité de revenir au fondamental, au primaire et ne restions pas planté au secondaire, tertiaire, en quoi, n’est qu’apparition de conséquences. On peut de manière exemplaire dire à partir d’une certaine situation de vie : l'humain nécessite au minimum tant et tant de valeurs – alors, disons d’argent, parce que nous avons déjà une fois converti les valeurs en argent -, pour gagner sa vie. On peut parler d’un minimum d’existence dans une certaine situation de vie. Mais on peut parler de ce minimum d’existence ainsi que d’un côté on dise quelque chose d’apparemment pleinement évident et de l’autre côté un plein non-sens. Je veux essayer de vous rendre cela clair à un exemple.

Lorsque vous prenez les conditions de vie données sur un quelconque territoire, ainsi vous pouvez déjà dire du ressenti : un travailleur manuel à besoin de tant et tant comme minimum d’existence, sinon il ne peut vivre dans cette communauté.
Cela peut être un concept tout à fait évident. Mais comment c’est quand cela ne se laisse réaliser dans un certain organisme social d’après les présuppositions que j’ai justement citées ?
Vous devez vous répondre à cette question avant toutes choses : quoi donc, quand c’est impossible de réaliser cela ?

Cela n’est maintenant pas une conception primaire, quand on réfléchit ainsi comme je l’ai exposé maintenant. À l’exigence d’un minimum d’existence abstrait, on ne retourne pas aux choses fondamentales, mais on se lie à quelque chose de secondaire, à la pure apparition d’une conséquence.
On doit toujours être en mesure de se lier aux choses fondamentales pour l’obtention de sa compréhension sociale. Fondamental est qu’on puisse se faire un avis promouvant la vie sur comment justement d’après les conditions de vie de l’organisme social le minimum d’existence peut être. Avec « promouvant la vie », je pense dans ce cas un avis tel, qu’une situation sociale possible et une vie sociale commune des humains en résultent.
C’est le primaire.
Et maintenant on vient assurément à certaines représentations qui sont volontiers incommodes pour la plus grande part à l’humanité actuelle, parce que dans les derniers siècles a été négligé la formation scolaire primitive, qui doit travailler sur de telles choses, à vraiment orienter dans cette direction. Il devrait pouvoir bientôt être clair à l’humain que lorsqu’on ne devrait pas simplement savoir pour être un humain cultivé à mi-chemin que trois fois neuf sont vingt-sept, mais on devrait par exemple aussi savoir ce que c’est comme chose, ce qu’on nomme « rente foncière ». Maintenant je vous demande, combien d’humains aujourd’hui ont une représentation claire de ce qu’est la rente foncière ?
Mais sans embrasser du regard l’organisme social en rapport à de telles choses, ne se laisse opérer absolument aucune évolution ultérieure prospère de l’humanité.

Les conditions embrouillées sur ce domaine conduisent aujourd’hui les humains à leurs représentations inversées. La rente foncière, qu’on peut calculer n’importe comment d’après la productivité qu’a un morceau de terre sur un quelque territoire donne une certaine somme pour un territoire délimité étatiquement. Le sol est de tant ou de tant de valeur vis-à-vis de l’économie d’ensemble d’après sa productivité, cela signifie selon la manière ou d’après le degré de l’utilisation rationnelle. Pour les humains, c’est aujourd’hui très difficile de penser cette simple valeur du sol comme concept clair, parce que dans la vie économique capitaliste actuelle l’intérêt du capital ou absolument le capital s’est confondu avec la rente foncière, car à la place  du véritable concept de valeur d’économique politique de la rente foncière s’est introduit une image mensongère par le droit hypothécaire, le système de cédule hypothécaire, le système obligataire. Tout a été au fond introduit dans d’impossibles, non véritables représentations.
Il n’est naturellement pas possible de recevoir une correcte représentation de la rente foncière en un tour de main. Mais pensez-vous simplement comme rente foncière la valeur d’économie politique de fond et sol d’un territoire en rapport à sa productivité .
Maintenant existe un rapport nécessaire entre cette rente foncière et ce que j’ai auparavant présenté comme minimum d’existence de l’humain. Aujourd’hui il y a donc maints réformateurs sociaux et révolutionnaires sociaux, qui rêvent absolument de la suppression de la rente foncière, ils croient que par exemple la rente foncière est supprimée quand l’ensemble de fond et sol – comme ils disent – est étatisé ou sociétarisé. Par cela qu’on amène quelque chose dans une autre forme, l’essentiel n’est toujours pas modifié.
Si maintenant toute la communauté possède fond et sol, ou si tant et tant de particuliers le possède, cela ne change rien du tout à la disponibilité de la rente foncière. Elle se masque seulement, elle revêt d’autres formes.
Rente foncière ainsi définie, comme je l’ai fait avant, est justement toujours là. Prenez la rente foncière sur un territoire défini et divisez-la par le nombre d’habitants du territoire concerné, ainsi obtenez-vous comme quotient le seul minimum d’existence possible.
Cela est une loi, c’est certainement comme une loi de la physique, qui ne peut être autrement. Mais c’est un fait primaire, quelque chose de fondamental, que personne en réalité dans un organisme social ne gagne plus que l’ensemble de la rente foncière divisée par le nombre d’habitants. Ce qui sera gagné en plus, apparaît par coalitions et associations, par lesquelles sont crées des conditions dans lesquelles une personnalité peut acquérir plus de valeurs qu’une autre.
Mais il ne peut pas passer plus dans la possession mobile d’un humain unique que je décrivais maintenant. De ce minimum, qui partout existe vraiment, quand aussi les conditions réelles le recouvre, va toute la vie économique, aussi loin qu’il s’agit de la possession mobile de l’individu.
De ce fait fondamental devra être parti. Il s’agit de cela qu’on ne parte pas d’un secondaire, mais de ce fait primaire.
Vous pouvez comparer ce fait primaire avec un quelque autre, par exemple avec le fait primaire qui vaut aussi pour la vie économique, que sur un territoire délimité est seulement une quantité délimitée de produits bruts. Vous pouvez naturellement aussi le décrire comme souhaitable, quand plus de ce produit brut serait disponible, et pourriez calculer combien on pourrait avoir de plus de ce territoire. Mais le produit brut ne se laisse pas multiplier à souhait ; celui-là est un fait primaire.
Tout aussi bien est un fait primaire, qu’en réalité dans un organisme social par travail – aussi quand l’un travaille autant – ne peut être gagné plus que ce que donne ce quotient que j’ai cité.
Tout le reste est, comme dit, acquis par coalitions entre les humains.