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                                      | Collection
                                        : GA253 Problémes de la vie en
                                          commun dans la Société anthroposophique- |  | 
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                                      | 
                                          
                                            
                                              | CINQUIÈME CONFÉRENCE Dornach, le 14 septembre 1915
 Psychanalyse freudienne,
                                                  voyance de Swedenborg,
                                                  sexualité et clairvoyance
                                                  moderne
 
 
 | FÜNFTER VORTRAG Dornach, 14. September 1915
 Freudsche Psychoanalyse,
                                                Swedenborgs Sehertum, Sexualität
                                                und modernes Hellsehen
 
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                                      | 
 | Les
                                        références Rudolf Steiner Œuvres
                                        complètes ga 253 085-096 (1989)
                                        14/09/1915 |  | 
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                              | Traducteur:
                                FG v.01-202403 | Éditeur: SITE |  
                              | 
 
                                  
                                    
                                      | Mes
                                              chers amis, lorsque je vous ai
                                              parlé hier, en quelque sorte par
                                              insertion, du thème de la
                                              psychanalyse, parce que le cas qui
                                              nous touche tous le rend si
                                              proche, vous aurez dû remarquer
                                              que j'ai caractérisé la
                                              distinction de la vie de l'âme en
                                              conscient et inconscient par la
                                              psychanalyse, ou plutôt par la
                                              façon de voir psychanalytique,
                                              comme l'un des côtés de la
                                              conception psychanalytique ; et en
                                              expliquant ensuite - au moins de
                                              façon allusive - comment
                                              l'ensemble de la conception
                                              psychanalytique "barbote/patauge"
                                              en quelque sorte dans le
                                              sexualisme, vous avez pu voir
                                              comment, d'un autre côté, un
                                              élément vraiment désolant, on
                                              pourrait dire "horrible", est
                                              apparu tout de suite avec cette
                                              conception psychanalytique à
                                              l'intérieur de notre vie de
                                              l'esprit. Mais cela met en
                                              évidence quelque chose de
                                              caractéristique dans les
                                              aspirations spirituelles de notre
                                              époque. |  
 |  Meine lieben Freunde, als
                                              ich Ihnen gestern gewissermaßen
                                              einfügend über das Thema
                                              Psychoanalyse sprach, weil es
                                              durch den uns alle berührenden
                                              Fall so nahe liegt, da werden Sie
                                              ja haben bemerken müssen, daß ich
                                              die Unterscheidung des
                                              Seelenlebens in Bewußtes und
                                              Unbewußtes durch die
                                              Psychoanalyse, oder besser gesagt
                                              durch die psychoanalytische
                                              Anschauung, als die eine Seite der
                                              psychoanalytischen Anschauung
                                              charakterisiert habe; und indem
                                              ich dann weiter — wenigstens
                                              andeutend — ausgeführt habe, wie
                                              die ganze psychoanalytische
                                              Anschauung gewissermaßen
                                              «plätschert» in Sexualismus, haben
                                              Sie sehen können, wie auf der
                                              anderen Seite ein wirklich
                                              trostloses, man möchte sagen,
                                              «grauenvolles» Element gerade mit
                                              dieser psychoanalytischen
                                              Anschauung innerhalb unseres
                                              Geisteslebens aufgetaucht ist.
                                              Damit ist aber überhaupt auf etwas
                                              Charakteristisches in den
                                              geistigen Bestrebungen der
                                              Gegenwart hingewiesen. |  
                                      |  En
                                              distinguant une vie de l'âme
                                              inconsciente d'une vie de l'âme
                                              consciente, la vision
                                              psychanalytique du monde introduit
                                              sans aucun doute quelque chose de
                                              juste dans notre vie de l'esprit,
                                              et nous pouvons considérer
                                              beaucoup de choses de telle sorte
                                              que nous voyons que des gens se
                                              sont mis sur une certaine piste,
                                              que des gens ont compris qu'il
                                              faut chercher l'âme plus
                                              profondément que dans ce
                                              qu'englobe la conscience humaine
                                              ordinaire. Mais maintenant, cette
                                              piste correcte est suivie par des
                                              humains qui ont poussé leur
                                              matérialisme si loin qu'il n'agit
                                              pas seulement comme il agit dans
                                              ce qu'on appelle faussement le
                                              monisme actuel, en englobant la
                                              direction de la pensée, mais le
                                              matérialisme du psychanalyste agit
                                              de telle sorte que les pulsions
                                              humaines inférieures sont portées
                                              dans la théorie et ont pour effet,
                                              avec la théorie, de faire
                                              réellement d'un élément tout à
                                              fait subjectif, de l'élément le
                                              plus subjectif, l'élément des
                                              pulsions sexuelles lui-même,
                                              l'impulsion intérieure de la vie
                                              scientifique. |  
 |  Mit der Unterscheidung
                                              eines unbewußten von einem
                                              bewußten Seelenleben wird durch
                                              die psychoanalytische
                                              Weltanschauung ja ganz zweifellos
                                              etwas Richtiges unserem
                                              Geistesleben eingefügt, und wir
                                              können vieles davon so betrachten,
                                              daß wir sehen: da sind Leute auf
                                              eine gewisse Spur gekommen; da
                                              sind Leute dahinter gekommen, daß
                                              man das Seelische tiefer suchen
                                              muß als in demjenigen, was das
                                              gewöhnliche Menschenbewußtsein
                                              umfaßt. Aber nun wird diese
                                              richtige Spur von Menschen
                                              verfolgt, welche ihren
                                              Materialismus so weit getrieben
                                              haben, daß dieser nicht nur so
                                              wirkt, wie er etwa in dem jetzigen
                                              fälschlich so genannten Monismus
                                              wirkt, daß er die Gedankenrichtung
                                              umfaßt, sondern der Materialismus
                                              des Psychoanalytikers wirkt so,
                                              daß die niederen Menschentriebe in
                                              die Theorie hineingetragen werden
                                              und mit der Theorie bewirken, daß
                                              wirklich ein ganz subjektives, das
                                              subjektivste Element, das Element
                                              der sexuellen Triebe selber, zum
                                              inneren Impuls des
                                              wissenschaftlichen Lebens gemacht
                                              wird. |  
                                      |  Tout
                                              de suite un tel phénomène dans la
                                              vie de l'esprit du présent doit
                                              être clairement saisi, pour la
                                              raison que nous voyons d'un côté
                                              que ce qui, indépendamment de
                                              l'humain, contraint les humains à
                                              reconnaître un spirituel supérieur
                                              à celui dont nous sommes d'abord
                                              conscients, contraint même les
                                              têtes matérialistes les plus
                                              grossière à justement le
                                              reconnaître. Que sont donc ces
                                              adeptes de Freud et de l'école
                                              freudienne, sinon des gens qui,
                                              non seulement dans leur esprit,
                                              mais jusque dans leurs instincts,
                                              se tiennent sur un terrain
                                              matérialiste grossier, mais qui
                                              sont contraints par l'objectivité
                                              du monde à explorer quelque chose
                                              qui dépasse la conscience
                                              ordinaire. C'est le côté objectif.
                                              L'autre côté, le côté subjectif,
                                              c'est que l'humain est si
                                              profondément impliqué dans le
                                              matérialisme qu'en même temps -
                                              parce que cela fait partie du
                                              matérialisme comme la main gauche
                                              fait partie de la main droite,
                                              l'œil gauche fait partie de l'œil
                                              droit, ou peut-être comme des
                                              choses qui vont encore plus
                                              ensemble -, en même temps, les
                                              pulsions les plus basses, les plus
                                              subjectives, entrent dans
                                              l'entreprise de la vision du
                                              monde. S'arrêter au matérialisme
                                              implique nécessairement, si l'on
                                              se laisse complètement aller, de
                                              tomber, je dirais même de
                                              "plonger" dans les pulsions
                                              humaines les plus basses. |  
 |  Gerade eine solche
                                              Erscheinung im Geistesleben der
                                              Gegenwart muß besonders deutlich
                                              ins Auge gefaßt werden, aus dem
                                              Grunde, weil wir auf der einen
                                              Seite sehen, daß dasjenige, was --
                                              vom Menschen unabhängig — die
                                              Menschen zwingt, ein höheres
                                              Geistiges anzuerkennen als das
                                              zunächst uns bewußte, sogar die
                                              grobklotzigsten materialistischen
                                              Köpfe dazu zwingt, es eben
                                              anzuerkennen. Was sind denn diese
                                              Anhänger Freuds und der Freudschen
                                              Schule anderes als Leute, welche
                                              nicht nur in ihrem Verstande,
                                              sondern bis in ihre Triebe hinein
                                              auf grobklotzig materialistischem
                                              Boden stehen, aber durch die
                                              Objektivität der Welt gezwungen
                                              sind, etwas über das gewöhnliche
                                              Bewußtsein Hinausgehendes zu
                                              erforschen. Das ist die objektive
                                              Seite. Die andere, die subjektive
                                              Seite ist die, daß der Mensch so
                                              tief verstrickt ist mit dem
                                              Materialistischen, so daß damit
                                              zugleich — weil das so zu dem
                                              Materialistischen dazugehört wie
                                              die linke Hand zur rechten, das
                                              linke Auge zum rechten oder
                                              vielleicht wie Dinge, die noch
                                              mehr zusammengehören —, so daß
                                              damit zugleich die niedersten,
                                              die subjektivsten Triebe in den
                                              Weltanschauungsbetrieb
                                              hineinkommen. Zu dem Stehenbleiben
                                              beim Materialismus gehört ganz
                                              notwendig, wenn man sich ganz
                                              gehen läßt, das Hineinfallen, ich
                                              möchte sagen «Hineinplumpsen» in
                                              die niedersten menschlichen
                                              Triebe. |  
                                      |  Et
                                              pourtant, mes chers amis, toute
                                              cette façon de voir les choses,
                                              telle qu'elle se présente à nous,
                                              ne peut devenir tout à fait claire
                                              pour l'humain que lorsqu'il
                                              découvre maints secrets de l'ordre
                                              du monde. C'est le danger de
                                              telles visions du monde, comme
                                              celle de la psychanalyse, que les
                                              gens tâtonnent dans ce qui est
                                              juste et y introduisent leurs
                                              instincts impurs. Il est beaucoup
                                              moins dommageable d'introduire les
                                              instincts impurs dans l'erreur,
                                              dans l'erreur complète, que de les
                                              introduire dans un partiellement
                                              correct. Et ce qui est correct
                                              dans la vision psychanalytique du
                                              monde, c'est la reconnaissance du
                                              fait que dans la vie humaine, il y
                                              a une infinité de choses
                                              inconscientes, vraiment
                                              inconscientes. Et c'est là que les
                                              psychanalystes découvrent vraiment
                                              beaucoup de choses qui sont vraies
                                              et justes. Ils sont poussés sur
                                              des pistes correctes. |  
 |  Und dennoch, meine lieben
                                              Freunde, diese ganze
                                              Anschauungsweise, wie sie vor uns
                                              auftritt, sie kann dem Menschen
                                              nur dann ganz klar werden, wenn er
                                              hinter so manches Geheimnis der
                                              Weltordnung kommt. Es ist das
                                              Gefährliche solcher
                                              Weltanschauungen, wie sie die
                                              psychoanalytische ist, daß die
                                              Leute im Richtigen tapsen und ihre
                                              unreinlichen Instinkte gerade in
                                              das Richtige hineinbringen. Es
                                              ist viel weniger schädlich, wenn
                                              die unreinlichen Instinkte in den
                                              Irrtum, in den vollen Irrtum
                                              hineingetragen werden, als wenn
                                              sie in ein teilweise Richtiges
                                              hineingetragen werden. Und das
                                              Richtige der psychoanalytischen
                                              Weltanschauung besteht in der
                                              Anerkennung der Tatsache, daß eben
                                              im Menschenleben so unendlich viel
                                              Unbewußtes, richtig Unbewußtes
                                              spielt. Und da kommen die
                                              Psychoanalytiker wirklich auf
                                              sehr, sehr vieles, was wahr, was
                                              richtig ist. Sie werden auf
                                              richtige Spuren getrieben. |  
                                      |  Suivons
                                              une fois comment les
                                              psychanalystes sont ainsi conduits
                                              sur certaines pistes correctes.
                                              Dans le livre dont je vous ai
                                              parlé hier, le chef de file de
                                              l'école psychanalytique s'efforce
                                              d'expliquer certaines coutumes
                                              chez les peuples sauvages en
                                              s'appuyant sur certaines théories
                                              psychanalytiques, en s'appuyant
                                              sur les rapports que la
                                              psychanalyse suppose entre la vie
                                              enfantine, la vie infantile et
                                              l'état ultérieur de névrose de
                                              l'humain. |  
 |  Verfolgen wir einmal, wie
                                              so die Psychoanalytiker auf manche
                                              richtige Spur getrieben werden. In
                                              dem Buche, von dem ich Ihnen
                                              gestern gesprochen habe, bemüht
                                              sich der Führer der
                                              psychoanalytischen Schule,
                                              gewisse Bräuche bei den wilden
                                              Völkern zu erklären in Anlehnung
                                              an gewisse psychoanalytische
                                              Theorien, in Anlehnung an
                                              Zusammenhänge, die die
                                              Psychoanalyse annimmt zwischen dem
                                              kindlichen, dem infantilen Leben
                                              und dem späteren Zustande der
                                              Neurose des Menschen. |  
                                      |  Nous
                                              avons vu hier comment l'élément
                                              sexuel intervient précisément dans
                                              ces théories. Or, dans son livre
                                              "Totem et tabou", dans l'article
                                              sur "Le tabou et l'ambivalence des
                                              émotions", Freud compare certaines
                                              conceptions, certaines
                                              représentations chez les sauvages
                                              à certaines caractéristiques
                                              infantiles des humains de culture,
                                              qui apparaissent dans la névrose,
                                              dans un certain type de maladies
                                              nerveuses de type d'âme, dans les
                                              maladies nerveuses de l'âme.
                                              D'après ce qui a été dit hier,
                                              vous verrez que les psychanalystes
                                              expliquent beaucoup de choses par
                                              le fait que des impulsions sont
                                              exercées sur l'humain très jeune,
                                              qui se retirent ensuite dans des
                                              îlots d'âme et continuent d'agir,
                                              remontant de l'inconscient. C'est
                                              en cela que consiste la névrose,
                                              ou une certaine forme de névrose,
                                              selon cette conception : des
                                              humains qui ont atteint l'âge de
                                              40 ans, mais qui ont une âme dans
                                              laquelle les toutes premières
                                              expériences de jeunesse,
                                              c'est-à-dire les expériences
                                              infantiles, sont particulièrement
                                              actives. |  
 |  Wir haben gestern
                                              gesehen, wie gerade in diese
                                              Theorien das sexuelle Element
                                              hineinspielt. Nun vergleicht Freud
                                              in seinem Buche «Totem und Tabu»,
                                              in dem Aufsatz über «Das Tabu und
                                              die Ambivalenz der
                                              Gefühlsregungen», gewisse
                                              Anschauungen, gewisse
                                              Vorstellungen bei Wilden mit
                                              gewissen infantilen Eigenschaften
                                              der Kulturmenschen, die in der
                                              Neurose, in einer gewissen Art von
                                              Nervenerkrankungen seelischer
                                              Art, in nervösen
                                              Seelenerkrankungen auftreten. Aus
                                              dem Gestrigen werden Sie ja
                                              erkennen, daß vieles von den
                                              Psychoanalytikern so erklärt wird,
                                              daß im ganz jungen Leben auf den
                                              Menschen Impulse ausgeübt werden,
                                              die sich dann zurückziehen in
                                              Seeleninseln und weiterwirken, aus
                                              dem Unterbewußtsein heraufwirken.
                                              Dadurch aber wirkt gleichsam das
                                              infantile Leben im Kulturmenschen
                                              weiter, und darin besteht ja nach
                                              dieser Anschauung die Neurose oder
                                              eine gewisse Art der Neurose, daß
                                              Menschen herumgehen, die
                                              mittlerweile 40 Jahre alt geworden
                                              sind, aber eine Seele haben, in
                                              der die allerersten
                                              Jugenderfahrungen, das heißt die
                                              infantilen Erfahrungen, besonders
                                              wirksam sind. |  
                                      |  Or,
                                              Freud compare justement une
                                              représentation des sauvages avec
                                              des expériences dans la névrose.
                                              Il dit par exemple : "Un chef
                                              maori n'allumera pas de feu avec
                                              son souffle, car son souffle sacré
                                              communiquerait sa force au feu,
                                              celui-ci à la marmite qui se
                                              trouve dans le feu, la marmite de
                                              la nourriture qui y est cuite, la
                                              nourriture de la personne qui en
                                              mange, et ainsi devrait mourir la
                                              personne qui a mangé de la
                                              nourriture qui a cuit dans la
                                              marmite qui se trouvait dans le
                                              feu, dans lequel le chef a soufflé
                                              avec son souffle sacré et
                                              dangereux". Or, Freud ne compare
                                              évidemment pas la crainte de
                                              souffler dans le feu pour qu'un
                                              autre ne puisse pas ensuite manger
                                              dans la marmite qui se trouvait
                                              dans le feu avec les habitudes de
                                              vie de la personnalité dont nous
                                              avons dû parler ces jours-ci -
                                              parce qu'il ne l'a pas connue, ni
                                              sa crainte d'agir sur son aura -,
                                              mais il la compare à une autre
                                              personne qui est venue le voir
                                              comme patiente. Il dit : "La
                                              patiente a exigé qu'un objet usuel
                                              que son mari avait ramené des
                                              courses soit enlevé, sinon il lui
                                              rendrait impossible l'accès à la
                                              pièce dans laquelle elle vit".
                                              Donc une patiente vient voir le
                                              psychanalyste et lui explique
                                              qu'un objet usuel que son mari a
                                              ramené des courses à la maison
                                              doit être éloigné, car sinon il
                                              lui rendrait impossible l'espace
                                              dans lequel elle
                                              vit.<<<<20240304 |  
 |  Nun vergleicht Freud eben
                                              eine Vorstellung der Wilden mit
                                              Erfahrungen in der Neurose. Er
                                              sagt zum Beispiel: «Ein
                                              Maorihäuptling wird kein Feuer
                                              mit seinem Hauch anfachen, denn
                                              sein geheiligter Atem würde seine
                                              Kraft dem Feuer mitteilen, dieses
                                              dem Topf, der im Feuer steht, der
                                              Topf der Speise, die in ihm
                                              gekocht wird, die Speise der
                                              Person, die von ihr ißt, und so
                                              müßte die Person sterben, die
                                              gegessen von der Speise, die
                                              gekocht in dem Topf, der gestanden
                                              im Feuer, in das geblasen der
                                              Häuptling mit seinem heiligen und
                                              gefährlichen Hauch.» Nun
                                              vergleicht Freud die Scheu davor,
                                              in das Feuer zu hauchen, damit ein
                                              anderer dann nicht essen könne aus
                                              dem Topf, der in dem Feuer
                                              gestanden hatte,
                                              selbstverständlich nicht mit den
                                              Lebensgewohnheiten derjenigen
                                              Persönlichkeit, von der wir in
                                              diesen Tagen sprechen mußten —
                                              weil er sie und ihre Scheu, auf
                                              ihre Aura wirken zu lassen, nicht
                                              gekannt hat —, aber er vergleicht
                                              sie mit einer anderen Person, die
                                              als Patientin zu ihm kam. Er sagt:
                                              «Die Patientin verlangte, daß ein
                                              Gebrauchsgegenstand, den ihr Mann
                                              vom Einkauf nach Hause gebracht,
                                              entfernt werde, er würde ihr sonst
                                              den Raum, in dem sie wohnt,
                                              unmöglich machen.» Also eine
                                              Patientin kommt zu dem
                                              Psychoanalytiker und erklärt, daß
                                              ein Gebrauchsgegenstand, den ihr
                                              Mann vom Einkaufen nach Hause
                                              brachte, entfernt werden müsse,
                                              weil er ihr sonst den Raum, in dem
                                              sie wohnt, unmöglich machen würde. |  
                                      |  Or,
                                              une telle patiente pourrait aussi
                                              être considérée par le bon sens
                                              d'un sciencifique de l'esprit ;
                                              celui-ci devra orienter ses
                                              pensées sur une telle patiente
                                              dans toutes sortes de directions.
                                              Mais une telle patiente pourrait
                                              aussi être observée par des
                                              psychanalystes, et ils pourraient
                                              peut-être - ou peut-être pas du
                                              tout - trouver une certaine piste.
                                              Un mystique toutefois, qui fait
                                              partie des mauvais mystiques,
                                              pourrait faire des réflexions
                                              profondes sur toutes sortes
                                              d'influences magiques qui se sont
                                              produites sur cette personne ou
                                              qui émanent d'une personnalité si
                                              fine, qui est à un point si avancé
                                              de l'évolution ou du
                                              développement, que certains objets
                                              ne peuvent pas être dans l'espace
                                              qu'elle habite ! |  
 |  Nun könnte eine solche
                                              Patientin ja auch betrachtet
                                              werden von dem gesunden Sinn eines
                                              Geisteswissenschaftlers; der wird
                                              seine Gedanken über eine solche
                                              Patientin in allerlei Richtungen
                                              zu bringen haben. Aber auch von
                                              Psychoanalytikern könnte eine
                                              solche Patientin betrachtet
                                              werden, und sie kämen dabei
                                              vielleicht -- vielleicht auch gar
                                              nicht — auf eine gewisse Spur.
                                              Allerdings ein Mystiker, der zu
                                              den verkehrten Mystikern gehört,
                                              der könnte tiefsinnige
                                              Betrachtungen anstellen über
                                              allerlei magische Einwirkungen,
                                              die auf diese Person geschehen
                                              sind oder die ausgehen von einer
                                              so feinen Persönlichkeit, die auf
                                              einem so vorgeschrittenen Punkt
                                              der Evolution oder Entwickelung
                                              ist, daß gewisse Gegenstände nicht
                                              in dem von ihr bewohnten Raum sein
                                              dürfen! |  
                                      |  Eh
                                              bien, le psychanalyste dit de
                                              cette patiente : "Car elle a
                                              entendu dire que cet objet a été
                                              acheté dans un magasin qui se
                                              trouve, disons, dans la
                                              Hirschengasse". C'est donc ce que
                                              découvre le psychanalyste, qu'elle
                                              a entendu dire que l'objet avait
                                              été acheté dans un magasin situé
                                              dans la Hirschengasse. Le
                                              mysticisme s'installe ! Le
                                              psychanalyste poursuit : "Mais
                                              Hirsch est aujourd'hui le nom
                                              d'une amie qui vit dans une ville
                                              lointaine et qu'elle a connue dans
                                              sa jeunesse sous son nom de jeune
                                              fille. Cette amie est aujourd'hui
                                              pour elle <impossible"> -
                                              tabou - donc quelque chose qu'elle
                                              ne veut pas toucher, "et l'objet
                                              acheté ici à Vienne est tout aussi
                                              tabou que l'amie elle-même, avec
                                              laquelle elle n'entre pas en
                                              contact". Voyons maintenant ce que
                                              le psychanalyste en question a
                                              révélé : la personnalité avait une
                                              amie avec qui elle avait mangé
                                              quelque chose. L'amie s'appelait
                                              Hirsch/Cerf. C'est toujours vivant
                                              sur l'île des âmes. Dans le
                                              conscient supérieur, dans la
                                              conscience quotidienne ordinaire,
                                              il n'y a rien de tout cela, mais
                                              dans le subconscient, bien sûr,
                                              mais de telle sorte que
                                              l'intercalaire/le membre
                                              intermédiaire reste tout à fait
                                              caché. Il se trouve que le nom est
                                              le lien dans la mesure où l'amie
                                              qu'elle haïssait dans sa jeunesse
                                              et dont la haine est restée
                                              inconsciente s'appelle
                                              «Hircsh/Cerf» et que l'objet vient
                                              de la ruelle «des cerf». Dans
                                              l'harmonie du nom Hirsch avec
                                              Hirschengasse, nous avons la
                                              connexion. C'est ainsi que le
                                              subconscient agit dans le
                                              conscient. |  
 |  Nun, der Psychoanalytiker
                                              sagt von dieser Patientin: «Denn
                                              sie hat gehört, daß dieser
                                              Gegenstand in einem Laden gekauft
                                              wurde, welcher in der, sagen wir,
                                              Hirschengasse liegt.» Das findet
                                              also der Psychoanalytiker heraus,
                                              daß sie gehört hat, daß der
                                              Gegenstand in einem Laden gekauft
                                              wurde, der in der Hirschengasse
                                              liegt. Die Mystik wird immer
                                              stärker! Der Psychoanalytiker
                                              fährt fort: «Aber Hirsch ist heute
                                              der Name einer Freundin, welche in
                                              einer fernen Stadt lebt, die sie
                                              in ihrer Jugend unter ihrem
                                              Mädchennamen gekannt hat. Diese
                                              Freundin ist ihr heute
                                              <unmöglich»> — tabu — also
                                              etwas, das sie nicht berühren
                                              will, «und der hier in Wien
                                              gekaufte Gegenstand ist ebenso
                                              tabu wie die Freundin selbst, mit
                                              der sie nicht in Berührung kommen
                                              will.» Also jetzt sehen wir, was
                                              der betreffende Psychoanalytiker
                                              herausgebracht hat: Die
                                              Persönlichkeit hat früher eine
                                              Freundin gehabt, mit der sie etwas
                                              ausgefressen hat. Die Freundin hat
                                              Hirsch geheissen. Das lebt in der
                                              Seeleninsel weiter. Im
                                              Oberbewußtsein, im gewöhnlichen
                                              Tagesbewußtsein ist davon nichts
                                              vorhanden, wohl aber im
                                              Unterbewußtsein, jedoch so, daß
                                              das Zwischenglied ganz verborgen
                                              bleibt. Es lebt sich nur so aus,
                                              daß der Name die Verbindung ist
                                              insofern, als die Freundin, die
                                              sie in der Jugend gehaßt hat und
                                              in bezug auf welche der Haß im
                                              Unterbewußtsein geblieben ist,
                                              «Hirsch» heißt und der Gegenstand
                                              aus der «Hirschen»-gasse
                                              herstammt. Im Gleichklang des
                                              Namens Hirsch mit Hirschengasse
                                              haben wir die Verbindung. So wirkt
                                              das Unterbewußte in das Bewußte
                                              herauf. |  
                                      |  Chez
                                              les personnes qui aiment mettre du
                                              mysticisme dans tout ce qu'elles
                                              font, on peut comprendre beaucoup
                                              de choses par des évocations de
                                              noms ; elles trouvent très
                                              facilement des évocations de noms
                                              qui les conduisent à toutes sortes
                                              de mysticismes sans qu'elles les
                                              fassent remonter dans leur
                                              conscience supérieure. Il pourrait
                                              par exemple arriver qu'une
                                              personnalité qui a joué Perséphone
                                              puisse se considérer comme une
                                              réincarnation de Perséphone parce
                                              qu'elle a entendu un jour, en
                                              passant, une personne qu'elle ne
                                              connaissait pas l'appeler
                                              "Perséphone". Mais il se pourrait
                                              aussi que ce soit seulement
                                              quelqu'un près d'elle qui ait dit
                                              avoir vu une dame "debout au
                                              téléphone" et qu'elle ait compris
                                              "Perséphone" à partir de ces sons.
                                              La personnalité en question n'a
                                              donc entendu "Perséphone" que là
                                              où l'on a dit "téléphone", et elle
                                              continue maintenant à tisser son
                                              fil mystique. - Ce n'est bien sûr
                                              qu'une hypothèse, mais elle
                                              reflète des possibilités bien
                                              réelles dans ce domaine. |  
 |  Es ist überhaupt bei
                                              Menschen, die gerne über alles so
                                              etwas Mystisches hängen, vieles
                                              durch Namensanklänge zu verstehen;
                                              die finden sehr leicht
                                              Namensanklänge, die sie, ohne daß
                                              sie es in ihr Oberbewußtsein
                                              heraufholen, zu allerlei
                                              Mystischem verleiten. Es könnte
                                              zum Beispiel vorkommen, daß eine
                                              Persönlichkeit, die einmal die
                                              Persephone gespielt hat, sich als
                                              Persephone-Wiederverkörperung
                                              betrachten zu können glaubt, weil
                                              sie einmal im Vorbeigehen von
                                              einer ihr unbekannten Person den
                                              Namen «Persephone» ihr zugerufen
                                              gehört haben will. Es könnte aber
                                              auch sein, daß nur jemand in ihrer
                                              Nähe gesagt hat, er habe eine Dame
                                              «am Telefon stehen sehen», und daß
                                              sie aus diesen Tönen heraus
                                              «Persephone» verstanden hat. Die
                                              betreffende Persönlichkeit hat
                                              also «Persephone» nur da
                                              herausgehört, wo «Telefon» gesagt
                                              wurde, und nun spinnt sie ihren
                                              mystischen Faden weiter. — Das ist
                                              selbstverständlich nur eine
                                              Hypothese, die aber durchaus reale
                                              Möglichkeiten auf diesem Gebiete
                                              wiedergibt. |  
                                      |  Je
                                              pourrais encore vous citer de
                                              nombreux exemples tirés de ces
                                              essais ou de bien d'autres du Dr
                                              Freud et de ses élèves, qui vous
                                              montreraient que la vision
                                              psychanalytique du monde est
                                              vraiment en train de chercher les
                                              liens entre l'inconscient et le
                                              conscient. Seulement, certaines
                                              tendances de notre époque
                                              l'amènent à ne voir dans cet
                                              inconscient rien d'autre que du
                                              sexuel, comme je vous l'ai
                                              expliqué hier. Eh bien, mes chers
                                              amis, nous tenons en un point qui
                                              est extraordinairement important
                                              de saisir de l'œil. |  
 |  Ich könnte Ihnen noch
                                              mancherlei Beispiele anführen aus
                                              diesen oder vielen anderen
                                              Aufsätzen des Dr. Freud und seiner
                                              Schüler, die Ihnen zeigen würden,
                                              daß die psychoanalytische
                                              Weltanschauung wirklich auf dem
                                              Wege ist, die Zusammenhänge von
                                              Unbewußtem und Bewußtem zu suchen.
                                              Nur wird sie durch gewisse
                                              Neigungen unserer Zeit dahin
                                              geführt, da unten in diesem
                                              Unbewußten eigentlich nichts
                                              anderes als Sexuelles zu sehen,
                                              wie ich Ihnen das gestern
                                              ausgeführt habe. Nun, meine lieben
                                              Freunde, hier stehen wir wirklich
                                              vor einem Punkt, der als
                                              außerordentlich wichtig ins Auge
                                              zu fassen ist. |  
                                      |  Avant-hier,
                                              je vous ai parlé de Swedenborg et
                                              de son don de voyance. Chez
                                              Swedenborg, nous avons affaire à
                                              un clairvoyant extraordinairement
                                              développé et avancé sur le chemin
                                              qu'il a emprunté. Nous avons
                                              mentionné comme caractéristique
                                              chez lui le fait qu'il ne pouvait
                                              pas franchir le seuil où l'on
                                              s'élève vers l'autre état de
                                              conscience, de sorte que l'on ne
                                              dit plus comme fait fondamental de
                                              sa conscience : je regarde - mais
                                              : je suis regardé. - Il voulait
                                              toujours regarder lui-même. Il
                                              regardait ses imaginations. Il
                                              n'était pas regardé depuis la
                                              sphère des Angeloi, mais il les
                                              regardait, avec la même forme de
                                              conscience que celle avec laquelle
                                              on regarde ici sur le plan
                                              physique. Regardons cela de plus
                                              près, pour nous rendre compte de
                                              l'ascension régulière du plan
                                              physique vers le plan supérieur.
                                              Sur le plan physique - nous devons
                                              nous en rendre compte - l'humain
                                              perçoit différents objets. Ces
                                              objets, comme nous le savons, se
                                              reflètent à travers son corps
                                              physique et deviennent par cela
                                              ses représentations. C'est ainsi
                                              qu'il parvient à ce fait de
                                              conscience interne important : je
                                              regarde les objets. |  
 |  Ich habe Ihnen vorgestern
                                              von Swedenborg und seinem
                                              Hellsehertum gesprochen. Wir
                                              haben es bei Swedenborg zu tun mit
                                              einem — auf dem Wege, auf dem er
                                              einmal war — außerordentlich
                                              ausgeprägten und vorgeschrittenen
                                              Hellseher. Wir haben als
                                              charakteristisch bei ihm
                                              angeführt, daß er die Schwelle
                                              nicht überschreiten konnte, wo man
                                              zu dem anderen Bewußtseinszustand
                                              aufsteigt, so daß man als
                                              Grundtatsache seines Bewußtseins
                                              nicht mehr sagt: Ich schaue an —,
                                              sondern: Ich werde angeschaut. —
                                              Er wollte immer selber anschauen.
                                              Er schaute seine Imaginationen an.
                                              Er wurde nicht von der Sphäre der
                                              Angeloi aus angeschaut, sondern er
                                              schaute sie an, mit derselben
                                              Bewußtseinsform, mit der man hier
                                              auf dem physischen Plan anschaut.
                                              Fassen wir das noch einmal ganz
                                              genau ins Auge, um uns den
                                              regulären Aufstieg von dem
                                              physischen zu dem höheren Plan
                                              deutlich zu machen. Auf dem
                                              physischen Plan — wir müssen uns
                                              das ganz deutlich machen — nimmt
                                              der Mensch verschiedene Objekte
                                              wahr. Diese Objekte spiegeln sich,
                                              wie wir wissen, durch seinen
                                              physischen Leib und werden dadurch
                                              seine Vorstellungen. So gelangt
                                              er zu der wichtigen inneren
                                              Bewußtseinstatsache: Ich schaue
                                              die Objekte an. |  
                                      |  (Pendant
                                              les explications suivantes, a été
                                              dessiné au tableau. Le dessin
                                              original du tableau n'a pas été
                                              conservé, mais Rudolf Steiner a
                                              quand même par la suite ajouté à
                                              la post-écriture de Franz Seiler
                                              les esquisses reproduites en
                                              fac-similé ci-dessous). |  
 |  (Während der folgenden
                                              Ausführungen wurde an die Tafel
                                              gezeichnet. Die
                                              Originaltafelzeichnung ist nicht
                                              erhalten, doch hat Rudolf Steiner
                                              später der Nachschrift von Franz
                                              Seiler die nachstehend
                                              faksimilierten Skizzen eingefügt.) |  
                                      |  Mais
                                              à partir du moment où nous nous
                                              élevons vers une conscience
                                              supérieure, cela change
                                              radicalement. Maintenant, je
                                              devrais dessiner le spirituel, ce
                                              que l'on ne peut évidemment pas
                                              faire, alors je dessine ainsi : |  
 |  In dem Augenblick aber,
                                              wo wir zu einem höheren Bewußtsein
                                              aufsteigen, ändert sich das ganz
                                              grundlegend. Jetzt müßte ich das
                                              Geistige zeichnen, das kann man
                                              selbstverständlich nicht, also
                                              zeichne ich so: |  
                                      |  Là,
                                              nous sommes accueillis avec notre
                                              je par des entités d'ordre
                                              supérieur, et maintenant nous
                                              devenons conscients : je suis
                                              perçu, je suis regardé. |  
 |  Da werden wir mit unserem
                                              Ich in Empfang genommen von
                                              Wesenheiten höherer Ordnung, und
                                              nun werden wir uns bewußt: Ich
                                              werde wahrgenommen, ich werde
                                              angeschaut. |  
                                      |  Swedenborg
                                              représente maintenant encore un
                                              troisième état, l'état où il a
                                              tout un monde d'objets qui ne sont
                                              pas sur le plan physique et qui
                                              pourtant sont perçus par lui de la
                                              même manière, mais plus finement,
                                              que les objets sur le plan
                                              physique. Swedenborg perçoit donc
                                              des objets spirituels qui lui sont
                                              donnés sous forme d'imaginaitions,
                                              exactement comme si le monde
                                              spirituel n'était rien d'autre
                                              qu'une configuration plus fine du
                                              monde physique. Il regarde le
                                              monde spirituel comme on regarde
                                              le monde physique dans la vie
                                              normale. |  
 |  Swedenborg stellt nun
                                              noch einen dritten Zustand dar,
                                              den Zustand, wo er eine ganze
                                              Welt von Objekten hat, die nicht
                                              auf dem physischen Plan sind und
                                              dennoch von ihm so wahrgenommen
                                              werden, nur feiner, wie
                                              Gegenstände auf dem physischen
                                              Plan. Also Swedenborg nimmt
                                              geistige Objekte wahr, die ihm in
                                              Form von Imaginationen gegeben
                                              werden, genau so als wenn die
                                              geistige Welt nichts anderes wäre
                                              als nur eine feinere Ausgestaltung
                                              der physischen Welt. Er sieht die
                                              geistige Welt so an, wie man im
                                              normalen Leben die physische Welt
                                              ansieht. |  
                                      |  D'où
                                              cela vient-il ? Nous avons suivi
                                              ce à quoi Swedenborg est parvenu
                                              sur ce chemin. Il a découvert des
                                              entités spirituelles dont il s'est
                                              rendu compte qu'il s'agissait de
                                              certains habitants de Mars, mais
                                              qui lui étaient incompréhensibles
                                              parce qu'ils retenaient tous leurs
                                              mouvements d'âme tranquille et ne
                                              s'exprimaient que par des gestes
                                              de pensée. Il savait qu'il ne
                                              pouvait pas comprendre ces êtres -
                                              je vous l'ai raconté dimanche -
                                              parce qu'ils s'étaient rendus
                                              capables de dissimuler leur vie de
                                              l'âme. Si Swedenborg avait été en
                                              mesure de voir avec la conscience
                                              des Angeloi eux-mêmes - comme cela
                                              aurait dû être le cas s'il s'était
                                              vraiment élevé dans le monde
                                              spirituel, c'est-à-dire s'il avait
                                              aussi porté sa conscience dans le
                                              monde spirituel -, il aurait quand
                                              même percé à jour ces habitants de
                                              Mars dans leur essence. Mais le
                                              contenu de l'âme des habitants de
                                              Mars se présentait à Swedenborg
                                              comme un monde de pensées froides.
                                              C'est très étrange. |  
 |  Woher kommt das? Wir
                                              haben ja verfolgt, wozu Swedenborg
                                              auf diesem Wege gekommen ist. Er
                                              hat geistige Wesenheiten entdeckt,
                                              an denen ihm klar geworden ist,
                                              daß sie gewisse Marsbewohner
                                              waren, die ihm aber
                                              unverständlich waren, weil sie
                                              alle ihre Gemütsbewegungen
                                              zurückgehalten haben und sich nur
                                              in Gedanken Gebärden ausdrückten.
                                              Er wußte, er könne diese Wesen —
                                              ich habe es Ihnen am Sonntag
                                              erzählt — aus dem Grunde nicht
                                              verstehen, weil sie sich fähig
                                              gemacht hatten, ihr Seelenleben zu
                                              verbergen. Wäre Swedenborg nun in
                                              die Lage gekommen, mit dem
                                              Bewußtsein der Angeloi selbst zu
                                              sehen — wie es hätte sein müssen,
                                              wenn er wirklich in die geistige
                                              Welt aufgestiegen wäre, das heißt,
                                              wenn er auch sein Bewußtsein
                                              hinaufgetragen hätte in die
                                              geistige Welt —, so würde er
                                              trotzdem diese Marsbewohner in
                                              ihrer Wesenhaftigkeit durchschaut
                                              haben. So aber stellte sich der
                                              Inhalt der Seele der Marsbewohner
                                              vor Swedenborg hin wie eine kalte
                                              Gedankenwelt. Sehr merkwürdig ist
                                              das. |  
                                      |  Pensez
                                              donc à la peur abominable qu'ont
                                              les humains ici, sur le plan
                                              physique, de la froideur du monde
                                              abstrait de raison analytique.
                                              Combien de choses désobligeantes
                                              entend-on dire à propos de ce
                                              monde froid et abstrait de
                                              pensées, auquel les gens cherchent
                                              à échapper pour ne penser que oui,
                                              oui, pas en pures pensées. Et si
                                              quelqu'un exige des humains qu'ils
                                              s'élancent jusqu'à de pures
                                              pensées, alors il est vaut pour un
                                              humain étranger à la vie, hostile
                                              à la vie. C'est le sentiment/la
                                              sensation qu'ont les humains sur
                                              le plan physique vis-à-vis du
                                              monde abstrait de pensées. Ce
                                              point de vue est très, très
                                              répandu. Et je ne suis
                                              certainement pas trop proche de
                                              l'un d'entre vous, mes chers amis
                                              - car les personnes présentes sont
                                              toujours exclues - lorsque je dis,
                                              par exemple, ce qui suit. Depuis
                                              un certain nombre d'années, un
                                              grand nombre de personnes lisent
                                              ma "Philosophie de la liberté", un
                                              ouvrage de pures pensées. Elle a
                                              été publiée au début des années
                                              90. Il serait intéressant que
                                              quelqu'un se donne la peine de
                                              compter combien de ces
                                              personnalités au sein de notre
                                              mouvement qui lisent aujourd'hui
                                              la "Philosophie de la liberté"
                                              l'auraient également lue si elle
                                              leur était parvenue au début des
                                              années quatre-vingt-dix, sans rien
                                              savoir de moi ni de notre
                                              mouvement, purement comme un
                                              livre. Il serait intéressant de
                                              savoir combien l'auraient lu à
                                              l'époque et combien d'entre eux
                                              auraient dit : Non, je ne peux pas
                                              passer à travers un tel tissu de
                                              pensées, cela n'a aucune
                                              signification. |  
 |  Denken Sie doch nur, was
                                              für eine scheußliche Angst die
                                              Menschen hier auf dem physischen
                                              Plan zumeist vor der kalten
                                              abstrakten Verstandeswelt haben.
                                              Wieviel Abfälliges hört man von
                                              dieser kalten abstrakten
                                              Gedankenwelt sagen, der die Leute
                                              zu entkommen suchen, um nur ja,
                                              ja nicht in bloßen Gedanken zu
                                              denken. Und wenn jemand den
                                              Menschen zumutet, sich bis zu dem
                                              reinen Gedanken aufzuschwingen,
                                              dann gilt der eben als ein
                                              lebensfremder, lebensfeindlicher
                                              Mensch. Das ist das Gefühl, das
                                              die Menschen auf dem physischen
                                              Plan der abstrakten Gedankenwelt
                                              gegenüber haben. Dieser
                                              Standpunkt ist sehr, sehr weit
                                              verbreitet. Und ich trete ja gewiß
                                              niemandem von Ihnen, meine lieben
                                              Freunde, allzu nahe — denn die
                                              Anwesenden sind immer ausgenommen
                                              —, wenn ich zum Beispiel das
                                              Folgende sage. Seit einer Reihe
                                              von Jahren lesen eine größere
                                              Anzahl von Personen meine
                                              «Philosophie der Freiheit» —ein
                                              reines Gedankenwerk. Es ist Anfang
                                              der neunziger Jahre erschienen.
                                              Es wäre interessant, wenn sich
                                              einmal jemand die Mühe gäbe, zu
                                              zählen, wie viele von jenen
                                              Persönlichkeiten innerhalb unserer
                                              Bewegung, die heute die
                                              «Philosophie der Freiheit» lesen,
                                              sie auch gelesen haben würden,
                                              wenn sie ihnen im Anfang der
                                              neunziger Jahre, ohne von mir und
                                              unserer Bewegung etwas zu wissen,
                                              in die Hand gekommen wäre, rein so
                                              als Buch. Es wäre interessant zu
                                              erfahren, wie viele sie dazumal
                                              gelesen hätten und wie viele von
                                              ihnen gesagt hätten: Nein, in so
                                              einem Gedankengespinst komme ich
                                              nicht durch, das hat gar keine
                                              Bedeutung! — |  
                                      |  Vous
                                              voyez donc, mes chers amis,
                                              combien de personnes - bien
                                              entendu, les personnes présentes
                                              sont toujours exclues - lisent
                                              cette œuvre de pensée pour des
                                              raisons purement personnelles !
                                              Car seuls ceux qui l'ont lu pour
                                              des raisons impersonnelles
                                              l'auraient fait s'ils ne m'avaient
                                              jamais connu personnellement. Il
                                              suffit d'envisager cela très
                                              sèchement et sobrement. C'est
                                              l'horreur de ce qui est
                                              prétendument abstrait sur le plan
                                              physique. |  
 |  Daraus ersehen Sie, meine
                                              lieben Freunde, wie viele —
                                              selbstverständlich, die
                                              Anwesenden sind immer
                                              ausgeschlossen — aus rein
                                              persönlichen Gründen dieses
                                              Gedankenwerk lesen! Denn nur
                                              diejenigen lesen es aus
                                              unpersönlichen Gründen, die es
                                              auch gelesen haben würden, wenn
                                              sie mich niemals persönlich
                                              kennengelernt hätten. Das muß man
                                              nur ganz trocken und nüchtern ins
                                              Auge fassen. Das ist der Horror
                                              vor dem angeblich Abstrakten auf
                                              dem physischen Plan. |  
                                      |  Or,
                                              quand Swedenborg voit des êtres
                                              sur le plan astral, cette
                                              catégorie particulière d'êtres
                                              martiens dont j'ai parlé, il n'est
                                              pas capable -- bien qu'il soit un
                                              si grand savant -- de pouvoir
                                              comprendre quand vivent dans les
                                              âmes des pensées pures, qui sont
                                              en tout et pour tout libres de
                                              toutes émotions. Transposé sur le
                                              plan physique, ce serait la même
                                              chose que si quelqu'un disait de
                                              la "philosophie de la liberté" :
                                              "Oh, c'est du chinois, ce n'est
                                              déjà plus une langue qu'un humain
                                              synthétiquement raisonnable peut
                                              lire ! - Cela signifie qu'on la
                                              tiendrait pour incompréhensible.
                                              C'est très exactement de la même
                                              manière que Swedenborg tient ces
                                              humains de Mars pour
                                              incompréhensibles sur le plan
                                              astral. |  
 |  Nun, wenn der Swedenborg
                                              auf dem astralischen Plan Wesen
                                              sieht, diese besondere Kategorie
                                              der Marswesen, von denen ich
                                              gesprochen habe, so ist er --
                                              trotzdem er ein so großer
                                              Gelehrter ist — doch nicht dazu
                                              fähig, verstehen zu können, wenn
                                              in Seelen reine Gedanken leben,
                                              die ganz und gar von allen
                                              Emotionen frei sind. Das würde auf
                                              den physischen Plan
                                              vergleichsweise übertragen
                                              dasselbe sein, wie wenn jemand
                                              von der «Philosophie der Freiheit»
                                              sagen würde: O, das ist ja
                                              Chinesisch, das ist überhaupt
                                              schon nicht mehr eine Sprache, die
                                              ein vernünftiger Mensch lesen
                                              kann! — Das heißt, daß man sie
                                              überhaupt für unverständlich
                                              hielte. Ganz genau so hält
                                              Swedenborg auf dem astralischen
                                              Plan diese Marsmenschen für
                                              unverständlich. |  
                                      |  Mais
                                              il s'agit d'avoir au moins la
                                              bonne volonté et l'effort de
                                              progresser jusqu'à cette pensée
                                              qui est libre d'émotions, qui est
                                              d'abord libre des émotions que
                                              l'on connaît dans le monde de la
                                              vie ordinaire. Celui n'est, par
                                              exemple, pas parvenu à la pensée
                                              pure à qui plait ce qui se trouve
                                              dans la "Philosophie de la
                                              liberté" parce que, à partir de
                                              son sentiment, il tend vers une
                                              vision du monde plus spirituelle,
                                              mais seulement se place de la
                                              manière correcte par rapport à la
                                              "Philosophie de la liberté", celui
                                              qui accueille tout de suite ce qui
                                              vit là dedans, à cause de la façon
                                              et la manière dont les pensées se
                                              croissent une succession correcte
                                              les unes partir des autres et se
                                              soutiennent mutuellement. |  
 |  Es kommt aber darauf an,
                                              daß man wenigstens den guten
                                              Willen und das Bestreben haben
                                              muß, bis zu jenem Denken
                                              fortzuschreiten, das emotionsfrei
                                              ist, zunächst von den Emotionen
                                              frei ist, die man eben so in der
                                              Welt im gewöhnlichen Leben kennt.
                                              Derjenige ist zum Beispiel nicht
                                              zum reinen Denken gekommen, dem
                                              dasjenige, was in der «Philosophie
                                              der Freiheit» steht, deshalb
                                              gefällt, weil er aus seinem Gefühl
                                              heraus nun zu einem mehr geistigen
                                              Weltanschauen hinneigt; sondern
                                              erst derjenige stellt sich in der
                                              richtigen Weise zur «Philosophie
                                              der Freiheit», der gerade das, was
                                              darinnen lebt, wegen der Art und
                                              Weise aufnimmt, wie die Gedanken
                                              folgerichtig immer auseinander
                                              herauswachsen und sich gegenseitig
                                              stützen. |  
                                      |  Swedenborg,
                                              de son côté, bien qu'il ait été un
                                              si grand savant, n'avait aucun
                                              présentiment d'un tel penchant
                                              vers un monde de pensées qui n'est
                                              que pur monde de pensées et qui ne
                                              contient vraiment plus rien des
                                              motifs qui reposent dans
                                              l'émotionnel, dans le sentimental.
                                              On doit une fois, mes chers amis,
                                              essayer de voir au travers - et
                                              nous avons suffisamment de moyens
                                              pour cela dans notre littérature -
                                              comment, dans la vie ordinaire, on
                                              se décide pour l'une ou l'autre
                                              vérité à partir d'impulsions d'âme
                                              tranquille qui nous sont données
                                              sur le plan physique karmiquement,
                                              éducativement ou autrement. Le
                                              subjectif ne cesse que lorsque
                                              l'on s'élève vraiment, avec sa
                                              propre vie d'âme, dans une telle
                                              sphère de la pensée, où les
                                              pensées se portent mutuellement
                                              elles-mêmes, où le contenu
                                              subjectif est sorti des pensées. |  
 |  Swedenborg seinerseits
                                              hatte — trotzdem er ein so großer
                                              Gelehrter war — gar keine Ahnung
                                              von einem solchen Hinneigen zu
                                              einer Gedankenwelt, die nur reine
                                              Gedankenwelt ist und die wirklich
                                              nichts mehr enthält von den
                                              Motiven, die im Emotionsmäßigen,
                                              im Gefühlsmäßigen liegen. Man muß
                                              einmal, meine lieben Freunde,
                                              versuchen zu durchschauen — und
                                              Mittel haben wir dafür genug in
                                              unserer Literatur —, wie man im
                                              gewöhnlichen Leben aus
                                              Gemütsimpulsen heraus, die einem
                                              auf dem physischen Plan karmisch
                                              oder erzieherisch oder sonstwie
                                              gegeben sind, sich für die eine
                                              oder andere Wahrheit entscheidet.
                                              Das Subjektive hört erst dann auf,
                                              wenn man mit seinem eigenen
                                              Seelenleben wirklich in eine
                                              solche Sphäre des Denkens
                                              aufrückt, wo die Gedanken sich
                                              gegenseitig selber tragen, wo aus
                                              den Gedanken der subjektive Inhalt
                                              heraus ist.   |  
                                      |  Mais
                                              on doit encore en arriver à autre
                                              chose. Une fois qu'on l'a vraiment
                                              amené à penser ainsi que l'on a
                                              saisi les pensées pures, que l'on
                                              peut avoir dans sa vie de l'âme
                                              une suite de pensées pures, alors
                                              la propre âme tranquille, le je
                                              subjectif n'est plus impliqué.
                                              D'où la sévérité que l'on ressent
                                              lorsqu'on est arrivé à la pensée
                                              pure. On ne peut plus la plier et
                                              la briser comme on le voulait
                                              subjectivement. Si l'on prend une
                                              suite de pensées telle qu'elle est
                                              donnée par exemple dans la
                                              "Philosophie de la liberté", il
                                              est impossible de la façonner
                                              autrement. On ne peut pas la
                                              sculpter de n'importe quelle
                                              manière et ainsi de suite, mais on
                                              doit la laisser grandir en soi
                                              comme un organisme. On est
                                              véritablement détaché de son je ;
                                              c'est la pensée elle-même qui
                                              pense. Mais par cela seul, il
                                              devient mûr que ce que l'on a vidé
                                              - le contenu de son propre moi -
                                              est remplacé par un autre : au
                                              lieu de notre propre contenu d'âme
                                              tranquille, c'est le contenu d'âme
                                              tranquille des esprits des
                                              hiérarchies supérieures qui doit
                                              maintenant entrer dans cette
                                              pensée libre d'émotions. Et si
                                              vous l'amenez à faire sortir peu à
                                              peu de votre pensée remplie
                                              d'émotions ce contenu subjectif
                                              que j'ai dessiné ici en pointillés
                                              (voir page 88), et à n'avoir plus
                                              que les purs concepts en tant que
                                              tels, alors le contenu divin peut
                                              s'y écouler. Et maintenant, vous
                                              avez le contenu d'en haut. |  
 |  Aber man muß es noch zu
                                              etwas anderem bringen. Wenn man es
                                              einmal wirklich dazu gebracht hat,
                                              so denken zu können, daß man den
                                              reinen Gedanken erfaßt hat, daß
                                              man in seinem Seelenleben eine
                                              Folge von reinen Gedanken haben
                                              kann, dann ist das eigene Gemüt,
                                              das subjektive Ich nicht mehr
                                              beteiligt. Daher auch das
                                              Strenge, das man fühlt, wenn man
                                              beim reinen Denken angekommen ist.
                                              Man kann es nicht mehr biegen und
                                              brechen, so wie man es subjektiv
                                              haben wollte. Wenn man eine
                                              Gedankenfolge so nimmt, wie sie
                                              zum Beispiel in der «Philosophie
                                              der Freiheit» gegeben ist, ist es
                                              unmöglich, sie anders zu
                                              gestalten. Man kann sie nicht in
                                              einer beliebigen Weise meißeln
                                              und so weiter, sondern man muß sie
                                              so in sich wachsen lassen wie
                                              einen Organismus. Man ist wirklich
                                              mit seinem Ich unbeteiligt; das
                                              Denken selber denkt. Aber dadurch
                                              allein wird es reif, daß nun das,
                                              was man herausgeleert hat — der
                                              eigene Ich-Inhalt —, durch ein
                                              anderes ersetzt wird: Statt
                                              unseres eigenen Gemütsinhaltes
                                              muß jetzt der Gemütsinhalt der
                                              Geister der höheren Hierarchien in
                                              dieses emotionsfreie Denken
                                              hinein. Und wenn Sie es
                                              dahinbringen, daß Sie aus dem mit
                                              Ihren Emotionen angefüllten Denken
                                              nach und nach diesen subjektiven
                                              Inhalt herausbringen, den ich hier
                                              punktiert gezeichnet habe (siehe
                                              Seite 88), und nur noch die reinen
                                              Begriffe als solche haben, dann
                                              kann der göttliche Inhalt
                                              hineinfließen. Und nun haben Sie
                                              den Inhalt von oben. |  
                                      |  Swedenborg
                                              ne pouvait pas y parvenir. Il n'a
                                              pas réussi à faire sortir ses
                                              émotions personnelles de ce qu'il
                                              pensait, bien qu'il ait été un
                                              grand savant. Il n'arrivait pas à
                                              avoir cette pensée complètement
                                              libre de ses émotions.Comme il
                                              était monté sur le plan astral, il
                                              se trouvait, avec la pensée qui
                                              était encore prisonnière de sa
                                              personnalité, tout à fait étranger
                                              à ces entités qui pensaient en
                                              pensée pure, à savoir ces
                                              habitants de Mars qu'il ne pouvait
                                              pas comprendre. Ils s'exprimaient
                                              pour lui en gestes tout à fait
                                              incompréhensibles. D'où cela
                                              vient-il, qu'est-ce qui est à la
                                              base de tout cela ? Pourquoi
                                              Swedenborg était-il comme clos
                                              entre parenthèses au monde d'une
                                              conscience supérieure, pourquoi ne
                                              pouvait-il pas entrer dans le
                                              monde d'une conscience supérieure
                                              ? Pourquoi portait-il la sorte de
                                              vision que l'on a sinon sur le
                                              plan physique, en haut dans le
                                              monde spirituel, dans lequel il
                                              était même vraiment dedans, et
                                              pourquoi restaient pour lui les
                                              paroles, les gestes des esprits
                                              qui pouvaient penser en pensées
                                              pures, qui pouvaient tenir en
                                              dehors le contenu subjectif de
                                              leur âme tranquille - pour quelle
                                              raison n'est-il pas nécessaire de
                                              l'examiner, ils pouvaient
                                              justement le tenir en dehors -
                                              pourquoi cela lui restait-il
                                              incompréhensible ? |  
 |  Das konnte Swedenborg
                                              nicht erreichen. Er brachte seine
                                              persönlichen Emotionen nicht aus
                                              dem, was er dachte, heraus,
                                              trotzdem er ein großer Gelehrter
                                              war. Er brachte es nicht dahin,
                                              dieses Denken ganz frei von seinen
                                              Emotionen zu haben. Da er nun auf
                                              den Astralplan aufgestiegen war,
                                              so war er mit dem Denken, das noch
                                              immer in seiner Persönlichkeit
                                              befangen war, ganz fremd
                                              gegenüberstehend solchen
                                              Wesenheiten, die in reinem Denken
                                              dachten: nämlich diesen
                                              betreffenden Marsbewohnern, die er
                                              nicht verstehen konnte. Die
                                              sprachen für ihn in ganz und gar
                                              unverständlichen Gebärden. Woher
                                              kommt das, was liegt denn da
                                              eigentlich zugrunde? Warum war
                                              Swedenborg wie mit einer Klammer
                                              abgeschlossen von der Welt eines
                                              höheren Bewußtseins, warum kam er
                                              nicht hinein in die Welt eines
                                              höheren Bewußtseins? Warum trug er
                                              die Art des Schauens, die man
                                              sonst auf dem physischen Plan hat,
                                              in die geistige Welt hinauf, in
                                              der er doch wirklich darinnen war,
                                              und warum blieben für ihn die
                                              Worte, die Gebärdenworte der
                                              Geister, die in reinen Gedanken
                                              denken konnten, die ihren
                                              subjektiven Gemütsinhalt
                                              heraushalten konnten -- aus
                                              welchem Grunde braucht man dabei
                                              nicht zu untersuchen, sie konnten
                                              ihn eben heraushalten —, warum
                                              blieben ihm diese unverständlich? |  
                                      |  Ces
                                              questions se resolvent à nous, mes
                                              chers amis, lorsque nous demandons
                                              : oui, comment cela est-il donc en
                                              fait chez Swedenborg, qu'a-t-il
                                              donc porté en haut sur le plan
                                              astral ? N'est-ce pas, il n'a pas
                                              complètement fait sortir son
                                              humain spirituel de l'humain
                                              physique, car s'il l'en avait fait
                                              sortir, il aurait vu son je comme
                                              un objet dans la sphère de la
                                              conscience supérieure. Son je lui
                                              serait devenu comme un objet de
                                              souvenir, comme les pots cassés
                                              dans la comparaison que j'ai
                                              utilisée il y a quelque temps. Il
                                              ne pouvait pas s'arracher détaché
                                              suffisamment de lui-même.Mais
                                              maintenant c'est tout de suite ce
                                              qui est caractéristique - et qui
                                              est ressorti de toute notre
                                              discussion - c'est que Swedenborg
                                              ne voyait pas purement des
                                              illusions ; il ne voyait pas
                                              purement Maja, mais il pouvait par
                                              exemple vraiment reconnaître
                                              correctement le fait objectif
                                              qu'il avait affaire à des
                                              habitants de Mars de telle ou
                                              telle sorte. C'était donc exact.
                                              Il ne voyait le monde spirituel
                                              qu'avec le caractère de Maja, pour
                                              ainsi dire avec un voile
                                              illusoire. Il avait donc devant
                                              lui de vrais êtres martiens, mais
                                              il ne pouvait seulement pas les
                                              comprendre, car il avait
                                              maintenant devant lui de vrais
                                              êtres spirituels. |  
 |  Diese Fragen beantworten
                                              sich uns, meine lieben Freunde,
                                              wenn wir fragen: Ja, wie war das
                                              denn nun eigentlich bei
                                              Swedenborg, was trug er denn da
                                              auf den astralischen Plan hinauf?
                                              Nicht wahr, er hat seinen
                                              geistigen Menschen nicht ganz aus
                                              dem physischen Menschen
                                              herausgebracht; denn hätte er ihn
                                              herausbekommen, so hätte er in der
                                              Sphäre des höheren Bewußtseins
                                              sein Ich als Objekt geschaut.
                                              Sein Ich würde ihm wie ein
                                              Erinnerungsobjekt geworden sein,
                                              so wie die zerbrochenen Töpfe in
                                              dem Vergleich, den ich vor einiger
                                              Zeit gebraucht habe. Er konnte
                                              sich nicht genügend von sich
                                              losreißen. Aber nun ist das gerade
                                              das Charakteristische — das ging
                                              ja auch aus unserer ganzen
                                              Auseinandersetzung hervor —, daß
                                              Swedenborg nicht bloß Illusionen
                                              sah; er sah nicht bloß Maja,
                                              sondern er konnte doch zum
                                              Beispiel wirklich richtig die
                                              objektive Tatsache erkennen, daß
                                              er es mit so und so gearteten
                                              Marsbewohnern zu tun hatte. Das
                                              war ja richtig. Er sah nur die
                                              geistige Welt mit MajaCharakter,
                                              sozusagen mit einem illusionären
                                              Schleier. Er hatte ja wirkliche
                                              Marswesen vor sich, er konnte sie
                                              nur nicht verstehen, da er nun
                                              wirkliche geistige Wesen vor sich
                                              hatte. |  
                                      |  Eh
                                              bien, mes chers amis, soyez pour
                                              un instant une fois très
                                              intelligents, comme ne le sont pas
                                              la plupart de ceux qui veulent se
                                              développer en clairs voyants.
                                              N'est-ce pas, avec les sens
                                              ordinaires, avec la force oculaire
                                              ordinaire, Swedenborg ne pouvait
                                              pas voir ces entités qui sont des
                                              habitants de Mars ; il les a donc
                                              vues dans le monde spirituel. Il
                                              ne pouvait donc pas les voir avec
                                              la vue, ni les entendre avec
                                              l'ouïe, ni les saisir avec tous
                                              les autres instruments sensoriels,
                                              ni même avec la faculté de penser
                                              ordinaire. Car je vous ai expliqué
                                              que cette faculté de penser était
                                              en fait un ancien don lunaire,
                                              c'est-à-dire quelque chose qui
                                              avait été développé avant la force
                                              martienne... [lacune dans le
                                              sténogramme].Parmi les forces de
                                              connaissance connues de l'humain,
                                              il n'avait donc aucune force pour
                                              reconnaître ces êtres. Nous avons
                                              donc devant nous le fait singulier
                                              que Swedenborg avait devant lui
                                              des êtres spirituels qu'il
                                              reconnaissait indubitablement,
                                              mais il ne les reconnaissait pas
                                              avec des forces supérieures ; il
                                              les voyait avec quelque chose avec
                                              quoi il n'aurait en fait pas pu
                                              les voir, parce qu'il n'en avait
                                              pas la conscience. Car les forces
                                              de conscience ordinaires du plan
                                              physique ne suffisent pas à
                                              expliquer ce qu'il voyait là.
                                              Alors, qu'est-ce qu'il a vu ? Eh
                                              bien, Swedenborg n'était tout
                                              simplement pas seulement un grand
                                              savant, mais aussi un humain pur
                                              dans sa vie ; et la force que
                                              l'humain a sur le plan physique et
                                              qui est déjà quelque chose de
                                              semblable à la force de voyance,
                                              seulement qu'elle a une autre
                                              tâche sur le plan physique que
                                              d'exercer l'activité clairvoyante.
                                              À travers quoi Swedenborg a-t-il
                                              maintenant donc vu ? |  
 |  Nun, meine lieben
                                              Freunde, seien Sie nun für einen
                                              Augenblick einmal recht schlau, so
                                              wie es die meisten derjenigen, die
                                              sich hell seherisch entwickeln
                                              wollen, nicht sind. Nicht wahr,
                                              mit den gewöhnlichen Sinnen, mit
                                              der gewöhnlichen Augenkraft konnte
                                              Swedenborg diese Wesenheiten, die
                                              Marsbewohner sind, nicht sehen; er
                                              hat sie ja in der geistigen Welt
                                              gesehen. Also mit der Augenkraft
                                              konnte er sie nicht sehen, mit der
                                              Ohrenkraft nicht hören, mit all
                                              den sonstigen Sinneswerkzeugen,
                                              auch mit der gewöhnlichen
                                              Denkfähigkeit konnte er sie nicht
                                              erfassen. Denn ich habe Ihnen
                                              auseinandergesetzt, daß diese
                                              Denkfähigkeit eigentlich eine alte
                                              Mondengabe war, also etwas, was
                                              entwickelt war vor der Marskraft
                                              ... [Lücke im Stenogramm]. Er
                                              hatte also unter den bekannten
                                              Erkenntniskräften des Menschen
                                              keine Kraft, um diese Wesen zu
                                              erkennen. So haben wir die
                                              eigentümliche Tatsache vor uns,
                                              daß Swedenborg geistige Wesen vor
                                              sich hatte, die er unzweifelhaft
                                              erkannte, aber er erkannte sie
                                              nicht mit höheren Kräften; er sah
                                              sie mit etwas, mit was er sie
                                              eigentlich nicht hätte sehen
                                              können, weil er das Bewußtsein
                                              nicht dazu hatte. Denn die
                                              gewöhnlichen Bewußtseinskräfte
                                              des physischen Planes reichen
                                              nicht aus, um das zu erklären, was
                                              er da sah. Was war es denn dann,
                                              womit er gesehen hat? Nun,
                                              Swedenborg war einfach nicht nur
                                              ein großer Gelehrter, sondern auch
                                              ein reiner Mensch in seinem Leben;
                                              und umgewandelt hatte sich in ihm
                                              die Kraft, die der Mensch auf dem
                                              physischen Plan hat und die schon
                                              etwas Ähnliches ist wie die
                                              hellseherische Kraft, nur daß sie
                                              auf dem physischen Plan eine
                                              andere Aufgabe hat, als die
                                              hellseherische Tätigkeit
                                              auszuüben. Wodurch hat nun also
                                              Swedenborg gesehen? |  
                                      |  Oui,
                                              voyez-vous, Swedenborg a vu avec
                                              une force qui perçoit l'extérieur
                                              sans l'attaquer, sans le toucher,
                                              qui le perçoit sans agir avec
                                              l'œil. Qu'est-ce que c'est que
                                              cette force ? C'est sur la terre,
                                              sur le plan physique, la force qui
                                              s'exprime dans la vie sexuelle,
                                              dans la vie sexuelle correcte ;
                                              cette force mystérieuse qui
                                              rassemble les humains dans l'amour
                                              terrestre, qui se distingue de
                                              toutes les autres forces de
                                              connaissance. Cette force,
                                              Swedenborg l'avait conservée,
                                              gardée, et à un certain âge, elle
                                              s'est transformée chez lui, tout
                                              en restant en quelque sorte une
                                              force sexuelle. Il voyait le monde
                                              spirituel à travers la force
                                              sexuelle. C'est-à-dire que la
                                              clairvoyance de Swedenborg est
                                              vraiment une clairvoyance qui a
                                              pour base la force sexuelle
                                              transformée. |  
 |  Ja, sehen Sie, Swedenborg
                                              hat gesehen mit einer Kraft, die
                                              das Äußere wahrnimmt, ohne es
                                              anzugreifen, ohne es zu berühren,
                                              die es wahrnimmt, ohne mit dem
                                              Auge zu wirken. Was ist das für
                                              eine Kraft? Das ist auf der Erde,
                                              auf dem physischen Plan die Kraft,
                                              die sich im sexuellen Leben, im
                                              richtigen sexuellen Leben äußert;
                                              jene geheimnisvolle Kraft, die die
                                              Menschen in der irdischen Liebe
                                              zusammentreibt, die sich
                                              unterscheidet von allen anderen
                                              Erkenntniskräften. Diese Kraft
                                              hatte Swedenborg konserviert,
                                              aufbewahrt, und in einem gewissen
                                              Alter wurde sie bei ihm
                                              umgewandelt, blieb aber
                                              gewissermaßen sexuelle Kraft. Er
                                              sah die geistige Welt durch die
                                              sexuelle Kraft. Das heißt,
                                              Swedenborgs Hellsehen ist wirklich
                                              ein solches, dem die umgewandelte
                                              sexuelle Kraft zugrunde liegt. |  
                                      |  Vous
                                              pourrez donc en conclure que
                                              l'humain a reçu une force qui
                                              s'exerce sous forme de sexualité
                                              pendant son évolution terrestre,
                                              mais qui apparaîtra un jour sous
                                              une forme transformée, lorsqu'elle
                                              ne sera plus liée au physique.
                                              Mais d'un autre côté, vous pourrez
                                              aussi en tirer la conclusion que
                                              les forces qui mènent à la
                                              clairvoyance figurative sont
                                              étroitement apparentées à ces
                                              forces qui sont liées aux pulsions
                                              les plus basses de la nature
                                              humaine à l'heure actuelle, et
                                              comment une sphère peut être
                                              attirée par une autre sphère, pour
                                              ainsi dire. |  
 |  Daraus werden Sie nun den
                                              Schluß ziehen können, daß dem
                                              Menschen während seiner
                                              Erdenentwickelung eben eine Kraft
                                              gegeben ist, die sich während der
                                              Erdenentwickelung als Sexualität
                                              auslebt, die aber einmal in
                                              umgewandelter Form auftreten wird,
                                              wenn sie nicht mehr an das
                                              Physische gebunden sein wird. Aber
                                              Sie werden andererseits auch den
                                              Schluß daraus ziehen können, wie
                                              innig verwandt diejenigen Kräfte
                                              sind, die zum bildhaften Hellsehen
                                              führen, mit diesen Kräften, die
                                              mit den gegenwärtig niedersten
                                              Trieben der Menschennatur
                                              zusammenhängen, und wie sozusagen
                                              eine Sphäre da von der anderen
                                              Sphäre angezogen werden kann. |  
                                      |  Oui,
                                              mes chers amis, il en résulte
                                              qu'il ne faut pas jouer avec la
                                              clairvoyance. Certes, ce que je
                                              dis maintenant ne se rapporte pas
                                              à la science de l'esprit en tant
                                              que telle, mais cela se rapporte à
                                              toute clairvoyance captée, à toute
                                              clairvoyance recherchée et acquise
                                              de façon injustifiée. Il faut
                                              vraiment prendre au sérieux le
                                              fait que la clairvoyance ne doit
                                              pas être recherchée de telle sorte
                                              que la forme de vision transformée
                                              du plan physique soit simplement
                                              transportée vers le haut, mais
                                              qu'un nouveau type de vision soit
                                              recherché pour les plans
                                              supérieurs, une nouvelle manière
                                              de voir le monde spirituel, qui
                                              n'a alors rien à voir avec la
                                              force sexuelle, car celle-ci est
                                              physique, elle n'existe que pour
                                              le plan physique. Porter dans les
                                              mondes spirituels le même type de
                                              vision que dans le monde physique,
                                              en supposant que l'on puisse dire
                                              : Je perçois comme on perçoit sur
                                              le plan physique -, cela engendre
                                              chez l'humain la tendance à jeter
                                              un pont de liaison entre la
                                              clairvoyance et les forces
                                              sexuelles. |  
 |  Ja, meine lieben Freunde,
                                              daraus folgt, daß mit der
                                              Hellsichtigkeit nicht zu spielen
                                              ist. Gewiß bezieht sich das, was
                                              ich jetzt sage, nicht auf die
                                              Geisteswissenschaft als solche,
                                              aber es bezieht sich auf jedes
                                              erhaschte, jedes ungerechtfertigt
                                              erstrebte und erworbene
                                              Hellsehen. Es muß dies wirklich
                                              ernst genommen werden, daß
                                              Hellsichtigkeit nicht angestrebt
                                              werden soll so, daß bloß die
                                              umgewandelte Anschauungsform des
                                              physischen Planes hinaufgetragen
                                              wird, sondern daß eine neue Art
                                              der Anschauung für die höheren
                                              Plane erstrebt wird, eine neue
                                              Anschauungsweise der geistigen
                                              Welt, die dann nichts zu tun hat
                                              mit der Sexualkraft, denn die ist
                                              physisch, die ist nur für den
                                              physischen Plan da. Dieselbe Art
                                              der Anschauung wie im Physischen
                                              hinaufzutragen in die geistigen
                                              Welten, vorauszusetzen, daß man
                                              sagen kann: Ich nehme wahr, wie
                                              man auf dem physischen Plan
                                              wahrnimmt —, das bringt in dem
                                              Menschen den Hang hervor, die
                                              Verbindungsbrücke zu schlagen
                                              zwischen dem Hellsehen und den
                                              sexuellen Kräften. |  
                                      |  On
                                              peut s'en sortir/sauver de
                                              différentes manières, et nous
                                              sommes maintenant à un moment
                                              important de l'évolution de
                                              l'humanité, où il faut comprendre
                                              ce genre de choses. Ce que je
                                              viens de vous dire est une vérité
                                              ancienne. Les humains
                                              préhistoriques se sont protégés de
                                              la manière suivante. Ils ont dit :
                                              "Lorsque l'on amène l'humain vers
                                              le monde spirituel, il faut tenir
                                              compte du fait que l'humain est
                                              faible, mais que la force de
                                              caractère, la discipline de l'âme,
                                              l'élimination de toute licence des
                                              instincts d'âme sont nécessaires
                                              pour s'élever correctement dans
                                              les mondes spirituels. Oui,
                                              l'humain est faible, il devient
                                              très faible, disaient les anciens
                                              sachants, c'est pourquoi il faut
                                              le tenir éloigné de la possibilité
                                              de mélanger ces deux sphères. --
                                              Eh bien, comment peut-on le faire
                                              ? On l'isole tout simplement de
                                              l'autre sexe lorsqu'on lui parle
                                              de choses vraiment spirituelles,
                                              de sorte qu'il ne puisse pas du
                                              tout passer à l'autre sexe. Cela
                                              signifie que l'on ne laisse pas du
                                              tout le sexe féminin participer
                                              aux réunions où l'on parle de
                                              choses spirituelles-scientifiques.
                                              C'est pourquoi, dans les temps
                                              anciens, les femmes étaient
                                              exclues de toutes les réunions
                                              spirituelles-scientifiques qui
                                              avaient lieu. Cela évitait aux
                                              hommes de mélanger en quelque
                                              sorte les deux sphères, car ils
                                              étaient liés par un serment strict
                                              de ne pas parler du tout, en
                                              dehors de la loge, de ce qui se
                                              passait dans les loges. Les femmes
                                              pouvaient donc avoir autre chose
                                              de la communauté avec la science
                                              de l'esprit que les gants blancs
                                              qui étaient un symbole
                                              significatif pour tout cet état de
                                              fait. |  
 |  Man kann sich auf
                                              verschiedene Art davor retten, und
                                              wir stehen jetzt an einem
                                              wichtigen Punkte der
                                              Menschheitsentwickelung, wo man
                                              solche Dinge verstehen muß. Das,
                                              was ich Ihnen jetzt gesagt habe,
                                              ist ja uralte Wahrheit. Die
                                              Menschen der Vorzeit haben sich
                                              auf folgende Weise geschützt. Sie
                                              haben gesagt: Wenn man den
                                              Menschen heranbringt an die
                                              geistige Welt, so ist zu beachten,
                                              daß der Mensch schwach ist, daß
                                              aber Stärke des Charakters,
                                              Selbstzucht der Seele, Entfernung
                                              aller Zügellosigkeit der
                                              seelischen Triebe notwendig ist,
                                              um in die geistigen Welten richtig
                                              hinaufzukommen. Ja, der Mensch ist
                                              schwach, wird recht schwächlich,
                                              sagten die alten Wissenden, daher
                                              halte man ihm ferne die
                                              Möglichkeit, diese beiden Sphären
                                              zu mischen. -- Nun, wie kann man
                                              denn das? Man sperrt ihn einfach
                                              ab vom anderen Geschlecht, wenn
                                              man ihm von wirklich geistigen
                                              Dingen redet, so daß er zum
                                              anderen Geschlecht gar nicht
                                              hinüberkommt. Das heißt, man läßt
                                              das weibliche Geschlecht überhaupt
                                              nicht teilnehmen an denjenigen
                                              Zusammenkünften, wo man von
                                              geisteswissenschaftlichen Dingen
                                              spricht. Daher der Ausschluß der
                                              Frauen in älteren Zeiten von allen
                                              geisteswissenschaftlichen
                                              Versammlungen, die man gehalten
                                              hat. Dadurch waren die Männer
                                              davor bewahrt, irgendwie die
                                              beiden Sphären miteinander zu
                                              vermischen; denn sie waren durch
                                              ein strenges Gelöbnis gebunden,
                                              außerhalb der Loge überhaupt nicht
                                              zu sprechen von dem, was in den
                                              Logen vorging. Die Frauen konnten
                                              also von der Gemeinschaft mit der
                                              Geisteswissenschaft nichts anderes
                                              haben als die weißen Handschuhe,
                                              die ein bedeutsames Symbol waren
                                              für diesen ganzen Tatbestand. |  
                                      |  Nous
                                              avons vraiment dépassé ces temps,
                                              et la tentative devrait être
                                              entreprise par de tels mouvements,
                                              comme aussi notre mouvement
                                              spirituel-scientifique de ne plus
                                              utiliser cette contrainte. Mais
                                              pour cela, il faut que le domaine
                                              spirituel soit totalement séparé
                                              de l'autre sphère à laquelle il a
                                              été fait allusion ; il faut que
                                              les deux domaines ne soient pas
                                              mélangés l'un à l'autre. |  
 |  Über diese Zeiten sind
                                              wir nun wirklich hinaus, und der
                                              Versuch sollte unternommen werden,
                                              durch solche Bewegungen, wie auch
                                              unsere geisteswissenschaftliche,
                                              diesen Zwang nicht mehr zu
                                              brauchen. Dazu gehört aber das
                                              gänzliche Freihalten des geistigen
                                              Gebietes von der andern Sphäre,
                                              auf die hingewiesen worden ist;
                                              wirkliches Freihalten, das heißt,
                                              es dürfen beide Gebiete nicht
                                              miteinander vermischt werden. |  
                                      |  Or,
                                              ces derniers temps, nous avons vu
                                              un cas de mélange terrible.
                                              C'est-à-dire que nous avons vu
                                              comment les pulsions sexuelles
                                              agissaient, mais dans leur
                                              interprétation, c'était autre
                                              chose. Dans l'interprétation, il
                                              s'agissait de toutes sortes de
                                              choses mystiques, mais en réalité,
                                              il s'agissait de pulsions
                                              sexuelles. Il est important
                                              d'envisager ce fait très fermement
                                              et de le comprendre de
                                              l'intérieur, de le comprendre à
                                              partir de la nature intérieure de
                                              la structure du monde. En réalité,
                                              seuls le plus grand sérieux et la
                                              plus grande dignité que l'on voit
                                              dans la vie spirituelle peuvent
                                              éloigner de nous l'égoïsme au sein
                                              de la vie spirituelle ; dès que le
                                              mysticisme égoïste y entre, on
                                              n'est plus à l'abri de mélanger
                                              les deux sphères caractérisées
                                              l'une avec l'autre de la pire des
                                              manières. |  
 |  Nun haben wir in der
                                              letzten Zeit einen Fall
                                              furchtbarster Vermischung
                                              gesehen. Das heißt, wir haben
                                              gesehen, wie sexuelle Triebe
                                              wirkten, die aber in ihrer
                                              Auslegung etwas anderes waren. In
                                              der Auslegung waren es allerlei
                                              mystische Dinge, in Wirklichkeit
                                              waren es sexuelle Triebe. Es ist
                                              wichtig, diese Tatsache ganz fest
                                              ins Auge zu fassen und aus dem
                                              Innern heraus zu verstehen, aus
                                              der inneren Natur des Weltgefüges
                                              zu verstehen. Wirklich nur der
                                              höchste Ernst und die höchste
                                              Würde, die man in dem geistigen
                                              Leben sieht, können das
                                              Egoistische innerhalb des
                                              geistigen Lebens von uns
                                              fernhalten; sobald das egoistische
                                              Mystische hineinkommt, ist man
                                              nicht mehr gerettet davor, die
                                              beiden charakterisierten Sphären
                                              miteinander in der übelsten Weise
                                              zu vermischen. |  
                                      |  De
                                              même, nous avons vu comment, chez
                                              Swedenborg, une sexualité retenue
                                              remplissait ce qui aurait été vide
                                              autrement, ses imaginations, mais
                                              ne pouvait les remplir que jusqu'à
                                              un certain point. Là où il se
                                              heurtait à des êtres qui pouvaient
                                              eux-mêmes laisser sortir tous
                                              leurs sentiments de leurs gestes,
                                              il ne pouvait plus remplir la
                                              sphère, parce que ce n'était
                                              qu'une sphère humaine qui naissait
                                              du fait qu'il répandait sa
                                              sexualité par le biais de ses
                                              imaginations. |  
 |  Ebenso sahen wir, wie bei
                                              Swedenborg eine zurückgehaltene
                                              Sexualität ausfüllte dasjenige,
                                              was sonst leer gewesen wäre, seine
                                              Imaginationen, aber sie nur bis zu
                                              einem gewissen Grade ausfüllen
                                              konn°te. Da wo er an Wesen stieß,
                                              die selbst alle ihre Gefühle
                                              herauslassen konnten aus ihren
                                              Gebärden, da konnte er nicht mehr
                                              die Sphäre ausfüllen, weil es nur
                                              eine Menschensphäre war, die
                                              dadurch entstand, daß er seine
                                              Sexualität ausbreitete über seine
                                              Imaginationenweg. |  
                                      |  Swedenborg
                                              est donc tout de suite un exemple
                                              fort de ce qu'il faut éviter sur
                                              le chemin vers les mondes
                                              spirituels à l'époque moderne. Car
                                              de telles aspirations, qui ont une
                                              quelconque ressemblance avec
                                              celles de Swedenborg, mettent
                                              toujours l'humain en danger, car
                                              pendant qu'il aspire à la
                                              clairvoyance, la sphère sexuelle
                                              s'agite et les deux sphères se
                                              mélangent. |  
 |  So ist gerade Swedenborg
                                              ein starkes Beispiel dafür, was
                                              gemieden werden soll auf dem Wege
                                              zu den geistigen Welten hin in der
                                              neueren Zeit. Denn solches
                                              Streben, das irgendwelche
                                              Ähnlichkeit hat mit dem
                                              Swedenborgschen, das bringt den
                                              Menschen immer in Gefahr, daß --
                                              während er das Hellsehen anstrebt
                                              — die Sexualsphäre sich regt und
                                              die beiden Sphären sich
                                              miteinander vermischen. |  
                                      |  Dans
                                              le contexte
                                              spirituel-scientifique, on doit
                                              pouvoir parler de ces choses, bien
                                              sûr, mes chers amis. Il serait
                                              très grave de ne pas pouvoir
                                              discuter de ces choses de manière
                                              objective et scientifique, car il
                                              est nécessaire pour celui qui
                                              aspire sérieusement à connaître
                                              aussi les dangers de cette
                                              aspiration. |  
 |  Man muß im
                                              geisteswissenschaftlichen
                                              Zusammenhang von die sen Dingen
                                              selbstverständlich sprechen
                                              können, meine liebe Freunde. Es
                                              wäre sehr schlimm, wenn man diese
                                              Dinge nicht objektiv
                                              wissenschaftlich erörtern könnte,
                                              denn es ist notwendig für den, der
                                              ernstlich strebt, auch die
                                              Gefahren dieses Strebens
                                              kennenzulernen. |  
                                      |  C'est
                                              pourquoi l'imagination/la
                                              fantaisie impure peut si
                                              facilement méconnaître ce à quoi
                                              on aspire en tant qu'aspiration
                                              spirituelle pure ! Nous nous
                                              trouvons maintenant à un point
                                              très, très significatif des
                                              communications
                                              spirituelle-scientifique, à un
                                              point extrêmement significatif, et
                                              je voulais en quelque sorte tracer
                                              les lignes qui mènent à ce point. |  
 |  Daher kommt es auch, daß
                                              unreine Phantasie so leicht
                                              verkennen kann dasjenige, was als
                                              reines Geistesstreben angestrebt
                                              wird! Wir stehen jetzt an einem
                                              sehr, sehr bedeutungsvollen Punkt
                                              der geisteswissenschaftlichen
                                              Mitteilungen, an einem höchst
                                              bedeutungsvollen Punkt, und ich
                                              wollte gewissermaßen so die Linien
                                              zeichnen, die zu diesem Punkte
                                              führen. |  
                                      |  Demain,
                                              à la même heure, ou comme cela se
                                              présentera, nous pourrons encore
                                              dire quand nous nous quitterons
                                              aujourd'hui, je poursuivrai ces
                                              réflexions, pour la raison que je
                                              dois être très minutieux lorsque
                                              je vous parle de ces choses. |  
 |  Morgen werde ich um
                                              dieselbe Zeit, oder wie es sich
                                              eben ergibt, das können wir noch
                                              sagen, wenn wir heute
                                              auseinandergehen, diese
                                              Betrachtungen fortsetzen, aus dem
                                              Grunde, weil ich sehr gründlich zu
                                              Werke gehen muß, wenn ich über
                                              diese Dinge zu Ihnen spreche. |  
                                  
                                 
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