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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 01 - Questions fondamentales.
L'évolution au jugement individuel et l'actuel jugement collectif. Die Entwicklung zum individuellen Urteil und heutigen Kollektivurteil

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 203 100-112 (1989) 22/01/1921
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

On ne peut pas penser aujourd'hui sur l'humain qui naîtra comme on a pensé dans les anciens temps. Dans les temps anciens, on a dans une certaine mesure regardé l'humain ainsi qu'on disait : l'humain descend sur la terre et est appelé à être initié au savoir des mystères en ce qu'il est en fait comme humain. Ainsi les choses ne reposent pas aujourd'hui. C'était [...] pour des humains qui avaient traversé un moins grand nombre de vies sur terre que les actuels humains qui dans leurs vies antérieures avaient beaucoup accueilli dans leurs âmes, ce qui conduit justement à ce qu'ils peuvent passer par une certaine initiation du côté des entités divino-spirituelles dans l'état/le contexte de préexistence.


On doit présupposer aujourd'hui quelque chose de tel quand on aborde des enfants. On n'a plus la tache aujourd'hui de déverser dans une certaine mesure dans l'enfant ce qui dans des temps anciens devait être déversé. On a aujourd'hui la tâche de se dire : l'enfant est instruit, il a seulement son corps physique autour de l'âme instruite, et cela devra être embrassé à travers l'enveloppe, il doit être sorti ce qui est instruction prénatale des dieux. Ainsi nous devons aujourd'hui penser pédagogiquement. Quand nous pensons au sens d'une science de l'esprit vraiment orientée anthroposophiquement, ainsi nous est clair, qu'au fond par tous les cours nous ne pouvons rien faire d'autre que de débarrasser les empêchements qui se stockent devant la sortie de ce que l'enfant s'amène avec lui ici de la vie prénatale dans le monde. C'est pourquoi sera donc placé une infiniment grande valeur sur ce que le professeur regarde vraiment l'enfant comme quelque chose qui se tient devant lui comme une énigme qu'il a à résoudre, à laquelle il a à arriver à ce qui se cache en elle. Il n'a absolument pas à placer la valeur principale,d'entonner dans l'enfant [] n'importe quoi qu'il s'est entrepris, il n'a jamais à procéder dogmatiquement d'une quelque manière, mais il a à regarder l'enfant lui-même comme un maître, notamment de regarder à ce que comment l'enfant par son comportement particulier trahi comment les enveloppes sont à pénétrer afin que sorte de l'enfant lui-même l'instruction des dieux. Ainsi que cette pédagogie et didactique Waldorf consiste donc en retirer justement tout de suite à l'enfant les enveloppes afin qu'il vienne à lui-même, qu'il découvre en lui, ce qu'est l'instruction des dieux. C'est pourquoi nous nous disons : nous n'avons pas du tout besoin de greffer à l'enfant n'importe quoi que nous avons pensé comme théorie, qui est déjà écrit encore si beau dans les livres. Cela nous laissons à ceux qui ont pied en de vieilles confessions religieuses traditionnelles et veulent faire les enfants catholiques, ou évangéliques ou juifs. Mais ce n'est pas ainsi. Nous ne voulons pas non plus greffer aux enfants une pédagogie anthroposophique ; nous utilisons ce que nous connaissons comme anthroposophie, seulement à nous rendre adroits pour appeler l'esprit vivant qui vit dans l'enfant de la préexistence à l'être là.Nous voulons gagner un maniement de l'enseignement par l'anthroposophie, pas une somme de dogmes, qu'en maîtres nous transférons à l'enfant. Nous voulons devenir plus adroits. Nous voulons développer un art didactique, pour faire de l'enfant ce qu'il devrait devenir de la manière caractérisée. Nous sommes clairs là-dessus que tout autre savoir, qui aujourd'hui des plus différents côtés est amené à l'humain instruit certes la tête, mais qu'il ne fait pas l'être humain artiste pédagogique-didactique parce qu'il ne saisit pas l'être humain entier, mais justement seulement la tête. L'anthroposophique saisit l'humain entier, le fait une plus longue main de ces « coups d'artiste » , aimerais-je dire, qui de la manière caractéristique doivent être prévus. C'est pourquoi nous utilisons l'anthroposophie pour devenir des enseignants adroits, mais pas pour l'amener à l'enfant. Car nous sommes clairs avec nous-même là-dessus : l'esprit est un vivant, pas une somme de concepts, d'idées, et il apparaît de chaque enfant d'une façon individuelle particulière quand nous sommes en situation d'amener cela à la conscience ce qu'il apporte par la naissance [] sur cette Terre. Nous appauvririons cette Terre, quand cela qui consiste en une somme de concepts, voulions amener à l'enfant. Par contre nous faisons la terre plus riche, quand cultivons et soignons dans l'enfant ce que les dieux lui ont donnés, ce qu'il amène ici en bas sur Terre. Là apparaît ce qui est esprit vivant en tant et tant d'individus humains, pas ce qu'une anthroposophie amène à ces individus humains, pour les uniformiser prétendument. Donc amener l'esprit vivant à la vie, c'est cela dont il s'agit. C'est pourquoi nous n'avons aucun intérêt à amener une quelque dogmatique anthroposophique aux enfants.

 

 

 

 

Cela est une des institutions pratiques qui est sortie de la science de l'esprit anthroposophique. Cette didactique particulière, l'art didactique est absolument différent de tout ce que les humains se sont fait de représentations jusqu'à présent par ce qu'ils ne peuvent se penser rien d'autre que : je crois a une certaine dogmatique donc c'est le mieux d'amener aussi cette dogmatique aux enfants . - Cela ne nous intéresse pas du tout, d'amener une dogmatique aux enfants parce que nous savons que l'enfant apporte avec lui un don quand il entre dans l'être-là par la naissance, et qu'on gâterait ce don si on portait une dogmatique à son encontre. L'esprit n'aura pas besoin d'être cultivé de manière abstraite. Quand on est en état de le délier par Anthroposophie, l'amener à l'être-là, alors il est là comme esprit vivant, pas comme somme d'opinions à enseigner. Ces opinions à enseigner sont justement seulement là comme un moyen pour éveiller l'esprit vivant dans l'humanité et le maintenir en constante évolution. [...]
Des institutions économiques (NDT : Ökonomische, wirtschaftliche Einrichtungen) seront donc aujourd'hui partout encore mise au monde dans l'humain de la portée d'un certain principe. Elles ont été autrefois mises au monde d'un petit cercle dans de petits territoires ; elles seront maintenant, par ce que les états sont devenus des entreprises économiques, qu'à l'a place des entreprises particulières sont entrés les empires-entreprise, déployées dans le gigantesque, et deviendront cela aujourd'hui seulement plus par la portance provenant des entreprises. On parle aujourd'hui « d'économie politique », on forge donc deux choses ensemble. Chaque esprit-groupe particulier, qui tient un peuple ensemble, il est donc extérieurement, j'aimerais dire, incarné dans le sang. Maintenant les conditions / rapports du monde sont depuis longtemps devenus ainsi, qu'avec la sorte d'appartenance qui s'exprime dans le sang, l'actuel faire l'économie ne peut aussi plus avoir le moindre à faire [] quand règnent des conditions saines. C'est aujourd'hui quelque chose qui dans le sens le plus éminent exprime des conditions économiques maladives, quand, disons, sera chamaillé autour de la frontière du Rhin parce que de chaque côté du Rhin, on veut avoir une autre communauté économique que de l'autre côté du Rhin, et d'ailleurs de conditions préalable issues du peuple. Ces conditions préalables étaient apparues de toutes autres forces, elles n'ont plus rien du tout à voir avec ce qui est aujourd'hui l'économie de monde. Ces choses sont en fait apparues en premier en une crise particulière au cours du troisième tiers du 19 siècle. Là, a été en premier si correctement remarquable quel point pivot repose là en fait à la base dans l'évolution de l'humanité.

En des anciens temps, l'être humain est entré dans une certain mesure non instruit des dieux, dans l'être-là physique, nous avons tout de suite expliqué cela, il avait être instruit par les mystères. Aujourd'hui il entre instruit, et il doit seulement lui être amené à la conscience ce qui est dans son âme. En d'anciens temps, la vie commune économique des humains était aménagée ainsi que l'humain été mis au monde dans le rapport social. Ce n'était pas seul le principe de l'héritage physique qui a par exemple reposé à la base des plus vieilles formes de division en classes. Dans les plus vieilles divisions en classes, c'était absolument ainsi, que les dirigeants de l'ordre social se sont orientés d'après l'art et la manière, dont l'être humain a été prédéterminé pour un groupe déterminé parmi les humains avant sa naissance ou avant sa conception. Dans les temps dans lesquels encore moins d'incarnations terrestres reposaient dans sont être-là précédent, l'être humain était vraiment mis au monde par ces peu d'incarnations d'une manière toute particulière et à l'intérieur de ces groupes, il pouvait se déployer socialement. Qui appartenait à une caste déterminée dans l'ancienne Inde, s'il avait du vivre dans une autre caste, aurait dépérit à cause de ses précédentes incarnations et à cause de ce qu'il avait traversé avant la naissance dans le monde spirituel.

 

 

 

À la base de ces castes [], ne reposait justement pas seulement la transmission de sang, mais quelque chose qui était aussi une prédétermination spirituelle. L'être humain à grandi au-delà de ça. Entre notre temps et ce temps reposa à nouveau aussi un point-pivot en cette relation. Les humains portent aujourd'hui seulement en apparence les caractéristiques de l'appartenance à un groupe. Les humains seront mis au monde en nations, ils seront aussi encore mis au monde en une certaine stratification de classes ; mais dans la mesure où ils grandissent alors à cela dans une certaine époque, il se montre déjà relativement tôt dans l'enfance qu'une telle détermination de l'être-là prénatal n'est plus disponible. Les humains seront aujourd'hui instruits par les dieux dans l'être-là prénatal. La marque d'un groupe déterminé ne leur sera plus imprimée. C'est quelque chose, qui reste encore en arrière dans l'hérédité physique comme un dernier reliquat. Aujourd'hui, appartenir à une nationalité avec sa conscience est dans une certaine mesure un bout de péché originel, est quelque chose, qui ne devrait plus jouer dans l'animique/le psychisme de l'humain. Par contre, en notre temps, joue un rôle déterminé que l'être humain en ce qu'il grandit à cela , grandi aussitôt hors de toute formation de groupe. Mais à l'intérieur de la vie économique, il ne peut maintenant pas rester sans formation de groupe, car en rapport à la vie économique, l'individu ne donne jamais la mesure.


Ce qui est vie spirituelle remonte de la plus profonde intériorité de l'humain, ce en quoi il peut non seulement atteindre une certaine harmonisation de ses facultés, mais devrait les compléter par une certaine école, même en obtenir. Mais ce qui est jugement économique, ne peut aujourd'hui jamais provenir d'un humain particulier. Je vous ai expliqué des exemples pour cela, comment le jugement économique doit conduire a des erreurs quand il devrait provenir d'humains particuliers. Je rends encore une fois attentif à un exemple de la deuxième moitié du 19e siècle. [...] D'un grand sens aigu a été rendu attentif que la monnaie-or mettrait le commerce libre sur pieds et ferait sauter tous les systèmes de protection douaniers. - Et quand aujourd'hui encore on lit les choses qui cette fois là ont été dites sur l'effet de la monnaie-or, sur le commerce libre, on a sa claire joie de comment les humains étaient intelligents cette fois-là. Mais c'est tout de suite le contraire de ce que les gens les plus intelligents ont dit qui est apparu : comme conséquence de la monnaie-or, ce sont partout les aspirations à des protections douanières qui sont apparues. Dans la vie économique, l'intelligence qui provient de personnalités particulières, n'a pas du tout aidé les humains. On pourrait prouver cela sur les plus différents domaines, car c'est une fois ainsi, que l'humain est compétent comme individu particulier sur ce qui est une chose de connaissance en rapport à la nature ou sinon une chose de connaissance de l'humain; mais en rapport à des choses économiques, l'humain n'est jamais compétent comme individu particulier. On ne peut avoir un jugement sur des choses économiques dans le concret comme humain particulier. Un jugement économique peut seulement apparaître quand des humains se rassemblent, s'associent, et l'un appuie l'autre, quand la réciprocité règne dans l'association. Ce n'est pas possible que l'humain particulier arrive à un tel jugement économique, qui alors peut passer dans l'action économique. C'est le contraire du cas qu'a l'être humain lors d'un quelque jugement de savoir. Lors d'un jugement de savoir, il devrait délivrer un jugement englobant à partir de l'humain entier ; dans le jugement et l'action économique concrète, il s'agit de ce que l'individu sait quelque chose de partiel, le deuxième de nouveau quelque chose, le troisième de nouveau quelque chose ; le producteur sur un domaine sait quelque chose, le consommateur sur ce même domaine sait quelque chose. Cela doit confluer; il [] doit apparaître un jugement de groupe, un jugement collectif. Avec d'autres mots : les anciennes formations de groupe sont défaites ; de la vie économique, par les humains eux-mêmes doivent apparaître des formations de groupes. Ce doivent être les associations de la vie économique. Il sort une nécessaire force d'évolution du concept que la vie associative doit dissoudre les anciens contextes de groupe, qui se reproduisent seulement aujourd'hui encore comme un péché héréditaire par l'humanité. Quand nous y réfléchissons ainsi nous nous dirons aussi : en rapport au savoir, les humains sont descendus sur la terre non instruits ; dans les mystères, ils ont accueilli le savoir. Il descendent aujourd'hui instruits, et nous avons à aménager notre didactique ainsi que ce que les humains ont appris des dieux, nous le sortons d'eux. En rapport aux organisations économiques les humains étaient auparavant déterminés, la marque leur était dans une certaine mesure imprimée des dieux. Ils étaient mis au monde dans une quelque caste, dans un quelque groupe. Cela est passé. Les humains seront mis au monde sans marque, les humains seront dans une certaine mesure placés comme individualités particulières dans l'humanité. Les formations de groupes doivent se dérouler d'elles-mêmes à partir de leur spiritualité. Il ne s'agit donc vraiment pas de rassembler de tels humains, qui se reconnaissent comme anthroposophes ; s'ils se reconnaissent de l'anthroposophie ou non, cela dépendra de ce qu'ils ont appris des dieux avant leur naissance, s'ils étaient mûr par leurs incarnations antérieures à cette instruction des dieux et maintenant descendent ainsi que nous pouvons, ressortir d'eux Anthroposophie. Elle est dans beaucoup plus d'humains que l'on croit aujourd'hui, et un grand nombre est seulement trop paresseux pour sortir de lui ce qui est en lui, mais ou bien aussi , l'enseignement de l'école n'est pas organisé ainsi que seront dissoutes les enveloppes et que les humains arrivent à leur conscience. Sur le pratique, nommément sur le domaine économique, ce serait tout de suite ainsi dépourvu de sens de rassembler les humains parce qu'ils sont anthroposophes ; mais on subit [] que, ce qui est Anthroposophie est, à nouveau dans le sens de recevoir des vues dans l'art et la manière comment les humains à partir de leur conscience cherchent les groupements, doivent chercher d'après leurs précédentes incarnations. Il s'agit de donner aux humains l'occasion d'entreprendre la formation de groupes, donc d'exécuter ce qui est entièrement disposé dans l'histoire de l'évolution de l'humanité. Donc là aussi ne vient pas en question de rassembler en groupes des humains qui vivent sous une dogmatique déterminée, mais donner la possibilité de se retrouver en groupe à des humains qui par leurs précédentes incarnations sont appelés à cela. [...]

 

 

 

 

Je voulais vous dire cela aujourd'hui , ce qui, j'aimerais dire, peut enthousiasmer/captiver l'âme [...] . Et cette « âme placée dans l'enthousiasme » peut venir quand nous savons ce que cela a signifié en des temps anciens, que [] l'humain descendait sur la Terre non instruit par les dieux qu'il sera maintenant instruit avant la naissance dans l'état de préexistence et que la vie entière devra être organisée d'après cela, et de l'autre côté, ce que cela signifie, que l'être humain en des temps antérieurs a été mis au monde déterminé conformément à la volonté des dieux en castes , en classes, en peuples, en souches lignées et ainsi de suite, mais que cela a disparu après le tournant qui repose derrière nous, mais que l'humain sera prié/invité à former lui-même des groupes dans la vie sur Terre à partir des nécessités économiques. Cela se passe dans les associations économiques. Tout de suite la connaissance correcte de l'évolution de la Terre et l'évolution spirituelle de l'humain et le pendant des deux montre, comme ce que nous appelons « tri-articulation » n'est absolument pas un programme politique, mais le résultat de ce qui se donne d'une véritable connaissance comme une nécessité dans le présent et pour le prochain avenir.

Man kann heute nicht über den Menschen, der geboren wird, so denken, wie man in alten Zeiten gedacht hat. In alten Zeiten hat man gewissermaßen den Menschen so betrachtet, daß man sagte: Der Mensch steigt auf die Erde herunter und ist dazu berufen, durch das Mysterienwissen eingeweiht zu werden in das, was er eigentlich als Mensch ist. - So liegen die Dinge heute nicht. Das [...] war für Menschen, welche eine geringere Anzahl von Erdenleben durchgemacht hatten als die heutigen Menschen, die in ihren früheren Erdenleben viel in ihre Seele aufgenommen haben, was eben dazu führt, daß sie eine gewisse Unterweisung von seiten der göttlich-geistigen Wesenheiten in dem präexistenten Zustande durchmachen können.
So etwas muß man heute voraussetzen, wenn man dem Kinde gegenübertritt. Man hat heute nicht mehr die Aufgabe, in das Kind gewissermaßen hineinzugießen, was in alten Zeiten in es hineingegossen werden mußte. Man hat heute die Aufgabe, sich zu sagen: Das Kind ist belehrt, es hat nur seinen physischen Leib um die belehrte Seele herumgelegt, und es muß durch die Hülle durchgedrungen werden, es muß das herausgeholt werden, was vorgeburtliche Götterbelehrung ist. So müssen wir heute pädagogisch denken. Wenn wir im Sinne wirklicher anthroposophisch orientierter Geisteswissenschaft denken, so ist uns klar, daß wir im Grunde durch allen Unterricht nichts anderes tun können, als die Hindernisse hinwegräumen, die sich vorlagern vor dem Herauskommen dessen, was das Kind sich hier in die Welt aus dem vorgeburtlichen Leben mitbringt. Deshalb wird ja in unserer Waldorfschul-Pädagogik so unendlich großer Wert darauf gelegt, daß der Lehrer wirklich das Kind betrachtet als etwas, was vor ihm steht wie ein Rätsel, das er zu enträtseln hat, bei dem er darauf zu kommen hat, was es in sich birgt. Er hat durchaus nicht den Hauptwert darauf zu legen, []irgend etwas, was er sich vorgenommen hat, in das Kind hineinzutrichtern, er hat niemals in irgendeiner Weise dogmatisch vorzugehen, sondern er hat das Kind selber als seinen Lehrmeister zu betrachten, nämlich zuzusehen, wie das Kind durch sein besonderes Verhalten verrät, wie die Hüllen zu durchdringen sind, damit aus dem Kinde selbst die Götterbelehrung herauskommt. So daß diese Waldorfpädagogik und -didaktik ja darinnen besteht, eben gerade dem Kinde die Hüllen hinwegzuschaffen, daß es zu sich selbst kommt, daß es das in sich entdeckt, was Götterbelehrung ist. Deshalb sagen wir uns: Wir haben gar nicht nötig, irgend etwas, was wir ausgedacht haben als Theorie, was noch so schön in Büchern steht, dem Kinde einzupfropfen. Das überlassen wir denjenigen, die in alten traditionellen Religionsbekenntnissen fußen und die Kinder zu Katholiken oder Evangelischen oder zu Juden machen wollen. Aber so ist es nicht. Wir wollen auch nicht eine anthroposophische Pädagogik den Kindern einpfropfen; wir benützen das, was wir als Anthroposophie kennen, nur dazu, uns geschickt zu machen, den lebendigen Geist, der in dem Kinde lebt aus der Präexistenz, zum Dasein zu rufen. Wir wollen eine Handhabung des Unterrichtes aus der Anthroposophie gewinnen, nicht eine Summe von Dogmen, die wir lehrhaft dem Kinde übermitteln. Wir wollen geschickter werden. Wir wollen eine didaktische Kunst entwickeln, um das aus dem Kinde zu machen, was es in der charakterisierten Weise werden soll. Wir sind uns klar darüber, daß alles andere Wissen, das heute von den verschiedensten Seiten her an den Menschen herangebracht wird, zwar den Kopf belehrt, daß es aber nicht den Menschen zum pädagogisch-didaktischen Künstler macht, weil es nicht den ganzen Menschen ergreift, sondern eben nur den Kopf. Anthroposophisches ergreift den ganzen Menschen, macht ihn zu einem Handlanger derjenigen «Kunstgriffe», möchte ich sagen, die in der eben gekennzeichneten Weise mit der Schülerschar vorgenommen werden müssen. Daher benutzen wir Anthroposophie, um geschickte Lehrer zu werden, nicht aber, um sie den Kindern beizubringen. Denn wir sind uns klar darüber: Der Geist ist ein Lebendiges, nicht eine Summe von Begriffen, von Ideen, und er erscheint aus jedem Kinde auf eine individuell besondere Art, wenn wir in der Lage sind, das ins Bewußtsein zu bringen, was es durch die Geburt [] hereinträgt auf diese Erde. Wir würden diese Erde verarmen machen, wenn wir das, was in einer Summe von Begriffen besteht, dem Kinde beibringen wollten. Dagegen machen wir die Erde reicher, wenn wir in dem Kinde das, was ihm die Götter gegeben haben, was es hier auf die Erde mit herunterbringt, hegen und pflegen. Da erscheint, was lebendiger Geist ist, in so und so viel Menschenindividuen, nicht das, was die eine Anthroposophie an diese Menschenindividuen heranbringt, um sie angeblich zu uniformieren. Also den lebendigen Geist zum Leben zu bringen, das ist es, um was es sich dabei handelt. Daher haben wir gar kein Interesse, irgendeine anthroposophische Dogmatik an die Kinder heranzubringen.
Das ist die eine praktische Einrichtung, welche hervorgegangen ist aus anthroposophischer Geisteswissenschaft. Diese besondere Didaktik, die didaktische Kunst ist durchaus verschieden von alledem, wovon die Menschen sich bisher Vorstellungen gemacht haben, weil sie sich gar nichts anderes denken können als: Ich glaube an eine bestimmte Dogmatik, also ist es das beste, den Kindern auch diese Dogmatik beizubringen. - Das interessiert uns gar nicht, den Kindern eine Dogmatik beizubringen, weil wir wissen, daß das Kind eine Botschaft mitbringt, wenn es durch die Geburt ins Dasein tritt, und daß man diese Botschaft verderben würde, wenn man ihm eine Dogmatik entgegentrüge. Der Geist braucht nicht in abstrakter Weise kultiviert zu werden. Wenn man imstande ist, ihn durch Anthroposophie zu lösen, ihn zum Dasein zu bringen, dann ist er als lebendiger Geist da, nicht als eine Summe von Lehrmeinungen. Diese Lehrmeinungen sind eben nur als ein Mittel da, um den lebendigen Geist in der Menschheit zu wecken und in fortdauernder Entwickelung zu halten. [...]
Ökonomische, wirtschaftliche Einrichtungen werden ja heute überall noch aus einem gewissen Trägheitsprinzip in den Menschen herausgeboren. Sie wurden früher aus einem kleinen Kreise herausgeboren in kleine Territorien hinein; sie werden jetzt dadurch, daß die Staaten ökonomische Unternehmungen geworden sind, daß an die Stelle der einzelnen Unternehmungen die Unternehmerimperien getreten sind, ins Riesenhafte ausgedehnt, und werden zu diesen heute nur mehr aus der Trägheit entspringenden Unternehmungen. Man redet heute von «Volkswirtschaft», man schmiedet also zwei Dinge zusammen. Jener eigentümliche Gruppengeist, der ein Volk zusammenhält, er ist ja äußerlich, ich möchte sagen, verleiblicht in dem Blute. Nun sind die Weltenverhältnisse längst solche geworden, daß mit jener Art von Gruppenzusammengehörigkeit, die sich im Blute ausdrückt, das heutige Wirtschaften auch nicht das allergeringste [] mehr zu tun haben kann, wenn gesunde Verhältnisse walten. Es ist heute etwas, was im eminentesten Sinne krankhafte wirtschaftliche Verhältnisse ausdrückt, wenn, sagen wir, um die Rheingrenze gestritten wird, weil man jenseits des Rheines eine andere Wirtschaftsgemeinschaft haben will als diesseits des Rheines, und zwar aus volkhaften Voraussetzungen heraus. Diese volkhaften Voraussetzungen waren aus ganz anderen Kräften heraus entstanden, sie haben nichts mehr zu tun mit dem, was heute Weltwirtschaft ist. Diese Dinge sind eigentlich erst im Laufe des letzten Drittels des 19. Jahrhunderts in eine besondere Krise eingetreten. Da wurde erst so recht bemerklich, welcher Wendepunkt in der Entwickelung der Menschheit da eigentlich zugrunde liegt.
Der Mensch ist, das haben wir ja gerade auseinandergesetzt, in alten Zeiten gewissermaßen unbelehrt von den Göttern in das physische Dasein eingetreten, mußte durch die Mysterien belehrt werden. Heute tritt er belehrt ein, und es muß nur das, was in seiner Seele ist, ihm zum Bewußtsein gebracht werden. In alten Zeiten war in bezug auf das soziale, das wirtschaftliche Zusammenleben eben einfach die Menschheit so eingerichtet, daß der Mensch in den sozialen Zusammenhang, in die Gruppe hineingeboren worden ist. Er war in die Gruppe hineingeboren nach den Kräften, die in ihm gewirkt haben vor der Geburt. Es war nicht allein das Prinzip der physischen Vererbung, das zum Beispiel den ältesten Formen der Menschenungleichheit, den Kasteneinteilungen zugrunde gelegen hat. In den ältesten Kasteneinteilungen war es durchaus so, daß die Leiter der sozialen Ordnung sich gerichtet haben nach der Art und Weise, wie der Mensch vor seiner Geburt oder vor seiner Empfängnis vorbestimmt wurde für eine bestimmte Gruppe unter den Menschen. Der Mensch war wirklich in den Zeiten, in denen noch weniger Erdeninkarnationen in seinem vorhergehenden Dasein lagen, durch diese wenigen Inkarnationen in einer ganz bestimmten Weise in Gruppen hineingeboren, und innerhalb dieser Gruppen nur konnte er sich sozial entfalten. Wer im alten Indien einer bestimmten Kaste angehörte, würde, wenn er in einer anderen Kaste hätte leben sollen, wegen seiner früheren Inkarnation und dessentwegen, was er vor seiner Geburt in der geistigen Welt durchgemacht hatte, zugrunde gegangen sein. Diesen Kasten [] lag eben nicht nur Blutsvererbung zugrunde, sondern etwas, was auch geistige Prädetermination war. Darüber ist der Mensch hinausgewachsen. Zwischen unserer Zeit und jener Zeit liegt nun wiederum auch in dieser Beziehung ein Wendepunkt. Die Menschen tragen heute eigentlich nur noch als Scheingebilde die Merkmale der Gruppenhaftigkeit an sich. Die Menschen werden in Nationen hineingeboren, sie werden auch noch in eine gewisse Klassenschichtung hineingeboren; aber in dem Maße, in dem sie dann heranwachsen in einem bestimmten Zeitalter, zeigt es sich schon verhältnismäßig früh in der Kindheit, daß eine solche Determination vom vorgeburtlichen Dasein nicht mehr vorhanden ist. Belehrt werden die Menschen heute von den Göttern im vorgeburtlichen Dasein. Der Stempel einer bestimmten Gruppe wird ihnen nicht mehr aufgedrückt. Das ist etwas, was als ein letzter Rest noch in der physischen Vererbung zurückbleibt. Heute einer Nationalität anzugehören mit seinem Bewußtsein, ist gewissermaßen ein Stück Erbsünde, ist etwas, was nicht mehr in das Seelische des Menschen hineinspielen sollte.
Dagegen spielt in unserer heutigen Zeit eine bestimmte Rolle, daß der Mensch, indem er heranwächst, zugleich herauswächst aus allen Gruppenbildungen. Aber innerhalb des wirtschaftlichen Lebens kann er nun nicht ohne Gruppenbildung bleiben, denn in bezug auf das wirtschaftliche Leben ist niemals der einzelne maßgebend. Was geistiges Leben ist, steigt aus dem tiefsten Inneren des Menschen herauf, worinnen er eine gewisse Harmonisierung seiner Fähigkeiten nicht nur erlangen kann, sondern durch eine gewisse Schule ergänzen, sogar erhalten sollte. Was aber wirtschaftliches Urteil ist, kann heute niemals von einem einzelnen Menschen ausgehen. Ich habe Ihnen Beispiele dafür angeführt, wie das wirtschaftliche Urteil irren muß, wenn es von einem einzelnen Menschen ausgehen soll. Ich mache noch einmal auf ein Beispiel aus der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts aufmerksam. [...] Aus großem Scharfsinn heraus ist darauf hingewiesen worden, die Goldwährung werde den Freihandel auf die Beine bringen und alles Schutzzollwesen hinwegraffen. - Und wenn man heute noch die Dinge, die dazumal über die Wirkungen der Goldwährung auf den Freihandel gesagt worden sind, liest, hat man seine helle Freude darüber, wie gescheit die Menschen dazumal waren. Aber das gerade Gegenteil ist eingetreten von dem, was die allergescheitesten Leute gesagt haben: Es sind als Folge der Goldwährung überall die Schutzzollbestrebungen aufgekommen. Die Gescheitheit im wirtschaftlichen Leben, die aus den einzelnen Persönlichkeiten hervorging, hat den Menschen gar nichts geholfen. Das könnte man auf den verschiedensten Gebieten nachweisen, denn es ist einmal so, daß der Mensch zwar über das, was eine Erkenntnissache ist in bezug auf die Natur oder sonst eine Erkenntnissache des Menschen, kompetent ist als einzelnes Individuum; in bezug auf wirtschaftliche Dinge ist aber der Mensch niemals kompetent als einzelnes Individuum. Man kann nicht ein Urteil haben über wirtschaftliche Dinge im Konkreten als einzelnes Individuum. Ein wirtschaftliches Urteil kann nur entstehen, wenn sich Menschen zusammenschließen, sich assoziieren, und der eine den anderen stützt, wenn Gegenseitigkeit in der Assoziation herrscht. Es ist nicht möglich, daß der einzelne Mensch zu einem solchen wirtschaftlichen Urteil kommt, das dann in die wirtschaftliche Tätigkeit übergehen kann. Es ist das Gegenteil von dem der Fall, was der Mensch bei irgendeinem Wissensurteil hat. Bei einem Wissensurteil soll er aus dem ganzen Menschen heraus ein umfassendes Urteil abgeben; im konkreten wirtschaftlichen Urteil und Handeln handelt es sich darum, daß der einzelne etwas Partielles weiß, der zweite wieder etwas, der dritte wieder etwas; der Produzent auf einem Gebiete weiß etwas, der Konsument auf diesem selben Gebiete weiß etwas. Das muß zusammenfließen; es [] muß ein Gruppenurteil, ein Kollektivurteil entstehen. Mit anderen Worten: die alten Gruppenbildungen sind abgetan; aus dem wirtschaftlichen Leben müssen durch die Menschen selbst Gruppenbildungen entstehen. Das müssen die Assoziationen des wirtschaftlichen Lebens sein.
Es geht aus dem Begriff einer notwendigen Entwickelungskraft hervor, daß das assoziative Leben die Menschen ergreifen muß; dieses assoziative Leben muß die alten Gruppenzusammenhänge ablösen, die sich heute nur noch wie eine Erbsünde durch die Menschheit hindurch fortpflanzen.
Wenn wir das bedenken, so werden wir uns ja auch sagen: In bezug auf das Wissen sind in alten Zeiten die Menschen unbelehrt auf die Erde herabgestiegen; in den Mysterien haben sie das Wissen empfangen. Sie steigen heute belehrt herab, und wir haben unsere Didaktik so einzurichten, daß wir das, was die Menschen von den Göttern gelernt haben, aus ihnen herausholen. In bezug auf wirtschaftliche Einrichtungen waren die Menschen früher determiniert; es war ihnen gewissermaßen von den Göttern der Stempel aufgedrückt. Sie wurden in irgendeine Kaste, in irgendeine Gruppe hineingeboren. Das ist vorbei. Die Menschen werden ohne Stempel geboren, die Menschen werden gewissermaßen als einzelne Individualitäten hineingestellt in die Menschheit. Die Gruppenbildungen müssen sie selber vollziehen aus ihrer Geistigkeit heraus.
Es handelt sich ja wirklich nicht darum, solche Menschen zusammenzufassen, welche sich zur Anthroposophie bekennen; ob sie sich zur Anthroposophie bekennen oder nicht, das wird davon abhängen, was sie die Götter gelehrt haben vor ihrer Geburt, ob sie durch ihre früheren Inkarnationen reif waren zu dieser Götterbelehrung und jetzt so herunterkommen, daß wir aus ihnen Anthroposophie hervorholen können. Sie ist in viel mehr Menschen drinnen, als man heute glaubt, und eine große Anzahl ist nur zu faul, um das, was in ihr ist, aus sich herauszuholen, oder aber auch, es ist der Schulunterricht nicht so eingerichtet, daß die Hüllen gelöst werden und die Menschen wirklich zu ihrem Bewußtsein kommen. Auf dem praktischen, namentlich auf dem wirtschaftlichen Gebiete wäre es geradezu sinnlos, die Menschen zusammenzufassen deshalb, weil sie Anthroposophen sind; sondern man faßt [] das, was Anthroposophie ist, wiederum in dem Sinne auf, um Einsichten zu bekommen in die Art und Weise, wie die Menschen aus ihrem Bewußtsein heraus die Gruppierungen suchen, suchen müssen nach ihren früheren Inkarnationen. Es handelt sich darum, den Menschen Gelegenheit zu geben, die Gruppenbildungen vorzunehmen, also dasjenige auszuführen, was ganz in der Entwickelungsgeschichte der Menschheit veranlagt ist. Also auch da kommt nicht in Frage, Menschen, die unter einer bestimmten Dogmatik leben, zusammenzugruppieren, sondern Menschen, die durch ihre vorhergehenden Erdenleben dazu berufen sind, die Möglichkeit zu geben, in Gruppen sich zusammenzufinden. [...]
Ich wollte Ihnen heute das sagen, was Ihnen, ich möchte sagen, die Seele begeistern kann [...]. Und dieses «die Seele in Begeisterung versetzen» kann kommen, wenn wir wissen, was es bedeutet hat in alten Zeiten, daß der [] Mensch unbelehrt durch die Götter auf die Erde herabstieg, daß er jetzt vor der Geburt im präexistenten Zustande belehrt wird und danach das ganze Leben eingerichtet werden muß, und andererseits, was es bedeutet, daß der Mensch in früheren Zeiten determiniert gemäß dem Willen der Götter in Kasten, in Klassen, in Völker, in Stämme und so weiter hineingeboren worden ist, daß das aber nach dem Wendepunkt, der hinter uns liegt, verschwunden ist, daß der Mensch aber aufgefordert wird, aus den wirtschaftlichen Notwendigkeiten heraus selber Gruppen zu bilden im Erdenleben. Das geschieht in den wirtschaftlichen Assoziationen. Gerade die richtige Erkenntnis der Erdenentwickelung und der geistigen Entwickelung des Menschen und des Zusammenhanges beider zeigt, wie das, was wir «Dreigliederung» nennen, durchaus nicht etwa bloß ein politisches Programm ist, sondern das Ergebnis dessen, was aus einer wirklichen Erkenntnis der menschlichen Entwickelung fließt, was aus einer wirklichen Erkenntnis als eine Notwendigkeit sich in der Gegenwart und für die nächste Zukunft ergibt.