Institut pour une
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La formation de l’humain dans le sens de Wilhelm von Humboldt L’idée de l’école unitaire différenciée. Formation humaine générale pour tous 1. Pendant le court temps où Humboldt était à la tête du système prussien des cultes et de l’enseignement, il a développé un grand plan pour la conception du système de formation en Prusse, qu’il n’a pu, en conséquence de sa démission, réaliser que partiellement et imparfaitement. Dans une lettre en date du 28 juillet 1819 à sa femme Caroline, il en vient, comme il y a quelques mois, à parler de nouveau sur cela : « J’avais fait un plan général qui comprenait tout de la plus petite école à l’université, et dans laquelle tout s’interpénétrait, j’étais à la maison dans toutes les parties de celui-ci, je me prenais le plus petit comme le plus grand, sans préférence, avec la même activité, je ne me suis laissé arrêter par aucune difficulté 2 ». Que Humboldt avait ce plan devant lui seulement en pensée ou s’il l’a rédigé dans le contexte, ne nous est pas connu. Il serait concevable qu’il l’ait posé par écrit; cependant, il ne se trouve pas jusqu’à présent. Mais nous sommes dans la situation que nous ont été conservés deux protocoles/mémoires importants de Humboldt, qu’Eduard Spranger a redécouvert et desquels se laisse connaître ce plan scolaire. Ces deux mémoires, malheureusement bien trop peu familiers portent les titres insignifiants de « Sur les réformes qui doivent être effectuées avec le système d’écoles de Konigsberg » et « Pensées insignifiantes sur le plan pour l’institution du système d’écoles d’état lituanien3 ». L’idée d’école de Humboldt est basée, comme déjà mentionné, sur sa conception de la formation de l’humain. Ainsi il s’agit pour lui pour tout l’enseignement à l’école que celui-ci fournisse une formation humaine générale. Toutes les formations professionnelles spéciales doivent se rattacher à cela par la suite. 1. 70 Ce thème a été traité originellement dans une des revues »Erziehungskunst« : « Art de l’éducation », 1961, page 161 ss. 2. 71 Wilhelm et Caroline von Humboldt dans leurs lettres, volume 3, page 344 3. 72 Les deux mémoires sont imprimés en appendice, page 177 ss., 187 ss. Un mélange de la formation humaine générale avec la formation spéciale professionnelle, il le considère pernicieux. Ce qu’il exprime dans les termes suivants : « Mais toutes les écoles, dont pas un seul état, mais la nation entière ou l’État prend soin pour cela, doivent éveiller seulement l’éducation humaine générale4. Ce que la nécessité de la vie ou un seul de son métier commande, doit être séparé et acquis après l’achèvement de l’enseignement. Si les deux sont mélangés, alors la formation deviendra impure, et vous obtenez ni des humains complets, ni des citoyens complets des classes particulières. Car les deux formations – la générale et les spécifiques –— seront guidées par des principes différents. Par la générale les forces, à savoir l’humain lui-même devrait être renforcé, purifié et réglé; par les spéciales, il devrait recevoir seulement des aptitudes/des adresses. Pour chacunes est donc morte et stérile chaque connaissance, chaque aptitude qui non par pleine visibilité des raisons strictement énumérées ou par élévation à une façon de voir universellement valable (comme la mathématique et l’esthétique) n’élève pas la force de pensée et la force d’imagination et par les deux l’âme (NDT ici « Gemut »), Pour celle-là-la, on doit très souvent se limiter à des résultats non compris sur ses bases parce que la capacité doit être là et que le temps ou le talent manque pour la réflexion 5 ». Que d’après la conviction de Humboldt, la formation humaine générale prépare tout de suite aussi à la formation professionnelle spéciale, il le résume par ces mots: « Un but principal de la formation générale est de préparer ainsi que reste seulement pour peu de métiers encore du mal compris et donc jamais de capacité agissant en retour sur l’humain 6 ». Quand sera dit vis-à-vis de cela que la formation de l’humain et la formation à un métier étaient des opposés inconciliables pour lui, et sera parlé d’un concept de la formation « contemplative, auto-centré et immanente à un but » de Humboldt 7 ainsi cela témoigne seulement d’ignorance ou d’un manque de compréhension de cet idéal de formation. Comme il ressort de la citation précédente, il le tient aussi pour nécessaire, de former/concevoir la formation générale d’école selon le contenu et la méthodologie ainsi qu’elle développe 4. 73 De la formulation »oder der Staat diese« : « ou l’état celle » provient, que Humboldt considère le système scolaire en soi comme une affaire de la Nation et l’état exerce seulement une fonction fiduciaire dans le système scolaire, jusqu’à ce que la Nation est prête et en situation de prendre le système scolaire de plus en plus elle-même en main. Qu’on compare la-dessus le chapitre précédent en haut, page 33 ss. 5. 74 Comparer appendice, page 187 s. 6. 75 appendice, page 188 7. 76 Comparer Knoll/Siebert, Wilhelm von Humboldt. Politik und Bildung : Politique et formation, p. 49 dans les écoliers les facultés et les capacités dont ils ont besoin pour leur formation professionnelle respectivement exercice professionnel ultérieur. Il se tourne seulement contre intégrer la formation professionnelle dans le système scolaire de la formation générale, ce qui n’est aussi aujourd’hui pas le cas. Mais évidemment, devront être traités dans l’école des contenus d’enseignement qui pour chaque exercice de métier ultérieur sont d’utilité. Seulement, cela devrait se passer ainsi qu’ils oeuvrent formant humainement, ce qui signifie qu’ils ne seront pas seulement amenés mécaniquement à la mémoire, mais exposés ainsi qu’ils peuvent être compris dans leurs motifs intérieurs, spirituels. En outre, chaque objet doit être traité « comme le plus souvent il réagit le mieux sur l’âme 8 », ce qui est seulement possible grâce à une conception artistique de l’enseignement. Avec cela est aussi réfutée l’affirmation que Humboldt avait pour but un « nettoyage des programmes de la formation des matières proches des métiers 9 ». On pourrait être enclin à tenir la séparation souhaitée par Humboldt entre la formation générale et la formation professionnelle spécialisée pour étrangère à la vie et peu pratique. En réalité, cela ne l’est cependant pas. Tout de suite aujourd’hui seront dans une forte mesure, comme cela était le cas en son temps, utilisés des humains en mouvement, créatifs qui sont en situation de se placer constamment en transformation dans la vie et les relations professionnelles. Mais de tels humains ne seront ont pas formées par un enseignement orienté prioritairement sur une préparation professionnelle spécialisée. Cela Humboldt l’a déjà exprimé clairement dans le rapport de Section du 1er décembre 1809 : « Il y a tout bonnement certaines connaissances qui doivent être générales, et encore plus une certaine formation de la mentalité et du caractère qui ne devrait manquer à aucun. Chacun est évidemment seulement un bon artisan, commerçant, soldat et homme d’affaires, quand il est en soi et sans égard à sa profession particulière, un humain et un citoyen bon, convenable, éclairé d’après son rang. Si l’enseignement de l’école lui donne ce qui est nécessaire à cela, il acquiert après la capacité spéciale de sa profession très facilement et conserve toujours la liberté, comme cela arrive si souvent dans la vie, de passer de l’un à l’autre. Mais si on commence des professions particulières, ainsi on le rend unilatéral, et il n’atteint jamais l’habileté et de la liberté qui est nécessaire pour, aussi dans sa profession, ne pas purement imiter mécaniquement, ce que les autres ont fait avant lui, mais entreprendre lui- 8. 77 Comparer appendice, page 189 9. 78 Ainsi Knoll/Siebert, Wilhelm von Humboldt, à l’endroit indiqué, page 37 même des extensions et des améliorations. L’humain perd par cela en force et en indépendance [ ... ] 10 ». Comme raison supplémentaire de ne pas rattacher la formation spéciale professionnelle avec la formation générale, mais laisser celle-ci sur ces conséquences, il mentionne encore dans le rapport cité, que le futur métier se laisse souvent déterminer correctement très tard chez un enfant ou un adolescent et que son talent naturel qui pourrait le consacrer à un autre, est parfois non reconnu, bientôt étouffé11. L’enseignement scolaire général devrait, d’après la représentation de Humboldt saisir et former tout l’être humain dans ses forces, corporelle, animiques, spirituelles. La formation des forces corporelles devrait survenir par la gymnastique, la formation des forces animiques par l’enseignement artistique et la formation des forces spirituelles, pas unilatéralement par l’enseignement des langues, mais harmonieusement par les enseignements mathématiques, philosophiques-linguistiques et historiques qui sous leçons d’histoire, en son temps, était compris qui par le fait était compris en opposition aux leçons orientées rationnellement 12.
Cette idée d’une éducation englobante de l’humain dans sa totalité corporelle, d’ âme et spirituelle, Humboldt l’a mise en exergue comme suit : « L’enseignement d’école général va à l’humain absolument, à d’ailleurs comme gymnastique esthétique didactique et à cet égard de nouveau comme mathématique philosophique, qui dans le cours de l’école seulement par la forme pure de la langue, sinon est toujours historico-philosophique et historique sur les principales fonctions de son être 13 ». L’idée d’une telle formation harmonieuse de toutes les forces de l’humain devrait donner aussi la base de l’enseignement de tous les humains. L’artisan ou l’agriculteur et le plus actif spirituellement devraient être formés de manière unitaire avant leur formation professionnelle spécialisée. « L’ensemble de l’enseignement connaît par conséquent un seul et même fondement. Car que le plus humble journalier et celui formé le plus finement devra être déterminé pareil dans son âme, à l’origine quand devrait être celui-ci pas sous la dignité 10. 79 Comparer écrits collectionnés, volume 10, page 205 s. respectivement Oeuvre, volume 4, page 218; comparer aussi écrits collectionnés, volume 10, page 256 respectivement Oeuvre, volume 4, page 261 11. 80 Comparer écrits collectionnés, volume 10, page 202 resp. Oeuvre, volume 4, page 218 s. 12. 81 Eberhard Kessel méconnait cela, Wilhelm von Humboldt, page 214, 227 13. 82 appendice, page 188; comparer aussi page 172, 176 humaine brute et celui-là pas sous la force de l’humain sentimental, chimériques et extravagant ». L’objet de l’enseignement général devrait aussi être l’artisanal: « Aussi avoir appris le grec pourrait être de cette manière justement ainsi peu inutile aux menuisiers que faire des tables aux savants 14 ». Un point de vue supplémentaire extérieur essentiel est d’orienter les objets d’enseignement entièrement d’après l’essence de l’enfant et les niveaux de son évolution. Humboldt promeut à cause de cela « pour déterminer la texture et le nombre des objets d’enseignement d’après la possibilité de la formation générale de l’âme à chaque époque et toujours traiter chaque objet ainsi qu’il réagit le plus et le mieux sur l’âme ». En procédant ainsi, « ainsi doit sortir une certaine égalité »; à savoir en rapport à l’enseignement plus tard des professionnellement plus avec les mains et des actifs plus spirituellement 15. Évidemment Humboldt ne surévalue pas les différences dans les talents. Il veut prendre en compte ceux-ci par une différenciation de l’enseignement. Les élèves devraient être autorisés à se tourner plus ou moins fortement à certains objets d’enseignement. Seulement aucune « branche principale de la connaissance » ne devrait disparaître entièrement. Car chacun forme un côté tout à fait déterminé de l’être humain, de sorte « que la division de la classe n’irait pas entièrement, mais par branches principales de la connaissance, et les enseignants permettent et encouragent que l’élève, comme son individualité le motive, s’applique à l’une principalement, à l’autre moins aussi loin qu’il n’en néglige aucune. Une variété des orientations intellectuelles vers l’apprentissage des langues, les mathématiques et les connaissances d’expérience est une fois disponible indéniablement, et il serait justement ainsi merveilleux, d’en favoriser seulement une, que de vouloir les diviser encore plus dans des institutions différentes. Purement la dernière (pensé est l’orientation intellectuelle sur des connaissances d’expérience), on ne doit jamais tolérer, sans l’attacher fortement à une autre, car sinon elle détruit de proche en proche dans une tête aussi la possibilité de vraie science 16 ». Aussi il se tourna aussi pour le système scolaire d’enseignement général contre un apport mécanique par ex.. formules chimiques ou mathématiques sans démontrer les raisons. La direction sur de la pratique-artisanale ne sera pas mentionné expressément dans ce contexte. 14. 83 appendice, page 188 s 15. 84 Comparer appendice, page 189 16. 85 appendice, page 176, comparer aussi appendice, page 172 tout comme Oeuvre, B et 4, page 220 Dans sa déclaration citée ci-dessus qu’avoir appris le grec serait ainsi aussi peu inutile au charpentier, que faire des tables au savant, ressort cependant qu’aux différenciations par les grandes branches de la connaissance proposées par lui pourrait apparaître d’après la direction plus intellectuelle et d’après la plus pratique-artisanale, ce à quoi évidemment ni l’intellectuelle, ni la pratique n’auraient la permission d’être cultivées unilatéralement. Humboldt distingue maintenant trois stades de l’enseignement, à savoir l’enseignement élémentaire, l’enseignement d’école et l’enseignement d’université : «L’enseignement élémentaire englobe purement la description des idées d’après toutes les façons et leur première et originelle classification, mais peut sans inconvénient dans le tissu à cette forme accueillir plus ou moins d’objets dans la connaissance de la nature et de la Terre. Il rend en premier possible de réellement apprendre des choses et de suivre un enseignant. L’éducation d’école mène maintenant les élèves en mathématiques, la connaissance de langue et de l’histoire jusqu’au point où ce serait inutile, de l’attacher encore plus loin à un enseignant et à l’enseignement proprement dit, il le rend progressivement libre de l’enseignant, mais pour lui apporte tout ce qu’un enseignant peut apporter. À l’université est réservé, ce que seul l’humain peut trouver par et en lui-même, la vue dans la science pure 17 ». Est mûr pour l’université « l’élève [ ... ] quand il a tant appris chez d’autres, qu’il est maintenant en état d’apprendre pour lui-même 18 ». De l’idée d’une approche globale, l’enseignement général s’articulant en stades naturels se donne maintenant l’exigence après un système de formation unitaire, se construisant toutefois d’après les trois stades de l’enseignement construit par niveau du système d’enseignement : « Ainsi qu’il y a maintenant purement ces trois stades de l’enseignement, mais que chacun non retranché du même fait un tout, ainsi il peut aussi seulement y avoir trois genres d’établissements se suivant l’un l’autre, et leurs limites doivent tomber ensemble avec les limites de ces stades, ne pas les couper ceux-là mêmes au milieu 19 ». Humboldt aspire donc à ce qu’il y ait comme établissements seulement des écoles élémentaires, des écoles d’érudition et des universités. Au moins dans toutes les grandes villes, il devrait y avoir une ou plusieurs écoles élémentaires aussi excellentes, « que ce sera pas considéré comme un inconvénient si aussi beaucoup de citoyens les fréquentent seulement et jamais une autre école 20 ». « Et quand on considère que l’enseignement élémentaire, 17. 86 appendice, page 190; comparer aussi appendice, page 173 18. 87 appendice, page 172 s. 19. 88 appendice, page 173; comparer aussi appendice, page 190 s 20. 89 appendice, page 175 comme il sera maintenant pris ici, englobe tout en lui-même, dont dépend la clarté et la précision des concepts, ce sur quoi comme sur une fondation, repose la plus haute mathématique, et ce que la force d’imagination stimule aux deux principaux genres de l’art, le graphique et le musical, et que tout cela sera traité d’une manière mouvant fortement le sentiment, ainsi aurait certainement la permission de tomber dans des tentatives de préférer cette éducation sur celle de maintes de nos écoles secondaires (lycées) maintenant célèbres 21 ». Dans les écoles savantes devraient pour la qualité des classes inférieures ou bourgeoises justement être veillé autant comme pour les plus hautes; mais l’instruction élémentaire réelle devrait être séparé d’elles : « Prenez celles-ci même modérément avec, ainsi les écoles élémentaires réelles seront bientôt considérées comme des écoles de peuple dans le sens dédaigneux du mot, ce qui est très défavorable à leur amélioration. Suivent ces classes inférieures bien organisées sur de bonnes écoles élémentaires, ainsi l’enseignement chez elles se laisse décider pour de nombreux buts de la vie 22.« Plus loin devrait être veillé pour les écoles érudites qu’elles ne seraient « pas purement latines, mais que serait traités aussi bien et soigneusement l’enseignement historique et mathématique avec le philologique. À l’heure actuelle, où il manque souvent de celui-ci, l’inconvénient apparaît que celui qui a moins de sens pour l’enseignement des langues, doit quitter l’école prématurément ou demeurer inutilement dans la même ». L’enseignement des langues devrait « être vraiment l’enseignement des langues et non pas être, comme si souvent maintenant, une introduction pour comprendre les auteurs classiques édulcorés avec des connaissances de l’antiquité et historique et principalement appuyée sur des exercices ». « Car la connaissance de la langue est toujours, comme la tête éclairant et exerçant la mémoire et l’imagination, aussi infiniment utiles, la connaissance de la littérature par contre aurait besoin, pour le devenir, d’une certaine exhaustivité et d’autres circonstances favorables 23 ». Dans l’enseignement des langues il s’agit pour Humboldt avant tout de ce que les élèves reçoivent absolument un concept de la forme de la langue 24. Ils devraient « dans les langues spécifiques regarder absolument la langue 25 ». Le cours de langue est alors terminé quand l’élève est arrivé à ce que « maintenant avec son propre effort et avec l’usage 21. 90 appendice, page 175 22. 91 appendice, page 176 23. 92 appendice, page 176 24. 93 appendice, page 177 s. 25. 94 appendice, page 175 des moyens d’aide disponibles de chaque écrivain, aussi loin qu’il est vraiment compréhensible, comprendre avec certitude et qu’il peut rentrer facilement et rapidement dans l’étude dans chaque langue donnée, d’après sa connaissance générale de la construction linguistique absolument 26 ». On voit de ces remarques de Humboldt que son concept de l’école érudite a peu à faire avec ce que l’on a compris depuis sous un lycée humaniste ou de langues anciennes. Aussi le contraste du lycée et collège, comme il joue un rôle jusqu’à ce jour, est surmonté dans le concept d’école savante de Humboldt parce que celle-ci englobe l’enseignement mathématique et « historique » pareillement justifié et autorise les élèves par la différenciation prévue à une forte orientation à l’une ou l’autre branche principale de la connaissance. Par conséquent Humboldt se tourne aussi contre des écoles particulières médianes ou collèges, existant à côté des écoles savantes. Là-dessous on comprenait en son temps des écoles qui « font la transition de l’école élémentaire aux écoles savantes, de sorte que ces dernières n’ont plus du tout de classes dites bourgeoises », ou celles qui sont déterminées comme un type distinct d’écoles pour ceux « qui renoncent l’éducation en fait scientifique et en particulier à l’étude universitaire », et finalement de telles qui « devraient remplir les deux buts en même temps 27 ». Une séparation des classes bourgeoises des savantes en deux établissements différents Humboldt tenait à cause de cela pour non bonne, parce qu’elle dérange « la si nécessaire unité de l’enseignement », qui « dans le choix des objets d’enseignement, dans la méthode et le traitement de l’élève à partir du moment où l’enfant a acquis les premiers éléments, jusqu’au moment où l’enseignement scolaire cesse, doit se tenir dans un contexte ininterrompu que de classe en classe et serait calculé de demi-année en demi-année 28 ». Mais aussi comme écoles qui devraient être déterminées pour ceux qui « font renoncement à l’enseignement supérieur », Humboldt ne laisse pas valoir les écoles moyennes ou bourgeoises : « Là [ ... ] la détermination d’un enfant reste souvent très longtemps non décidée, de sorte qu’elles produisent l’inconvénient que facilement des confusions se produisent, le futur érudit reste trop longtemps dans l’école médiane, le futur artisan persiste trop longtemps dans l’érudition, et à cause de cela apparaissent des méformations 29 ». Par conséquent, une formation unitaire et englobante est souhaitée pour les deux. Mais dans les écoles médianes, on mélange par le choix des matières enseignées » toujours 26. 95 appendice, page 173 27. 96 appendice, page 171 comparer aussi page 187 s. 28. 97 appendice, page 171 29. 98 appendice, page 173 s. d’une manière lamentable les exercices généraux à promouvoir toutes les fois des forces principales de l’esprit et de la collecte des connaissances nécessaires dans le futur, qui préparent à la vie réelle quand là ce devrait par contre être principe général : entreprendre l’exercice des forces sur chaque genre d’écoles toutes les fois complètement et sans faille, mais toutes les connaissances, qu’elles promeuvent absolument peu ou trop unilatéralement, comme nécessaire elles aimeraient aussi être, exclus de l’enseignement d’école, et réserve à la vie des écoles spéciales 30 ». Dans le choix des objets d’enseignement, une institution essentiellement différente n’est donc pas appropriée, ainsi n’est aussi pas pensable une différence essentielle dans la méthode : « La considération de la longueur ou de la brièveté des années auquel sera dédié à l’enseignement dans les écoles moyennes et érudites, justifie une telle encore le plus souvent. Seulement aussi là ne se laisse rien faire aux fondements; rien abréger, car on détermine donc dans chaque discipline la quantité de la substance à assimiler en rapport à la force qu’il exerce et qu’il devrait élaborer; ne pas précipiter, car le développement exige son temps naturel. La seule chose qui pourrait se produire ici serait de nouveau de préempter la vie; on pourrait notamment amener ce qui sera montré d’après des raisons dans l’école savante, mécaniquement dans le collège, par ex. mélanges chimiques, formules de calcul, etc. Seul cela signifierait absolument quitter les limites de l’enseignement de l’école, mésuser le temps déterminé à la formation pour le dressage et corrompre les têtes. Toutes les savantes, comme telles, aux écoles médianes sont donc au meilleur sens des liaisons aux écoles générales avec des spéciales, à partir de quoi, à mon avis, apparaissent toujours des enfants mal formés 31. Évidemment, « l’unité du principe » ne devrait pas engloutir « la multiplicité bienfaisante de la réalité ». C’est pourquoi, à des endroits où il ne peut pas y avoir d’écoles savantes, des écoles bourgeoises devront être tolérées, « lesquelles en ce qu’alors seulement les classes inférieures qui sont séparées d’elles des savantes ». Il veut aussi à des endroits où il y a des écoles savantes, mais ne devraient pas y avoir d’écoles bourgeoises séparées, permettre que les écoles élémentaires obtiennent un déploiement tel qu’elles puissent amener plus loin l’élève de 12 ans comme école bourgeoise à une classe 32. Par la construction unitaire du système scolaire décrite, Humboldt espère empêcher que « l’élève 30. 99 appendice, page 174 31. 100 appendice, page 175 32. 101 appendice, page 191 fasse un chemin qui lui serait inutile s’il ne le poursuivait pas ». Il écrit sur ce danger : « Mais malheureusement, c’est presque toujours le cas maintenant pour nos écoles quand l’un reste coincé en Tertia ou Secunda. Mais il ne se produira jamais quand (comme cela arrive maintenant dans de très bonnes écoles) l’enseignement ne regarde pas sur les besoins de la vie, mais purement sur lui-même, sur la connaissance comme connaissance, sur la formation de l’âme et en arrière-plan sur la science. Car dans l’âme et dans la science (qui est seulement son objet de tous les côtés complètement pensé) se tient en contact chaque point particulier avec tous les précédents et à venir, n’est aucun commencement et aucune fin, tout est un moyen et un but en même temps et donc chaque gain supplémentaire aussi quand immédiatement derrière seraient tiré des murs airain 33 ». Ainsi Humboldt aspirait à une formation globale, quand aussi de longueur différente pour l’individu et dans un déroulement ultérieur de formation commune différenciée de tous dans un système d’école unitairement formé : « Le très pauvre formait ses enfants dans les écoles élémentaires dépourvues d’esprit et non valables; le moins de pauvres dans les meilleures ou les moins chères. Qui pouvait utiliser encore plus, fréquentait les écoles savantes, resterait jusqu’aux classes supérieures ou quittait plus tôt, effectuait plus d’enseignement des langues ou plus communément appelé réelles. À cet enseignement d’école suivaient les Universités, une école spéciale ou l’entrée dans la vie bourgeoise elle-même. Chacun, même le plus pauvre, recevrait une formation humaine complète, chacun absolument une complète, seulement là où elle pouvait progresser à un développement plus large, différentes formations limitées, chaque individualité intellectuelle trouvait son droit et sa place, aucune n’avait besoin de chercher sa détermination autrefois que dans son développement progressif lui-même, la plupart finalement auraient, même en quittant l’école, encore une transition de la pure instruction à l’application dans les institutions spéciales 34 ». À partir de ces exposés, il ressort clairement comment est erronée l’opinion que l’école supérieure aurait pour lui principalement un caractère propédeutique. Elle fournirait la connaissance de base pour une étude Universitaire et Humboldt avait pensé pour toutes les écoles finalement à la formation des érudits scientifiques 35. Évidemment, l’école supérieure devrait aussi fournir le savoir de base pour une étude ultérieure à l’université. Mais pour lui, il s’agit avant tout d’une formation humaine générale, quand aussi de 33. 102 appendice, page 189 s. 34. 103 appendice, page 177 35. 104 Ainsi Knoll/Siebert. Wilhelm von Humboldt. Politik und Bildung, page 37, 39 différente longueur pour tous, aussi pour ceux qui se joignent à la formation professionnelle pratique. Quand Humboldt voulait laisser demeurer les écoles élémentaires comme écoles particulières à côté des érudites et la fréquentation des écoles élémentaires seules ou celles-la et les classes inférieures des écoles érudites pour de « nombreux buts de la vie » , considérées comme suffisantes, ainsi cela avait sa raison dans la situation particulière de son temps. L’aspiration après la formation supérieure n’était pas encore si répandue jadis qu’aujourd’hui. En outre, la formation alors essentiellement artisanale avait encore un effet anthropogène/de formation humaine au contraire de la formation professionnelle d’aujourd’hui, qui se déroule principalement dans le monde du travail industriel. Pour le temps actuel ne suffis pas par conséquent, une simple formation d’école élémentaire. Comme montre l’expérience avec les ainsi nommées écoles principales (Hauptschule), celle-ci est toujours moins demandée aujourd’hui. Notre temps exige à cause de cela une éducation commune et plus longue pour tous jusqu’à l’âge de dix-huit ans, d’autant plus que « la détermination d’un enfant reste très longtemps souvent indécise ». Une telle éducation commune est seulement possible par une différenciation de l’instruction, dans laquelle la direction individuelle de l’élève particulier est prise en compte, sans favoriser d’unilatéralité. Ainsi, l’idée de Humboldt d’une école unitaire différenciée indique la voie à une conception du système scolaire, dans lequel tous les élèves peuvent passer indépendamment de leur origine sociale et de leur carrière ultérieure une formation scolaire unifiée, commune et globale et dans laquelle peut être pris en compte en même temps leurs talents et leurs intérêts différenciés. Une réalisation de cette idée serait décisive pour contribuer à surmonter les contradictions sociales qui dépendent principalement du partage du système scolaire en écoles principales, écoles secondaires/collèges et lycées et la formation scolaire et la stratification sociale attachée avec cela. |