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Collection: 01-Questions fondamentales

Sujet: Autorité spirituelle modifiable plutôt que loi rigide

 
Les références : in Rudolf Steiner Oeuvres complètes 330 p326 à p327 éd 1983 - 19/06/1919
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

Maintenant, mes très chers participants, je ne peux vraiment pas aborder des choses, qui sont d'abord tirées de mes paroles et contre lesquelles on polémique ensuite. Mais je voudrais quand même en aborder une : une autorité sera à nouveau nécessaire pour le maître aussi. Je n'ai donc rien dit sur l'autorité, qui sera nécessaire au maître, mais j'ai parlé de ce que le maître devra être une autorité pour l'enfant ! Qu'une autorité soit nécessaire au maître est de loin une autre question qui se resoud en ce que finalement la vie veillera à cela d'elle-même.

Observez seulement la vie, comme elle est, on n'observe cela vraiment pas assez aujourd'hui. Observez-la seulement conformément à la vie et à la réalité, et vous vous direz : oui, les humains sont si différents les uns des autres, que finalement quelqu'un, qui peut être une autorité de manière toute diversifiée, trouvera toujours une autorité au-dessus de lui. Il sera donc quand même veillé à ce que toujours l'un puisse trouver encore une autorité pour soi.

Maintenant, n'est-ce pas, cela ne doit pas conduire jusqu'à de hauts sommets. L'un peut simplement être une autorité en ce qu'il soit supérieur à l'un en d'autres choses.

Lorsque j'ai parlé de de la « république des savants » de Klopstock, ainsi cela ne signifie pas, que chacun fait maintenant ce qu'il veut : il ne fera pas simplement beaucoup plus tout de suite, ce qu'il veut, mais à partir des besoins de la vie de l'esprit, pour former cela fructueusement autant que possible, sera à nouveau de plein gré dans l'inclinaison à ce qui une fois dû être autorité.

Une « constitution », mais qui ne repose pas sur des lois figées, sur des règles étatiques osseuses, une constitution peut aussi être pensée dans la vie spirituelle libre ; seulement elle se référera aux rapports réels, vivants des humains qui prennent part à la vie de l'esprit.

La « loi » doit être en tout cas premièrement être remplacée sur ce sol par des rapports humains libres, qui sont donc individuels et qui peuvent se modifier de semaine en semaine, et qui en cela ne peuvent être liés à des lois figées et être éternisés par une forme figée quelconque.

Ce qui donc en ressort, c'est que soit donner à la vie spirituelle de vivre en de telles formes, qui lui sont possibles à partir de ses forces, de manière à ce que le maître d'école ne soit pas dépendant d'un quelconque fonctionnaire d'état, mais qu'il soit dépendant d'une manière humaine, de manière factuelle, de mesurée à la chose - comme cela découle de la vie spirituelle - d'un autre, qui lui aussi se tient directement dans la vie de l'esprit, et qui avec lui oeuvre dans la même vie de l'esprit.

C'est de cela qu'il s'agit. On le remarque donc, comment existe encore aujourd'hui une certaine crainte de l'autonomie de la vie de l'esprit, combien beaucoup se sentent à l'aise dans cette protection étatique.