triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
(version française du site allemand)
Conditions d'utilisation.

Accueil

 

Deutsch English Dutch Skandinavisk Français Italiano Español Português (Brasileiro) Russisch
Recherche
 Contact   BLOG  Impressum 
Collection: 04 - LA VIE ECONOMIQUE ASSOCIATIVE



Sujet: Ne pas aspirer à démocratisation, mais à socialisation des entreprises

 

Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes GA331 054-055 (1989) 22/05/1919





Traducteur: FG Editeur: SITE

Vous aurez peut-être lu cette ébauche de loi, qui doit donc guider dans les chemins – ainsi dit-on volontiers dans la langue bureaucratique – l’institution des ainsi nommés conseils d’entreprise. Naturellement on pense tout d’abord aux endroits auxquels on veut aujourd’hui guider de telles choses dans les chemins de faire des lois sur ce que les conseils d’entreprises devraient faire, ce que seront leurs droits et ainsi de suite. Mais prenez le tout qui là comme ébauche est allé maintenant dans le monde, ainsi vous devrez vous dire : oui, cela ne porte pas aussi pour le moins le tampon d’une vraie socialisation. On la nomme même « socialisation des entreprises », comme si on pouvait en réalité socialiser les entreprises particulières ! Ce qui est contenu dans cette ébauche pour la constitution des conseils d’entreprise, cela n’est pas autre chose, j’aimerai dire, que le laisser couler dans les entreprises particulières un certain principe démocratique du parlementarisme nous étant amplement connu. On nomme donc la chose aujourd’hui déjà diversement « démocratisation de l’entreprise ». Le principe parlementaire doit étendre certains stolons, de tels golfes, qui seront introduits dans les entreprises, dans lesquelles devrait être parlementarisé plus avant.

Oui, le parlementarisme qui jusqu’à présent fut pratiqué dans le confinement dans toutes sortes de « maisons », a si peu pu contribuer quoi que ce soit à la socialisation, tout aussi peu cette extension des golfes parlementaires aux entreprises pourra apporter quelque chose de ce qu’est socialisation. Vous le voyez donc le mieux à ce que dans cette ébauche est parlé partout dans la toute vieille manière « d’employeur » et « d’employé » (NDT : litt. « donneur de travail » et « preneur de travail »). Quand aussi ce ne sera pas dit ouvertement, c’est ainsi que le vieux capitalisme continue aussi à guetter derrière tout cela. Tout est pensé dans les vieilles formes capitalistes. Tout devrait au fond rester à l’ancienne, et les employeurs devraient être tranquillisés par là que maintenant pourront être élus des conseils d’entreprises qui ont toutes sortes de négociations théoriques à soigner avec l’employeur. Mais en rapport à la formation sociale particulière tout devrait finalement rester à l’ancienne. Cela, celui-là peut le lire clairement d’une telle ébauche qui a un sens pour absolument lire quelque chose comme cela. Il n’a pas été pris aussi le moindre élan pour vraiment déconstruire le capitalisme.
Et ainsi, nous voyons que déjà la toute première exigence de socialisation, la suppression du capitalisme, ne sera pas prise en considération par ce qui est maintenant nommé si diversement socialisation.