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Collection : GA253 Problémes de la vie en commun dans la Société anthroposophique- 




CINQUIÈME CONFÉRENCE
Dornach, le 14 septembre 1915
Psychanalyse freudienne, voyance de Swedenborg, sexualité et clairvoyance moderne

FÜNFTER VORTRAG
Dornach, 14. September 1915
Freudsche Psychoanalyse, Swedenborgs Sehertum, Sexualität und modernes Hellsehen

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 253 085-096 (1989) 14/09/1915
 

Original





Traducteur: FG v.01-202403 Éditeur: SITE

Mes chers amis, lorsque je vous ai parlé hier, en quelque sorte par insertion, du thème de la psychanalyse, parce que le cas qui nous touche tous le rend si proche, vous aurez dû remarquer que j'ai caractérisé la distinction de la vie de l'âme en conscient et inconscient par la psychanalyse, ou plutôt par la façon de voir psychanalytique, comme l'un des côtés de la conception psychanalytique ; et en expliquant ensuite - au moins de façon allusive - comment l'ensemble de la conception psychanalytique "barbote/patauge" en quelque sorte dans le sexualisme, vous avez pu voir comment, d'un autre côté, un élément vraiment désolant, on pourrait dire "horrible", est apparu tout de suite avec cette conception psychanalytique à l'intérieur de notre vie de l'esprit. Mais cela met en évidence quelque chose de caractéristique dans les aspirations spirituelles de notre époque.


Meine lieben Freunde, als ich Ihnen gestern gewissermaßen einfü­gend über das Thema Psychoanalyse sprach, weil es durch den uns alle berührenden Fall so nahe liegt, da werden Sie ja haben bemer­ken müssen, daß ich die Unterscheidung des Seelenlebens in Bewuß­tes und Unbewußtes durch die Psychoanalyse, oder besser gesagt durch die psychoanalytische Anschauung, als die eine Seite der psy­choanalytischen Anschauung charakterisiert habe; und indem ich dann weiter — wenigstens andeutend — ausgeführt habe, wie die gan­ze psychoanalytische Anschauung gewissermaßen «plätschert» in Sexualismus, haben Sie sehen können, wie auf der anderen Seite ein wirklich trostloses, man möchte sagen, «grauenvolles» Element gera­de mit dieser psychoanalytischen Anschauung innerhalb unseres Geisteslebens aufgetaucht ist. Damit ist aber überhaupt auf etwas Charakteristisches in den geistigen Bestrebungen der Gegenwart hingewiesen.

En distinguant une vie de l'âme inconsciente d'une vie de l'âme consciente, la vision psychanalytique du monde introduit sans aucun doute quelque chose de juste dans notre vie de l'esprit, et nous pouvons considérer beaucoup de choses de telle sorte que nous voyons que des gens se sont mis sur une certaine piste, que des gens ont compris qu'il faut chercher l'âme plus profondément que dans ce qu'englobe la conscience humaine ordinaire. Mais maintenant, cette piste correcte est suivie par des humains qui ont poussé leur matérialisme si loin qu'il n'agit pas seulement comme il agit dans ce qu'on appelle faussement le monisme actuel, en englobant la direction de la pensée, mais le matérialisme du psychanalyste agit de telle sorte que les pulsions humaines inférieures sont portées dans la théorie et ont pour effet, avec la théorie, de faire réellement d'un élément tout à fait subjectif, de l'élément le plus subjectif, l'élément des pulsions sexuelles lui-même, l'impulsion intérieure de la vie scientifique.


Mit der Unterscheidung eines unbewußten von einem bewußten Seelenleben wird durch die psychoanalytische Weltanschauung ja ganz zweifellos etwas Richtiges unserem Geistesleben eingefügt, und wir können vieles davon so betrachten, daß wir sehen: da sind Leute auf eine gewisse Spur gekommen; da sind Leute dahinter gekom­men, daß man das Seelische tiefer suchen muß als in demjenigen, was das gewöhnliche Menschenbewußtsein umfaßt. Aber nun wird diese richtige Spur von Menschen verfolgt, welche ihren Materialis­mus so weit getrieben haben, daß dieser nicht nur so wirkt, wie er etwa in dem jetzigen fälschlich so genannten Monismus wirkt, daß er die Gedankenrichtung umfaßt, sondern der Materialismus des Psychoanalytikers wirkt so, daß die niederen Menschentriebe in die Theorie hineingetragen werden und mit der Theorie bewirken, daß wirklich ein ganz subjektives, das subjektivste Element, das Element der sexuellen Triebe selber, zum inneren Impuls des wissenschaftli­chen Lebens gemacht wird.

Tout de suite un tel phénomène dans la vie de l'esprit du présent doit être clairement saisi, pour la raison que nous voyons d'un côté que ce qui, indépendamment de l'humain, contraint les humains à reconnaître un spirituel supérieur à celui dont nous sommes d'abord conscients, contraint même les têtes matérialistes les plus grossière à justement le reconnaître. Que sont donc ces adeptes de Freud et de l'école freudienne, sinon des gens qui, non seulement dans leur esprit, mais jusque dans leurs instincts, se tiennent sur un terrain matérialiste grossier, mais qui sont contraints par l'objectivité du monde à explorer quelque chose qui dépasse la conscience ordinaire. C'est le côté objectif. L'autre côté, le côté subjectif, c'est que l'humain est si profondément impliqué dans le matérialisme qu'en même temps - parce que cela fait partie du matérialisme comme la main gauche fait partie de la main droite, l'œil gauche fait partie de l'œil droit, ou peut-être comme des choses qui vont encore plus ensemble -, en même temps, les pulsions les plus basses, les plus subjectives, entrent dans l'entreprise de la vision du monde. S'arrêter au matérialisme implique nécessairement, si l'on se laisse complètement aller, de tomber, je dirais même de "plonger" dans les pulsions humaines les plus basses.


Gerade eine solche Erscheinung im Geistesleben der Gegenwart muß besonders deutlich ins Auge gefaßt werden, aus dem Grunde, weil wir auf der einen Seite sehen, daß dasjenige, was -- vom Men­schen unabhängig — die Menschen zwingt, ein höheres Geistiges an­zuerkennen als das zunächst uns bewußte, sogar die grobklotzigsten materialistischen Köpfe dazu zwingt, es eben anzuerkennen. Was sind denn diese Anhänger Freuds und der Freudschen Schule anderes als Leute, welche nicht nur in ihrem Verstande, sondern bis in ihre Triebe hinein auf grobklotzig materialistischem Boden stehen, aber durch die Objektivität der Welt gezwungen sind, etwas über das ge­wöhnliche Bewußtsein Hinausgehendes zu erforschen. Das ist die objektive Seite. Die andere, die subjektive Seite ist die, daß der Mensch so tief verstrickt ist mit dem Materialistischen, so daß damit zugleich — weil das so zu dem Materialistischen dazugehört wie die linke Hand zur rechten, das linke Auge zum rechten oder vielleicht wie Dinge, die noch mehr zusammengehören —, so daß damit zu­gleich die niedersten, die subjektivsten Triebe in den Weltanschau­ungsbetrieb hineinkommen. Zu dem Stehenbleiben beim Materialis­mus gehört ganz notwendig, wenn man sich ganz gehen läßt, das Hineinfallen, ich möchte sagen «Hineinplumpsen» in die niedersten menschlichen Triebe.

Et pourtant, mes chers amis, toute cette façon de voir les choses, telle qu'elle se présente à nous, ne peut devenir tout à fait claire pour l'humain que lorsqu'il découvre maints secrets de l'ordre du monde. C'est le danger de telles visions du monde, comme celle de la psychanalyse, que les gens tâtonnent dans ce qui est juste et y introduisent leurs instincts impurs. Il est beaucoup moins dommageable d'introduire les instincts impurs dans l'erreur, dans l'erreur complète, que de les introduire dans un partiellement correct. Et ce qui est correct dans la vision psychanalytique du monde, c'est la reconnaissance du fait que dans la vie humaine, il y a une infinité de choses inconscientes, vraiment inconscientes. Et c'est là que les psychanalystes découvrent vraiment beaucoup de choses qui sont vraies et justes. Ils sont poussés sur des pistes correctes.


Und dennoch, meine lieben Freunde, diese ganze Anschauungs­weise, wie sie vor uns auftritt, sie kann dem Menschen nur dann ganz klar werden, wenn er hinter so manches Geheimnis der Welt­ordnung kommt. Es ist das Gefährliche solcher Weltanschauungen, wie sie die psychoanalytische ist, daß die Leute im Richtigen tapsen und ihre unreinlichen Instinkte gerade in das Richtige hineinbrin­gen. Es ist viel weniger schädlich, wenn die unreinlichen Instinkte in den Irrtum, in den vollen Irrtum hineingetragen werden, als wenn sie in ein teilweise Richtiges hineingetragen werden. Und das Richti­ge der psychoanalytischen Weltanschauung besteht in der Anerkennung der Tatsache, daß eben im Menschenleben so unendlich viel Unbewußtes, richtig Unbewußtes spielt. Und da kommen die Psy­choanalytiker wirklich auf sehr, sehr vieles, was wahr, was richtig ist. Sie werden auf richtige Spuren getrieben.

Suivons une fois comment les psychanalystes sont ainsi conduits sur certaines pistes correctes. Dans le livre dont je vous ai parlé hier, le chef de file de l'école psychanalytique s'efforce d'expliquer certaines coutumes chez les peuples sauvages en s'appuyant sur certaines théories psychanalytiques, en s'appuyant sur les rapports que la psychanalyse suppose entre la vie enfantine, la vie infantile et l'état ultérieur de névrose de l'humain.


Verfolgen wir einmal, wie so die Psychoanalytiker auf manche richtige Spur getrieben werden. In dem Buche, von dem ich Ihnen gestern gesprochen habe, bemüht sich der Führer der psychoanalyti­schen Schule, gewisse Bräuche bei den wilden Völkern zu erklären in Anlehnung an gewisse psychoanalytische Theorien, in Anleh­nung an Zusammenhänge, die die Psychoanalyse annimmt zwischen dem kindlichen, dem infantilen Leben und dem späteren Zustande der Neurose des Menschen.

Nous avons vu hier comment l'élément sexuel intervient précisément dans ces théories. Or, dans son livre "Totem et tabou", dans l'article sur "Le tabou et l'ambivalence des émotions", Freud compare certaines conceptions, certaines représentations chez les sauvages à certaines caractéristiques infantiles des humains de culture, qui apparaissent dans la névrose, dans un certain type de maladies nerveuses de type d'âme, dans les maladies nerveuses de l'âme. D'après ce qui a été dit hier, vous verrez que les psychanalystes expliquent beaucoup de choses par le fait que des impulsions sont exercées sur l'humain très jeune, qui se retirent ensuite dans des îlots d'âme et continuent d'agir, remontant de l'inconscient. C'est en cela que consiste la névrose, ou une certaine forme de névrose, selon cette conception : des humains qui ont atteint l'âge de 40 ans, mais qui ont une âme dans laquelle les toutes premières expériences de jeunesse, c'est-à-dire les expériences infantiles, sont particulièrement actives.


Wir haben gestern gesehen, wie gerade in diese Theorien das se­xuelle Element hineinspielt. Nun vergleicht Freud in seinem Buche «Totem und Tabu», in dem Aufsatz über «Das Tabu und die Ambi­valenz der Gefühlsregungen», gewisse Anschauungen, gewisse Vor­stellungen bei Wilden mit gewissen infantilen Eigenschaften der Kulturmenschen, die in der Neurose, in einer gewissen Art von Ner­venerkrankungen seelischer Art, in nervösen Seelenerkrankungen auftreten. Aus dem Gestrigen werden Sie ja erkennen, daß vieles von den Psychoanalytikern so erklärt wird, daß im ganz jungen Le­ben auf den Menschen Impulse ausgeübt werden, die sich dann zu­rückziehen in Seeleninseln und weiterwirken, aus dem Unterbe­wußtsein heraufwirken. Dadurch aber wirkt gleichsam das infantile Leben im Kulturmenschen weiter, und darin besteht ja nach dieser Anschauung die Neurose oder eine gewisse Art der Neurose, daß Menschen herumgehen, die mittlerweile 40 Jahre alt geworden sind, aber eine Seele haben, in der die allerersten Jugenderfahrungen, das heißt die infantilen Erfahrungen, besonders wirksam sind.

Or, Freud compare justement une représentation des sauvages avec des expériences dans la névrose. Il dit par exemple : "Un chef maori n'allumera pas de feu avec son souffle, car son souffle sacré communiquerait sa force au feu, celui-ci à la marmite qui se trouve dans le feu, la marmite de la nourriture qui y est cuite, la nourriture de la personne qui en mange, et ainsi devrait mourir la personne qui a mangé de la nourriture qui a cuit dans la marmite qui se trouvait dans le feu, dans lequel le chef a soufflé avec son souffle sacré et dangereux". Or, Freud ne compare évidemment pas la crainte de souffler dans le feu pour qu'un autre ne puisse pas ensuite manger dans la marmite qui se trouvait dans le feu avec les habitudes de vie de la personnalité dont nous avons dû parler ces jours-ci - parce qu'il ne l'a pas connue, ni sa crainte d'agir sur son aura -, mais il la compare à une autre personne qui est venue le voir comme patiente. Il dit : "La patiente a exigé qu'un objet usuel que son mari avait ramené des courses soit enlevé, sinon il lui rendrait impossible l'accès à la pièce dans laquelle elle vit". Donc une patiente vient voir le psychanalyste et lui explique qu'un objet usuel que son mari a ramené des courses à la maison doit être éloigné, car sinon il lui rendrait impossible l'espace dans lequel elle vit.<<<<20240304


Nun vergleicht Freud eben eine Vorstellung der Wilden mit Er­fahrungen in der Neurose. Er sagt zum Beispiel: «Ein Maorihäupt­ling wird kein Feuer mit seinem Hauch anfachen, denn sein geheilig­ter Atem würde seine Kraft dem Feuer mitteilen, dieses dem Topf, der im Feuer steht, der Topf der Speise, die in ihm gekocht wird, die Speise der Person, die von ihr ißt, und so müßte die Person sterben, die gegessen von der Speise, die gekocht in dem Topf, der gestanden im Feuer, in das geblasen der Häuptling mit seinem heiligen und ge­fährlichen Hauch.» Nun vergleicht Freud die Scheu davor, in das Feuer zu hauchen, damit ein anderer dann nicht essen könne aus dem Topf, der in dem Feuer gestanden hatte, selbstverständlich nicht mit den Lebensgewohnheiten derjenigen Persönlichkeit, von der wir in diesen Tagen sprechen mußten — weil er sie und ihre Scheu, auf ihre Aura wirken zu lassen, nicht gekannt hat —, aber er vergleicht sie mit einer anderen Person, die als Patientin zu ihm kam. Er sagt: «Die Patientin verlangte, daß ein Gebrauchsgegen­stand, den ihr Mann vom Einkauf nach Hause gebracht, entfernt werde, er würde ihr sonst den Raum, in dem sie wohnt, unmöglich machen.» Also eine Patientin kommt zu dem Psychoanalytiker und erklärt, daß ein Gebrauchsgegenstand, den ihr Mann vom Einkau­fen nach Hause brachte, entfernt werden müsse, weil er ihr sonst den Raum, in dem sie wohnt, unmöglich machen würde.

Or, une telle patiente pourrait aussi être considérée par le bon sens d'un sciencifique de l'esprit ; celui-ci devra orienter ses pensées sur une telle patiente dans toutes sortes de directions. Mais une telle patiente pourrait aussi être observée par des psychanalystes, et ils pourraient peut-être - ou peut-être pas du tout - trouver une certaine piste. Un mystique toutefois, qui fait partie des mauvais mystiques, pourrait faire des réflexions profondes sur toutes sortes d'influences magiques qui se sont produites sur cette personne ou qui émanent d'une personnalité si fine, qui est à un point si avancé de l'évolution ou du développement, que certains objets ne peuvent pas être dans l'espace qu'elle habite !


Nun könnte eine solche Patientin ja auch betrachtet werden von dem gesunden Sinn eines Geisteswissenschaftlers; der wird seine Ge­danken über eine solche Patientin in allerlei Richtungen zu bringen haben. Aber auch von Psychoanalytikern könnte eine solche Patien­tin betrachtet werden, und sie kämen dabei vielleicht -- vielleicht auch gar nicht — auf eine gewisse Spur. Allerdings ein Mystiker, der zu den verkehrten Mystikern gehört, der könnte tiefsinnige Be­trachtungen anstellen über allerlei magische Einwirkungen, die auf diese Person geschehen sind oder die ausgehen von einer so feinen Persönlichkeit, die auf einem so vorgeschrittenen Punkt der Evolu­tion oder Entwickelung ist, daß gewisse Gegenstände nicht in dem von ihr bewohnten Raum sein dürfen!

Eh bien, le psychanalyste dit de cette patiente : "Car elle a entendu dire que cet objet a été acheté dans un magasin qui se trouve, disons, dans la Hirschengasse". C'est donc ce que découvre le psychanalyste, qu'elle a entendu dire que l'objet avait été acheté dans un magasin situé dans la Hirschengasse. Le mysticisme s'installe ! Le psychanalyste poursuit : "Mais Hirsch est aujourd'hui le nom d'une amie qui vit dans une ville lointaine et qu'elle a connue dans sa jeunesse sous son nom de jeune fille. Cette amie est aujourd'hui pour elle <impossible"> - tabou - donc quelque chose qu'elle ne veut pas toucher, "et l'objet acheté ici à Vienne est tout aussi tabou que l'amie elle-même, avec laquelle elle n'entre pas en contact". Voyons maintenant ce que le psychanalyste en question a révélé : la personnalité avait une amie avec qui elle avait mangé quelque chose. L'amie s'appelait Hirsch/Cerf. C'est toujours vivant sur l'île des âmes. Dans le conscient supérieur, dans la conscience quotidienne ordinaire, il n'y a rien de tout cela, mais dans le subconscient, bien sûr, mais de telle sorte que l'intercalaire/le membre intermédiaire reste tout à fait caché. Il se trouve que le nom est le lien dans la mesure où l'amie qu'elle haïssait dans sa jeunesse et dont la haine est restée inconsciente s'appelle «Hircsh/Cerf» et que l'objet vient de la ruelle «des cerf». Dans l'harmonie du nom Hirsch avec Hirschengasse, nous avons la connexion. C'est ainsi que le subconscient agit dans le conscient.


Nun, der Psychoanalytiker sagt von dieser Patientin: «Denn sie hat gehört, daß dieser Gegenstand in einem Laden gekauft wurde, welcher in der, sagen wir, Hirschengasse liegt.» Das findet also der Psychoanalytiker heraus, daß sie gehört hat, daß der Gegenstand in einem Laden gekauft wurde, der in der Hirschengasse liegt. Die Mystik wird immer stärker! Der Psychoanalytiker fährt fort: «Aber Hirsch ist heute der Name einer Freundin, welche in einer fernen Stadt lebt, die sie in ihrer Jugend unter ihrem Mädchennamen ge­kannt hat. Diese Freundin ist ihr heute <unmöglich»> — tabu — also etwas, das sie nicht berühren will, «und der hier in Wien gekaufte Gegenstand ist ebenso tabu wie die Freundin selbst, mit der sie nicht in Berührung kommen will.» Also jetzt sehen wir, was der be­treffende Psychoanalytiker herausgebracht hat: Die Persönlichkeit hat früher eine Freundin gehabt, mit der sie etwas ausgefressen hat. Die Freundin hat Hirsch geheissen. Das lebt in der Seeleninsel wei­ter. Im Oberbewußtsein, im gewöhnlichen Tagesbewußtsein ist da­von nichts vorhanden, wohl aber im Unterbewußtsein, jedoch so, daß das Zwischenglied ganz verborgen bleibt. Es lebt sich nur so aus, daß der Name die Verbindung ist insofern, als die Freundin, die sie in der Jugend gehaßt hat und in bezug auf welche der Haß im Unterbewußtsein geblieben ist, «Hirsch» heißt und der Gegenstand aus der «Hirschen»-gasse herstammt. Im Gleichklang des Namens Hirsch mit Hirschengasse haben wir die Verbindung. So wirkt das Unterbewußte in das Bewußte herauf.

Chez les personnes qui aiment mettre du mysticisme dans tout ce qu'elles font, on peut comprendre beaucoup de choses par des évocations de noms ; elles trouvent très facilement des évocations de noms qui les conduisent à toutes sortes de mysticismes sans qu'elles les fassent remonter dans leur conscience supérieure. Il pourrait par exemple arriver qu'une personnalité qui a joué Perséphone puisse se considérer comme une réincarnation de Perséphone parce qu'elle a entendu un jour, en passant, une personne qu'elle ne connaissait pas l'appeler "Perséphone". Mais il se pourrait aussi que ce soit seulement quelqu'un près d'elle qui ait dit avoir vu une dame "debout au téléphone" et qu'elle ait compris "Perséphone" à partir de ces sons. La personnalité en question n'a donc entendu "Perséphone" que là où l'on a dit "téléphone", et elle continue maintenant à tisser son fil mystique. - Ce n'est bien sûr qu'une hypothèse, mais elle reflète des possibilités bien réelles dans ce domaine.


Es ist überhaupt bei Menschen, die gerne über alles so etwas My­stisches hängen, vieles durch Namensanklänge zu verstehen; die fin­den sehr leicht Namensanklänge, die sie, ohne daß sie es in ihr Ober­bewußtsein heraufholen, zu allerlei Mystischem verleiten. Es könn­te zum Beispiel vorkommen, daß eine Persönlichkeit, die einmal die Persephone gespielt hat, sich als Persephone-Wiederverkörperung betrachten zu können glaubt, weil sie einmal im Vorbeigehen von einer ihr unbekannten Person den Namen «Persephone» ihr zugeru­fen gehört haben will. Es könnte aber auch sein, daß nur jemand in ihrer Nähe gesagt hat, er habe eine Dame «am Telefon stehen sehen», und daß sie aus diesen Tönen heraus «Persephone» verstan­den hat. Die betreffende Persönlichkeit hat also «Persephone» nur da herausgehört, wo «Telefon» gesagt wurde, und nun spinnt sie ihren mystischen Faden weiter. — Das ist selbstverständlich nur eine Hypothese, die aber durchaus reale Möglichkeiten auf diesem Gebiete wiedergibt.

Je pourrais encore vous citer de nombreux exemples tirés de ces essais ou de bien d'autres du Dr Freud et de ses élèves, qui vous montreraient que la vision psychanalytique du monde est vraiment en train de chercher les liens entre l'inconscient et le conscient. Seulement, certaines tendances de notre époque l'amènent à ne voir dans cet inconscient rien d'autre que du sexuel, comme je vous l'ai expliqué hier. Eh bien, mes chers amis, nous tenons en un point qui est extraordinairement important de saisir de l'œil.


Ich könnte Ihnen noch mancherlei Beispiele anführen aus diesen oder vielen anderen Aufsätzen des Dr. Freud und seiner Schüler, die Ihnen zeigen würden, daß die psychoanalytische Weltanschauung wirklich auf dem Wege ist, die Zusammenhänge von Unbewußtem und Bewußtem zu suchen. Nur wird sie durch gewisse Neigungen unserer Zeit dahin geführt, da unten in diesem Unbewußten eigent­lich nichts anderes als Sexuelles zu sehen, wie ich Ihnen das gestern ausgeführt habe. Nun, meine lieben Freunde, hier stehen wir wirk­lich vor einem Punkt, der als außerordentlich wichtig ins Auge zu fassen ist.

Avant-hier, je vous ai parlé de Swedenborg et de son don de voyance. Chez Swedenborg, nous avons affaire à un clairvoyant extraordinairement développé et avancé sur le chemin qu'il a emprunté. Nous avons mentionné comme caractéristique chez lui le fait qu'il ne pouvait pas franchir le seuil où l'on s'élève vers l'autre état de conscience, de sorte que l'on ne dit plus comme fait fondamental de sa conscience : je regarde - mais : je suis regardé. - Il voulait toujours regarder lui-même. Il regardait ses imaginations. Il n'était pas regardé depuis la sphère des Angeloi, mais il les regardait, avec la même forme de conscience que celle avec laquelle on regarde ici sur le plan physique. Regardons cela de plus près, pour nous rendre compte de l'ascension régulière du plan physique vers le plan supérieur. Sur le plan physique - nous devons nous en rendre compte - l'humain perçoit différents objets. Ces objets, comme nous le savons, se reflètent à travers son corps physique et deviennent par cela ses représentations. C'est ainsi qu'il parvient à ce fait de conscience interne important : je regarde les objets.


Ich habe Ihnen vorgestern von Swedenborg und seinem Hellse­hertum gesprochen. Wir haben es bei Swedenborg zu tun mit einem — auf dem Wege, auf dem er einmal war — außerordentlich ausge­prägten und vorgeschrittenen Hellseher. Wir haben als charakteri­stisch bei ihm angeführt, daß er die Schwelle nicht überschreiten konnte, wo man zu dem anderen Bewußtseinszustand aufsteigt, so daß man als Grundtatsache seines Bewußtseins nicht mehr sagt: Ich schaue an —, sondern: Ich werde angeschaut. — Er wollte immer sel­ber anschauen. Er schaute seine Imaginationen an. Er wurde nicht von der Sphäre der Angeloi aus angeschaut, sondern er schaute sie an, mit derselben Bewußtseinsform, mit der man hier auf dem phy­sischen Plan anschaut. Fassen wir das noch einmal ganz genau ins Auge, um uns den regulären Aufstieg von dem physischen zu dem höheren Plan deutlich zu machen. Auf dem physischen Plan — wir müssen uns das ganz deutlich machen — nimmt der Mensch verschie­dene Objekte wahr. Diese Objekte spiegeln sich, wie wir wissen, durch seinen physischen Leib und werden dadurch seine Vorstellun­gen. So gelangt er zu der wichtigen inneren Bewußtseinstatsache: Ich schaue die Objekte an.

(Pendant les explications suivantes, a été dessiné au tableau. Le dessin original du tableau n'a pas été conservé, mais Rudolf Steiner a quand même par la suite ajouté à la post-écriture de Franz Seiler les esquisses reproduites en fac-similé ci-dessous).


(Während der folgenden Ausführungen wurde an die Tafel gezeichnet. Die Origi­naltafelzeichnung ist nicht erhalten, doch hat Rudolf Steiner später der Nachschrift von Franz Seiler die nachstehend faksimilierten Skizzen eingefügt.)

Mais à partir du moment où nous nous élevons vers une conscience supérieure, cela change radicalement. Maintenant, je devrais dessiner le spirituel, ce que l'on ne peut évidemment pas faire, alors je dessine ainsi :


In dem Augenblick aber, wo wir zu einem höheren Bewußtsein aufsteigen, ändert sich das ganz grundlegend. Jetzt müßte ich das Geistige zeichnen, das kann man selbstverständlich nicht, also zeichne ich so:

Là, nous sommes accueillis avec notre je par des entités d'ordre supérieur, et maintenant nous devenons conscients : je suis perçu, je suis regardé.


Da werden wir mit unserem Ich in Empfang genommen von Wesen­heiten höherer Ordnung, und nun werden wir uns bewußt: Ich werde wahrgenommen, ich werde angeschaut.

Swedenborg représente maintenant encore un troisième état, l'état où il a tout un monde d'objets qui ne sont pas sur le plan physique et qui pourtant sont perçus par lui de la même manière, mais plus finement, que les objets sur le plan physique. Swedenborg perçoit donc des objets spirituels qui lui sont donnés sous forme d'imaginaitions, exactement comme si le monde spirituel n'était rien d'autre qu'une configuration plus fine du monde physique. Il regarde le monde spirituel comme on regarde le monde physique dans la vie normale.


Swedenborg stellt nun noch einen dritten Zustand dar, den Zu­stand, wo er eine ganze Welt von Objekten hat, die nicht auf dem physischen Plan sind und dennoch von ihm so wahrgenommen wer­den, nur feiner, wie Gegenstände auf dem physischen Plan. Also Swedenborg nimmt geistige Objekte wahr, die ihm in Form von Imaginationen gegeben werden, genau so als wenn die geistige Welt nichts anderes wäre als nur eine feinere Ausgestaltung der physi­schen Welt. Er sieht die geistige Welt so an, wie man im normalen Leben die physische Welt ansieht.

D'où cela vient-il ? Nous avons suivi ce à quoi Swedenborg est parvenu sur ce chemin. Il a découvert des entités spirituelles dont il s'est rendu compte qu'il s'agissait de certains habitants de Mars, mais qui lui étaient incompréhensibles parce qu'ils retenaient tous leurs mouvements d'âme tranquille et ne s'exprimaient que par des gestes de pensée. Il savait qu'il ne pouvait pas comprendre ces êtres - je vous l'ai raconté dimanche - parce qu'ils s'étaient rendus capables de dissimuler leur vie de l'âme. Si Swedenborg avait été en mesure de voir avec la conscience des Angeloi eux-mêmes - comme cela aurait dû être le cas s'il s'était vraiment élevé dans le monde spirituel, c'est-à-dire s'il avait aussi porté sa conscience dans le monde spirituel -, il aurait quand même percé à jour ces habitants de Mars dans leur essence. Mais le contenu de l'âme des habitants de Mars se présentait à Swedenborg comme un monde de pensées froides. C'est très étrange.


Woher kommt das? Wir haben ja verfolgt, wozu Swedenborg auf diesem Wege gekommen ist. Er hat geistige Wesenheiten entdeckt, an denen ihm klar geworden ist, daß sie gewisse Marsbewohner wa­ren, die ihm aber unverständlich waren, weil sie alle ihre Gemüts­bewegungen zurückgehalten haben und sich nur in Gedanken Gebärden ausdrückten. Er wußte, er könne diese Wesen — ich habe es Ihnen am Sonntag erzählt — aus dem Grunde nicht verstehen, weil sie sich fähig gemacht hatten, ihr Seelenleben zu verbergen. Wäre Swedenborg nun in die Lage gekommen, mit dem Bewußtsein der Angeloi selbst zu sehen — wie es hätte sein müssen, wenn er wirklich in die geistige Welt aufgestiegen wäre, das heißt, wenn er auch sein Bewußtsein hinaufgetragen hätte in die geistige Welt —, so würde er trotzdem diese Marsbewohner in ihrer Wesenhaftigkeit durchschaut haben. So aber stellte sich der Inhalt der Seele der Marsbewohner vor Swedenborg hin wie eine kalte Gedankenwelt. Sehr merkwür­dig ist das.

Pensez donc à la peur abominable qu'ont les humains ici, sur le plan physique, de la froideur du monde abstrait de raison analytique. Combien de choses désobligeantes entend-on dire à propos de ce monde froid et abstrait de pensées, auquel les gens cherchent à échapper pour ne penser que oui, oui, pas en pures pensées. Et si quelqu'un exige des humains qu'ils s'élancent jusqu'à de pures pensées, alors il est vaut pour un humain étranger à la vie, hostile à la vie. C'est le sentiment/la sensation qu'ont les humains sur le plan physique vis-à-vis du monde abstrait de pensées. Ce point de vue est très, très répandu. Et je ne suis certainement pas trop proche de l'un d'entre vous, mes chers amis - car les personnes présentes sont toujours exclues - lorsque je dis, par exemple, ce qui suit. Depuis un certain nombre d'années, un grand nombre de personnes lisent ma "Philosophie de la liberté", un ouvrage de pures pensées. Elle a été publiée au début des années 90. Il serait intéressant que quelqu'un se donne la peine de compter combien de ces personnalités au sein de notre mouvement qui lisent aujourd'hui la "Philosophie de la liberté" l'auraient également lue si elle leur était parvenue au début des années quatre-vingt-dix, sans rien savoir de moi ni de notre mouvement, purement comme un livre. Il serait intéressant de savoir combien l'auraient lu à l'époque et combien d'entre eux auraient dit : Non, je ne peux pas passer à travers un tel tissu de pensées, cela n'a aucune signification.


Denken Sie doch nur, was für eine scheußliche Angst die Men­schen hier auf dem physischen Plan zumeist vor der kalten abstrak­ten Verstandeswelt haben. Wieviel Abfälliges hört man von dieser kalten abstrakten Gedankenwelt sagen, der die Leute zu entkom­men suchen, um nur ja, ja nicht in bloßen Gedanken zu denken. Und wenn jemand den Menschen zumutet, sich bis zu dem reinen Gedanken aufzuschwingen, dann gilt der eben als ein lebensfremder, lebensfeindlicher Mensch. Das ist das Gefühl, das die Menschen auf dem physischen Plan der abstrakten Gedankenwelt gegenüber ha­ben. Dieser Standpunkt ist sehr, sehr weit verbreitet. Und ich trete ja gewiß niemandem von Ihnen, meine lieben Freunde, allzu nahe — denn die Anwesenden sind immer ausgenommen —, wenn ich zum Beispiel das Folgende sage. Seit einer Reihe von Jahren lesen eine größere Anzahl von Personen meine «Philosophie der Freiheit» —ein reines Gedankenwerk. Es ist Anfang der neunziger Jahre erschie­nen. Es wäre interessant, wenn sich einmal jemand die Mühe gäbe, zu zählen, wie viele von jenen Persönlichkeiten innerhalb unserer Bewegung, die heute die «Philosophie der Freiheit» lesen, sie auch gelesen haben würden, wenn sie ihnen im Anfang der neunziger Jah­re, ohne von mir und unserer Bewegung etwas zu wissen, in die Hand gekommen wäre, rein so als Buch. Es wäre interessant zu er­fahren, wie viele sie dazumal gelesen hätten und wie viele von ihnen gesagt hätten: Nein, in so einem Gedankengespinst komme ich nicht durch, das hat gar keine Bedeutung! —

Vous voyez donc, mes chers amis, combien de personnes - bien entendu, les personnes présentes sont toujours exclues - lisent cette œuvre de pensée pour des raisons purement personnelles ! Car seuls ceux qui l'ont lu pour des raisons impersonnelles l'auraient fait s'ils ne m'avaient jamais connu personnellement. Il suffit d'envisager cela très sèchement et sobrement. C'est l'horreur de ce qui est prétendument abstrait sur le plan physique.


Daraus ersehen Sie, meine lieben Freunde, wie viele — selbstver­ständlich, die Anwesenden sind immer ausgeschlossen — aus rein per­sönlichen Gründen dieses Gedankenwerk lesen! Denn nur diejeni­gen lesen es aus unpersönlichen Gründen, die es auch gelesen haben würden, wenn sie mich niemals persönlich kennengelernt hätten. Das muß man nur ganz trocken und nüchtern ins Auge fassen. Das ist der Horror vor dem angeblich Abstrakten auf dem physischen Plan.

Or, quand Swedenborg voit des êtres sur le plan astral, cette catégorie particulière d'êtres martiens dont j'ai parlé, il n'est pas capable -- bien qu'il soit un si grand savant -- de pouvoir comprendre quand vivent dans les âmes des pensées pures, qui sont en tout et pour tout libres de toutes émotions. Transposé sur le plan physique, ce serait la même chose que si quelqu'un disait de la "philosophie de la liberté" : "Oh, c'est du chinois, ce n'est déjà plus une langue qu'un humain synthétiquement raisonnable peut lire ! - Cela signifie qu'on la tiendrait pour incompréhensible. C'est très exactement de la même manière que Swedenborg tient ces humains de Mars pour incompréhensibles sur le plan astral.


Nun, wenn der Swedenborg auf dem astralischen Plan Wesen sieht, diese besondere Kategorie der Marswesen, von denen ich ge­sprochen habe, so ist er -- trotzdem er ein so großer Gelehrter ist — doch nicht dazu fähig, verstehen zu können, wenn in Seelen reine Gedanken leben, die ganz und gar von allen Emotionen frei sind. Das würde auf den physischen Plan vergleichsweise übertragen das­selbe sein, wie wenn jemand von der «Philosophie der Freiheit» sa­gen würde: O, das ist ja Chinesisch, das ist überhaupt schon nicht mehr eine Sprache, die ein vernünftiger Mensch lesen kann! — Das heißt, daß man sie überhaupt für unverständlich hielte. Ganz genau so hält Swedenborg auf dem astralischen Plan diese Marsmenschen für unverständlich.

Mais il s'agit d'avoir au moins la bonne volonté et l'effort de progresser jusqu'à cette pensée qui est libre d'émotions, qui est d'abord libre des émotions que l'on connaît dans le monde de la vie ordinaire. Celui n'est, par exemple, pas parvenu à la pensée pure à qui plait ce qui se trouve dans la "Philosophie de la liberté" parce que, à partir de son sentiment, il tend vers une vision du monde plus spirituelle, mais seulement se place de la manière correcte par rapport à la "Philosophie de la liberté", celui qui accueille tout de suite ce qui vit là dedans, à cause de la façon et la manière dont les pensées se croissent une succession correcte les unes partir des autres et se soutiennent mutuellement.


Es kommt aber darauf an, daß man wenigstens den guten Willen und das Bestreben haben muß, bis zu jenem Denken fortzuschreiten, das emotionsfrei ist, zunächst von den Emotionen frei ist, die man eben so in der Welt im gewöhnlichen Leben kennt. Derjenige ist zum Beispiel nicht zum reinen Denken gekommen, dem dasjenige, was in der «Philosophie der Freiheit» steht, deshalb gefällt, weil er aus seinem Gefühl heraus nun zu einem mehr geistigen Weltanschauen hinneigt; sondern erst derjenige stellt sich in der richtigen Weise zur «Philosophie der Freiheit», der gerade das, was darinnen lebt, wegen der Art und Weise aufnimmt, wie die Gedanken folgerichtig immer auseinander herauswachsen und sich gegenseitig stützen.

Swedenborg, de son côté, bien qu'il ait été un si grand savant, n'avait aucun présentiment d'un tel penchant vers un monde de pensées qui n'est que pur monde de pensées et qui ne contient vraiment plus rien des motifs qui reposent dans l'émotionnel, dans le sentimental. On doit une fois, mes chers amis, essayer de voir au travers - et nous avons suffisamment de moyens pour cela dans notre littérature - comment, dans la vie ordinaire, on se décide pour l'une ou l'autre vérité à partir d'impulsions d'âme tranquille qui nous sont données sur le plan physique karmiquement, éducativement ou autrement. Le subjectif ne cesse que lorsque l'on s'élève vraiment, avec sa propre vie d'âme, dans une telle sphère de la pensée, où les pensées se portent mutuellement elles-mêmes, où le contenu subjectif est sorti des pensées.


Swedenborg seinerseits hatte — trotzdem er ein so großer Gelehr­ter war — gar keine Ahnung von einem solchen Hinneigen zu einer Gedankenwelt, die nur reine Gedankenwelt ist und die wirklich nichts mehr enthält von den Motiven, die im Emotionsmäßigen, im Gefühlsmäßigen liegen. Man muß einmal, meine lieben Freunde, versuchen zu durchschauen — und Mittel haben wir dafür genug in unserer Literatur —, wie man im gewöhnlichen Leben aus Gemüts­impulsen heraus, die einem auf dem physischen Plan karmisch oder erzieherisch oder sonstwie gegeben sind, sich für die eine oder ande­re Wahrheit entscheidet. Das Subjektive hört erst dann auf, wenn man mit seinem eigenen Seelenleben wirklich in eine solche Sphäre des Denkens aufrückt, wo die Gedanken sich gegenseitig selber tra­gen, wo aus den Gedanken der subjektive Inhalt heraus ist.

Mais on doit encore en arriver à autre chose. Une fois qu'on l'a vraiment amené à penser ainsi que l'on a saisi les pensées pures, que l'on peut avoir dans sa vie de l'âme une suite de pensées pures, alors la propre âme tranquille, le je subjectif n'est plus impliqué. D'où la sévérité que l'on ressent lorsqu'on est arrivé à la pensée pure. On ne peut plus la plier et la briser comme on le voulait subjectivement. Si l'on prend une suite de pensées telle qu'elle est donnée par exemple dans la "Philosophie de la liberté", il est impossible de la façonner autrement. On ne peut pas la sculpter de n'importe quelle manière et ainsi de suite, mais on doit la laisser grandir en soi comme un organisme. On est véritablement détaché de son je ; c'est la pensée elle-même qui pense. Mais par cela seul, il devient mûr que ce que l'on a vidé - le contenu de son propre moi - est remplacé par un autre : au lieu de notre propre contenu d'âme tranquille, c'est le contenu d'âme tranquille des esprits des hiérarchies supérieures qui doit maintenant entrer dans cette pensée libre d'émotions. Et si vous l'amenez à faire sortir peu à peu de votre pensée remplie d'émotions ce contenu subjectif que j'ai dessiné ici en pointillés (voir page 88), et à n'avoir plus que les purs concepts en tant que tels, alors le contenu divin peut s'y écouler. Et maintenant, vous avez le contenu d'en haut.


Aber man muß es noch zu etwas anderem bringen. Wenn man es einmal wirklich dazu gebracht hat, so denken zu können, daß man den reinen Gedanken erfaßt hat, daß man in seinem Seelenleben ei­ne Folge von reinen Gedanken haben kann, dann ist das eigene Ge­müt, das subjektive Ich nicht mehr beteiligt. Daher auch das Stren­ge, das man fühlt, wenn man beim reinen Denken angekommen ist. Man kann es nicht mehr biegen und brechen, so wie man es subjek­tiv haben wollte. Wenn man eine Gedankenfolge so nimmt, wie sie zum Beispiel in der «Philosophie der Freiheit» gegeben ist, ist es un­möglich, sie anders zu gestalten. Man kann sie nicht in einer beliebi­gen Weise meißeln und so weiter, sondern man muß sie so in sich wachsen lassen wie einen Organismus. Man ist wirklich mit seinem Ich unbeteiligt; das Denken selber denkt. Aber dadurch allein wird es reif, daß nun das, was man herausgeleert hat — der eigene Ich-Inhalt —, durch ein anderes ersetzt wird: Statt unseres eigenen Ge­mütsinhaltes muß jetzt der Gemütsinhalt der Geister der höheren Hierarchien in dieses emotionsfreie Denken hinein. Und wenn Sie es dahinbringen, daß Sie aus dem mit Ihren Emotionen angefüllten Denken nach und nach diesen subjektiven Inhalt herausbringen, den ich hier punktiert gezeichnet habe (siehe Seite 88), und nur noch die reinen Begriffe als solche haben, dann kann der göttliche Inhalt hineinfließen. Und nun haben Sie den Inhalt von oben.

Swedenborg ne pouvait pas y parvenir. Il n'a pas réussi à faire sortir ses émotions personnelles de ce qu'il pensait, bien qu'il ait été un grand savant. Il n'arrivait pas à avoir cette pensée complètement libre de ses émotions.Comme il était monté sur le plan astral, il se trouvait, avec la pensée qui était encore prisonnière de sa personnalité, tout à fait étranger à ces entités qui pensaient en pensée pure, à savoir ces habitants de Mars qu'il ne pouvait pas comprendre. Ils s'exprimaient pour lui en gestes tout à fait incompréhensibles. D'où cela vient-il, qu'est-ce qui est à la base de tout cela ? Pourquoi Swedenborg était-il comme clos entre parenthèses au monde d'une conscience supérieure, pourquoi ne pouvait-il pas entrer dans le monde d'une conscience supérieure ? Pourquoi portait-il la sorte de vision que l'on a sinon sur le plan physique, en haut dans le monde spirituel, dans lequel il était même vraiment dedans, et pourquoi restaient pour lui les paroles, les gestes des esprits qui pouvaient penser en pensées pures, qui pouvaient tenir en dehors le contenu subjectif de leur âme tranquille - pour quelle raison n'est-il pas nécessaire de l'examiner, ils pouvaient justement le tenir en dehors - pourquoi cela lui restait-il incompréhensible ?


Das konnte Swedenborg nicht erreichen. Er brachte seine per­sönlichen Emotionen nicht aus dem, was er dachte, heraus, trotz­dem er ein großer Gelehrter war. Er brachte es nicht dahin, dieses Denken ganz frei von seinen Emotionen zu haben. Da er nun auf den Astralplan aufgestiegen war, so war er mit dem Denken, das noch immer in seiner Persönlichkeit befangen war, ganz fremd ge­genüberstehend solchen Wesenheiten, die in reinem Denken dach­ten: nämlich diesen betreffenden Marsbewohnern, die er nicht verste­hen konnte. Die sprachen für ihn in ganz und gar unverständlichen Gebärden. Woher kommt das, was liegt denn da eigentlich zugrun­de? Warum war Swedenborg wie mit einer Klammer abgeschlossen von der Welt eines höheren Bewußtseins, warum kam er nicht hin­ein in die Welt eines höheren Bewußtseins? Warum trug er die Art des Schauens, die man sonst auf dem physischen Plan hat, in die gei­stige Welt hinauf, in der er doch wirklich darinnen war, und warum blieben für ihn die Worte, die Gebärdenworte der Geister, die in rei­nen Gedanken denken konnten, die ihren subjektiven Gemütsinhalt heraushalten konnten -- aus welchem Grunde braucht man dabei nicht zu untersuchen, sie konnten ihn eben heraushalten —, warum blieben ihm diese unverständlich?

Ces questions se resolvent à nous, mes chers amis, lorsque nous demandons : oui, comment cela est-il donc en fait chez Swedenborg, qu'a-t-il donc porté en haut sur le plan astral ? N'est-ce pas, il n'a pas complètement fait sortir son humain spirituel de l'humain physique, car s'il l'en avait fait sortir, il aurait vu son je comme un objet dans la sphère de la conscience supérieure. Son je lui serait devenu comme un objet de souvenir, comme les pots cassés dans la comparaison que j'ai utilisée il y a quelque temps. Il ne pouvait pas s'arracher détaché suffisamment de lui-même.Mais maintenant c'est tout de suite ce qui est caractéristique - et qui est ressorti de toute notre discussion - c'est que Swedenborg ne voyait pas purement des illusions ; il ne voyait pas purement Maja, mais il pouvait par exemple vraiment reconnaître correctement le fait objectif qu'il avait affaire à des habitants de Mars de telle ou telle sorte. C'était donc exact. Il ne voyait le monde spirituel qu'avec le caractère de Maja, pour ainsi dire avec un voile illusoire. Il avait donc devant lui de vrais êtres martiens, mais il ne pouvait seulement pas les comprendre, car il avait maintenant devant lui de vrais êtres spirituels.


Diese Fragen beantworten sich uns, meine lieben Freunde, wenn wir fragen: Ja, wie war das denn nun eigentlich bei Swedenborg, was trug er denn da auf den astralischen Plan hinauf? Nicht wahr, er hat seinen geistigen Menschen nicht ganz aus dem physischen Men­schen herausgebracht; denn hätte er ihn herausbekommen, so hätte er in der Sphäre des höheren Bewußtseins sein Ich als Objekt ge­schaut. Sein Ich würde ihm wie ein Erinnerungsobjekt geworden sein, so wie die zerbrochenen Töpfe in dem Vergleich, den ich vor einiger Zeit gebraucht habe. Er konnte sich nicht genügend von sich losreißen. Aber nun ist das gerade das Charakteristische — das ging ja auch aus unserer ganzen Auseinandersetzung hervor —, daß Sweden­borg nicht bloß Illusionen sah; er sah nicht bloß Maja, sondern er konnte doch zum Beispiel wirklich richtig die objektive Tatsache er­kennen, daß er es mit so und so gearteten Marsbewohnern zu tun hatte. Das war ja richtig. Er sah nur die geistige Welt mit Maja­Charakter, sozusagen mit einem illusionären Schleier. Er hatte ja wirkliche Marswesen vor sich, er konnte sie nur nicht verstehen, da er nun wirkliche geistige Wesen vor sich hatte.

Eh bien, mes chers amis, soyez pour un instant une fois très intelligents, comme ne le sont pas la plupart de ceux qui veulent se développer en clairs voyants. N'est-ce pas, avec les sens ordinaires, avec la force oculaire ordinaire, Swedenborg ne pouvait pas voir ces entités qui sont des habitants de Mars ; il les a donc vues dans le monde spirituel. Il ne pouvait donc pas les voir avec la vue, ni les entendre avec l'ouïe, ni les saisir avec tous les autres instruments sensoriels, ni même avec la faculté de penser ordinaire. Car je vous ai expliqué que cette faculté de penser était en fait un ancien don lunaire, c'est-à-dire quelque chose qui avait été développé avant la force martienne... [lacune dans le sténogramme].Parmi les forces de connaissance connues de l'humain, il n'avait donc aucune force pour reconnaître ces êtres. Nous avons donc devant nous le fait singulier que Swedenborg avait devant lui des êtres spirituels qu'il reconnaissait indubitablement, mais il ne les reconnaissait pas avec des forces supérieures ; il les voyait avec quelque chose avec quoi il n'aurait en fait pas pu les voir, parce qu'il n'en avait pas la conscience. Car les forces de conscience ordinaires du plan physique ne suffisent pas à expliquer ce qu'il voyait là. Alors, qu'est-ce qu'il a vu ? Eh bien, Swedenborg n'était tout simplement pas seulement un grand savant, mais aussi un humain pur dans sa vie ; et la force que l'humain a sur le plan physique et qui est déjà quelque chose de semblable à la force de voyance, seulement qu'elle a une autre tâche sur le plan physique que d'exercer l'activité clairvoyante. À travers quoi Swedenborg a-t-il maintenant donc vu ?


Nun, meine lieben Freunde, seien Sie nun für einen Augenblick einmal recht schlau, so wie es die meisten derjenigen, die sich hell seherisch entwickeln wollen, nicht sind. Nicht wahr, mit den ge­wöhnlichen Sinnen, mit der gewöhnlichen Augenkraft konnte Swe­denborg diese Wesenheiten, die Marsbewohner sind, nicht sehen; er hat sie ja in der geistigen Welt gesehen. Also mit der Augenkraft konnte er sie nicht sehen, mit der Ohrenkraft nicht hören, mit all den sonstigen Sinneswerkzeugen, auch mit der gewöhnlichen Denk­fähigkeit konnte er sie nicht erfassen. Denn ich habe Ihnen ausein­andergesetzt, daß diese Denkfähigkeit eigentlich eine alte Monden­gabe war, also etwas, was entwickelt war vor der Marskraft ... [Lücke im Stenogramm]. Er hatte also unter den bekannten Er­kenntniskräften des Menschen keine Kraft, um diese Wesen zu er­kennen. So haben wir die eigentümliche Tatsache vor uns, daß Swe­denborg geistige Wesen vor sich hatte, die er unzweifelhaft erkann­te, aber er erkannte sie nicht mit höheren Kräften; er sah sie mit et­was, mit was er sie eigentlich nicht hätte sehen können, weil er das Bewußtsein nicht dazu hatte. Denn die gewöhnlichen Bewußtseins­kräfte des physischen Planes reichen nicht aus, um das zu erklären, was er da sah. Was war es denn dann, womit er gesehen hat? Nun, Swedenborg war einfach nicht nur ein großer Gelehrter, sondern auch ein reiner Mensch in seinem Leben; und umgewandelt hatte sich in ihm die Kraft, die der Mensch auf dem physischen Plan hat und die schon etwas Ähnliches ist wie die hellseherische Kraft, nur daß sie auf dem physischen Plan eine andere Aufgabe hat, als die hellseherische Tätigkeit auszuüben. Wodurch hat nun also Sweden­borg gesehen?

Oui, voyez-vous, Swedenborg a vu avec une force qui perçoit l'extérieur sans l'attaquer, sans le toucher, qui le perçoit sans agir avec l'œil. Qu'est-ce que c'est que cette force ? C'est sur la terre, sur le plan physique, la force qui s'exprime dans la vie sexuelle, dans la vie sexuelle correcte ; cette force mystérieuse qui rassemble les humains dans l'amour terrestre, qui se distingue de toutes les autres forces de connaissance. Cette force, Swedenborg l'avait conservée, gardée, et à un certain âge, elle s'est transformée chez lui, tout en restant en quelque sorte une force sexuelle. Il voyait le monde spirituel à travers la force sexuelle. C'est-à-dire que la clairvoyance de Swedenborg est vraiment une clairvoyance qui a pour base la force sexuelle transformée.


Ja, sehen Sie, Swedenborg hat gesehen mit einer Kraft, die das Äußere wahrnimmt, ohne es anzugreifen, ohne es zu berühren, die es wahrnimmt, ohne mit dem Auge zu wirken. Was ist das für eine Kraft? Das ist auf der Erde, auf dem physischen Plan die Kraft, die sich im sexuellen Leben, im richtigen sexuellen Leben äußert; jene geheimnisvolle Kraft, die die Menschen in der irdischen Liebe zu­sammentreibt, die sich unterscheidet von allen anderen Erkenntnis­kräften. Diese Kraft hatte Swedenborg konserviert, aufbewahrt, und in einem gewissen Alter wurde sie bei ihm umgewandelt, blieb aber gewissermaßen sexuelle Kraft. Er sah die geistige Welt durch die sexuelle Kraft. Das heißt, Swedenborgs Hellsehen ist wirklich ein sol­ches, dem die umgewandelte sexuelle Kraft zugrunde liegt.

Vous pourrez donc en conclure que l'humain a reçu une force qui s'exerce sous forme de sexualité pendant son évolution terrestre, mais qui apparaîtra un jour sous une forme transformée, lorsqu'elle ne sera plus liée au physique. Mais d'un autre côté, vous pourrez aussi en tirer la conclusion que les forces qui mènent à la clairvoyance figurative sont étroitement apparentées à ces forces qui sont liées aux pulsions les plus basses de la nature humaine à l'heure actuelle, et comment une sphère peut être attirée par une autre sphère, pour ainsi dire.


Daraus werden Sie nun den Schluß ziehen können, daß dem Menschen während seiner Erdenentwickelung eben eine Kraft gege­ben ist, die sich während der Erdenentwickelung als Sexualität aus­lebt, die aber einmal in umgewandelter Form auftreten wird, wenn sie nicht mehr an das Physische gebunden sein wird. Aber Sie wer­den andererseits auch den Schluß daraus ziehen können, wie innig verwandt diejenigen Kräfte sind, die zum bildhaften Hellsehen füh­ren, mit diesen Kräften, die mit den gegenwärtig niedersten Trieben der Menschennatur zusammenhängen, und wie sozusagen eine Sphäre da von der anderen Sphäre angezogen werden kann.

Oui, mes chers amis, il en résulte qu'il ne faut pas jouer avec la clairvoyance. Certes, ce que je dis maintenant ne se rapporte pas à la science de l'esprit en tant que telle, mais cela se rapporte à toute clairvoyance captée, à toute clairvoyance recherchée et acquise de façon injustifiée. Il faut vraiment prendre au sérieux le fait que la clairvoyance ne doit pas être recherchée de telle sorte que la forme de vision transformée du plan physique soit simplement transportée vers le haut, mais qu'un nouveau type de vision soit recherché pour les plans supérieurs, une nouvelle manière de voir le monde spirituel, qui n'a alors rien à voir avec la force sexuelle, car celle-ci est physique, elle n'existe que pour le plan physique. Porter dans les mondes spirituels le même type de vision que dans le monde physique, en supposant que l'on puisse dire : Je perçois comme on perçoit sur le plan physique -, cela engendre chez l'humain la tendance à jeter un pont de liaison entre la clairvoyance et les forces sexuelles.


Ja, meine lieben Freunde, daraus folgt, daß mit der Hellsichtig­keit nicht zu spielen ist. Gewiß bezieht sich das, was ich jetzt sage, nicht auf die Geisteswissenschaft als solche, aber es bezieht sich auf jedes erhaschte, jedes ungerechtfertigt erstrebte und erworbene Hell­sehen. Es muß dies wirklich ernst genommen werden, daß Hellsich­tigkeit nicht angestrebt werden soll so, daß bloß die umgewandelte Anschauungsform des physischen Planes hinaufgetragen wird, son­dern daß eine neue Art der Anschauung für die höheren Plane er­strebt wird, eine neue Anschauungsweise der geistigen Welt, die dann nichts zu tun hat mit der Sexualkraft, denn die ist physisch, die ist nur für den physischen Plan da. Dieselbe Art der Anschauung wie im Physischen hinaufzutragen in die geistigen Welten, voraus­zusetzen, daß man sagen kann: Ich nehme wahr, wie man auf dem physischen Plan wahrnimmt —, das bringt in dem Menschen den Hang hervor, die Verbindungsbrücke zu schlagen zwischen dem Hellsehen und den sexuellen Kräften.

On peut s'en sortir/sauver de différentes manières, et nous sommes maintenant à un moment important de l'évolution de l'humanité, où il faut comprendre ce genre de choses. Ce que je viens de vous dire est une vérité ancienne. Les humains préhistoriques se sont protégés de la manière suivante. Ils ont dit : "Lorsque l'on amène l'humain vers le monde spirituel, il faut tenir compte du fait que l'humain est faible, mais que la force de caractère, la discipline de l'âme, l'élimination de toute licence des instincts d'âme sont nécessaires pour s'élever correctement dans les mondes spirituels. Oui, l'humain est faible, il devient très faible, disaient les anciens sachants, c'est pourquoi il faut le tenir éloigné de la possibilité de mélanger ces deux sphères. -- Eh bien, comment peut-on le faire ? On l'isole tout simplement de l'autre sexe lorsqu'on lui parle de choses vraiment spirituelles, de sorte qu'il ne puisse pas du tout passer à l'autre sexe. Cela signifie que l'on ne laisse pas du tout le sexe féminin participer aux réunions où l'on parle de choses spirituelles-scientifiques. C'est pourquoi, dans les temps anciens, les femmes étaient exclues de toutes les réunions spirituelles-scientifiques qui avaient lieu. Cela évitait aux hommes de mélanger en quelque sorte les deux sphères, car ils étaient liés par un serment strict de ne pas parler du tout, en dehors de la loge, de ce qui se passait dans les loges. Les femmes pouvaient donc avoir autre chose de la communauté avec la science de l'esprit que les gants blancs qui étaient un symbole significatif pour tout cet état de fait.


Man kann sich auf verschiedene Art davor retten, und wir stehen jetzt an einem wichtigen Punkte der Menschheitsentwickelung, wo man solche Dinge verstehen muß. Das, was ich Ihnen jetzt gesagt habe, ist ja uralte Wahrheit. Die Menschen der Vorzeit haben sich auf folgende Weise geschützt. Sie haben gesagt: Wenn man den Menschen heranbringt an die geistige Welt, so ist zu beachten, daß der Mensch schwach ist, daß aber Stärke des Charakters, Selbstzucht der Seele, Entfernung aller Zügellosigkeit der seelischen Triebe not­wendig ist, um in die geistigen Welten richtig hinaufzukommen. Ja, der Mensch ist schwach, wird recht schwächlich, sagten die alten Wissenden, daher halte man ihm ferne die Möglichkeit, diese beiden Sphären zu mischen. -- Nun, wie kann man denn das? Man sperrt ihn einfach ab vom anderen Geschlecht, wenn man ihm von wirk­lich geistigen Dingen redet, so daß er zum anderen Geschlecht gar nicht hinüberkommt. Das heißt, man läßt das weibliche Geschlecht überhaupt nicht teilnehmen an denjenigen Zusammenkünften, wo man von geisteswissenschaftlichen Dingen spricht. Daher der Aus­schluß der Frauen in älteren Zeiten von allen geisteswissenschaftli­chen Versammlungen, die man gehalten hat. Dadurch waren die Männer davor bewahrt, irgendwie die beiden Sphären miteinander zu vermischen; denn sie waren durch ein strenges Gelöbnis gebun­den, außerhalb der Loge überhaupt nicht zu sprechen von dem, was in den Logen vorging. Die Frauen konnten also von der Gemein­schaft mit der Geisteswissenschaft nichts anderes haben als die wei­ßen Handschuhe, die ein bedeutsames Symbol waren für diesen gan­zen Tatbestand.

Nous avons vraiment dépassé ces temps, et la tentative devrait être entreprise par de tels mouvements, comme aussi notre mouvement spirituel-scientifique de ne plus utiliser cette contrainte. Mais pour cela, il faut que le domaine spirituel soit totalement séparé de l'autre sphère à laquelle il a été fait allusion ; il faut que les deux domaines ne soient pas mélangés l'un à l'autre.


Über diese Zeiten sind wir nun wirklich hinaus, und der Versuch sollte unternommen werden, durch solche Bewegungen, wie auch unsere geisteswissenschaftliche, diesen Zwang nicht mehr zu brau­chen. Dazu gehört aber das gänzliche Freihalten des geistigen Gebie­tes von der andern Sphäre, auf die hingewiesen worden ist; wirkli­ches Freihalten, das heißt, es dürfen beide Gebiete nicht miteinander vermischt werden.

Or, ces derniers temps, nous avons vu un cas de mélange terrible. C'est-à-dire que nous avons vu comment les pulsions sexuelles agissaient, mais dans leur interprétation, c'était autre chose. Dans l'interprétation, il s'agissait de toutes sortes de choses mystiques, mais en réalité, il s'agissait de pulsions sexuelles. Il est important d'envisager ce fait très fermement et de le comprendre de l'intérieur, de le comprendre à partir de la nature intérieure de la structure du monde. En réalité, seuls le plus grand sérieux et la plus grande dignité que l'on voit dans la vie spirituelle peuvent éloigner de nous l'égoïsme au sein de la vie spirituelle ; dès que le mysticisme égoïste y entre, on n'est plus à l'abri de mélanger les deux sphères caractérisées l'une avec l'autre de la pire des manières.


Nun haben wir in der letzten Zeit einen Fall furchtbarster Ver­mischung gesehen. Das heißt, wir haben gesehen, wie sexuelle Trie­be wirkten, die aber in ihrer Auslegung etwas anderes waren. In der Auslegung waren es allerlei mystische Dinge, in Wirklichkeit waren es sexuelle Triebe. Es ist wichtig, diese Tatsache ganz fest ins Auge zu fassen und aus dem Innern heraus zu verstehen, aus der inneren Natur des Weltgefüges zu verstehen. Wirklich nur der höchste Ernst und die höchste Würde, die man in dem geistigen Leben sieht, kön­nen das Egoistische innerhalb des geistigen Lebens von uns fernhalten; sobald das egoistische Mystische hineinkommt, ist man nicht mehr gerettet davor, die beiden charakterisierten Sphären miteinander in der übelsten Weise zu vermischen.

De même, nous avons vu comment, chez Swedenborg, une sexualité retenue remplissait ce qui aurait été vide autrement, ses imaginations, mais ne pouvait les remplir que jusqu'à un certain point. Là où il se heurtait à des êtres qui pouvaient eux-mêmes laisser sortir tous leurs sentiments de leurs gestes, il ne pouvait plus remplir la sphère, parce que ce n'était qu'une sphère humaine qui naissait du fait qu'il répandait sa sexualité par le biais de ses imaginations.


Ebenso sahen wir, wie bei Swedenborg eine zurückgehaltene Sexualität ausfüllte dasjenige, was sonst leer gewesen wäre, seine Imaginationen, aber sie nur bis zu einem gewissen Grade ausfüllen konn°te. Da wo er an Wesen stieß, die selbst alle ihre Gefühle herauslassen konnten aus ihren Gebärden, da konnte er nicht mehr die Sphäre ausfüllen, weil es nur eine Menschensphäre war, die dadurch entstand, daß er seine Sexualität ausbreitete über seine Imaginationenweg.

Swedenborg est donc tout de suite un exemple fort de ce qu'il faut éviter sur le chemin vers les mondes spirituels à l'époque moderne. Car de telles aspirations, qui ont une quelconque ressemblance avec celles de Swedenborg, mettent toujours l'humain en danger, car pendant qu'il aspire à la clairvoyance, la sphère sexuelle s'agite et les deux sphères se mélangent.


So ist gerade Swedenborg ein starkes Beispiel dafür, was gemieden werden soll auf dem Wege zu den geistigen Welten hin in der neueren Zeit. Denn solches Streben, das irgendwelche Ähnlichkeit hat mit dem Swedenborgschen, das bringt den Menschen immer in Gefahr, daß -- während er das Hellsehen anstrebt — die Sexualsphäre sich regt und die beiden Sphären sich miteinander vermischen.

Dans le contexte spirituel-scientifique, on doit pouvoir parler de ces choses, bien sûr, mes chers amis. Il serait très grave de ne pas pouvoir discuter de ces choses de manière objective et scientifique, car il est nécessaire pour celui qui aspire sérieusement à connaître aussi les dangers de cette aspiration.


Man muß im geisteswissenschaftlichen Zusammenhang von die sen Dingen selbstverständlich sprechen können, meine liebe Freunde. Es wäre sehr schlimm, wenn man diese Dinge nicht objektiv wissenschaftlich erörtern könnte, denn es ist notwendig für den, der ernstlich strebt, auch die Gefahren dieses Strebens kennenzulernen.

C'est pourquoi l'imagination/la fantaisie impure peut si facilement méconnaître ce à quoi on aspire en tant qu'aspiration spirituelle pure ! Nous nous trouvons maintenant à un point très, très significatif des communications spirituelle-scientifique, à un point extrêmement significatif, et je voulais en quelque sorte tracer les lignes qui mènent à ce point.


Daher kommt es auch, daß unreine Phantasie so leicht verkennen kann dasjenige, was als reines Geistesstreben angestrebt wird! Wir stehen jetzt an einem sehr, sehr bedeutungsvollen Punkt der geisteswissenschaftlichen Mitteilungen, an einem höchst bedeutungsvollen Punkt, und ich wollte gewissermaßen so die Linien zeichnen, die zu diesem Punkte führen.

Demain, à la même heure, ou comme cela se présentera, nous pourrons encore dire quand nous nous quitterons aujourd'hui, je poursuivrai ces réflexions, pour la raison que je dois être très minutieux lorsque je vous parle de ces choses.


Morgen werde ich um dieselbe Zeit, oder wie es sich eben ergibt, das können wir noch sagen, wenn wir heute auseinandergehen, diese Betrachtungen fortsetzen, aus dem Grunde, weil ich sehr gründlich zu Werke gehen muß, wenn ich über diese Dinge zu Ihnen spreche.