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ga 023 -Les points germinatifs de la question sociale



I - LA VRAIE FORME DE LA QUESTION SOCIALE, SAISIE DE LA VIE DE L'HUMANITE MODERNE

I - DIE WAHRE GESTALT DER SOZIALEN FRAGE, ERFASST AUS DEM LEBEN DER MODERNEN MENSCHHEIT


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes : 023 029-055 (1961) 28/04/1919
(Notes ajoutées, mises en évidence et paragraphes numérotés selon l'édition des 41.-80.000 de 1920)

Original




Traducteur:  FG  v.01 09/06/2019  Editeur: SITE

La catastrophe de la guerre mondiale ne révèle-t-elle pas le mouvement social moderne à travers des faits qui prouvent à quel point étaient inadéquates les pensées par lesquelles on a cru comprendre la volonté prolétarienne pendant des décennies?

 

Ce qui se presse actuellement à la surface de la vie à partir d’exigences autrefois contenues du prolétariat, et en pendant à cela, nous oblige à nous poser cette question. Les pouvoirs qui ont œuvré à contenir sont en partie détruits. Le rapport que ces puissances ont établi avec les forces sociales motrices d'une grande partie de l'humanité peut seulement être maintenu par ceux qui ignorent totalement à quel point ces impulsions de la nature humaine sont indestructibles.

Maintes personnalités dont la situation de vie leur a permis, par leurs paroles ou leurs conseils, d'avoir un effet inhibiteur ou promoteur sur les forces de la vie européenne qui, en 1914, ont provoqué la catastrophe de la guerre, se sont adonnées aux plus grandes illusions sur ces forces motrices. Ils pouvaient croire que la victoire de leur pays par les armes calmerait l'assaut social. De telles personnalités devaient se rendre compte que c'est en premier par les conséquences de leur comportement que les impulsions sociales parvinrent pleinement à la manifestation. Oui, la catastrophe actuelle de l'humanité s'avère être l'événement historique par lequel ces pulsions ont obtenus toute leur force d’impact. Les personnalités et les classes dirigeantes ont, au cours des dernières années fatidiques, dû rendre leur comportement constamment dépendant de ce qui vivait dans les cercles socialistes de l'humanité. Elles auraient souvent aimé agir différemment s'elles avaient pu ignorer l'humeur de ces cercles. Les effets de cette humeur se font sentir dans la forme sous laquelle les événements ont pris forme.

 

 Et maintenant qu'est entré dans un stade décisif, ce qui a monté se préparant pendant des décennies dans l’évolution de la vie de l'humanité, maintenant devient un destin tragique que les pensées qui ont surgi dans le développement de ces faits ne se montre pas capables de faire face aux faits qui sont devenus réalité. Beaucoup de personnalités qui ont formé leur pensée sur ce devenir pour servir ce qui y vit comme un objectif social aujourd'hui disposent de peu ou de rien en rapport avec les questions de destin qui seront posées par les faits.

 

Maintes de ces personnalités croient encore que ce qu'elles ont longtemps pensé nécessaire à la réorganisation de la vie humaine se réalisera et s'avérera alors assez puissant pour donner aux faits exigeants une direction possible dans la vie. - Il est possible de ne pas tenir compte de l'opinion de ceux qui croient maintenant encore que l'ancien devrait être maintenu contre les nouvelles exigences d'une grande partie de l'humanité. On peut ajuster son regard sur la volonté de ceux qui sont convaincus de la nécessité d'un nouveau façonnement de la vie. On ne pourra quand même s'empêcher de s'avouer : Parmi nous, se déplacent des opinions de parti comme les momies de jugement qui seront rejetées par l'évolution des faits. Ces faits exigent des décisions pour lesquelles les jugements des anciens partis ne sont pas préparés. De tels partis se sont certes développés avec les faits, mais leurs habitudes de pensée ont pris du retard par rapport aux faits. Il n'est peut-être pas nécessaire d'être immodeste face à des points de vue qui sont encore considérés comme faisant autorité aujourd'hui si l'on croit que ce que l'on vient de laisser entendre peut être déduit du cours des événements mondiaux dans le présent. On peut en tirer la conclusion que ce présent doit précisément être réceptif à la tentative de caractériser ce qui caractérise la vie sociale de la nouvelle humanité, qui, dans sa particularité, est aussi très éloignée des habitudes de pensée des personnalités socialement orientées et des tendances de partis. Car il se pourrait bien que la tragédie qui se révèle dans les tentatives de résoudre la question sociale soit précisément enracinée dans une incompréhension des véritables aspirations prolétariennes. Dans un malentendu, même de la part de ceux qui ont grandi à partir de ces aspirations avec leurs façons de voir. Car l'humain ne porte pas toujours un jugement juste sur sa propre volonté.

 

 

 

Il peut donc sembler justifié de se poser les questions suivantes : que veut vraiment le mouvement prolétarien moderne ? Est-ce que cela correspondra à ce que l'on pense habituellement de cette volonté du côté prolétarien ou non prolétarien ? Dans ce que beaucoup pensent de la « question sociale », la véritable forme de cette « question » se révèle-t-elle ? Ou est-ce qu'une toute autre façon de penser est nécessaire ? On ne pourra pas aborder cette question de manière impartiale si l'on n'a pas été transposé par le destin de la vie dans la situation de se vivre dans la vie de l'âme du prolétariat moderne. Et d’ailleurs cette partie de ce prolétariat qui a le plus contribué à l’organisation que le mouvement social du présent a adoptée.

 

 

 

On a beaucoup parlé du développement de la technique moderne et du capitalisme moderne. On s'est demandé comment, dans cette évolution, le prolétariat actuel a vu le jour et comment il est venu à ses revendications par le déploiement de la récente vie de l’économie. Dans tout ce qu’on a mis en avant dans cette direction, repose beaucoup de pertinent. Mais qu'avec cela un facteur décisif ne sera pas touché peut s’imposer à ceux qui ne se laissent pas hypnotiser par le jugement selon lequel les circonstances extérieures/rapports extérieurs donnent à l'humain l'empreinte de sa vie. Cela se révèle à celui qui entretient un coup d’oeil impartial aux impulsions d’âme travaillant des profondeurs intérieures. Ce qui est certain, c'est que les revendications prolétariennes se sont développées au cours de la vie de la technique moderne et du capitalisme moderne ; mais la raison est celles-ci. Le fait ne donne absolument pas encore d'indication sur ce qui vit réellement dans ces exigences en tant qu'impulsions purement humaines. Et tant que l'on ne pénètre pas dans la vie de ces impulsions, on ne peut probablement pas approcher de la vraie forme de la « question sociale ».

 

 

Un mot qui est souvent prononcé dans le monde prolétarien peut faire une impression significative sur ceux qui sont capables de pénétrer dans les forces motrices plus profondes de la volonté humaine. C'est ceci : le prolétarien moderne est devenu « conscient de classe ». Il ne suit plus les impulsions des classes existantes en dehors de lui-même dans une certaine mesure instinctivement, inconsciemment ; il se sait membre d'une classe spéciale et est prêt à affirmer la relation de cette classe avec les autres dans la vie publique d'une manière correspondant à ses intérêts. Celui qui a une compréhension des courants d’âme sous-jacents par le mot « conscience de classe » dans le contexte dans lequel le prolétaire moderne l'utilise, sera rendu attentif aux faits les plus importants dans la conception sociale de la vie de ces classes laborieuses qui se tiennent dans la vie de la technique moderne et du capitalisme moderne. Un tel devra avant tout devenir attentif à la manière dont les enseignements/théories scientifiques sur la vie de l’économie et ses rapports avec les destins humains ont enflammé l'âme du prolétaire. Avec cela sera touché un fait sur lequel beaucoup de ceux qui peuvent seulement penser sur le prolétariat, non avec le même, on seulement un jugement entièrement flou, voire nuisible au regard des événements graves du présent. Avec l'opinion que la tête du prolétariat « sans instruction » aurait été tournée par le marxisme et sa continuation par les écrivains prolétariens, et avec ce que l'on peut sinon entendre souvent dans cette direction, on ne parvient pas à une compréhension nécessaire de la situation historique mondiale dans ce domaine à notre époque.



Car quand on exprime une telle opinion, on montre seulement qu'on n'a pas la volonté de diriger son regard vers une chose essentielle dans le mouvement social actuel. Et une telle chose essentielle est l'accomplissement de la conscience de classe prolétarienne avec des concepts qui ont pris leur caractère des développements scientifiques plus récent. Dans cette conscience, se poursuit l'ambiance qui a vécue dans le discours de Lassalle sur "La science et les ouvriers". De telles choses peuvent sembler in-essentielles à maint qui se considère comme un « humain pratique ». Mais quiconque veut avoir un aperçu vraiment fructueux du mouvement ouvrier moderne doit porter son attention sur ces choses. Dans ce que les prolétaires modérés et radicaux exigent aujourd'hui, la vie économique transformée en impulsions humaines ne vit pas comme maints se la représentent, mais vit la science économique, dont la conscience prolétarienne a été saisie. Dans la littérature tenue scientifiquement et popularisée journalistiquement du mouvement prolétarien, cela apparaît clairement au jour. Le nier, signifie fermer les yeux sur les faits réel. Et un fait fondamental qui détermine la situation sociale du présent est que le prolétaire moderne se laisse déterminer le contenu de sa conscience de classe en termes scientifiques. Même si l'humain qui travaille sur la machine est encore si éloigné de la « science », il écoute les lumières sur ses jours du côté de ceux qui ont reçu les moyens de cette lumière de cette « science ».

 

 

 

 Toutes les explications sur la nouvelle vie de l’économie, l'ère de la machine, le capitalisme, aussi plausible soit-elles, peuvent mettre en évidence la base factuelle du mouvement prolétarien moderne ; ce qui éclaire de manière décisive la situation sociale actuelle ne découle pas immédiatement du fait que le travailleur a été placé à la machine, qu'il a été attelé dans l'ordre capitaliste de la vie. Cela découle de l'autre fait que des pensées entièrement déterminées se sont formées à l’intérieur de sa conscience de classe à la machine et dans la dépendance de l'ordre économique capitaliste. Il pourrait être que les habitudes de pensée du présent empêchent maints de reconnaître entièrement l’étendue de la portée de cet état de fait et l’amène à ne voir dans son accentuation qu'un jeu dialectique avec des concepts. Vis-à-vis de cela, devra être dit : D'autant plus grave pour les vues sur une attitude prospère dans la vie sociale du présent chez de ceux qui ne sont pas en état de saisir l'essentiel de l’œil.


Qui veut comprendre le mouvement prolétarien doit avant tout savoir comment pense le prolétariat. Car le mouvement prolétaire - de ses efforts modérés de réforme à ses excès les plus dévastateurs - n'est pas fait de « forces extra humaines », d'« impulsions économiques », mais d’humains, de leurs représentations et de leurs impulsions de volonté.

 

Ce n'est pas en ce que la machine et le capitalisme ont transplanté dans la conscience prolétarienne que résident les idées déterminantes et les forces de volonté du mouvement social actuel. Ce mouvement a cherché sa source de pensée dans la récente direction de la science, parce que la machine et le capitalisme ne pouvaient rien donner au prolétariat qui puisse remplir son âme d'un contenu digne de l’humain. Un tel contenu s’est donné à l'artisan médiéval de ses métiers.

 

 

Dans la façon dont cet artisan se sentait humainement lié à la profession, reposait quelque chose qui lui laissait apparaître la vie dans l'ensemble de la société humaine devant sa propre conscience dans une lumière à valeur de vie. Il a pu voir ce qu'il faisait de telle manière qu'il a pu croire réaliser ce qu'il voulait être en tant qu'« être humain ». A la machine et à l’intérieur de l'ordre de vie capitaliste, l'humain était dépendant de lui-même, de son être intérieur, s'il cherchait un fondement sur lequel construire une conscience porteuse d'une vision de ce que l'on est comme « humain ». Rien ne venait de la technique, du capitalisme pour une telle vision. C'est ainsi que la conscience prolétarienne prit la direction de pensée de sorte scientifique. Elle avait perdu le pendant humain avec la vie immédiate. Mais cela s'est produit à un moment où les classes dirigeantes de l'humanité s'efforçaient d'adopter un mode de pensée scientifique qui n'avait plus le pouvoir spirituel de conduire la conscience humaine, selon ses besoins, à un contenu satisfaisant dans toutes les directions. Les anciennes façons de voir le monde plaçaient l'humain en tant qu'âme dans un contexte spirituel d'existence/d’être-là.




 Devant la science plus récente, il apparaît comme un être de la nature dans le pur ordre de la nature. Cette science ne sera pas ressentie comme un courant qui coule dans l'âme humaine à partir d'un monde spirituel, qui porte l'être humain comme âme. Quelle que soit la façon dont on peut juger le rapport entre les impulsions religieuses et ce qui s'y rattache et la façon de penser scientifique des temps récents, il faudra admettre, si l'on considère l’évolution historique sans préjugés, que le représenter scientifique s'est développée à partir du religieux. Mais les anciennes visions du monde, reposant sur des fondements religieux, n'ont pas été en mesure de communiquer leur impulsion porteuse d'âme aux récentes sortes de représentation scientifique. Elles se sont placées en dehors de ces sortes de représentations et ont continué à vivre avec un contenu de conscience vers lequel les âmes du prolétariat ne pouvaient se tourner. Aux classes dirigeantes ce contenu de la conscience pouvait encore être quelque chose de plein de valeur. D'une façon ou d'une autre, il était pendant à leur situation dans la vie. Ces classes ne cherchaient pas après un nouveau contenu de conscience, parce que la tradition à travers la vie elle-même les laissait s'accrocher à l'ancien. Le prolétarien moderne a été arraché de tous les contextes de vie anciens. Il est l'humain dont la vie a été mise sur une base complètement nouvelle.

Pour lui, avec le retrait des anciens fondements de la vie, avait en même temps disparu la possibilité de puiser dans les anciennes sources spirituelles. Ils se tenaient au milieu des zones d'où ils avaient été rendu étrangers. Avec la technique moderne et le capitalisme moderne, la scientificité moderne- dans le sens de ce que l'on peut appeler en même temps les grands courants historiques mondiaux - s'est développée en même temps. La confiance et la foi du prolétariat moderne s'y sont tournées. Il cherchait chez elles le nouveau contenu de la conscience qui lui était nécessaire. Mais il a été placé dans un rapport différent à cette science que les classes dirigeantes. Celles-ci ne se sentaient pas obligés de faire de la façon scientifique de représentation leur façon de voir la vie porteuse d'âme. Peu importe à quel point elles aimeraient pénétrer la « façon scientifique de représentation », que dans l'ordre naturel un pendant causal direct mènerait des animaux les plus bas à l'humain : cette façon de penser est restée quand même une conviction théorique. Elle n'a pas créé l'impulsion de prendre la vie aussi à la mesure du ressenti, comme c’est tout à fait appropriée à cette conviction. Le naturaliste Vogt, le vulgarisateur de science de la nature Büchner : ils étaient surement imprégnés de la façon scientifique de représentation. Mais à côté de cette façon de représentation, quelque chose a œuvré dans leur âme qui les laissait s'accrocher à des pendants de vie qui se laissaient seulement justifier de façon significative par la croyance en un ordre spirituel du monde. Qu’on se représente seulement quand même d'une manière impartiale comment la scientificité affecte celui qui est ancré dans de tels pendants de vie avec sa propre existence d'une manière différente de celle du prolétariat moderne, devant qui son agitateur marche et parle de la manière suivante dans les quelques heures du soir qui ne sont pas remplies de travail : la science a récemment chassé/exorcisé les humains de croire qu'ils avaient leur origine dans des mondes spirituels. Ils ont été enseignés sur ce qu'à l'époque primitive, ils vivaient indécemment comme des grimpeurs d'arbres, qu'ils ont tous la même origine purement naturelle. Le prolétarien moderne se voyait confronté à une science orientée vers de telles pensées lorsqu'il était à la recherche d'un contenu d'âme qui lui ferait sentir comment il se tient en tant qu'humain dans le monde de l'existence/de l’être-là. Il a pris cette scientificité au sérieux sans reste et en a tiré ses conclusions pour la vie. Il a été frappé différemment par l'âge technique et capitaliste que le membre des classes dirigeantes. Il faisait partie d'un ordre de vie qui était encore façonné par des impulsions porteuses d'âme. Il avait tout intérêt à exploiter les acquis de la nouvelle ère dans le cadre de cet ordre de vie. Le prolétaire a été arraché d’âme à cet ordre de vie. Cet ordre de vie ne pouvait pas lui donner un sentiment qui illuminait sa vie d'un contenu humain. La seule chose qui pouvait faire sentir au prolétaire ce qu'il est en tant qu'être humain, c'était ce qui semblait être sorti de l'ancien ordre de vie, doté du pouvoir d'éveiller la foi : le mode de pensée scientifique.



A maints
lecteurs de ces remarques pourrait volontiers contraindre/presser un sourire quand sera faisant référence à la « scientificité » de la façon de représentation prolétarienne. Quiconque, avec la « scientificité », ne peut penser qu'à ce qu'il s’acquiert en siégeant pendant de nombreuses années dans des « institutions de formation », et qui oppose alors cette « scientificité » au contenu de la conscience du prolétaire qui « n'a rien appris », aimerait sourire. Il sourit sur des faits décisifs de destin de la vie actuelle. Mais ces faits témoignent que maint humain hautement érudit vit sans science/non scientifiquement, pendant que le prolétaire non érudit oriente son opinion de la vie d’après la science, qu'il ne possède peut-être pas du tout. L'érudit a assimilé la science ; elle lui est un tiroir de son intérieur de l’âme/intérieur-âme. Mais il se tient dans des pendants de vie et se laisse guider par ceux de ses sentiments, qui ne seront pas guidés/conduits par cette science. Le prolétaire est amené par ses conditions de vie à saisir l'existence/l’être-là ainsi qu’il corresponde à l'attitude/la mentalité de cette science. Ce que les autres classes appellent « scientificité » peut lui reposer au loin ; la direction/l’orientation des représentations de cette scientificité oriente sa vie.



Pour les autres classes, est déterminant une base religieuse, esthétique, généralement spirituelle; pour lui, la « science », quand aussisouvent dans ses tous derniers cours de pensées, deviendra une croyance de vie. Maint membre des classes « dirigeantes » se sent « éclairé », « religieusement libre ». Certes, la conviction scientifique vit dans ses représentations ; mais dans ses sentiments, palpitent/pulsent les restes inaperçus d'une croyance traditionnelle en la vie. Ce que la façon de penser scientifique n'a pas reçu de l'ancien ordre de vie : c'est la conscience qu'elle est enracinée/racine comme façon spirituelle dans un monde spirituel. Le membre des classes dirigeantes a pu passer outre ce caractère de la scientificité moderne. Car pour lui, la vie s’emplit de vieilles traditions. Le prolétaire ne le pouvait pas. Car sa nouvelle situation de vie a chassé les vieilles traditions de son âme. Il a repris la façon scientifique de représentation des classes dirigeantes comme héritage. Cet héritage devint la base de sa conscience de l'essence/de l’être de l'humain. Mais ce « contenu d’esprit » dans son âme ne savait rien de son origine dans une vie réelle de l’esprit. Ce que le prolétaire pouvait reprendre à lui seul des classes dirigeantes comme vie spirituelle, niait son origine à partir de l’esprit.

 

 

 

Il ne m'est pas inconnu de savoir comment ces pensées toucheront des non-prolétaires et aussi des prolétaires qui croient être « pratiquement » familiers avec la vie et qui, par cette conviction/croyance/foi, considèrent ce qui est dit ici comme une vision étrangère à la vie. Les faits qui parlent à partir de la situation mondiale actuelle démontreront de plus en plus cette foi comme une illusion/une chimère. Qui peut voir ces faits de manière impartiale, à lui doit se révéler qu'à une façon de voir la vie qui se tient seulement à l'extérieur de ces faits est finalement seulement accessible des représentations qui n'ont plus rien à voir avec ces faits. Les pensées dominantes se sont tenues ainsi longtemps « pratiquement » aux faits jusqu'à ce que ces pensées n'aient plus aucune similitude avec ces faits. A cet égard, la catastrophe mondiale actuelle pourrait être un dresseur/un maître de dressage pour beaucoup. Car, qu'ont-ils pensé que ça pourrait devenir ? Et qu'est-ce qui est devenu ? Cela devrait-il aussi aller ainsi avec la pensée sociale ?

J'entends aussi en esprit l'objection que fait le confesseur de la façon de vivre prolétarienne à partir de son humeur d'âme : de nouveau un qui aimerait dévier le noyau réel de la question sociale sur une voie qui semble confortable à parcourir à l'intentionné bourgeois. Ce confesseur ne voit pas au travers de comment le destin lui a apporté sa vie prolétarienne, et comment il cherche à se mouvoir à l'intérieur de cette vie par une façon de penser qui lui est suprématie par les classes « dominantes/régnantes » comme bien hérité/héritage. Il vit en prolétaire, mais il pense en bourgeois. Le temps nouveau ne rend pas purement nécessaire de se trouver dans une nouvelle vie, mais aussi dans de nouvelles pensées. La façon scientifique de représentation pourra en premier devenir contenu porteur de vie quand à sa façon elle développe, pour la formation d'un contenu pleinement humain de vie, une force de poussée telle que l’ont développées à leur propre manière de vieilles conceptions de la vie.

Avec cela est décrit le chemin qui mène à la découverte de la vraie forme d'un des membres à l’intérieur du récent mouvement prolétarien. Au bout de ce chemin, retenti de l'âme prolétarienne la conviction : j’aspire à la vie spirituelle. Mais cette vie spirituelle est idéologie, est seulement ce qui se reflète dans l'humain des processus du monde extérieur, ne découle pas d'un monde spirituel particulier. Ce qui dans la transition à un temps nouveau est devenu de l'ancienne vie de l’esprit, la façon prolétarienne de voir la vie l’éprouve comme une idéologie. Qui veut comprendre l'ambiance dans l'âme prolétarienne, qui se vit dans les exigences sociales du présent, il doit être en état de saisir ce que peut apporter la vue que la vie spirituelle serait une idéologie. On aimerait répondre : Que sait le prolétaire moyen de cette vue, qui hante, déroutante, les têtes des dirigeants plus ou moins formés. Celui qui parle ainsi, parle à la vie qui passe, et il agit aussi à la vie réelle déjà passée. Une tel ne sait pas ce qui s'est passé dans la vie prolétarienne des dernières décennies ; il ne sait pas quels fils se filent de l'avis que la vie spirituelle serait idéologie, aux exigences et aux actes seulement tenus par lui pour des socialistes radicaux tenus pour « ignorants », et aussi aux actions de ceux qui « font la révolution » à partir de sourdes impulsions de vie.

 

 C'est là-dedans que repose la tragédie qui se répand à travers la saisie des exigences sociales du présent, que dans de nombreux cercles on n'a pas le sentiment de ce qui pousse à la surface de la vie de l'humeur de l'âme des larges masses, qu'on est incapable de diriger son regard vers ce qui se passe réellement dans les âmes tranquilles des humains. Le non prolétaire écoute rempli de peur les exigences du prolétaire et entend : Pour moi, une existence/un être-là digne de l’humain pourra seulement être atteinte par socialisation des moyens de production. Mais il ne peut se former aucune représentation que sa classe lors de la transition d'une époque ancienne à une époque nouvelle, n’a pas seulement appelé le prolétariat à travailler aux moyens de production qui ne lui appartenaient pas, mais qu'elle n'a pas pu ajouter à ce travail un contenu d'âme qui lui était fondamental. Les humains qui, de la manière indiquée ci-dessus, passent par la vie et agissent par là aimeraient dire : Mais le prolétaire veut quand-même simplement être placé/transposé dans une situation de vie équivalente à celle des classes dominantes ; où la question du contenu de l'âme joue-t-elle un rôle ici? Oui, le prolétaire aimerait lui-même affirmer/prétendre :  Je n'exige rien des autres classes pour mon âme ; je veux qu'elles ne puissent plus m'exploiter plus avant. Je veux que cessent les différences de classe qui existent maintenant. Un tel discours n’atteint pas à l'essence de la question sociale. Il ne dévoile rien de la véritable forme de cette question. Car une telle conscience dans les âmes de la population ouvrière, qui aurait hérité d'un véritable contenu spirituel des classes dirigeantes, soulèverait les exigences sociales d'une toute autre façon que le prolétariat moderne le fait, qui peut seulement voir une idéologie dans la vie de l’esprit reçue. Ce prolétariat est convaincu du caractère idéologique de la vie de l’esprit, mais il devient de plus en plus malheureux par cette conviction. Et les effets de son malheur de l’âme, qu'il ne connaît pas consciemment mais dont il souffre intensément, l'emportent de loin dans sa signification pour la situation sociale du présent sur tout ce qui est aussi demande justifiée à sa façon pour l'amélioration de la situation extérieure de la vie.

 

Les classes dominantes ne se reconnaissent pas comme les initiateurs de cette attitude de vie qui est actuellement prête à les combattre dans le prolétariat. Et pourtant, ils sont devenus ces initiateurs par le fait qu'ils ont seulement pu léguer de leur vie de l’esprit quelque chose qui de ce prolétariat devra être éprouvé comme une idéologie.

 

Ce n'est pas cela qui donne au mouvement social actuel son caractère essentiel, que l'on exige un changement dans la situation de vie d'une classe humaine, même si c'est la chose qui apparaît naturelle, mais la façon dont la demande vers ce changement sera transposée dans la réalité à partir des impulsions de la pensée de cette classe. Qu’on se regarde quand-même les faits de ce point de vue seulement une seule fois et de manière impartiale. Alors, on verra comment les personnalités qui veulent garder leur pensée dans la direction des impulsions prolétariennes sourient quand le discours en vient qu’à travers telle ou telle aspiration spirituelle on voudrait contribuer quelque chose à la solution de la question sociale. Ils sourient à cela comme idéologie, comme une grise théorie. A partir de la pensée, à partir de la pure vie de l’esprit, pensent-ils, rien ne peut certainement contribuer aux questions sociales brûlantes du présent. Mais si on y regarde de plus près, alors se presse à vous, comment le nerf réel, l'impulsion de base réelle du mouvement moderne, tout de suite prolétarien,  ne repose pas dans ce dont parle le prolétaire actuel, mais dans des pensées.

 

Le mouvement prolétarien moderne est, comme peut-être aucun autre mouvement similaire dans le monde – quand on le regarde de plus près, cela se montre au sens le plus éminent -- un mouvement jaillit de pensées. Je ne dis pas ça purement comme un aperçu gagné dans la réflexion sur le mouvement social. S’il m’est permis d'insérer une remarque personnelle, ce serait peut-être celle-ci : Pendant des années, j'ai enseigné aux ouvriers prolétaires dans diverses branches d'une école de formation des travailleurs. Je crois que j'ai appris à connaître ce qui vit et aspire dans l'âme du travailleur prolétarien moderne. De là, j'ai également eu l'occasion d'observer ce qui œuvre dans les syndicats des différents métiers et orientations de métiers. Je pense que je ne parle pas purement du point de vue de considérations théoriques, mais j'exprime ce que je crois avoir conquis grâce à l'expérience réelle de la vie.

 

 

 

Celui qui - ce qui est malheureusement si peu le cas chez les intellectuels dirigeants - a appris à connaître le mouvement ouvrier moderne là où il est porté par les travailleurs, sait à quel point cela est un phénomène lourd, qu'une certaine direction des pensées a saisi l'âme d'un grand nombre d’humains de la manière la plus intensive. Ce qui rend actuellement difficile de prendre position aux énigmes sociales, c'est qu'il y a si peu de possibilités de compréhension mutuelle entre les classes. Les classes bourgeoises ont aujourd'hui du mal à se transposer dans l'âme du prolétaire, peuvent difficilement comprendre comment l'intelligence encore inutilisée du prolétariat a pu se frayer un chemin dans une telle – qu’on aime maintenant se tenir au contenu comme on veut - une telle exigence humaine de pensée appliquant les normes les plus élevées de façon de représentation, comme l’est celle de Karl Marx.

 

Certes, le système de pensée de Karl Marx peut être adopté par l'un, réfuté par l'autre, peut-être l'un avec des raisons apparemment aussi bonnes que l'autre ; il pourrait être révisé par ceux qui considéraient la vie sociale après la mort de Marx et son ami Engel d'autres points de vue que ces leaders/dirigeants. Je ne veux pas parler du tout du contenu de ce système. Il ne me semble pas être le plus significatif dans le mouvement prolétarien moderne. La chose la plus significative me semble être que le fait existe : A l’intérieur de la compagnie des travailleurs, agit un système de pensée comme l'impulsion la plus puissante. On peut pour ainsi dire exprimer l'affaire de la façon suivante : Un mouvement pratique, un pur mouvement de vie avec les exigences les plus quotidiennes de l'humanité n'a encore jamais été presque aussi seul sur une base purement pensante que ce mouvement prolétarien moderne. Il est dans une certaine mesure,  même le premier mouvement de cette sorte au monde qui s’est placé purement sur une base scientifique. Ce fait doit cependant être considéré correctement. Si l'on regarde tout ce que le prolétaire moderne a consciemment à dire sur son propre penser et vouloir et sentir, alors ce qui est exprimé sous forme de programme ne semble absolument pas être la chose la plus importante lors d’une observation insistante de la vie.

 

Mais il doit apparaître vraiment important que dans le sentiment prolétarien est devenu décisif pour l'humain entier, ce qui est ancré dans d'autres classes seulement dans un seul membre de leur vie d'âme: la base des pensées de l'attitude/la mentalité de vie. Ce qui dans le prolétaire est de cette façon réalité intérieure, il ne peut l'admettre consciemment. Il est dissuadé de cette concession parce que la vie des pensées lui a été transmise comme idéologie. En réalité, il construit sa vie sur les pensées, mais il les éprouve celle-ci comme une idéologie irréelle. On ne peut pas comprendre la façon prolétarienne de voir la vie et sa réalisation à travers les actions de ses porteurs qu’en ce qu’on voie à travers ce fait dans toute son ampleur à l’intérieur de la nouvelle évolution de l'humanité.

 

De la façon dont la vie spirituelle du prolétariat moderne a été dépeinte dans ce qui précède, on peut voir que dans la description de la vraie forme du mouvement prolétarien-social, la caractérisation de cette vie de l’esprit doit apparaître en premier. Car il est essentiel que le prolétaire ressente ainsi les causes de la situation sociale de la vie qui ne le satisfait pas, et qu'il s'efforce à leur élimination de telle sorte que le sentiment et l'effort reçoivent leur direction de cette vie de l’esprit. Et quand même, il ne peut actuellement refuser, moqueur ou furieux,  rien d'autre que l'opinion que quelque chose repose dans ces soubassements spirituels du mouvement social qui représente une force motrice significative. Comment devrait-il envisager que la vie de l’esprit a un pouvoir qui le pousse, puisqu'il doit quand-même la percevoir comme une idéologie ? On ne peut pas s'attendre à ce qu'une vie spirituelle ainsi ressentie trouve une issue à une situation sociale que l'on ne veut plus endurer. Non seulement la science elle-même est devenue le mode de pensée scientifique du prolétariat moderne, mais l'art, la religion, la coutume et le droit lui sont devenus des composantes de l'idéologie humaine. Il ne voit pas dans ce qui règne dans ces branches de la vie spirituelle quoi que ce soit d'une réalité s'introduisant dans son existence/être-là qui puisse ajouter quelque chose à la vie matérielle. Pour lui, elles ne sont qu’éclat ou reflet de cette vie matérielle. Au moins, une fois qu'elles sont nées, elles peuvent avoir un effet formateur sur la vie matérielle par le détour du représenter humain ou bien agir comme formatrices en retour par leur assimilation dans les impulsions de la volonté : à l'origine, elles surgissent de cette vie comme formations idéologiques. Ce ne sont pas elles qui peuvent donner quelque chose qui mènent à l'élimination des difficultés sociales. Ce n'est qu'à l'intérieur des faits matériels eux-mêmes que quelque chose peut surgir qui mène au but.

La nouvelle vie de l’esprit est passée des classes dirigeantes de l'humanité à la population prolétarienne sous une forme qui déconnecte sa force pour la conscience de cette population. Quand sera pensé aux forces qui peuvent apporter la solution à la question sociale, cela devra être compris avant toute autre chose. Si ce fait devait rester effectif plus avant, ainsi la vie de l’esprit de l'humanité devrait se voir condamnée à l'impuissance face aux exigences sociales du présent et de l'avenir. Une grande partie du prolétariat moderne est en fait convaincu de la croyance à cette impuissance, et cette conviction sera amenée à l'expression à partir des confessions marxistes ou similaires. On dit que la vie moderne de l’économie a développé à partir de ses formes plus anciennes les (formes) capitalistes d'aujourd'hui. Cette évolution a amené le prolétariat dans une position intolérable vis-à-vis du capital/des capitaux. Si le développement se poursuivait ; il tuerait le capitalisme par les forces qui y œuvrent, et de la mort du capitalisme naîtrait la libération du prolétariat. Cette conviction a été dépouillée de son caractère fataliste, qu’elle a adoptée pour un certain cercle de marxistes, par de récents penseurs socialistes.



Mais l'essentiel est aussi resté là. Cela s'exprime dans ce que n'applaudira pas celui qui veut penser véritablement socialiste à l'heure actuelle en disant : quand quelque part se montre une vie d'âme qui est enracinée dans une réalité spirituelle et qui est sortie des impulsions du temps et qui porte les humains, alors pourra rayonner de celle-ci la force que donne aussi l'élan correct au mouvement social.

 

Le fait que l'humain d'aujourd'hui, contraint à la conduite prolétarienne de vie, ne peut pas avoir une telle attente vis-à-vis de la vie de l’esprit du présent, donne à son âme l'humeur fondamentale. Il a besoin d'une vie de l’esprit d'où émane la force qui donne à son âme le sentiment de la dignité humaine. Car lorsqu'il a été attelé dans l'ordre économique capitaliste de ces derniers temps, il a été rendu attentif avec les besoins les plus profonds de son âme à une telle vie de l’esprit. Mais cette vie de l’esprit que les classes dirigeantes lui ont transmise comme idéologie a érodé son âme. Que dans les exigences du prolétariat moderne, le désir d'un autre lien avec la vie de l’esprit que l'ordre social actuel peut lui donner a un effet : cela donne au mouvement social actuel sa force directrice. Mais ce fait ne sera saisi correctement ni par la partie non prolétarienne de l'humanité, ni par la partie prolétarienne. Car le non prolétarien ne souffre pas de l'empreinte idéologique de la vie moderne de l’esprit qu'il a lui-même amenée.

 

 

 

 

 

La partie prolétarienne en souffre. Mais cette empreinte idéologique de la vie de l’esprit qui lui a été léguée lui a volé la foi dans la force porteuse du bien spirituel en tant que tel. De la vue correcte de ce fait dépend la découverte d'un chemin, qui peut sortir de la confusion de la situation sociale actuelle de l'humanité. L'ordre social qui a vu le jour sous l'influence de la classe humaine dirigeante lors de la montée de la nouvelle forme d'économie a fermé l'accès à un tel chemin.

 

 

 

On devra gagner la force de l'ouvrir.

 

Dans ce domaine, on en viendra à repenser ce que l'on pense actuellement, quand on apprendra à sentir correctement le poids du fait qu'une coexistence sociétale des humains, dans laquelle la vie de l’esprit agit comme une idéologie, prive d'une des forces qui rendent l'organisme social viable/capable de vie. Le présent souffre de l'impuissance de la vie de l’esprit. Et la maladie sera aggravée par la réticence à reconnaître son existence. Par la reconnaissance de ce fait on gagnera une base sur laquelle peut se développer une pensée correspondant au mouvement social.

 

 

 

Actuellement, le prolétaire pense atteindre une force fondamentale de son âme quand il parle de sa conscience de classe. Mais la vérité est quand-même que depuis son attelage dans l'ordre économique capitaliste, il cherche après une vie de l’esprit qui peut porter son âme, qui lui donne la conscience de sa dignité humaine ; et que la vie de l’esprit éprouvée comme idéologique ne peut pas lui développer cette conscience. Il a cherché après cette conscience, et il a remplacé ce qu'il n’a pu trouver par la conscience de classe née de la vie de l’économie.

 

Comme par une puissante force suggestive, son coup d’œil a été purement orienté sur la vie de l’économie. Et maintenant, il ne croit plus qu'ailleurs, dans un spirituel ou d'âme, il pourrait reposer une impulsion à ce qui devrait nécessairement pénétrer dans le domaine du mouvement social. Il croit seul que par le développement de la vie de l’économie non spirituelle, sans âme, l'état qu'il ressent comme étant digne de l’humain pourrait être amené. C'est ainsi qu'il serait contraint à chercher son salut seulement dans une transformation de la vie de l’économie. Il a été contraint à l’opinion que, par la pure transformation de la vie de l’économie, disparaîtraient tous les dommages causés par l'entreprise privée, par l'égoïsme de l'employeur particulier et par l'impossibilité de l'employeur particulier d'être à la hauteur des exigences de la dignité humaine qui vivent dans l'employé. C'est ainsi que le prolétaire moderne en vint à voir le seul salut de l'organisme social dans le transfert de toutes les possessions privées de moyens de production en entreprise commune ou même en propriété commune. Une telle opinion est née parce que l'on a, pour ainsi dire, détourné le coup d’œil de toutes les choses d’âmes et spirituelles et  l'a seulement orienté sur le processus purement économique.

 

 

 

Par cela se manifesta tout ce qui est plein de contradictions dans le mouvement prolétarien moderne. Le prolétaire moderne croit que tout ce qui lui donnerait finalement son plein droit humain devrait se développer à partir de l'économie, de la vie de l’économie elle-même. Il se bat pour ce plein droit de l'humain. Seul à l’intérieur de son effort/aspiration, survient quelque chose qui ne peut justement jamais survenir de la seule vie économique comme une conséquence. C'est un fait significatif, parlant une langue pénétrante, que, tout de suite au point central des diverses formes de la question sociale, repose quelque chose à partir des nécessités de la vie de l'humanité actuelle, dont on croit que cela proviendrait de la vie économique elle-même, mais qui ne pourrait jamais jaillir d'elle seule, mais qui repose beaucoup plus dans la ligne droite du développement qui conduit vers en haut de l'ancien système d’esclave par le système de servage de l'époque féodale au prolétariat moderne de travail. Comme aussi pour la vie moderne, la circulation des marchandises, la circulation de l'argent, le système de capital, la possession, le système des fonds et sols et ainsi de suite se sont formés, à l’intérieur de cette vie moderne s'est développé quelque chose qui ne sera pas clairement exprimé, qui ne sera pas non plus ressenti consciemment par le prolétaire moderne, mais qui est l'impulsion fondamentale réelle de sa volonté sociale.

 C'est ceci : L'ordre économique capitaliste moderne connaît au fond seulement des marchandises à l’intérieur de son domaine. Il connaît la formation de la valeur de ces marchandises à l’intérieur de l'organisme économique. Et dans l'organisme capitaliste des temps récents, quelque chose est devenu une marchandise dont le prolétaire ressent aujourd'hui : cela n’a pas la permission d’être une marchandise.

Quand on veut une fois envisager à quel point l'une des impulsions fondamentales de tout le mouvement social prolétarien moderne, un dégoût vit dans les instincts, dans le subconscient du prolétariat moderne, qu'il doit vendre sa force de travail à l'employeur comme on vend des marchandises sur le marché, le dégoût devant de ce que sa force de travail joue son rôle sur le marché du travail d’après l'offre et la demande, comme la marchandise joue son rôle sur le marché sous l’offre et la demande, quand on arrivera sur la signification qu’a ce dégout devant la force de travail marchandise dans le mouvement social moderne, quand on jettera un coup d’œil impartial sur ce que ce qui œuvre là ne sera pas non plus suffisamment exprimé avec force et radicalité par les théories socialistes, alors on aura trouvé à la première impulsion, la vie de l’esprit éprouvée idéologique, la seconde dont doit être dit qu'elle fait de la question sociale une pressante, oui brûlante.

 

 

Dans l'Antiquité, il y avait des esclaves. L'humain entier était vendu comme une marchandise. Un peu moins de l'humain, mais une partie de l'être humain lui-même a été incorporée/articulé dans le processus économique par le servage. Le capitalisme est devenu le pouvoir qui impose encore le caractère de la marchandise à un reste de l'être humain : la force de travail. Je ne veux pas dire ici que ce fait ne serait pas remarqué. Au contraire, il sera éprouvé comme un fait fondamental dans la vie sociale du présent. Il sera ressenti comme quelque chose qui œuvre pesamment dans le mouvement social moderne. Mais en ce qu’on l’observe on conduit simplement le coup d’œil sur  la vie de l’économie. On fait de la question sur le caractère de marchandise une pure question de l’économie. On croit que les forces qui amènent un état/un contexte dans lequel le prolétarien n’éprouve plus l'intégration/l’articulation de sa force de travail dans l'organisme social comme indigne de lui doivent venir de la vie économique elle-même. On voit comment la forme moderne de l'économie est tirée vers le haut dans le développement/l’évolution historique plus récente de l'humanité. On voit aussi que cette forme d’économie a imprimé le caractère de marchandise à la force humaine de travail. Mais on ne voit pas comment repose dans la vie de l’économie elle-même tout ce qui lui est en-articulé/incorporé doit devenir une marchandise. La vie économique consiste en la production et la consommation appropriée de marchandises. On ne peut pas dévêtir la force humaine de travail de son caractère de marchandise quand on ne trouve pas la possibilité de l'arracher hors du processus économique. L'effort ne peut être orienté de transformer le processus économique ainsi qu’en lui la force humaine de travail vienne à ses droits, mais sur : comment on amène cette force humaine de travail hors du processus économique pour la laisser déterminer par des forces sociales qui lui prennent son caractère de marchandise ? Le prolétaire désire ardemment à un état de la vie de l’économie dans lequel sa force de travail prenne sa position appropriée/convenable. Il le désire ardemment, parce qu'il ne voit pas que le caractère de marchandise de sa force de travail provient essentiellement de son être-pleinement-attelé dans le processus économique. Parce qu’il doit transmettre sa force de travail à ce processus, il s’investi avec tout son être humain dans ce même. Le processus économique, s'efforce d’après son caractère propre, à consommer la force de travail de la façon la plus appropriée aussi longtemps, qu’en lui des marchandises seront consommées, aussi longtemps qu’on y laisse reposer la régulation de la force de travail. Comme hypnotisé par le pouvoir de la vie moderne de l’économie, on oriente le coup d’œil seulement sur ce qui peut œuvrer en elle. On ne trouvera jamais par cette direction du coup d’œil, comment la force de travail n'a plus besoin d'être une marchandise. Car une autre forme d'économie fera seulement une marchandise d’une autre façon de cette force de travail. La question du travail sous sa vraie forme, on ne peut pas la faire une partie de la question sociale aussi longtemps que l'on ne voit pas que dans la vie de l’économie la production de marchandises, l'échange de marchandises et la consommation de marchandises vont de soi d’après des lois qui seront déterminées par des intérêts dont le domaine de pouvoir ne devrait pas être étendu par dessus la force- humaine de travail.

La pensée moderne n'a pas appris à séparer les façons entièrement différentes dont, d'un coté, ce qui est lié à l'humain en tant que force de travail s’est articulé dans la vie de l’économie et, de l'autre côté, ce qui, selon son origine, se déplace sans lien avec l'humain sur les chemins que la marchandise doit prendre de sa production à sa consommation. Si, d'un coté, se montre, par une saine façon de penser allant en ce sens, la véritable forme de la question du travail, ainsi de l'autre côté, par cette façon de penser, s’avèrera aussi quelle position devrait occuper la vie de l’économie dans l'organisme social sain.

 

 

On en voit déjà que la « question sociale » s’articule en trois questions particulières. Par la première sera à indiquer sur la forme saine de vie de l’esprit dans l'organisme social ; par la seconde sera à examiner le rapport de travail dans sa bonne intégration/en-articulation dans la vie en communauté ; et comme troisième pourra se donner comment la vie de l’économie devrait œuvrer dans cette vie.

Offenbart sich nicht aus der Weltkriegskatastrophe heraus die moderne soziale Bewegung durch Tatsachen, die beweisen, wie unzulänglich Gedanken waren, durch die man jahrzehntelang das proletarische Wollen zu verstehen glaubte?

 

Was gegenwärtig sich aus früher niedergehaltenen Forderungen des Proletariats und im Zusammenhange damit an die Oberfläche des Lebens drängt, nötigt dazu, diese Frage zu stellen. Die Mächte, welche das Niederhalten bewirkt haben, sind zum Teil vernichtet. Das Verhältnis, in das sich diese Mächte zu den sozialen Triebkräften eines großen Teiles der Menschheit gesetzt haben, kann nur erhalten wollen, wer ganz ohne Erkenntnis davon ist, wie unvernichtbar solche Impulse der Menschennatur sind.

Manche Persönlichkeiten, deren Lebenslage es ihnen möglich machte, durch ihr Wort oder ihren Rat hemmend oder fördernd einzuwirken auf die Kräfte im europäischen Leben, die 1914 zur Kriegskatastrophe drängten, haben sich über diese Triebkräfte den größten Illusionen hingegeben. Sie konnten glauben, ein Waffensieg ihres Landes werde die sozialen Anstürme beruhigen. Solche Persönlichkeiten mußten gewahr werden, daß durch die Folgen ihres Verhaltens die sozialen Triebe erst völlig in die Erscheinung traten. Ja, die gegenwärtige Menschheitskatastrophe erwies sich als dasjenige geschichtliche Ereignis, durch das diese Triebe ihre volle Schlagkraft erhielten. Die führenden Persönlichkeiten und Klassen mußten ihr Verhalten in den letzten schicksalsschweren Jahren stets von dem abhängig machen, was in den sozialistisch gestimmten Kreisen der Menschheit lebte. Sie hätten oftmals gerne anders gehandelt, wenn sie die Stimmung dieser Kreise hätten unbeachtet lassen können. In der Gestalt, die gegenwärtig die Ereignisse angenommen haben, leben die Wirkungen dieser Stimmung fort.

Und jetzt, da in ein entscheidendes Stadium eingetreten ist, was jahrzehntelang vorbereitend heraufgezogen ist in der Lebensentwickelung der Menschheit: jetzt wird zum tragischen Schicksal, daß den gewordenen Tatsachen sich die Gedanken nicht gewachsen zeigen, die im Werden dieser Tatsachen entstanden sind. Viele Persönlichkeiten, die ihre Gedanken an diesem Werden ausgebildet haben, um dem zu dienen, was in ihm als soziales Ziel lebt, vermögen heute wenig oder nichts in bezug auf Schicksalsfragen, die von den Tatsachen gestellt werden.

Noch glauben zwar manche dieser Persönlichkeiten, was sie seit langer Zeit als zur Neugestaltung des menschlichen Lebens notwendig gedacht haben, werde sich verwirklichen und dann als mächtig genug erweisen, um den fordernden Tatsachen eine lebensmögliche Richtung zu geben. — Man kann absehen von der Meinung derer, die auch jetzt noch wähnen, das Alte müsse sich gegen die neueren Forderungen eines großen Teiles der Menschheit halten lassen. Man kann seinen Blick einstellen auf das Wollen derer, die von der Notwendigkeit einer neuen Lebensgestaltung überzeugt sind. Man wird doch nicht anders können, als sich gestehen: Es wandeln unter uns Parteimeinungen wie Urteilsmumien, die von der Entwickelung der Tatsachen zurückgewiesen werden. Diese Tatsachen fordern Entscheidungen, für welche die Urteile der alten Parteien nicht vorbereitet sind. Solche Parteien haben sich zwar mit den Tatsachen entwickelt; aber sie sind mit ihren Denkgewohnheiten hinter den Tatsachen zurückgeblieben. Man braucht vielleicht nicht unbescheiden gegenüber heute noch als maßgeblich geltenden Ansichten zu sein, wenn man glaubt, das eben Angedeutete aus dem Verlaufe der Weltereignisse in der Gegenwart entnehmen zu können. Man darf daraus die Folgerung ziehen, gerade diese Gegenwart müsse empfänglich sein für den Versuch, dasjenige im sozialen Leben der neueren Menschheit zu kennzeichnen, was in seiner Eigenart auch den Denkgewohnten der sozial orientierten Persönlichkeiten und Parteirichtungen ferne liegt. Denn es könnte wohl sein, daß die Tragik, die in den Lösungsversuchen der sozialen Frage zutage tritt, gerade in einem Mißverstehen der wahren proletarischen Bestrebungen wurzelt. In einem Mißverstehen selbst von seiten derjenigen, welche mit ihren Anschauungen aus diesen Bestrebungen herausgewachsen sind. Denn der Mensch bildet sich keineswegs immer über sein eigenes Wollen das rechte Urteil.

Gerechtfertigt kann es deshalb erscheinen, einmal die Fragen zu stellen, was will die moderne proletarische Bewegung in Wirklichkeit? Entspricht dieses Wollen demjenigen, was gewöhnlich von proletarischer oder nicht proletarischer Seite über dieses Wollen gedacht wird? Offenbart sich in dem, was über die «soziale Frage» von vielen gedacht wird, die wahre Gestalt dieser «Frage»? Oder ist ein ganz anders gerichtetes Denken nötig? An diese Frage wird man nicht unbefangen herantreten können, wenn man nicht durch die Lebensschicksale in die Lage versetzt war, in das Seelenleben des modernen Proletariats sich einzuleben. Und zwar desjenigen Teiles dieses Proletariats, der am meisten Anteil hat an der Gestaltung, welche die soziale Bewegung der Gegenwart angenommen hat.

Man hat viel gesprochen über die Entwickelung der modernen Technik und des modernen Kapitalismus. Man hat gefragt, wie innerhalb dieser Entwickelung das gegenwärtige Proletariat entstanden ist, und wie es durch die Entfaltung des neueren Wirtschaftslebens zu seinen Forderungen gekommen ist. In all dem, was man in dieser Richtung vorgebracht hat, liegt viel Treffendes. Daß damit aber ein Entscheidendes doch nicht berührt wird, kann sich dem aufdrängen, der sich nicht hypnotisieren läßt von dem Urteil: Die äußern Verhältnisse geben dem Menschen das Gepräge seines Lebens. Es offenbart sich dem, der sich einen unbefangenen Einblick bewahrt in die aus inneren Tiefen heraus wirkenden seelischen Impulse. Gewiß ist, daß die proletarischen Forderungen sich entwickelt haben während des Lebens der modernen Technik und des modernen Kapitalismus; aber die Einsicht in diese. Tatsache gibt noch durchaus keinen Aufschluß darüber, was in diesen Forderungen eigentlich als rein menschliche Impulse lebt. Und solange man in das Leben dieser Impulse nicht eindringt, kann man wohl auch der wahren Gestalt der «sozialen Frage» nicht beikommen.

Ein Wort, das oftmals in der Proletarierwelt ausgesprochen wird, kann einen bedeutungsvollen Eindruck machen auf den, der in die tiefer liegenden Triebkräfte des menschlichen Wollens zu dringen vermag. Es ist das: Der moderne Proletarier ist «klassenbewußt» geworden. Er folgt den Impulsen der außer ihm bestehenden Klassen nicht mehr gewissermaßen instinktiv, unbewußt; er weiß sich als Angehöriger einer besonderen Klasse und ist gewillt, das Verhältnis dieser seiner Klasse zu den andern im öffentlichen Leben in einer seinen Interessen entsprechenden Weise zur Geltung zu bringen. Wer ein Auffassungsvermögen hat für seelische Unterströmungen, der wird durch das Wort «klassenbewußt» in dem Zusammenhang, in dem es der moderne Proletarier gebraucht, hingewiesen auf wichtigste Tatsachen in der sozialen Lebensauffassung derjenigen arbeitenden Klassen, die im Leben der modernen Technik und des modernen Kapitalismus stehen. Ein solcher muß vor allem aufmerksam darauf werden, wie wissenschaftliche Lehren über das Wirtschaftsleben und dessen Verhältnis zu den Menschenschicksalen zündend in die Seele des Proletariers eingeschlagen haben. Hiermit wird eine Tatsache berührt, über welche viele, die nur über das Proletariat denken können, nicht mit demselben, nur ganz verschwommene, ja in Anbetracht der ernsten Ereignisse der Gegenwart schädliche Urteile haben. Mit der Meinung, dem «ungebildeten» Proletarier sei durch den Marxismus und seine Fortsetzung durch die proletarischen Schriftsteller der Kopf verdreht worden, und mit dem, was man sonst in dieser Richtung oft hören kann, kommt man nicht zu einem auf diesem Gebiete in der Gegenwart notwendigen Verständnis der geschichtlichen Weltlage. Denn man zeigt, wenn man eine solche Meinung äußert, nur, daß man nicht den Willen hat, den Blick auf ein Wesentliches in der gegenwärtigen sozialen Bewegung zu lenken. Und ein solches Wesentliches ist die Erfüllung des proletarischen Klassenbewußtseins mit Begriffen, die ihren Charakter aus der neueren wissenschaftlichen Entwickelung heraus genommen haben. In diesem Bewußtsein wirkt als Stimmung fort, was in Lassalles Rede über die «Wissenschaft und die Arbeiter» gelebt hat. Solche Dinge mögen manchem unwesentlich erscheinen, der sich für einen «praktischen Menschen» hält. Wer aber eine wirklich fruchtbare Einsicht in die moderne Arbeiterbewegung gewinnen will, der muß seine Aufmerksamkeit auf diese Dinge richten. In dem, was gemäßigte und radikale Proletarier heute fordern, lebt nicht etwa das in Menschen-Impulse umgewandelte Wirtschaftsleben so, wie es sich manche Menschen vorstellen, sondern es lebt die Wirtschafts-Wissenschaft, von welcher das proletarische Bewußtsein ergriffen worden ist. In der wissenschaftlich gehaltenen und in der journalistisch popularisierten Literatur der proletarischen Bewegung tritt dieses so klar zutage. Es zu leugnen, bedeutet ein Augenverschließen vor den wirklichen Tatsachen. Und eine fundamentale, die soziale Lage der Gegenwart bedingende Tatsache ist die, daß der moderne Proletarier in wissenschaftlich gearteten Begriffen sich den Inhalt seines Klassenbewußtseins bestimmen läßt. Mag der an der Maschine arbeitende Mensch von «Wissenschaft» noch so weit entfernt sein; er hört den Aufklärungen über seine tage von seiten derjenigen zu, welche die Mittel zu dieser Aufklärung von dieser «Wissenschaft » empfangen haben.

Alle die Auseinandersetzungen über das neuere Wirtschaftsleben, das Maschinenzeitalter, den Kapitalismus mögen noch so einleuchtend auf die Tatsachengrundlage der modernen Proletarierbewegung hinweisen; was die gegenwärtige soziale Lage entscheidend aufklärt, erließt nicht unmittelbar aus der Tatsache, daß der Arbeiter an die Maschine gestellt worden, daß er in die kapitalistische Lebensordnung eingespannt worden ist. Es fließt aus der andern Tatsache, daß ganz bestimmte Gedanken sich innerhalb seines Klassenbewußtseins an der Maschine und in der Abhängigkeit von der kapitalistischen Wirtschaftsordnung ausgebildet haben. Es könnte sein, daß die Denkgewohnheiten der Gegenwart manchen verhindern, die Tragweite dieses Tatbestandes ganz zu erkennen und ihn veranlassen, in seiner Betonung nur ein dialektisches Spiel mit Begriffen zu sehen. Demgegenüber muß gesagt werden: Umso schlimmer für die Aussichten auf eine gedeihliche Einstellung in das soziale Leben der Gegenwart bei denen, die nicht imstande sind, das Wesentliche ins Auge zu fassen. Wer die proletarische Bewegung verstehen will, der muß vor allem wissen, wie der Proletarier denkt. Denn die proletarische Bewegung -- von ihren gemäßigten Reformbestrebungen an bis in ihre verheerendsten Auswüchse hinein -- wird nicht von «außermenschlichen Kräften», von «Wirtschaftsimpulsen» gemacht, sondern von Menschen; von deren Vorstellungen und Willensimpulsen.

Nicht in dem, was die Maschine und der Kapitalismus in das proletarische Bewußtsein hineinverpflanzt haben, liegen die bestimmenden Ideen und Willenskräfte der gegenwärtigen sozialen Bewegung. Diese Bewegung hat ihre Gedanken-Quelle in der neueren Wissenschaftsrichtung gesucht, weil dem Proletarier Maschine und Kapitalismus nichts geben konnten, was seine Seele mit einem menschenwürdigen Inhalt erfüllen konnte. Ein solcher Inhalt ergab sich dem mittelalterlichen Handwerker aus seinem Berufe.

In der Art, wie dieser Handwerker sich menschlich mit dem Berufe verbunden fühlte, lag etwas, das ihm das Leben innerhalb der ganzen menschlichen Gesellschaft vor dem eigenen Bewußtsein in einem lebenswerten Lichte erscheinen ließ. Er vermochte, was er tat, so anzusehen, daß er dadurch verwirklicht glauben konnte, was er als «Mensch» sein wollte. An der Maschine und innerhalb der kapitalistischen Lebensordnung war der Mensch auf sich selbst, auf sein Inneres angewiesen, wenn er nach einer Grundlage suchte, auf der sich eine das Bewußtsein tragende Ansicht von dem errichten läßt, was man als «Mensch» ist. Von der Technik, von dem Kapitalismus strömte für eine solche Ansicht nichts aus. So ist es gekommen, daß das proletarische Bewußtsein die Richtung nach dem wissenschaftlich gearteten Gedanken einschlug. Es hatte den menschlichen Zusammenhang mit dem unmittelbaren Leben verloren. Das aber geschah in der Zeit, in der die führenden Klassen der Menschheit einer wissenschaftlichen Denkungsart zustrebten, die selbst nicht mehr die geistige Stoßkraft hatte, um das menschliche Bewußtsein nach dessen Bedürfnissen allseitig zu einem befriedigenden Inhalte zu führen. Die alten Weltanschauungen stellten den Menschen als Seele in einen geistigen Daseinszusammenhang hinein. Vor der neueren Wissenschaft erscheint er als Naturwesen innerhalb der bloßen Naturordnung. Diese Wissenschaft wird nicht empfunden wie ein in die Menschenseele aus einer Geistwelt fließender Strom, der den Menschen als Seele trägt. Wie man auch über das Verhältnis der religiösen Impulse und dessen, was mit ihnen verwandt ist, zu der wissenschaftlichen Denkungsart der neueren Zeit urteilen mag: man wird, wenn man unbefangen die geschichtliche Entwickelung betrachtet, zugeben müssen, daß sich das wissenschaftliche Vorstellen aus dem religiösen entwickelt hat. Aber die alten, auf religiösen Untergründen ruhenden Weltanschauungen haben nicht vermocht, ihren seelentragenden Impuls der neueren wissenschaftlichen Vorstellungsart mitzuteilen. Sie stellten sich außerhalb dieser Vorstellungsart und lebten weiter mit einem Bewußtseinsinhalt, dem sich die Seelen des Proletariats nicht zuwenden konnten. Den führenden Klassen konnte dieser Bewußtseinsinhalt noch etwas Wertvolles sein. Er hing auf die eine oder die andere Art mit ihrer Lebenslage zusammen. Diese Klassen suchten nicht nach einem neuen Bewußtseinsinhalt, weil die Überlieferung durch das Leben selbst sie den alten noch festhalten ließ. Der moderne Proletarier wurde aus allen alten Lebenszusammenhängen herausgerissen. Er ist der Mensch, dessen Leben auf eine völlig neue Grundlage gestellt worden ist. Für ihn war mit der Entziehung der alten Lebensgrundlagen zugleich die Möglichkeit geschwunden, aus den alten geistigen Quellen zu schöpfen. Die standen inmitten der Gebiete, denen er entfremdet worden war. Mit der modernen Technik und dem modernen Kapitalismus entwickelte sich gleichzeitig — in dem Sinne, wie man die großen weltgeschichtlichen Strömungen gleichzeitig nennen kann — die moderne Wissenschaftlichkeit. Ihr wandte sich das Vertrauen, der Glaube des modernen Proletariats zu. Bei ihr suchte es den ihm notwendigen neuen Bewußtseinsinhalt. Aber es war zu dieser Wissenschaftlichkeit in ein anderes Verhältnis gesetzt als die führenden Klassen. Diese fühlten sich nicht genötigt, die wissenschaftliche Vorstellungsart zu ihrer seelentragenden Lebensauffassung zu machen. Mochten sie noch so sehr mit der «wissenschaftlichen Vorstellungsart» sich durchdringen, daß in der Naturordnung ein gerader Ursachenzusammenhang von den niedersten Tieren bis zum Menschen führe: diese Vorstellungsart blieb doch theoretische Überzeugung. Sie erzeugte nicht den Trieb, das Leben auchempfindungsgemäß so zu nehmen, wie es dieser Überzeugung restlos angemessen ist. Der Naturforscher Vogt, der naturwissenschaftliche Popularisator Büchner: sie waren sicherlich von der wissenschaftlichen Vorstellungsart durchdrungen. Aber neben dieser Vorstellungsart wirkte in ihrer Seele etwas, das sie festhalten ließ an Lebenszusammenhängen, die sich nur sinnvoll rechtfertigen aus dem Glauben an eine geistige Weltordnung. Man stelle sich doch nur unbefangen vor, wie anders die Wissenschaftlichkeit auf den wirkt, der in solchen Lebenszusammenhängen mit dem eigenen Dasein verankert ist, als auf den modernen Proletarier, vor den sein Agitator hintritt und in den wenigen Abendstunden, die von der Arbeit nicht ausgefüllt sind, in der folgenden Art spricht: Die Wissenschaft hat in der neueren Zeit den Menschen ausgetrieben, zu glauben, daß sie ihren Ursprung in geistigen Welten haben. Sie sind darüber belehrt worden, daß sie in der Urzeit unanständig als Baumkletterer lebten, belehrt, daß sie alle den gleichen rein natürlichen Ursprung haben. Vor eine nach solchen Gedanken hin orientierte Wissenschaftlichkeit sah sich der moderne Proletarier gestellt, wenn er nach einem Seeleninhalt suchte, der ihn empfinden lassen sollte, wie er als Mensch im Weltendasein drinnen steht. Er nahm diese Wissenschaftlichkeit restlos ernst, und zog aus ihr seine Folgerungen für das Leben. Ihn traf das technische und kapitalistische Zeitalter anders als den Angehörigen der führenden Klassen. Dieser stand in einer Lebensordnung drinnen, welche noch von seelentragenden Impulsen gestaltet war. Er hatte alles Interesse daran, die Errungenschaften der neuen Zeit in den Rahmen dieser Lebensordnung einzuspannen. Der Proletarier war aus dieser Lebensordnungseelisch herausgerissen. Ihm konnte diese Lebensordnung nicht eine Empfindung geben, die sein Leben mit einem menschenwürdigen Inhalt durchleuchtete. Empfinden lassen, was man als Mensch ist, das konnte den Proletarier das einzige, was ausgestattet mit Glauben erweckender Kraft aus der alten Lebensordnung hervorgegangen zu sein schien: die wissenschaftliche Denkungsart. Es könnte manchen Leser dieser Ausführungen wohl zu einem Lächeln drängen, wenn auf die «Wissenschaftlichkeit» der proletarischen Vorstellungsart verwiesen wird. Wer bei «Wissenschaftlichkeit» nur an dasjenige zu denken vermag, was man durch vieljähriges Sitzen in «Bildungsanstalten» sich erwirbt, und der dann diese «Wissenschaftlichkeit» in Gegensatz bringt zu dem Bewußtseinsinhalt des Proletariers, der «nichts gelernt» hat, der mag lächeln. Er lächelt über Schicksal entscheidende Tatsachen des gegenwärtigen Lebens hinweg. Diese Tatsachen bezeugen aber, daß mancher hochgelehrte Mensch unwissenschaftlich lebt, während der un-gelehrte Proletarier seine Lebensgesinnung nach der Wissenschaft hin orientiert, die er vielleicht gar nicht besitzt. Der Gebildete hat die Wissenschaft aufgenommen; sie ist in einem Schubfach seines Seelen-Innern. Er steht aber in Lebenszusammenhängen und läßt sich von diesen seine Empfindungen orientieren, die nicht von dieser Wissenschaft gelenkt werden. Der Proletarier ist durch seine Lebensverhältnisse dazu gebracht, das Dasein so aufzufassen, wie es der Gesinnung dieser Wissenschaft entspricht. Was die andern Klassen «Wissenschaftlichkeit» nennen, mag ihm ferne liegen; die Vorstellungsrichtung dieser Wissenschaftlichkeit orientiert sein Leben. Für die andern Klassen ist bestimmend eine religiöse, eine ästhetische, eine allgemeingeistige Grundlage; für ihn wird die «Wissenschaft», wenn auch oft in ihren allerletzten Gedanken-Ausläufen, Lebensglaube. Mancher Angehörige der «führenden» Klassen fühlt sich «aufgeklärt», «freireligiös». Gewiß, in seinen Vorstellungen lebt die wissenschaftliche Überzeugung; in seinen Empfindungen aber pulsieren die von ihm unbemerkten Reste eines überlieferten Lebensglaubens. Was die wissenschaftliche Denkungsart nicht aus der alten Lebensordnung mitbekommen hat: das ist das Bewußtsein, daß sie als geistiger Art in einer geistigen Welt wurzelt. Über diesen Charakter der modernen Wissenschaftlichkeit konnte sich der Angehörige der führenden Klassen hinwegsetzen. Denn ihm erfüllt sich das Leben mit alten Traditionen. Der Proletarier konnte das nicht. Denn seine neue Lebenslage trieb die alten Traditionen aus seiner Seele. Er übernahm die wissenschaftliche Vorstellungsart von den herrschenden Klassen als Erbgut. Dieses Erbgut wurde die Grundlage seines Bewußtseins vom Wesen des Menschen. Aber dieser «Geistesinhalt» in seiner Seele wußte nichts von seinem Ursprung in einem wirklichen Geistesleben. Was der Proletarier von den herrschenden Klassen als geistiges Leben allein übernehmen konnte, verleugnete seinen Ursprung aus dem Geiste.

Mir ist nicht unbekannt, wie diese Gedanken Nichtproletarier und auch Proletarier berühren werden, die mit dem Leben «praktisch» vertraut zu sein glauben, und die aus diesem Glauben heraus das hier Gesagte für eine lebensfremde Anschauung halten. Die Tatsachen, welche aus der gegenwärtigen Weltlage heraus sprechen, werden immer mehr diesen Glauben als einen Wahn erweisen. Wer unbefangen diese Tatsachen sehen kann, dem muß sich offenbaren, daß einer Lebensauffassung, welche sich nur an das Äußere dieser Tatsachen hält, zuletzt nur noch Vorstellungen zugänglich sind, die mit den Tatsachen nichts mehr zu tun haben. Herrschende Gedanken haben sich so lange «praktisch» an die Tatsachen gehalten, bis diese Gedanken keine Ähnlichkeit mehr mit diesen Tatsachen haben. In dieser Beziehung könnte die gegenwärtige Weltkatastrophe ein Zuchtmeister für viele sein. Denn: Was haben sie gedacht, daß werden kann? Und was ist geworden? Soll es so auch mit dem sozialen Denken gehen?

Auch höre ich im Geiste den Einwurf, den der Bekenner proletarischer Lebensauffassung aus seiner Seelenstimmung heraus macht: Wieder einer, der den eigentlichen Kern der sozialen Frage auf ein Geleise ablenken möchte, das dem bürgerlich Gesinnten bequem zu befahren scheint. Dieser Bekenner durchschaut nicht, wie ihm das Schicksal sein proletarisches Leben gebracht hat, und wie er sich innerhalb dieses Lebens durch eine Denkungsart zu bewegen sucht, die ihm von den «herrschenden» Klassen als Erbgut übermacht ist. Er lebt proletarisch; aber er denkt bürgerlich. Die neue Zeit macht nicht bloß notwendig, sich in ein neues Leben zu finden, sondern auch in neue Gedanken. Die wissenschaftliche Vorstellungsart wird erst zum leben-tragenden Inhalt werden können, wenn sie auf ihre Art für die Bildung eines vollmenschlichen Lebensinhaltes eine solche Stoßkraft entwickelt, wie sie alte Lebensauffassungen in ihrer Weise entwickelt haben.

Damit ist der Weg bezeichnet, der zum Auffinden der wahren Gestalt eines der Glieder innerhalb der neueren proletarischen Bewegung führt. Am Ende dieses Weges ertönt aus der proletarischen Seele die Überzeugung: Ich strebe nach dem geistigen Leben. Aber dieses geistige Leben ist Ideologie, ist nur, was sich im Menschen von den äußeren Weltvorgängen spiegelt, fließt nicht aus einer besonderen geistigen Welt her. Was im Übergange zur neuen Zeit aus dem alten Geistesleben geworden ist, empfindet die proletarische Lebensauffassung als Ideologie. Wer die Stimmung in der proletarischen Seele begreifen will, die sich in den sozialen Forderungen der Gegenwart auslebt, der muß imstande sein, zu erfassen, was die Ansicht bewirken kann, daß das geistige Leben Ideologie sei. Man mag erwidern: Was weiß der Durchschnittsproletarier von dieser Ansicht, die in den Köpfen der mehr oder weniger geschulten Führer verwirrend spukt. Der so spricht, redet am Leben vorbei, und er handelt auch am wirklichen Leben vorbei. Ein solcher weiß nicht, was im Proletarierleben der letzten Jahrzehnte vorgegangen ist; er weiß nicht, welche Fäden sich spinnen von der Ansicht, das geistige Leben sei Ideologie, zu den Forderungen und Taten des von ihm nur für «unwissend» gehaltenen radikalen Sozialisten und auch zu den Handlungen derer, die aus dumpfen Lebensimpulsen heraus «Revolution machen».

Darinnen liegt die Tragik, die über das Erfassen der sozialen Forderungen der Gegenwart sich ausbreitet, daß man in vielen Kreisen keine Empfindung für das hat, was aus der Seelenstimmung der breiten Massen sich an die Oberfläche des Lebens herauf drängt, daß man den Blick nicht auf das zu richten vermag, was in den Menschengemütern wirklich vorgeht. Der Nichtproletarier hört angsterfüllt nach den Forderungen des Proletariers hin und vernimmt: Nur durch Vergesellschaftung der Produktionsmittel kann für mich ein menschenwürdiges Dasein erreicht werden. Aber er vermag sich keine Vorstellung davon zu bilden, daß seine Klasse beim Übergang aus einer alten in die neue Zeit nicht nur den Proletarier zur Arbeit an den ihm nicht gehörenden Produktionsmitteln aufgerufen hat, sondern daß sie nicht vermocht hat, ihm zu dieser Arbeit einen tragenden Seeleninhalt hinzuzugeben. Menschen, welche in der oben angedeuteten Art am Leben vorbeisehen und vorbeihandeln, mögen sagen: Aber der Proletarier will doch einfach in eine Lebenslage versetzt sein, die derjenigen der herrschenden Klassen gleichkommt; wo spielt da die Frage nach dem Seeleninhalt eine Rolle? Ja, der Proletarier mag selbst behaupten: Ich verlange von den andern Klassen nichts für meine Seele; ich will, daß sie mich nicht weiter ausbeuten können. Ich will, daß die jetzt bestehenden Klassenunterschiede aufhören. Solche Rede trifft doch das Wesen der sozialen Frage nicht. Sie enthüllt nichts von der wahren Gestalt dieser Frage. Denn ein solches Bewußtsein in den Seelen der arbeitenden Bevölkerung, das von den herrschenden Klassen einen wahren Geistesinhalt ererbt hätte, würde die sozialen Forderungen in ganz anderer Art erheben, als es das moderne Proletariat tut, das in dem empfangenen Geistesleben nur eine Ideologie sehen kann. Dieses Proletariat ist von dem ideologischen Charakter des Geisteslebens überzeugt; aber es wird durch diese Überzeugung immer unglücklicher. Und die Wirkungen dieses seines Seelenunglückes, die es nicht bewußt kennt, aber intensiv erleidet, überwiegen weit in ihrer Bedeutung für die soziale Lage der Gegenwart alles, was nur die in ihrer Art auch berechtigte Forderung nach Verbesserung der äußeren Lebenslage ist.

Die herrschenden Klassen erkennen sich nicht als die Urheber derjenigen Lebensgesinnung, die ihnen gegenwärtig im Proletariertum kampfbereit entgegentritt. Und doch sind sie diese Urheber dadurch geworden, daß sie von ihrem Geistesleben diesem Proletariertum nur etwas haben vererben können, was von diesem als Ideologie empfunden werden muß.

Nicht das gibt der gegenwärtigen sozialen Bewegung ihr wesentliches Gepräge, daß man nach einer Änderung der Lebenslage einer Menschenklasse verlangt, obgleich es das natürlich Erscheinende ist, sondern die Art wie die Forderung nach dieser Änderung aus den Gedanken-Impulsen dieser Klasse in Wirklichkeit umgesetzt wird. Man sehe sich doch die Tatsachen von diesem Gesichtspunkte aus nur einmal unbefangen an. Dann wird man sehen, wie Persönlichkeiten, die ihr Denken in der Richtung der proletarischen Impulse halten wollen, lächeln, wenn die Rede darauf kommt, durch diese oder jene geistigen Bestrebungen wolle man etwas beitragen zur Lösung der sozialen Frage. Sie belächeln das als Ideologie, als eine graue Theorie. Aus dem Gedanken heraus, aus dem bloßen Geistesleben heraus, so meinen sie, werde gewiß nichts beigetragen werden können zu den brennenden sozialen Fragen der Gegenwart. Aber sieht man genauer zu, dann drängt es sich einem auf, wie der eigentliche Nerv, der eigentliche Grundimpuls der modernen, gerade proletarischen Bewegung nicht in dem liegt, wovon der heutige Proletarier spricht, sondern liegt in Gedanken.

Die moderne proletarische Bewegung ist, wie vielleicht noch keine ähnliche Bewegung der Welt -- wenn man sie genauer anschaut, zeigt sich dies im eminentesten Sinne —, eine Bewegung aus Gedanken entsprungen. Dies sage ich nicht bloß wie ein im Nachdenken über die soziale Bewegung gewonnenes Aperçu. Wenn es mir gestattet ist, eine persönliche Bemerkung einzufügen, so sei es diese: Ich habe jahrelang innerhalb einer Arbeiterbildungsschule in den verschiedensten Zweigen proletarischen Arbeitern Unterricht erteilt. Ich glaube dabei kennengelernt zu haben, was in der Seele des modernen proletarischen Arbeiters lebt und strebt. Von da ausgehend habe ich auch zu verfolgen Gelegenheit gehabt, was in den Gewerkschaften der verschiedenen Berufe und Berufsrichtungen wirkt. Ich meine, ich spreche nicht bloß vom Gesichtspunkte theoretischer Erwägungen, sondern ich spreche aus, was ich glaube, als Ergebnis wirklicher Lebenserfahrung mir errungen zu haben.

Wer – was bei den führenden Intellektuellen leider so wenig der Fall ist – wer die moderne Arbeiterbewegung da kennengelernt hat, wo sie von Arbeitern getragen wird, der weiß, welch bedeutungsschwere Erscheinung dieses ist, daß eine gewisse Gedanken-Richtung die Seelen einer großen Zahl von Menschen in der intensivsten Weise ergriffen hat. Was gegenwärtig schwierig macht, zu den sozialen Rätseln Stellung zu nehmen, ist, daß eine so geringe Möglichkeit des gegenseitigen Verständnisses der Klassen da ist. Die bürgerlichen Klassen können heute sich so schwer in die Seele des Proletariers hineinversetzen, können so schwer verstehen, wie in der noch unverbrauchten Intelligenz des Proletariats Eingang finden konnte eine solche — mag man nun zum Inhalt stehen wie man will —, eine solche an menschliche Denkforderungen höchste Maßstäbe anlegende Vorstellungsart, wie es diejenige Karl Marxens ist.

Gewiß, Karl Marxens Denksystem kann von dem einen angenommen, von dem andern widerlegt werden, vielleicht das eine mit so gut erscheinenden Gründen wie das andre; es konnte revidiert werden von denen, die das soziale Leben nach Marxens und seines Freundes Engels Tode von anderem Gesichtspunkte ansahen als diese Führer. Von dem Inhalte dieses Systems will ich gar nicht sprechen. Der scheint mir nicht als das Bedeutungsvolle in der modernen proletarischen Bewegung. Das Bedeutungsvollste erscheint mir, daß die Tatsache vorliegt: Innerhalb der Arbeiterschaft wirkt als mächtigster Impuls ein Gedankensystem. Man kann geradezu die Sache in der folgenden Art aussprechen: Eine praktische Bewegung, eine reine Lebensbewegung mit alleralltäglichsten Menschheitsforderungen stand noch niemals so fast ganz allein auf einer rein gedanklichen Grundlage wie diese moderne Proletarierbewegung. Sie ist gewissermaßen sogar die erste derartige Bewegung in der Welt, die sich rein auf eine wissenschaftliche Grundlage gestellt hat. Diese Tatsache muß aber richtig angesehen werden. Wenn man alles dasjenige ansieht, was der moderne Proletarier über sein eigenes Meinen und Wollen und Empfinden bewußt zu sagen hat, so scheint einem das programmäßig Ausgesprochene bei eindringlicher Lebensbeobachtung durchaus nicht als das Wichtige.

Als wirklich wichtig aber muß erscheinen, daß im Proletarierempfinden für den ganzen Menschen entscheidend geworden ist, was bei andern Klassen nur in einem einzelnen Gliede ihres Seelenlebens verankert ist: die Gedankengrundlage der Lebensgesinnung. Was im Proletarier auf diese Art innere Wirklichkeit ist, er kann es nicht bewußt zugestehen. Er ist von diesem Zugeständnis abgehalten dadurch, daß ihm das Gedankenleben als Ideologie überliefert worden ist. Er baut in Wirklichkeit sein Leben auf die Gedanken; empfindet diese aber als unwirkliche Ideologie. Nicht anders kann man die proletarische Lebensauffassung und ihre Verwirklichung durch die Handlungen ihrer Träger verstehen, als indem man diese Tatsache in ihrer vollen Tragweite innerhalb der neueren Menschheitsentwickelung durchschaut.

Aus der Art, wie in dem Vorangegangenen das geistige Leben des modernen Proletariers geschildert worden ist, kann man erkennen, daß in der Darstellung der wahren Gestalt der proletarisch-sozialen Bewegung die Kennzeichnung dieses Geisteslebens an erster Stelle erscheinen muß. Denn es ist wesentlich, daß der Proletarier die Ursachen der ihn nicht befriedigenden sozialen Lebenslage so empfindet und nach ihrer Beseitigung in einer solchen Art strebt, daß Empfindung und Streben von diesem Geistesleben die Richtung empfängt. Und doch kann er gegenwärtig noch gar nicht anders als die Meinung spottend oder zornig ablehnen, daß in diesen geistigen Untergründen der sozialen Bewegung etwas liegt, was eine bedeutungsvolle treibende Kraft darstellt. Wie sollte er einsehen, daß das Geistesleben eine ihn treibende Macht hat, da er es doch als Ideologie empfinden muß? Von einem Geistesleben, das so empfunden wird, kann man nicht erwarten, daß es den Ausweg aus einer sozialen Lage findet, die man nicht weiter ertragen will. Aus seiner wissenschaftlich orientierten Denkungsart ist dem modernen Proletarier nicht nur die Wissenschaft selbst, sondern es sind ihm Kunst, Religion, Sitte, Recht zu Bestandteilen der menschlichen Ideologie geworden. Er sieht in dem, was in diesen Zweigen des Geisteslebens waltet, nichts von einer in sein Dasein hereinbrechenden Wirklichkeit, die zu dem materiellen Leben etwas hinzufügen kann. Ihm sind sie nur Abglanz oder Spiegelbild dieses materiellen Lebens. Mögen sie immerhin, wenn sie entstanden sind, auf dem Umwege durch das menschliche Vorstellen oder durch ihre Aufnahme in die Willensimpulse auf das materielle Leben wieder gestaltend zurückwirken: Ursprünglich steigen sie als ideologische Gebilde aus diesem Leben auf. Nicht sie können von sich aus etwas geben, das zur Behebung der sozialen Schwierigkeiten führt. Nur innerhalb der materiellen Tatsachen selbst kann etwas entstehen, was zum Ziele geleitet.

Das neuere Geistesleben ist von den führenden Klassen der Menschheit an die proletarische Bevölkerung in einer Form übergegangen, die seine Kraft für das Bewußtsein dieser Bevölkerung ausschaltet. Wenn an die Kräfte gedacht wird, welche der sozialen Frage die Lösung bringen können, so muß dies vor allem andern verstanden werden. Bliebe diese Tatsache weiter wirksam, so müßte sich das Geistesleben der Menschheit zur Ohnmacht verurteilt sehen gegenüber den sozialen Forderungen der Gegenwart und Zukunft. Von dem Glauben an diese Ohnmacht ist in der Tat ein großer Teil des modernen Proletariats überzeugt; und diese Überzeugung wird aus marxistischen oder ähnlichen Bekenntnissen heraus zum Ausdruck gebracht. Man sagt, das moderne Wirtschaftsleben hat aus seinen ältern Formen heraus die kapitalistische der Gegenwart entwickelt. Diese Entwickelung hat das Proletariat in eine ihm unerträgliche Lage gegenüber dem Kapitale gebracht. Die Entwickelung werde weitergehen; sie werde den Kapitalismus durch die in ihm selbst wirkenden Kräfte ertöten, und aus dem Tode des Kapitalismus werde die Befreiung des Proletariats erstehen. Diese Überzeugung ist von neueren sozialistischen Denkern des fatalistischen Charakters entkleidet worden, den sie für einen gewissen Kreis von Marxisten angenommen hat. Aber das Wesentliche ist auch da geblieben. Dies drückt sich darinnen aus, daß es dem, der gegenwärtig echt sozialistisch denken will, nicht beifallen wird, zu sagen: Wenn irgendwo ein aus den Impulsen der Zeit herausgeholtes, in einer geistigen Wirklichkeit wurzelndes, die Menschen tragendes Seelenleben sich zeigt, so wird von diesem die Kraft ausstrahlen können, die auch der sozialen Bewegung den rechten Antrieb gibt.

Daß der zur proletarischen Lebensführung gezwungene Mensch der Gegenwart gegenüber dem Geistesleben dieser Gegenwart eine solche Erwartung nicht hegen kann, das gibt seiner Seele die Grundstimmung. Er bedarf eines Geisteslebens, von dem die Kraft ausgeht, die seiner Seele die Empfindung von seiner Menschenwürde verleiht. Denn als er in die kapitalistische Wirtschaftsordnung der neueren Zeit hineingespannt worden ist, wurde er mit den tiefsten Bedürfnissen seiner Seele auf ein solches Geistesleben hingewiesen. Dasjenige Geistesleben aber, das ihm die führenden Klassen als Ideologie überlieferten, höhlte seine Seele aus. Daß in den Forderungen des modernen Proletariats die Sehnsucht nach einem andern Zusammenhang mit dem Geistesleben wirkt, als ihm die gegenwärtige Gesellschaftsordnung geben kann: dies gibt der gegenwärtigen sozialen Bewegung die richtende Kraft. Aber diese Tatsache wird weder von dem nicht proletarischen Teile der Menschheit richtig erfaßt, noch von dem proletarischen. Denn der nicht proletarische leidet nicht unter dem ideologischen Gepräge des modernen Geisteslebens, das er selbst herbeigeführt hat.

Der proletarische Teil leidet darunter. Aber dieses ideologische Gepräge des ihm vererbten Geisteslebens hat ihm den Glauben an die tragende Kraft des Geistesgutes als solchen geraubt. Von der rechten Einsicht in diese Tatsache hängt das Auffinden eines Weges ab, der aus den Wirren der gegenwärtigen sozialen Lage der Menschheit herausführen kann. Durch die gesellschaftliche Ordnung, welche unter dem Einfluß der führenden Menschenklassen beim Heraufkommen der neueren Wirtschaftsform entstanden ist, ist der Zugang zu einem solchen Wege verschlossen worden.

Man wird die Kraft gewinnen müssen, ihn zu öffnen.

Man wird auf diesem Gebiete zum Umdenken dessen kommen, was man gegenwärtig denkt, wenn man das Gewicht der Tatsache wird richtig empfinden lernen, daß ein gesellschaftliches Zusammenleben der Menschen, in dem das Geistesleben als Ideologie wirkt, eine der Kräfte entbehrt, welche den sozialen Organismus lebensfähig machen. Der gegenwärtige krankt an der Ohnmacht des Geisteslebens. Und die Krankheit wird verschlimmert durch die Abneigung, ihr Bestehen anzuerkennen. Durch die Anerkennung dieser Tatsache wird man eine Grundlage gewinnen, auf der sich ein der sozialen Bewegung entsprechendes Denken entwickeln kann.

Gegenwärtig vermeint der Proletarier eine Grundkraft seiner Seele zu treffen, wenn er von seinem Klassenbewußtsein redet. Doch die Wahrheit ist, daß er seit seiner Einspannung in die kapitalistische Wirtschaftsordnung nach einem Geistesleben sucht, das seine Seele tragen kann, das ihm das Bewußtsein seiner Menschenwürde gibt; und daß
ihm das als ideologisch empfundene Geistesleben dieses Bewußtsein nicht entwickeln kann. Er hat nach
diesem Bewußtsein gesucht, und er hat, was er nicht finden konnte, durch das aus dem Wirtschaftsleben geborene Klassenbewußtsein ersetzt.

Sein Blick ist wie durch eine mächtige suggestive Kraft bloß hingelenkt worden auf das Wirtschaftsleben. Und nun glaubt er nicht mehr, daß anderswo, in einem Geistigen oder Seelischen, ein Anstoß liegen könne zu dem, was notwendig eintreten müßte auf dem Gebiete der sozialen Bewegung. Er glaubt allein, daß durch die Entwickelung des ungeistigen, unseelischen Wirtschaftslebens der Zustand herbeigeführt werden könne, den er als den menschenwürdigen empfindet. So wurde er dazu gedrängt, sein Heil allein in einer Umgestaltung des Wirtschaftslebens zu suchen. Zu der Meinung wurde er gedrängt, daß durch bloße Umgestaltung des Wirtschaftslebens verschwinden werde all der Schaden, der herrührt von der privaten Unternehmung, von dem Egoismus des einzelnen Arbeitgebers und von der Unmöglichkeit des einzelnen Arbeitgebers, gerecht zu werden den Ansprüchen auf Menschenwürde, die im Arbeitnehmer leben. So kam der moderne Proletarier dazu, das einzige Heil des sozialen Organismus zu sehen in der Überführung allen Privatbesitzes an Produktionsmitteln in gemeinschaftlichen Betrieb oder gar gemeinschaftliches Eigentum. Eine solche Meinung ist dadurch entstanden, daß man gewissermaßen den Blick abgelenkt hat von allem Seelischen und Geistigen und ihn nur hingerichtet hat auf den rein ökonomischen Prozeß.

Dadurch stellte sich all das Widerspruchsvolle ein, das in der modernen proletarischen Bewegung liegt. Der moderne Proletarier glaubt, daß aus der Wirtschaft, aus dem Wirtschaftsleben selbst sich alles entwickeln müsse, was ihm zuletzt sein volles Menschenrecht geben werde. Um dies volle Menschenrecht kämpft er. Allein innerhalb seines Strebens tritt etwas auf, was eben niemals aus dem wirtschaftlichen Leben allein als eine Folge auftreten kann. Das ist eine bedeutende, eine eindringliche Sprache redende Tatsache, daß geradezu im Mittelpunkte der verschiedenen Gestaltungen der sozialen Frage aus den Lebensnotwendigkeiten der gegenwärtigen Menschheit heraus etwas liegt, von dem man glaubt, daß es aus dem Wirtschaftsleben selbst hervorgehe, das aber niemals aus diesem allein entspringen konnte, das vielmehr in der geraden Fortentwickelungslinie liegt, die über das alte Sklavenwesen durch das Leibeigenenwesen der Feudalzeit zu dem modernen Arbeitsproletariat heraufführt. Wie auch für das moderne Leben die Warenzirkulation, die Geldzirkulation, das Kapitalwesen, der Besitz, Wesen von Grund und Boden und so weiter sich gestaltet haben, innerhalb dieses modernen Lebens hat sich etwas herausgebildet, das nicht deutlich ausgesprochen wird, auch von dem modernen Proletarier nicht bewußt empfunden wird, das aber der eigentliche Grundimpuls seines sozialen Wollens ist. Es ist dieses: Die moderne kapitalistische Wirtschaftsordnung kennt im Grunde genommen nur Ware innerhalb ihres Gebietes. Sie kennt Wertbildung dieser Waren innerhalb des wirtschaftlichen Organismus. Und es ist geworden innerhalb des kapitalistischen Organismus der neueren Zeit etwas zu einer Ware, von dem heute der Proletarier empfindet: es darf nicht Ware sein.

 

Wenn man einmal einsehen wird, wie stark als einer der Grundimpulse der ganzen modernen proletarischen sozialen Bewegung in den Instinkten, in den unterbewußten Empfindungen des modernen Proletariers ein Abscheu davor lebt, daß er seine Arbeitskraft dem Arbeitgeber ebenso verkaufen muß, wie man auf dem Markte Waren verkauft, der Abscheu davor, daß auf dem Arbeitskräftemarkt nach Angebot und Nachfrage seine Arbeitskraft ihre Rolle spielt, wie die Ware auf dem Markte unter Angebot und Nachfrage, wenn man darauf kommen wird, welche Bedeutung dieser Abscheu vor der Ware Arbeitskraft in der modernen sozialen Bewegung hat, wenn man ganz unbefangen darauf blicken wird, daß, was da wirkt, auch nicht eindringlich und radikal genug von den sozialistischen Theorien ausgesprochen wird, dann wir man zu dem ersten Impuls, dem ideologisch empfundenen Geistesleben, den zweiten gefunden haben, von dem gesagt werden muß, daß er heute die soziale Frage zu einer drängenden, ja brennenden macht.

Im Altertum gab es Sklaven. Der ganze Mensch wurde wie eine Ware verkauft. Etwas weniger vom Menschen, aber doch eben ein Teil des Menschenwesens selber wurde in den Wirtschaftsprozeß eingegliedert durch die Leibeigenschaft. Der Kapitalismus ist die Macht geworden, die noch einem Rest des Menschenwesens den Charakter der Ware aufdrückt: der Arbeitskraft. Ich will hier nicht sagen, daß diese Tatsache nicht bemerkt worden sei. Im Gegenteil, sie wird im sozialen Leben der Gegenwart als eine fundamentale Tatsache empfunden. Sie wird als etwas gefühlt, was gewichtig in der modernen sozialen Bewegung wirkt. Aber man lenkt, indem man sie betrachtet, den Blick lediglich auf das Wirtschaftsleben. Man macht die Frage über den Warencharakter zu einer bloßen Wirtschaftsfrage. Man glaubt, daß aus dem Wirtschaftsleben heraus selbst die Kräfte kommen müssen, welche einen Zustand herbeiführen, durch den der Proletarier nicht mehr die Eingliederung seiner Arbeitskraft in den sozialen Organismus als seiner unwürdig empfindet. Man sieht, wie die moderne Wirtschaftsform in der neueren geschichtlichen Entwickelung der Menschheit heraufgezogen ist. Man sieht auch, daß diese Wirtschaftsform der menschlichen Arbeitskraft den Charakter der Ware aufgeprägt hat. Aber man sieht nicht, wie es im Wirtschaftsleben selbst liegt, daß alles ihm Eingegliederte zur Ware werden muß. In der Erzeugung und in dem zweckmäßigen Verbrauch von Waren besteht das Wirtschaftsleben. Man kann nicht die menschliche Arbeitskraft des Warencharakters entkleiden, wenn man nicht die Möglichkeit findet, sie aus dem Wirtschaftsprozeß herauszureißen. Nicht darauf kann das Bestreben gerichtet sein, den Wirtschaftsprozeß so umzugestalten, daß in ihm die menschliche Arbeitskraft zu ihrem Rechte kommt, sondern darauf: Wie bringt man diese Arbeitskraft aus dem Wirtschaftsprozeß heraus, um sie von sozialen Kräften bestimmen zu lassen, die ihr den Warencharakter nehmen? Der Proletarier ersehnt einen Zustand des Wirtschaftslebens, in dem seine Arbeitskraft ihre angemessene Stellung einnimmt. Er ersehnt ihn deshalb, weil er nicht sieht, daß der Warencharakter seiner Arbeitskraft wesentlich von seinem völligen Eingespanntsein in den Wirtschaftsprozeß herrührt. Dadurch, daß er seine Arbeitskraft diesem Prozeß überliefern muß, geht er mit seinem ganzen Menschen in demselben auf. Der Wirtschaftsprozeß strebt so lange durch seinen eigenen Charakter danach, die Arbeitskraft in der zweckmäßigsten Art zu verbrauchen, wie in ihm Waren verbraucht werden, so lange man die Regelung der Arbeitskraft in ihm liegen läßt. Wie hypnotisiert durch die Macht des modernen Wirtschaftslebens, richtet man den Blick allein auf das, was in diesem wirken kann. Man wird durch diese Blickrichtung nie finden, wie Arbeitskraft nicht mehr Ware zu sein braucht. Denn eine andere Wirtschaftsform wird diese Arbeitskraft nur in einer andern Art zur Ware machen. Die Arbeitsfrage kann man nicht in ihrer wahren Gestalt zu einem Teile der sozialen Frage machen, solange man nicht sieht, daß im Wirtschaftsleben Warenerzeugung, Warenaustausch und Warenkonsumtion nach Gesetzen vor sich gehen, die durch Interessen bestimmt werden, deren Machtbereich nicht über die menschliche Arbeitskraft ausgedehnt werden soll.

 

 

 

Das neuzeitliche Denken hat nicht trennen gelernt die ganz verschiedenen Arten, wie sich auf der einen Seite dasjenige in das Wirtschaftsleben eingliedert, was als Arbeitskraft an den Menschen gebunden ist, und auf der andern Seite dasjenige, was, seinem Ursprunge nach, unverbunden mit dem Menschen auf den Wegen sich bewegt, welche die Ware nehmen muß von ihrer Erzeugung bis zu ihrem Verbrauch. Wird sich durch eine in dieser Richtung gehende gesunde Denkungsart die wahre Gestalt der Arbeitsfrage einerseits zeigen, so wird anderseits sich durch diese Denkart auch erweisen, welche Stellung das Wirtschaftsleben im gesunden sozialen Organismus einnehmen soll.

Man sieht schon hieraus, daß die «soziale Frage» sich in drei besondere Fragen gliedert. Durch die erste wird auf die gesunde Gestalt des Geisteslebens im sozialen Organismus zu deuten sein; durch die zweite wird das Arbeitsverhältnis in seiner rechten Eingliederung in das Gemeinschaftsleben zu betrachten sein; und als drittes wird sich ergeben können, wie das Wirtschaftsleben in diesem Leben wirken soll.