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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 04 - LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE



Sujet: Chez la vie de l'esprit trop de jugement, chez la vie de l'économie trop peu.

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA337b 072-075 (1999) 16/08/1920





Traducteur: FG Editeur: SITE

Comparons une fois en un rapport social la vie économique avec la vie spirituelle, ce que nous avons donc tout de suite caractérisé. La vie spirituelle repose là dessus que l'humain particulier a dans une certaine mesure trop. Cela que les humains possèdent spirituellement, ils le donnent le plus souvent volontiers ; là sont les généreux, et ils transmettent ça volontiers aux autres. Vis-à-vis de ce qui est propriété matérielle, là les humains ne sont pas généreux dans le même sens ; la possession matérielle, ils la conservent de préférence pour eux-mêmes. Mais cela repose sur une bonne loi du monde. L'humain peut justement donner hors de lui en rapport spirituel ; et de la manière dont je l'ai justement décrit, c'est utile aux autres, quand l'humain lui donne quelque chose, aussi quand à nouveau il n'encaisse (NDT ou n'accepte) rien de l'autre. Cela signifie, en ce que l'humain entre en rapport spirituel dans la vie sociale, il a, j'aimerais dire, dans son intérieur, trop en jugement, trop en représentations ; ça le presse de céder, il doit se confier aux autres.

Dans la vie de l'économie, c'est exactement l'inverse. Mais on vient là dessus seulement quand on part justement de l'expérience, pas d'une quelque science théorisant. Dans la vie on ne peut en effet de la même manière comme dans la vie de l'esprit – donc d'humain à humain – venir à un jugement, mais dans la vie de l'économie on peut seulement venir à un jugement quand comme humain particulier ou aussi comme un humain placé dans une quelque association on se tient à nouveau vis-à-vis d'une autre association. C'est pourquoi l'impulsion pour la triarticulation de l'organisme social promeut l'associatif : les humains doivent s'associer d'après leurs branches professionnelles ou d'après producteurs, consommateurs et ainsi de suite. Dans la vie de l'économie association se tiendra face à association. Comparons-nous cela avec l'humain individuel qui, ma foi, a beaucoup d'esprit dans la tête, cet esprit il peut l'annoncer à beaucoup d'humains. L'un l'accueille mieux, l'autre plus mal, mais cet esprit, qu'il a, il peut l'annoncer à beaucoup d'humains. Là est donc disponible la possibilité que l'humain cède cela qu'il possède en esprit à beaucoup d'humains. Dans la vie de l'économie, cela est exactement le contraire.

De la vie de l'économie nous n'avons tout d'abord absolument rien dans la tête. Cela que j'ai déjà dit à quelques-uns d'entre vous, cela est absolument vrai : quand on veut juger sur ce qui dans la vie de l'économie est correct ou non correct, sain ou non sain, et quand on veut seulement dévider de l'intérieur alors on ressemble justement à cet humain petit Jean Paul, qui au milieu de la nuit dans la chambre sombre se réveille et réfléchi, quelle heure est-il, qui veut donc obtenir quelle heure il est toujours dans l'obscurité où il ne voit rien et n'entend rien. On ne peut pas obtenir, quelle heure il est par réflexion. On peut justement aussi peu par réflexion ou par développement intérieur venir à un jugement économique. On ne peut venir une fois à un jugement économique quand on traite avec un autre humain. Goethe et Schiller ont bien pu échanger ensemble ce qui est spirituel-psychique. Deux humains ensemble ne peuvent venir à un jugement économique.
À un jugement économique on peut venir seulement quand on se tient face à un groupe d'humains qui ont fait des expériences, chacun sur son domaine, et quand alors on accueille cela comme jugement, ce qu'ils ont obtenu comme association, comme groupe. Tout de suite ainsi comme on doit regarder sur l'horloge, quand on veut savoir quelle heure il est, on doit pour venir à un jugement économique accueillir les expériences, les expériences déposées d'une association.
Et on peut entendre de très belles choses sur ce qu'est le devoir d'un humain vis-à-vis d'un autre humain, qu'est le droit d'un humain vis-à-vis des autres ; quand il se tient vis-à-vis des autres ; mais on ne peut pas venir à un jugement économique, quand purement un humain se tient vis-à-vis des autres, mais on peut seulement venir à un jugement économique quand on comprend ce qui en associations, en groupes humains, dans la circulation mutuelle économique est déposé comme expérience économique. Là doit être le franc contraire du disponible, comme on vit ensemble spirituellement-psychiquement. Dans le spirituel-psychique l'humain particulier doit céder aux humains ce qu'il développe dans son intérieur. Dans l'économique, l'humain particulier doit accueillir ce que sont les expériences de l'association. Quand je veux me former un jugement économique, je peux me former seulement cela quand j'ai demandé chez des associations ce qu'elles ont fait comme expériences avec tel ou tel article dans la production, dans la circulation mutuelle et ainsi de suite.
Et de cela il s'agira lors de la formation d'un jugement social sur domaine économique, que de telles associations tout de suite décident du corps de l'économie de l'organisme social triarticulé et que chaque individu appartienne à de telles associations. Pour venir à un tel jugement économique, à partir duquel on peut à nouveau commercer, les expériences économiques des associations doivent être disponibles. Ce que nous devrions expérimenter de scientifique, d'à la mesure de la connaissance, cela nous devons le recevoir par l'expérience individuelle. Ce qui devrait nous stimuler au vouloir économique, cela l'individu doit l'expérimenter en ce qui reçoit les expériences transmises d'associations. Seulement par regroupement d'humains qui sont en activité économique, nous pouvons nous-mêmes venir à un vouloir économique.

Radicalement différente l'une de l'autre est la formation du jugement dans le domaine spirituel-psychique et dans le domaine économique. Et une vie de l'économie ne peut pas se développer prospère à côté d'une vie de l'esprit, quand les deux domaines reçoivent des prescriptions d'une et même place, mais seulement quand la vie de l'esprit est ainsi placée que l'individualité particulière peut pleinement libre là-dedans transmettre à un autre ce qu'elle a. Et la vie économique peut seulement prospérer quand les associations sont ainsi que les branches économiques apparentées mutuellement par production ou consommation sont regroupées associativement et apparaît par cela le jugement économique, lequel de nouveau repose à la base du vouloir économique.