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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 05 - LA VIE JURIDIQUE DEMOCRATIQUE
Sujet: Etats (classes) extérieurs et démocratie intérieure
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 83
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Avant toute chose se présente pour celui qui laisse agir sur lui la vie sociale d’Europe dans les trente à quarante ans sans telle ou telle opinion préétablie, mais avec un sens non prévenu, qu’en fait ce qui a à se passer aujourd’hui socialement, est déjà préfiguré dans la volonté inconsciente de l’humanité européenne. On peut trouver partout ces tendances inconscientes vers quelque chose. Elles vivent déjà dans les âmes humaines, et l’on n’a besoin que de leur prêter expression par des mots.

C’est ce qui me fit faire, pousser par les besoins d’amis, et écrire ce livre. Ce fut l’occasion pour qu’à partir du sens des réalités, que la science de l’esprit – cela a le droit d’être exprimé de manière modeste – attire les humains, j’essaye d’observer, ce qui dans toutes les classes et états sociaux sous la surface des apparences et institutions extérieures s’est passé en Europe dans les dernières décennies. Et je ne voulais en fait pas dire : ceci ou cela, je le trouve juste, mais je voulais dire : ceci ou cela est voulu inconsciemment à partir de ce qui est caché, et il est nécessaire que l’on devienne conscient de ce vers quoi en fait l’humanité se presse.
Et justement, la dedans est à chercher la raison pour beaucoup de nos abus sociaux, qu’aujourd’hui cette presse se trouve dans une certaine contradiction avec ce que l’humanité imagine d’intellectuelle manière et a introduit dans les institutions, ainsi qu’en fait nos institutions contredisent ce qui est aujourd’hui voulu dans les profondeurs des cœurs humains.

Et encore pour d’autres raisons je ne crois pas, que cela ai aujourd’hui une valeur particulière, d’une manière quelconque utopique d’instaurer simplement l’une ou l’autre institution. Nous sommes donc, à l’intérieur de l’évolution historique humaine dans le monde civilisé, entré dans le stade, que si aussi encore est dit si modestement sur ce qui doit survenir sous et entre les humains, ce qui en fait ne peut avoir aucune signification, si les humains ne l’acceptent pas, si ce n’est pas quelque chose, vers quoi les humains se pressent eux même, à vrai dire généralement justement de manière inconsciente.

Ainsi je crois, qu’aujourd’hui, si l’on veut absolument penser sur de telles choses, avec lesquelles doit être compté sur le sens démocratique survenant dans l’évolution historique de l’humanité, notamment le sens démocratique tel qu’il vit aujourd’hui sur le fond de l’âme humaine, qu’en fait le rapport social a seulement de la valeur s’il vise non à dire des opinions démocratiques, mais d’amener des humains à pouvoir exprimer leurs opinions, à pouvoir les faire valoir.
Ainsi fut pour moi la chose principale, de répondre à la question : sous quelles conditions les humains sont-ils en mesure d’amener leur opinion, leur volonté sociale vraiment à l’expression ?

Nous devons, lorsque nous regardons autour de nous en rapport à la vie sociale, nous dire : oui, savoir on peut bien beaucoup de ce que l’un ou l’autre devrait être ; mais ce que tout est là en obstacles, ainsi que, ce que nous pouvons très bien savoir, ce que nous voulons très bien faire valoir, ne peut devenir réalité.
Là sont les différences d’états et de classe elle-même et sont des clivages entre les classes des humains, des clivages qui ne sont pas à surmonter facilement en ce que l’on ait une opinion là-dessus, comment ils doivent être surmonté, mais des clivages, qui se présentent, que justement, j’ai placé hier là-dessus une si grande valeur, la volonté, qui est en fait centre de la nature humaine, est engagée par l’art et la manière, comment on s’est mis à vivre dans l’état, dans la classe ou un quelconque autre contexte social. –
Et à nouveau, si l’on voit sur quelque chose, qui s’est installé dans nos temps récents sous les conditions économiques compliquées toujours plus et plus à côté des préjugés d’état, des sensations d’états, des impulsions volontaires d’état comme de tels obstacles, alors on trouve celle-ci dans les institutions économiques elles-mêmes. Nous naîtrons dans certaines institutions économiques et ne pouvons sortir de celles-ci – et une troisième sorte d’obstacle pour la véritable collaboration sociale des humains est là : que ceux qui peut être justement comme personnalités dirigeantes seraient en mesure, d’exercer une telle profonde influence, dont j’ai justement parlé, ont d’autres barrières, les barrières notamment, qui se présentent à partir de certains enseignements dogmatiques sur la vie, de certaines sensations dogmatiques sur la vie. Si beaucoup d’humains ne peuvent passer par-dessus les barrières économiques, par-dessus les barrières de classe et d’état, beaucoup ne peuvent pas passer par-dessus leurs barrières conceptuelles et idéelles.
Tout cela est, aimerai-je dire, devenu déjà richement contenu de vie, qui se présente diversement alors dans ses résultats comme chaos.