Institut pour une
triarticulation sociale
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version au 7/08/2012 Qu'est ce qu'un "bien commun"?Dans un premier temps il s'agit de collecter les utilisation possibles de la notion, puis de voir si elle existe dans l'oeuvre de R. Steiner ou des chercheurs en triarticulation sociale. I - A quoi donc utilise t'on la notion de "bien commun"?" (...) biens communs de l’humanité (comme l’eau, l’espace, le génome humain, le patrimoine génétique des plantes et des animaux mais aussi le patrimoine culturel public, les informations dites du domaine public, les idées, les faits bruts) ( Philippe Quéau, Club de Rome) "(…) et finalement de tout le monde : car plutôt que de s'accumuler dans la bulle et finalement disparaître, l'argent aurait pu être mieux réparti et servir le bien commun." "Disposer d'une certaine richesse, ce n'est pas simplement avoir des droits sur les biens et les services disponibles, c'est aussi une responsabilité. Et la possession de richesses ne créera jamais de détriment à la société si elle est utilisée pour le bien commun. Il serait bon que les possédants soulèvent un peu le voile sur l'usage qu'ils font de leurs richesses." "Pour en sortir, il faut prêter l'oreille à ceux qui
s'occupent des biens communs. C'est facile parce que chaque
bien commun a ses défenseurs et qu'il y a une multitude de
biens communs : à commencer par l'air, l'eau, la
terre, l'énergie, la biodiversité, le climat, mais aussi les
connaissances, les savoirs-faire, l'éducation, la recherche,
le droit, la justice, "La République, bien commun des Français." (Commentateur non identifié, présidentielles 2012) "Alors que l’épargne devrait être un bien commun de l’humanité au service d’un mieux être collectif, elle est devenue l’outil de ses maux." "Ces levées de fonds collaboratives ont toutes une thématique
précise reliée à la notion de bien "La City est la place financière de l'Europe. Veillons à ne pas affaiblir ce bien commun." ( tribune dans le journal Le Monde du MEP britanique Jo Johnson , 12/2011)
Liens abordant la notion: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_commun http://fr.wikipedia.org/wiki/Trag%C3%A9die_des_biens_communs http://www.framablog.org/index.php/post/2010/04/30/les-biens-communs-espoir-politique http://lipietz.net/spip.php?article2344 http://www.dailymotion.com/video/x5fc3a_appel-d-edgar-morin-pour-les-biens_webcam?fbc=962 http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/04/24/des-biens-publics-aux-biens-communs
II - Synthèse ?III - Dans la littérature de la triarticulation?IV - Chez R. Steiner...Hypothèse: Lorsque je commençais à m'intéresser à la question, la notion ne me disait rien dans ce que je connaissait de l'oeuvre de R. Steiner. Il est vrai qu'elle est si importante que même la fréquentant depuis longtemps, je pouvais très bien ne pas y avoir été confronté ou bien être passé à côté car qui la pratique sait bien que sa densité fait qu'en revenant parfois sous un autre angle sur un même texte on trouve parfois en plus du propos déjà connu, d'autres aspects. L'usage courant du "concept" de bien commun semble généralement intervenir, concernant les facettes d'un bien apparenté à la vie, c'est à dire dès lors que ce bien est en jeu dans un processus vital. Plus exactement encore lorsqu'un fluide entre en jeu. L'air est par exellence un tel bien que nous prenons et rendons sans cesse aux autres. L'eau quant elle, a cette caractéristique de pouvoir prendre forme solide (terre-glace) tout comme aérienne (vapeurd'eau). C'est d'ailleurs bien autour de l'eau que l'on a chercher le plus à développer cette notion de bien commun. Lorsque l'on parle de la terre (agricole) comme d'un bien commun, notons au passage qu'il s'agit là aussi la pluspart du temps de son aspect qualitatif, à savoir sa fertilité, sa structure en fait qui là aussi est un juste agencement vivant de minéral-végétal, d'eau et d'air. Quel ne fut pas l'étonnement de mon interlocutrice lorsqu'une fois on m'interrogea en tant que paysan sur ce "bien commun" qu'est la terre et que je répondis en parlant surface plutôt que de cet aspect qualitatif. Car en effet, notons à contrario que c'est pour sa part "matérielle", quand elle est proche de la terre que l'eau peut être saisie, appropriée et vendue: de la bouteille au barrage et conduites forcées en passant par le remorquage d'iceberg. En fait, elle est soumise alors à l'habituel traitement de tout objet matériel, surface terrestre comprise et soumise soit au pouvoir tout court, soit au pouvoir de l'argent. Et c'est là que l'on peut découvrir au fond que les "biens communs" seraient tout au plus un slogan (politique ou publicitaire) à défaut du concept sûr qui pourrait revétir par là une valeur scientifique ou juridique. Des tentatives fournies jusqu'a présent, pas grand chose ne semble sortir.
Ceux qui sont familiers de la terminologie de la science de
l'esprit auront reconnu que derrière l'usage des éléments
(terre, eau, air) se trouve aussi les niveaux de réalité
matériels-physique (terre), éthérique (eau), astral (air)
etc...Cela pourrait d'ailleurs servir pour examiner plus avant
les sentiments qui amènent à utiliser la notion de biens
communs pour des questions de patrimoine génétique (toute la
question des semences par exemple), mais aussi, surtout et
d'abord tout ce qui est propriété intellectuelle. Car qu'est
en fait l'activité intellectuelle de l'homme sur terre sinon
cette activité rendue possible à chacun une fois l'essentiel
de son organisme physique formé, une partie des forces
éthérique donc libres pour cela? En matière de "biens communs", Steiner n'a pas besoin de
faire appel au sentiment que nous aurions des biens en commun
et d'autres pas parce qu'il pose le problème autrement. Que vaut cette hypothèse? N'est il pas important de la poser avant de la vérifier? Une reflection encore. Je parle d'une pensée triarticulée
chez Steiner parce que je pense que s'il insiste tant, donne
tant d'exemples, si souvent, en matière sociale pour que soit
distingué trois domaine de vie, ne serait ce pas pour rendre
attentifs ses interlocuteurs qu'une grande partie de leurs
malheurs proviendrait du fait qu'il ne les distingent pas
lorsqu'ils abordent un problème. 7 août 2012
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