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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 01-Questions fondamentales
Sujet: Les avantages des états se retournent en leur contraire
 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes 185a 111-114 (1963) 17/11/1918
Traducteur: FG Editeur: SITE

 

De la sagesse originelle, qui de manière atavique, comme je vous l'ai souvent exposé, a été emmagasinée, mais doit être reconquise de manière pleinement consciente par l'humanité de l'époque de l'âme de conscience, de cette sagesse originelle, Platon a triarticulé l'humain.

On voit cela aujourd'hui comme un peu enfantin. C'est pourtant issu d'une très profonde sagesse, qui est véritablement plus profonde que ce qui est enseigné en nos universités aujourd'hui au sujet de l'humain, que ce soit des sciences de la nature, que ce soit de l'économie politique, ou d'autres sciences.

Platon a partagé l'humain en trois. Nous articulons aujourd'hui sensiblement autrement, mais l'on a eu une conscience de cette tripartition encore jusque dans la moitié du dix-huitième siècle. Alors, elle a complètement disparue.

Et les humains du dix-neuvième siècle, ces si intelligents, si éclairés humains, n'ont que rit de cette tripartition dans ses formes concrètes, rient jusqu'à aujourd'hui. Platon divisa l'humain, que l'on doit comprendre, lorsque l'on veut comprendre la structure sociale, dans l'immédiat dans laquelle des humains, qui déploient la sagesse ; connaissance, savoir, la partie logique de l'âme, ce que nous rattachons à l'organisme-tête, comme son savoir à son organisme sensoriel et nerveux. Platon différencie alors l'ainsi nommée partie dynamique, colérique de l'âme, de l'irascible, l'audacieuse, la courageuse partie de l'âme, tout ce que nous rattachons à la vie rythmique.

Vous n'avez qu'à lire dans mon livre « Des énigmes de l'âme ».
Alors, il distingue l'humain de désir de l'humain, pour autant qu'il est source de la faculté de désir, tout ce que nous connaissons maintenant en beaucoup de formes accomplies ; cela Platon pouvait le rattacher physiquement au métabolisme, spirituellement à l'intuition, comme nous les concevons dans notre triarticulation des facultés de connaissance : imagination, inspiration, intuition.
On ne peut pas comprendre, ce qui advient dans les structures sociales de l'humanité et comment les structures sociales profitent de la vie, si l'on ne fait pas connaissance soi-même d'après sa qualité triarticulée.

Car l'humain n'est pas ainsi dans le monde, en ce qu'il est ressortissant du plan physique, qu'il forme aussi ces trois membres en rapport avec leur formation et particularités internes, intimes, mais il les forme de différentes manières ; l'un forme davantage l'une des parties, l'autre forme davantage l'autre partie.

Et les différentes sortes de formation des parties reposent notamment sur la formation des classes, comme elles sont survenues au cours de l'évolution de l'humanité européenne avec son pendant américain.

On peut dire : la partie, qui prit en compte principalement la vie rythmique, qui institua l'éducation, la vie en commun, la conception sociale telle que la vie rythmique fut ce que l'on ressentit de préférence comme l'humain, c'est l'état ou la classe, qui s'est formée comme l'ancienne noblesse.

Si vous vous représentez une structure sociale constituée par ce que principalement les humains se sentent comme humain-poiterine, alors vous avez ce qui définit le groupe de la noblesse, la classe noble.

Quand vous vous représentez ceux des humains qui forment principalement les forces de la tête, la partie savoir — maintenant, je dis aussi une fois quelque chose qui peut peut-être
se raccommoder avec divers de ce que j'ai dit —, ceux des humains qui furent enfermer dans la classe, qui forme principalement la partie savoir, la tête, la partie des sens et des nerfs, ainsi ce groupe qui s'est groupé peu à peu dans la classe bourgeoise, dans la bourgeoisie.

Ceux des humains, qui aujourd'hui forme de loin l'innombrable, qui se sont groupé dans tout ce qui — vous savez donc, que l'intuition va avec le métabolisme —, a sa source dans le vouloir, dans le métabolisme, c'est le prolétariat.

De facto les humains sont socialement articulés, comme l'homme est articulé individuellement.

On doit toutefois reconnaître la nature particulière du regroupement humain. Et dans ce rapport, tout est encore à faire pour l'humain pour la conscience, pour l'acquisition de représentation, car en rapport avec ce que je considère maintenant, l'humanité moderne a justement les représentations les plus inverses. Cette humanité moderne l'a même amené à ce qu'elle se représente, que l'humain, comme être individuel, est moins accompli qu'un animal d'État, que l'humain gagne quelque chose en ce qu'il devient un membre d'un être étatique, et il deviendra très difficile, d'entrer dans les têtes, que l'humain en ce qu'il s'articule dans un organisme étatique ne gagne rien, mais perd.

 

Ainsi il perd aussi, en ce qu'il s'articule en état, s'articule en classe.

Ce que l'humain développe en individu, cela n'est pas promu par ce qu'il vit dans la structure sociale dans le pluriel, mais est affaibli, est réprimé.

Ainsi les traditions, les représentations de la caste des nobles répriment les forces primordiales de l'humain-poitrine. Donc pas qu'elles le promeuvent, mais qu'elles les répriment, qu'elles les paralysent. C'est de cela qu'il s'agit. Il s'agit de comprendre que donc dans le groupe des humains nobles sont réuni ceux des humains dont les âmes tendent vers l'humain-poitrine, mais que la réunion extérieure sur le plan physique paralyse ce qui sortirait de l'humain-poitrine.

 

Cela conduirait trop loin, si je vous montrais cela dans le détail. Mais prenez une fois en considération, que par exemple, ce qui est sens de l'honneur, se développe de manière tout à fait individuelle à partir de l'humain-poitrine ; mais le concept extérieur d'honneur, celui-là est justement là pour réaliser l'extérieur afin que l'intérieur puisse dormir. Tout arrangement est en fait là, pour constituer quelque chose de manière extérieure, pour que puisse dormir l'intérieur, l'originaire, l'élémentaire.

Je n'ai pas besoin de rappeler de nouveau à la citation de Rosegger , que j'ai donc déjà souvent relatée : Un est un humain plusieurs sont douleur et beaucoup sont des bêtes. — L'humain est essentiellement ce qu'il est comme individualité à partir des forces élémentaires. J'ai aussi cherché à montrer cela sur des bases scientifiques dans ma « Philosophie de la liberté ».

Tout ce qu’après quoi maintenant le prolétariat tend, ce n'est pas approprié mené à son aboutissement, à ce qui justement agit élémentairement en lui, mais justement pour le réprimer, le rejeter en arrière plan, le paralyser. Et aujourd'hui est le temps où l'on doit considérer une telle chose, où l'on ne va plus loin que lorsque l'on déchiffre les choses. Car les forces instinctives — je l'ai souvent exposé —, elles n'agissent plus.
Et la bourgeoisie — maintenant vient la face cruciale de la chose —, elle a été essentiellement là dans son regroupement pour paralyser le savoir (NDT : Vers le bas).

Les humains se sont bien retrouvés dans la bourgeoisie, dont les âmes ont bien tendu à former l'humain-tête ; mais notamment l'ainsi nommée scientificité de la bourgeoisie sociale, elle a exercé une telle structure, que l'humain-tête est devenu aussi irréfléchi que possible.

Et il se révèle donc toujours de plus en plus comme un Être vraiment irréfléchi face aux attaques des temps nouveaux.