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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 02-L’organisme social
Sujet: Uexküll: Liberté, Égalité, Fraternité comme cancer social
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 192 082-085 (1964) 11/05/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Je vous ai souvent rendu attentif au cours de l’année que sur le sol de la vision du monde, sur lequel nous nous tenons ici, on peut être en première ligne un véritable défenseur et avocat de l’orientation du monde des sciences de la nature.
Comme souvent j’ai exposé tout ce qui peut être dit pour la défense de cette orientation du monde des sciences de la nature.
Mais je n’ai aussi jamais manqué de dire, quels énormes revers de la médaille à cette orientation du monde des sciences de la nature.
Encore dernièrement j’ai rendu attentif sur qui se montre justement aussitôt, lorsque l’on indique des cas spécifiques uniques, ce qu’ici l’on appelle ici la manière de voir symptomatologique, donc va à l’œuvre tout empiriquement.
J’ai du vous louer entre autres à partir d’autres rapports une œuvre contemporaine excellente de Oscar Hertwig, l’excellent biologiste, « Le devenir des organismes ; une réfutation de la théorie darwinienne du hasard » ; et j’ai, pour qu’avec cela ne surviennent pas de malentendus, dû rendre aussitôt attentif – après que Oskar Hertwig ait laissé paraître un deuxième petit livre -, que ce monsieur à présenté à côté d’un livre de sciences de la nature génial une considération sur les conditions de vie sociale qui est tout à fait inférieur.
C’est un fait significatif du présent. Cela montre, sur quel fond et sol, sur quel fond et sol, sur quel excellent fond et sol de cette orientation du monde des sciences de la nature elle-même ne peut apparaître ce qui est nécessaire en première ligne pour la compréhension du présent – une connaissance des impulsions sociales, qui sont disponibles à notre époque.

Je veux vous présenter aujourd’hui un autre exemple, auquel vous pourrez bien justement voir, comment d’un côté va au-devant du déclin la formation bourgeoise et ne pourra que se sauver d'une certaine manière ; comment de l’autre côté est disponible quelque chose de montant, que l’on ne doit que couver et soigner de manière compréhensive et juste, alors ce sera le point de départ pour la culture de l’avenir .

Si juste comme un symptôme, produit typique du déclin de la bourgeoisie se présente à moi ici un livre, qui paru immédiatement après la guerre mondiale, qui s’appelle, un peu prétentieux, « Le candélabre, vision du monde et formation de la vie » - Ce candélabre est vraiment bien indiqué pour laisser rayonner le plus possible de ténèbres en rapport avec tout ce qui est si nécessaire comme formation sociale et ses bases spirituelles. Une étrange société s’est rencontrée, laquelle écrit d’étranges choses dans de particulières dissertations sur l’ainsi nommée reconstruction de notre organisme social.
Je ne peux naturellement faire état que de quelques éléments de ce livre volumineux. C’est d’ailleurs naturaliste, Jacob von Uexküll, véritablement un bon, typique naturaliste, qui, et c’est le significatif, ne s’est pas seulement acquis des connaissances dans les sciences de la nature – la il n'est pas simplement un chercheur calé, mais homme accompli du présent - , mais qui se sent aussi obligé, comme le font aussi d’autres, qui ont grandi à partir du sol des sciences de la nature, de donner comme le mieux ses conclusions pour la formation sociale du monde.
Il a appris à l’ainsi nommé État de cellules, comme on l’appelle souvent dans les cercles des sciences de la nature. Et d’ailleurs, il a appris à former son organisme pensant, et avec cet organisme pensant formé, regarde maintenant la vie sociale.
Je ne veux vous présenter que des éléments, desquels vous pouvez voir, comment cet homme, et d’ailleurs, comme on peut dire, pas à partir des sciences de la nature, mais à partir de la manière de penser des sciences de la nature prise à la base tout à fait correctement, mais conformément à la vie tout à fait insensée, observe la formation sociale contemporaine. Il oriente son regard sur l’organisme social et sur l’organisme naturel, et trouve, et trouve que l’harmonie dans un organisme naturel peut parfois être aussi perturbée par un processus de maladie, et dit maintenant en rapport avec l’organisme social ce qui suit :
« Chaque harmonie peut être perturbée par maladie. Nous nommons « Cancer » la terrible maladie du corps humain. Sa caractéristique est l’activité sans cadre du protoplasme, qui ne se soucie plus de la maintenance des outils, mais seulement encore fabrique des cellules protoplasmiques libres. Ces évincements de la structure du corps ne peuvent donc elles-mêmes fournir aucun travail, pour qu’ils privent la structure.

Nous connaissons la même maladie dans la communauté humaine, lorsqu’apparaît la parole du peuple : liberté, égalité et fraternité à la place de la parole de l’État : contrainte ; différence et subordination (NDT : lit. sous-ordre ».

Seulement vous avez là un typique penseur en sciences de la nature. Il regarde comme une maladie cancéreuse du corps populaire lorsque du peuple sont placés les impulsions de liberté, égalité et fraternité. Il veut avoir à la place de liberté, contrainte, à la place d’égalité, différence, à la place de fraternité, subordination.  Il a appris à prendre en lui ce mode d’observation à l’État de cellules, il transpose cela comme conséquence sur l’organisme social.
Pour le reste aussi ses explications ne sont pas vraiment négligeables, lorsqu’on les regarde symptomatologiquement. Il en arrive aussi à trouver dans l’organisme social, ce qui dans l’organisme social correspond à la circulation sanguine, et à vrai dire pas comme je l’ai maintenant décrit dans différentes conférences, mais comme cela se présente à lui.
Il arrive à ce qu’il considère l’or comme ce qui circule de droit comme le sang dans l’organisme social, et il dit : « L’or a aussi la faculté de circuler indépendamment du flux de marchandises, et parvient alors dans les grandes banques comme lieu central de collecte (NDT : Zentralsammelstellen) (cœur d’or). »
Donc le naturaliste arrive à chercher quelque chose pour le cœur dans l’organisme social, et trouve pour cela les grandes banques comme lieux centraux de collecte, « qui peuvent exercer la plupart du temps une influence sur l’ensemble du flux d’or et de marchandise ».

Seulement je vous ferais remarquer expressément, que je ne voudrais pas faire quoi que ce soit de risible, mais que je voudrais seulement vous conduire devant les yeux, comment un humain, qui à partir de cette base à aussi le courage de penser jusque dans les conséquences, doit aussi penser. Si beaucoup d’humains se cachent le fait sur ce que dans le cours des trois à quatre siècles passés nous a amené au développement, qui rend tout à fait compréhensible une telle pensée, ainsi repose justement le fait que les gens dorment avec leur âme, qu’ils s’adonnent à des stupéfiants, des stupéfiants culturels, qui ne leurs permettent pas, de regarder avec une âme éveillée, ce qui se tient en fait dans l’ainsi nommée éducation bourgeoise.